dimanche, 28 juillet 2013
JMJ Rio 2013: le Pape est anticlérical
DEVANT LES ÉVÊQUES LATINO-AMÉRICAINS, LE PAPE FRANÇOIS MET EN GARDE CONTRE LES IDÉOLOGIES ET LE CLÉRICALISME DANS L’EGLISE.
Rio de Janeiro (Brésil) - le 28/07/2013 | Par Agence I.Media
Devant les membres du Conseil épiscopal pour l’Amérique latine (Celam), le pape François a mis en garde l’Eglise du continent contre le “cléricalisme“ et les idéologies, libérale, marxiste ou d’ordre théologique, qui sont autant de freins à la mission des chrétiens. Par ce discours hautement ecclésiologique adressé aux évêques latino-américains, le pape François dessine son idée d’Eglise dans un cadre plus global, pour plus de collégialité.
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L'espace d'un instant, les jeunes de RIO ont fait oublié au Pape l'IOR
RIO a fait oublier IOR
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RTS: Des jeunes romands étaient à Copacabana
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Prochaine JMJ: Cracovie en 2016
Prière de l'Angélus
Chers frères et soeurs,
À la fin de cette célébration eucharistique, au cours de laquelle nous avons fait monter vers Dieu le chant de louange et de gratitude pour toute grâce reçue durant ces Journées mondiales de la Jeunesse, je voudrais encore remercier Monseigneur Orani Tempesta et le Cardinal Rylko pour les paroles qu’ils m’ont adressées. Je vous remercie aussi, chers jeunes, pour toutes les joies que vous m’avez données en ces jours. Je porte chacun de vous dans mon coeur ! Nous tournons maintenant notre regard vers la Mère céleste, la Vierge Marie. Ces jours-ci, Jésus vous a répété avec insistance l’invitation à être ses disciples missionnaires ; vous avez écouté la voix du Bon Pasteur qui vous a appelés par votre nom et vous avez reconnu la voix qui vous appelait (cf. Jn 10, 4). N’est-ce pas vrai que, peut-être, dans cette voix résonnant dans vos coeurs, vous avez senti la tendresse de l’amour de Dieu ? Avez-vous éprouvé la beauté de suivre le Christ, ensemble, dans l’Église ? Avez-vous davantage compris que l’Évangile est la réponse au désir d’une vie encore plus pleine ? (cf. Jn 10, 10).
La Vierge Immaculée intercède pour nous au ciel comme une bonne mère qui garde ses enfants. Marie nous enseigne par son existence ce que signifie être disciple missionnaire. Chaque fois que nous prions l’Angélus, nous faisons mémoire de l’événement qui a changé pour toujours l’histoire des hommes. Quand l’ange Gabriel annonça à Marie qu’elle deviendrait la Mère de Jésus, du Sauveur, elle, même sans comprendre la pleine signification de cet appel, s’est confiée à Dieu, elle a répondu : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Mais immédiatement après qu’a-t-elle fait ? Après avoir reçu la grâce d’être la Mère du Verbe incarné, elle n’a pas gardé pour elle ce don ; elle est partie, elle est sortie de sa maison et est allée en hâte pour aider sa parente Élisabeth, qui avait besoin de soutien (cf. Lc 1, 38-39) ; elle a posé un geste d’amour, de charité, de service concret, en portant Jésus qui était dans son sein. Et ce geste elle l’a fait en hâte !
Voilà, chers amis, notre modèle. Celle qui a reçu le don le plus précieux de la part de Dieu, comme premier geste de réponse va servir et porter Jésus. Demandons à la Vierge de nous aider nous aussi à donner la joie du Christ à nos proches, à nos compagnons, à nos amis, à tous.
N’ayez jamais peur d’être généreux avec le Christ. Cela en vaut la peine ! Sortir et aller avec courage et générosité, pour que tout homme et toute femme puisse rencontrer le Seigneur.
Chers jeunes, pour les prochaines Journées mondiales de la Jeunesse, nous nous donnons rendez-vous en 2016, à Cracovie, en Pologne. Par l’intercession maternelle de Marie, demandons lumière de l’Esprit Saint pour éclairer le chemin qui nous conduira à cette nouvelle étape de célébration joyeuse de la foi et de l’amour du Christ.Maintenant, nous prions ensemble…
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Rio 2013: RTS, reflet de la veillée
Messe d'envoi: 3 millions de jeunes (veillée, plus de 2 millions)
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Rio Janeiro 2013: Homélie du Pape devant l'océan
Homélie du pape devant plus de 3 millions de personnes :
« Vénérés frères dans l’Épiscopat et le Sacerdoce.
Chers jeunes !
« Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission ! Aujourd’hui, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons entendue, que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir. 1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm 10, 9).
Cependant attention ! Jésus n’a pas dit : si vous voulez, si vous avez le temps, mais : « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Partager l’expérience de la foi, témoigner la foi, annoncer l’Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l’Église, et aussi à toi. Mais c’est un commandement, qui ne vient pas d’un désir de domination ou de pouvoir, mais de la force de l’amour, du fait que Jésus en premier est venu parmi nous et nous a donné, non pas quelque chose de lui, mais lui-même tout entier ; il a donné sa vie pour nous sauver et nous montrer l’amour et la miséricorde de Dieu. Jésus ne nous traite pas en esclaves, mais en hommes libres, en amis, en frères ; et non seulement il nous envoie, mais il nous accompagne, il est toujours à nos côtés dans cette mission d’amour.
Où nous envoie Jésus ? Il n’y a pas de frontières, il n’y a pas de limites : il nous envoie à tous. L’Évangile est pour tous et non pour quelques uns. Il n’est pas seulement pour ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants. Il est pour tous. N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent. Le Seigneur est à la recherche de tous, il veut que tous sentent la chaleur de sa miséricorde et de son amour.
Plus particulièrement, je voudrais que ce mandat du Christ : « Allez » résonne en vous, jeunes de l’Église d’Amérique Latine, engagés dans la mission continentale promue par les Évêques. Le Brésil, l’Amérique Latine, le monde a besoin du Christ ! Saint Paul dit : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16). Ce continent a reçu l’annonce de l’Évangile, qui a fait son chemin et a porté beaucoup de fruits. Maintenant cette annonce est confiée aussi à vous, pour qu’elle résonne avec une force renouvelée. L’Église a besoin de vous, de l’enthousiasme, de la créativité et de la joie qui vous caractérisent. Un grand apôtre du Brésil, le bienheureux José de Anchieta, est parti en mission quand il avait seulement dix-neuf ans. Savez-vous quel est le meilleur instrument pour évangéliser les jeunes ? Un autre jeune. Voilà la route qu’il faut parcourir.
2. Sans peur. Quelqu’un pourrait penser : « je n’ai aucune préparation spéciale, comment puis-je aller et annoncer l’Évangile ? » Cher ami, ta peur n’est pas très différente de celle de Jérémie, un jeune comme vous l’êtes, quand il a été appelé par Dieu pour être prophète. Nous venons d’entendre ses paroles : « Oh ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je ne suis qu’un enfant ». Dieu dit, à vous aussi, ce qu’il a dit à Jérémie : « ne crains pas (…) car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 7.8). Il est avec nous !
« N’aie pas peur ! » Quand nous allons annoncer le Christ, c’est Lui-même qui nous précède et nous guide. En envoyant ses disciples en mission, il a promis : « Je suis avec vous tous les jours » (Mt 28, 20). Et cela est vrai aussi pour nous ! Jésus ne nous laisse pas seuls, il ne vous laisse jamais seuls ! Il vous accompagne toujours.
De plus, Jésus n’a pas dit : « Va », mais « allez » : nous sommes envoyés ensemble. Chers jeunes, percevez la présence de l’Église tout entière et de la communion des Saints dans cette mission. Quand nous affrontons ensemble les défis, alors nous sommes forts, nous découvrons des ressources que nous ne pensions pas avoir. Jésus n’a pas appelé les Apôtres à vivre isolés, il les a appelés pour former un groupe, une communauté. Je voudrais m’adresser aussi à vous, chers prêtres, qui concélébrez avec moi cette Eucharistie : vous êtes venus pour accompagner vos jeunes, et cela est beau de partager cette expérience de foi ! Mais c’est une étape du chemin. Continuez à les accompagner avec générosité et avec joie, aidez-les à s’engager activement dans l’Église ; qu’ils ne se sentent jamais seuls.
La Suisse était présente
3. La dernière parole : pour servir. Au début du Psaume que nous avons proclamé il y a ces mots : « Chantez au Seigneur un chant nouveau » (95, 1). Quel est ce chant nouveau ? Ce ne sont pas des paroles, ce n’est pas une mélodie ; c’est le chant de votre vie, c’est le fait de laisser votre vie s’identifier à celle de Jésus, c’est avoir ses sentiments, ses pensées, ses actions. Et la vie de Jésus est une vie pour les autres. C’est une vie de service.
Saint Paul, dans la lecture que nous venons d’entendre disait : « Je me suis fait le serviteur de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible » (1 Co 9, 19). Pour annoncer Jésus, Paul s’est fait « serviteur de tous ». Évangéliser, c’est témoigner en premier l’amour de Dieu, c’est dépasser nos égoïsmes, c’est servir en nous inclinant pour laver les pieds de nos frères comme a fait Jésus.
Allez, sans peur, pour servir. En suivant ces trois paroles vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit la joie. Chers jeunes, en retournant chez vous n’ayez pas peur d’être généreux avec le Christ, de témoigner de son Évangile. Dans la première lecture quand Dieu envoie le prophète Jérémie, il lui donne pouvoir « pour arracher et abattre, pour démolir et détruire, pour bâtir et planter » (Jr 1, 10). Il en est de même pour vous. Porter l’Évangile c’est porter la force de Dieu pour arracher et démolir le mal et la violence ; pour détruire et abattre les barrières de l’égoïsme, de l’intolérance et de la haine ; pour édifier un monde nouveau.
Jésus Christ compte sur vous ! L’Église compte sur vous ! Le Pape compte sur vous ! Marie, la Mère de Jésus et notre Mère vous accompagne toujours de sa tendresse : « allez et de toutes les nations faites des disciples ». Amen. »
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Messe d'envoi: 3 millions de jeunes
Le pape François a célébré la messe de clôture des 28èmes Journées mondiales de la jeunesse sur la longue plage de Copacabana, à Rio de Janeiro (Brésil). A 3 millions de jeunes présents pour cette immense célébration dans la baie de Rio, le pape a demandé de ne pas avoir “peur“ d’annoncer partout le Christ, assurant que l’Evangile était “pour tous“.

O Evangelho é para todos… “L’Evangile est pour tous, et non pour quelques-uns“, a ainsi assuré le pape François lors de sa dernière rencontre avec les participants aux JMJ. Il a les a invités à ne pas laisser l’expérience de leur rencontre avec le Christ “renfermée“ dans leur vie, expliquant dans une métaphore que se serait comme “priver d’oxygène une flamme qui brûle“. Au contraire, il les a exhortés à ne pas avoir “peur d’aller et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries de l’existence“, comme il aime à le répéter.
“Jésus-Christ compte sur vous ! L’Eglise compte sur vous ! Le pape compte sur vous !“, a-t-il encore lancé au terme de son homélie, salué par des applaudissements nourris. Sortant rarement de son texte, le pape s’est notamment adressé aux prêtres en évoquant leur présence nombreuse aux JMJ : “je suis sûr que cela vous a rajeuni, leur a-t-il dit, la jeunesse transmet la jeunesse“.
Le pape de 76 ans, particulièrement recueilli, a célébré la messe dans la célèbre baie de Rio en présence des chefs d’Etat du Brésil, de Bolivie, du Suriname, et de son pays d’origine l’Argentine.
Non à l'avortement
Au cours de l’offertoire, le pape François avait tenu à saluer un couple et leur fillette atteinte d’anencéphalie, une malformation congénitale fatale qui pousse de nombreux parents à ne pas garder leur enfant. Devant le pape, le couple arborait des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire cette inscription en portugais : “Stop à l’avortement“.
Une heure avant la célébration, le pape François avait remonté une 4e et dernière fois la longue plage de Copacabana en papamobile, suscitant le même enthousiasme débordant de la foule que les jours précédents. Les milliers de jeunes massés le long des barrières lui avaient lancé des drapeaux qu’il rattrapait parfois, ou encore des courriers dont certains finissaient dans le véhicule blanc. AMI
© 2013 I.MEDIA
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La prière et le silence à Copacabana
Un barman travaillant depuis presque 30 ans sur cette plage mondialement connue de Copacabana ne s'est pas trompé. J'ai tout vu ici, a-t-ill confié: le Carnaval, des concerts, des belles choses et des événements très moches.
Là, c'est historique ! Jamais je ne n'ai vu cela. Des gens ont prié !, en silence ! J'avais tout vu sauf cela, une foule en prière.
Le moment d'adoration silencieuse est l'héritage du Pape émérite Benoît XVI, sa marque qui restera dans l'histoire des JMJ.
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Le Pape aux jeunes: le Christ offre plus que la coupe du monde; soyez les athlètes du Christ
Malgré que la veillée se soit déroulée au côté de l'océan, le Pape a gardé son enseignement de Campus Fidei, Guaratiba, car le champ de la foi n'est pas un lieu, mais l'endroit où nous sommes. Faisant alors allusion à la parabole du semeur le Pape a su trouver les mots pour engager le dialogue avec les jeunes.
En vrai pédagogue, communiquant directement en espagnol avec son jeune public, il a invité les jeunes à répondre dans leur coeur, en silence, à la question: quel champ ai-je en mon coeur ?
(traduction officielle, sans tous les petits changements oraux du Saint Père)
Chers jeunes,
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samedi, 27 juillet 2013
Petites anecdotes de Rio
JMJ Rio: Le Pape pleure, comme le ciel
La météo est totalement anormale à Rio; de mémoire de Carioca, cela faisait des années que le temps ne fut pas autant bouleversé.
Malgré la pluie
Dans la favelas visitée par le Pape, la pluie ne cessait de tomber. Une femme âgée a tenu à être présente pour le saluer. Tant pis pour le temps. "Il fait froid, il pleut, mais le Pape est là, je dois être là". Les personnes chantaient, priaient, et furent heureux.
Evanouissement
Une femme âgée s'est évanouie dans la longue attente. Le service médical s'est occupé d'elle. Il aurait fallu qu'elle quitte simplement les lieux. Mais elle ne voulait absolument pas !, malgré le soleil, la pluie, le bruit et les conditions très pènibles. Un prêtre pensa intérieurement: mais cette brave vieille, elle devrait rentrer à la maison.
Puis le Pape arrive pour la prière: "aujourd'hui, c'est la fête de Sainte Anne et Saint Joachim. Alors respectez les anciens!".
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JMJ Rio 2013: crève coeur pour un pauvre
Vu le changement du lieu de la veillée et de la Messe d'envoi de la JMJ, pour cause de pluie, de Guaratiba (dit Campus Fidei) à la plage de Copacabana, un jeune se retrouve presque ruiné.
En vue l'affluence promise des pèlerins, plus de 2 millions dans cette banlieue de Rio, le jeune avait vendu sa voiture pour investir, soit acheter des boissons et d'autres objets.
Avec ce changement, le voilà simplement mis dans des difficultés financières presque insolubles. Lorsque l'on sait que le Pape est très sensible envers les pauvres, les jeunes en difficultés, espérons de tout coeur qu'il pourra, comme tant d'autres, trouver des solutions concrètes pour son existence quotidienne.
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Le passeport suisse au Brésil
Le bruit des vagues et la beauté de l'océan ne font pas partis de la culture suisse. Je voulais goûter un moment de paix, de silence et de prière juste dehors du centre de presse, à 2m de la porte.
A peine eu-je la joie d'enfin me reposer un peu, que trois gardes viennent encore nous empêcher de vivre librement, surtout après 2 contrôles aux détecteurs de métal.
Quelque peu surpris, les gardes vont ensuite chercher leur chef, qui me fait un contrôle d'identité.
Je sors mon passeport suisse et parle de la garde suisse pontificale. Le chef s'excuse et dit aux autres: c'est bon, il est suisse et s'occupe de la sécurité du Pape.
Grâce à mon passeport, je peux continuer à prier; surtout que le Pape est simplement à 5km de là.... Vive la Suisse, vive le Pape, vivent les JMJ.
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Le Pape s'adresse aux prêtres, aux séminaristes dans la cathédrale de Rio
Homélie en substance, car le Saint Père est sorti plusieurs fois de son texte.
Chers frères dans le Christ !
En regardant cette cathédrale remplie d’Évêques, de prêtres, de séminaristes, de religieux et religieuses venus du monde entier, je pense aux paroles du Psaume de la messe d’aujourd’hui : « Que les peuples, Dieu, te rendent grâce » (Ps 66). Oui, nous sommes ici pour rendre grâce au Seigneur, et nous le faisons en réaffirmant notre volonté d’être ses instruments afin que non seulement quelques peuples rendent grâce à Dieu, mais tous.
Avec la même parresia de Paul et Barnabé, annonçons l’Évangile à nos jeunes, pour qu’ils rencontrent le Christ, lumière pour la route, et deviennent constructeurs d’un monde plus fraternel. En ce sens, je voudrais réfléchir avec vous sur trois aspects de notre vocation : appelés par Dieu ; appelés pour annoncer l’Évangile ; appelés pour promouvoir la culture de la rencontre.
1. Appelés par Dieu. Il est important de raviver en nous cette réalité, que souvent nous tenons pour acquise au milieu de tant d’engagements quotidiens : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis », nous dit Jésus (Jn 15, 16). C’est retourner à la source de notre appel. Au commencement de notre cheminement vocationnel il y a une élection divine.
Nous avons été appelés par Dieu et appelés pour demeurer avec Jésus (cf. Mc 3, 14), unis à lui d’une manière si profonde que nous pouvons dire avec saint Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Ce fait de vivre dans le Christ en réalité marque tout ce que nous sommes et faisons. Et cette « vie en Christ » est précisément ce qui garantit notre efficacité apostolique, la fécondité de notre service : « Je vous ai établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jn 15, 16).
Ce n’est pas la créativité pastorale, ce ne sont pas les rencontres ou les planifications qui assurent les fruits, mais le fait d’être fidèles à Jésus, qui nous dit avec insistance : « Demeurez en moi, comme moi en vous » (Jn 15, 4). Et nous savons bien ce que cela signifie : le contempler, l’adorer et l’embrasser, en particulier à travers notre fidélité à la vie de prière, dans notre rencontre quotidienne avec lui présent dans l’Eucharistie et dans les personnes les plus nécessiteuses. Le fait de « demeurer » avec le Christ ne signifie pas s’isoler, mais c’est demeurer pour aller à la rencontre des autres.
Il me vient à l’esprit quelques paroles de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta : « Nous devons être très fiers de notre vocation qui nous donne l’opportunité de servir le Christ dans les pauvres. C’est dans les ‘favellas’, dans les ‘cantegriles’, dans les ‘villas miseria’, que l’on doit aller chercher et servir le Christ. Nous devons aller chez eux comme le prêtre se rend à l’autel, avec joie » (Mother Instructions, I, p. 80). Jésus, Bon Pasteur, est notre vrai trésor, cherchons à fixer toujours plus en lui notre cœur (cf. Lc 12, 34).
2. Appelés pour annoncer l’Évangile. Chers Évêques et prêtres, beaucoup d’entre vous, sinon tous, êtes venus pour accompagner vos jeunes à leurs Journées mondiales. Eux aussi ont entendu les paroles du mandat de Jésus : « Allez, de toutes les nations faites des disciples » (cf. Mt 28, 19). C’est notre engagement de les aider à faire brûler dans leur cœur le désir d’être des disciples missionnaires de Jésus. Certes, face à cette invitation beaucoup pourraient se sentir un peu effrayés, pensant qu’être missionnaire signifie laisser nécessairement son pays, sa famille et ses amis.
Je me souviens de mon rêve de jeune : aller comme missionnaire dans le lointain Japon. Cependant, Dieu m’a montré que ma terre de mission était beaucoup plus proche : mon pays. Aidons les jeunes à se rendre compte qu’être des disciples missionnaires est une conséquence du fait d’être baptisés, fait partie essentielle de l’être chrétiens, et que le premier lieu à évangéliser est sa propre maison, le milieu d’étude ou de travail, la famille et les amis. N’économisons pas nos forces dans la formation des jeunes ! S’adressant à ses chrétiens, saint Paul utilise une belle expression, qu’il a fait devenir réalité dans sa vie: « Mes petits enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ ait pris forme chez vous » (Ga 4, 19).
Nous aussi faisons-la devenir réalité dans notre ministère ! Aidons nos jeunes à redécouvrir le courage et la joie de la foi, la joie d’être aimés personnellement de Dieu, qui a donné son Fils Jésus pour notre salut. Éduquons-les à la mission, à sortir, à partir. Jésus a fait ainsi avec ses disciples : il ne les a pas tenus attachés à lui comme une mère poule avec ses poussins ; il les a envoyés ! Nous ne pouvons pas rester enfermés dans la paroisse, dans nos communautés, quand tant de personnes attendent l’Évangile !
Ce n’est pas simplement ouvrir la porte pour accueillir, mais c’est sortir par la porte pour chercher et rencontrer ! Avec courage, pensons à la pastorale en partant de la périphérie, en partant de ceux qui sont les plus loin, de ceux qui d’habitude ne fréquentent pas la paroisse. Eux aussi sont invités à la table du Seigneur.
3. Appelés à promouvoir la culture de la rencontre. Malheureusement, dans beaucoup de milieux, s’est développée une culture de l’exclusion, une « culture du rebut ». Il n’y a de place ni pour l’ancien ni pour l’enfant non voulu ; il n’y a pas de temps pour s’arrêter avec ce pauvre au bord de la route. Parfois il semble que pour certains, les relations humaines soient régulées par deux “dogmes” modernes : efficacité et pragmatisme. Chers Évêques, prêtres, religieux, et vous aussi séminaristes qui vous préparez au ministère, ayez le courage d’aller à contrecourant.
Ne renonçons pas à ce don de Dieu : l’unique famille de ses enfants. La rencontre et l’accueil de tous, la solidarité et la fraternité, sont les éléments qui rendent notre civilisation vraiment humaine. Être serviteurs de la communion et de la culture de la rencontre ! Laissez-moi dire que nous devrions être presque obsessionnels en ce sens. Nous ne voulons pas être présomptueux, en imposant “nos vérités”. Ce qui nous guide c’est l’humble et heureuse certitude de celui qui a été trouvé, rejoint et transformé par la Vérité qui est le Christ et qui ne peut pas ne pas l’annoncer (cf. Lc 24, 13-35).
Chers frères et sœurs, nous sommes appelés par Dieu, appelés à annoncer l’Évangile et à promouvoir avec courage la culture de la rencontre. Que la Vierge Marie soit notre modèle ! Dans sa vie elle a été « le modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l'Église, travaillent à la régénération des hommes » (Conc. oecum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 65). Qu’elle soit l’Étoile qui guide avec sécurité nos pas vers le Seigneur. Amen.
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JMJ Rio 2013: le Pape s'adresse à la société brésilienne
Je voudrais considérer trois aspects de ce regard calme, serein et sage : d’abord, l’originalité d’une tradition culturelle ; ensuite, la responsabilité solidaire pour construire l’avenir ; et enfin le dialogue constructif pour affronter le présent.
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Le Pape François comprend la perte de la foi à cause de la corruption
"Avec la Croix, Jésus s’unit aux nombreux jeunes qui ne mettent plus leur confiance dans les institutions politiques, car ils y voient égoïsme et corruption, ou qui ont perdu la foi en l’Église, et même en Dieu, à cause de l’incohérence des chrétiens et des ministres de l’Évangile".
On croirait entendre Benoît XVI ! La corruption existe chez les hommes d'Eglise. Cette corruption a causé des scandales qui ont effectivement éloigné de nombreuses personnes de la foi.
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Le Pape François: leader de Twitter et maître spirituel
En quelques semaines, le Pape François est devenu l'un des leaders mondiaux les plus influents de Twitter. Benoît XVI avait inauguré cette nouvelle présence au monde actuel.
Plus que le Dalaï Lama
Par le retour de tant de personnes qui étaient éloignées de la foi, notamment à la pratique de la confession, Dieu semble vraiment accorder au monde un maître spirituel, et non pas virtuel, dont nous avions tant besoin.
Le Pape a encore rappelé aux jeunes: ayez un accompagnateur spirituel, même le Pape en a un !
Des catholiques branchés
La recette spirituelle de Beroglio est pourtant simple, avec ses désormais fameux trois points: Prière, Confession et Messe. Une prise spirituelle sur le monde réel avec Dieu. Le courant passe entre le Pasteur et les fidèles.
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Chemin de croix avec le Pape: la souffrance est vaincue en Jésus
RIO DE JANEIRO
Copacabana Via Crucis
Traduction officielle
Très chers jeunes
Nous sommes venus ici aujourd’hui pour accompagner Jésus tout au long de son chemin de douleur et d’amour, le chemin de la Croix, qui est un des moments forts des Journées mondiales de la Jeunesse. Au terme de l’Année Sainte de la Rédemption, le bienheureux Jean-Paul II a voulu confier la Croix à vous, les jeunes, en vous disant : « Portez-la dans le monde comme le signe de l’amour de Jésus pour l’humanité et annoncez à tous que seul dans le Christ mort et ressuscité, il y a le salut et la rédemption » (Paroles aux jeunes [21 avril 1984].
Depuis lors, la Croix a parcouru tous les Continents et a traversé les secteurs les plus variés de l’existence humaine, en restant presqu’imprégnée des situations de vie de beaucoup de jeunes, qui l’ont vue et l’ont portée. Personne ne peut toucher la Croix de Jésus sans y laisser quelque chose de lui-même et sans porter quelque chose de la Croix de Jésus dans sa vie. Alors que vous accompagnez le Seigneur, ce soir, je voudrais que trois questions résonnent dans vos cœurs : qu’avez-vous laissé sur la Croix, vous, chers jeunes du Brésil, en ces deux ans durant lesquels elle a sillonné votre immense pays ? Et qu’est-ce que la Croix de Jésus a laissé en chacun de vous ? Et, enfin, qu’est-ce que cette croix enseigne à notre vie ?
1.Une tradition ancienne de l’Église de Rome raconte que l’Apôtre Pierre, sortant de la ville pour fuir la persécution de Néron, vit Jésus qui marchait dans la direction opposée et étonné, il lui demanda : « Seigneur, où vas-tu ? ». La réponse de Jésus fut : « Je vais à Rome pour être de nouveau crucifié ». À ce moment-là, Pierre comprit qu’il devait suivre le Seigneur avec courage, à fond, mais il comprit surtout qu’il n’était jamais seul dans sa marche ; avec lui il y avait toujours ce Jésus qui l’avait aimé jusqu’à mourir sur la Croix. Voilà ! chargé de sa Croix, Jésus parcourt nos routes pour prendre sur lui nos peurs, nos problèmes, nos souffrances, même les plus profondes.
Avec sa Croix, Jésus s’unit au silence des victimes de la violence qui ne peuvent plus crier, surtout les innocents et ceux qui sont sans défense ; avec elle, Jésus s’unit aux familles qui sont en difficulté, qui pleurent la mort de leurs enfants, ou qui souffrent en les voyant être les proies des paradis artificiels comme la drogue ; avec elle, Jésus s’unit à toutes les personnes qui souffrent de la faim dans un monde qui chaque jour met à la poubelle des tonnes de nourriture ; avec elle, Jésus s’unit à celui qui est persécuté à cause de sa religion, de ses idées, ou simplement pour la couleur de sa peau ; avec elle, Jésus s’unit aux nombreux jeunes qui ne mettent plus leur confiance dans les institutions politiques, car ils y voient égoïsme et corruption, ou qui ont perdu la foi en l’Église, et même en Dieu, à cause de l’incohérence des chrétiens et des ministres de l’Évangile. Dans la Croix du Christ, il y a la souffrance, le péché de l’homme, aussi le nôtre, et lui accueille tout avec les bras ouverts, prend sur ses épaules nos croix et nous dit : courage ! Tu n’es pas seul à les porter ! Je les porte avec toi, j’ai vaincu la mort et je suis venu te donner espérance, te donner la vie (cf. Jn 3, 16).
2. Et nous pouvons ainsi répondre à la deuxième question : qu’est-ce que la Croix a laissé en ceux qui l’ont vue, en ceux qui l’ont touchée ? Que laisse-t-elle en chacun de nous ? Elle laisse le bien que personne ne peut nous donner : la certitude de l’amour inébranlable de Dieu pour nous. Un amour tellement grand qu’il entre dans notre péché et le pardonne, qu’il entre dans notre souffrance et nous donne la force de la porter ; qu’il entre même dans la mort pour la vaincre et nous sauver. La Croix du Christ renferme tout l’amour de Dieu, son immense miséricorde. Et c’est un amour auquel nous pouvons nous fier, auquel nous pouvons croire. Chers jeunes, ayons confiance en Jésus, en remettons-nous totalement à lui (cf. Lettre enc. Lumen fidei, n. 16) ! Seul dans le Christ mort et ressuscité nous trouvons le salut et la rédemption. Avec lui, le mal, la souffrance et la mort n’ont pas le dernier mot, parce que lui nous donne espérance et vie : il a transformé la Croix, d’instrument de haine, de défaite, de mort en signe d’amour, de victoire et de vie.
Le premier nom donné au Brésil a été justement celui de « Terre de la Sainte Croix ». La Croix du Christ a été plantée non seulement sur la plage, il y a plus de cinq siècles, mais aussi dans l’histoire, dans le cœur et dans la vie du peuple brésilien et pas seulement. Nous sentons le Christ souffrant proche de nous, un de nous qui partage à fond notre marche. Il n’y a pas de croix, petite ou grande, de notre vie que le Seigneur ne partage pas avec nous.
3.Mais la Croix du Christ nous invite aussi à nous laisser contaminer par cet amour, elle nous enseigne alors à regarder toujours l’autre avec miséricorde et amour, surtout la personne qui souffre, qui a besoin d’aide, qui attend une parole, un geste ; elle nous enseigne à sortir de nous-mêmes pour aller à sa rencontre et lui tendre la main. De nombreux visages ont accompagné Jésus dans sa marche vers le Calvaire : Pilate, le Cyrénéen, Marie, les femmes ... Devant les autres, nous pouvons être nous aussi comme Pilate qui n’a pas le courage d’aller à contre-courant pour sauver la vie de Jésus ; il s’en lave les mains. Chers amis, la Croix du Christ nous enseigne à être comme le Cyrénéen, qui aide Jésus à porter ce bois pesant, à être comme Marie et les femmes, qui n’ont pas peur d’accompagner Jésus jusqu’au bout, avec amour, avec tendresse. Et toi, à qui t’identifies-tu ? À Pilate, au Cyrénéen, à Marie ?
Chers jeunes, sur la Croix du Christ déposons nos joies, nos souffrances, nos succès ; nous y trouverons un Cœur ouvert qui nous comprend, nous pardonne, nous aime et nous demande de porter ce même amour dans notre vie, d’aimer chacun de nos frères et de nos sœurs avec le même amour. Ainsi soit-il !
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Le Pape dîne avec les jeunes
Je ne reviendrai pas sur le langage, qui fait que nous dinions à midi en Suisse, alors que l'on dîne le soir en France pour déjeuner à midi; alors qu'en Suisse on déjeune le matin (on met fin au jeûne la matin, logiquement), et que la France parle de petit déjeuner.
Encore une fois, la pureté de la langue française ainsi que la logique semblent venir de la Suisse.
Blague à part ...
Les jeunes dans le bus, se rendant chez le Pape.
Nous avons déjeuné avec le pape François
Une joie à partager
Anita Bourdin
ROME, 26 juillet 2013 (Zenit.org) - "Quand vous sentirez que votre cœur se met à pleurer, alors votre coeur sera plus proche de Dieu", a confié le pape François aux jeunes qui déjeunaient avec lui, leur donnant ainsi un critère de discernement de leur engagement ecclésial. Il leur a recommandeé de vivre dans le "présent" et d'avoir un accompagnateur spirituel, confiant que même le pape en a un!
Paula de Colombie, a déjeuné avec le pape et onze autre jeunes aujourd'hui, 26 juillet, au palais épiscopale de à Rio de Janeiro, dont Thomson, Farina, et Marcelo: ils confient leurs impressions à Zenit.
Le déjeuner des jeunes des JMJ (5 garçons et 5 filles représentant les 5 continents, et 2 le pays qui accueille la JMJ) est une tradition instituée par le pape Jean-Paul II. Ainsi, en l'An 2000, pour le jubilé des jeunes à Rome, le pape Jean-Paul II les avait reçus à sa résidence de Castelgandolfo. Parmi eux aussi deux jeunes du pays qui accueillera la prochaine JMJ. A l'époque: deux jeunes Canadiens, en vue de Toronto 2002.
Le pape a demandé à quelqu'un d'être le traducteur et Paula s'est offerte pour ce service.
"Le pape François a commencé par nous demander ce que chacun faisait pour l'Eglise. Nous avons parlé de l'espérance: un jeune sans espérance, cela ne va pas! Je lui ai dit qu'un amie voulait passer une journée avec des personnes âgées. J'ai donné à cette amie des contacts parce que cela me semblait une bonne chose."
Paula continue: "Nous avons posé des questions: nous avons dit que nous étions dans un monde qui valorisait plus une vision "économiste" et que nous devions revenir à une vision humaniste. Il nous a dit que Dieu est présent, que c'est maintenant. Le passé ce sont les souvenirs, l'avenir c'est une espérance et le présent, c'est ce que nous vivons. Il nous a posé des questions. Nous a dit de sortir de nous-mêmes pour rencontrer l'autre."
"Le pape nous a aussi parlé du chômage, comme réponse à une question. Nous devons aller vers l'autre, et quand nous nous donnons, nous trouvons l'espérance. Le travail donne de la dignité à l'homme. La jeunesse en a besoin. Mais si elle ne trouve pas de travail, elle doit trouver un moyen se donner à l'autre."
Il nous a dit, continue Paula: "Nous ne sommes pas des îles. Nous sommes "communauté". Nous devons chercher un conseiller spirituel, pas seulement pour discerner notre vocation, mais pour toute la vie. Le pape aussi a un accompagnateur qui connaît son âme et son cheminement dans la vie."
"A la fin, a ajouté la jeune Colombienne, il nous a posé à tous une question: pourquoi êtes-vous ici? Pourquoi des jeunes meurent-ils dans la rue? Pourquoi des personnes meurent-elles de faim dans les rues? Quand vous sentirez que votre cœur se met à pleurer, alors votre coeur sera plus proche de Dieu."
A plusieurs reprises, le pape a en effet déjà parlé du don des larmes depuis son élection, et lui-même n'a pas honte de montrer ses émotions ces jours-ci à Rio. Mais une émotion qui communique de l'énergie our agir.
Paula conclut: "Déjeuner avec des jeunes du monde entier a été une preuve de l'amour de Dieu et ils ne doivent pas le garder pour eux-mêmes, mais le donner aux autres. Puis nous avons échangé des cadeaux et pris des photos avec le Saint-Père".
Marcelo Galeano, de La Paz (Bolivie), 23 ans, a témoigné: "Au début, nous étions silencieux … à dire la vérité, cela a été une expérience de Dieu. Le pape est très simple. C'est un pasteur, un père. Chaque fois qu'il a parlé il l'a fait lentement. C'est un homme qui aime son Eglise, et qui aime les jeunes et a un grand souci des jeunes."
Marina, de Russie, a dit: "C'est plus facile pour un Russe de rendre visite au Pape qu'au pape de visiter la Russie! Il faut partager cette joie avec les autres."
Thomson, de Nouvelle Zélande a avoué avoir été "sous le choc" et "terrorisé" quand il a su qu'il allait déjeuner avec le pape, avant d'ajouter: "Il nous a donné de nouveaux moyens pour aider les gens. Il ne nous a pas demandé à faire de grandes choses, mais d'agir dans nos communautés."
Avec Thacio Siqueira, envoyé de Zenit a Rio
CHEMIN DE CROIX À COPACABANA : LE PAPE FRANÇOIS ÉVOQUE LES MULTIPLES SOUFFRANCES DES JEUNES.
Rio de Janeiro (Brésil) - le 27/07/2013 | Par Agence I.Media
Devant plusieurs centaines milliers de jeunes réunis sur la plage de Copacabana (Brésil) pour le Chemin de croix, le pape François a évoqué, le 26 juillet 2013 en fin d’après-midi, les multiples souffrances du monde et des jeunes en particulier, de la faim au fléau des “paradis artificiels“. Lors de cette Via Crucis des Journées mondiales de la jeunesse à la mise en scène spectaculaire, le pontife a également mentionné les injustices sociales et politiques ainsi que “l’incohérence des chrétiens et des ministres de l’Evangile“.
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JMJ Rio 2013: Pape 1 - Organisation 0
Cela peut sembler le score d'un match de football, mais c'est plutôt le constat des médias du Brésil envers l'organisation de la JMJ.
Le Pape est simplement magistral et très touchant dans ses apparitions publiques, tout comme les jeunes qui se montrent patients et heureux. C'est déjà un succès spirituel acquis.
Les médias pointent plutôt du doigt l'organisation logistique assez cahotique de cette édition. Certes, les critiques des autorités font aussi partis des conflits sociaux qui traversent le Brésil, avec cette contestation de la classe moyenne contre son gouvernement.
5 millions d'euro furent dépensés pour Campus Fidei, lieu de la veillée du samedi soir et de la Messe d'envoi du dimanche. Situé à plus de 70 km de Rio, avec 15 km de marche pour les pèlerins et 3h00 de trajet en bus pour les journalistes, ce choix n'avait pas vraiement enthousiasmé Rome, qui a l'habitude de ces rassemblements. Rio a voulu aller selon ses vues...
Voilà que la pluie, peut-être providentielle, a ramené le projet à sa véritable dimension. Le ciel continue de veiller sur cette très belle JMJ.
Le Père Rosica, adjoint du Père Lombardi et organisateur de la JMJ de Toronto a rappelé avec force qu'une JMJ n'est pas qu'une organisation logistique mais un événement spirituel fondamental qui bouleverse de fond en comble un jeune, par sa rencontre avec le Christ. Rio compte plus de 15 000 confessions par jour.
Le Pape et les jeunes 1 - organisation logistique 0. Cela semble sévère, la partie semble jouée, sans prologontation possible ou des tirs au buts pour départager les équipes. Si cette JMJ était peut-être une répetition générale du Mondial de football, puis des Jeux Olympiques, alors il faudra, selon les médias brésiliens, nettement redresser la barre.
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vendredi, 26 juillet 2013
JMJ Rio 2013: je ne suis pas à la plage
Je fus simplement bloqué à l'entrée de la salle de presse. La sécurité ne venant pas de l'excellente Garde Suisse pontificale, mais de l'armée brésilienne, elle bloque absolument tout autour de la salle de presse, qui sert d'ailleurs de base d'atterrisage pour l'hélicoptère papal.
C'est bouclé comme jamais, au point de se croire comme un poulet enfermé dans sa cage avec impossibilité de bouger. A mon avis, c'est excessif; ma foi, cela fait parti des contraintes des JMJ. Les jeunes sont heureux, chantent et restent joyeux
Je reprendrai les nouvelles, que vous pouvez suivre avec I.Media, KTO, La Croix, la RTS... dès que possible.
En attendant, une petite photo de nouveaux amis argentins; un couple avec deux ans de mariage, et leur petit garçon d'une année, qui virent ensemble le Pape pour la première fois. Ils furent remplis d'émotion et de joie à la vue de leur Bergoglio, notre Pape. Normal après plus de deux heures d'attente.
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Le Pape a pleuré à Rio
Le Père Federico Lombardi a raconté qu'à l'entrée de la chapelle de la Favelas, le Pape François a ressenti des nobles et profondes émotions au point de pleurer, d'éclater en sanglots.
Le Figaro, visite d'une Favelas
Les larmes du pape François dans la favela de Varginha (Billet).
A son arrivée dans la favela de Varginha, le pape François a été accueilli comme le Christ sauveur. Pour sa venue, on a goudronné le chemin de terre qui traverse le petit quartier pauvre coincé entre deux canaux venus de l’océan et qui charrient une eau boueuse. Gendarmes et gardes suisses qui encadrent le pape sont débordés. Avec presque autant de policiers que d’habitants, le petit quartier est malgré tout à la fête. Les maisons inachevées sont décorées, et les gardes du corps sont soucieux des surprises que peut leur faire leur protégé, à tout moment.

© I.MEDIA
Sur un pilier de béton, une plaque métallique de travers indique l’entrée de la rue Carlos Chagas, un célèbre médecin brésilien. Mais le médecin des âmes est arrivé et, à côté du curé et d’une Missionnaire de la Charité sous leur parapluie, les petites gens de la favela exultent. Il y a du monde à chaque fenêtre, sur le toit de chaque maison, et même sur le pas de la porte de la bâtisse qui abrite les pentecôtistes de l’Assemblée de Dieu. Le commandant de la Gendarmerie vaticane demande au pape s’il veut enlever la couronne de fleurs que vient à peine de lui remettre la religieuse. Il refuse gentiment.
Avant d’entrer dans la toute petite chapelle dont il va bénir l’autel, le pape François se dirige vers un groupe d’enfants. Plusieurs petits se collent à lui et l’entourent de leur bras. Le pape distribue des baisers et des caresses, quelques paroles de réconfort. Il arbore un immense sourire. Dans la minuscule chapelle, il passe soudain du rire aux larmes. Immobile alors que tout s’agite autour de lui, les mains jointes et la tête baissée, il offre à Dieu tout ce qu’il vient de voir… tous ceux qu’il vient de voir.
Lorsqu’il fait un signe de croix et relève la tête, le pape François a les yeux emplis de larmes. Le solide Argentin de 76 ans pleure comme un gosse devant la souffrance du monde et semble redire, comme deux semaines plus tôt sur l’île de Lampedusa, que “nous sommes une société qui a oublié l’expérience des pleurs, du ‘souffrir avec’ : la mondialisation de l’indifférence nous a ôté la capacité de pleurer !“
Incitation à la “pagaille“
Quelques dizaines de minutes plus tard, après avoir parcouru la rue principale de la favela de Varginha et prié avec une famille dans sa maison, le pape François va fustiger cette indifférence mondialisée dans un discours tenu sur le terrain de foot boueux de la petite communauté. “Personne ne peut rester insensible aux inégalités qu’il y a encore dans le monde !“, lance le pape avant d’inviter “chacun, selon ses possibilités et ses responsabilités“, à “offrir sa contribution pour mettre fin à beaucoup d’injustices sociales“. Et le pape de marteler le mot “solidarité !“ Sous la pluie, le public essentiellement composé de femmes et d’enfants applaudit.
Au Brésil, le pape François est venu verser les mêmes larmes qu’à Lampedusa, où débarquent quotidiennement du continent africain des candidats à l’immigration. Il est venu hausser le ton contre l’indifférence généralisée. Il est également venu proposer une petite révolution à l’Eglise. Francisco l’a d’ailleurs confié sans ambiguïté à ses jeunes compatriotes au sortir de la favela. “Qu’est-ce que je souhaite comme conséquence de la Journée de la jeunesse ? Je veux de la pagaille“, a lancé le pape aux jeunes Argentins réunis dans la cathédrale Saint-Sébastien. “Ce qui se passe à Rio va mettre la pagaille“, a-t-il ouvertement souhaité en demandant aux jeunes et à l’Eglise, une nouvelle fois, de sortir dans la rue, de se débarrasser de la mondanité et du cléricalisme, de tout ce qui renferme les fidèles sur eux-mêmes. Les larmes ne coulent pas toujours en silence.
A Rio de Janeiro, Antoine-Marie Izoard, I.MEDIA
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Les Suisses Romands à la JMJ de Rio de Janeiro 2013
04:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
JMJ de Rio en vrac
source: briefing du Père Lombardi
La souffrance des personnes
La souffrance, la pauvreté et les jeunes en difficulté sont au coeur du minsitère du Pape François. Avec la rencontre des personnes du monde de la souffrance (hôpital), puis du monde de la pauvreté (Favelas), le Pape a pu vivre ce qui lui tenait très à coeur durant ces premiers jours de la JMJ. Il rencontrera encore 5 jeunes prisonniers, tout comme il avait lavé les pieds des jeunes lors du Jeudi Saint, peu après son élection.
Contact avec des jeunes prisonniers de l'Argentine
Le Père Lombardi a entendu cette confidence du Pape lui-même dans l'avion: chaque deux semaines, il téléphone à des jeunes en prisons à Buenos Aires avec qui il est restés en contact.
Aux Argentins: le Pape veut du bruit !
Le pape en sortant de son texte a improvisé pour dire à ses compatriotes argentins, rencontrés à la cathédrale: "ce que j'attends de vous et de la JMJ: j'espère un "chiasso", un "rumore", dans le sens que vous fassiez du bruit, que vous sortiez de votre enfermement".
Un million pour l'accueil du Pape
Pour l'accueil du Pape à Copacabana, il est question d'environ un milllion (1 000 000). Cela semble un chiffre raisonnable, au vue des gens qui sont venus aussi au milieu de la veillée.
L'eau à Campus Fidei
Durant le jeudi après-midi, les organisateurs ont rencontré les autorités de Rio. Ils ont appelé le Pape pour décider finalement qu'il fallait renoncer à Guaratiba (Campus Fidei). Cela n'était pas acceptable de laisser dormir les jeunes dans un lieu si humide. Tous espèrent toutefois moins de pluie durant ces prochains jours.
Les confessions
La journée du vendredi, le Pape ira aussi confesser, comme l'avait fait Benoît XVI. Il avait déjà confessé des jeunes en paroisse à Rome.
Malgré le temps: des bouleversements
Le Père Rosica, second du Père Lombardi et organisateur de la JMJ de Toronto en 2002, a insisté avec force que les JMJ offrent des changements impressionnants dans la vie personnelle des jeunes. Cela ne doit pas faire oublier que la JMJ n'est pas que de la logistique et de l'organisation !Il est vrai qu'avec et malgré la pluie à Toronto 2002 puis à Madrid 2011, qui restent dans les anales, les jeunes font face avec agilité, joie et courage, aux événements météorologiques difficiles.
La forme physique du Pape François
Lorsque le Pape Benoît XVI a renoncé à son pontificat, pour laisser sa place à un homme avec plus de force et de vigueur, cela se réalise et se voit, non seulement à Rio, mais aussi à Rome. Le Pape François "stresse" aussi ses collaborateurs. Le Père Lombardi est toujours surpris de voir se réaliser ses idées, ses projets et ses initiatives. Heureusement que nous sommes à la moitié du voyage, sinon nous finirions tous trop fatigués ! a-t-il plaisanté.
Le Père Lombardi
Durant ces meetings quotidiens avec la bonne humeur et les rires du Père Lombardi, il démontre qu'il possède également une noble et grande humanité, une belle confiance en la Providence divine.
02:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
JMJ Rio 2013: garder notre identité catholique
Il est vrai que, au Brésil, les catholiques perdent du terrain face aux Evangéliques.
La Tradition, la mémoire
Toutefois, l'Eglise se doit de rester elle-même, sans chercher à imiter absolument les autres. Au contraire, l'amour du prochain, l'oecuménisme et le dialogue, vu comme un échange des dons, veut que nous donnions ce que nous avons reçu de la Tradition, l'intelligence des anciens.
La contemplation
La veillée fut belle, notamment avec cette prière du Notre Père, très grégorienne, qui nous change des batteries et d'une agitation parfois trop extérieure. La foi est d'abord une réalité du coeur, qui jaillit de la rencontre douce et paisible avec le Christ, notamment dans le silence, l'adoration et la méditation.
Le danger de la superficialité
En ce sens, je perçois un petit danger chez nos amis du Brésil: rechercher le nombre, la surface, la superficialité alors que Benoît XVI l'avait fort bien dit: nous sommes simplement nous-mêmes, sans orgueil, sans honte, mais avec une joie et une sincère reconnaissance pour la grâce reçue. Elle n'est pas pour nous, mais aussi pour les autres, le monde entier. Donner cette différence est justement ce qui nous permettra d'être missionnaires.
Ecoutez la différence
Un garçon qui aime une jeune fille la verra différente entre toutes. Ecoutez la différence fut une excellente pub d'une Radio très connue. La foi naît de l'écoute, voilà notre stratégie marketing.
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JMJ Rio 2013: le feu de la foi et le sel de la vie: mets le Christ !
Extraits:
Veillée des jeunes avec le Pape François, Copacabana
La révolution copernicienne de la foi (la fin d' Emmanuel Kant ?)
... Il est beau d''être ici réunis autour de Jésus. C'est lui qui nous accueille et se rend présent au milieu de nous, ici, à Rio.
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jeudi, 25 juillet 2013
De Tibériade à Copacabana
Pape François
.... Le train de la journée mondiale de la Jeunesse est venu de loin et a traversé tout tout le Brésil en suivant les étapes du projet "Botta Fé" - Mets la foi". Aujourd'hui, il est arrivé à Rio de Janeiro, du Corcovado, le Christ Rédempteur nous ouvre ses bras et nous bénit.
En regardant la mer, la plage et vous tous, il me revient à l'esprit le moment Jésus a appelé les premiers disciples, à le suivre sur la rive du lac de Tibériade. Aujourd'hui, Jésus demande à chacun de nous encore: " veux-tu être mon disciple ? Veux-tu être mon ami ? Veux-tu être un témoin de mon Evangile ?" Au coeur de l'année de la foi ces questions nous invitent à renouveler notre engagement de chrétiens.
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Le Pape prie pour Sophie Morinière
Chers jeunes,
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Officiel: veillée à Copacabana
Le Père Lombardi l'a confirmé: la veillée se fera bien à la plage de Copacabana.
La pluie est la cause de ce sage changement.
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Le Pape visite une Favela
A Rio, la favela en fête pour accueillir le pape François.
Le pape François a pris son temps, malgré la pluie, pour visiter la petite favela de Varginha, située dans la quartier de Manguinhos, au Nord de Rio de Janeiro (Brésil), dans la matinée du 25 juillet 2013. Dans une ambiance survoltée, le pontife, visiblement ému, a été accueilli avec chaleur par les habitants de la 'communauté’ de ce lieu récemment “pacifié“ par les autorités brésiliennes. Un dispositif de sécurité impressionnant avait été déployé pour l’occasion.

© I.MEDIA
Des chants aux accents charismatiques, de très nombreux enfants, des femmes tenant leurs bébés à bout de bras et des responsables de la sécurité du pape aux nerfs solides. La première visite du pape François dans une favela s’est déroulée dans une ambiance festive et empreinte d’une grande émotion, a constaté I.MEDIA. Après la visite de la chapelle, le pontife a traversé la rue principale en prenant le temps, comme à son habitude, de saluer ceux qui se trouvaient sur son passage. Passant devant un immense portrait de Mgr Oscar Romero, l’évêque du Salvador assassiné en 1980 par les escadrons de la mort et emblème des luttes sociales en Amérique latine, ou encore devant le bâtiment d’une église évangélique, le pape a écouté et échangé avec le curé de la petite église catholique locale.
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Veillée et Messe d''envoi sur la plage de Copacabana
De sources latines, la veillée et la Messe d'envoi en mission de la JMJ Rio 2013 se dérouleraient sur la plage de Copacabana. La Messe d'ouverture s'était d'ailleurs tenue à cet endroit, qui aurait donc toutes les infrastructures pour le bon déroulement de la JMJ.
La pluie est l'invitée surprise de cette 28ème édition. La champ de Campus Fidei est complètement détrampé. De mémoire de "Carioca", le nom des habitants de Rio, cela faisait très longtemps que la pluie ne s'était pas montrée aussi forte et déterminée.
Les jeunes gardent le moral et continuent dans la joie, la foi et la bonne humeur. La Providence n'est jamais absente.
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