samedi, 27 juillet 2013
Le Pape dîne avec les jeunes
Je ne reviendrai pas sur le langage, qui fait que nous dinions à midi en Suisse, alors que l'on dîne le soir en France pour déjeuner à midi; alors qu'en Suisse on déjeune le matin (on met fin au jeûne la matin, logiquement), et que la France parle de petit déjeuner.
Encore une fois, la pureté de la langue française ainsi que la logique semblent venir de la Suisse.
Blague à part ...
Les jeunes dans le bus, se rendant chez le Pape.
Nous avons déjeuné avec le pape François
Une joie à partager
Anita Bourdin
ROME, 26 juillet 2013 (Zenit.org) - "Quand vous sentirez que votre cœur se met à pleurer, alors votre coeur sera plus proche de Dieu", a confié le pape François aux jeunes qui déjeunaient avec lui, leur donnant ainsi un critère de discernement de leur engagement ecclésial. Il leur a recommandeé de vivre dans le "présent" et d'avoir un accompagnateur spirituel, confiant que même le pape en a un!
Paula de Colombie, a déjeuné avec le pape et onze autre jeunes aujourd'hui, 26 juillet, au palais épiscopale de à Rio de Janeiro, dont Thomson, Farina, et Marcelo: ils confient leurs impressions à Zenit.
Le déjeuner des jeunes des JMJ (5 garçons et 5 filles représentant les 5 continents, et 2 le pays qui accueille la JMJ) est une tradition instituée par le pape Jean-Paul II. Ainsi, en l'An 2000, pour le jubilé des jeunes à Rome, le pape Jean-Paul II les avait reçus à sa résidence de Castelgandolfo. Parmi eux aussi deux jeunes du pays qui accueillera la prochaine JMJ. A l'époque: deux jeunes Canadiens, en vue de Toronto 2002.
Le pape a demandé à quelqu'un d'être le traducteur et Paula s'est offerte pour ce service.
"Le pape François a commencé par nous demander ce que chacun faisait pour l'Eglise. Nous avons parlé de l'espérance: un jeune sans espérance, cela ne va pas! Je lui ai dit qu'un amie voulait passer une journée avec des personnes âgées. J'ai donné à cette amie des contacts parce que cela me semblait une bonne chose."
Paula continue: "Nous avons posé des questions: nous avons dit que nous étions dans un monde qui valorisait plus une vision "économiste" et que nous devions revenir à une vision humaniste. Il nous a dit que Dieu est présent, que c'est maintenant. Le passé ce sont les souvenirs, l'avenir c'est une espérance et le présent, c'est ce que nous vivons. Il nous a posé des questions. Nous a dit de sortir de nous-mêmes pour rencontrer l'autre."
"Le pape nous a aussi parlé du chômage, comme réponse à une question. Nous devons aller vers l'autre, et quand nous nous donnons, nous trouvons l'espérance. Le travail donne de la dignité à l'homme. La jeunesse en a besoin. Mais si elle ne trouve pas de travail, elle doit trouver un moyen se donner à l'autre."
Il nous a dit, continue Paula: "Nous ne sommes pas des îles. Nous sommes "communauté". Nous devons chercher un conseiller spirituel, pas seulement pour discerner notre vocation, mais pour toute la vie. Le pape aussi a un accompagnateur qui connaît son âme et son cheminement dans la vie."
"A la fin, a ajouté la jeune Colombienne, il nous a posé à tous une question: pourquoi êtes-vous ici? Pourquoi des jeunes meurent-ils dans la rue? Pourquoi des personnes meurent-elles de faim dans les rues? Quand vous sentirez que votre cœur se met à pleurer, alors votre coeur sera plus proche de Dieu."
A plusieurs reprises, le pape a en effet déjà parlé du don des larmes depuis son élection, et lui-même n'a pas honte de montrer ses émotions ces jours-ci à Rio. Mais une émotion qui communique de l'énergie our agir.
Paula conclut: "Déjeuner avec des jeunes du monde entier a été une preuve de l'amour de Dieu et ils ne doivent pas le garder pour eux-mêmes, mais le donner aux autres. Puis nous avons échangé des cadeaux et pris des photos avec le Saint-Père".
Marcelo Galeano, de La Paz (Bolivie), 23 ans, a témoigné: "Au début, nous étions silencieux … à dire la vérité, cela a été une expérience de Dieu. Le pape est très simple. C'est un pasteur, un père. Chaque fois qu'il a parlé il l'a fait lentement. C'est un homme qui aime son Eglise, et qui aime les jeunes et a un grand souci des jeunes."
Marina, de Russie, a dit: "C'est plus facile pour un Russe de rendre visite au Pape qu'au pape de visiter la Russie! Il faut partager cette joie avec les autres."
Thomson, de Nouvelle Zélande a avoué avoir été "sous le choc" et "terrorisé" quand il a su qu'il allait déjeuner avec le pape, avant d'ajouter: "Il nous a donné de nouveaux moyens pour aider les gens. Il ne nous a pas demandé à faire de grandes choses, mais d'agir dans nos communautés."
Avec Thacio Siqueira, envoyé de Zenit a Rio
CHEMIN DE CROIX À COPACABANA : LE PAPE FRANÇOIS ÉVOQUE LES MULTIPLES SOUFFRANCES DES JEUNES.
Rio de Janeiro (Brésil) - le 27/07/2013 | Par Agence I.Media
Devant plusieurs centaines milliers de jeunes réunis sur la plage de Copacabana (Brésil) pour le Chemin de croix, le pape François a évoqué, le 26 juillet 2013 en fin d’après-midi, les multiples souffrances du monde et des jeunes en particulier, de la faim au fléau des “paradis artificiels“. Lors de cette Via Crucis des Journées mondiales de la jeunesse à la mise en scène spectaculaire, le pontife a également mentionné les injustices sociales et politiques ainsi que “l’incohérence des chrétiens et des ministres de l’Evangile“.
02:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Les commentaires sont fermés.