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Écrivain et philosophe de qualité et de renom, Jean Romain pense que le 19.30 de la RTS n'a pas assez proposé d'analyse pour la "démission" du Pape (renonciation est le terme exacte).
Analyse romaine
Pourtant, son intervention dans Télétop Matin ne résiste pas à son analyse. Il suffit de visionner les 17 minutes du 19.30 du lundi 11 février 2013 pour s'apercevoir que quasi personne n'a parlé de qui serait "calife à la place du calife", vu que 2 minutes au grand maximum furent consacrées à la succession. De plus aucun "vaticanologue de service" n'était présent sur la plateau. Cela ressemble un peu à un bien petit Téléflop ?
Oecuménisme
Comme l'a bien dit Mgr Morerod à "Pardonnez-moi": le Pape est une figure porteuse pour le catholicisme et nos frères protestants n'ont sans doute pas, hélas, l'alterego; ils ont d'une certaine manière fait leur choix. Aussi le catholique ne veut snober personne, simplement être lui-même en toute humilité et simplicté.
Darius Rochebin"il s'agit d'une événement majeur que nous n'avons pas minimisé""c'est difficile de contenter tout le monde" (Télétop Matin)
Toutes les infos mènent à Rome
Toutefois, nous aurions peut-être aimé entendre l'analyse de protestants et de fidèles d'autres religions.
Premièrement, les médias fonctionnent toutefois avec des personnalités. Philosophes et journalistes analysent l'information avec des critères différents. Ainsi, secondo, la TV est un media qui touche d'avantage aux émotions, alors que la presse écrite est plus analytique.
Finalement, avec 17 minutes tout les 6 siècles, nous devrions, avec le temps, nous remmettre de nos émotions.
A la cathédrale St-Nicolas de Fribourg le 28 février à 19h15.
Initiative du Réseau N'Ayez Pas Peur, messe présidée par Monseigneur Charles Morerod et animée par les jeunes. Suivi par une verrée sur le parvis de la cathédrale.
« J’invite tous les catholiques du diocèse à rendre grâce pour le ministère de Benoît XVI et à prier pour notre Eglise le 28 février prochain. A cette occasion, je présiderai une messe à la cathédrale de Fribourg à 19h15 ».
Mgr Charles Morerod Evêque de Lausanne, Genève, Fribourg
Encore deux apparitions publiques: prochain Angélus dimanche prochain et dernière audience le mercredi 27 février. Le Pape est en retraite spirituelle pour une semaine, avec ses collaborateurs.
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Certains parlent de 100 000, d'autres de 150 000.
DEVANT PLUS DE 50 000 PERSONNES, BENOÎT XVI INVITE LES FIDÈLES À “RÉSISTER AUX TENTATIONS“.
Vatican -le 17/02/2013| Par Agence I.Media
A l’occasion de l’avant-dernier Angélus de son pontificat, le 17 février 2013 en milieu de journée, Benoît XVI a invité les fidèles à “ résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir“. Devant une place Saint-Pierre noire de monde, le pape a également remercié les dizaines de milliers de personnes présentes de leur “affection“ et de leur “proximité spirituelle“, les invitant à prier pour lui.
"Mercredi dernier, avec le rite traditionnel des Cendres, nous sommes entrés dans le Carême, temps de conversion et de pénitence en préparation de Pâques. L'Eglise, qui est mère et maîtresse, appelle tous ses membres à se renouveler dans l'esprit, à se réorienter avec décision vers Dieu, niant l'orgueil et l'égoïsme pour vivre dans l'amour.
Dans cette Année de la Foi,le Carême est un temps favorable pour redécouvrir la foi en Dieu comme critère de base de notre vie et de la vie de l'Église. Cela implique toujours une lutte, une lutte spirituelle, parce que l'esprit du mal naturellement s'oppose à notre sanctification et cherche à nous faire dévier de la voie de Dieu. C'est pourquoi le premier dimanche de Carême, chaque année est proclamé l'Evangile des tentations de Jésus dans le désert.
Jésus, en effet, après avoir reçu l'«investiture» comme Messie - «oint» par l'Esprit Saint - lors du Baptême dans le Jourdain, fut conduit par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Au moment de commencer son ministère public, Jésus a dû s'exposer et rejeter les fausses images du Messie que le tentateur lui proposait. Mais ces tentations sont aussi de fausses images de l'homme, qui, à chaque époque, tendent un piège à sa conscience, se déguisant en proposositions convenables et efficaces, et même bonnes.
Les évangélistes Matthieu et Luc présentent trois tentations de Jésus, qui diffèrent seulement par l'ordre. Leur noyau est toujours d'instrumentaliser Dieu pour ses propres intérêts, donnant plus d'importance aux biens matériels ou au succès. Le tentateur est sournois: il ne va pas directement vers le mal, mais vers un faux bien, en faisant croire que les vraies réalités sont le pouvoir et ce qui satisfait les besoins de base. De cette façon, Dieu devient secondaire, est réduit à un moyen, devient finalement irréel, ne compte plus, disparaît. En fin de compte, ce qui est en jeu dans les tentations, c'est la foi, parce que Dieu est en jeu. Dans les moments décisifs de la vie, mais, à bien y regarder, à tout moment, nous sommes à la croisée des chemins: voulons-nous suivre "moi" ou Dieu? L'intérêt individuel ou le bien réel, ce qui réellement le bien?
Comme nous l'enseignent les Pères de l'Eglise, les tentations font partie de la «descente» de Jésus dans notre condition humaine, dans l'abîme du péché et de ses conséquences. Une «descente» que Jésus a parcouru jusqu'au bout, jusqu'à la mort sur la croix et aux enfers de l'extrême éloignement de Dieu. De cette manière, Il est la main que Dieu a tendue à l'homme, à la brebis perdue, pour le ramener en sécurité. Comme l'enseigne saint Augustin, Jésus a pris de nous les tentations, pour nous donner sa victoire. N'ayons donc pas peur d'affronter nous aussi le combat contre l'esprit du mal: l'important est que nous le fassions avec Lui, avec le Christ, le Vainqueur. Et pour être avec lui, tournons-nous vers la Mère, Marie: invoquons-la avec confiance filiale dans les moments d'épreuve, et elle nous fera sentir la présence puissante de son Fils divin, pour rejeter les tentations avec la Parole de Christ, et ainsi mettre Dieu au centre de nos vies."
Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don est né en 1947, il est ordonné prêtre en 1975. En 2001, il est nommé secrétaire adjoint de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples. Trois ans plus tard, il devient nonce apostolique au Timor Oriental, puis en décembre 2005, Benoît XVI le nomme secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Il a été créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire de novembre 2010. Il parle 10 langues.
L'un des plus brillants hommes politiques de l'histoire est sur les grands écrans, Lincoln.
Je me souviens de mon séjour dans l'Illinois à Springfield, ou Ashley Noronha Puglia (amie d'études) me fit visiter sa tombe, sa maison, son église et les lieux de sa jeunesse. Abraham fut le père de la Nation américaine, un communicateur, un homme aux discours ciselés et logés dans son chapeau, qui allait transformer les têtes des américains. Un homme qui aimait raconter des histoires pour calmer les passions et grandir dans la vertu de prudence, grandeur des hommes d'Etat.
Le visage
Des experts se sont penchés sur le visage de Lincoln fatigué et totalement transformé, marqué par la souffrance de la guerre civile américaine. Après la votation du 13ème amendement, qui abolira l'esclavage, il ressentit une lassitude.
Le sourire du Pape
J'ai pensé à Joseph Ratzinger, dont le Pontificat à affronté avec courage et force les polémiques, les scandales intérieurs à l'Eglise, pensons à la pédophilie, ainsi que les luttes fratricides entre catholiques. Lui aussi ressent le poids de la charge et subitement les forces l'ont lâché au point de devoir renoncer à sa mission.
Des grands hommes savent se lever, soit en politique, soit dans l'Eglise, pour le bien de toute l'humanité. Benoît XVI a son visage souriant touché par le visage du Crucifié-Ressuscité.
Dans nos coeurs et sur les écrans
Bientôt, bien que le petit écran ne le verra plus, Benoît XVI sera sur les grands écrans, lui qui est déjà entré dans l'histoire comme un tout grand.
Le père #Lombardi confirme la possibilité d'anticiper le Conclave
Selon l'agence I.Media, il est probable que la date du Conclave soit anticipée. Selon le droit, depuis la vacance du Siège apostolique, après les funérailles du Pape qui durent 9 jours, le Conclave doit être ouvert dans les 20 jours.
Or, pour cette situation historique inédite, les funérailles n'auront évidement pas lieu. Aussi, il est possible d'avoir un Conclave qui s'ouvre assez rapidement, après les premières rencontres romaines des Cardinaux à Rome. Des experts parlent alors de la date du 19 mars, fête de la Saint Joseph, protecteur et gardien de la Sainte Eglise, pour la Messe d'inauguration du nouveau pontificat.
Pour ma part, je pense que le nouveau Pape pourrait bien venir du grand continent américain. Qui vivra verra bien.
P.S.
L'élection d'un Pape est un acte liturgique, qui touche à la foi et l'Esprit Saint qui guide l'Eglise.
1. Durant la vacance, dans la prière eucharistique de la Messe, nous prierons en union avec le collège des cardinaux et notre évêque N. Pour Rome, diocèse du Pape, en union avec le collège des cardinaux. Les gardes suisses sont liés au Pape et au collège des cardinaux, car c'est en son sein que le prochain Pape sera élu. Enfin, le droit canon parle de tout homme baptisé comme candidat à la papauté.
2. Pour être élu Pape, il faut obtenir les 2/3 des votes des Cardinaux. Après 30 tours (4 tours par jour), les 2 candidats qui auront le plus de voix seront départagés par une élection à la majorité des deux tiers. (Nouvelle norme du Pape Benoît XVI, qui a donc changé celle du bienheureux Jean Paul II qui prévoyait un changement du mode d'élection ou avec la majorité simple après 30 tours)
L'action vulgaire des femen à Notre Dame de Paris ne cherche que la réaction des chrétiens. Comme dans le mode de propulsion des avions, les actions chocs et les réactions musclées font tourner la planète médiatique.
Toutefois, si l'équilibre et la modération sont toujours difficiles à trouver, une lettre ouverte à Madame Caroline Fourest me paraìt souhaitable, tout comme leur condamnation juridique. Le blasphème ne saurait rester impuni.
(Pour mémoire, pour se montrer suite à la renonciation de Benoît XVI, les femen sont entrées dans la cathédrale de Notre Dame de Paris, pour sonner les nouvelles cloches)
Le pape n’est pas parti. Loin de là ! Par son geste inattendu et presque unique, le voici qui arrive enfin dans les esprits et passe à l’Histoire. Quel coup de maître de la part du Saint-Esprit qui le conduit !
Un voyage de 1959 à 2013, soit 54 ans de service rendu à la vérité, comme jeune professeur puis expert au Concile. Un petit bijou à lire et relire, à voir et revoir, à écouter et reécouter. Le vrai Concile est encore devant nous et ce sont les saints qui continueront de l'appliquer. Même le bienheureux Jean XXIII a fait sienne les paroles de ce jeune théologien.
Un testament en guise d'introduction à son oeuvre immense ("Opera omnia" confiés à Mgr Müller de la CDF) qui est encore à redécouvrir par toute l'Eglise, soit une application et une hérmeneutique providentielles du saint Concile Vatican II.
Ce géant du service, cet humble travailleur, a accompli une oeuvre immense, titanesque et historique dans la vigne du Seigneur.
Juste dommage, à mon avis, que notre Pape parle du Concile des médias. Je parlerais plutôt du Concile lu par des ecclésiastiques dans certains médias. Ils ne lisaient pas les textes.
Avec l'immense respect que je porte au Pape, les médias ne sont pas les ennemis de l'Eglise. Comprendre les médias aurait sans doute permis de mieux entendre parler de ce tout grand Pape Benoît XVI. Pour ma part, "ce relatif désintérêt pour les médias" reste le point faible et pour moi l'unique de ses 8 années de pontificat.
Le rapport entre le journalistes, les médias et l'Eglise est un vaste chantier encore largement ouvert pour se tourner vers une relation pacifiée, compréhensive et professionnelle. Le Père Lombardi, directeur de la Sala Stampa, parle très justement de dévelloper une culture médiatique dans l'Eglise catholique.
Hier, dans le cadre de sa rencontre avec les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, Benoît XVI a longuement évoqué le Concile Vatican II, confiant en particulier des souvenirs personnels d'expert. Voici de larges extraits de son intervention improvisée:
Réforme de l'Eglise
Nous jeunes experts, "nous nous sommes rendus avec joie au Concile, et même avec enthousiasme car cela ouvrait une perspective incroyable. Nous espérions que tout serait rénové, une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère de l'Eglise". Malgré ses apparences de santé, "on sentait que l'Eglise n'avançait pas, qu'elle se repliait, qu'elle semblait plus une chose du passé qu'un instrument d'avenir. On espérait donc que le rapport au monde se renouvelle, qu'il change, que l'Eglise soit à nouveau une force pour le monde contemporain et celui à venir. Depuis le débit de l'époque moderne le rapport au monde de l'Eglise était ambigu, à commencer par l'affaire Galilée. On espérait...trouver un nouveau lien entre l'Eglise et le mieux des forces de la société, en vue d'offrir à l'humanité un progrès authentique". On commença par faire connaissance les uns des autres, ce qui n'était pas acquis d'avance. "Ce fut déjà une expérience de l'universalité de l'Eglise et de ses réalités, d'une Eglise qui ne reçoit pas seulement des instructions d'en haut, mais avance de toute manière sous la conduite du Successeur de Pierre". Les questions avancées par les pères conciliaires étaient la liturgie, la Parole, la Révélation et l'oecuménisme. "Rétrospectivement, j'estime qu'il était très positif de commencer par la liturgie, avec le primat de Dieu et de l'adoration".
Adoration de Dieu
Le Concile a parlé de Dieu, et ce sujet fut son premier soucis: "Ouvrir...le peuple des fidèles à l'adoration de Dieu dans la célébration communautaire de l'Eucharistie". S'est alors posé la question de l'intelligibilité de la liturgie: "Plutôt que de rester close dans une langue oubliée et non parlée, elle devait activement vécue. Malheureusement ce point a été victime de malentendus". Mais il y avait un second point relatif à l’Eglise: "On voulait dire et comprendre que l'Eglise n'est pas seulement une organisation, quelque chose de structurel, juridique, institutionnel, mais d'abord un organisme, une réalité vitale, qui entre dans mon âme, de sorte que moi-même, justement avec mon âme de croyant je suis un élément constructif de l'Eglise en tant que telle... L'Eglise n'est pas une structure; nous chrétiens, ensemble, sommes tous le Corps vivant de l'Eglise. Et, naturellement cela signifie que nous, le vrai nous des croyants, avec le moi du Christ constituons l'Eglise; chacun de nous, pas un nous, un groupe qui se déclare Eglise”.
La collégialité
“La première idée était de compléter l’ecclésiologie de façon théologique, mais en continuant aussi d'une façon structurelle c'est-à-dire au côté de la succession de Pierre, de sa fonction unique, mieux définir aussi la fonction des évêques, du corps épiscopal. Et pour cela, il s'est trouvé le mot collégialité, très discuté, avec d’intenses débats, je dirais, un peu exagérés aussi. Mais c'était le mot...pour exprimer que les évêques ensemble sont la continuation des Douze, du Corps des Apôtres. Nous avons dit: un seul évêque, celui de Rome, est le successeur d'un apôtre déterminé, Pierre.... Ainsi, le corps des évêques, le Collège, est la continuation du Corps des Douze, et il a ainsi sa nécessité, sa fonction, ses droits et devoirs”.
Eglise, Corps du Christ
“Une autre question du domaine ecclésiologique a été de définir le concept de Peuple de Dieu qui implique la continuité des testaments, la continuité de l'histoire de Dieu avec le monde, avec les hommes, et qui implique aussi l’élément christologique. C’est seulement à travers la christologie que nous nous convertissons en Peuple de Dieu et ainsi les deux concepts se rejoignent. Et le Concile a décidé de créer une construction trinitaire de l’ecclésiologie: Peuple de Dieu le Père, Corps du Christ, Temple de l’Esprit Saint... Le lien entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ est effectivement la communion avec le Christ dans l'union eucharistique. Ainsi nous nous convertissons en Corps du Christ; c'est à dire que la relation entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ crée une nouvelle réalité: la communion...
La Tradition
La question de la Révélation était encore plus conflictuelle. Il s’agissait de la relation entre Ecriture et Tradition... L'important consiste certainement en ce que les Ecritures sont la Parole de Dieu et que l'Eglise est sous l'Ecriture, elle obéit à la Parole de Dieu, et elle n'est pas au-dessus de l'Ecriture. Cependant, l'Ecriture n’est Ecriture que parce qu'il y a une Eglise vivante, son sujet vivant; sans le sujet vivant de l'Eglise, l'Ecriture est seulement un livre ouvert à différentes interprétations et ne donne pas de clarté. Dans ce sens l'intervention du Pape Paul VI a été décisive.. de proposer la formule ‘nos omnis certitudo de veritatibus fidei potest sumi ex Sacra Scriptura’, c'est-à-dire la certitude de l'Eglise sur la foi ne naît pas seulement d'un livre isolé, mais a besoin du sujet Eglise illuminé, qui apporte le Saint-Esprit. C’est seulement ainsi que l'Ecriture parle et tient toute son autorité... Et, enfin, l’œcuménisme. Je ne voudrais pas entrer maintenant dans ces problèmes, mais il était évident que, surtout après les passions subies à l'époque du nazisme, les chrétiens pouvaient trouver l'unité, ou au moins la chercher; mais il était aussi clair que Dieu seul peut donner l'unité. Et nous poursuivons encore sur ce chemin”.
La liberté religieuse
“La deuxième partie du Concile a été beaucoup plus large. Le sujet est apparu avec une grande urgence: monde d'aujourd'hui, ère moderne, et Eglise, et avec les sujets de la responsabilité de la construction de ce monde, de la société, la responsabilité pour l'avenir de la planète et l'espérance eschatologique; la responsabilité éthique du chrétien...et aussi la liberté religieuse, le progrès, et la relation avec les autres religions. A ce moment, toutes les parties du Concile sont entré réellement en discussion, non seulement les Etats-Unis pour qui la liberté religieuse comptait beaucoup ... mais aussi l'Amérique latine est entrée en grande force, connaissant la misère du peuple sur un continent catholique, et la responsabilité de la foi pour la situation de ces hommes. Et ainsi, l'Afrique, l'Asie, ont également perçu la nécessité d'un dialogue interreligieux... Le grand document Gaudium et Spes a très bien analysé le problème entre eschatologie chrétienne et progrès mondain, en incluant la responsabilité de la société de demain et les responsabilités du chrétien face à l'éternité, et c’est là aussi qu’a été renouvelé l'éthique chrétienne depuis ses origines... Le fondement d'un dialogue, dans la différence, dans la diversité, dans la foi en l'unicité du Christ qui est un, et il n'est pas possible pour un croyant de penser que les religions sont des variations d’un même sujet. Non, il y a une réalité du Dieu vivant qui a parlé et c’est un Dieu, un Dieu incarné, par conséquent, une Parole de Dieu qui est réellement la Parole de Dieu. Mais il y a aussi une expérience religieuse, avec une lumière humaine déterminée sur la création et c'est pourquoi il est nécessaire et possible d'entrer dans un dialogue, et ainsi de s’ouvrir aux autres et ouvrir tous à la paix de Dieu, de tous ses enfants, et de toute sa famille".
Le Concile des médias
"J'aimerais encore ajouter un troisième point: Le Concile des médias. C'était presque un Concile par lui-même, et le monde a perçu le Concile à travers eux. Le Concile des journalistes, ne s’est pas réalisé, naturellement, à l'intérieur de la foi, mais à l'intérieur des catégories des médias d’aujourd’hui, c'est-à-dire en dehors de la foi, avec une herméneutique différente... Une herméneutique politique. Pour les médias, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre les différents courants dans l'Eglise... Le problème était triple: le pouvoir du Pape, ensuite déplacé au pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, la souveraineté populaire... Et il en fut de même avec la liturgie: la liturgie n'intéressait pas comme acte de foi, mais comme quelque chose où les choses deviennent compréhensibles, un type d'activité de la communauté.... Ces traductions, banalisations de l'idée du Concile, ont été virulentes dans la pratique de l'application de la réforme liturgique; elles étaient nées d'une vision du Concile en dehors de sa propre clé, celle de la foi... Nous savons combien ce Concile des médias a été accessible à tous. Par conséquent, il a été dominant, le plus efficient, et a créé tant de calamités, de problèmes et de misères... Et le vrai Concile a eu des difficultés à se concrétiser et se réaliser; le Concile virtuel était plus fort que le Concile réel. Mais la force du Concile était présente et, peu à peu, il se réalise de plus en plus et devient la vraie force, qui est, ensuite, la vraie réforme, le vrai renouvellement de l'Eglise. Il me semble qu'après cinquante ans, nous voyons comment ce Concile virtuel casse, perd et comment le vrai Concile apparaît, avec toute sa force spirituelle”.
Benoît XVI a encore pu rencontrer le Clergé romain. Une communication sans notes, qui démontre encore une fois combien le Pape a voulu parler lui-même au monde, avec son charisme de Pasteur, de poète, de musicien de la foi, de professeur et d'intellectuel, dans l'humilité et la timidité.
Nous venions écouter ce Pape. Lors de mon séjour romain de 3 ans, j'ai eu la grâce de vivre deux rencontres du même type avec l'évêque de Rome. Des souvenirs pleins les yeux, qui remplissent l'âme.
E’ per me un dono particolare della Provvidenza che, prima di lasciare il ministero petrino, possa ancora vedere il mio clero, il clero di Roma. E’ sempre una grande gioia vedere come la Chiesa vive, come a Roma la Chiesa è vivente; ci sono Pastori che, nello spirito del Pastore supremo, guidano il gregge del Signore. E’ un clero realmente cattolico, universale, e questo risponde all’essenza della Chiesa di Roma: portare in sé l’universalità, la cattolicità di tutte le genti, di tutte le razze, di tutte le culture. Nello stesso tempo, sono molto grato al Cardinale Vicario che aiuta a risvegliare, a ritrovare le vocazioni nella stessa Roma, perché se Roma, da una parte, dev’essere la città dell’universalità, dev’essere anche una città con una propria forte e robusta fede, dalla quale nascono anche vocazioni. E sono convinto che, con l’aiuto del Signore, possiamo trovare le vocazioni che Egli stesso ci dà, guidarle, aiutarle a maturare, e così servire per il lavoro nella vigna del Signore.
Oggi avete confessato davanti alla tomba di san Pietro il Credo: nell’Anno della fede, mi sembra un atto molto opportuno, necessario forse, che il clero di Roma si riunisca sulla tomba dell’Apostolo al quale il Signore ha detto: “A te affido la mia Chiesa. Sopra di te costruisco la mia Chiesa” (cfr Mt 16,18-19). Davanti al Signore, insieme con Pietro, avete confessato: “Tu sei Cristo, il Figlio del Dio vivo” (cfr Mt 16,15-16).
Così cresce la Chiesa: insieme con Pietro, confessare Cristo, seguire Cristo. E facciamo questo sempre. Io sono molto grato per la vostra preghiera, che ho sentito – l’ho detto mercoledì – quasi fisicamente. Anche se adesso mi ritiro, nella preghiera sono sempre vicino a tutti voi e sono sicuro che anche voi sarete vicini a me, anche se per il mondo rimango nascosto. Per oggi, secondo le condizioni della mia età, non ho potuto preparare un grande, vero discorso, come ci si potrebbe aspettare; ma piuttosto penso ad una piccola chiacchierata sul Concilio Vaticano II, come io l’ho visto.
Comincio con un aneddoto: io ero stato nominato nel ’59 professore all’Università di Bonn, dove studiano gli studenti, i seminaristi della diocesi di Colonia e di altre diocesi circostanti. Così, sono venuto in contatto con il Cardinale di Colonia, il Cardinale Frings. Il Cardinale Siri, di Genova – mi sembra nel ’61 – aveva organizzato una serie di conferenze di diversi Cardinali europei sul Concilio, e aveva invitato anche l’Arcivescovo di Colonia a tenere una delle conferenze, con il titolo: Il Concilio e il mondo del pensiero moderno.
Il Cardinale mi ha invitato – il più giovane dei professori – a scrivergli un progetto; il progetto gli è piaciuto e ha proposto alla gente, a Genova, il testo come io l’avevo scritto. Poco dopo, Papa Giovanni lo invita ad andare da lui e il Cardinale era pieno di timore di avere forse detto qualcosa di non corretto, di falso, e di venire citato per un rimprovero, forse anche per togliergli la porpora. Sì, quando il suo segretario lo ha vestito per l’udienza, il Cardinale ha detto: “Forse adesso porto per l’ultima volta questo abito”. Poi è entrato, Papa Giovanni gli va incontro, lo abbraccia, e dice: “Grazie, Eminenza, lei ha detto le cose che io volevo dire, ma non avevo trovato le parole”. Così, il Cardinale sapeva di essere sulla strada giusta e mi ha invitato ad andare con lui al Concilio, prima come suo esperto personale; poi, nel corso del primo periodo – mi pare nel novembre ’62 – sono stato nominato anche perito ufficiale del Concilio.
Allora, noi siamo andati al Concilio non solo con gioia, ma con entusiasmo. C’era un’aspettativa incredibile. Speravamo che tutto si rinnovasse, che venisse veramente una nuova Pentecoste, una nuova era della Chiesa, perché la Chiesa era ancora abbastanza robusta in quel tempo, la prassi domenicale ancora buona, le vocazioni al sacerdozio e alla vita religiosa erano già un po’ ridotte, ma ancora sufficienti. Tuttavia, si sentiva che la Chiesa non andava avanti, si riduceva, che sembrava piuttosto una realtà del passato e non la portatrice del futuro. E in quel momento, speravamo che questa relazione si rinnovasse, cambiasse; che la Chiesa fosse di nuovo forza del domani e forza dell’oggi. E sapevamo che la relazione tra la Chiesa e il periodo moderno, fin dall’inizio, era un po’ contrastante, cominciando con l’errore della Chiesa nel caso di Galileo Galilei; si pensava di correggere questo inizio sbagliato e di trovare di nuovo l’unione tra la Chiesa e le forze migliori del mondo, per aprire il futuro dell’umanità, per aprire il vero progresso. Così, eravamo pieni di speranza, di entusiasmo, e anche di volontà di fare la nostra parte per questa cosa. Mi ricordo che un modello negativo era considerato il Sinodo Romano. Si disse – non so se sia vero – che avessero letto i testi preparati, nella Basilica di San Giovanni, e che i membri del Sinodo avessero acclamato, approvato applaudendo, e così si sarebbe svolto il Sinodo. I Vescovi dissero: No, non facciamo così. Noi siamo Vescovi, siamo noi stessi soggetto del Sinodo; non vogliamo soltanto approvare quanto è stato fatto, ma vogliamo essere noi il soggetto, i portatori del Concilio. Così anche il Cardinale Frings, che era famoso per la fedeltà assoluta, quasi scrupolosa, al Santo Padre, in questo caso disse: Qui siamo in altra funzione. Il Papa ci ha convocati per essere come Padri, per essere Concilio ecumenico, un soggetto che rinnovi la Chiesa. Così vogliamo assumere questo nostro ruolo.
Il primo momento, nel quale questo atteggiamento si è mostrato, è stato subito il primo giorno. Erano state previste, per questo primo giorno, le elezioni delle Commissioni ed erano state preparate, in modo – si cercava – imparziale, le liste, i nominativi; e queste liste erano da votare. Ma subito i Padri dissero: No, non vogliamo semplicemente votare liste già fatte. Siamo noi il soggetto. Allora, si sono dovute spostare le elezioni, perché i Padri stessi volevano conoscersi un po’, volevano loro stessi preparare delle liste. E così è stato fatto. I Cardinali Liénart di Lille, il Cardinale Frings di Colonia avevano pubblicamente detto: Così no. Noi vogliamo fare le nostre liste ed eleggere i nostri candidati. Non era un atto rivoluzionario, ma un atto di coscienza, di responsabilità da parte dei Padri conciliari.
Così cominciava una forte attività per conoscersi, orizzontalmente, gli uni gli altri, cosa che non era a caso. Al “Collegio dell’Anima”, dove abitavo, abbiamo avuto molte visite: il Cardinale era molto conosciuto, abbiamo visto Cardinali di tutto il mondo. Mi ricordo bene la figura alta e snella di mons. Etchegaray, che era Segretario della Conferenza Episcopale Francese, degli incontri con Cardinali, eccetera. E questo era tipico, poi, per tutto il Concilio: piccoli incontri trasversali. Così ho conosciuto grandi figure come Padre de Lubac, Daniélou, Congar, eccetera. Abbiamo conosciuto vari Vescovi; mi ricordo particolarmente del Vescovo Elchinger di Strasburgo, eccetera. E questa era già un’esperienza dell’universalità della Chiesa e della realtà concreta della Chiesa, che non riceve semplicemente imperativi dall’alto, ma insieme cresce e va avanti, sempre sotto la guida – naturalmente – del Successore di Pietro.
Tutti, come ho detto, venivano con grandi aspettative; non era mai stato realizzato un Concilio di queste dimensioni, ma non tutti sapevano come fare. I più preparati, diciamo quelli con intenzioni più definite, erano l’episcopato francese, tedesco, belga, olandese, la cosiddetta “alleanza renana”. E, nella prima parte del Concilio, erano loro che indicavano la strada; poi si è velocemente allargata l’attività e tutti sempre più hanno partecipato nella creatività del Concilio. I francesi ed i tedeschi avevano diversi interessi in comune, anche con sfumature abbastanza diverse. La prima, iniziale, semplice – apparentemente semplice – intenzione era la riforma della liturgia, che era già cominciata con Pio XII, il quale aveva già riformato la Settimana Santa; la seconda, l’ecclesiologia; la terza, la Parola di Dio, la Rivelazione; e, infine, anche l’ecumenismo. I francesi, molto più che i tedeschi, avevano ancora il problema di trattare la situazione delle relazioni tra la Chiesa e il mondo.
Cominciamo con il primo. Dopo la Prima Guerra Mondiale, era cresciuto, proprio nell’Europa centrale e occidentale, il movimento liturgico, una riscoperta della ricchezza e profondità della liturgia, che era finora quasi chiusa nel Messale Romano del sacerdote, mentre la gente pregava con propri libri di preghiera, i quali erano fatti secondo il cuore della gente, così che si cercava di tradurre i contenuti alti, il linguaggio alto, della liturgia classica in parole più emozionali, più vicine al cuore del popolo. Ma erano quasi due liturgie parallele: il sacerdote con i chierichetti, che celebrava la Messa secondo il Messale, ed i laici, che pregavano, nella Messa, con i loro libri di preghiera, insieme, sapendo sostanzialmente che cosa si realizzava sull’altare. Ma ora era stata riscoperta proprio la bellezza, la profondità, la ricchezza storica, umana, spirituale del Messale e la necessità che non solo un rappresentante del popolo, un piccolo chierichetto, dicesse “Et cum spiritu tuo” eccetera, ma che fosse realmente un dialogo tra sacerdote e popolo, che realmente la liturgia dell’altare e la liturgia del popolo fosse un’unica liturgia, una partecipazione attiva, che le ricchezze arrivassero al popolo; e così si è riscoperta, rinnovata la liturgia.
Io trovo adesso, retrospettivamente, che è stato molto buono cominciare con la liturgia, così appare il primato di Dio, il primato dell’adorazione. “Operi Dei nihil praeponatur”: questa parola della Regola di san Benedetto (cfr 43,3) appare così come la suprema regola del Concilio. Qualcuno aveva criticato che il Concilio ha parlato su tante cose, ma non su Dio. Ha parlato su Dio! Ed è stato il primo atto e quello sostanziale parlare su Dio e aprire tutta la gente, tutto il popolo santo, all’adorazione di Dio, nella comune celebrazione della liturgia del Corpo e Sangue di Cristo. In questo senso, al di là dei fattori pratici che sconsigliavano di cominciare subito con temi controversi, è stato, diciamo, realmente un atto di Provvidenza che agli inizi del Concilio stia la liturgia, stia Dio, stia l’adorazione. Adesso non vorrei entrare nei dettagli della discussione, ma vale la pena sempre tornare, oltre le attuazioni pratiche, al Concilio stesso, alla sua profondità e alle sue idee essenziali.
Ve n’erano, direi, diverse: soprattutto il Mistero pasquale come centro dell’essere cristiano, e quindi della vita cristiana, dell’anno, del tempo cristiano, espresso nel tempo pasquale e nella domenica che è sempre il giorno della Risurrezione. Sempre di nuovo cominciamo il nostro tempo con la Risurrezione, con l’incontro con il Risorto, e dall’incontro con il Risorto andiamo al mondo. In questo senso, è un peccato che oggi si sia trasformata la domenica in fine settimana, mentre è la prima giornata, è l’inizio; interiormente dobbiamo tenere presente questo: che è l’inizio, l’inizio della Creazione, è l’inizio della ricreazione nella Chiesa, incontro con il Creatore e con Cristo Risorto. Anche questo duplice contenuto della domenica è importante: è il primo giorno, cioè festa della Creazione, noi stiamo sul fondamento della Creazione, crediamo nel Dio Creatore; e incontro con il Risorto, che rinnova la Creazione; il suo vero scopo è creare un mondo che è risposta all’amore di Dio.
Poi c’erano dei principi: l’intelligibilità, invece di essere rinchiusi in una lingua non conosciuta, non parlata, ed anche la partecipazione attiva. Purtroppo, questi principi sono stati anche male intesi. Intelligibilità non vuol dire banalità, perché i grandi testi della liturgia – anche se parlati, grazie a Dio, in lingua materna – non sono facilmente intelligibili, hanno bisogno di una formazione permanente del cristiano perché cresca ed entri sempre più in profondità nel mistero e così possa comprendere. Ed anche la Parola di Dio – se penso giorno per giorno alla lettura dell’Antico Testamento, anche alla lettura delle Epistole paoline, dei Vangeli: chi potrebbe dire che capisce subito solo perché è nella propria lingua? Solo una formazione permanente del cuore e della mente può realmente creare intelligibilità ed una partecipazione che è più di una attività esteriore, che è un entrare della persona, del mio essere, nella comunione della Chiesa e così nella comunione con Cristo.
Secondo tema: la Chiesa. Sappiamo che il Concilio Vaticano I era stato interrotto a causa della guerra tedesco-francese e così è rimasto con una unilateralità, con un frammento, perché la dottrina sul primato – che è stata definita, grazie a Dio, in quel momento storico per la Chiesa, ed è stata molto necessaria per il tempo seguente – era soltanto un elemento in un’ecclesiologia più vasta, prevista, preparata. Così era rimasto il frammento. E si poteva dire: se il frammento rimane così come è, tendiamo ad una unilateralità: la Chiesa sarebbe solo il primato. Quindi già dall’inizio c’era questa intenzione di completare l’ecclesiologia del Vaticano I, in una data da trovare, per una ecclesiologia completa. Anche qui le condizioni sembravano molto buone perché, dopo la Prima Guerra Mondiale, era rinato il senso della Chiesa in modo nuovo. Romano Guardini disse: “Nelle anime comincia a risvegliarsi la Chiesa”, e un vescovo protestante parlava del “secolo della Chiesa”. Veniva ritrovato, soprattutto, il concetto, che era previsto anche dal Vaticano I, del Corpo Mistico di Cristo. Si voleva dire e capire che la Chiesa non è un’organizzazione, qualcosa di strutturale, giuridico, istituzionale – anche questo -, ma è un organismo, una realtà vitale, che entra nella mia anima, così che io stesso, proprio con la mia anima credente, sono elemento costruttivo della Chiesa come tale. In questo senso, Pio XII aveva scritto l’Enciclica Mystici Corporis Christi, come un passo verso un completamento dell’ecclesiologia del Vaticano I.
Direi che la discussione teologica degli anni ’30-’40, anche ’20, era completamente sotto questo segno della parola “Mystici Corporis”. Fu una scoperta che ha creato tanta gioia in quel tempo ed anche in questo contesto è cresciuta la formula: Noi siamo la Chiesa, la Chiesa non è una struttura; noi stessi cristiani, insieme, siamo tutti il Corpo vivo della Chiesa. E, naturalmente, questo vale nel senso che noi, il vero “noi” dei credenti, insieme con l’”Io” di Cristo, è la Chiesa; ognuno di noi, non “un noi”, un gruppo che si dichiara Chiesa. No: questo “noi siamo Chiesa” esige proprio il mio inserimento nel grande “noi” dei credenti di tutti i tempi e luoghi. Quindi, la prima idea: completare l’ecclesiologia in modo teologico, ma proseguendo anche in modo strutturale, cioè: accanto alla successione di Pietro, alla sua funzione unica, definire meglio anche la funzione dei Vescovi, del Corpo episcopale. E, per fare questo, è stata trovata la parola “collegialità”, molto discussa, con discussioni accanite, direi, anche un po’ esagerate. Ma era la parola – forse ce ne sarebbe anche un’altra, ma serviva questa – per esprimere che i Vescovi, insieme, sono la continuazione dei Dodici, del Corpo degli Apostoli. Abbiamo detto: solo un Vescovo, quello di Roma, è successore di un determinato Apostolo, di Pietro. Tutti gli altri diventano successori degli Apostoli entrando nel Corpo che continua il Corpo degli Apostoli. Così proprio il Corpo dei Vescovi, il collegio, è la continuazione del Corpo dei Dodici, ed ha così la sua necessità, la sua funzione, i suoi diritti e doveri. Appariva a molti come una lotta per il potere, e forse qualcuno anche ha pensato al suo potere, ma sostanzialmente non si trattava di potere, ma della complementarietà dei fattori e della completezza del Corpo della Chiesa con i Vescovi, successori degli Apostoli, come elementi portanti; ed ognuno di loro è elemento portante della Chiesa, insieme con questo grande Corpo.
Questi erano, diciamo, i due elementi fondamentali e, nella ricerca di una visione teologica completa dell’ecclesiologia, nel frattempo, dopo gli anni ’40, negli anni ’50, era già nata un po’ di critica nel concetto di Corpo di Cristo: “mistico” sarebbe troppo spirituale, troppo esclusivo; era stato messo in gioco allora il concetto di “Popolo di Dio”. E il Concilio, giustamente, ha accettato questo elemento, che nei Padri è considerato come espressione della continuità tra Antico e Nuovo Testamento. Nel testo del Nuovo Testamento, la parola “Laos tou Theou”, corrispondente ai testi dell’Antico Testamento, significa – mi sembra con solo due eccezioni – l’antico Popolo di Dio, gli ebrei che, tra i popoli, “goim”, del mondo, sono “il” Popolo di Dio. E gli altri, noi pagani, non siamo di per sé il Popolo di Dio, diventiamo figli di Abramo, e quindi Popolo di Dio entrando in comunione con il Cristo, che è l’unico seme di Abramo. Ed entrando in comunione con Lui, essendo uno con Lui, siamo anche noi Popolo di Dio. Cioè: il concetto “Popolo di Dio” implica continuità dei Testamenti, continuità della storia di Dio con il mondo, con gli uomini, ma implica anche l’elemento cristologico. Solo tramite la cristologia diveniamo Popolo di Dio e così si combinano i due concetti. Ed il Concilio ha deciso di creare una costruzione trinitaria dell’ecclesiologia: Popolo di Dio Padre, Corpo di Cristo, Tempio dello Spirito Santo.
Ma solo dopo il Concilio è stato messo in luce un elemento che si trova un po’ nascosto, anche nel Concilio stesso, e cioè: il nesso tra Popolo di Dio e Corpo di Cristo, è proprio la comunione con Cristo nell’unione eucaristica. Qui diventiamo Corpo di Cristo; cioè la relazione tra Popolo di Dio e Corpo di Cristo crea una nuova realtà: la comunione. E dopo il Concilio è stato scoperto, direi, come il Concilio, in realtà, abbia trovato, abbia guidato a questo concetto: la comunione come concetto centrale. Direi che, filologicamente, nel Concilio esso non è ancora totalmente maturo, ma è frutto del Concilio che il concetto di comunione sia diventato sempre più l’espressione dell’essenza della Chiesa, comunione nelle diverse dimensioni: comunione con il Dio Trinitario – che è Egli stesso comunione tra Padre, Figlio e Spirito Santo -, comunione sacramentale, comunione concreta nell’episcopato e nella vita della Chiesa.
Ancora più conflittuale era il problema della Rivelazione. Qui si trattava della relazione tra Scrittura e Tradizione, e qui erano interessati soprattutto gli esegeti per una maggiore libertà; essi si sentivano un po’ – diciamo – in una situazione di inferiorità nei confronti dei protestanti, che facevano le grandi scoperte, mentre i cattolici si sentivano un po’ “handicappati” dalla necessità di sottomettersi al Magistero. Qui, quindi, era in gioco una lotta anche molto concreta: quale libertà hanno gli esegeti? Come si legge bene la Scrittura? Che cosa vuol dire Tradizione? Era una battaglia pluridimensionale che adesso non posso mostrare, ma importante è che certamente la Scrittura è la Parola di Dio e la Chiesa sta sotto la Scrittura, obbedisce alla Parola di Dio, e non sta al di sopra della Scrittura. E tuttavia, la Scrittura è Scrittura soltanto perché c’è la Chiesa viva, il suo soggetto vivo; senza il soggetto vivo della Chiesa, la Scrittura è solo un libro e apre, si apre a diverse interpretazioni e non dà un’ultima chiarezza.
Qui, la battaglia – come ho detto – era difficile, e fu decisivo un intervento di Papa Paolo VI. Questo intervento mostra tutta la delicatezza del padre, la sua responsabilità per l’andamento del Concilio, ma anche il suo grande rispetto per il Concilio. Era nata l’idea che la Scrittura è completa, vi si trova tutto; quindi non si ha bisogno della Tradizione, e perciò il Magistero non ha niente da dire. Allora, il Papa ha trasmesso al Concilio mi sembra 14 formule di una frase da inserire nel testo sulla Rivelazione e ci dava, dava ai Padri, la libertà di scegliere una delle 14 formule, ma disse: una deve essere scelta, per rendere completo il testo. Io mi ricordo, più o meno, della formula “non omnis certitudo de veritatibus fidei potest sumi ex Sacra Scriptura”, cioè la certezza della Chiesa sulla fede non nasce soltanto da un libro isolato, ma ha bisogno del soggetto Chiesa illuminato, portato dallo Spirito Santo. Solo così poi la Scrittura parla ed ha tutta la sua autorevolezza. Questa frase che abbiamo scelto nella Commissione dottrinale, una delle 14 formule, è decisiva, direi, per mostrare l’indispensabilità, la necessità della Chiesa, e così capire che cosa vuol dire Tradizione, il Corpo vivo nel quale vive dagli inizi questa Parola e dal quale riceve la sua luce, nel quale è nata. Già il fatto del Canone è un fatto ecclesiale: che questi scritti siano la Scrittura risulta dall’illuminazione della Chiesa, che ha trovato in sé questo Canone della Scrittura; ha trovato, non creato, e sempre e solo in questa comunione della Chiesa viva si può anche realmente capire, leggere la Scrittura come Parola di Dio, come Parola che ci guida nella vita e nella morte.
Come ho detto, questa era una lite abbastanza difficile, ma grazie al Papa e grazie – diciamo – alla luce dello Spirito Santo, che era presente nel Concilio, è stato creato un documento che è uno dei più belli e anche innovativi di tutto il Concilio, e che deve essere ancora molto più studiato. Perché anche oggi l’esegesi tende a leggere la Scrittura fuori dalla Chiesa, fuori dalla fede, solo nel cosiddetto spirito del metodo storico-critico, metodo importante, ma mai così da poter dare soluzioni come ultima certezza; solo se crediamo che queste non sono parole umane, ma sono parole di Dio, e solo se vive il soggetto vivo al quale ha parlato e parla Dio, possiamo interpretare bene la Sacra Scrittura. E qui – come ho detto nella prefazione del mio libro su Gesù (cfr vol. I) – c’è ancora molto da fare per arrivare ad una lettura veramente nello spirito del Concilio. Qui l’applicazione del Concilio ancora non è completa, ancora è da fare. E, infine, l’ecumenismo. Non vorrei entrare adesso in questi problemi, ma era ovvio – soprattutto dopo le “passioni” dei cristiani nel tempo del nazismo – che i cristiani potessero trovare l’unità, almeno cercare l’unità, ma era chiaro anche che solo Dio può dare l’unità. E siamo ancora in questo cammino. Ora, con questi temi, l’”alleanza renana” – per così dire – aveva fatto il suo lavoro.
La seconda parte del Concilio è molto più ampia. Appariva, con grande urgenza, il tema: mondo di oggi, epoca moderna, e Chiesa; e con esso i temi della responsabilità per la costruzione di questo mondo, della società, responsabilità per il futuro di questo mondo e speranza escatologica, responsabilità etica del cristiano, dove trova le sue guide; e poi libertà religiosa, progresso, e relazione con le altre religioni. In questo momento, sono entrate in discussione realmente tutte le parti del Concilio, non solo l’America, gli Stati Uniti, con un forte interesse per la libertà religiosa. Nel terzo periodo questi hanno detto al Papa: Noi non possiamo tornare a casa senza avere, nel nostro bagaglio, una dichiarazione sulla libertà religiosa votata dal Concilio. Il Papa, tuttavia, ha avuto la fermezza e la decisione, la pazienza di portare il testo al quarto periodo, per trovare una maturazione ed un consenso abbastanza completi tra i Padri del Concilio. Dico: non solo gli americani sono entrati con grande forza nel gioco del Concilio, ma anche l’America Latina, sapendo bene della miseria del popolo, di un continente cattolico, e della responsabilità della fede per la situazione di questi uomini. E così anche l’Africa, l’Asia, hanno visto la necessità del dialogo interreligioso; sono cresciuti problemi che noi tedeschi – devo dire – all’inizio, non avevamo visto. Non posso adesso descrivere tutto questo. Il grande documento “Gaudium et spes” ha analizzato molto bene il problema tra escatologia cristiana e progresso mondano, tra responsabilità per la società di domani e responsabilità del cristiano davanti all’eternità, e così ha anche rinnovato l’etica cristiana, le fondamenta.
Ma, diciamo inaspettatamente, è cresciuto, al di fuori di questo grande documento, un documento che rispondeva in modo più sintetico e più concreto alle sfide del tempo, e cioè la “Nostra aetate”. Dall’inizio erano presenti i nostri amici ebrei, che hanno detto, soprattutto a noi tedeschi, ma non solo a noi, che dopo gli avvenimenti tristi di questo secolo nazista, del decennio nazista, la Chiesa cattolica deve dire una parola sull’Antico Testamento, sul popolo ebraico. Hanno detto: anche se è chiaro che la Chiesa non è responsabile della Shoah, erano cristiani, in gran parte, coloro che hanno commesso quei crimini; dobbiamo approfondire e rinnovare la coscienza cristiana, anche se sappiamo bene che i veri credenti sempre hanno resistito contro queste cose. E così era chiaro che la relazione con il mondo dell’antico Popolo di Dio dovesse essere oggetto di riflessione. Si capisce anche che i Paesi arabi – i Vescovi dei Paesi arabi – non fossero felici di questa cosa: temevano un po’ una glorificazione dello Stato di Israele, che non volevano, naturalmente. Dissero: Bene, un’indicazione veramente teologica sul popolo ebraico è buona, è necessaria, ma se parlate di questo, parlate anche dell’Islam; solo così siamo in equilibrio; anche l’Islam è una grande sfida e la Chiesa deve chiarire anche la sua relazione con l’Islam. Una cosa che noi, in quel momento, non abbiamo tanto capito, un po’, ma non molto. Oggi sappiamo quanto fosse necessario.
Quando abbiamo incominciato a lavorare anche sull’Islam, ci hanno detto: Ma ci sono anche altre religioni del mondo: tutta l’Asia! Pensate al Buddismo, all’Induismo…. E così, invece di una Dichiarazione inizialmente pensata solo sull’antico Popolo di Dio, si è creato un testo sul dialogo interreligioso, anticipando quanto solo trent’anni dopo si è mostrato in tutta la sua intensità e importanza. Non posso entrare adesso in questo tema, ma se si legge il testo, si vede che è molto denso e preparato veramente da persone che conoscevano le realtà, e indica brevemente, con poche parole, l’essenziale. Così anche il fondamento di un dialogo, nella differenza, nella diversità, nella fede sull’unicità di Cristo, che è uno, e non è possibile, per un credente, pensare che le religioni siano tutte variazioni di un tema. No, c’è una realtà del Dio vivente che ha parlato, ed è un Dio, è un Dio incarnato, quindi una Parola di Dio, che è realmente Parola di Dio. Ma c’è l’esperienza religiosa, con una certa luce umana della creazione, e quindi è necessario e possibile entrare in dialogo, e così aprirsi l’uno all’altro e aprire tutti alla pace di Dio, di tutti i suoi figli, di tutta la sua famiglia.
Quindi, questi due documenti, libertà religiosa e “Nostra aetate”, connessi con “Gaudium et spes” sono una trilogia molto importante, la cui importanza si è mostrata solo nel corso dei decenni, e ancora stiamo lavorando per capire meglio questo insieme tra unicità della Rivelazione di Dio, unicità dell’unico Dio incarnato in Cristo, e la molteplicità delle religioni, con le quali cerchiamo la pace e anche il cuore aperto per la luce dello Spirito Santo, che illumina e guida a Cristo.
Vorrei adesso aggiungere ancora un terzo punto: c’era il Concilio dei Padri – il vero Concilio –, ma c’era anche il Concilio dei media. Era quasi un Concilio a sé, e il mondo ha percepito il Concilio tramite questi, tramite i media. Quindi il Concilio immediatamente efficiente arrivato al popolo, è stato quello dei media, non quello dei Padri. E mentre il Concilio dei Padri si realizzava all’interno della fede, era un Concilio della fede che cerca l’intellectus, che cerca di comprendersi e cerca di comprendere i segni di Dio in quel momento, che cerca di rispondere alla sfida di Dio in quel momento e di trovare nella Parola di Dio la parola per oggi e domani, mentre tutto il Concilio – come ho detto – si muoveva all’interno della fede, come fides quaerens intellectum, il Concilio dei giornalisti non si è realizzato, naturalmente, all’interno della fede, ma all’interno delle categorie dei media di oggi, cioè fuori dalla fede, con un’ermeneutica diversa. Era un’ermeneutica politica: per i media, il Concilio era una lotta politica, una lotta di potere tra diverse correnti nella Chiesa. Era ovvio che i media prendessero posizione per quella parte che a loro appariva quella più confacente con il loro mondo. C’erano quelli che cercavano la decentralizzazione della Chiesa, il potere per i Vescovi e poi, tramite la parola “Popolo di Dio”, il potere del popolo, dei laici. C’era questa triplice questione: il potere del Papa, poi trasferito al potere dei Vescovi e al potere di tutti, sovranità popolare.
Naturalmente, per loro era questa la parte da approvare, da promulgare, da favorire. E così anche per la liturgia: non interessava la liturgia come atto della fede, ma come una cosa dove si fanno cose comprensibili, una cosa di attività della comunità, una cosa profana. E sappiamo che c’era una tendenza, che si fondava anche storicamente, a dire: La sacralità è una cosa pagana, eventualmente anche dell’Antico Testamento. Nel Nuovo vale solo che Cristo è morto fuori: cioè fuori dalle porte, cioè nel mondo profano. Sacralità quindi da terminare, profanità anche del culto: il culto non è culto, ma un atto dell’insieme, della partecipazione comune, e così anche partecipazione come attività. Queste traduzioni, banalizzazioni dell’idea del Concilio, sono state virulente nella prassi dell’applicazione della Riforma liturgica; esse erano nate in una visione del Concilio al di fuori della sua propria chiave, della fede. E così, anche nella questione della Scrittura: la Scrittura è un libro, storico, da trattare storicamente e nient’altro, e così via.
Sappiamo come questo Concilio dei media fosse accessibile a tutti. Quindi, questo era quello dominante, più efficiente, ed ha creato tante calamità, tanti problemi, realmente tante miserie: seminari chiusi, conventi chiusi, liturgia banalizzata … e il vero Concilio ha avuto difficoltà a concretizzarsi, a realizzarsi; il Concilio virtuale era più forte del Concilio reale. Ma la forza reale del Concilio era presente e, man mano, si realizza sempre più e diventa la vera forza che poi è anche vera riforma, vero rinnovamento della Chiesa. Mi sembra che, 50 anni dopo il Concilio, vediamo come questo Concilio virtuale si rompa, si perda, e appare il vero Concilio con tutta la sua forza spirituale. Ed è nostro compito, proprio in questo Anno della fede, cominciando da questo Anno della fede, lavorare perché il vero Concilio, con la sua forza dello Spirito Santo, si realizzi e sia realmente rinnovata la Chiesa. Speriamo che il Signore ci aiuti. Io, ritirato con la mia preghiera, sarò sempre con voi, e insieme andiamo avanti con il Signore, nella certezza: Vince il Signore! Grazie!
Ce matin Salle Paul VI, le Pape a rencontré les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, avec le Cardinal Vicaire et les Evêques auxiliaires.
Précédemment, ils s'étaient rendus en procession en la Basilique vaticane pour renouveler leur profession de foi à l'autel de la Cathedra. Accueilli par le Tu Es Petrus, Benoît XVI a remercié l'assemblée de ses manifestations d'affection, a félicité le clergé pour son amour de l'Eglise et du Pape, et salué le Cardinal Agostino Vallini qui s'était adressé à lui au nom de tous.
"La providence m'a accordé de rencontrer une dernière fois mon clergé avant de quitter le ministère pétrinien. Ce rendez-vous est toujours l'occasion de constater combien l'Eglise est vivante à Rome, avec des pasteurs qui guident la communauté dans l'esprit du Pasteur Suprême.
Il s'agit d'un clergé vraiment catholique, universel, qui correspond à l'essence même de l'Eglise de Rome, à son rôle d'universalité et de catholicité auprès des peuples et des cultures... Aujourd'hui vous avec récité le Credo devant la tombe de saint Pierre. En cette année de la foi, c'est une démarche opportune et même nécessaire pour les prêtres de se réunir devant la tombe de celui auquel le Seigneur a dit: A toi je confie mon Eglise, sur toi je bâtirai mon Eglise. Pierre avait confessé devant lui: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
C'est ainsi que l'Eglise a grandi, avec Pierre, en confessant le Christ et en le suivant. C'est ce que nous continuons de faire, et je vous suis reconnaissant de vos prières. Je reste proche de chacun de vous et vous assure de ma proximité continuelle, même lorsque je serai coupé du monde".
Après quoi, comme l'avaient demandé les curés de Rome, le Saint-Père a fait un exposé de son expérience personnelle du Concile Vatican II.
DEVANT LE CLERGÉ DE ROME, BENOÎT XVI CONFIE SES SOUVENIRS DU CONCILE VATICAN II.
Vatican -le 14/02/2013| Par Agence I.Media
Rencontrant au Vatican quelque 2000 curés et membres du clergé du diocèse de Rome, le 14 février 2013, Benoît XVI a improvisé un long et brillant discours sur ses impressions personnelles du Concile Vatican (1962-1965). Pêle-mêle, sans notes, pendant 45 minutes, le pape a opposé le concile réel au concile des médias, fait de luttes politiques, le premier l’emportant sur le second avec le temps.
Parfois avec humour, souvent avec gravité, il a aussi évoqué l’enthousiasme des débuts, la responsabilité des chrétiens dans la Shoah, ou encore la grande attente des épiscopats français, belges ou allemands.
L'agence I.Media fut sans aucun doute la première agence de presse à donner l'information au monde.
Tout comme l'ANSA, Charles de Pechpeyrou qui connait le latin depuis son collège, eu la même réaction que sa collègue de l'ANSA Giovanna Chirri. Dès qu'il a entendu deux mots en latin, «incapacitatem» e «administrandum», Charles a rempli sa mission au plus vite, et fut sans doute le plus rapide. Effet immédiat.
Chapeau I.Media ! , une agence qui porte très bien son som.
Ecouter Charles de Pechpeyrou sur Radio Jéricho (Stéphane Le Messin)
Lombardi : Mgr Gänswein résidera avec #benoitxvi dans son mini monastère mais gardera ses fonctions de préfet de la maison pontificale
Un Monastère pour des religieuses
Avec son Excellence Mgr Gänswein, son fidèle secrétaire, et les 4 Memores Domini de Communion et Libération, il sera précisément dans le Monastère prévu et "inventé" par son prédécesseur, le bienheureux Jean Paul II, afin que des religieuses prient pour le pontificat. Ainsi, Joseph Ratzinger sera en ce lieu, pour prier pour toute l'Eglise, pour le successeur de Pierre, son successeur. Choix tout intérieur, qui correspond encore une fois à sa personne, priante, monastique et humble.
Les voyages
Par le passé, les Papes restaient surtout au Vatican. Depuis le bienheureux Jean XXIII et surtout le serviteur de Dieu Paul VI, ils sont devenus des voyageurs et des globetrotters qui parcourent le monde. Ce dernier est aussi hyper médiatisé et requiert en effet une rapidité et une force hors du commun. Il fut d'ailleurs question d'une JMJ de Rio 2013 sans le Pape. Cette force physique a subitement quitté le Pape.
Nous ne perdrons pas Joseph Ratzinger
Nous ne perdons pas ce grand homme d'Eglise, lui qui sera dans ce Monastère pour prier pour toute l'Eglise, pour nous tous et sans doute écrire.
Un débat théologique existe dans le milieu ecclésial, certes pas dans tous les pays, sur le rapport du sacerdoce ordonné et le sacerdoce commun, baptismale.
La vocation du prêtre n'est pas le sommet de la vie d'Eglise, ni le toute de la vie chrétienne. La sainteté est la vocation commune et universelle. On assiste toutefois à une laïcisation des prêtres et une cléricalisation des laïcs.
François Perroset, séminariste neuchâtelois, ancien garde suisse, vous raconte sa vie lors des funérailles du bienheureux Jean-Paul II et évoque son service auprès du Pape Benoît XVI. Anecdotes, souvenirs et émotions.
Devant la presse, le P.Lombardi a confirmé et précisé le calendrier des activités de Benoît XVI jusqu'au 28 février.
Comme annoncé hier, il rencontrera demain le clergé de Rome Salle Paul VI.
- Les 15 et 16, il recevra les chefs d'état roumain et guatémaltèque, ainsi que les groupes d'évêques ligures et lombards en visite Ad Limina.
- Le 15, il recevra également en audience la fondation Pro Petri Sedem. Par contre la rencontre avec le Président du Cameroun, prévue le 28, est annulée, ainsi que l'audience aux évêques des Marches (Italie) programmées les 25 et 28.
- Le 16 février, le Pape recevra le Président du Conseil italien, et le 23 le Président de la République italienne, qui "tous deux ont exprimé le voeu de saluer le Saint-Père".
- De dimanche 17 après-midi au samedi 23 au matin, il suivra les traditionnels exercices spirituels de la Curie, prêchés par le Cardinal Ravasi. Durant cette retraite, et comme à l'accoutumé, toutes les audiences sont supprimées.
- Dimanche 24 février, il récitera l'angélus et recevra le lendemain les Cardinaux en audience privée.
- La dernière audience générale devrait se tenir Place St.Pierre mercredi 27.
- Le 28 février, dernier jour du pontificat, il rencontrera le Sacré Collège puis gagnera à 17 h Castelgandolfo en hélicoptère. La vacance du siège apostolique débutera le 1 mars et par conséquent toutes les activités ultérieurement programmées du Saint-Père sont annulées.
Les congrégations générales, qui impliquent des démarches juridiques, débutent dès la vacance apostolique. Ces réunions servent aux Cardinaux à échanger leurs opinions sur l'état de l'Eglise et la perspective de l'élection pontificale.
Le conclave devant être convoqué entre le quinzième et le vingtième jour de Sede Vacante, "si tout se passe normalement" a précisé le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, "le conclave pourrait s'ouvrir entre le 15 et le 19 mars. Ce sont les Cardinaux qui fixeront ce calendrier".
"L'Eucharistie est une action de grâce à Dieu. Ce soir, nous tenons à remercier le Seigneur pour le chemin que l'Eglise tout entière a fait sous la direction de Votre Sainteté et nous voulons Vous dire du fond de notre cœur, avec grande affection, émotion et admiration: merci de nous avoir donné l'exemple lumineux du simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur, un travailleur, cependant, qui a su à chaque instant réaliser ce qui est plus important: porter Dieu aux hommes et porter les hommes à Dieu. Merci!"
Au terme de la dernière messe publique célébrée par Benoît XVI, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lui a adressé des paroles empreintes d’émotion, le 13 février 2013 en fin d’après-midi. L’Eglise et le monde, a-t-il assuré lors de la messe des cendres célébrée dans une basilique Saint-Pierre comble, ont accueilli la décision du souverain pontife de renoncer à sa charge avec une “grande émotion” et un “profond respect”.
LORS DE SA DERNIÈRE MESSE EN PUBLIC, BENOÎT XVI ÉVOQUE UNE EGLISE PARFOIS “DÉFIGURÉE“ PAR LES “DIVISIONS“
Célébrant la dernière messe publique de son pontificat à l’occasion du mercredi des Cendres, dans la soirée du 13 février 2013, Benoît XVI a affirmé que le “visage de l’Eglise“ était parfois “défiguré“ par les “divisions au sein du corps ecclésial“. S’exprimant dans une basilique Saint-Pierre comble, devant des dizaines d’évêques et de cardinaux, le pape a appelé les chrétiens à dépasser “les individualismes et les rivalités“.
Audience du mercredi
"Chers frères et sœurs,
Comme vous le savez, j’ai décidé – merci pour votre sympathie –, j’ai décidé de renoncer au ministère que le Seigneur m’a confié le 19 avril 2005. Je l’ai fait en pleine liberté pour le bien de l’Église, après avoir longuement prié et avoir examiné ma conscience devant Dieu, bien conscient de la gravité de cet acte, mais en même temps conscient de n’être plus en mesure d’accomplir le ministère pétrinien avec la force qu’il demande.
La certitude que l’Église est du Christ me soutient et m’éclaire. Celui-ci ne cessera jamais de la guider et d’en prendre soin. Je vous remercie tous pour l’amour et la prière avec lesquels vous m’avez accompagné. Merci, j’ai senti presque physiquement au cours de ces jours qui ne sont pas faciles pour moi, la force de la prière que me donne l’amour de l’Église, votre prière. Continuez à prier pour moi, pour l’Église, pour le futur Pape. Le Seigneur nous guidera".
Le Père Georg Ratzinger: "je voyais que désormais, ses forces ne lui suffisaient plus, ni la conviction pour aller de l'avant"
«Depuis des mois, je connaissais les doutes de mon frère»
Andrea Tarquini La Repubblica Berlin ------------------ «Je le savais depuis un certain temps, nous en avions parlé, moi et mon frère le Saint Père. C'est un grand geste d'humilité chrétienne, il nous rappelle à tous combien nous sommes tous petits et mortels». Le Père Georg retient son émotion et sa nervosité, en parlant au téléphone.
- Père Georg, comment avez-vous réagi en apprenant la nouvelle? Avez-vous avez été surpris? - Non. Parce que je savais déjà avec certitude depuis quelque temps que ce choix allait arriver dans sa vie, et qu'il saurait l'affronter
- Vous le saviez, ou vous le présumiez. - Je le savais, et je l'ai présumé, entre autres motifs parce que je suis vieux moi aussi, et même j'ai sur les épaules une paire d'années de plus que lui.
- Et donc? - Et donc je connais bien cette sensation, parce que je la vis moi aussi comme un moment de passage et de changement. Je sens combien, passé un certain âge, vous sentez vos forces disparaître, vous abandonner petit à petit.
C'est une sensation de retournement qui vous entre dans le corps, jour après jour, mois après mois. Le vieillissement, à un certain point, vous le ressentez comme une force qui vous change à l'intérieur, vous réduit jour après jour chacune de vos capacités, physiques ou spirituelles, qui vous avaient accompagné durant toute une vie et avaient mené votre quotidien. Nos savons que ce moment arrive, et pourtant, il nous place devant des défis et des choix.
- Comment jugez-vous le choix du Pape, vous, comme homme de foi, et en même temps comme frère? - Je le juge de façon objective, ou du moins, j'essaie. Je voyais depuis un certain temps que désormais, ses forces ne lui suffisaient plus, ni la conviction pour aller de l'avant. Elles n'étaient plus présentes en lui de manière suffisante pour continuer le magistère sur le Trône de Pierre. Au moins, pas avec l'énergie et le sens de responsabilité qu'il a toujours considérées comme justes, et nécessaires.
- C'est vrai, que son médecin lui avait déconseillé les voyages longs? - Oui, c'est vrai, son médecin personnel lui avait expressément dit que désormais, il devait éviter les vols transatlantiques, ou autres déplacements éloignés. Il ne le pouvait plus.
- C'est vrai, que votre frère a des difficultés à marcher? - Oui, depuis quelque temps, il doit aussi compter avec cela.
- Autrement dit, il a dû affronter une dramatique lutte avec lui-même? - Non, pas dramatique, il ne l'a pas vécu comme dramatique. Mais avec la conscience que le problème des forces qui s'en vont aurait augmenté petit à petit avec le temps.
- Pensez-vous que votre frère retournera en Bavière? - Non, il me semble qu'il veut rester à Rome. J'espère le voir bientôt, mais je compte le voir quand j'irai à Rome. Pour le moment, je n'ai pas encore de plan de voyage.
- Vous êtes admiratif, de son choix? - Cela a été une conclusion méritée, ce choix conscient. C'est aussi une façon de dire, comme chrétiens, que nous sommes tous de petits mortels. Espérons que s'imposera une nouvelle génération de religieux, capables d'affronter de nouveaus défis auxquels nous, plus vieux, nous ne trouvons plus toujours les réponses justes.
Le pipeau était une tactique des chasseurs pour attirer les oiseaux. Est-ce de là que l'expression, c'est du pipeau viendrait ? Je n'en sais trop rien.
En tout cas à l'heure de l'oiseau Twitter, nous risquons de tomber dans un piège. Si la renonciation du Pape s'est faite sur Twitter par l'ANSA, agence de presse italienne qui par sa proximité avec le Saint Siège explique son rôle, le futur Pape ne s'élira pas sur Twitter.
Ratzinger était le candidat
Pour la succession du bienheureux Jean-Paul II, le Cardinal Ratzinger avait immédiatement rempli la place Saint Pierre ainsi que les écrans, pour les funérailles médiatisés d'un futur saint. Joseph Ratzinger avait tout de celui qui entrait Pape au Conclave, pour en sortir Pape.
La succession de Pierre, après Benoît XVI est tellement ouverte, que personne n'est en mesure aujourd'hui de sortir le candidat, ni les candidats. En ce sens, ce Conclave s'annonce passionnant, et tous les fidèles sont concernés par le choix de leur Pasteur, le vicaire du Christ, l'évêque de Rome donc le Pape.
Le Conclave, moment de prière
Un ami prêtre, fin connaisseur du monde romain car ancien garde suisse, me signalait l'autre jour que les Cardinaux doivent se connaître. D'où les rencontres entre eux, avec ce moment liturgique de son élection pour aller devant la fresque du jugement dernier et glisser dans l'urne celui qui, devant être jugé par Dieu, semble en conscience être le plus apte à remplir cette mission sacrée.
Il y a le risque d'en faire tout un fromage et d'écrire des pages et des pages, en tournant à vide.
La voix du Bon Pasteur
Aussi, à l'ère de la communication qui prend des ailes d'oiseau supersonique tant les news volent vites autour de la terre, et de la blogosphère, il ne sert à rien de jouer du pipeau, soit de faire des pronostics car c'est tout simplement du pipeau.
Le Bon Pasteu reste le Christ, tête de l'Eglise, Lui qui est la Voie, la Parole, le Logos, la Voix qui donnera ses voix au futur Pape, le Pasteur suprême.
Après l'annonce de Benoît XVI, le Cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie (Pologne) a déclaré "accueillir avec grande émotion et respect sa renonciation au gouvernement de l'Eglise et d'en remettre le sort au Sacré Collège. J'en comprends les motifs.
Après la disparition de Jean-Paul II, Benoît XVI a guidé l'Eglise du Christ avec soin et sagesse, grâce à sa grande compétence intellectuelle et à sa foi profonde. Je lui rend grâce de ses efforts pour conduire la rénovation de l'Eglise dans la fidélité au Seigneur.
Avec les évêques de Pologne, je l'assure de notre gratitude pour son exceptionnelle amitié envers le peuple polonais, pour son amitié avec Jean-Paul II et pour avoir béatifié son prédécesseur. Je lui serait personnellement toujours reconnaissant de tout ce que j'ai reçu de lui, et l'Eglise de Cracovie restera à jamais fidèle à Benoît XVI. Dans la gratitude et la fidélité, nous prierons pour lui, en confiant le Pierre d'aujourd'hui à l'Esprit saint et à Notre Dame de Lourdes que nous fêtons en ce jour*".
*Bernadette Soubirous est née le 7 janvier 1844 et est décédée le 16 avril 1879.
Joseph Ratzinger est né le 16 avril 1927. Le Pape est donc né le jour du dies natalis de la petite Bernadette, qui elle aussi, après avoir donné le message de la Vierge au monde s'est retirée dans son Monastère. La Vierge veille sur l'Eglise et le Vicaire de son Fils.
Jusqu'au bout, Benoît XVI sera cet humble serviteur de la vérité, cet humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Le Père Lombardi vient d'annoncer que Benoît XVI a choisi 20h00 pour son retrait, car c'est à cette heure que le Pape termine son travail. Simplement bouleversant.
Il quittera ses fonctions à cet horaire "parce que d'habitude c'est l'heure à laquelle le Saint Père finit sa journée normale de travail".
Le Pape fera ses adieux Place Saint Pierre le 27 février. Puis il ira à Castel Gandolfo. Un Pape normal ! Qui sera Joseph Ratzinger, évêque, en prière, dans un monastère au sein du Vatican. (Lire I.Media)
« Chers frères et chères sœurs, après le grand pape Jean-Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en son aide constante. Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci. »
Cite du Vatican, 12 février 2013 (VIS).
.... Le P.Lombardi a par ailleurs déclaré devant la presse que le Saint-Père se porte bien et qu'il est serein. "Il n'a pas renoncé au pontificat à cause de la maladie mais à cause des faiblesses qu'entraîne l'âge". Il a par ailleurs confirmé que Benoît XVI a récemment été soumis à une intervention de routine ayant consisté dans la substitution de la pile de son pacemaker, "ce qui n'a eu aucun effet sur la décision prise. Pas plus que la fatigue du voyage à Cuba et au Mexique en aurait été la motivation. Même si cela peut avoir favorisé sa prise de décision". Le Directeur de la Salle de Presse a également confirmé que le programme du Pape reste inchangé jusqu'au 28 février: audiences à des groupes d'évêques italiens, visites des présidents roumain et guatémaltèque. N'étant pas prête, l'encyclique sur la foi ne sera pas publiée.
Note personnelle :Il ne l'écrit pas, si ce n'est dans le livre de sa vie !
"Papa Ratzinger, il tedesco". Mais, la pluie et l'éclair étaient au rendez-vous hier pour l'annonce de la renonciation du Pape. Pluie de la purification de la sainte Eglise, par l'action purificatrice de Benoît XVI, et signe dans le ciel, l'éclair frappant l'obscurité de la place, comme pour figurer la nuit du monde sans la beauté étincellante de la foi.
Ce grand homme ne fut pas une parenthèse conservatrice ou traditonnaliste, mais une belle symphonie de la foi, qui va continuer par sa prière pour toute l'Eglise.
Don Romain reprend (ProtesInfo) une interviewe du Cardinal Suisse de Genève, le théologien de la Maison pontificale Georges Marie Cottier, qui a d'ailleurs ordonné Mgr Charles Morerod.
Auschwitz avec l'arc en ciel, ou à Madrid avec le déluge avec les jeunes, Benoît XVI a vécu par beau et gros temps dans l'Eglise et le monde.
C'est l'ANSA (agence de presse italienne) qui a sorti la nouvelle avant tout le monde, car la journaliste comprenait simplement le latin. Même les USA, dont le célèbre New York Times et Rachel Donadio, furent coiffés au poteau.
Une nouvelle qui a permis d'être déclinée ensuite dans toutes les langues, par les autres agences. Relevons le cas de l'AFP, qui a communiqué avec 1 minute de retard. Le cycle des nouvelles a passé de 24 heures, sous le bienheureux Jean Paul II, à la minute avec Benoît XVI. Eppure si muove dirait Galilée, à la fin de son procès, tellement les news tournent le monde à grande vitesse.
Benoît XVI, R@tzinger, est bien le Pape de Twitter.