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samedi, 09 février 2013

La CICAD se réjouit des interventions de Mgr Morerod

La Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) a salué le 7 février 2013 la condamnation de Mgr Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, des récents propos anti-juifs de la Fraternité sacerdotale St-Pie X (FSSPX). Le secrétaire général de la CICAD Johanne Gurfinkiel a dénoncé, sur la chaîne de TV romande "La Télé", le rejet par la Fraternité de Mgr Fellay de la déclaration conciliaire "Nostra aetate".

article cath.ch / APIC

La Télé

Le Copiste

 

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Les "fausses" confessions d'un Cardinal ?

Séquence archive

Note du 24 janvier 2012

( Confession d'un Cardinal est un faux )

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Olivier Le Gendre était invité en Suisse

Un ego qui vend ses livres sur le dos de l'Eglise ?

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Les chrétiens persécutés sont crédibles

Le premier indice qui me fait penser à un faux Cardinal, totalement imaginaire ? le nom caché du Cardinal en question, comme si l'auteur voulait se mettre encore plus en avant. Très honnêtement, un chrétien, et encore moins un Cardinal, ne court aucun risque pour sa vie sur le tout petit territoire du Vatican.

Par contre, Asia Bibi est crédible, tous comme les milliers ou les millions de chrétiens de part le monde, pensons à la Chine, à l'Egypte, soit les terres où le fondamentalisme islamique est fortement présent. Ces chrétiens de l'ombre sont courageux, il risque la peine de mort pour leur foi. Il y a plus de 200 000 000 chrétiens persécutés de part le monde. Le christianisme est la religion la plus persécutée. Aussi, se dissimuler derrière un anonymat pour quelques idées, parfois même assez farfelues, manque de fondement et de crédibilité. 

Le Vatican n'est pas l'Eglise

Le second indice ? L'Eglise catholique n'est pas le Vatican. Le Vatican est un Etat, le plus petit Etat du monde, qui existe depuis 1929, pour assurer l'indépendance totale du souverain pontife. Napoléon révait de l'avoir sous son pouvoir. Or le Pape est le vicaire du Christ. Durant 1900 ans l'Eglise catholique vivait sans cet Etat du Vatican. Une personne bien informée sait alors qu'il faut parler de Saint-Siège, sujet de droit international et reconnu. 

L'Eglise fut tout d'abord Jésus vivant dans la Vierge

Troisième indice ? L'Eglise n'est pas centralisée sur le Vatican, mais elle est concentrée dans l'Eucharistie. L'Eglise est en quelque sorte "délocalisée", elle qui couvre le monde d'un doux manteau d'espérance. Benoît XVI avait exprimé cette belle idée en 2007, au demi-million de jeunes italiens et européens réunis à Lorette.

Le Cardinal Journet, le plus grand ecclésiologue du 20 ème siècle voyait en la Vierge Marie, l'Eglise en sa forme historique la plus parfaite et la plus pure. Jésus vivant en Marie, l'humanité sauvée et habitée par Dieu, voilà la réalité de l'Eglise. C'est l'Eglise du Verbe incarné. Pour Journet, l'Eglise est sainte, mais non sans pécheurs. Parfois, les chrétiens nous obscurcissons le visage si beau de l'Eglise. Mais Jésus le sait, aussi dans la parabole de l'ivraie et du bon grain, il nous explique que ce qui est saint est l'Eglise, et ce qui est le péché, l'ivraie, appartient aux pécheurs. L'Eglise est alors la communion des saints. 

Since -04: un label de qualité (2000 ans)

Jésus a bel et bien fondé une Eglise. Il en est la tête, comme l'Esprit Saint en est l'âme. Certes, nous pouvons comprendre et expérimenter parfois la pesanteur du péché des membres de l'Eglise. Pourtant l'Amour ne cherche pas cela: l'Eglise est Madame Jésus Christ, que Jésus veut Sainte et Immaculée.

Rêver d'une autre Eglise qui a plus de 2000 ans d'histoire relève de l'utopie et de l'idéologie. Faux espoir et fausses confessions qui sont dès lors tout à fait regrettables, surtout en pleine semaine de prière pour l'Unité des chrétiens. 

Les catholiques de France sans complexe

Mgr Aillet - 3976.pngLa spirale du silence semble s'inverser en France. Alors que les catholiques étaient parfois une sorte d'Eglise du silence, devant ramper sous le tapis pour ne pas se faire remarquer, contraint à s'écraser, le phénomène de la manif pour tous a décomplexé les catholiques en France. Il parle, sans blesser personnes, osent manifester, lancer des pétitions, agir en politique, en économie, dans les médias....

Le Concile Vatican II est à l'oeuvre avec l'identité des laïcs reconnues et promues dans le monde profane et temporel. La hiérarchie reste dans son rôle spirituel et ecclésial, avec bien-sûr des interventions qui touchent non pas à la politique, mais à l'homme: la famille, l'euthanasie, l'avortement....

Lire article (Valeurs actuelles)

(photo: Mgr Marc Aillet)

Benoît XVI: la Bonté et l'Humilité

sem12.jpgJe ne suis pas en mesure de révéler le nom de l'évêque, mais l'anecdote est très belle. Je la tiens de seconde main, un ami me l'a simplement partagé. Il en sait plus que moi.

Rencontre entre Benoît XVI et un évêque

Un évêque, en charge d'une mission canonique délicate et difficile, qui agit au nom du Pape, a rencontré le Saint Père. 

Lorsqu'il l'a vu entrer dans le salon, sa première impression fut de voir la bonté entrer. Ce Pape est la bonté même. 

Puis l'évêque eut l'occasion de parler avec le Pape, de ses soucis. Seconde constatation, Benoît XVI écoute énormément. Il ne pense à rien d'autres, il est totalement et entièrement présent. C'est un Pape qui écoute avec grande attention, totalement centré sur la personne. 

La Bonté, l'Humilité et la solution

Aussi, ce Pape est d'une profonde et grande humilité. Après la bonté, l'écoute et l'humilité, Benoît XVI est un sage, un homme d'une grande sagesse. Après avoir parlé des difficultés, le Pape a posé à l'évêque une seule question. 

Et par cette seule et unique question, la solution s'est manifestée toute seule dans l'esprit de l'évêque.

Jolie et vraie témoignage. A partager et communiquer sans modération. 

Ordination de l'abbé Joseph Gay sur Facebook

Le groupe Facebook

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vendredi, 08 février 2013

Benoît XVI aux séminaristes: les chrétiens sont persécutés

EN RAISON DE LEUR ANTICONFORMISME, LES CHRÉTIENS SONT LES PLUS PERSÉCUTÉS, AFFIRME BENOÎT XVI

Par Agence I.Media

Lors de sa traditionnelle rencontre avec les séminaristes de Rome, dans la soirée du 8 février 2013, Benoît XVI a expliqué que les chrétiens formaient “le peuple le plus persécuté parce qu’ils sont non-conformes“.

Où qu’ils se trouvent, ce sont des “étrangers“, a ajouté le pape au cours d’une lectio divina entièrement improvisée. “L’arbre de l’Eglise n’est pas mourant mais il grandit toujours à nouveau“, malgré “les chutes graves“, a aussi assuré Benoît XVI devant les quelque 190 étudiants des 5 séminaires de Rome venus l’écouter au palais du Latran, siège de son diocèse.

 

jeudi, 07 février 2013

Encore 100 000 signatures.... Manif pour tous, pétition pour le référendum

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Lien site Internet

FSSPX: Mgr Morerod à La Télé, les Juifs ne sont pas un Peuple déicide

Pessimisme pour le succès de l'accord entre Rome et Mgr Fellay de la FSSPX

Au micro de Gabriel de Weck, Mgr Morerod s'explique sur son décret qui interdit à la FSSPX de célébrer dans les églises catholiques de son diocèse. 

Jésus sur la Croix: "Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font". Ainsi, il n'est pas certain du tout que les quelques chefs du Peuple avaient conscience de tuer Dieu. Condamnation sans appel de tout antisémitisme! Les Juifs ne sont donc pas les ennemis de l'Eglise (réponse à Mgr Fellay)

Belle réflexion théologique de Mgr Morerod, secrétaire émérite de la commision théologique internationale, recteur émérite de l'Université Angelicum à Rome, actuel évêque de Lausanne-Genève et Fribourg (Neuchâtel). Son diocèse a vu naître la FSSPX de Marcel Lefebvre.

Le Copiste

 

mercredi, 06 février 2013

L'affaire Galilée

bible-l125-h81.jpgLA BIBLE N’EST PAS “UN MANUEL DE SCIENCES NATURELLES“, AFFIRME BENOÎT XVI. 

Vatican - le 06/02/2013 | Par Agence I.Media

“Loin d’être un manuel de sciences naturelles, la Bible veut nous faire comprendre la vérité profonde de toute chose“, a assuré Benoît XVI le 6 février 2013 lors de l’audience générale. Devant quelque 5000 personnes réunies dans la salle Paul VI au Vatican, le pape a également affirmé que la création était le lieu “pour connaître et reconnaître la toute-puissance de Dieu“.

Lien

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L'affaire Galilée

lunette.jpgIl me paraît important de rappeler que l'Académie pontificale des sciences, qui se réunit au Vatican, a pour saint patron et modèle Galilée.

Nous sommes loin des idées toutes faites sur sa condamnation, qui fut en effet une erreur d'une commission de Cardinaux. "La Bible dit comment on va au ciel, mais pas comment va le ciel" disait Galilée, qui était un chrétien et un homme de foi. 

La Bible: sans erreur

La Bible est inspirée par Dieu qui en est l'auteur principale et ne contient aucune erreur. Mais à la différence du Coran, une dictée de Allah, Dieu eut recours à des instruments, des personnes, qui sont aussi les auteurs des textes sacrés. Il ne pouvait pas dire autre chose sur la science que les connaissances de leurs époques. 

Aussi, la vérité pour notre salut se trouve dans la Bible, La science par contre revient à l'homme, avec son activité rationnelle. C'est ainsi la science qui a ses limites, et non pas la foi, grâce de Dieu, qui surrélève la raison pour lui donner la science que Dieu a de lui-même. C'est à l'Eglise que la Révélation est confiée, elle qui jouit de l'infaibilité en ce qui concerne notre salut. 

Le Cardinal Poupard a accordé un bel entretien à la TV KTO (Galilée dès 43 minutes)

Encyclique bienheureux Jean Paul II Fides et Ratio (La foi et la raison).

Galilée avait raison

Galilée avait raison. Il n'eut pas cependant la possibilité de donner des arguments scientifiques, fondées en raison, pour donner la certitude scientifique de son intuition, qui allait à l'encontre de la perception séculaire du Cosmos. Aussi, il fut assigner à résidence, privé d'enseignement et non pas brûlé sur un bûcher. Pour mémoire, le moine polonais Copernic, savant catholique, avait également affirmé que la Terre tournait autour du soleil. 

Cité du Vatican, 6 février 2013 (VIS).

UNE CLEF POUR COMPRENDRE LE MONDE

Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale au symbole de la foi, en commentant le titre de Créateur du ciel et de la terre fourni par la Genèse: Dieu, qui est l'origine de toute chose, a-t-il rappelé, "déploie sa toute puissance de père aimant dans la beauté de la création...et prend soin de ses créature avec une fidélité qui ne se dément jamais. La création permet de connaître et reconnaître la toute puissance et la bonté du Seigneur.

Elle est un appel à la foi des croyants pour qu'ils annoncent que Dieu est créateur... C'est dans l'Ecriture qu'à la lumière de la foi l'intelligence humaine peut trouver la clef de compréhension du monde". Le premier livre de la Genèse est consacré à la création du monde. "Tout ce que Dieu a créé est beau et bon, rempli de sagesse et d'amour. Son oeuvre créative apporte ordre, harmonie et beauté, et la Genèse montre que Dieu créé par la parole. Dix fois trouve-t-on la phrase: Et Dieu dit... La vie naît et le monde existe parce que tout obéit à la parole divine. Parler de création a-t-il encore un sens aujourd'hui, face à la science?...

La Bible, qui n'est pas un manuel de sciences naturelles, sert à comprendre la vérité des choses...c'est à dire que le monde n'est pas un simple ensemble de forces contraposées mais qu'il trouve origine et stabilité dans le Logos, dans la raison éternelle de Dieu qui soutient l'univers. Il existe un dessein sur le monde qui naît de cette raison et de l'esprit créateur"."Au sommet de la création, il y a l'homme, le seul être capable de connaître et aimer son créateur". Le troisième livre de la Genèse permet "de savoir quel est le projet de Dieu envers l'homme, façonné à partir de la boue. Ce qui signifie que nous ne sommes pas Dieu, que nous ne nous sommes pas faits par nous mêmes, que nous venons de la bonne terre oeuvre du créateur... Au-delà des catégories de l'histoire et de la culture, au-delà de toute différence sociale, nous constituons une seule humanité réalisée à partir de la seule argile de Dieu...qui a insufflé son esprit sur un corps modelé d'argile". Chacun de nous est porteur de ce souffle vital divin. Etant placés sous la protection spéciale de Dieu, "la dignité humaine est inviolable . Elle échappe ainsi à toute tentative de juger la personne selon des critères de pouvoir. Toujours dans la Genèse, "on trouve deux images importantes: le jardin contenant l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et le serpent. Le premier indique que le lieu où Dieu a placé l'homme n'est pas une forêt sauvage mais un lieu ordonné et protecteur.

Ainsi l'homme doit-il reconnaître que le monde n'est pas une propriété qu'il peut saccager ou exploiter mais un cadeau du créateur...devant être cultivé dans le respect et l'harmonie, selon la logique et le dessein de Dieu... Le serpent fait soupçonner que l'alliance avec Dieu soit une soumission privant l'homme de la liberté comme des plus belles choses de la vie. Or il existe la tentation de bâtir seuls ce monde sans accepter le fait d'être des créatures, Dieu étant vu comme un poids dont il faudrait se libérer. Si la rapport avec Dieu est faussé, si sa place n'est pas respectée, tout est altéré. L'autre devient un rival et une menace. Après avoir cédé à la tentation, Adam accusa Eve de tout"."Le péché génère le péché et tous les péchés de l'histoire sont liés. C'est un point qui oblige à parler du péché originel. Quelle est sa réalité? Est-ce difficile à comprendre?... Il faut avant tout se souvenir qu'aucun homme n'est clos en lui même... Tous nous recevons la vie de l'autre, chaque jour et pas seulement dans la naissance.

L'être humain implique" la relation à autrui. Le rapport d'amour avec Dieu se reflète dans celui aux autres. "Le péché est la privation ou la destruction de la relation avec Dieu en se mettant soi-même à sa place, ce qui détruit ou compromet ce rapport fondamental. Le péché détruit tout cela. "Si la structure relationnelle de l'humanité est faussée à la base, l'individu entre dans un monde instable, troublé par le péché qui le marque lui même. Le péché originel blesse et réduit la nature humaine. Or l'homme ne peut se sauver ni se racheter par lui même car seul le Créateur est en mesure de rétablir de justes relations... Ceci advient en Jésus-Christ, qui accomplit le parcours inverse de celui d'Adam... Alors qu'Adam ne reconnaît pas son statut d'être créé et entend prendre la place de Dieu, Jésus, le Fils de Dieu, est en parfaite harmonie filiale avec le Père. En s'abaissant il est devenu le serviteur et a parcouru la voie de l'amour en s'humiliant jusqu'à la mort sur la croix.

Ainsi a-t-il pu rétablir l'ordre et le juste rapport de l'homme avec Dieu. La Croix est devenue le nouvel arbre de la vie... Vivre de la foi signifie reconnaître la grandeur de Dieu et admettre notre petitesse, notre condition de créatures, en laissant Dieu nous envelopper de son amour. Avec son poids de malheur et de souffrance, le mal est un mystère qui doit être à la lumière de la foi, qui seule nous assure pouvoir en être libérés".

Mgr Paglia, ministre de la famille, combat l'homophobie

Unknown-1.jpegLe vocable homophobe est souvent invoqué pour stigmatiser les tenants du mariage entre un homme et une femme, réalité rationnelle et naturelle. 

Droit indivuduel

Toutefois, Mgr Paglia rappelle le droit individuel de la personne homosexuelle. Aussi pas de droit au mariage, mais bien non-discrimination et non-stigmatisation de la personne. L'Eglise fera toujours la différence entre la personne et ses actes. Ces sont ces derniers qui sont contre nature et que la raison ne saurait accepter d'aucune manière. 

Lire La Croix

Couverture média

Aussi, il n'est pas correct de titrer que Mgr Paglia serait pour la reconnaissance d'une union civile des homosexuels. Car une chose sont les droits de la personne homosexuelle, une autre réalité est l'union homosexuellle. 

L'Abbé Grosjean, un des Padreblog l'a bien compris

  1. Mgr Paglia refuse toujours catégoriquement le mariage et l'adoption pour couples de même sexe.

Mgr Morerod à La Télé

24844cyh157w279.jpgL'évêque du diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg sera interviewé ce soir 6 février, avec également le responsable de la FSSPX en Suisse. A suivre sur La Télé

Lien

C'est une chance pour l'Eglise d'avoir un grand spécialiste de l'oecuménisme et fin connaisseur de la FSSPX comme évêque en Suisse. Mgr Morerod fut d'ailleurs le choix du Pape. 

mardi, 05 février 2013

Congrégation de la Foi: Interviewe de Mgr Müller

Son Excellence Mgr Müller est un homme de doctrine sûre et fidèle, sans doute moins un homme de médias. N'empêche que le fond nous fait entrer dans la beauté de la foi. 

Texte original en allemand 

Unknown-1.jpegINTERVIEWE DE MGR MULLER

Mgr Gerhard Ludwig Müller se trouve depuis bientôt six mois à la tête de la Congrégation Romaine de la Doctrine de la Foi, succédant dans cette charge à Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI. Sa tâche principale consiste à défendre la foi catholique des hérésies, c’est-à-dire des déviations par rapport à la vraie Foi. Mgr Müller qui est le théologien allemand le plus cité de notre temps a la réputation d’être un conservateur lorsqu’il s’agit du dialogue œcuménique ou des réformes dans l’Église.

Die Welt : Vous étiez évêque de Ratisbonne lorsque le pape vous a appelé à Rome. Ce changement de lieu, signifie-t-il pour vous un changement de point de vue ?

Mgr Gerhard Ludwig Müller: Je me suis senti toujours catholique. Que je sois à Ratsibonne ou ici, cela ne changera rien, je ne pourrais ni ne voudrais agir autrement qu’avant.


suite de l'interview

 

Pédophilie: la ligne de Ratzinger continue

LE NOUVEAU PROMOTEUR DE JUSTICE DU VATICAN CONFIRME SA DÉTERMINATION DANS LA LUTTE CONTRE LA PÉDOPHILIE. 

Vatican - le 05/02/2013 | Par Agence I.Media

robertoliver-l125-h81.jpgLe nouveau promoteur de justice de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le père Robert Oliver, a affirmé dans la soirée du 5 février 2013 que sa mission de lutte contre les crimes de pédophilie commis par des membres du clergé se déroulerait dans la “continuité absolue“ du travail réalisé par son prédécesseur, Mgr Scicluna.

Un an après un symposium international sur cette délicate question qui avait été organisé à l’université pontificale Grégorienne, à Rome, l’un de ses principaux organisateurs, le père Hans Zollner, a également assuré que l’Eglise “poursuivait son engagement“ pour éradiquer le fléau des abus sexuels.

 

Solidaire avec son Excellence Marc Aillet

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S'attaquer aux personnes est toujours très dangeureux. Connaissant personnellement son Excellence Marc Aillet, un Pasteur d'âme, intelligent et cultivé, ouvert sur la foi et apte au dialogue, même avec ses opposants, je ne peux qu'exprimer ma solidarité et ma prière, pour un évêque de première classe. Courage Excellence, que Dieu vous garde. La liberté est pour tous et chacun, aussi pour vous. 

Livre à charge

France, pétition pour Référendum "Mariage pour tous"

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Aux plumes citoyens, signons la pétition

Reçu par e-mail

Chers amis

A ce jour, 200.000 pétitions ont été reçues (en une semaine). Il en manque encore 300.000 et nous avons une semaine ! Peuvent signer toutes les personnes de nationalité française ayant plus de 18 ans.

Vous pouvez faire circuler à vos réseaux (écoles, amis, voisins, collègues etc....)

Merci par avance

à renvoyer avant le 6 février pour que cela arrive avant le 8 février

petition_citoyenne.pdf

Joseph Ratzinger: interviewe sur l'Europe, la laïcité, les islams, l'homosexualité.. en 2004

Une interviewe du cardinal Ratzinger par Marco Politi, dans la Repubblica 

Le laïcisme, nouvelle idéologie de l'Europe, ne doit pas ignorer Dieu
Marco Politi

Traduction: Benoît et Moi

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L'Europe, berceau et pilier du catholicisme, est en train de perdre sa connotation chrétienne. Aujourd'hui déjà, les non-pratiquants, les agnostiques, les indifférents, sont majoritaires.

images.jpegPour l'Eglise de Rome, c'est un défi décisif. Et c'est de là que nous partons, dans l'entretien avec le cardinal Joseph Ratzinger dans le Salon Rouge du Saint-Office. Il s'appelle aujourd'hui Congrégation pour la Doctrine de la foi, et son patron a été et continue d'être un pilier de la papauté de Wojtyla.
 
" Nous vivons dans une situation de grande transformation. Dénatalité et immigration - nous confie le Cardinal - changent également la composition ethnique de l'Europe. Surtout, nous sommes passés d'une culture chrétienne à un sécularisme agressif et parfois même intolérant. Et pourtant, bien que les églises se vident et que beaucoup ne parviennent plus à croire, la foi n'est pas morte. Je suis sûr que même dans le contexte d'une société multiculturelle et parmi de grandes oppositions, la foi chrétienne demeure un facteur important, capable de fournir la force morale et culturelle du continent.
 
- Donc le cardinal Ratzinger n'est pas pessimiste? 
 
"L'optimisme et le pessimisme sont des catégories émotionnelles. Je pense que je suis réaliste. Je reste convaincu de la force intérieure de la foi. Ou plutôt, le catholicisme est devenu de plus en plus «catholique» c'est-à-dire universel. Et alors que d'autres continents découvrent leur manière d'être chrétien et catholique, l'Europe ne sera plus une voix aussi déterminante que dans le passé. Elle aura encore une grande importance, mais toujours au sein du concert international".
 
- Après «l'affaire Buttiglione, certains groupe laïcs et catholiques dépeignent un christianisme assiégé, en Europe.
 
" Il existe une idéologie séculariste agressive, qui peut être inquiètante. En Suède, un pasteur protestant qui avait prêché sur l'homosexualité, sur la base d'un passage de l'Ecriture, est allé en prison pendant un mois. La laïcité n'est plus cet élément de neutralité qui ouvre des espaces de liberté pour tous. Elle commence à se transformer en une idéologie qui s'impose à travers la politique, et ne concède aucun espace public à la vision catholique et chrétienne, qui risque ainsi de devenir quelque chose de purement privée et au fond, mutilé. Dans ce sens, une lutte existe et nous devons défendre la liberté religieuse contre l'imposition d'une idéologie qui se présente comme si elle était l'unique voix de la rationalité, alors qu'elle n'est que l'expression d'un "certain rationalisme.
 
- Mais pour vous, qu'est-ce que la laïcité?
 
" La laïcité juste est la liberté de religion. L'État n'impose pas une religion, mais donne libre espace aux religions, avec une responsabilité envers la société civile, et donc permet à ces religions d'être des facteurs dans la construction de la vie sociale. "
 
- Pourtant, il y a des frontières délicates. Prenons le crucifix dans les écoles. Il y a la tendance, que je trouve banalisante, qui consiste à dire que c'est un symbole de l'amour universel et un don qui ne peut déranger personne. En réalité, c'est avant tout le signe d'un Dieu et d'une religion. Ne peut-on comprendre ceux qui disent qu'on ne peut pas imposer de signe?
 
"Cela dépend des situations historiques. Il peut y avoir des pays qui n'ont pas une histoire ou une présence chrétienne et par conséquent ne veulent pas ce signe, car il n'exprime pas un patrimoine et une orientation morale commune. Je pense que grâce à Dieu l'Italie et même une partie de l'Allemagne, sont encore tellement marquées par leur passé et leur présent chrétiens que le crucifix reste pour elles un point de référence. La Croix nous parle d'un Dieu qui s'est fait homme et meurt pour l'homme, qui aime l'homme et pardonne. Et ceci est déjà une vision de Dieu qui exclut le terrorisme et les guerres de religion au nom de Dieu. Il peut arriver que, dans le futur, la substance chrétienne d'un peuple se perde: alors on pourrait dire que cette orientation commune n'existe plus, et peut-être qu'on ne pourrait plus l'offrir dans les espaces publics. Pour moi, ce serait un passage triste et c'est pourquoi je m'engage personnellement afin que cette substance chrétienne ne soit pas perdue .
 
- Mais si un Juif ou un Musulman, hors de toute polémique, demandent aussi à trouver dans les écolees un signe de leur foi, est-il juste de leur nier? 
 
"On peut réfléchir sur les conditions d'un tel cas, en pondérant bien toutes les différences qu'il comporte. Mais c'est une question ouverte, il me faut y réfléchir de façon plus approfondie.

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- Ne croyez-vous pas qu'il y a une difficulté de l'Eglise à être comprise par l'homme d'aujourd'hui?
 
"Ne nous en faisons pas une image mythique, l'homme d'aujourd'hui est multiple. Il est très différent en Amérique latine, en Afrique ou en Asie. Et même parmi nous, il y a des groupes sociaux ayant des visions du monde différentes. Mais il est vrai que le christianisme a des difficultés à se faire comprendre dans le monde d'aujourd'hui, particulièrement dans le monde occidental: américain et européen. Au plan intellectuel, le système conceptuel du christianisme est très éloigné du langage et la façon moderne de voir. Pensez simplement au mot «nature»: comme son sens a changé! Nous devons, sans aucun doute, faire notre possible pour traduire ce système conceptuel d'une manière qui révèle la véritable essence du christianisme ".
 
-Comment la décririez-vous?
 
"Une histoire d'amour entre Dieu et les hommes. Si on comprend cela dans le langage de notre temps, le reste suivra. "
 
- C'est suffisant?
 
"Il y a également la difficulté d'accepter le christianisme dans la perspective existentielle. Les modedèles de vie actuels sont très différents et, donc, l'engagement intellectuel seul n'est pas suffisant. Il faut offrir des espaces de vie, de communion, de chemin. Ce n'est qu'à travers des expériences concrètes et l'exemple existentiel qu'on peut vérifier l'accessibilité et la réalité du message chrétien".
 
- La tentation de se réfugier dans le rêve d'une société organiquement chrétienne recommence à se répandre. Cela a-t-il un sens? 
 
"Certainement pas. Il s'agissait d'une situation historique particulière avec des lumières et des ombres, comme en témoigne l'histoire de l'Eglise. Aujourd'hui, nous avons tendance à en voir plutôt les ombres, mais il y avait aussi des lumières, comme le révèle la grande culture médiévale. Aujourd'hui, il serait absurde de se refugier dans une situation qui ne peut pas se reproduire.

Nous devons accepter que l'histoire progresse, affrontant la difficulté de croire dans un contexte pluraliste, tout en sachant très bien qu'il existe également de nouvelles possibilités pour une foi libre et adulte. La foi n'est pas simplement le résultat d'une tradition et d'une situation sociale spécifique, mais surtout le résultat d'un libre "oui" du coeur au Christ." 
 
- Où est Dieu dans la société contemporaine? 
 
"Il est très marginalisé. Dans la vie politique, il semble presque indécent de parler de Dieu, comme s'il s'agissait d'une attaque contre la liberté de ceux qui n'y croient pas. Le monde politique suit ses propres règles et ses voies, excluant Dieu comme quelque chose qui n'appartient pas à cette terre. C'est la même chose dans le monde du commerce, de l'économie, de la vie privée. Dieu reste en marge. Pour moi, il semble au contraire nécessaire de redécouvrir, et les forces sont là, que même les sphères politiques et économiques ont besoin d'une responsabilité morale, une responsabilité qui vient du cœur de l'homme et, en définitive, a un rapport avec la présence ou l'absence de Dieu. Une société où Dieu est totalement absent, s'auto-détruit. Nous l'avons vu dans les grands régimes totalitaires du siècle dernier. "
 
- Un point crucial est l'éthique sexuelle. L'encyclique Humanae Vitae a créé un fossé entre le magistère et le comportement pratique des fidèles. Le moment est-il venu de la repenser? 
 
"Pour moi, il est clair que nous devons continuer à réfléchir. Déjà dans les premières années de son pontificat, Jean Paul II a offert au problème un nouveau type d'approche anthropologique, personnaliste, en développant une vision très différente de la relation entre le moi et toi, de l'homme et de la femme. Il est vrai que la pilule a déclenché une révolution anthropologique de très grandes dimensions. Elle n'a pas été seulement, comme on pouvait le penser au début, une aide pour les situations difficiles, mais elle a changé la vision de la sexualité, de l'homme et du corps lui-même. La fécondité a été détachée de la sexualité, et ainsi la conception même de la vie humaine a été profondément modifiée. L'acte sexuel a perdu son objet et son but, qui auparavant avait toujours été visible et déterminant, de sorte que tous les types de sexualité sont devenus équivalents. Surtout cette révolution a eu pour conséquence l'équivalence entre l'homosexualité et l'hétérosexualité. C'est pourquoi je dis que Paul VI a indiqué un problème de très grande importance ».
 
- Voilà, l'homosexualité. C'est une question qui concerne l'amour entre deux personnes et pas seulement la sexualité. Que peut faire l'Église pour comprendre ce phénomène?
 
" Nous disons deux choses. Premièrement, nous avons beaucoup de respect pour ces personnes, qui souffrent et qui veulent trouver un moyen juste de vivre leur vie. D'autre part, créer aujourd'hui la forme juridique d'une sorte de mariage homosexuel, en réalité, n'aide pas ces personnes."
 
- Ainsi, vous jugez négativement le choix fait en Espagne?
 
"Oui, parce qu'il est destructeur pour la famille et la société. Le droit crée la morale ou une forme de morale, parce que les gens normaux considérent généralement que ce que le droit affirme est moralement acceptable. Et si nous jugeons cette union comme plus ou moins équivalente au mariage, nous avons une société qui ne reconnaît plus ni la spécificité ni le caractère fondamental de la famille, c'est-à-dire l'homme et la femme qui cherchent à assurer la continuité - et non seulement dans un sens biologique - de l'humanité. C'est pourquoi le choix fait en Espagne, ne rend pas vraiment service à ces personnes: puique que là nous détruisons des éléments-clés d'un ordre de droit ».
 
- Eminence, il est arrivé que l'Eglise en disant non à tout, soit allée au devant de défaites. Ne pourrait-on pas au moins envisager un pacte de solidarité entre deux personnes, même homosexuelles, reconnu et protégé par la loi?
 
"Mais l'institutionnalisation d'une telle entente - que le législateur le veuille ou non - apparaîtrait nécessairement à l'opinion publique comme un autre type de mariage et la relativisation serait inévitable. N'oublions pas par ailleurs que, avec ces choix, vers lesquels penche désormais une Europe - disons le ainsi - en décadence, nous nous séparons de toutes les grandes cultures de l'humanité, qui ont toujours reconnu la véritable signification de la sexualité: c'est-à-dire qu'un homme et une femme sont créés pour être conjointement la garantie de l'avenir de l'humanité. Garantie non seulement physique mais morale. "
 
- Finalement, les divergences de vues dans le domaine éthique reflétent la révolution du sujet en cours dans le monde occidental. La nouvelle subjectivité est une calamité ou un défi pour l'Eglise?
 

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"En soi, la capacité à l'autodétermination peut être une bonne chose. Mais je doute que beaucoup de sujets s'autodéterminent réellement - comme on veut nous le faire croire - et ne vivent pas une certaine uniformité préfabriquée, pensant peut-être se réaliser eux-mêmes. L'homme d'aujourd'hui est manipulé par le marché, par les médias, par la mode. Il est vrai que la sphère du sujet est devenu beaucoup plus importante. Le problème aujourd'hui est que la religion et la morale semblent appartenir uniquement à la sphère du sujet. L'bjectivité se trouverait uniquement dans les sciences alors que le reste serait subjectif. En conséquence, la religion perd de son impact dans la formation de la conscience commune. "
 
- Et alors?
 
" Le fait que le sujet ait davantage conscience de sa liberté et de sa responsabilité reste une acquisition positive, mais il est temps de reconnaître que la liberté humaine ne peut être vécue que comme une liberté partagée avec les autres. Dans une responsabilité commune. Surtout il faut comprendre que l'homme ne se crée pas lui-même: il est une créature avec ses limites et la capacité de dévier ou de trouver la voie compatible avec sa condition d'homme".
 
- Dans ce scénario typiquement occidental, l'islam fait irruption. Comment le catholicisme y fait-il face?
 
" D'abord l 'Islam est multiforme, il n'est pas réductible aux seules zones terroristes, ou à celles modérée. Il y a des interprétations différentes: les sunnites, les chiites, et ainsi de suite. Culturellement il y a une grande différence entre l'Indonésie, l'Afrique ou la péninsule arabique et peut-être qu'est en train de se former également un islam avec une spécificité européenne, qui accepte des éléments de notre culture. En tout cas, c'est un défi positif pour nous, la foi ferme des musulmans en Dieu, la conscience que nous sommes tous sous le jugement de Dieu, en même temps qu'un certain patrimoine moral et le respect de certaines règles qui démontrent combien la foi, pour vivre, a besoin d'expressions communes: chose que nous avons un peu perdu.
 
- Et sur le versant critique ? 
 
" Il s'agit aussi de saisir les faiblesses culturelles d'une religion trop liée à un ouvrage considéré comme inspiré oralement, avec tous les dangers que cela comporte. Nous pouvons offrir le concept de liberté religieuse à une religion dans laquelle la théocratie est cruciale, c'est-à-dire l'impossibilité de dissocier le pouvoir de l'État et la religion. Nous pourrions leur montrer qu'un Dieu qui permet plus de liberté à l'homme, offre de nouveaux espaces à l'homme et à son développement culturel. "
 
- La tendance à vouloir exporter par tous les moyens les valeurs occidentales dans le reste du monde, parce qu'elles sont considérés comme meilleures, fait son chemin dans notre pays .
 
"Nous ne devons pas imposer ni dogmatiser nos idées. Nous devons être conscients de la relativité de beaucoup de nos formes politiques, religieuses, économiques. D'autre part, nous devons laisser aux autres peuples la possibilité de contribuer à la multiplicité du concert de la culture humaine. Nous essayons à convaincre les autres de choses qui nous paraissent essentielles, mais cela doit se passer dans le respect, sans contrainte. "
 
© Copyright Repubblica, le 19 Novembre 2004
 

lundi, 04 février 2013

Fecit réagit

Unknown.jpegLe décret juridique de Mgr Morerod, repris par Vatican Insider et Andrea Tornielli, vaticaniste brillant, fait couler un peu trop d'encre, et suscite des réactions disproportionnées, agressives et émotionnelles. Certains frères chrétiens se font un sang d'encre pour une simple mesure catholique. 

Lire les précisions de Mgr Charles Morerod

Rien ne sert de polémiquer, car la passion éteint la raison et empêche de voir la lumière. 

Toutefois, il me parait important, non pas de compléter le Pape ou Mgr Morerod, mais de gloser pour informer les fidèles catholiques et toutes les personnes de bonne volonté:

- Les protestants, les anglicans ne sauraient être déclarés hérétiques. Le schisme protestant et anglican est ancien. Par contre, celui de Marcel Lefebvre est actuel depuis 1988. La suspension ad divinis n'est pas une nouveauté et fut active sous le pontificat du Pape Paul VI. De plus, comme le souligne très bien Mgr Morerod, la FSSPX se dit "catholique". Nous ne pouvons pas accepter que ce noble nom soit utilisé, Hélas la Fraternité divise l'Eglise de l'intérieur.  

- La suspension, prévue par le droit canon, est une peine médicinale qui vise à la conversion, à la repentance. Benoît XVI l'a exprimé calmement dans sa lettre aux évêques en pleine polémique médiatique et mondiale dite de Williamson, suite à la levée des excommunications (et pas réintégration). 

- Tout est entrerpris pour tenter un accord avec la FSSPX. Benoît XVI va très loin, et pas uniquement avec la FSSPX, mais aussi avec l'ordinariat qui accueille les anglicans. Lire le pontificat de Benoît XVI qu'à la seule lumière de son effort envers la FSSPX donne une fausse lumière sur l'une des priorités du pontificat: l'oecuménisme, l'unité avec tous les chrétiens. 

- Le Père Morerod faisait partie du team des bons théologiens qui ont dialogué avec la FSSPX. Il est donc bien informé sur ce dossier et désormais sur le siège de Fribourg qui a vu naître la Fraternité. Le Cardinal Journet (décédé en 1975) voyait d'ailleurs avec une certaine angoisse ce schisme arriver. 

- L'accord proposé par Rome est entre les mains des lefebvristes et la balle est dans leur camp. La porte de l'Eglise restera toujours largement ouverte, pour tous et chacun. 

"si l'attitude de la FSSPX devait évoluer, je serais heureux de reconnaître avoir été excessivement pessimiste". Mgr Charles Morerod

- Déclarer que les Juifs sont les ennemis de l'Eglise (sic! - Mgr Fellay au Canada), alors que le dialogue est en cours, n'a pas été apprécié par l'Eglise catholique, avec raison d'ailleurs. Lire aussi Le Copiste.

IMG_5788.JPGPour terminer, je suis parfois fort stupéfait par la virulence de quelques commentaires sur ce tout petit blog. C'est sans doute indirectement au Pape que l'ont peut parfois s'attaquer. 

Saint Paul, dans son hymne à la Charité nous donnait hier encore, 4ème Dimanche du temps ordinaire, la feuille de route pour tous : "l'amour est patient, il ne se gonfle pas d'orgueil, ne s'emporte pas" ... 

A nous de jouer.

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Publication du Décret sur l’admission d’autres religions, confessions ou groupes religieux dans les diocèses de Bâle (avec St-Gall) et Sion 

 

 

 

Sermon de Mgr Fellay le 11 novembre 2011 

 


 

Déclaration de la Conférence des Evêques du Canada 

 

 

Mgr Morerod: un évêque tout "shuss"

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Article de La Liberté