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vendredi, 14 janvier 2011

Navarro Valls, Jean Paul II et la vérité sur Macial Marciel

joaquin-navarro-valls3.jpgJoaquin Navarro Valls, l'homme qui a été pendant de nombreuses années le porte-parole de Jean-Paul II et Benoît XVI assure que la béatification de Jean- Paul II n'est pas remise en cause à cause du scandale de la pédophilie et du cas « lamentable et énigmatique » de Maciel.

Le procès canonique sur les crimes commis par le Fondateur des Légionnaires du Christ, le père Marcial Maciel, a commencé avec Jean-Paul II et il s'est conclu peu de temps après sa mort, durant la première année du pontificat de Benoît XVI". Telle est l'affirmation claire de l'ancien porte parole du Saint Siège, Joaquin Navarro Valls, dans une interview sur le site web espagnol Aciprensa.

Navarro cite également un "document autographe de Marciel, dans lequel il disait plus ou moins: " Je sais qu'il m'accuse de cela, de ceci et de cela. Je jure devant Dieu que tout est faux. Je ne pense pas à me défendre, je laisse tout entre les mains de Dieu. Signé Maciel". "Ce texte -  rappelle l'ancien porte parole - était sur une page web jusqu'au moment où j'ai dû communiquer à l'opinion publique le résultat du procès canonique contre le Père Maciel".

Selon Navarro, les accusations et les attaques lancées à la mémoire de Pape Jean Paul II "sont démenties objectivement et historiquement par ce fait concret". Ainsi, la béatification de Jean Paul II "n'est pas en danger" à cause de la pédophilie" car il n'a jamais rien bloqué ou caché, même si nous devons reconnaître que le Pape Benoît XVI est un Pape avisé, sage et prudent qui assume la responsabilité des erreurs que nous savons tous qu'elles ne sont pas siennes".

Il fut aussi demandé à Navarro si "le Cardinal Sodano est intervenu afin que les informations "sensibles" sur le cas de Maciel ne parviennent pas au Pape ?" " Je ne sais pas. L'unique information réelle dont je dispose - a-t'il répondu - est que ce procès canonique contre Maciel a commencé sous Jean-Paul II. Il rappelle enfin la réunion du Pape Jean-Paul II avec tous les cardinaux américains pour discuter du problème de la pédophilie".

Prière pour la béatification

 

jp_II_e-07d75.jpgO Sainte Trinité, nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour. 

Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi. 

Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons (...), animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels.

Amen.

 

jeudi, 13 janvier 2011

Travaux en cours autour de la béatification de Jean Paul II

Selon le quotidien La Stampa, le cardinal préfet de la cause des saints son Eminence Angelo  Amato présenterait ce samedi à Benoît XVI le document pour la promulgation du miracle obtenu par l'intercession du vénérable Jean Paul II.

Rome Reports illustre la nouvelle de l'agence I.Media* en diffusant les images du lieu où le corps du futur bienheureux pourrait reposer (de source vaticanes) dans la basilique Saint Pierre.

L'ancien secrétaire de Jean Paul II, le Cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, a enfin envoyé une lettre au Pape demandant la date du 1er mai 2011 pour la cérémonie. Rome est capable, comme lors des funérailles, d'organiser sur une brève période, tout le nécessaire pour accueillir le milion, voir plus, de pèlerins attachés à l'Eglise.

"al lado de la escultura de la Pietà, en la capilla de San Sebastián, en la que hasta ahora reposan los restos del papa de 1689, Inocencio XI"

"du côté de la Pietà, dans la chapelle de Saint Sébastien, où repose actuellement les restes du pape Innoccent XI (1689). Jean-Paul II : Des travaux sont en cours en vue de déplacer le corps du futur bienheureux dans la basilique Saint-Pierre"

Vatican - * Agence I.MEDIA

Les préparatifs s’accélèrent au Vatican en vue de la béatification de Jean-Paul II (1978-2005), dont l’annonce semble imminente.

Des travaux sont ainsi en cours dans une chapelle de la basilique Saint-Pierre en vue d’accueillir d’ici quelques mois le corps du futur bienheureux, a constaté I.MEDIA le 13 janvier 2011. Comme le veut la tradition, c’est après la béatification que le corps de Karol Wojtyla devrait quitter la crypte de la basilique vaticane pour être placé à l’étage principal.

Alors que Benoît XVI pourrait, dès le 14 janvier, approuver le décret reconnaissant le miracle attribué à son prédécesseur et ouvrant la voie à sa béatification, des ouvriers de la basilique Saint-Pierre s’affairent actuellement dans la chapelle Saint-Sébastien. Cette dernière est située entre la chapelle de la Pietà de Michel-Ange et la chapelle du Saint-Sacrement, dans le bas-côté droit de la nef.

Il n’est pas impossible, a-t-on indiqué à I.MEDIA, que le corps de Jean-Paul II soit alors installé d’ici “le mois d’octobre prochain“ sous l’autel central actuellement restauré et pour l’heure occupé par la dépouille d’Innocent XI (1676-1689).

Placé dans une châsse ou un sarcophage, Jean-Paul II reposera ainsi sous une mosaïque du 18e siècle présentant le martyre de saint Sébastien, également en cours de restauration. Cette mosaïque, réalisée en 1631 par Domenico Zampieri, dit le Dominiquin (1581-1641), représente saint Sébastien attaché et transpercé de flèches.

Le futur bienheureux sera également entouré de 2 grands monuments : à gauche de l’autel, une statue en bronze de Pie XII (1939-1958) du sculpteur Francesco Messina datant de 1963 et, d’autre part, une statue en bronze de Pie XI (1922-1939), réalisée par le sculpteur Francesco Nagni et datant de 1965.

Jean-Paul II rejoindra alors les autres papes béatifiés ou canonisés qui reposent dans la basilique. A l’exemple de Jean XXIII (1958-1963), Jean-Paul II ne sera ainsi plus dans la crypte de la basilique où se trouvent une grande partie des tombeaux des papes.

A la suite du ‘bon pape Jean’

La dépouille du pape Jean XXIII, béatifié en septembre 2000 par Jean-Paul II, avait été transférée l’année suivante des ‘grottes vaticanes’ à la basilique Saint-Pierre. Dans un premier temps, son caveau avait été ouvert le 16 janvier 2001 pour la reconnaissance de la dépouille, en présence du secrétaire d’Etat du Saint-Siège de l’époque, du substitut et de l’archiprêtre de la basilique Saint-Pierre. Ce dernier avait alors affirmé qu’il avait pu apercevoir le visage de Jean XXIII, “intact et serein“.

Le 3 juin 2001, à l’occasion du 38e anniversaire de sa mort, le corps du ‘bon pape Jean’ avait ensuite été déplacé dans la basilique Saint-Pierre lors d’une ‘translation liturgique’. Il avait été exposé à la vénération des fidèles, dans une châsse de bronze et de verre placée sous un autel. Angelo Roncalli est ainsi visible vêtu de son habit blanc et de ses ornements, le visage très reconnaissable malgré une fine couche de cire protectrice.

Depuis environ 12 siècles, la basilique et les ‘grottes vaticanes’ sont un lieu de sépulture pour les papes, et cela afin de perpétuer le souvenir de Pierre, apôtre et premier pape. Les formes des caveaux sont très diverses, du sarcophage des premiers temps aux caveaux ‘art contemporain’ (comme ceux de Pie XI ou de Pie XII) en passant par ceux, raffinés, de la Renaissance ou encore les grandiloquents monuments de la période baroque.

 

LB/AMI

mercredi, 12 janvier 2011

Béatification de Jean Paul II: lettre pour le 1er mai sur le bureau du Pape

Voie libre vers la béatification

images-2.jpgLa commission des cardinaux et des évêques a reconnu le miracle de Dieu obtenu à travers l'intercession du vénérable Jean Paul II (voir Andrea Tornielli). Désormais, il revient au Pape de promulguer la reconnaissance de cette guérison du Parkinson de Soeur Marie Simon Pierre d'origine française.

L'archevêque de Cracovie, l'ancien secrétaire de Jean Paul II, le Cardinal Stanislas Dziwisz, a confirmé à Noël avoir écrit une lettre à Benoît XVI lui proposant la date du 1er mai 2011.

En savoir plus: EucharistieMiséricordieuse

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source: I.Media (Rome) lu dans Famille Chrétienne

La cause de béatification de Jean-Paul II bientôt entre les mains de Benoît XVI

Il ne manque désormais plus que la signature de Benoît XVI pour que la béatification de Jean-Paul II (1978-2005) puisse avoir lieu, certainement courant 2011.

C’est dans les tout prochains jours que Benoît XVI pourrait ainsi donner son feu vert pour la célébration de cette cérémonie qui attirera à Rome des centaines de milliers de fidèles, voire plus.

La presse italienne a ainsi rapporté le 12 janvier que la commission des cardinaux et évêques membres de la Congrégation pour les causes des saints avait examiné et approuvé à l’unanimité, la veille, le miracle attribué à l’intercession du pape polonais. Des sources proches du dossier ont confirmé cette information.

Une guérison miraculeuse confirmée

Le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, sera reçu dans les prochains jours par Benoît XVI pour présenter, entre autres, le dossier de Jean-Paul II, a-t-on indiqué au Vatican. Lors de cette audience qui pourrait avoir lieu le 15 janvier, le pape n’aura alors plus qu’à signer le décret validant le miracle que constitue la guérison inexpliquée de la religieuse française de la congrégation des Petites sœurs des maternités catholiques, sœur Marie Simon-Pierre. La religieuse française était atteinte de la maladie de Parkinson, comme le pape polonais.


Trentre-trois ans après son élection…

Plusieurs dates sont envisageables pour la célébration de la béatification de Jean-Paul II, comme le samedi 2 avril, sixième anniversaire de la mort du pape polonais. D’autres dates, au printemps, circulent aussi dans le milieu catholique, comme le dimanche 1er mai, fête de la Divine miséricorde. Cependant, les difficultés d’organisation liées notamment à l’afflux des pèlerins, dont de très nombreux Polonais, rend probable une béatification le dimanche 16 octobre prochain, trente-trois ans jour pour jour après l’élection de Karol Wojtyla au trône de Pierre.


Un processus accéléré

En béatifiant Jean-Paul II seulement 6 ans après sa mort, l’Église répondrait ainsi dans des délais exceptionnels à l’appel lancé au jour de ses funérailles par des fidèles qui le voulaient « santo subito » (saint tout de suite). Karol Wojtyla serait ainsi béatifié aussi rapidement que Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), béatifiée six ans après sa disparition.

L’ouverture de la « phase diocésaine » de la cause de béatification et de canonisation de Jean-Paul II avait eu lieu le 28 juin 2005, moins de 3 mois après sa mort, dans la basilique Saint-Jean de Latran, la cathédrale de Rome. Le nouveau pape, Benoît XVI, avait alors décidé de déroger à la règle selon laquelle un procès de ce type ne peut débuter que 5 ans après la mort de la personne concernée.

La phase diocésaine « sur la vie, les vertus et la réputation de sainteté » de Karol Wojtyla avait ensuite été close lors d’une cérémonie solennelle, dans la basilique Saint-Jean de Latran, le 2 avril 2007. Le dossier de Jean-Paul II avait ensuite été déposé à la Congrégation pour les causes des saints pour la poursuite de l’instruction, dans sa phase dite « romaine ».

I.Media

lundi, 10 janvier 2011

Béatification de Jean Paul II le 1er mai 2011?

De sources bien informées, la béatification du vénérable Jean Paul II pourrait se dérouler le dimanche 1er mai.

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Trois sérieux indices donnent du crédit à cette hypothèse (la divine Miséricorde; la chute du communisme, la Vierge Marie) :

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- le deuxième dimanche de Pâques, de la divine Miséricorde, se célébrera en ce même jour. Le message du pardon fut au coeur de son pontificat, avec la proclamation au monde de la limite imposée par Dieu au mal: le pardon, la Miséricorde. (Image de Jean Paul II pardonnant à son agresseur après l'attentat du 13 mai 1981 - date des apparitions de Fatima en 1917).

Le Pape est aussi retourné vers le Père le samedi soir 2 avril 2005, veille de cette fête que Sainte Faustine désira, par volonté divine, instaurer dans toute l'Eglise.

 

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- cette date est aussi jour de fête en Pologne, et dans le monde: fête du travail et de Saint Joseph travailleur. Jean Paul II, premier Pape qui connut le travail manuel dans les mines alors qu'il était encore étudiant, restera bel et bien un des grands artisans de la chute du communisme, tragédie  mortelle comparable au nazisme et utopie pour la soit disant libération des travailleurs.

- enfin, a dévotion à la Vierge de Karol Wojtilà était visible aux yeux de tous, notamment à Notre Dame de Fatima (13 mai 1917). Le mois de mai est le plus beau mois de l'année, le mois de Marie. Benoît XVI avait d'ailleurs dit que le message (3 secrets: enfer, communisme et souffrance du Pape et de l'Eglise) de la Vierge n'était pas clos, se référant au mal accompli à l'intérieur même de l'institution et à la poussière qui recouvre l'Eglise, appelant à la pénitence, à la conversion, à la justice et au pardon.

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Benoît XVI: abroger la loi sur le blasphème

CITE DU VATICAN (Saint-Siège), 10 jan 2011 (AFP) - Benoît XVI: "urgent" d'abroger la loi sur le blasphème au Pakistan

Le pape Benoît XVI a affirmé lundi que "le tragique assassinat" du gouverneur du Pendjab (Pakistan) "montrait qu'il est urgent" d'abroger la loi sur le blasphème dans ce pays.

Radio Vatican

AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE
 
CITE DU VATICAN, 10 JAN 2011 (VIS).

Comme à l'accoutumé après l'Epiphanie, à l'occasion de l'échange des voeux de bonne année, le Saint-Père a reçu ce matin le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Le Saint-Siège est Observateur permanent à l'ONU, Membre de 7 de ses agences, Membre ou Observateur près 15 autres organismes internationaux ou régionaux. Après l'intervention du Doyen du corps diplomatique, l'Ambassadeur du Honduras, au nom des 181 délégations (178 états, plus UE, Ordre de Malte et OLP), Benoît XVI s'est adressé à ses hôtes. Voici les passages principaux de ce discours annuel:
 
corpo6.jpg  "L'humanité, dans toute son histoire, à travers ses croyances et ses rites, montre une incessante recherche de Dieu... La dimension religieuse est une caractéristique indéniable et incoercible de l'être et de l'agir de l'homme, la mesure de la réalisation de son destin et de la construction de la communauté à laquelle il appartient. Par conséquent, quand l'individu lui-même ou ceux qui l'entourent négligent ou nient cet aspect fondamental, se créent des déséquilibres et des conflits à tous les niveaux, aussi bien au plan personnel qu'au plan interpersonnel...  Le droit à la liberté religieuse, "qui est en réalité le premier des droits, parce que,  historiquement, il a été affirmé en premier, et que, d'autre part, il a comme objet la dimension constitutive de l'homme, c'est à dire sa relation avec son Créateur, n'est-il pas trop souvent mis en discussion ou violé ? Il me semble que la société, ses responsables et l'opinion publique se rendent compte aujourd'hui davantage, même si ce n'est pas toujours de façon exacte, de cette grave blessure portée contre la dignité et la liberté de l'Homo Religiosus, sur laquelle j'ai tenu, à de nombreuses reprises, à attirer l'attention de tous".
 
  "L'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen Orient, qui s'est déroulée au Vatican au cours du mois d'octobre, a été un moment de prière et de réflexion, durant lequel la pensée s'est dirigée avec insistance vers les communautés chrétiennes de cette région du monde, si éprouvées à cause de leur adhésion au Christ et à l'Eglise. Oui, regardant vers l'Orient, les attentats qui ont semé mort, douleur et désarroi parmi les chrétiens d'Irak, au point de les inciter à quitter la terre où leurs pères ont vécu pendant des siècles, nous ont profondément accablés. Je renouvelle aux Autorités de ce pays et aux chefs religieux musulmans mon appel anxieux à œuvrer afin que leurs concitoyens chrétiens puissent vivre en sécurité et  continuer à apporter leur contribution à la société dont ils sont membres à plein titre. En Egypte aussi, à Alexandrie,  le terrorisme a frappé brutalement des fidèles en prière dans une église. Cette succession d'attaques est un signe de plus de l'urgente nécessité pour les gouvernements de la région d'adopter, malgré les difficultés et les menaces, des mesures efficaces pour la protection des minorités religieuses... J'apprécie l'attention pour les droits des plus faibles et la clairvoyance politique dont certains pays d'Europe ont fait preuve ces derniers jours, en demandant une réponse concertée de l'Union européenne afin que les chrétiens soient défendus au moyen-orient. Je voudrais rappeler enfin que le droit à la liberté religieuse n'est pas pleinement appliqué là où est garantie seulement la liberté de culte, qui plus est, avec des limitations. En outre, j'encourage à accompagner la pleine sauvegarde de la liberté religieuse et des autres droits humains par des programmes qui, depuis l'école primaire et dans le cadre de l'enseignement religieux, éduquent au respect de tous les frères en humanité.  Pour ce qui concerne les pays de la Péninsule arabique, où vivent de nombreux travailleurs immigrés chrétiens, je souhaite que l'Eglise catholique puisse disposer des structures pastorales appropriées".
 
corpo7.jpg  "Parmi les normes qui lèsent le droit des personnes à la liberté religieuse, une mention particulière doit être faite de la loi contre le blasphème au Pakistan: j'encourage à nouveau les autorités de ce pays à faire les efforts nécessaires pour l'abroger, d'autant plus qu'il est évident qu'elle sert de prétexte pour provoquer injustices et violences contre les minorités religieuses. Le tragique assassinat du gouverneur du Pendjab montre combien il est urgent de procéder dans ce sens : la vénération à l'égard de Dieu promeut la fraternité et l'amour, et non pas la haine et la division. D'autres situations préoccupantes, avec parfois des actes de violence, peuvent être mentionnées dans le sud et sud-est du continent asiatique, dans des pays qui ont pourtant une tradition de rapports sociaux pacifiques. Le poids particulier d'une religion déterminée dans une nation ne devrait jamais impliquer que  les citoyens appartenant à une autre confession soient discriminés dans la vie sociale ou, pire encore, que soit tolérée la violence à leur encontre. A cet égard, il est important que le dialogue interreligieux favorise un engagement commun à reconnaître et promouvoir la liberté religieuse de toute personne et de toute communauté. Enfin, comme je l'ai déjà rappelé, la violence contre les chrétiens n'épargne pas l'Afrique. Les attaques contre des lieux de culte au Nigeria, alors même que l'on célébrait la Nativité du Christ, en sont un autre triste témoignage.... Dans divers pays, d'autre part, la constitution reconnaît une certaine liberté religieuse, mais, de fait, la vie des communautés religieuses est rendue difficile et parfois même précaire parce que l'ordonnancement juridique ou social s'inspire de systèmes philosophiques et politiques qui postulent un strict contrôle, pour ne pas dire un monopole, de l'état sur la société. Il faut que cessent de telles ambiguïtés, de manière à ce que les croyants ne se trouvent pas tiraillés entre la fidélité à Dieu et la loyauté à leur patrie. Je demande en particulier que soit garantie partout aux communautés catholiques la pleine autonomie d'organisation et la liberté d'accomplir leur mission, conformément aux normes et standards internationaux en ce domaine. En ce moment, ma pensée se tourne à nouveau vers la communauté catholique de la Chine continentale et ses pasteurs, qui vivent un moment de difficulté et d'épreuve. Par ailleurs, je voudrais adresser une parole d'encouragement aux autorités de Cuba, pays qui a célébré en 2010 soixante-quinze ans de relations diplomatiques ininterrompues avec le Saint-Siège, afin que le dialogue qui s'est heureusement instauré avec l'Eglise se renforce encore et s'élargisse".
 
corpo8.jpg  "Déplaçant notre regard de l'orient à l'occident, nous nous trouvons face à d'autres types de menaces contre le plein exercice de la liberté religieuse. Je pense, en premier lieu, à des pays dans lesquels on accorde une grande importance au pluralisme et à la tolérance, mais où la religion subit une croissante marginalisation. On tend à considérer la religion, toute religion, comme un facteur sans importance, étranger à la société moderne ou même déstabilisant et l'on cherche par divers moyens à en empêcher toute influence dans la vie sociale. On en arrive ainsi à exiger que les chrétiens agissent dans l'exercice de leur profession sans référence à leurs convictions religieuses et morales, et même en contradiction avec celles-ci, comme, par exemple, là où sont en vigueur des lois qui limitent le droit à l'objection de conscience des professionnels de la santé ou de certains praticiens du droit. Dans ce contexte, on ne peut que se réjouir de l'adoption par le Conseil de l'Europe, au mois d'octobre dernier, d'une résolution qui protège le droit du personnel médical à l'objection de conscience face à certains actes qui lèsent gravement le droit à la vie, comme l'avortement... Une autre manifestation de la marginalisation de la religion, et, en particulier, du christianisme, consiste dans le bannissement de la vie publique des fêtes et des symboles religieux, au nom du respect à l'égard de ceux qui appartiennent à d'autres religions ou de ceux qui ne croient pas. En agissant ainsi, non seulement on limite le droit des croyants à l'expression publique de leur foi, mais on se coupe aussi des racines culturelles qui alimentent l'identité profonde et la cohésion sociale de nombreuses nations. L'année dernière, certains pays européens se sont associés au recours du gouvernement italien dans la cause bien connue concernant l'exposition du crucifix dans les lieux publics. Je désire exprimer ma gratitude aux autorités de ces pays, ainsi qu'à tous ceux qui se sont engagés dans ce sens, épiscopats, organisations et  associations civiles ou religieuses, en particulier le Patriarcat de Moscou et les autres représentants de la hiérarchie orthodoxe, ainsi qu'à toutes les personnes, croyants mais aussi non-croyants, qui ont tenu à manifester leur attachement à ce symbole porteur de valeurs universelles. Reconnaître la liberté religieuse signifie, en outre, garantir que les communautés religieuses puissent opérer librement dans la société, par des initiatives dans les secteurs social, caritatif ou éducatif. Partout dans le monde, d'ailleurs, on peut constater la fécondité des œuvres de l'Eglise catholique en ces domaines. Il est préoccupant que ce service que les communautés religieuses rendent à toute la société, en particulier pour l'éducation des jeunes générations, soit compromis ou entravé par des projets de loi qui risquent de créer une sorte de monopole étatique en matière scolaire, comme on le constate par exemple dans certains pays d'Amérique Latine. Alors que plusieurs d'entre eux célèbrent le deuxième centenaire de leur indépendance, occasion propice pour se souvenir de la contribution de l'Eglise catholique à la formation de l'identité nationale, j'exhorte tous les gouvernements à promouvoir des systèmes éducatifs qui respectent le droit primordial des familles à décider de l'éducation des enfants et qui s'inspirent du principe de subsidiarité, fondamental pour organiser une société juste.... Poursuivant ma réflexion, je ne puis passer sous silence une autre atteinte à la liberté religieuse des familles dans certains pays européens, là où est imposée la participation à des cours d'éducation sexuelle ou civique véhiculant des conceptions de la personne et de la vie prétendument neutres, mais qui en réalité reflètent une anthropologie contraire à la foi et à la juste raison".
 
corpo13.jpg  "En cette circonstance solennelle, permettez-moi d'expliciter quelques principes dont le Saint-Siège, avec toute l'Eglise catholique, s'inspire dans son activité auprès des organisations internationales intergouvernementales, afin de promouvoir le plein respect de la liberté religieuse pour tous. En premier lieu, c'est la conviction que l'on ne peut créer une sorte d'échelle dans la gravité de l'intolérance envers les religions. Malheureusement, une telle attitude est fréquente, et ce sont précisément les actes discriminatoires contre les chrétiens qui sont considérés comme moins graves, moins dignes d'attention de la part des gouvernements et de l'opinion publique. En même temps, on doit aussi refuser le contraste périlleux que certains veulent instaurer entre le droit à la liberté religieuse et les autres droits de l'homme, oubliant ou niant ainsi le rôle central du respect de la liberté religieuse dans la défense et la protection de la haute dignité de l'homme. Moins justifiables encore sont les tentatives d'opposer au droit à la liberté religieuse de prétendus nouveaux droits, activement promus par certains secteurs de la société et insérés dans des législations nationales ou dans des directives internationales, mais qui ne sont, en réalité, que l'expression de désirs égoïstes et ne trouvent pas leur fondement dans l'authentique nature humaine. Enfin, il faut affirmer qu'une proclamation abstraite de la liberté religieuse n'est pas suffisante. Cette norme fondamentale de la vie sociale doit trouver application et respect à tous les niveaux et dans tous les domaines... La promotion d'une pleine liberté religieuse des communautés catholiques est aussi le but que recherche le Saint-Siège quand il conclut des concordats ou autres accords. Je me réjouis que des états de diverses régions du monde et de diverses traditions religieuses, culturelles et juridiques choisissent le moyen de conventions internationales pour organiser les rapports entre la communauté politique et l'Eglise catholique, établissant par le dialogue le cadre d'une collaboration dans le respect des compétences réciproques. L'année dernière, a été conclu et est entré en vigueur un accord pour l'assistance religieuse des fidèles catholiques des forces armées en Bosnie-Herzégovine, et des négociations sont actuellement en cours dans divers pays... L'activité des représentants pontificaux auprès des états et des organisations internationales est également au service de la liberté religieuse. Je voudrais relever avec satisfaction que les autorités vietnamiennes ont accepté que je désigne un représentant, qui exprimera par ses visites à la chère communauté catholique de ce pays la sollicitude du Successeur de Pierre. Je voudrais également rappeler que, durant l'année dernière, le réseau diplomatique du Saint-Siège s'est encore renforcé en Afrique, une présence stable étant désormais assurée dans trois pays où le nonce n'est pas résident... Je voudrais enfin redire avec force que la religion ne constitue pas pour la société un problème, qu'elle n'est pas un facteur de trouble ou de conflit".
 
corpo11.jpg  "Je voudrais répéter que l'Eglise ne recherche pas de privilèges, ni ne veut intervenir dans des domaines étrangers à sa mission, mais simplement exercer celle-ci avec liberté. J'invite chacun à reconnaître la grande leçon de l'histoire: Comment nier la contribution des grandes religions du monde au développement de la civilisation? La recherche sincère de Dieu a conduit à un plus grand respect de la dignité de l'homme. Les communautés chrétiennes, avec leur patrimoine de valeurs et de principes, ont fortement contribué à la prise de conscience de la part des personnes et des peuples, de leur identité et de leur dignité, de même qu'à la conquête d'institutions démocratiques et à l'affirmation des droits de l'homme ainsi que des devoirs correspondants. Aujourd'hui encore, dans une société toujours plus mondialisée, les chrétiens sont appelés, non seulement à un engagement civil, économique et politique responsable, mais aussi au témoignage de leur charité et de leur foi, à offrir une contribution précieuse à l'engagement rude et exaltant pour la justice, le développement humain intégral et le juste ordonnancement des réalités humaines. Emblématique, à cet égard, est la figure de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta. Le centenaire de sa naissance a été célébré à Tirana, à Skopje et à Pristina comme en Inde. Un vibrant hommage lui a été rendu non seulement par l'Eglise, mais aussi par des autorités civiles et des chefs religieux, sans compter les personnes de toutes confessions. Des exemples comme le sien montrent au monde combien l'engagement qui naît de la foi est bénéfique à toute la société. Qu'aucune société humaine ne se prive volontairement de l'apport fondamental que constituent les personnes et les communautés religieuses!... Voici pourquoi, alors que nous formons des vœux afin que cette nouvelle année soit riche de concorde et de réel progrès, j'exhorte tous, responsables politiques, chefs religieux et personnes de toutes catégories, à entreprendre avec détermination la voie vers une paix authentique et durable, qui passe par le respect du droit à la liberté religieuse dans toute son étendue".


CD/                                                                            VIS 20110110 (2430)

dimanche, 09 janvier 2011

3 évêques anglicans accueillis comme catholiques

7 Janviers, 2011.

Une simple cérémonie dans la Cathédrale de Westminster de Londres fut suffisante pour accueillir les trois premiers évêques anglicans qui se sont convertis à l'Eglise catholique. Les évêques Andrew Burnham, Keith Newton et John Broadhurst seront ordonnés prêtres catholiques le 15 janvier (à noter la présence de l'ancien premier ministre Toni Blair avec son épouse).

vendredi, 07 janvier 2011

Benoît XVI: la tendresse, le sourire et la délicatesse d'un Père

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Restaurer la beauté de la Messe

Dans les "Lettres persanes", en se faisant passer pour un observateur étranger, Montesquieu avait trouvé le moyen de contourner la censure pour dire ce qu'il pensait de la société de son temps.

Le blog d'Andrea Tornielli, l'un des vaticaniste italien les plus compétents et influents, met en ligne une vidéo d'une messe d'un jeune prêtre français pour les fêtes de Noël. Il conclut que l'on peut se demander pourquoi bien des gens vont rejoindre (hélas) les rangs schismatiques d'Ecône, la communauté Saint Pie X, fondé par Mgr Lefebvre.

L'exemple du Pape actuel, qui se retrouve notamment dans son grand livre "l'Esprit de la liturgie", la volonté du Cardinal Canizares, nouveau préfet de la Congrégation des rites et de la discipline des sacrements, veulent justement relancer un nouveau mouvement liturgique, afin que la Messe retrouve  toute sa splendeur: sens du sacré, silence, vie intérieure, beauté de l'autel, encens, lumière, enchantement du chant, orientation de la Messe, crucifix sur l'autel ... Le succès de Taizé repose aussi sur la qualité de leur prière en silence.

Ce n'est pas d'une "réforme de la Réforme" que la liturgie a vraiment besoin, mais d'une "Restauration", comme une oeuvre d'art quelque peu abîmée par les abus, dont la beauté et le charme sont cachés par la poussière de nos infidélités.

Quant à danser, faire la fête? Personne n'est contre bien au contraire, ni avant, ni après la Messe. Les jeunes ont tout loisir de la faire avec la joie d'avoir participé au sacrifice du Christ, après être montés au Calvaire avec Marie.

Il est urgent de retrouver la Messe, vaste programme qui prendra une génération...

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Les enfants sont le sourire de Dieu sur la Terre

Ces paroles de Mère Térésa illustrent bien le reportage si émouvant de Rome Reports ci-dessous. Le Pape a bel et bien aussi un esprit d'enfant: simple, tendre, vrai, souriant, affectueux ...

Visite de Benoît XVI à l'hôpital Gemelli de Rome

Le 06 janvier 2011 -source:  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde

- Hier après-midi le Saint-Père Benoît XVI s'est rendu en visite à l'Hôpital « Agostino Gemelli » de Rome, à l'occasion de la Solennité de l'Epiphanie.


À Son arrivée, à 17h15, il a été accueilli par le Cardinal Vicaire Agostin Vallini, Délégué pour l'assistance religieuse dans les Hôpitaux de Rome, Mons. Armando Brambilla, Recteur de l'Université Catholique du Sacré Cœur, le Prof. Lorenzo Ornaghi, Directeur Administratif de l'Université, le Prof. Marco Elefanti, Principal de la Faculté, le Prof. Rocco Bellantone, Directeur du Siège de Rome, le Dr. Giancarlo Furnari, Assistant Ecclésiastique Général, Mons. Sergio Lanza et par le Directeur de l'Hôpital, le Prof. Cesare Catananti.


Le Saint-Père est ensuite monté par l'ascenseur au 5e étage, au service Pédiatrique, où il a été accueilli par le Directeur, Prof. Constantino Romagnoli. Après avoir visité les locaux du Centre pour le soin des enfants souffrant de spina-bifida, le Saint-Père a salué les petits patients reçus dans les chambres du service, et est ensuite allé au Service de Soins intensifs pour l'assistance néonatale.


Le pape a rejoint ensuite le 7e étage, pour une brève visite au service de soins ambulatoires de l'Institut Scientifique International « Paul VI » pour la recherche, le diagnostic et la thérapie de la stérilité conjugale, où il a été accueilli par le Directeur, le Prof. Riccardo Marana.
Ensuite le Saint-Père Benoît XVI est redescendu dans le hall de l'Hôpital pour rencontrer les enfant hôtes des divers services du centre pédiatrique, avec les parents et le personnel soignant. Après le chant des enfants et les mots d'accueil d'un petit malade, le pape a adressé aux personnes présents quelques mots.
A 19h, après avoir salué personnellement tous les enfants en offrant à chacun d'eux un cadeau de Noël, le Saint-Père a quitté l'Hôpital Gemelli pour rentrer au Vatican.

Paroles du Saint-Père

Monsieur le Cardinal,
chers Prêtres,
Autorités Académiques, Dirigeantes, Personnels soignant et personnel paramédical,
chers enfant, parents, amis !

Pourquoi suis-je venu ici, parmi vous, aujourd'hui, jour où nous commençons à célébrer la Solennité de l'Epiphanie ? Avant tout pour dire merci. Merci à vous chers enfants qui m'avez accueilli : je veux vous dire que je vous veux du bien et que je suis proche de vous par ma prière et mon affection, également pour vous donner la force d'affronter la maladie. Je voudrais remercier ensuite vos parents, les Dirigeants et tout le personnel de l'Hôpital, qui avec compétence et charité soignent la souffrance humaine ;  je voudrais remercier en particulier l'équipe de ce service de Pédiatrie et du Centre pour le soin des enfants souffrants de spina-bifida. Je bénis les personnes, l'engagement et ces milieux dans lesquels s'exerce de manière concrète l'amour envers plus petits et les plus nécessiteux.

Chers enfants et adolescents, j'ai voulu venir vous trouver pour faire aussi un peu comme les Rois Mages, que nous célébrons en cette Fête de l'Epiphanie : ils portèrent à Jésus des dons - de l'or, de l'encens et de la myrrhe - pour lui manifester adoration et affection. Aujourd'hui je vous ai apporté aussi quelque cadeau, pour que vous sentiez aussi, à travers un petit signe, la sympathie, la proximité, l'affection du pape. Mais je voudrais que tous, adultes et enfant, en ce temps de Noël, nous nous rappelions que le plus grand cadeau, c'est Dieu qui l'a fait à chacun de nous.

Regardons dans la grotte de Bethléem, dans la crèche, qui voyons-nous ? Qui rencontrons-nous ? Il y a Marie, il y a Joseph, mais surtout il y a un enfant, petit, nécessiteux d'attention, de soins, d'amour : cet enfant est Jésus, cet enfant est Dieu lui-même qui a voulu venir sur la terre pour nous montrer combien il nous veut bien, c'est Dieu qui s'est fait comme vous, enfant, pour vous dire qu'il  est toujours à côté de vous et pour dire à chacun de nous que chaque enfant porte son visage.

Maintenant, avant de conclure, je ne peux pas ne pas adresser des salutations cordiales à tout le personnel et à tous les malades de ce grand Hôpital. J'encourage les différentes initiatives pour le bien et le volontariat, comme également les institutions qui soutiennent l'engagement au service de la vie, je pense en particulier, en cette circonstance, à l'Institut Scientifique International « Paul VI », dans le but de promouvoir la procréation responsable.

Merci encore à tous ! Le pape vous aime !

jeudi, 06 janvier 2011

Parler de l'avortement: Fréjus-Toulon sur la TV Canção Nova

images-1.jpgSouvenez-vous de ce professeur Philippe Isnard d’un établissement public de la ville de Manosque  (en France) suspendu 4 mois pour avoir débattu librement et montré la dure réalité d’un avortement à ceux de ses élèves de seconde qui le souhaitaient (plus de précisions ici).

Sur la webTV CN, version francophone de Canção Nova hébergée par le diocèse de Fréjus-Toulon.

Emission sur le Web

soutenir le prof. Ph. Isnard:

écrire à:

alienor30@gmail.com

Islam: attentat suicide et suicide

source: Benoît et Moi

Le père jésuite Samir Khalil Samir est professeur d’islamologie et de la pensée arabe à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth) et au Pontificio Istituto Orientale (Rome).

images.jpg... Ou bien prenons l'exemple du suicide: l'Islam le rejette, et même - parmi toutes les religions que je connais - l'islam est la plus dure contre ceux qui se sont suicidés parce qu'ils n'ont même pas le droit à être enterrés, ils doivent être abandonnés dans le désert pour être mangés par les animaux.

Alors, comment expliquer le phénomène des kamikazes, pourquoi tant de gens se suicident-ils? Ah non - disent-ils - c'est différent, parce que là ils le font pour l'amour de Dieu et de la communauté islamique. Deux poids et deux mesures.


Au lieu de cela, nous devons aider à réfléchir: pourquoi, l'islam, le christianisme et les autres religions sont-elles opposées au suicide? Parce que le suicide signifie un désespoir à propos de Dieu, un manque de foi. Alors, on réfléchit, et en réfléchissant, par exemple, l'Eglise a reconnu que le suicide est souvent un phénomène psychopathologique, et pas une rébellion contre Dieu. Alors, on s'est dit, donnons également une sépulture religieuse aux suicidés.

mercredi, 05 janvier 2011

Entrer dans "Lumière du Monde" de Benoît XVI

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podcast
Podcast avec les abbés Jean-Robert, Elvis, Laurent et Dominique, étudiants en communication

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Liens: http://puscfrancophone.podomatic.com/

mardi, 04 janvier 2011

Jean Paul II: miracle reconnu par les médecins

Wojtylabeato-298x300.jpgAndrea Tornielli confirme que le miracle en vue de la béatifiction du vénérable Jean Paul II a été approuvé et reconnu par la commision médicale et théologique de la Congrégation pour la cause des Saints. Le dossier a dès lors été tramsmis aux évêques et aux cardinaux. La réunion plénière des cardinaux doit encore se tenir au milieu de ce mois de janvier. En cas d'issue positive, restera alors au Cardinal préfet de la Congrégation pour la cause des Saints Angelo Amato de présenter la cause pour sa promulgation au Pape Benoît XVI. Le miracle serait définitivement reconnu.

Dès ce moment, la béatification de Jean Paul II ne serait plus qu'une question de date, soit pour cet été encore (ou même avant), soit pour le mois d'octobre 2011.

N.B. Les théologiens et médecins n'avaient déjà  aucun doute sur la sainteté de Karol. Toutefois, et c'est  bien normal de ne rien laisser passer, un médecin polonais avait émis des doutes sur le type de Parkinson (il existe en effet une maladie quelque peu similaire et révérsible) dont souffrait Soeur Marie Simon Pierre, d'orgine française. Ce doute est donc levé.

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Soeur Marie Simon Pierre, travaillant au service de la vie ! était bel et bien atteinte de la même maladie qui a tant fait souffrir le vénérable Karol Wojtilà. Et c'est Dieu qui a guérit Soeur Marie Simon Pierre par l'intercession du futur bienheureux.

lundi, 03 janvier 2011

Deux images pour l'éternité

Opinion 

images-4.jpgLe passage à une année nouvelle nous permet de penser au mystère du temps qui semble s'écouler si vite. Dans la société d'information dans laquelle nous sommes baignés, rien n'est plus vieux que le journal d'hier. Les nouvelles, et ils en tombent plus de 10 000 par jour, sont alors comme les gouttes de pluies qui tombent sur le pare-brise de nos vies lancées comme des voitures à pleine vitesse. Les essuies glaces ont rapidement fait de les évacuer, telles des larmes passagères.

La conscience d'abord ...

Le voyage du Pape en Angleterre semble lointain, tout comme les voeux de Benoît XVI à la curie romaine. Il est pourtant revenu sur la béatification de John Henry Newman (photo ci-dessus). Sa célèbre citation au Duc de Norfolk continue de faire couler beaucoup d'encre: le bienheureux écrit que "si j'étais forcé d'introduire la religion dans un toast après le dîner (ce qui, en vérité, ne me semble pas la chose la meilleure), je porterais un toast, si vous voulez, au Pape; en fait, à la conscience d'abord, puis au Pape" .

Certainly, if I am obliged to bring religion into after-dinner toasts (which indeed does not seem quite the things) I shall drink – to the Pope, if you please, -still, to Conscience first, and to the Pope afterwards ».

Cinq siècles, deux images, un même lieu

Lorsque Benoît XVI a rencontré le monde de la culture dans le Westminster Hall, deux images se sont unies dans ma mémoire lorsque les mots du Pape ont résonnés dans l'assemblée:

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"En particulier, j’évoque la figure de saint Thomas More, intellectuel et homme d’État anglais de grande envergure, qui est admiré aussi bien par les croyants que par les non-croyants pour l’intégrité avec laquelle il a suivi sa conscience, fusse au prix de déplaire au Souverain dont il était le « bon serviteur », et cela parce qu’il avait choisi de servir Dieu avant tout. Le dilemme que More a dû affronter en des temps difficiles, l’éternelle question du rapport entre ce qui est dû à César et ce qui est dû à Dieu..."
 

images-3.jpgLa première image a jailli du film "Un homme pour l'éternité" * qui retrace la vie de Saint Thomas More, condamné à mort en ce même lieu pour être resté fidèle à sa conscience. Il paya de sa vie son attachement au Pape.  

 images.jpgLa seconde était en direct. L'humble Pape, avec pour devise: "coopérateur de la vérité" venait, par sa visite en ce lieu du choix de Thomas More, comme illustrer historiquement et chronologiquement, la célèbre phrase de Newman:  la conscience d'abord, puis le Pape.

L'amour de la vérité de Thomas More continuait de résonner dans ce lieu, le Pape en récoltant l'écho harmonieux. La conscience et le Pape sont fait pour se rencontrer et font résonner  tous deux la même note de la vérité. Tous deux sont fait pour s'accorder. Les deux images de Sir Thomas More et de Joseph Ratzinger se sont comme confondues dans mon esprit ébloui.

... le Pape ensuite

Comme l'a très bien analysé Massimo Introvigne, "pour le Bienheureux Newman, le chemin de la conscience est tout sauf un chemin de subjectivité qui s'auto-affirme: c'est au contraire le chemin de l'obéissance à la vérité objective. Porter d'abord un toast à la conscience et ensuite au Pape, ne constitue pas une opposition, mais une chronologie. Foi et raison se rencontrent dans le primat de la vérité".

La vérité du temps

Deux images, deux hommes qui ne sont pas rencontrés, ni connus, car séparés par cinq siècles mais que l'amour de la vérité ont réunis providentiellement dans un même lieu. La conscience est bien le premier de tous les vicaires du Christ. La conscience ne s'oppose pas au Pape, le vicaire du Christ, car tout s'accomplit dans la patiente histoire du temps.

Le temps de la vérité

Avec le temps, on prendra conscience combien Benoît XVI est aussi, à sa façon un martyr, un témoin souriant et souffrant de la vérité. Si les orages semblent le frapper ou une pluie de critiques le toucher, il est sûrement quelque peu comme un Bienheureux Newman que l'on a fini par reconnaître après un certain temps ou un Saint Thomas More, un homme dont les paroles auront un écho pour l'éternité, comme l'atteste ce passage de la main du Pape:

"En Newman, la force motrice qui le poussait sur le chemin de la conversion était la conscience. Mais qu’entend-on par cela ? .... Pour lui « conscience » signifie la capacité de vérité de l’homme : la capacité de reconnaître justement dans les domaines décisifs de son existence – religion et morale – une vérité, la vérité. La conscience, la capacité de l’homme de reconnaître la vérité lui impose avec cela, en même temps, le devoir de se mettre en route vers la vérité, de la chercher et de se soumettre à elle là où il la rencontre. La conscience est capacité de vérité et obéissance à l’égard de la vérité, qui se montre à l’homme qui cherche avec le cœur ouvert. ...

Sa troisième conversion, celle au Catholicisme, exigeait de lui d’abandonner presque tout ce qui lui était cher et précieux : ses biens et sa profession, son grade académique, les liens familiaux et de nombreux amis. Le renoncement que l’obéissance envers la vérité, sa conscience, lui demandait allait encore plus loin. Newman avait toujours été conscient d’avoir une mission pour l’Angleterre. Mais dans la théologie catholique de son temps, sa voix pouvait à grand peine être entendue. Elle était trop contraire à la forme dominante de la pensée théologique et aussi de la piété. En janvier 1863, il écrivit dans son journal ces phrases bouleversantes : « Comme protestant, ma religion me semblait misérable, mais pas ma vie. Et maintenant, en catholique, ma vie est misérable mais pas ma religion ».

images-5.jpgL’heure de son efficacité n’était pas encore arrivée. Dans l’humilité et l’obscurité de l’obéissance, il dut attendre jusqu’à ce que son message soit utilisé et compris. Pour pouvoir affirmer l’identité entre le concept que Newman avait de la conscience et la compréhension moderne subjective de la conscience, on aime faire référence à la parole selon laquelle lui-même – dans le cas où il aurait dû porter un toast –, l’aurait d’abord porté à la conscience, puis au Pape. Mais dans cette affirmation, « conscience » ne signifie pas le caractère obligatoire ultime de l’intuition subjective. C’est l’expression de l’accessibilité et de la force contraignante de la vérité : en cela se fonde son primat. Au Pape, peut être dédié le second toast, parce que c’est son devoir d’exiger l’obéissance à l’égard de la vérité"

* Un homme pour l'éternité (A Man for All Seasons) est un film britannique réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1966.   

dimanche, 02 janvier 2011

Peter Seewald sur KTO


L'émission

(Cliquer)

Le Pape rencontre les pauvres de Rome

250 sans-abris invités au Vatican, marquant ainsi les 100 ans de la naissance de Mère Térésa de Calcutta.

Le pape offre un déjeuner aux pauvres accueillis par les Missionnaires de la charité

ROME, Mercredi 29 décembre 2010 – « La charité est la force qui change le monde, parce que Dieu est amour », a affirmé Benoît XVI au cours du déjeuner qu’il a offert dans l’atrium de la salle Paul VI au Vatican, aux pauvres accueillis dans les maisons romaines des Missionnaires de la charité, ordre fondé par Mère Teresa de Calcutta.

En s’adressant aux 350 personnes qui ont participé à ce déjeuner, parmi lesquelles 150 sœurs, frères contemplatifs, prêtres et séminaristes, le pape a longuement évoqué Mère Teresa, « reflet de la lumière de l’amour de Dieu », à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance.

« La bienheureuse Teresa de Calcutta a vécu la charité envers tous, sans distinction, mais avec une préférence pour les plus pauvres et abandonnés : un signe lumineux de la paternité et de la bonté de Dieu », a-t-il affirmé.

« Célébrer les 100 ans de sa naissance est motif de gratitude et de réflexion pour un engagement renouvelé et joyeux au service du Seigneur et des frères, particulièrement des plus pauvres », a rappelé le pape en présence de sœur Mary Prema Pierick, supérieure générale des sœurs Missionnaires de la charité ; du Fr. Sebastian Vazhakala, Co-Fondateur et supérieur général des frères contemplatifs et du Fr. Brian Kolodiejchuk, supérieur général des prêtres Missionnaires de la charité et postulateur de la cause de canonisation de la bienheureuse Teresa de Calcutta.

 « A qui se demande pourquoi Mère Teresa est devenue si célèbre, la réponse est simple : parce qu’elle a vécu de manière humble et cachée, par amour et dans l’amour de Dieu », a ajouté Benoît XVI.

« Elle-même affirmait que sa plus grande récompense était d’aimer Jésus et de le servir dans les pauvres. Son petit visage, avec les mains jointes ou alors qu’elle caressait un malade, un lépreux, un moribond, un enfant, est le signe visible d’une existence transformée en Dieu », a expliqué le pape.  « Dans la nuit de la douleur humaine, elle a fait resplendir la lumière de l’Amour divin et a aidé beaucoup de cœurs à trouver cette paix que Dieu seul peut donner ».

Dans ces quelques mots adressés à l’issue du déjeuner, Benoît XVI a souhaité remercier « parce que, dans la bienheureuse Teresa de Calcutta, nous avons tous vu comment notre existence peut changer lorsque l’on rencontre Jésus ; on peut devenir pour les autres un reflet de la lumière de Dieu ». « A tant d’hommes et de femmes en situations de misère et de souffrance, Elle a donné la consolation et la certitude que Dieu n’abandonne personne, jamais ! ».

« Sa mission continue à travers tous ceux qui, ici comme dans d’autres parties du monde, vivent son charisme d’être missionnaires de la Charité », a-t-il conclu. « Notre gratitude est grande, chères sœurs, chers frères, pour votre présence humble, discrète, cachée aux yeux des hommes mais extraordinaire et précieuse pour le cœur de Dieu. A l’homme souvent en recherche d’un bonheur illusoire, votre témoignage de vie dit où se trouve la vraie joie : dans le partage, dans le don, dans l’amour avec la même gratuité de Dieu qui rompt la logique de l’égoïsme humain ».

Un repas de Noël pour les pauvres

Pour ce déjeuner, a rappelé Radio Vatican, « les tables avaient été dressées dans le hall de la Salle Paul VI où il arrive à certaines occasions, comme les consistoires et les synodes, que le Pape prenne son repas avec de nombreux invités : des cardinaux, des évêques, des experts ».

« Ce dimanche, ce vaste espace a accueilli les plus démunis accompagnés de plus de 200 missionnaires de la charité, religieux et religieuses, qui animent aujourd’hui à Rome une dizaine de structures d’accueil destinées à des pauvres, des personnes âgées abandonnées, des malades mentaux, des filles mères avec leurs bébés, des alcooliques, des malades du Sida ».

« Les religieux de Mère Teresa leur offrent un abri, de la nourriture, mais aussi des espaces de silence et de prière. Le 26 décembre un repas de Noël est organisé pour les pauvres. Cette année, Benoît XVI a voulu les inviter au Vatican, cœur de l’Église, une initiative à laquelle était associée la branche contemplative de la Congrégation ».

« Parmi les heureux élus assis à la table du Pape se trouvaient un haïtien handicapé, un chinois, un ivoirien, un musulman d’Ethiopie, ainsi qu’un gabonais qui se prépare à recevoir le baptême ».

samedi, 01 janvier 2011

Benoît XVI convoque les religions à Assise

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Fantastique annonce du Pape ce matin à l'homélie de la messe pour la paix puis lors de l'Angélus.

Que n'avait-on pas écrit... Ratzinger était contre la rencontre pour la paix, entre les religions, promue par Jean Paul II à Assise en 1986. Face aux critiques intégristes, André Frossard s'était alors étonné que Saint François puisse parler à frère le loup et que les chrétiens ne puissent pas s'adresser fraternellement à leurs frères en humanité.

En fait, le Cardinal Ratzinger ne s'était jamais opposé à une telle rencontre, mais il a aidé le Pape, l'Eglise, à préciser le vrai sens de cette démarche pour ne pas tomber dans le relativisme, le synchrétisme. La formule trouvée fut: nous ne prions pas ensemble (car nous n'avons pas le même Dieu), nous sommes ensemble pour prier (l'homme qui prie avec une conscience droite change). La vérité est ouverte; le Christ, unique sauveur de tous les hommes, vrai Dieu et vrai homme, est venu pour tous et chacun, sans exclusion.

Aussi, Benoît XVI continue le chemin tracé par le Concile Vatican II car il convoque à nouveau les grandes religions à Assise, pour la paix. Un événement historique prévu pour octobre 2011.

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Pour le 25e anniversaire du rassemblement de 1986

ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les repésentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement « historique » convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.

C’est ce que le pape a annoncé lui-même après la prière de l’angélus de ce 1er janvier 2011, depuis la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, et en présence de dizaines de milliers de visiteurs. Le pape souhaite que les religions se considèrent au « service de la cause de la paix ».

Le pape rappelle qu’il a mentioné l’anniversaire de ce rassemblement voulu par Jean-Paul II, dans son Message pour la Journée mondiale de la Paix, soulignant que « les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine ».

« C’est pourquoi, annonce le pape, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté ».

Le pape indique deux motifs à ce rassemblement : «  faire mémoire de ce geste historique » voulu par son prédécesseur, et « renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix ».

« Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu. Je vous invite à accompagner dès maintenant cette initiative par votre prière », affirme Benoît XVI.

Le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix avait annoncé, le 16 décembre dernier, au Vatican, que Benoît XVI avait l’intention de célébrer ce 25e anniversaire du rassemblement interreligieux d'Assise, sans préciser encore comment le pape entendait le faire.

Le cardinal Turkson avait en effet présenté à la presse le Message de Benoît XVI pour la 44e Journée mondiale de la Paix (1er janvier 2011), sur le thème : « Liberté religieuse, chemin de paix ».

Benoît XVI y affirme: « Le souvenir de cette expérience est un motif d'espérance en un avenir où tous les croyants se sentent et deviennent effectivement artisans de justice et de paix ».

Le cardinal Turkson avait annoncé que des préparatifs étaient en route, avec la collaboration des Conseils pontificaux « Justice et Paix » et pour le Dialogue interreligieux, et avec les Franciscains.

Jean-Paul II avait lui-même à nouveau invité des représentants de différentes religions à Assise le 24 janvier 2002 après le traumatisme des attentats meurtriers du 11 septembre 2001.

Dans son discours, Jean-Paul II indiquait cet antidote à la haine : « Le sentiment religieux naturel conduit à percevoir de quelque manière le mystère de Dieu, source de la bonté, et cela constitue une source de respect et d'harmonie entre les peuples : c'est même dans ce sentiment que réside le principal antidote contre la violence et les conflits ».

Anita S. Bourdin

+ Radio Vatican

Egypte: chrétiens pris pour cible

Le Pape appelle les responsables des nations à défendre les chrétiens

CITE DU VATICAN, 1 jan 2011 (AFP) - Attentat en Egypte: le pape plaide pour la défense des chrétiens

Le pape Benoît XVI a demandé samedi aux dirigeants du monde de défendre les chrétiens contre les abus et les intolérances religieuses, après l'attentat à la voiture piégée qui a frappé dans la nuit à Alexandrie les Coptes d'Egypte, faisant 21 morts.

Face aux "tensions menaçantes du moment, face spécialement aux disciminations, aux abus et aux intolérances religieuses, qui frappent aujourd'hui en particulier de façon particulière les chrétiens, encore une fois j'adresse une invitation pressante à ne pas céder au découragement et à la résignation", a-t-il dit lors de la messe du premier de l'an à la basilique Saint-Pierre.

Il s'agit d'une "mission difficile"pour laquelle "les paroles ne suffisent pas, il faut l'engagement concret et constant des responsables des nations", a ajouté le souverain pontife.

"L'humanité ne peut pas se montrer résignée à la force négative de l'égoïsme et de la violence, elle ne doit pas s'habituer aux conflits qui provoquent des victimes et mettent en danger l'avenir des peuples", a-t-il dit dans son homélie.

L'attaque s'est produite pendant la nuit du nouvel an, lorsqu'une voiture a explosé devant l'église des Saints (Al-Qiddissine) à Alexandrie, la grande ville du Nord, vers minuit et demi, alors que les fidèles commençaient à sortir du bâtiment.

L'attaque n'a pas été revendiquée, mais elle intervient deux mois après des menaces proférées par la branche irakienne d'Al-Qaïda contre les Coptes d'Egypte, première communauté chrétienne du Moyen-Orient.

source: La Croix

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Lu sur site TSR

Les Coptes, la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient, représentent 6 à 10% des 80 millions d'Egyptiens, en grande majorité musulmans sunnites. Peu représentés au Parlement, ils s'estiment tenus à l'écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police.

Ils se trouvent régulièrement pris dans des violences à caractère inter-confessionnel, qui n'avaient toutefois encore jamais pris la forme d'un attentat-suicide.