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samedi, 21 décembre 2013

Christine Pedotti: Jésus "cet inconnu"

Unknown.jpegInterviewe RTS - Lien

Les premiers regard féminins

Le premier regard sur Jésus fut celui d'une femme, la Vierge-Marie. Le premier regard posé sur Jésus ressuscité vient d'une femme: Marie-Madeleine, suivi par celui des saintes femmes venues au tombeau.

L'Eglise, notre Mère

L'Eglise est justement cette femme qui garde précieusement en son coeur, sa mémoire et sa Tradition ses regards féminins et masculins, ses regards humains convergents avec ceux des Apôtres, de Pierre, de Jacques ou de Jean. 

En ce temps de Noël, Christine Pedotti, rédactrice en chef de Témoignage Chrétien, nous conte un regard sur son Jésus. 

Malgré bien des qualités, je regrette que Madame Pedotti mette en cause la Virginité de Marie. Je déplore surtout que durant ses recherches, notre journaliste n'ai pas réussi à se glisser dans la mentalité du Moyen-Orient qui permet de comprendre que pour les habitants de cette sainte région, les frères et soeurs de Jésus sont aussi des cousins. 

Marie, toujours Vierge

Remis dans ce contexte, cela nous permet de comprendre que Jésus est bien l'Unique, le seul enfant de Marie toujours Vierge. La Sainte Famille n'était pas 9 autour de la table, Jésus, Marie et Joseph, avec 4 frères et 2 soeurs. 

Selon le regard de l'Eglise, la foi catholique, Marie est Vierge avant, pendant et après l'enfantement ( Virgo prius ac postérius ).

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Je me souviendrai toujours de Rachid, prêtre d'Irak assassiné à Mossul, m'expliquant un jour ses origines familiales. "J'ai 18 frères et soeurs". "Famille nombreuse!". "Ah!", me dit-il, "chez nous frères et soeurs signifient aussi cousins". 

Jésus est bien né à Bethléem 

Enfin, Jésus est bien né à Bethléem, comme l'atteste aussi bien la Bible et la tradition orale. Cette dernière nous mène aussi vers cette certitude historique. 

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Joseph Ratzinger, un regard sur Jésus de Nazareth qui est entré dans l'histoire

Personnellement, je recommande avant tout le best seller de Benoît XVI: "Jésus de Nazareth - l'enfance de Jésus". 

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Alma Mater: Hymne de l'Avent

Sainte Mère du Rédempteur
Porte du ciel, toujours ouverte,
étoile de la mer
viens au secours du peuple qui tombe
et qui cherche à se relever.
Tu as enfanté,
ô merveille !
Celui qui t’a créée,
et tu demeures toujours Vierge.
Accueille le salut
de l’ange Gabriel
et prends pitié de nous, pécheurs.

Pas de diaconat pour les femmes

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Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire du Pape émérite Benoît XVI

« Je ne crois pas que le pape puisse se laisser mettre sous pression par quelques initiatives allemandes », explique le secrétaire personnel de Benoît XVI.

L'archevêque Mgr Gänswein a expliqué que le Pape actuel était instrumentalisé par des groupes de pressions. Par exemple, le Pape François n'a aucunement l'intention d'ordonner des femmes diacres. En effet, dans une récente interviewe avec le vaticaniste Andrea Tornielli (La Stampa), le Pape clairement anticlérical, ne veut justement pas cléricaliser les femmes, mais leur donner toute la place dans l'Eglise. 

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La commission théologique internationale a publié un document de recherche historique afin d'aider le Magistère de l'Eglise. Elle conclut:

Pour ce qui est de l’ordination des femmes au diaconat, il convient de noter que deux indications importantes émergent de ce qui a été exposé jusqu’ici:

1) les diaconesses dont il est fait mention dans la Tradition de l’Église ancienne – selon ce que suggèrent le rite d’institution et les fonctions exercées – ne sont pas purement et simplement assimilables aux diacres;

2) l’unité du sacrement de l’ordre, dans la claire distinction entre les ministères de l’évêque et des presbytres d’une part et le ministère diaconal d’autre part, est fortement souligné par la Tradition ecclésiale, surtout dans la doctrine du concile Vatican II et l’enseignement postconciliaire du Magistère. 

vendredi, 20 décembre 2013

Le sondage du "Pape François" fait un tabac en Suisse

12'000 personnes en Suisse ont déjà répondu au sondage mondial lancé par le pape François. Les questions portent sur le partenariat, le mariage et la famille. Les résultats seront discutés lors d'un synode à Rome en automne 2014.

source

La consultation remonte aux origines de l'Eglise

Je me réjouis de cette consultation du Pape, de l'Eglise, une pratique qui existe depuis fort longtemps. Bien des personnes sont en situation de souffrance, blessées dans leur amour, qui endurent la division au coeur même de leur famille. C'est un devoir urgent de mieux aider, d'aimer davantage. 

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Le sondage de Saint Gall

Il est utile de préciser que l'Institut de pastorale de Saint Gall ne fait pas circuler le questionnaire du Pape François, mais le sien propre, avec des questions qui ne font simplement pas partie du document, qui est un questionnaire, envoyé à l'échelle mondiale ( ce document se retrouve sur le site LGF )

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 Le sondage suisse vient brouiller les cartes

jeudi, 19 décembre 2013

Interviewe exclusive du Cardinal Ouellet

Le cardinal Marc Ouellet sur l'année écoulée au Vatican


(Radio Vatican ) 

Entretien - L’Eglise est vivante, elle est capable non seulement de se renouveler mais également de surprendre. Elle l’a prouvé en cette année 2013 où le évènements marquants et inattendus n’ont pas manqués. Il y a tout d'abord eu la renonciation du Pape Benoît XVI, le 11 février, un évènement historique et déterminant. Puis l’élection de son successeur. 

Défiant tous les pronostics, c’est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio qui, le 13 mars, est apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Un pape venu « du bout du monde » qui, là aussi fait inédit, a choisi le nom de François. 

Le cardinal Marc Ouellet, l’un des très proches collaborateurs de Benoît XVI, et qui vient d’être confirmé par le Pape François au poste de préfet de la Congrégation pour les évêques, nous livre sa vision de l’année écoulée et nous confie quelques clefs de ce nouveau pontificat

Il est interrog par Hélène Destombes RealAudioMP3 

Quel a été le principal événement de cette année écoulée ? 

La démission du Pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités. C’est pourquoi je retiendrai que le grand évènement, c’est la démission du Pape, un geste vraiment nouveau. C’est la plus grande nouveauté dans l’histoire de l’Église qui témoigne d’une grande humilité et aussi d’une confiance en l’Esprit Saint pour la suite des choses. On doit être très reconnaissant au Pape Benoît XVI d’avoir ouvert cet horizon et d’avoir rendu possible toute la nouveauté du Pape François. 

Je crois qu’il y a une continuité entre la première nouveauté et toutes celles que le Pape François a inaugurées. Quand je regarde l’année 2013, je vois que nous sommes vraiment en présence d’un grand tournant dans l’histoire de l’Église que je qualifierais de pastoral en regardant la figure du Pape François. 

Comment s’opère ce tournant ? 

Il a pris le nom de François, ce qui est un choix qui indique une réforme, mais une réforme par la sainteté, une réforme pas d’abord par des idées, mais par des gestes, des attitudes, des vertus et par une proximité au peuple de Dieu. La grande intention du Concile Vatican II a été l’aggiornamento de l’Église, le changement d’attitude de l’Église pour la pastorale du monde moderne. Je vois cela réalisé chez le Pape François qui ouvre comme un nouveau chapitre dans la réalisation du Concile Vatican II, dans ce que j’appellerai ce grand tournant pastoral. On le voit dans sa manière d’exercer le ministère pétrinien, il l’exerce vraiment d’une façon épiscopale, d’une façon pastorale.

La réforme réside dans cette manière de vivre l’Évangile, d’être chrétien ?

Je crois que c’est tout d’abord l’attitude-même du Pape François ; cette volonté d’établir un contact neuf, plus proche avec le peuple de Dieu. La première réforme, elle est là : aller au-delà de toutes les formes, de tous les protocoles pour établir vraiment un contact immédiat. En faisant cela, il donne aussi à tous les évêques un modèle de proximité pastorale, de recherche d’une présence pastorale qui soit chaleureuse, qui soit aussi miséricordieuse, qui apporte consolation et qui donne une nouvelle espérance. 

Il y a là, dans l’attitude et dans les gestes du Pape François, une nouveauté et une promesse. Je crois aussi, plus largement, dans ce grand tournant pastoral, qu’il y a une volonté de promouvoir le dialogue et la participation. Je pense aux épiscopats, aux conférences épiscopales, aux différents conseils, même le collège des cardinaux. Il y a vraiment chez le Pape François un désir d’une nouvelle saison de participation et de dialogue à l’intérieur de l’Église et aussi, par rapport à toutes les autres réalités religieuses. Mais j’ajouterai que ce qui me semble très important dans l’année 2013, c’est la percée du Pape François dans l’opinion publique mondiale. Ça, c’est un évènement extraordinaire d’évangélisation.

Il a d’ailleurs été élu personne de l’année par le magazine américain Time...

Exactement, c’est un signe de cette influence, de ce besoin d’espérance qu’il y a dans l’humanité et qui a trouvé dans la figure du Pape François comme un point de référence. C’est une grande nouvelle, c’est une bonne nouvelle ! Je crois que nous devons tous nous en réjouir. 

Depuis le début de son pontificat, il y a un véritable lien qui s’est créé avec les fidèles, un lien d’amour, peut-on même dire, un intérêt. Y a-t-il ce même intérêt au sein de l’Église, au sein de la Curie ? Comment est perçu son message et cette attitude surprenante ?

Je crois qu’il y a beaucoup de joie à constater la popularité du Pape. C’est une bonne popularité qui n’est pas simplement basée sur des choses superficielles. J’ai entendu beaucoup de commentaires, même de gens qui pourraient être surpris de certaines initiatives du Pape, mais qui se réjouissent de cette percée dans l’opinion publique, de cet accueil de la part du peuple de Dieu. 

Evidemment, cela nous questionne et cela nous oblige aussi à des transformations de comportement. Le Saint-Père veut la réforme d’une certaine mentalité cléricale avec des ambitions ecclésiastiques ou des ambitions mondaines. Il combat ce carriérisme. Je crois que cela fait beaucoup de bien à tous les niveaux dans l’Église, en commençant par la Curie romaine. Nous sommes vraiment dans un moment de bénédiction et j’espère que le Saint-Esprit va lui donner la santé et la collaboration dont il a besoin pour porter en avant la réforme de l’Église et la nouvelle évangélisation.

Cette année 2013 a été, pour vous, marquée par ce passage du pontificat de Benoît XVI. Vous étiez l’un de ses très proches collaborateurs. Vous êtes aujourd’hui aux côtés du Pape François. Comment avez-vous vécu ce passage ? Comment êtes-vous en train de vivre ce changement, même s’il y a une continuité ?

L’adaptation a été relativement facile. La simplicité du Pape François et le fait que je le connaissais auparavant- nous étions des amis - rend notre collaboration hebdomadaire simple. Elle se fait en toute harmonie. C’est une joie pour moi de collaborer avec lui, de l’appuyer au maximum. 

Je suis dans l’admiration de ces gestes et de cette capacité de susciter l’enthousiasme, l’accueil, la bienveillance de la part de beaucoup de personnes et de beaucoup de gens qui sont éloignés ou étrangers à l’Église. J’y vois vraiment un signe des temps. L’humanité a aussi besoin d’une figure paternelle, d’une figure qui soit proche et en même temps, qui soit une référence morale sûre mais qui soit chaleureuse et qui éveille l’espérance. 

L’actualité vaticane de cette année 2013 a été particulièrement riche. Elle l’a été également au niveau international. Quels sont selon vous les dossiers les plus importants sur lesquels le Saint-Siège a pu avoir une influence, auquel il a pu être le plus sensible ?

Un des points les plus importants a été la grande convocation de prière et de jeûne pour la paix en Syrie et au Moyen-Orient. Je crois que cette initiative a fait une grande différence, même au plan de la politique mondiale. Il faut retenir cela pour que l’Église continue à être avocate de la paix dans le monde. Le beau témoignage qu’ont donné les papes Benoît XVI et François autour de l’encyclique Lumen Fidei est certainement un autre moment fort. L’exhortation apostolique que le Saint-Père François vient de publier, qui donne vraiment le programme de son pontificat, retient aussi notre attention. 

Mais certainement que le dialogue et la participation que le Pape souhaite autour des questions anthropologiques, des questions du mariage et de la famille est à l’intérieur de l’Église en particulier un point chaud, un point très important qui va polariser l’attention dans les deux prochaines années. Là, il y a beaucoup de travail à faire. 

On l’a vu notamment en France avec le mariage pour tous. 

Exactement, il y a comme une attente. Et des attentes sont créées. Il faudra vraiment faire une synthèse entre la tradition de l’Église et les nouvelles situations qui se sont créées depuis quelques décennies et qui demandent une attention pastorale renouvelée.

mercredi, 18 décembre 2013

En ligne direct (RTS): le Pape François est un homme de coeur

 

Le pape François est-il trop à gauche?

18 décembre 2013
 
Durée: 28:22
En condamnant le libéralisme sauvage, le pape s'est attiré les foudres des milieux ultraconservateurs qui lui reprochent d'être marxiste. L'économie, l'opium du pape?

Invités:

Ada Marra, conseillère nationale socialiste; Julien Gunzinger, auteur du blog catholique eschaton.ch, fidèle de la Fraternité sacerdotale St-Pie-X; Fabien Hünenberger, journaliste à RTS Religions; Christian Terras, rédacteur en chef de la revue catholique "Golias".
....
Intéressant débat, notamment qui rappelle que le Pape n'est ni marxiste, ni un adepte de la théologie de la libération, ni de droite ni de gauche, mais pense avec la doctrine sociale de l'Eglise.
 
Juste de préciser encore que ni Julien Gunzinger, ni Christian Terras, personnes tout à fait aimables, ne représentent la pensée catholique. Les approximations du blagueur d'Eschaton, alliées aux manques de rigueur et  de prudence donnent justement ce flou artistique difficilement intelligible. 
 
Je partage l'avis d'Ada Marra qui trouve merveilleux ce Pape avec une parole qui libère. Fabien Hünenberger souligne les qualités de communicateur du Pape. 

mardi, 17 décembre 2013

La communication: le péché par omission des chrétiens

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Le Magazine américain The Advocate ( pro-homosexuel ) décerne le prix d'homme de l'année au Pape François.Sur la couverture est citée la fameuse phrase prononcée dans l'avion de retour du Brésil: "Si quelqu'un est gay, et cherche le Seigneur, qui suis-je pour le juger?"

Jouer en attaque

Le Pape François aime le football et une équipe ne peut pas se contenter de défendre ses buts. La meilleure défense est l'offensive, sans être offensant. La prière est capitale, mais elle ne fait pas tout.

Je ne peux que citer mes professeurs de l'Université de la Sainte Croix: "les chrétiens, en délaissant la communication, ont simplement péché par omission". Puis: "sans partager les valeurs des personnes pro-gays, il faut reconnaître qu'elles ont mis en place un stratégie offensive de communication qui mérite d'être étudiée". 

L'Eglise, encore en retard dans la communication moderne, se contente encore de réagir au lieu d'agir, d'être réactif au lieu d'être pro-actif ou encore d'être prosélyte au lieu d'être attractif. Le Pape François, qui suit le Seigneur, nous montre l'exemple. 

Le Pape communicateur a 77 ans

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La vérité ne suffit pas

La vérité ne suffit pas, encore faut-il la communiquer. L'Eglise a dû se fortifier, se défendre pour garder le trésor de la foi au long de l'histoire. Avec le Concile Vatican II, la même foi et le même Seigneur devaient à nouveau être communiqués au monde. Seuls les moyens ont changé.

Une forteresse

Au long de l'histoire, l'Eglise a toujours su communiquer. Pensons aux cathédrales, à l'art, à la musique... Sans doute que l'Eglise à manquer l'ère de la communication moderne en tente de lui courrir après pour rattraper son retard. Nombreux sont les ecclésiastiques qui considèrent les journalistes comme les ennemis publics numéro un. Nombreux sont critiques envers les portables, Facebook, Twitter ou Internet...

Jouer en attaque

Le conseiller communication auprès de la Secrétairerie d'Etat, l'américain Greg Burke, propose à toute l'Eglise de jouer plus en attaque, d'être pro-actifs et de ne plus jouer la forteresse qui renvoie les balles de la doctrine.

Avec le brillant pontificat de Benoît XVI, la machine à communiquer a souvent eu des ratés. Pensons à la communication du discours de Ratisbonne, aux levés des excommunications des 4 évêques intégristes, au discours sur le préservatif dans l'avion vers le continent africain....  Pourtant Ratzinger fut le Pape d'Internet, avec des homélies absolument magnifiques et des livres qui resteront dans l'histoire. Un vrai Père de l'Eglise. 

Un spécialiste de la communication m'a rappelé un jour qu'un porte-parole avait dit du brillant cardinal Ratzinger: "c'est un homme amoureux de la vérité, qui fait son travail, mais qui ne s'intéresse pas à la communication". Tous les Papes ne sont pas des dieux, ni des idoles. Comme tout un chacun, ils ont des points forts et des points faibles. Le pontificat de Benoît XVI a connu des faiblesses dans le domaine de la communication.

Un communicateur de génie

Unknown.jpegLe Pape François fut élu et les murs qui séparaient l'Eglise du monde de la communication sont tombés un par un. François veut une Eglise dans la rue, qui sorte de ses murs et de son discours auto-référentiel pour parvenir aux périphéries du monde. Tous, croyants ou non s'accordent sur ce constat: le Pape est un communicateur de génie. La même vérité de la foi se retrouve sur Facebook, Twitter, Internet et dans les grands médias. Le Pape François ne craint pas de répondre à des interviews, à inviter des journalistes, à communiquer. Certes, le filtre médiatique joue un rôle au point de laisser croire que ce Pape va révolutionner l'Eglise. La communication a aussi ses limites et ses contraintes. Mais le Pape François est nommé homme de l'année par le magazine Time. 

Le doux Benoît XVI

Deux petites anecdotes qui montrent combien le Pape émérite est encore mal connu: un nouvel évêque nommé récemment a croisé Sa Sainteté Benoît XVI dans les jardins du Vatican: "Sainteté, je viens d'être nommé évêque auxiliaire!". Et le Pape émérite de le prendre tendrement dans ses bras. A la sortie du Conclave de 2005, qui venait d'élire le prestigieux Cardinal Ratzinger sur le siège de Pierre, un garde-suisse l'a accueilli à la sortie de la chapelle Sixtine: le nouveau Pape l'a pris dans ses bras, avec affection, en évoquant son mariage qu'il avait eu la joie de bénir. 

La communication doit revenir au premier plan

Ces belles histoires furent mise de côté. Comme quoi, le sens et la compréhension du monde de la communication ne vient pas avec l'ordination. Le prêtre n'est pas automatiquement un bon chanteur, ni donc un bon communicateur. La communication, cela ne s'improvise pas, c'est un art qui s'apprend. La vérité ne suffit pas, elle doit être communiquée pour parvenir à sa plénitude.

Cher Pape François, bon anniversaire, avec nos prières pour vos 77 ans, 

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