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dimanche, 04 avril 2010

Le silence de Benoît XVI ?

images 1.jpgCurieux commentaire de notre ami André Kolly. Ce n'est pas le Pape qui se tait, mais parfois les évêques locaux et diocésains qui en plus ne font rien pour suivre l'action transparente de Benoît XVI. Comme si le Pape actuel faisait penser indirectement au silence de Pie XII lors de la Shoah... Dangereux parallèle, qui fut justement une erreur de prédicateur de la maison pontificale le vendredi saint. Le bon Père Cantalamessa s'en est d'ailleurs excusé lui...

Depuis 2001, et bien avant l'explosion des cas des crimes pédophiles aux USA, Ratzinger agissait. Nous assistons ainsi à une recherche d'impliquer le Pape actuel dans la couverture des scandales, alors qu'il a toujours eu une politique inverse: tolérance zéro, perte de l'état clérical pour les coupables, priorité pour les victimes et enquêtes interne.s Il est légitime de penser que certains évêques qui ont bien des choses à se reprocher cherchent justement à salir l'homme au coeur pur, comme le montre sa soutane blanche. Ils n'ont pas apprecié d'être remis en cause dans leur gouvernement et leur gestion et cherchent à préserver leur siège. Ce sont eux qui sont silencieux et qui ne veulent pas parler.

En union avec le doyen des Cardinaux, soyons avec Pierre, c'est lui qui entre le premier dans le tombeau vide et confirme la foi de ses frères.

Prions la neuvaine à la divine Miséricorde de Soeur Faustine, le coeur de Jésus peut tout. Jésus, j'ai confiance en vous.

Avec le doux Christ de la Terre

Le cardinal Sodano à Benoît XVI : « Le peuple de Dieu est avec vous »


« Nous nous serrons contre vous », déclare-t-il au début de la messe de Pâques


ROME, Dimanche 4 avril 2010 (ZENIT.org)

Le cardinal Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice et ancien secrétaire d'Etat, a exprimé au pape la solidarité de l'Eglise, au coeur des attaques médiatiques.


« Nous nous serrons autour de vous », a affirmé le cardinal, dans une allocution adressée à Benoît XVI au début de la messe du dimanche de Pâques présidée par le pape sur le parvis de la basilique Saint-Pierre.
« Nous vous sommes profondément reconnaissants pour la force d'âme et le courage apostolique avec lequel vous annoncez l'Evangile du Christ », a-t-il déclaré.


« Le peuple de Dieu qui ne se laisse pas impressionner par les bavardages du moment, par les épreuves qui viennent parfois frapper la communauté des croyants, est avec vous », a-t-il ajouté.


« Les cardinaux, vos collaborateurs à la curie romaine, sont avec vous. Vos confrères évêques dispersés à travers le monde, qui guident les trois mille circonscriptions ecclésiastiques du monde, sont avec vous. Les 400.000 prêtres qui servent généreusement le peuple de Dieu dans les paroisses, les oratoires, les écoles, les hôpitaux et les nombreux autres endroits, dans les missions, les régions les plus reculées du monde, sont particulièrement avec vous ces jours-ci », a-t-il poursuivi.


Le cardinal Sodano a souligné que durant la messe chrismale, jeudi matin, le pape a rappelé que Pierre décrivait ainsi l'attitude du Christ durant sa Passion : « Couvert d'insultes, il n'insultait pas ; accablé de souffrances, il ne menaçait pas, mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec justice » (1 P 2, 23ss).


En cette solennité de Pâques, a conclu le cardinal Sodano, nous prierons pour vous, afin que le Seigneur, Bon Pasteur, continue de vous soutenir dans votre mission au service de l'Eglise et du monde ».

Joyeuses Pâques, avec Mgr Léonard

Lu sur le site de la TSR:

Mgr Léonard dans une homélie qu'il doit prononcer dimanche dans la cathédrale de Bruxelles et dont le texte a été diffusé samedi.

Mgr André Léonard dénonce un "silence coupable".

Mgr André Léonard dénonce un "silence coupable". [Reuters] "Par un silence coupable, on a souvent préféré la réputation de certains hommes d'Eglise à l'honneur de ces enfants abusés. Il nous faut, par la force de la vérité, restituer dans leur dignité ceux qui furent abominablement exploités", ajoute Mgr Léonard, nommé archevêque de Malines-Bruxelles le 18 janvier. "La récente lettre de Benoît XVI aux catholiques d'Irlande est exemplaire à cet égard", ajoute le primat de Belgique.

Le chef de l'Eglise catholique belge, considéré comme un intellectuel de haut vol, démontre qu'il ne manque pas d'humour lorsqu'il évoque Pâques et la résurrection de Jésus, un événement qui "a fait basculer l'histoire du monde". "Je vous le garantis, sans la scène décrite dans l'évangile de ce jour, nous ne serions pas ici, mais cueillerions du gui dans nos forêts celtiques sous la conduite du druide Panoramix", affirme Mgr Léonard, preuve que si la Belgique est un pays de tradition catholique, c'est aussi un berceau de la bande dessinée.

samedi, 03 avril 2010

Antisémitisme

passione9.jpg(ANSA) - WASHINGTON, 3 avril

La communauté juive américaine réagit, indignée de la comparaison du Père Cantalamessa avec l'antisémitisme et demande les excuses du Pape. Pour le rabbin Marvin Haier, fondateur et doyen du centre Simon Wiesenthal, "il s'agit de paroles injurieuses", "le fait que le Père ait cité une lettre d'un juif ne justifie pas son ignorance". La nouvelle est reprise avec une large amplitude par les médias israëliens on-line avec des titres critiques. En raison du repos du Sabbat, il n'y a pas encore de commentaires.

Traduit de l'italien par le Suisse Romain

Note : très honnêtement, en temps de crise, il vaut mieux éviter de convoquer dans le débat des thèmes si délicats, tels que l'antisémitisme, même lors d'une homélie. De plus, le vendredi saint porte déjà par nature une certaine tension. Certes, le Père n'a pas fait de comparaison.

En plein dans la fourmilière

images.jpgJe parlais tout récemment avec un ami de notre Pape, en lui disant qu'il savait sans doute que son pontificat ne serait pas si long, alors il se lançait dans la bataille de la vérité sans trop se soucier des conséquences. Mon ami fut certes convaincu, mais ajouta que Ratzinger a toujours été ainsi. Il ne craint pas de donner sa vie pour La Vérité. Son homélie pour entrer en Conclave en avril 2005 était tout sauf un texte de futur prélat qui cherchait la carrière.

Sa devise est bien "coopérateur de la vérité" et comme Pape il sait qu'elle est signe de contradiction. Benoît XVI a taper en plein coeur de la fourmilière, pour ne pas dire fillière pédophile, qui a des ramifications sans doutes profondes dans l'institutution, mais sans plus. Il frappe juste et fort: le fondateur des légionnaires du Christ par exemple et réclame aussi des enquêtes internes dans les églises locales qui n'ont pas son courage. Mais il veut la transparence. Les conséquences sont bien visibles: l'agitation règne mais le Pape ne la craint pas, les guêpes de la calomnie semblent vouloir le piquer... d'autres auraient préféré le silence pour ne pas créer de scandales. Lui pas, car il n'a rien à craindre de la vérité et pense à la justice.

Ce Pape est un doux et il nous rappelle que la douceur n'est pas mièvrerie, mais force et virilité et même humilité. Sainte Thérese d'Avila dit que l'humilité, c'est la vérité. Le Pape sait que des hommes d'Eglise ont trahi. L'Evangile de ces jours de la Passion le dit: Juda était un Apôtre, un homme d'Eglise, qui fut même à la tête de ceux qui voulait tuer le Christ.

Benoît XVI n'a pas peur et c'est vrai qu'il ne se soucie pas des conséquences médiatiques de son action vérité. Il travaille, prie et agit avec fermeté. Il rencontre les victimes et les réconforte.

C'est son chemin de croix, il donne et consume sa vie au service de celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Du Calvaire à la Résurrection, il n'y a que la fine distance de la foi. Marie l'a déjà franchit.

images.jpgCe Pape, tel un prophète, a voulu l'année sacerdotale: en juin prochain ils seront des centaines de milliers à converger vers Rome. Le Curé d'Ars est bien le modèle du prêtre qui forgera tous les prêtres du monde. Alors... entrons dans l'espérance.

L'espérance

images Vierge.jpg

"A partir du moment où Jésus est descendu au tombeau, la tombe et la mort ne sont plus des lieux sans espérance où l'histoire se ferme sur la faillite la plus totale, où l'homme atteint l'extrême limite de son impuissance. Le Vendredi saint est le jour de l'espérance la plus grande, celle qui a mûri sur la croix".

Benoît XVI

 

Le Samedi Saint est le jour de la Vierge Marie. Soyons avec elle, son coeur veille avec foi et espérance. Elle sait que son Fils va se lever comme le soleil radieux du matin qui ne se couchera plus jamais.

 

L'Eglise toujours calomniée

115.jpg

Vendredi saint est un jour propice pour parler de l'antisémitisme, par les fameuses prières du vendredi saint. Facile donc de faire entrer la polémique avec le Père Cantalamessa.

L'agence Zenit permet de retrouver les véritables propos du prédicateur de la maison pontificale.

Site de la TSR

Note: Certes, l'homélie du Père peut prêter le flan à la critique. Mais, assourdissant le silence de quelques évêques et prêtres qui ne lèvent pas le petit doigt pour dire la vérité, défendre et aider les victimes en se montrant solidaire avec Benoît XVI. Il faut supposer l'existence d'un réseau interne de type quasi mafieu. Les enquêtes aux USA avaient permis de mettre le doigt sur un lien très étroit entre des évêques amoraux, parfois homosexuels ou concubinaires, et la couverture des crimes pédophiles. En ce sens, la crise actuelle est bien historique et providentielle. Jean Paul II, avec le Cardinal Ratzinger avaient commencé la purification.

Attaques des media contre l´Eglise : un juif manifeste sa solidarité

Le père Cantalamessa commente une lettre d´un ami juif

 

ROME, Vendredi 2 avril 2010 (ZENIT.org) - Evoquant les attaques médiatiques contre l'Eglise, le P. Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, a cité ce vendredi une lettre d'un ami juif qui exprime sa solidarité et sa fraternité, au pape et à toute l'Eglise.

Le P. Cantalamessa a conclu son homélie de la célébration de la Passion, présidée en fin d'après-midi, ce vendredi, en la Basilique Saint-Pierre, par Benoît XVI, par une pensée pour le peuple juif.

« Par une rare coïncidence, cette année-ci notre Pâque tombe la même semaine que la Pâque juive », a-t-il souligné.

Poursuivant sa réflexion sur le thème de la violence, le P. Cantalamessa a affirmé que les juifs « savent par expérience ce que signifie être victimes de la violence collective et, pour cela aussi, ils sont disposés à en reconnaître les symptômes récurrents ».

Puis il a cité un passage d'une lettre d'un ami juif, qui écrit : « Je suis avec dégoût les attaques violentes et concentriques contre l'Eglise, le Pape et tous les fidèles provenant du monde entier. L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et faute personnelle à celle collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme. C'est pourquoi, je désire vous exprimer à vous personnellement, au Pape et à toute l'Eglise, ma solidarité de juif du dialogue et de tous ceux qui dans le monde juif (et ils sont nombreux) partagent ces sentiments de fraternité. Notre Pâque et la vôtre ont des éléments différents indéniables mais elles vivent toutes deux dans l'espérance messianique qui nous réunira sûrement dans l'amour du Père commun. Je vous souhaite donc, à vous, et à tous les catholiques, une Bonne Pâque' ».

Le P. Cantalamessa a conclu en souhaitant à son tour « une Bonne Pâque à nos frères juifs ».

[Le texte intégral de l'homélie du P. Cantalamessa est disponible dans la section « Documents »]

Gisèle Plantec

Des heures historiques

images.jpgLe vénérable Jean Paul II quittait ce monde pour le ciel il y a tout juste 5 ans. L'Eglise vit une purification historique, sous la houlette de Benoît XVI. En ce samedi Saint, veillons avec la Vierge Marie, elle porte en elle l'espérance et l'étincelle de la Résurrection.

Site de la TSR

vendredi, 02 avril 2010

Jean Paul II

2 avril 2005-2 avril 2010 / Jean Paul II, le vénérable, partait vers le Père il y a 5 ans.

Humour:

images Mac.jpg- la différence entre le Mc Donald's et la confession ?

Le Mac Do, nous avons vraiment envie d'y aller puis après nous nous disons pourquoi nous y sommes allés.

La confession, nous n'avons pas envie d'y aller, puis après nous sommes si heureux d'y être allés....

 

Bonnes Pâques

jeudi, 01 avril 2010

Appel à la vérité

"Les chrétiens devraient donc être des personnes de paix, des personnes qui reconnaissent et vivent le mystère de la Croix comme mystère de la réconciliation. Le Christ ne triomphe pas par l’épée, mais par la Croix. Il triomphe en dépassant la haine."

(Benoît XVI ce matin)

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A lire

L’appel

 

Les affaires de pédophilie dans l’Église sont, pour tous les catholiques, une source de peine profonde et de douleur extrême. Des membres de la hiérarchie de l’Église ont eu, sur certains dossiers, de graves manquements et dysfonctionnements, et nous saluons la volonté du pape de faire toute la lumière sur ces affaires.

Avec les évêques, et en tant que membres de la même Église, les laïcs catholiques assument le poids des crimes de certains prêtres et des défaillances de leurs supérieurs ; ils se rangent résolument, ainsi que le Christ invite à le faire, du côté de ceux qui souffrent le plus de ces crimes, c’est-à-dire les victimes, tout en priant pour les coupables.

Quant à nous, nous souhaitons de tout cœur que toute la vérité soit faite et qu’avec le concours de tous les hommes et femmes de bonne volonté, il soit débattu sereinement et fraternellement, dans l’Église catholique, de tout ce qui a pu rendre possible ces offenses portées aussi au Christ.

Dans le même temps, nous regrettons l’emballement et la surenchère médiatiques qui accompagnent ces affaires. Au-delà du droit à l’information, légitime et démocratique, nous ne pouvons que constater avec tristesse, en tant que chrétiens mais surtout en tant que citoyens, que de nombreux médias dans notre pays (et en Occident en général) traitent ces affaires avec partialité, méconnaissance ou délectation. De raccourcis en généralisations, le portrait de l’Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques.

Tout en redisant notre horreur devant le crime de prêtres pédophiles et notre solidarité envers les victimes, nous appelons les médias à une éthique de responsabilité qui passerait par un traitement plus déontologique de ces affaires. Les phénomènes d’emballement médiatiques ne sont pas réservés, et de loin, à l’Église ; mais nous sommes fatigués et meurtris de cet emballement-là. Nous pensons à tant de prêtres qui portent avec courage, et parfois dans la solitude, le message du Christ.

Nous sommes avec eux.

Nous saluons la lettre des évêques de France au pape Benoît XVI, et souhaitons voir l’Église catholique sortir avec sérénité et responsabilité de cette épreuve douloureuse.

Les premiers signataires (au 31 mars 2010)

Benoît XVI imite le Christ

Le Pape à la messe chrismale : qui aime est prêt à souffrir, comme Jésus qui insulté ne répondait pas par des
insultes. Le chrétien refuse le mensonge et l'injustice.


En tant que prêtres nous sommes invités à être, en communion avec Jésus Christ, des hommes de paix, nous sommes appelés à faire face à la violence et à nous laisser guider par le pouvoir de l'amour qui est plus grand. Voici en résumé ce que le Pape a exprimé ce matin durant la messe chrismale, en ce jeudi Saint, qui verra en cet après-midi le début du Triduum Pascal avec la Sainte Cène du Seigneur. Il a ajouté : dans le symbolisme de l'huile, on trouve également le fait qu'il donne la force dans la lutte. Ce n'est pas une opposition à la paix, mais cela en fait partie. La lutte des chrétiens consistait et consiste à ne pas utiliser la violence, mais à être prêt à souffrir pour le bien, pour Dieu. Les chrétiens en bons citoyens, respectent le droit et font ce qui est juste et bon. Ils refusent de faire ce qui est prévu par la loi et qui n'est pas le droit mais injustice.

La lutte des martyrs dans leur "non" bien concret face à l'injustice : en refusant de participer au culte des idoles, à l'adoration de l'Empereur, ont refusé de s'incliner devant le mensonge, le culte de l'adoration de la personne et de leur pouvoir. Avec la négation du mensonge et de toutes ses conséquences ils ont élevé le droit et la vérité. Ainsi ils ont été au service de la paix véritable. Aujourd'hui encore il est important que les chrétiens suivent la justice, qui est le fondement de la paix. Aujourd'hui aussi il est important que les chrétiens n'acceptent pas qu'une injustice soit érigée en droit - par exemple quand il s'agit de tuer des enfants innocents, encore non nés.

C'est comme cela que l'on est au service de la paix et que nous marchons sur les pas du Seigneur, Paul dit de lui :
"lui qui insulté ne rendait pas l'insulte, souffrant ne menaçait pas, mais s'en remettait à Celui qui juge avec justice ; lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son corps, afin que, morts à nos fautes, nous vivions pour la justice ; Et,"celui qui aime est prêt à souffrir pour l'aimé et en raison de son amour il expérimente une plus grande joie".


© Copyright Radio Vaticana

Qui aime est prêt à souffrir comme Jésus, qui fut insulté et qui ne répondit pas avec les insultes. Le chrétien refuse le mensonge et les injustices.

Benoît XVI, messe chrismale

Ne pas se tromper de cible

"Celui qui aime le Christ est invité à faire comme lui: insulté, il ne répondit pas par des insultes"

L'Hebdo de cette semaine, en se basant sur Golias et le "vaticaniste" Gian Carlo Zizzola, s'en prend très violemment au Pape.

Que ce petit blog serve à faire entendre une autre voix, celle de la différence. Le solgan d'une radio le disait bien: "écouter la différence". Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien.

Je n'ai pas honte de me placer aux cotés du Pape, non que je le suive aveuglément, mais j'aime rechercher la vérité. Je peux l'affirmer haut et fort, il est au dessus de la tempête.

Il serait bon que certains médias changent de cible, ceci pour le bien des victimes.

passer.jpgMonsieur Passer est libre de ses propos. Personnellement, depuis Rome et connaissant les textes de notre Pape, je ne peux que constater la haine de cette article. Les journaux, comme le disait fort judicieusement une personne âgée, sont parfois comme les ânes, ils doivent porter ce qu'on leur met sur le dos. Les mots de font que passer, seuls la vérité et la bonté restent...

En Italie, des journalistes et des évêques sont par exemple aux côtés du Pape. Il y a un manque chez nous, peu de personnes sont en face pour répondre en vérité. Prions pour tous les prêtres et les évêques, calomniés, en ce jour de leur fête, le Jeudi Saint.

 

La pureté de Benoît XVI

Alors que la BBC avait tenté de l'impliquer dans un reportage mensonger "sex crimes and the Vatican", alors que son frère fut calomnié, alors que des journaux allemands et américains ont émis des graves doutes sur son intégrité morale, l'évêque américain du Milwaukee confesse que la gestion du cas du Père Murphy, ayant abusé d'enfants sourds, fut mal gérée par le diocèse et nullement par le Saint Siège.

Témoignage complémentaire

L'affaire du NYTimes est donc close.

Il est clair que certains évêques qui n'ont pas aimé la lettre du Pape à l'Eglise en Irlande ne défendent pas trop la blancheur du Pape.

mercredi, 31 mars 2010

Le saint Curé d'Ars à Rome

Face à l'hypermédiatisation, qui provoque la nausée et la confusion, le curé d'Ars devient la boussole pour orienter notre coeur et notre foi vers l'authentique et véritable identité du prêtre. Le Séminaire français nous y a invité par un émouvant spectacle. Video H20News

lundi, 29 mars 2010

Mgr Dominique Rey tout contre Benoît XVI

arton4826-30160.jpgLors de son homélie de la Messe chrismale, l'évêque de Fréjus Toulon s'est courageusement plaçé aux côtés du Pape. Son propos fut d'ailleurs applaudi.

Chers frères,

La célébration de ce jour ne peut s’abstraire des tourmentes médiatiques qui touchent encore notre Eglise, en particulier la personne du St Père.

Les attaques contre Benoît XVI se sont répétées depuis le début de son pontificat : On le traite dès son arrivée de « Panzer Kardinal » et on le soupçonne, dans son passé, d’avoir entretenu des connivences politiques avec les jeunesses hitlériennes. Ensuite, on le taxe d’islamophobe après son discours à Ratisbonne, lorsqu’il dénonça l’intégrisme religieux d’une foi qui oublie la raison.

Il y a un an à peine, la curée médiatique se déchaîne à l’occasion de la levée des excommunications prononcées à l’égard des évêques attachés à Mgr Lefèvre, et suite aux propos négationnistes de Mgr Williamson.

On met en cause son pseudo conservatisme moral au moment où éclate la polémique au sujet de la fillette brésilienne, qui avait subi un avortement. Quelques jours plus tard, les déclarations détournées de leur contexte, pour ne pas dire falsifiées, attribuées à Benoît XVJ au sujet du SIDA en Afrique et l’usage des moyens prophylactiques, sont brocardés par les nouveaux censeurs.

Récemment encore, le procès de béatification de Pie XII fournit l’occasion aux détracteurs de se mobiliser à l’encontre d’un pape qu’on juge complice, par son silence, du drame de la Shoah. Là encore, en relisant l’histoire à la sauce d’interprétations sélectives et bardée de préventions, on se livre à un procès en règle. On témoigne à charge contre l’entreprise de restauration idéologique à laquelle s’adonnerait Benoît XVI.

Aujourd’hui, le déchaînement médiatique monte d’un cran : le pape aurait essayé d’étouffer des abus sexuels commis par des membres du clergé. Il se serait tu. Il aurait feint d’ignorer le scandale. Par un renversement d’argument, voici qu’on retourne désormais contre le successeur de Pierre, les déclarations lucides, fermes et exigeantes qu’il avait adressées aux chrétiens d’Irlande, aux victimes de ces gestes honteux, et à ceux qui les auraient commis. On met en exergue les imprudences et les défaillances dans la prévention et le traitement judiciaire de certains responsables de l’Eglise pour mieux incriminer celle-ci de tenir un double discours, de demeurer inerte, de céder à l’hypocrisie, en s’accrochant au célibat des prêtres. En effet, on induit un lien supposé entre la discipline du célibat et les conduites perverses, en occultant au passage le fait que près des 3/4 des actes de pédophilie se produisent à l’intérieur des familles.

En additionnant ainsi des cas particuliers exhumés du passé, en accréditant des rumeurs, en caricaturant les positions de l’Eglise, en pratiquant l’effet de loupe sur des déviances pathologiques et avérées de tel ou tel prêtre ou religieux, en valorisant la théâtralisation émotionnelle de ces actes (qui sont en eux-mêmes infâmes), mais aussi en amplifiant des statistiques, reprises ensuite en boucle sur les radios, TV, internet… (comme si les chiffres avancés étaient paroles d’Evangile)… on organise peu ou prou, ce que les spécialistes de la stratégie d’influence appellent un scénario de « panique morale » (cf Jenkins). La ficelle est bien connue : elle a très bien fonctionné pour la légalisation de l’avortement, l’officialisation des unions homosexuelles et de l’homoparentalité dans certains pays, la recherche biomédicale sur l’embryon… Le gonflement et l’exagération des chiffres est un plat que l’on sert régulièrement pour organiser une anesthésie des consciences et un lynchage d’opinions. On exploite le filon des drames individuels pour justifier puis légaliser des transgressions éthiques.

Oui, chaque acte de pédophilie est de trop. Le scandale touche les victimes traumatisées par ces actes abominables. Mais le scandale atteint aussi pour l’Eglise puisqu’il s’agit d’un déni de sa mission. Ces actes jettent un désaveu global sur tant de prêtres et de religieux dévoués qui assument avec honnêteté et droiture les exigences de leur ministère et de leur état, en particulier le célibat. Il ne s’agit pas de dissimuler les faits, ni de disculper les coupables. Le pape l’a souligné avec conviction : « il faut extirper la plaie des abus ». Mais ne nous laissons pas enfermer dans des amalgames, échappons aux conditionnements médiatiques, distançons-nous des incantations proférées dans l’intention de porter un soupçon généralisé sur l’Eglise et sur le clergé. Pourquoi ces tornades médiatiques à répétition, à raison d’une par jour ou d’une par mois ? Pourquoi ce harcèlement ? Comme si la préoccupation de certains était de saper par avance et systématiquement l’autorité de l’Eglise au moment où des choix décisifs dans l’ordre éthique et anthropologique sont en jeu dans le monde, au moment où l’Eglise constitue la seule autorité morale capable de rappeler à l’homme ses principes d’humanité.

Sans sombrer dans la paranoïa victimale du complot, le traitement orchestré qu’on inflige à l’Eglise nous conduit à la lucidité, au courage, à la résistance spirituelle et intellectuelle et à adopter une posture du dissentiment par rapport au prêt à penser totalitaire. On ne peut se laisser abuser ou intimider par le tintamarre qui vise à préparer l’opinion publique. « il est quelquefois bon de paraître laid, quand le miroir est bosselé ! ». Il ne s’agit ni de se résigner comme si l’effacement culturel du christianisme était inéluctable, ni de ressusciter de manière nostalgique le passé.

« Les médias sont souvent comme le verglas, il faut faire avec… » me disait un confrère évêque à Lourdes. Nous devons exister ni contre eux, ni à cause d’eux ! Nous n’existons pas du fait qu’on parle de nous, en vertu de notre image ! Dans une société du spectacle et de la représentation, notre parti pris doit être celui de l’intégrité (morale et intellectuelle) et celui de l’annonce de l’Evangile.

C’est à l’audace du témoignage que nous devons rendre au monde que le pape Benoît XVI convie tous les chrétiens et en particulier les prêtres et les consacrés.

- 1) Il les invite d’abord à donner le témoignage de l’exemplarité
Si Jésus Christ est à la fois le messager de la Bonne Nouvelle et le message de la Bonne Nouvelle adressée à notre monde, notre vie chrétienne doit tendre à coïncider avec ce qu’elle annonce. Cette cohérence a pour nom la sainteté (c’est-à-dire l’union à Dieu). La sainteté ne consiste pas à tenir la place du héros à l’avant scène, sous les feux de la rampe, mais à se laisser traverser par une lumière intérieure qui nous excède et nous brûle au passage. Va-t-on vers la lumière pour mieux voir ou pour mieux y briller ?

L’exemplarité du prêtre doit être celle de la rectitude morale et de la probité par l’humble pratique des vertus chrétiennes, la discipline de vie, l’accompagnement régulier, la correction fraternelle, l’enracinement personnel et communautaire dans la prière et dans les sacrements. Qu’on ne puisse jamais nous appliquer à nous-mêmes les paroles prononcées par Jésus à l’adresse des Pharisiens : « Ils disent et ne font pas », et pire, « ils font le contraire. »

- 2) Notre témoignage doit être également celui de la bonté.
Madeleine Delbrel écrivait : « Pour un homme, rencontrer la bonté du Christ dans le prêtre, c’est être rencontré soi-même pour ce qu’on est ! Une rencontre qui nous affirme que nous existons, qui nous rend présent à nous-mêmes, qui marche avec nous-mêmes. »

Pour le prêtre, le témoignage de la bonté est celui de sa charité pastorale. A travers lui, c’est l’humanité du Christ que nous découvrons. Son écoute. Son amitié. Sa proximité. Son attention. Sa considération.

La bonté du curé d’Ars, icône de la miséricorde divine, attirait dans son confessionnal des foules de pécheurs. Si le Christ a dit à chacun de ses prêtres « va », notre monde blessé s’adresse à la bonté des prêtres pour lui dire « viens ». Seule la bonté peut percer le mur de l’indifférence dans laquelle s’enferment tant de nos contemporains. Elle les convainc qu’ils valent plus que leurs actes, qu’ils ne sont pas l’otage de leur passé (aussi difficile qu’il ait été), que la miséricorde de Dieu précède toujours notre retour à Lui.

- 3) Notre témoignage sera aussi celui de la Croix.
Dans les Ecritures, le pastorat de Jésus s’enracine toujours dans la Passion (Jn 10 et Heb 13, 20). Jésus berger ne relève pas d’abord d’un style bucolique mais d’une dramaturgie sacrificielle. Autrement dit, ce qui rend sacerdotal le ministère du prêtre, c’est la référence indépassable à la Passion de Jésus, au don de soi pour la vie du monde.

Cette Croix, chaque prêtre l’embrasse au jour de son ordination. Elle fait corps avec sa vie et avec son ministère. Il la célèbre à chaque messe. Les échecs, les incompréhensions, les aridités, les résistances jalonnent la route du Golgotha que nous devons tous parcourir. « La croix est l’échelle du ciel », disait St Jean-Marie Vianney. Elle éprouve notre fidélité quotidienne. « Il faut avoir un cœur de longue haleine : les grands desseins ne se font qu’à force de patience. Les choses qui croissent en un jour se perdent en un autre » disait François de Sales. L’échelle du temps de la fécondité du ministère du prêtre dépasse la durée de sa vie. Dans un monde crispé sur l’efficacité de tout, tout de suite, notre témoignage sera celui de la persévérance, de la germination secrète pour servir l’œuvre de l’Esprit. Nous marchons de nuit.

Fidélité dans le temps. Fidélité dans le compagnonnage de nos communautés. Fidélité dans nos amitiés. Fidélité où tout homme, quelque soit sa trajectoire de vie, doit pouvoir trouver en nous la vigilance des vierges sages, ou de Marie-Madeleine rejoignant tôt matin, le tombeau vide.

- 4) Notre témoignage sera enfin celui du service.
Dans sa lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit : « Non ce n’est pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ, que nous proclamons. Quant à nous-mêmes, nous nous proclamons comme vos serviteurs, à cause de Jésus » (2 Cor 4, 5)

Quiconque exerce une autorité dans l’Eglise doit se comporter à l’inverse de ce qui se passe ordinairement dans les sociétés humaines, où les chefs font sentir leur pouvoir. « Si quelqu’un veut être le premier parmi vous, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous », enseigne Jésus aux siens. (Mc 9,35)

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Monseigneur Rey [droits : diocese de Fréjus-Toulon]

Le pape Benoît XVI, depuis le début de son pontificat, a développé prophétiquement les thèmes de cette diaconie :
- « diaconie de la vérité » (cf Jean-Paul II). A l’heure du subjectivisme, du relativisme, du primat donné à l’émotif, Benoît XVI nous a rappelé que la foi couronne la raison. Elle l’anoblit. Elle sauve la raison tout à la fois du rationalisme et du fondamentalisme. Grâce à la raison, la foi est en même temps attestation de la vérité et « conversation avec le monde » (Paul VI) Elle est catéchèse.
- « diaconie du pauvre », dans sa première encyclique (Deus Caritas est), et dans sa dernière (Caritas in veritate), le pape souligne que, non seulement l’homme mais le pauvre doit être au centre de l’économie, pour que celle-ci soit humanisante. La charité est un impératif constitutif de notre foi.
- « diaconie de la vie et de l’amour humain ». Menacés par l’instrumentalisation de la vie et la prétention de l’homme de se définir par lui-même, le Souverain Pontife nous rappelle sans cesse (à la suite de Jean-Paul II), que la vie est un don de Dieu, que la dignité de la personne humaine doit être respectée depuis la conception jusqu’à la fin naturelle, que le corps n’est pas un simple matériau de laboratoire, que l’homme ne peut décider par lui-même qui doit vivre et qui doit mourir, que l’amour humain se fonde sur l’altérité et la différence sexuelle.
- Benoît XVI a abondamment parlé du service de la liturgie, qui doit refléter l’unique prière du peuple sacerdotal. La liturgie a été blessée quand on l’a réduite à l’auto-célébration de la communauté, à l’animation conviviale de groupe, au bavardage ou à la compilation de bons sentiments. Certains l’ont aussi récupérée pour légitimer leurs dissidences théologiques. La liturgie, nous a rappelé le Saint-Père, doit manifester l’unité de notre foi, son orthodoxie et sa catholicité.

Paul VI donnait une belle définition de l’expérience chrétienne : « Les chrétiens doivent habiter le monde en venant de son avenir ». Benoît XVI a reçu la mission, et donc la grâce qui y est attachée, de dessiner pour l’Eglise aujourd’hui les contours de l’espérance qui nous unit. C’est en cultivant le sens de la liturgie, du service de la vérité, de la charité et de la vie… que l’Eglise répond aux attentes spirituelles de notre temps et qu’elle l’évangélise.

En cette messe chrismale, redisons ensemble notre volonté filiale de prier pour le ministère pétrinien de Benoît XVI, d’inscrire résolument notre engagement sacerdotal et missionnaire à sa suite, et de tracer sous sa houlette le sillon de l’Evangile.

+ Dominique Rey
Messe chrismale – Cathédrale Notre Dame de la Seds

 

Pédophilie: la véritable ampleur des cas

Il faut reconnaître, avec et tout comme Benoît XVI, que des évêques ont couvert des crimes pédophiles. Le Pape a une ligne pure et limpide pour punir les coupables qui ont trahi gravement la mission confiée par l'Eglise. Ils doivent répondre devant Dieu et les tribunaux constitués.

Il faut avouer que dans certains pays l'omerta fut grande et scandaleuse. Aussi sous la pression de quelques médias, les autorités de "l'église" ont enfin joué la clarté. Les victimes se fichent donc des statistiques qui montrent clairement que les prêtres ont le taux d'abus le plus bas au monde. Une victime reste une victime. Une seule victime est déjà de trop. La lettre du Pape va dans ce sens, il reconnaît le cancer qui frappe la crédibilité de l'Eglise.

Avec Massimo Introvigne, sociologue italien, qui site Jenkins des USA, nous constatons que nous assistons à une panique morale, soit une réaction disproportionnée face à l'Eglise. Les attaques contre le Pape sont ignobles, car si un cardinal fut toujours à la hauteur morale des crimes, ce fut bien Ratzinger. Voilà qu'il paie pour les autres, comme le bon pasteur qui prend sur lui les fautes de quelques uns.

Des prélats savent enfin entendre le cri silencieux des victimes, prendre le temps de les écouter, de les rencontrer, de prier avec et pour elles. C'est la place des prêtres, leur mission, d'être avec les petits, les pauvres et les faibles.

Que cette semaine sainte nous aide à rechercher la sainteté;c'est la meileure chose que Dieu peut nous offrir en ce temps historique pour l'Eglise et pour le monde.