Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 01 avril 2010

Benoît XVI imite le Christ

Le Pape à la messe chrismale : qui aime est prêt à souffrir, comme Jésus qui insulté ne répondait pas par des
insultes. Le chrétien refuse le mensonge et l'injustice.


En tant que prêtres nous sommes invités à être, en communion avec Jésus Christ, des hommes de paix, nous sommes appelés à faire face à la violence et à nous laisser guider par le pouvoir de l'amour qui est plus grand. Voici en résumé ce que le Pape a exprimé ce matin durant la messe chrismale, en ce jeudi Saint, qui verra en cet après-midi le début du Triduum Pascal avec la Sainte Cène du Seigneur. Il a ajouté : dans le symbolisme de l'huile, on trouve également le fait qu'il donne la force dans la lutte. Ce n'est pas une opposition à la paix, mais cela en fait partie. La lutte des chrétiens consistait et consiste à ne pas utiliser la violence, mais à être prêt à souffrir pour le bien, pour Dieu. Les chrétiens en bons citoyens, respectent le droit et font ce qui est juste et bon. Ils refusent de faire ce qui est prévu par la loi et qui n'est pas le droit mais injustice.

La lutte des martyrs dans leur "non" bien concret face à l'injustice : en refusant de participer au culte des idoles, à l'adoration de l'Empereur, ont refusé de s'incliner devant le mensonge, le culte de l'adoration de la personne et de leur pouvoir. Avec la négation du mensonge et de toutes ses conséquences ils ont élevé le droit et la vérité. Ainsi ils ont été au service de la paix véritable. Aujourd'hui encore il est important que les chrétiens suivent la justice, qui est le fondement de la paix. Aujourd'hui aussi il est important que les chrétiens n'acceptent pas qu'une injustice soit érigée en droit - par exemple quand il s'agit de tuer des enfants innocents, encore non nés.

C'est comme cela que l'on est au service de la paix et que nous marchons sur les pas du Seigneur, Paul dit de lui :
"lui qui insulté ne rendait pas l'insulte, souffrant ne menaçait pas, mais s'en remettait à Celui qui juge avec justice ; lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son corps, afin que, morts à nos fautes, nous vivions pour la justice ; Et,"celui qui aime est prêt à souffrir pour l'aimé et en raison de son amour il expérimente une plus grande joie".


© Copyright Radio Vaticana

Qui aime est prêt à souffrir comme Jésus, qui fut insulté et qui ne répondit pas avec les insultes. Le chrétien refuse le mensonge et les injustices.

Benoît XVI, messe chrismale

Les commentaires sont fermés.