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Réforme du Pape François: les palliums des archevêques seront remis par les nonces apostoliques

Note: Dès sa première bénédiction au balcon de la Basilique Saint-Pierre, le Pape s'était présenté comme l'évêque de Rome, soit l'Eglise qui préside à la Charité. Cette expression remonte aux Pères des premiers siècles de l'Eglise.

Sa première apparition annonçait sa volonté d'exercer sa primauté selon les intuitions de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI: donner une plus grande place aux périphéries de l'Eglise, aux Eglises particulières, par un élargissement de l'exercice de la collégialité.

Par cette réforme, les nonces apostoliques pourront encore mieux connaître les Eglises particulières; ce sont finalement eux qui recherchent aussi les futurs évêques. 

Vatican - le 29/01/2015 à 15:10:00 Agence I.Media

La remise du pallium aux archevêques ne sera plus publiquement effectuée par le pape.

Le pape François a décidé de mettre fin à une tradition : la remise publique du pallium aux archevêques métropolitains ne sera plus effectuée par le pontife lors de la fête solennelle des saints Pierre et Paul au Vatican, le 29 juin de chaque année, mais par les nonces. C’est ce que le maître des célébrations liturgiques pontificales a récemment indiqué dans un courrier adressé aux nonces apostoliques concernés. Le 29 janvier 2015, Mgr Guido Marini a précisé sur Radio Vatican le sens de cette décision. 


A compter du 29 juin prochain, les nouveaux archevêques métropolitains nommés dans les 12 mois précédents recevront donc le pallium dans leur propre diocèse, des mains du nonce apostolique. Les évêques des diocèses suffragants, c’est-à-dire dépendant symboliquement de l’archevêché métropolitain, seront invités à participer à la cérémonie. Jusqu’alors, une tradition bien ancrée voulait que le pape, lors d’une messe célébrée à Rome au jour de la fête des saints Pierre et Paul, remette publiquement aux nouveaux archevêques territoriaux la petite écharpe de laine qui symbolise leur attachement particulier au pontife.

Ce choix du pape François, a indiqué Mgr Guido Marini dans une lettre datée du 12 janvier, entend participer au “chemin vers la synodalité dans l’Eglise“ que le pontife juge “urgente et précieuse“. Le pape maintiendra la célébration du 29 juin pour bénir les palliums. Les nouveaux archevêques pourront alors recevoir le pallium des mains du pape, mais en privé, au terme de la célébration.

Sur Radio Vatican, le maître des célébrations liturgiques pontificales a précisé le 29 janvier le sens de la “petite modification“ apportée au rite traditionnel d’imposition du pallium. Il s’agit, a expliqué Mgr Guido Marini, “de mettre plus en évidence la relation des archevêques métropolites avec leur Eglise locale et de donner donc la possibilité à plus de fidèles d’être présents lors de ce rite“, ainsi qu’aux évêques des diocèses suffragants. En maintenant la célébration du 29 juin à Rome pour la bénédiction des palliums, a-t-il conclu, ce choix “enrichit“ la relation de communion entre le pape et les nouveaux archevêques. 

Les premières traces du pallium remontent au Liber pontificalis qui relève que Marc (336), le 34e pape, remit le pallium à l’évêque suburbicaire d’Ostie. A partir du 6e siècle, le pallium fut plus largement concédé par le pape aux évêques à travers le monde. 

Ornement liturgique d’honneur et de juridiction, le pallium est une sorte d’écharpe blanche sur laquelle sont habituellement brodées six croix de soie noire, qui symbolisent les plaies du Christ. Cet insigne épiscopal symbolise le pouvoir pontifical et exprime l’union étroite des archevêques métropolites avec le souverain pontife, il symbolise leur juridiction sur les diocèses attachés à leur province apostolique, mais aussi la sollicitude pastorale du “bon pasteur“ qui porte les brebis sur ses épaules. AMI

 


© 2015 I.MEDIA

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jeudi, 29 janvier 2015 | Lien permanent

Le Père Lombardi répond aux accusations

Unknown-2.jpegA PROPOS D'ACCUSATIONS CONTRE LE NOUVEAU PAPE

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Cité du Vatican, 15 mars 2013 (VIS).

A la fin du point de presse de ce jour, le P.Federico Lombardi a lu une note relative aux accusations qui ont refait surface ses derniers jours contre le nouveau Pape: "La campagne conduite contre Jorge Mario Bergoglio, qui remonte à des années, est bien connue. Elle est soutenue par un media spécialisé en attaques anticléricales, allant jusqu'à la calomnie et la diffamation des personnes. Les accusations concernant l'actuel Pape remontent à l'époque où il n'était pas encore évêque, mais simplement supérieur des jésuites en Argentine. Elles font référence à deux prêtres enlevés pendant la dictature, et qu'il n'aurait pas protégé.

Or aucune accusation formelle et documentée n'a jamais été déposée contre lui. La justice l'a entendu une fois et à simple titre de témoin. Le P.Bergoglio n'a jamais été suspecté ou accusé, ayant d'ailleurs fournit les preuves de son extranéité à l'affaire. Il existe d'autre part nombre de dépositions démontrant combien le P.Bergoglio a agi pour sauver des personnes en danger à l'époque. Il est tout autant connu qu'après être devenu évêque, dans l'élaboration de la démande de pardon, Mgr.Bergoglio a déploré les défaillances de l'Eglise argentine face à la dictature. Les accusations en question découlent d'une lecture historique de cette période promue depuis des années par des milieux anticléricaux.

Elles n'ont pas lieu d'être. Pour ce qui est des question touchant à la théologie de la libération, l'actuel Pape en a toujours référé à la Congrégation pour la doctrine de la foi, refusant sur le terrain toute action violente car convaincu que seuls les plus faibles en paient le prix".

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vendredi, 15 mars 2013 | Lien permanent

Le Cardinal Bergoglio est un Jésuite

images.jpegSalvatore Izzo (AGI) - CdV, 29 mar.

"I gesuiti non cantano e non sono amanti delle rubriche liturgiche". E' un vecchio detto, che padre Federico Lombardi ha rispolverato oggi per rispondere a domande sul fatto che Papa Francesco preferisce uno stile molto austero nelle liturgie e finora non lo si e' sentito cantare.

"Les Jésuites ne chantent pas et ne sont pas des spécialistes des rubriques liturgiques".

Le Père Lombardi a ainsi répondu aux questions sur le style austère des liturgies. Le Saint Père ne chante pas non plus.  

Notes: Je regrette qu'après tout le travail du Pape Benoît XVI pour enfin arriver à une liturgie appaisée, sacrée et profonde, et aussi lancer un nouveau mouvement liturgique, notamment par son livre "l'esprit de la liturgie", je regrette donc que ces efforts ne soient pas vraiment poursuivis en l'état. Mais laissons du temps au temps. 

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vendredi, 29 mars 2013 | Lien permanent | Commentaires (4)

Liturgie: une photo vaut mieux que des longs discours - le Cardinal Sarah tout contre le Pape François

Liturgie: une photo vaut mieux que des longs discours - Sarah tout contre le Pape François

Le Cardinal Sarah est en charge du dicastère pour la liturgie. Cette dernière est importante pour la vie de l'Eglise, comme source et sommet de la vie chrétienne. Certains cherchent à instrumentaliser le Cardinal africain pour l'opposer au Pape François. Nous pourrions écrire des pages et des pages sans aucunement réussir à convaincre les plus récalcitrants.

Cette simple photo montre le Pape François célébrer la forme ordinaire du rite romain. L'orientation (étymologiquement de Orient, vers du soleil levant) est parfaitement possible. Le livre du Cardinal Ratzinger "l'Esprit de la liturgie" va dans ce sens. La Messe nous oriente vers la Croix, est spirituel. Le Cardinal Sarah, surnommé le Benoît XVI africain, se place dans cet héritage. La Messe reste le lieu par excellence de l'Unité. 

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Cérémonie du baptême: 

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"La cérémonie est un peu longue, quelqu'un pleure parce qu'il a faim. Si c'est comme ça, vous les mamans, donnez le sein, sans crainte, en toute simplicité. Comme la Madonne donnait le sein à Jésus", a déclaré le pape argentin lors de cette cérémonie.

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dimanche, 08 janvier 2017 | Lien permanent

Le soir approche et déjà le jour baisse, entretien du Cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat

Le soir approche et déjà le jour baisse, entretien du Cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat

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Présenté faussement comme un Cardinal de l’ultra-droite, Robert Sarah écrit un troisième livre. Après « Dieu ou rien », et « La force du Silence », le préfet guinéen désire nous faire entrer dans l’espérance. Le titre de son opus évoque la tristesse des disciples d’Emmaüs. L’état de l’Eglise peut nous donner envie de la quitter pour prendre une autre direction. Au fil des pages, le cœur se met à brûler par la proximité de Jésus Ressuscité.

La fidélité à la foi (la doctrine), la loyauté envers le successeur de Pierre et la Charité fraternelle sont comme les trois points d’une espérance qui ne déçoivent pas. Avec son style direct et ses phrases courtes, les mots font mouches. Le célibat des prêtres est solidement remis en lien avec les temps apostoliques, la culture chrétienne est clairement l’avenir de l’Occident décadent et, afin de ne pas trahir, la prière est indispensable.

La page de couverture reflète la teneur du livre : alors que Judas s’enfonce dans la nuit pour trahir, l’ombre de Jésus recouvre la fragilité humaine des prêtres. La Messe et la confession sont les lieux de la rencontre de Dieu sur le chemin de notre vie.

Les idées ne sont pas toujours politiquement corrects, mais ont l’avantage de nourrir la vie intérieure. La lecture de ce livre permet de voir le jour poindre à l’horizon; l’intensité des ténèbres du Vendredi Saint baisse, le jour de Pâques est tout proche.

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Le soir approche et déjà le jour baisse, entretien du Cardinal Sarah avec Nicolas Diat, Fayard 2019

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lundi, 08 avril 2019 | Lien permanent

I.Media: Cardinal Canizares et Ecône

Le préfet de la Congrégation "pour la liturgie" invite à regarder le Pape comme un modèle pour célébrer la Messe.

Vatican - le 16/01/2013 Agence I.Media

La “créativité sauvage“ postconciliaire a provoqué la rupture avec les lefebvristes, assure le cardinal Cañizares.

Après le Concile Vatican II (1962-1965), la “créativité sauvage“ de certaines expériences liturgique a “exaspéré“ une partie de l’Eglise et mené à la “rupture“ entre Rome et les fidèles de Mgr Marcel Lefebvre, estime le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Le cardinal Antonio Maria Cañizares s’est exprimé ainsi lors d’une conférence sur la réforme liturgique postconciliaire, à Rome, dans la soirée du 15 janvier 2013.

 Lorsque la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium, sur la réforme liturgique, fut approuvée en décembre 1963, certains firent des “expériences“ d’une “créativité sauvage“ peu respectueuse de “l’esprit du concile“, a ainsi expliqué le cardinal Cañizares au terme d’un cycle de rencontres sur Vatican II proposé par l’ambassade d’Espagne près le Saint-Siège. Le haut prélat a alors regretté que de tels excès aient menés à la “rupture“ avec une partie de l’Eglise. En effet, aux yeux du prélat espagnol, cette “mauvaise interprétation“ du texte conciliaire a “exaspéré“ certains, provoquant la séparation actée par Mgr Lefebvre en 1988 avec l’ordination de quatre évêques sans mandat pontifical.

Selon le préfet, à l’époque du Concile Vatican II, le “changement“ était un “mot magique“, alors même que le “renouveau liturgique doit s’inscrire dans la continuité“, sans quoi on court le risque de faire de la réforme une “caricature“.

Le Concile n’offrait pas tant des “changements“ mais bien une “vision“ de la liturgie “en continuité avec toute la tradition de l’Eglise et la réflexion théologique“ menée sur ce sujet, a poursuivi le cardinal Cañizares. Aussi, selon lui, “les changements sont la conséquence de cette réflexion théologique à l’intérieur de la tradition“ et dans la suite du “mouvement liturgique“ initié en France au 19e siècle par Dom Prosper Guéranger (1805-1875), qui avait à cœur d’approfondir la liturgie pour en extraire la substance, afin de la faire connaître et aimer.

Renouveler le sens liturgique

“Même ceux qui suivent la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, lorsqu’ils participent à une messe célébrée correctement, a encore affirmé le haut prélat, disent qu’il n’y aurait pas eu besoin de cette séparation avec l’Eglise catholique si c’était ainsi partout“. Le cardinal Cañizares a alors précisé que, de l’aveu de Mgr Bernard Fellay, actuel supérieur de la fraternité, Mgr Lefebvre n’aurait sans doute pas souhaité la rupture si la messe était célébrée partout selon “la forme la plus stricte“ du nouveau Missel de Paul VI (1963-1978).

Alors que la nouvelle évangélisation est une priorité pour les catholiques, le chef de dicastère a estimé qu’il n’y avait “pas d’avenir pour l’Eglise, et même pour l’humanité, sans renouveau du sens liturgique“. “La réforme la plus urgente est la formation liturgique, qui manque fortement et cela se voit“, a-t-il encore souligné. Et d’ajouter : “Là où les pasteurs et les fidèles ont une bonne formation liturgique, la vitalité des communautés est plus forte“.

Le prêtre ne doit pas être le “protagoniste“ d’une “liturgie spectacle“, a encore affirmé le cardinal Cañizares, mais sa messe doit être davantage “comprise, consciente et active“.

Interpellé par les journalistes sur la sensibilité liturgique de Benoît XVI et notamment le retour récent du fanon papal, ornement traditionnel, le cardinal Cañizares a estimé qu’il fallait “regarder les célébrations du pape comme un modèle à suivre“. “Le pape enseigne non seulement par ses paroles mais aussi par ses gestes, et sa façon de célébrer est un exemple pour toute la chrétienté“, a-t-il conclu.

I.Media, Rome

MM

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mercredi, 16 janvier 2013 | Lien permanent

Lettre des 13 Cardinaux au Pape: le Cardinal Dolan explique

source: SiriusXM Radio.images-2.jpeg

 

Le Cardinal Timothy Dolan, dont la signature serait au bas de la lettre, a été interviewé par SiriusXM Radio.

 

Dolan n’est pas embarrassé par la lettre en elle-même, affirmant qu’elle provenait que lui et le Cardinal Pell partageaient les mêmes vues pour 3 objets: 

 

- le document de travail (Instrumentum Laboris) ; ils étaient inquiets car c’était le seul document de travail dont le Synode allait parler. 

 

- le processus particulier employé au Synode. 

 

- la préoccupation d’avoir un mot à dire sur les personnes qui rédigeraient le document final du Synode. 

 

Dolan a souligné que la lettre fut envoyée avant que le Synode ne débute, en ajoutant qu’il ne pensait pas du tout que la lettre soit polémique ou controversée. 

 

Par ailleurs, le Cardinal de New York a rappelé sa totale confiance en la personne du Pape. Cette lettre est simplement une ouverture du coeur: "Le Pape nous fait confiance; avec cette lettre soyons aussi confiants envers le Pape". 

 

N.B.

 

- Durant un Synode, la salle de presse ne dépend plus de la Secrétairerie d'Etat, mais du Synode en lui-même qui est un organisme souverain et indépendant de la Curie romaine. Le Père Lombardi parle donc au nom du Synode. 

 

- L'herméneutique de la conspiration ne concerne pas vraiment les pères dit "conservateurs". D'ailleurs, pourquoi les appeler "conservateurs" ? La fuite de cette lettre cherche plutôt à les décrédibiliser (la lettre n'est pas celle que Sandro Magister a publiée).  Par son manque de clarté, la machine de communication du Synode connaît passablement de remous, machine alimentée par des opposants au Pape et à l'enseignement de l'Eglise. 

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Le cardinal Pell a confirmé qu'une lettre existe bien, mais précisant que ni le texte, ni la liste des signataires publiés par Magister n'étaient exacts.

Le blog de Jeanne Smits

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Le cardinal Wilfrid Napier a fait une déclaration semblable : il a souligné sur cruxnow.com qu'il a signé une lettre qui n'est pas celle publiée par Sandro Magister où il est question d'un « nouveau processus qui semble taillé sur mesure pour faciliter l'obtention de résultats prédéterminés sur des questions disputées importantes ».
 
Le cardinal Napier explique avoir signé une lettre qui portait spécifiquement sur la commission de dix membres désignée pour préparer le document final du synode. Il a souligné au cours de cet entretien, évoquant le rapport d'étape de 2014, qu'il « n'aimerait pas voir le même genre de personnes dans ce comité que ceux qui en faisaient partie la dernière fois, et qui nous ont causé les soucis que nous avons eus ».
 
Il a précisé qu'il s'inquiète de ce que l'Instrumentum laboris puisse avoir trop d'influence sur le résultat final, au détriment des discussions réelles qui ont lieu au synode.
 
« C'est presque comme si l'Instrumentum laboris était le texte de base, et non pas ce qui sort des discussions des groupes et qui constituent les vraies questions qui doivent être mises en avant en tant que propositions à porter au pape dans le document final », a-t-il encore précisé.
 
Le communiqué du cardinal Pell, présenté par un intermédiaire, fait état lui aussi de désaccords dans le cadre du synode. En voici la traduction complète.
« Lundi 12 octobre 2015 
Un porte-parole du cardinal Pell a déclaré qu'il y a un fort degré d'accord au synode sur la plupart des points mais qu'il existe à l'évidence quelque désaccord en raison d'éléments minoritaires qui veulent changer l'enseignement de l'Eglise sur les dispositions requises pour la réception de la communion. 
Il n'y a évidemment aucune possibilité de changement de cette doctrine. 
Une lettre privée doit demeurer privée mais il semble qu'il y ait des erreurs à la fois dans le contenu et dans la liste des signataires. 
Le cardinal est conscient qu'il subsiste des inquiétudes parmi de nombreux pères synodaux au sujet de la composition du comité chargé de la rédaction de la relatio finale et du processus aux termes desquels elle sera présentée aux pères synodaux et soumise au vote. »

Addendum : la liste des vrais signataires a été donnée par American Magazine.

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mercredi, 14 octobre 2015 | Lien permanent

Les Cardinaux Kasper et Marx versus le Cardinal Müller

Unknown.jpegDernier Consistoire sur la famille

Le dernier Consistoire a vu les Cardinaux échanger "presque exclusivement" sur l'accès des personnes divorcées remariées à la communion. Le Pape a laissé les Princes de l'Eglise s'exprimer. Il le laisse clairement entendre dans son interviewe au Corriere della Sera. Il n'a pas peur de la confrontation, il la recherche même.

Les styles différents de Pierre

Il serait clairement erroné de faire du Pape l'homme qui change les lignes doctrinales de l'Eglise. Comprendre les arguments d'une personne demande de la patience. Le Cardinal Bergoglio est argentin, avec sa propre culture et sa manière de penser. Karol Wojtilà venait de la Pologne et le développement de sa pensée avançait par cercles concentriques. Les textes Joseph Ratzinger sont précis comme une horloge suisse. Pourtant, les trois sont Pape et nous confirme dans la foi. 

Les allemands opposés aux allemands

Les Cardinaux Marx (archevêque de Münich) et Kasper (de la Curie romaine) ont non seulement un style différent mais disent des choses différentes. Ils sont les grands promoteurs de la conscience "autonome". Ils ne se gênent pas de contredire ouvertement le préfet de la congrégation de la foi, en pensant reproduire le génie du jeune Ratzinger, conseiller théologique du Cardinal Frings durant le Concile. Il avait osé demander une réforme du Saint Office. 

Certains théologiens allemands rêvent-ils de l'égaler ? Le Cardinal Ratzinger disait déjà que sur l'indissolubilité du mariage "les controverses ne s’apaiseront pas, même dans le futur".

L'Evangile de la famille

Les prochains Synodes sur la famille ne changeront pas la substance de l'Evangile de la famille. Les évêques, en communion avec le Pape, réfléchiront avec l'Esprit Saint, comment venir en aide aux situations de souffrances et de profondes détresses. La pastorale consiste à rejoindre les personnes avec l'Evangile. Le Christ est riche en Miséricorde. Le Pardon est intrinsèquement lié à la Vérité. Le Pape François l'a précisé. 

Le Pape ne changera pas la doctrine de l'Eglise. Le Cardinal Müller n'est pas le Cardinal Ottavianni. Le jeune théologien, tel un prodige ou le Mozart de la foi, n'hésita pas à exiger des réformes de la Congrégation de la foi pendant le Concile Vatican II. Simplement, ces réformes ont eu lieu.  

Une lueur dans la nuit de la souffrance

Concernant l'enseignement lumineux, et douloureux, de l'Eglise sur le drame du divorce, la Congrégation de la doctrine de la foi laisse un très bon document afin de guider le chemin de croix des personne blessées dans leur amour. 

Congrégation de la doctrine de la foi: à propos des personnes divorcées remariées (document lumineux du Cardinal Joseph Ratzinger qui éclaire encore le champ des débats actuels ) 

Point que le Pape François va explorer:

- "En revanche, des études ultérieures approfondies sont nécessaires pour éclaircir la question si des chrétiens non croyants – des baptisés qui n’ont jamais cru ou ne croient plus en Dieu – peuvent vraiment contracter un mariage sacramentel. En d’autres mots, on devrait clarifier la question de savoir si vraiment tout mariage entre deux baptisés est ipso facto un mariage sacramentel. De fait, le Code lui-même indique que seul le contrat matrimonial « valide » entre baptisés est en même temps sacrement (cf. CIC can.1055, paragraphe 2). La foi appartient à l’essence du sacrement ; reste à éclaircir la question juridique, quant à savoir quelle évidence de « non-foi » aurait pour conséquence qu’un sacrement ne se réalise pas"

La vérité de la charité

- "On peut sans doute admettre que, parfois, les formes d’expression du Magistère ecclésial n’apparaissent pas précisément comme facilement compréhensibles. Elles doivent être traduites par les prédicateurs et les catéchistes dans un langage qui corresponde aux diverses personnes et à leur milieu culturel respectif. Le contenu essentiel du Magistère ecclésial à ce sujet doit pourtant être maintenu. On ne peut l’atténuer pour des motifs que l’on estime « pastoraux », parce qu’il transmet la vérité révélée. Certes, il est difficile de faire comprendre les exigences de l’Évangile à l’homme sécularisé. Mais cette difficulté pastorale ne peut amener à des compromis avec la vérité".

"Si, par le passé, dans la présentation de la vérité, parfois la charité n’a pas resplendi suffisamment, à l’inverse le danger est grand aujourd’hui de se taire ou de compromettre la vérité au nom de la charité. Certes, la parole de vérité peut faire mal et être incommode. Mais elle est le chemin de la guérison, de la paix, de la liberté intérieure. Une pastorale qui veut vraiment aider les personnes doit toujours se fonder sur la vérité. Seul ce qui est vrai peut être aussi pastoral. « Alors, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32)".

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samedi, 08 mars 2014 | Lien permanent

Pédophilie, démission de Mme Collins: le Cardinal Müller s'explique avec clarté

4149631830.jpgPédophilie: le Cardinal Müller et la démission de Marie Collins:

 

"Il faudrait mettre fin à ce cliché : l'idée qu'il y aurait d'un côté le pape qui veut la réforme et de l'autre un groupe de résistants souhaitant la bloquer"

LIEN

Dans un communiqué, le groupe international We Are Church ("Nous sommes l'Eglise") "appelle le pape François à remplacer le cardinal Gerhard Ludwig Müller par quelqu'un qui introduira transparence, justice et compassion" dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le ministère important qu'il dirige actuellement.

Lien

Pédophilie: le Cardinal Müller n'a en fait jamais rencontré Mme Collins, mais il est évidemment disposé à le faire car rien de l'empêche. 

La Stampa

muller-RH6h3nippSSLihxHqn81PjM-568x320@LaStampa.it.jpgLE SAINT-SIÈGE EN BREF : ABUS SEXUELS

Vatican - le 06/03/2017 | Par Agence I.Media

Cardinal Müller/Marie Collins :

"Il faudrait mettre fin à ce cliché : l'idée qu'il y aurait d'un côté le pape qui veut la réforme et de l'autre un groupe de résistants souhaitant la bloquer", a réagi le cardinal Gerhard Ludwig Muller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi dans un entretien avec le quotidien Corriere della Sera le 5 mars 2017.

Le prélat répondait aux propos de l’Irlandaise Marie Collins dénonçant le “manque de coopération“ de certains organes de la Curie, en particulier de la part de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en matière de lutte contre les abus sexuels au sein du clergé. Marie Collins avait annoncé le 1er mars dernier sa démission de la Commission pour la protection des mineurs instituée par le pape François.

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lundi, 06 mars 2017 | Lien permanent | Commentaires (2)

Le Cardinal Schönborn ... et point final.

129123073.jpg"De façon évidente, une faute est survenue. Il faut le reconnaître. Voilà ce qui est clair pour moi, et aussi pour beaucoup d'autres évêques, et aussi pour le pape qui l'a dit hier très clairement : quelqu'un qui nie l'Holocauste, la Shoah, ne peut pas être réhabilité dans une fonction ecclésiastique, il n'y a absolument aucun doute là- dessus. Et l'on doit ici adresser une critique certaine aux collaborateurs du Vatican qui dans ce cas, de manière évidente, n'ont pas regardé la chose de suffisamment près ou qui n'ont pas creusé l'information avec assez d'égards. Mais la mise au point que le pape a faite est totalement sans équivoque : il est très clair que ces quatre évêques, s'ils veulent engager une totale réconciliation avec l'Eglise, ce qui est très souhaitable, doivent, de façon claire, reconnaître le Concile sans réserves".

Dans "La Vie" (journal français).

"Errare umanum est; perseverare diabolicum"

Pas besoin d'être encore contre et contre le Pape. Il y a un temps pour tout: un temps pour parler, un temps pour se taire. Les déclarations du Pape, comme le dit ce grand Cardinal, sont sans équivoques.

Le Cardinal Bertone le dit bien:

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"La Fraternité Saint Pie X a pris les distances avec son évêque et a demandé pardon au pape pour cet épisode embarrassant. Le pape a parlé clairement mercredi. Je pense que cette question peut être considérée comme close"

 

 

 

De la salle de presse (Père Lombardi):

images.jpg"La pensée du pape au sujet de l'Holocauste a été exprimée avec beaucoup de clarté dans la synagogue de Cologne [en Allemagne, août 2005] dans le camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau le 28 mai 2006 [et] encore récemment, lors de l'audience générale du 28 janvier avec des mots qui ne prêtent pas à équivoque".

"La condamnation de déclarations négationnistes de l'Holocauste ne pouvait être plus claire et il ressort évidemment du contexte que cette condamnation concernait également les positions de Mgr Williamson et toutes les positions analogues"."Au cours de la même occasion le pape a expliqué clairement l'objectif de la rémission de l'excommunication, qui n'a rien à voir avec la légitimation des positions négationnistes de l'Holocauste qu'il a clairement condamnées".

Conclusion : dans une communication de crise, il faut absolument anticiper, avoir une stratégie, être vrai et transparant et très, mais très rapide.  Le samedi matin même, le 24 janvier, une grande conférence de presse avec le Cardinal Kasper et bien d'autres aurait permis de maîtriser la situation. Nos amis journalistes ne sont pas systématiquement nos ennemis. Encore une fois, que l'Eglise s'ouvre aux médias et les médias à l'Eglise. Par manque de rapidité, de lucidité et de stratégie de communication, cela a duré presque deux semaines. C'est plus ou moins un second Ratisbonne. Pour la communication, espèrons que ces deux leçons serviront à tous pour apprendre cet art, plus ou moins nouveau, que l'Eglise n'a pas encore parfaitement compris, ni acquis pleinement. C'est vrai que c'est une des seules institutions mondiales avec une telle universalité. Aussi, sa communication large et ample n'est pas aussi simple. Mais il faut travailler et étudier, comme tout le monde.

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mardi, 03 février 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

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