jeudi, 12 janvier 2017
Le Pape François et les idoles: les voyants et la beauté de la silhouette
- Aller voir un voyant ou une voyante qui lit les cartes : cela, c’est une idole !
- J’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante; une autre idole
Le Pape François et les idoles: les voyants et la beauté de la silhouette
Parfois, nous les cherchons dans un dieu qui puisse se plier à nos demandes et intervenir de façon magique pour changer la réalité et la rendre telle que nous la voulons ; une idole, justement, qui en tant que telle ne peut rien faire, impuissante et mensongère. Mais nous aimons les idoles, nous les aimons beaucoup !
La voyante qui lit les cartes: une idole !
Une fois, à Buenos Aires, je devais aller d’une église à l’autre, mille mètres, plus ou moins. Et je l’ai fait à pied. Et il y a un parc à mi-chemin et dans le parc, il y avait des petites tables, mais beaucoup, beaucoup, où étaient assis les voyants. C’était rempli de monde qui faisait la queue.
Tu lui tendais la main et il commençait mais le discours était toujours le même : il y a une femme dans ta vie, il y a une ombre qui vient, mais tout ira bien… Et puis, tu payais. Et cela te donne une sécurité ? C’est la sécurité – permettez-moi ce mot – d’une stupidité. Aller voir un voyant ou une voyante qui lit les cartes : cela, c’est une idole ! C’est l’idole et quand nous y sommes très attachés, nous achetons de fausses espérances. Tandis qu’à cette espérance de la gratuité, que Jésus-Christ nous a apportée en donnant gratuitement sa vie pour nous, à celle-là parfois nous ne faisons pas tellement confiance.
La beauté comme une idole : "J’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante"
À l’espérance dans un Seigneur de la vie qui, par sa Parole, a créé le monde et conduit nos existences, s’oppose la confiance dans des simulacres muets. Les idéologies avec leur prétention à l’absolu, les richesses – et elles sont une grande idole – le pouvoir et le succès, la vanité, avec leur illusion d’éternité et de toute-puissance, des valeurs comme la beauté physique et la santé, quand elles deviennent des idoles à qui tout sacrifier, sont toutes des réalités qui embrouillent l’esprit et le cœur et qui, au lieu de favoriser la vie, mènent à la mort.
C’est triste d’entendre et cela fait souffrir l’âme, ce que j’ai entendu une fois, il y a des années, dans le diocèse de Buenos Aires : une brave femme, très belle, se vantait de sa beauté, commentait, comme si c’était naturel : « Et oui, j’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante ». Ce sont des idoles et elles te poussent sur la mauvaise voie et ne te donnent pas le bonheur.
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