jeudi, 24 novembre 2016
Vaud: initiative de l'UDC pour lutter contre l'intégrisme religieux
Vaud: initiative de l'UDC pour lutter contre l'intégrisme religieux
L'UDC Vaud lance une initiative pour préserver le canton de l'intégrisme religieux. Elle a présenté jeudi un texte qui veut mieux cadrer une spécificité vaudoise, la reconnaissance d'intérêt public. Avec l'islam en ligne de mire.
Le comité d'initiative rassemble des membres de l'UDC Vaud et quelques personnalités hors parti dont Sami Aldeeb, professeur de droit arabe et musulman. Le texte sera lancé le 10 janvier et coïncide avec le début de la campagne pour le Conseil d'Etat. Les initiants ont quatre mois pour recueillir 12'000 signatures.
Intérêt public
Dans le canton de Vaud, seules les Eglises protestante et catholique sont reconnues de droit public. Depuis 2003, la constitution permet que d'autres communautés religieuses le soient aussi.
Pour l'heure, seule la communauté israélite bénéficie du statut d'intérêt public, mais les anglicans et les catholiques-chrétiens viennent de faire une demande. D'autres y songent également comme les évangéliques, les orthodoxes et l'Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM).
A lire: Antoine-Marie Izoard, interview avec le Cardinal Tauran, islam
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La Fédération de l'Eglise catholique vaudoise trouve inutile l'initiative de l'UDC pour lutter contre l'intégrisme religieux
- La FEDEC trouve l'initiative inutile: “L’initiative populaire de l’UDC contre l’intégrisme religieux est inutile”, affirme la Fédération ecclésiastique catholique romaine du Canton de Vaud (FEDEC-VD) - cath.ch
- Site internet de l'initiative: www.contre-integrisme-religieux.ch
- ATS (agence télégraphique suisse) via Le Matin
- Radio Suisse Romande: Forum: 24 novembre 2016
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Primaire en France: Jésus, Jésus revient
Film: la vie est un long fleuve tranquille.
Le Pape est une star, que touts rêvent d'avoir à ses côtés. François aime Saint Thomas More, le patron des juristes et des politiques, qui ne manquait jamais d'avoir le sens de l'humour
En tout cas, ce second tour des primaires de la droite et du centre, qui prend otage les catholiques et le Pape François, a tout d'une rivière très agitée
Lien Une «influence du religieux» qui inquiète Libération. «Les lobbys catholiques sont-ils en train de désigner le futur président?», s’interroge le journal. Quand ce n’est plus «Au secours la droite revient!», mais «Au secours, Jésus revient!», Libé assure qu’«à coup sûr, ce n’est pas un progrès»
13:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
SOS Futures Mamans: Conrad Clément retrace l'histoire de l'association
SOS futures mamans: Conrad Clément retrace l'histoire de l'association
Aimer / Accueillir / Aider
Trois petits mots... pour un océan de tendresse !
Les appliquer à SOS futures mamans c'est donner à la vie l'occasion de triompher des peurs, des préjugés, des idées reçues, c'est trouver des solutions là même où, à première vue, il n'y en a pas !
Fondée par Conrad Clément à Fribourg, en Suisse, le 11 septembre 1974, l'Association SOS futures mamans se veut une main tendue à toutes les mamans ou futures mamans qui se trouvent démunies moralement, matériellement ou financièrement face à une grossesse ou à l'éducation de leurs enfants.
SOS futures mamans est une grande chaîne d'amitié et de solidarité entre, d'une part, les mamans qui viennent apporter des habits et du matériel de puériculture dont elles n'ont plus besoin, et d'autre part, les mamans et futures mamans en difficulté.
Son fondateur, Conrad Clément, nous raconte cette magnifique épopée et nous relate la vie de l'Association à travers des témoignages et des expériences vécues tant en Suisse que dans quatorze pays répartis dans le monde puisque le réseau est devenu international au fil des années.
Un bel exemple de solidarité et de miséricorde !
Conrad Clément est marié et père de quatre enfants, grand-père de sept petits-enfants et arrière-grand-père d'une petite fille. Titulaire d'une maîtrise fédérale en assurances, il fonde une mission d'aide aux mamans et aux enfants en difficulté. Pour cet ouvrage, il a bénéficié des conseils de son ami Jean-Pierre Papaux.
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mercredi, 23 novembre 2016
L'avortement n'est pas banalisé
Mgr Paglia précise: l'avortement n'est pas banalisé
« L’excommunication latae sentenciae demeure comme elle est dans le Code de droit canonique, a-t-il précisé à Radio Vatican. Il n’y a, en aucun cas, un changement dans la conception de la gravité du péché, aucune atténuation : l’élimination coupable d’un innocent est très grave. » (lire Pape François)
Avortement: l'Eglise facilite le pardon
Note: l'avortement n'est plus un péché réservé à l'évêque. L'Eglise facilite ainsi le pardon. Durant toute son histoire, elle a toujours remis tant de péchés.
Cette mesure de l'excommunication vise aussi à montrer la gravité de l'acte: une profonde blessure infligée à une femme, avec la mort d'une personne sans aucune défense, totalement innocente.
Latae sententia veut préciser que la sentence est latente (non déclarée) mais attachée à l'acte s'il est commis en connaissant cette norme. Lors de la confession, qui n'est pas une salle de torture, mais une rencontre avec la tendre Miséricorde de Dieu, si la personne qui se confessait ignorait ou ne connaissait pas la mesure de l'excommunication, le péché était alors remis par le prêtre, sans passer par l'évêque.
Très sincèrement, qui reste auprès d'une femme abandonnée avec cette douleur épouvantable ? le médecin ? il n'est plus là; le père ? il est souvent parti ... Il ne reste que Jésus (avec ses prêtres) qui veut soigner cette blessure au retentissement assez conséquent dans la vie d'une femme (dépression, tentative de suicide, désespoir, solitude ... ) . L'Eglise reste là, doucement et délicatement présente, dans ce drame pour relever et consoler la maman. Comme un phare dans la nuit.
Des associations, comme SOS Futurs Mamans, donnent des moyens concrets (finances, habits, médiations humaines) pour aller de l'avant.
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Fillon, Juppé, le Pape et Plantu
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Pape François: les doutes sont dépassés par l'Amour de Dieu
La catéchèse du Pape qui répond aux doutes ...
lien - Aleteia - 4 Cardinaux
Les doutes: je cherche, j'étudie et je demande conseil, comment faire
Des doutes ? j'en ai tant ... Certes, dans certains moments, à tous, il nous vient des doutes.
Je pense que quelqu'un pourrait me demander: "Père, mais moi j'ai tant de doutes sur la foi, que dois-je faire ? Vous n'avez jamais des doutes ?"
Eh .. j'en ai tellement, j'en ai tellement.
Certes, par moments, des doutes arrivent à tous. Les doutes qui touchent la foi, dans le sens positif, sont un signe que nous voulons mieux connaître, et plus à fond notre Dieu, Jésus, et le mystère de son amour envers nous.
"Mais j'ai ce doute ... je cherche, j'étudie et je demande conseil, comment faire."
Ces doutes font grandir
Ces doutes font grandir. Il est donc bien que nous posions des questions sur la foi, car de cette manière nous sommes poussés à l'approfondir. Les doutes, cependant, sont aussi dépassés. Il est nécessaire pour cela d'approfondir la Parole de Dieu, et comprendre comment elle nous enseigne. Une importante voie qui nous aide en ce sens et celle de la catéchèse, avec laquelle l'annonce de la foi vient nous rencontrer dans le concret de la vie personnelle et communautaire. Et il s'agit, dans le même temps, d'un chemin tout aussi important, celui de vivre la foi le plus possible.
Ne faisons pas de la foi une théorie abstraite; elle est une vie
Ne faisons pas de la foi une théorie abstraite où les doutes se multiplient. Faisons plutôt que la foi soit notre vie. Cherchons à la pratiquer dans le service des frères, spécialement les plus nécessiteux. Et alors, tant de doutes disparaissent, parce que nous sentons la présence de Dieu et la vérité de l'Evangile dans l'amour, qui, sans mérite de notre part, habite en nous et que nous partageons avec les autres.
L'amour de Dieu est une certitude
L'enseignement plus profond que nous sommes invités à transmettre et la certitude la plus sûre pour sortir du doute est l'amour de Dieu avec lequel nous avons été aimé. Un amour grand, gratuit, et donné pour toujours. Dieu ne fait jamais marche arrière avec son amour, jamais ! Il va toujours de l'avant, il demeure, il est donné pour toujours cet amour, duquel nous devons nous ressentir fortement la responsabilité pour en être témoin, en offrant la miséricorde à nos frères.
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La nouvelle traduction du Notre Père par les évêques du Benin: "ne nous laisse pas entrer en tentation"
Ne nous laisse pas entrer en tentation
(source) Suite à un travail de biblistes et d’écrivains, la Bible a été retraduite pour un usage liturgique. Cette nouvelle traduction de la Bible, destinée à être utilisée pendant la messe, a été validée par le Saint Siège avec une nouvelle version de la prière du « Notre Père ».
La nouvelle formule du «Pater », déjà en vigueur dans certaines Eglises locales, met l’accent sur la communion avec le Christ qui a connu la tentation, alors que l’ancienne laissait supposer une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal.
Afin de nous conformer aux nouvelles dispositions liturgiques et de sauvegarder la communion avec l’Eglise universelle,
Nous, Évêques du Bénin, avons décidé l’entrée en vigueur, sur tout le territoire national, de la nouvelle formule du « Pater » dont voici le texte :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi, à ceux qui nous ont offensés,
ET NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION,
Mais délivre-nous du mal. Amen.
Cette décision prend effet à partir du 1er dimanche de I’ Avent, c’est-à-dire le 27 novembre 2016.
Fait à Lokossa, le 26 octobre 2016
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Le Magnificat de Marie: sa Miséricorde s'étend d'âge en âge
Pour ne pas oublier la Miséricorde de Dieu qui ne manque jamais à aucune personne ni à aucun moment de l’histoire, l'évêque de Cahors, Mgr Chamade, publie un décret.
Le Magnificat de Marie: sa Miséricorde s'étend d'âge en âge
Suite à la clôture du jubilé extraordinaire de la Miséricorde, aux vêpres ou autres célébrations liturgiques en langue française, sera récité ou chanté le Magnificat selon la nouvelle traduction :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
.....
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Amoris Laetitia: le Pape s’en remet à la «joie de l’amour». L’amour sait trouver le chemin.
Amoris Laetitia: l'intervention du cardinal Schönborn en salle de presse :
8 avril 2016
«Le soir du 13 mars 2013, le premier mot adressé par le Pape François, tout juste élu, aux personnes place Saint-Pierre et dans le monde entier, a été : «Bonsoir». C’est avec le même langage et même style que le Pape François a écrit ce nouveau texte. L’Exhortation n’est pas aussi brève que ce simple salut mais elle est, comme lui, enracinée dans la réalité.
Dans ces deux cents pages, le Pape François parle d’«amour dans la famille» et il le fait de manière tellement concrète, tellement simple, avec des mots qui réchauffent le cœur, comme l’avait fait ce «bonsoir» du 13 mars 2013. C’est son style, et il souhaite que l’on parle des choses de la vie de la manière la plus concrète possible, surtout lorsqu’il s’agit de la famille, une des réalités les plus élémentaires de la vie.
Le Pape François parle de la famille avec une clarté que l’on trouve difficilement dans les documents magistériels de l’Église.
Pour dire les choses clairement : les documents de l’Église, souvent, n’appartiennent pas à un genre littéraire des plus accessibles. Or cet écrit du Pape est lisible. Et ceux qui ne se laisseront pas impressionner par la longueur, éprouveront de la joie à lire ce texte concret et réaliste. Le Pape François parle de la famille avec une clarté que l’on trouve difficilement dans les documents magistériels de l’Église.
Avant de parler du fond, je voudrais expliquer, à titre tout à fait personnel, la raison pour laquelle j’ai lu l’Exhortation avec joie, gratitude et toujours une forte émotion. Dans le discours ecclésial sur le mariage et la famille, il existe souvent la tendance, peut-être inconsciente, de tenir un discours sur deux voies quant à ces deux réalités de la vie... D’un côté, il y a les mariages et les familles qui sont en règle, où "tout va bien", tout est "en ordre", et puis il y a les situations "irrégulières" qui représentent un problème. Ne serait-ce que le terme d’"irrégulier" suggère que l’on puisse faire une telle distinction, avec tant de netteté.
Ceux qui se retrouvent donc dans le camp des "irréguliers" doivent vivre avec le fait que, dans l’autre camp, se trouvent les personnes "en règle". Je sais personnellement, en raison de la situation de ma propre famille, combien c’est difficile pour ceux qui viennent d’une famille "patchwork". Le discours de l’Église peut blesser, il peut donner l’impression d’être exclu.
Le Pape François a placé son Exhortation sous le signe d’une phrase conductrice : «Il s’agit d’intégrer tout le monde» (AL 297) parce qu’il s’agit d’une compassion fondamentale de l’Évangile : nous tous, nous avons besoin de miséricorde ! «Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre» (Jean, 8,7). Nous tous, au-delà du mariage ou de la situation familiale dans laquelle nous nous trouvons, nous sommes en chemin. Même un mariage où « tout va bien » est en chemin. Il doit croître, apprendre, franchir de nouvelles étapes. Il connaît le péché, l’échec. Il a besoin de réconciliation et de nouveau départ, et ce jusqu’à un âge avancé (cf. AL 297).
Le Pape François a réussi à parler de toutes les situations sans cataloguer, sans faire de catégories, avec ce regard fondamental de bienveillance qui a quelque chose à voir avec le cœur de Dieu et les yeux de Jésus qui n’excluent personne (cf. AL 297), qui accueille chacun et concède à tous «la joie de l’Évangile». C’est pour cette raison que la lecture d’Amoris Laetitia est aussi réconfortante. Personne ne doit se sentir condamné ou méprisé. Dans ce climat accueillant, le discours de la vision chrétienne du mariage et de la famille devient une invitation, un encouragement, la joie de l’amour auquel nous pouvons croire et qui n’exclut personne, vraiment et sincèrement personne.
Ainsi, pour moi Amoris Laetitia est avant tout un "événement linguistique", comme l’avait été Evangelii Gaudium. Quelque chose a changé dans le discours ecclésial. Ce changement de langage était déjà perceptible lors du chemin synodal. Entre les deux sessions synodales d’octobre 2014 et d’octobre 2015, on peut reconnaître clairement combien le ton est devenu plus riche d’estime, ou combien on a accueilli simplement les différentes situations de vie, sans les juger ou les condamner immédiatement.
Amoris Laetitia offre une continuité à cette tonalité linguistique.
Evidemment, il ne s’agit pas que d’une option linguistique, mais d’un profond respect face à tout homme qui n’est jamais, en premier lieu, "un cas problématique" dans une "catégorie", mais une personne unique, avec son histoire et son parcours avec et vers Dieu. Dans Evangelii Gaudium, le Pape François disait que nous devrions enlever nos chaussures devant le terrain sacré de l’autre.
Discerner, accompagner: valables pour tous les hommes, pour tous les mariages et pour toutes les familles.
Ce comportement fondamental traverse toute l’Exhortation. Et c’est aussi la raison d’être plus profonde de deux autres mots-clés : discerner et accompagner. Ces paroles ne sont pas valables seulement pour les «soi-disant situations irrégulières» (le Pape François souligne ce «soi-disant»), mais elles sont valables pour tous les hommes, pour tous les mariages et pour toutes les familles. En effet, tous sont en en chemin, et tous ont besoin de «discernement» et d’«accompagnement».
La grande joie que me procure ce document réside dans le fait qu’il dépasse de manière cohérente, la division artificieuse, extérieure et nette entre les "réguliers" et les "irréguliers", et il place tout le monde sous l’instance commune de l’Évangile, selon les paroles de Saint Paul : «Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde» (Romains, 11,32). Ce principe continuel de l’«inclusion», bien sûr, préoccupe certains. Ne parle-t-on pas là en faveur du relativisme ?
La tant évoquée miséricorde ne devient-elle pas trop permissive ? Il n’existe plus la clarté des limites à ne pas franchir, des situations qui objectivement doivent être définies comme irrégulières, immorales ? Cette exhortation ne favorise-t-elle pas un certain laxisme, un "everything goes" ? La miséricorde de Jésus n’est-elle pas au contraire, souvent, une miséricorde sévère et exigeante ?
Clarifions cela : Le Pape François ne laisse planer aucun doute sur ses intentions et sur notre devoir : «En tant que chrétiens nous ne pouvons pas renoncer à proposer le mariage pour ne pas contredire la sensibilité actuelle, pour être à la mode, ou par complexe d’infériorité devant l’effondrement moral et humain.
Nous priverions le monde des valeurs que nous pouvons et devons apporter. Certes, rester dans une dénonciation rhétorique des maux actuels, comme si nous pouvions ainsi changer quelque chose, n’a pas de sens. Mais il ne sert à rien non plus d’imposer des normes par la force de l’autorité. Nous devons faire un effort plus responsable et généreux, qui consiste à présenter les raisons et les motivations d’opter pour le mariage et la famille, de manière à ce que les personnes soient mieux disposées à répondre à la grâce que Dieu leur offre» (AL 35).
Le Pape François est convaincu que la vision chrétienne du mariage et de la famille a encore aujourd’hui une force d’attraction inchangée
Le Pape François est convaincu que la vision chrétienne du mariage et de la famille a encore aujourd’hui une force d’attraction inchangée. Mais il exige «une salutaire réaction d’autocritique» : «Nous devons être humbles et réalistes, pour reconnaître que, parfois, notre manière de présenter les convictions chrétiennes, et la manière de traiter les personnes ont contribué à provoquer ce dont nous nous plaignons aujourd’hui» (AL 36).
«Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire» (AL 36).
Je me permets de raconter maintenant une expérience du Synode d’octobre dernier : à ma connaissance, deux des treize "cercles mineurs" ont commencé leur travail en faisant décrire à chacun leur propre situation familiale. Assez vite a émergé le fait que presque tous les évêques ou autres participants des "cercles mineurs" sont confrontés au sein de leurs familles à des thèmes, des préoccupations, des "irrégularités" dont nous avons parlé lors du Synode de manière un peu trop abstraite.
Le Pape François nous invite à parler de nos familles "telles qu’elles sont". Et maintenant, la chose magnifique du chemin synodal et de sa progression avec le Pape François : ce sobre réalisme sur les familles "telles qu’elles sont" ne nous éloigne pas du tout de l’idéal ! Au contraire. Le Pape François réussit, avec les travaux des deux Synodes, à porter sur les familles un regard positif, profondément riche d’espérance. Mais ce regard encourageant posé sur les familles requiert cette «conversion pastorale» dont Evangelii Gaudium parlait de manière tellement enthousiasmante.
Amoris laetitia repropose les grandes lignes de cette «conversion pastorale» : «Pendant longtemps, nous avons cru qu’en insistant seulement sur des questions doctrinales, bioéthiques et morales, sans encourager l’ouverture à la grâce, nous soutenions déjà suffisamment les familles, consolidions le lien des époux et donnions un sens à leur vie commune. Nous avons du mal à présenter le mariage davantage comme un chemin dynamique de développement et d’épanouissement, que comme un poids à supporter toute la vie.
Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles
Il nous coûte aussi de laisser de la place à la conscience des fidèles qui souvent répondent de leur mieux à l’Évangile avec leurs limites et peuvent exercer leur propre discernement dans des situations où tous les schémas sont battus en brèche. Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles» (AL 37).
Le Pape François parle d’une profonde confiance dans les cœurs et dans la nostalgie des hommes. Ses prises de positions sur l’éducation l’expriment très bien. On y perçoit la grande tradition jésuite de l’éducation à la responsabilité personnelle. Il parle de deux dangers contraires : le laissez-faire et l’obsession de vouloir tout contrôler et tout dominer. D’un côté, il est vrai que «la famille ne peut renoncer à être un lieu de protection, d’accompagnement, d’orientation… Il faut toujours rester vigilant. L’abandon n’est jamais sain» (AL 260).
L’obsession n’éduque pas
Mais la vigilance peut devenir exagérée : «L’obsession n’éduque pas ; et on ne peut pas avoir sous contrôle toutes les situations qu’un enfant pourrait traverser. Ici, vaut le principe selon lequel “le temps est supérieur à l’espace” (...) Si un parent est obsédé de savoir où se trouve son enfant et de contrôler tous ses mouvements, il cherchera uniquement à dominer son espace. De cette manière, il ne l’éduquera pas, ne le fortifiera pas, ne le préparera pas à affronter les défis. Ce qui importe surtout, c’est de créer chez l’enfant, par beaucoup d’amour, des processus de maturation de sa liberté, de formation, de croissance intégrale, de culture d’une authentique autonomie» (AL 261). Je trouve qu’il est très éclairant de connecter cette pensée sur l’éducation avec ce qui touche à la praxis pastorale de l’Église.
Et en effet, dans le même ordre d’idée, le Pape François évoque souvent la confiance dans la conscience des fidèles : «Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles» (AL 37). Evidemment, la grande question est de savoir comment se forme la conscience ? Comment parvenir à ce qui est le concept-clé de tout ce grand document, la clé pour comprendre correctement les intentions du Pape François : «le discernement personnel», surtout dans les situations difficiles, complexes ?
Le «discernement» est un concept central des exercices ignaciens qui doivent aider à discerner la volonté de Dieu dans les situations concrètes de la vie. C’est le discernement qui porte les personnes à acquérir une personnalité mature et le chemin chrétien veut être une aide afin d’atteindre cette maturité personnelle : non pour former des automates conditionnés par l’extérieur, télécommandés, mais des personnes qui ont mûri grâce à leur amitié avec le Christ.
C’est seulement là où ce discernement personnel a mûri, qu’il est possible de parvenir à un «discernement pastoral» qui est important, surtout «face à des situations qui ne répondent pas pleinement à ce que le Seigneur nous propose» (AL 6). Le huitième chapitre parle de ce «discernement pastoral» ; un chapitre qui sera probablement d’un grand intérêt pour l’opinion publique, ecclésiale, mais aussi pour les médias.
Je dois néanmoins rappeler que le Pape François a défini les chapitres 4 et 5 de «centraux» («les deux chapitres centraux») pas seulement par leur géographie, mais pour leurs contenus : «nous ne pourrions pas encourager un chemin de fidélité et de don réciproque si nous ne stimulions pas la croissance, la consolidation et l’approfondissement de l’amour conjugal et familial» (AL 89).
Nombreux seront ceux qui sauteront ces deux chapitres centraux d’Amoris Laetitia pour arriver directement aux soi-disant «patates chaudes», aux points critiques. En fin pédagogue, le Pape François sait bien que rien n’attire ni ne motive aussi fortement que l’expérience positive de l’amour. «Parler de l’amour» (AL 89), cela procure clairement une grande joie au Pape François, et il en parle avec une grande vivacité, compréhension et empathie.
l’amour est un processus dynamique qui peut grandir, mais aussi se refroidir. Je ne peux qu’inviter à lire et déguster ce délicieux chapitre IV
Le quatrième chapitre est un ample commentaire de l’Hymne à la charité du treizième chapitre de la Première lettre aux Corinthiens. Je recommande à tous de méditer sur ces pages. Elles encouragent à croire en l’amour (cf. Jean, 4,16), et à avoir confiance dans sa force. C’est ici que «croître», une autre parole-clé d’Amoris Laetitia, a son «siège principal». Nulle part ailleurs, ne se manifeste aussi clairement le fait que l’amour est un processus dynamique qui peut grandir, mais aussi se refroidir. Je ne peux qu’inviter à lire et déguster ce délicieux chapitre. Je tiens à souligner qu’ici le Pape parle avec une rare clarté, du rôle qu’ont également les passions, les émotions, l’éros et la sexualité dans la vie matrimoniale et familiale. Ce n’est pas un hasard si le Pape François s’appuie sur saint Thomas d’Aquin, lui qui attribue aux passions un rôle tellement important, tandis que la morale moderne, souvent puritaine, les a décréditées ou négligées.
C’est ici que le titre de l’Exhortation du Pape s’exprime pleinement : «Amoris Laetitia !» Ici, on comprend comment il est possible de réussir «à découvrir la valeur et la richesse du mariage» (AL 205). Mais, c’est également là que l’on se rend compte, douloureusement, combien les blessures d’amour font mal, combien les échecs de nos expériences relationnelles nous lacèrent. Pour cette raison, il n’est pas étonnant que ce soit en particulier le chapitre huit qui attire l’attention et suscite l’intérêt. En effet, la manière dont l’Église traite ces blessures, ces échecs de l’amour, est devenu une question-test pour comprendre si l’Église est vraiment le lieu où il est possible d’expérimenter la Miséricorde de Dieu.
Ce chapitre doit beaucoup au travail intense des deux Synodes, aux vastes discussions qui se sont tenues dans l’opinion publique et ecclésiale. Ici, se manifeste le mode fécond de procéder du Pape François. Il désirait fortement une discussion ouverte sur l’accompagnement pastoral des situations complexes et il a pu s’appuyer amplement sur les deux textes présentés par les deux Synodes, afin de montrer comment l’on peut «accompagner, discerner et intégrer la fragilité» (AL 291)
Le Pape François fait siennes, de manière explicite, les déclarations que les deux Synodes lui ont présentées : «les Pères synodaux ont atteint un consensus général, que je soutiens» (AL 297). En ce qui concerne les divorcés remariés au civil, il déclare : «J’accueille les considérations de beaucoup de Pères synodaux, qui ont voulu signaler que (…) la logique de l’intégration est la clef de leur accompagnement pastoral (…) ils ne doivent pas se sentir excommuniés, mais ils peuvent vivre et mûrir comme membres vivants de l’Église, la sentant comme une mère qui les accueille toujours…» (AL 299).
Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Nombreux se posent cette question, à juste titre. Les réponses décisives se trouvent dans Amoris laetitia, au paragraphe 300. Elles offrent certainement du matériel pour d’ultérieures discussions. Mais elles fournissent également un éclaircissement important et une indication quant au chemin à suivre : «Si l’on tient compte de l’innombrable diversité des situations concrètes (…) on peut comprendre qu’on ne devait pas attendre du Synode ou de cette Exhortation une nouvelle législation générale du genre canonique, applicable à tous les cas». Ils étaient nombreux à attendre une telle norme. Ils resteront déçus.
Il s’agit d’un itinéraire d’accompagnement et de discernement qui "oriente ces fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu"
Qu’est-ce qui est possible ? Le Pape le dit avec clarté : «Il faut seulement un nouvel encouragement au discernement responsable personnel et pastoral des cas particuliers, qui devrait reconnaître que “le degré de responsabilité n’est pas le même dans tous les cas”». Comment peut et doit être ce discernement personnel et pastoral ? C’est le thème des paragraphes 300 à 312 d’Amoris Laetitia.
Déjà lors du Synode de 2015, dans l’appendice du texte présenté par le Circulus germanicus, il a été proposé un Itinerarium du discernement, de l’examen de conscience que le Pape François a fait sien. «Il s’agit d’un itinéraire d’accompagnement et de discernement qui « oriente ces fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu». Le Pape rappelle également que «ce discernement ne pourra jamais s’exonérer des exigences de vérité et de charité de l’Évangile proposées par l’Église» (AL 300).
Le Pape François mentionne deux positionnements erronés. Le premier est celui du rigorisme : «un pasteur ne peut se sentir satisfait en appliquant seulement les lois morales à ceux qui vivent des situations “irrégulières”, comme si elles étaient des pierres qui sont lancées à la vie des personnes. C’est le cas des cœurs fermés, qui se cachent ordinairement derrières les enseignements de l’Église» (AL 305). D’autre part, l’Église ne doit «d’aucune manière renoncer à proposer l’idéal complet du mariage, le projet de Dieu dans toute sa grandeur» (AL 307).
On se demande naturellement ce que dit le Pape à propos de l’accès aux sacrements pour les personnes qui vivent en situations «irrégulières». Le Pape Benoît XVI avait déjà dit qu’il n’existait pas de «simples recettes» (AL 298, note 333). Le Pape François rappelle, à nouveau, la nécessité de bien discerner les situations (AL 298).
«Le discernement doit aider à trouver les chemins possibles de réponse à Dieu et de croissance au milieu des limitations. En croyant que tout est blanc ou noir, nous fermons parfois le chemin de la grâce et de la croissance, et nous décourageons des cheminements de sanctifications qui rendent gloire à Dieu» (AL 305). Et le Pape François nous rappelle une phrase importante qu’il avait écrite dans Evangelii Gaudium 44 : «Un petit pas, au milieu de grandes limites humaines, peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés» (AL 304).
Dans le sens de cette «Via caritatis» (AL 306), le Pape affirme, de manière humble et simple, dans une note (351) que l’on peut aussi apporter l’aide des sacrements dans des cas de situations «irrégulières». Mais dans ce but, il n’offre pas de casuistique, de recettes, il se contente de rappeler simplement deux de ses célèbres phrases : «Aux prêtres je rappelle que le confessionnal ne doit pas être une salle de torture mais le lieu de la miséricorde du Seigneur» (EG 44) et l’Eucharistie «n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles» (EG 47).
Le fait que le «discernement des situations» ne soit pas réglé de manière plus précise, n’est-ce pas un défi excessif pour les pasteurs, les guides spirituels, pour les communautés ? Le Pape François n’est pas sans connaître cette préoccupation : «Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne prête à aucune confusion» (AL 308). Mais à cela, il objecte en disant : «nous posons tant de conditions à la miséricorde que nous la vidons de son sens concret et de signification réelle, et c’est la pire façon de liquéfier l’Évangile» (AL 311).
Le Pape s’en remet à la «joie de l’amour». L’amour sait trouver le chemin.
Le Pape s’en remet à la «joie de l’amour». L’amour sait trouver le chemin. C’est la boussole qui indique la route. Ceci est l’objectif et le chemin même, parce que Dieu est l’amour et parce que l’amour demeure en Dieu. Rien n’est aussi exigeant que l’amour. Et on ne peut l’avoir à bon marché. Pour cela, personne ne doit redouter le fait que le Pape François nous invite, avec Amoris Laetitia, à un chemin trop facile. Le chemin n’est pas facile, mais il est plein de joie !»
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mardi, 22 novembre 2016
Suisse: 530 00 personnes dans la pauvreté
21:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Juppé versus Fillon: que dit le Pape François
Juppé versus Fillon: que dit le Pape François
Alain Juppé: « Je dis à mes co-religionnaires catholiques que moi, je suis plus proche de la parole du pape François que de la Manif pour tous ! ». Lien
Parole du Pape François : "Je voudrais redire de toutes mes forces que l’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie innocente".
Depuis la loi Veil, il y a eu 8 millions d'avortements en France. Pour la conquête du pouvoir, peut-on marcher sur des innocents ?
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Quatre cardinaux doutent d'Amoris Laetitia, un évêque grec répond franchement: scandale publique
La lettre ouverte, publiée sur Settimananews.it, d'un prélat aux auteurs des "dubia" à propos d'Amoris Laetitia: "le péché grave de scandale, diffusé publiquement au peuple chrétien dans le monde entier"
FRAGKISKOS PAPAMANOLIS*
Très chers frères dans l'épiscopat,
ma foi en notre Dieu enseigne qu'il ne peut pas ne pas vous aimer. Avec la sincérité qui jaillit de mon coeur, je vous appelle "très chers frères".
Le document que vous avez adressé à la Congrégation pour la doctrine de la foi est aussi arrivé en Grêce. Il a été publié lundi dernier sur le site de l'Espresso.
Avant de publier ce document, et même d'avantage, avant de le rédiger, vous auriez dû présenter au Saint-Père François la demande de vous retirer des membres du Collège cardinalice. En outre, afin de donner du prestige à ce que vous avez accompli, vous ne deviez pas faire usage du titre de "cardinal", et ceci par cohérence avec votre conscience; et écrire alors à titre privé, ceci afin d'alléger le scandale que vous avez engendré.
Vous écrivez que vous "êtes profondément préoccuper par le bien authentique des âmes" et, indirectement, vous accusez le Saint-Père François "de faire progresser une certaine forme de politique dans l'Eglise". Vous demandez que personne "ne vous juge injustement". Celui qui dirait le contraire de ce que vous écrivez explicitement, vous jugerait alors injustement.
Les paroles que vous utilisez ont leur signification. Le fait que vous vous revêtiez du titre de cardinal ne change pas le sens des paroles gravement offensantes envers l'évêque de Rome.
Si vous êtes "profondément préoccupés par le vrai bien des âmes" et mues "par une préoccupation passionnée pour le bien des fidèles", moi, chers frères, je suis "profondément préoccupé par le vrai bien de vos âmes", pour votre double et grave péché :
- le péché d'hérésie (et d'apostasie ? ainsi, en fait, commence les schismes dans l'Eglise). De votre document il apparaît clairement qu'en pratique, vous ne croyez pas à la suprême autorité du magistère du Pape, renforcée par deux Synodes des évêques provenant du monde entier. Nous voyons que le Saint-Esprit inspire seulement vous, mais pas le vicaire du Christ, pas plus des évêques réunis en Synode;
- le péché de scandale est encore plus grand, répercuté publiquement au peuple chrétien dans le monde. A ce propos, Jésus a dit: "Malheur à l'homme par qui vient le scandale" (Mt 18,7). "Il vaudrait mieux pour lui que lui soit attaché au coup une meule que tourne les ânes et qu'il soit jeté dans les abimes de la mer" (Mt18,6)
Poussé par la Charité du Christ, je prie pour vous. Je demande au Seigneur de vous illuminer pour accepter avec simplicité l'enseignement magistériel du Saint-Père François.
Je crains fort que vos catégories mentales trouvent des arguments sophistiqués pour justifier votre manière de faire, de ne même pas la considérer comme un péché à soumettre au sacrement de la pénitence, et que vous continuerez à célébrer tous les jours la sainte messe, en recevant de façon sacrilège le sacrement de l'Eucharistie; vous jouez même aux scandalisés, si, dans des cas spécifiques, un divorcé remarié reçoit l'Eucharistie, alors que vous osez accuser le Saint-Père d'hérésie. ...
.... Chers frères, que le Seigneur vous illumine pour reconnaître, le plus tôt possible, votre péché, pour réparer le scandale que vous avez propagé.
Avec la charité du Christ, je vous salue fraternellement.
* o.f.m.cap, évêque émérite de Syros, Santorini et Crète, président de la conférence épiscopale de la Grèce.
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Le Pape François est pour la révolution
Le Pape François est pour la révolution
"Merci à vous qui travaillez dans le monde de la communication, qui proclamez la Parole, la vie de l'Eglise, la vie des personnes, la vie des pauvres et de ceux qui en ont le plus besoin et n'oubliez pas que la maladie la plus grave aujourd'hui est la cardiosclérose et que nous devons faire la révolution de la tendresse"
Pape François aux journalistes Tv2000
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Comment reconnaître une personnalité narcissique ? Pascal Ide se confie à Aleteia
Dans l'Eglise, 15 fondateurs de communautés nouvelles sont sous enquêtes. Comment discerner l'ivraie du bon grain ? comment les responsables peuvent-ils mettre hors d'état de nuire ces personnalités narcissiques qui répandent leurs toxiques dans la vie des personnes ?
Comment reconnaître une personnalité narcissique ? Pascal Ide se confie à Aleteia
Extraits
Ainsi que le pape Benoît XVI l’a dit à plusieurs reprises et le pape François l’a rappelé aussi souvent, il nous faut d’abord protéger les victimes. Pour cela, une personne en position de responsabilité doit connaître avec précision les symptômes caractérisant une PN ; elle doit aussi savoir que ces personnalités sont très séductrices et manipulatrices, donc savent quel discours plaît pour les enfumer. Rappelons en outre que toutes les PN n’ont pas une vie sexuelle désordonnée ni un train de vie scandaleux.
En revanche, elles n’obéissent jamais en profondeur. On me rapportait le mot d’une religieuse cloîtrée, qui est manifestement une PN et à qui la Congrégation pour la vie consacrée avait demandé de quitter son monastère. Cette moniale qui a fait vœu d’obéissance avait répondu : « Rome me demande de partir. Mais j’ai ma conscience qui me dit de rester. Je suis ma conscience ». Sans commentaire…
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Bilan de l'année sainte: 30 % de confessions en plus
BILAN DE L’ANNÉE SAINTE : 30% DE CONFESSIONS EN PLUS SELON MGR FISICHELLA
Vatican - le 21/11/2016 | Par Agence I.Media
Le bilan de l’Année sainte de la miséricorde a été dressé le 21 novembre 2016 par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Parmi les chiffres donnés, figure une augmentation globale de 30% pour les confessions.
02:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
lundi, 21 novembre 2016
Misericordiae et Misera du Pape François
Pour une révolution culturelle de la Miséricorde
Misericordiae et Misera du Pape François
Dans sa lettre pour la clôture de l'année sainte de la Miséricorde, le Pape a décidé que les prêtres pourront remettre et absoudre le péché de l'avortement. Jusqu'ici ce crime était un péché réservé à l'évêque.
Le Pape François institue également une journée mondiale pour les pauvres.
Enfin, les prêtres de la FSSPX continueront de donner une absolution valide au-delà du Jubilé de la Miséricorde.
Les prêtres pourront pardonner le péché grave de l'avortement
En fonction de cette exigence, et pour qu’aucun obstacle ne s’interpose entre la demande de réconciliation et le pardon de Dieu, je concède à tous les prêtres, à partir de maintenant, en vertu de leur ministère, la faculté d’absoudre le péché d’avortement. Ce que j’avais concédé pendant le temps limité du Jubilé est étendu désormais dans le temps, nonobstant toutes choses contraires. Je voudrais redire de toutes mes forces que l’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie innocente.
Cependant, je peux et je dois affirmer avec la même force qu’il n’existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit qui demande à être réconcilié avec le Père. Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l’accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de réconciliation.
Les prêtres de la FSSPX donneront validement le sacrement du pardon
Au cours de l’Année jubilaire, j’avais concédé aux fidèles qui, pour des raisons diverses, fréquentent les églises desservies par des prêtres de la Fraternité Saint Pie X, la faculté de recevoir validement et licitement l’absolution sacramentelle de leurs péchés.
Pour le bien pastoral de ces fidèles et comptant sur la bonne volonté de leurs prêtres afin que la pleine communion dans l’Église catholique puisse être recouvrée avec l’aide de Dieu, j’établis par ma propre décision d’étendre cette faculté au-delà de la période jubilaire, jusqu’à ce que soient prises de nouvelles dispositions, pour que le signe sacramentel de la réconciliation à travers le pardon de l’Église ne fasse jamais défaut à personne.
Le 33ème Dimanche (avant le Christ Roi) sera la journée mondiale pour les pauvres
... le XXXIIIème Dimanche du Temps ordinaire, la Journée mondiale des pauvres. Ce sera la meilleure préparation pour vivre la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers, qui s’est identifié aux petits et aux pauvres et qui nous jugera sur les œuvres de miséricorde (cf. Mt 25,31-46). Ce sera une journée qui aidera les communautés et chaque baptisé à réfléchir sur la manière dont la pauvreté est au cœur de l’Évangile et sur le fait que, tant que Lazare git à la porte de notre maison (cf. Lc 16,19-21), il ne pourra y avoir de justice ni de paix sociale.
Cette Journée constituera aussi une authentique forme de nouvelle évangélisation (cf. Mt 11,5) par laquelle se renouvellera le visage de l’Église dans son action continuelle de conversion pastorale pour être témoin de la miséricorde.
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