dimanche, 12 juillet 2015
Medjugorje: la main de fer se poursuit
Medjugorje: l'Eglise a déjà dit non
Après les USA, au tour de l'Italie.
Le diocèse de Padoue (Cittadella) n'a pas souhaité qu'une voyante de Medjugorje donne son témoignage. Padoue est ainsi le second diocèse de la péninsule à prendre la même mesure.
Cela confirme les propos du Pape François dans l'avion de retour: il y a des procédures envoyées aux évêques, avant même la réunion de la Congrégation de la doctrine de la foi et l'ultime décision.
Le diocèse se base sur la déclaration de Zadar (10 avril 1991) de la conférence des évêques de l'ex Yougoslavie: pas d'origine surnaturelle.
"Sur la base des recherches effectuées, il n’est pas possible d’établir qu’il y a eu des apparitions ou des révélations surnaturelles;le clergé et les fidèles ne sont pas autorisés à participer à des réunions, des conférences ou des célébrations publiques au cours desquelles la véracité de ces “apparitions” serait prise pour acquis".
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Le Pape a célébré la Messe au Paragay
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samedi, 11 juillet 2015
Petit bilan du voyage du Pape en Bolivie avec KTO
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Le Pape met fin à la polémique du cadeau communiste du Président Morales
Le Pape ne se réfère qu'au sacrifice du Père Espinal, c'est tout ! Dans le bon sens de Tout !
Hommage à la Vierge de Copacabana
Cité du Vatican, 11 juillet 2015 (VIS).
Hier, après la messe privée à l'archevêché de Santa Cruz de la Sierra, rappelant que le Président bolivien lui avait offert au nom du pays plusieurs cadeaux, le Saint-Père a décidé de les confier à la Vierge de Copacabana, la patronne de la Bolivie.
Puis il a récité une prière à Marie: Mère du Sauveur, notre mère, Reine de la Bolivie, écoute les suppliques de tes enfants, avant tout des plus pauvres et abandonnés. Protège les. Reçoit ces dons manifestation de l'attachement du peuple bolivien et de ma filiale affection... Ils rappellent la noblesse de ce peuple rassemblé à tes pieds...et le sacrifice du P.Espinal. Puissent-ils être le symbole du grand amour et de la persévérance des boliviens.
Je dépose à tes pieds ma prière avec celles de ceux qui m'ont accueilli ces jours-ci. Protège la Bolivie et manifeste à ce pays ta tendresse de femme, de mère et de reine".
.....
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vendredi, 10 juillet 2015
Le "Vatican" ne reconnaît pas Medjugorje
Lien: les critères de la CDF, deux documents pour un non
Vatican - Eglise catholique: Medjugorje n'est pas reconnu comme lieu d'apparition de Marie
Après une session de la Congrégation de la foi (ndlr: modification 26 juin 19h00: elle n'a pas eu lieu, mais le corps de l'info reste exacte) et selon cette source (un vaticaniste) le préfet de l'ex Saint Office le Cardinal Müller ne reconnaît pas Medjugorje comme un lieu d'apparition mariale.
Seule concession: un lieu de prière, car Dieu donne des fruits même là où il n'a pas semé.
L'Eglise catholique ne reconnaît pas Medjugorje
Le Pape promulguera un prochain décret qui ne devrait pas aller dans un sens différents des conclusions de cette même Congrégation.
Les voyants seront également "isolés". Les fidèles devront se concentrer sur la seule fréquentation des sacrements.
L'aspect économique a également joué un rôle dans cette non reconnaissance, par la création d'agences de voyages et d'hôtel pour l'accueil de l'afflux de pèlerins.
Enfin, les messages présentaient des inconsistances théologiques et ne devront plus être diffusés.
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Traduction (source Bertrand Cardinne, prêtre)
L'unique concession est pour Medjugorje, reconnue comme lieu de prière, parce que Dieu sait récolter même là où Il n'a pas semé", a expliqué le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la CDF, au cours de la Session plénière de la Congrégation (ndlr: elle se tiendra en janvier 2016) qui s'est réunie hier pour s'exprimer sur l'authenticité des apparitions présumées de la Vierge aux six "voyants" de cette petite localité de Bosnie-Herzégovine, lesquels affirment recevoir depuis 34 ans les messages de la "Gospa".
Pour le reste, le jugement de l'ex-Saint-Office est absolument négatif, sur la base de la relation finale de la "Commission Ruini" constituée par Benoît XVI pour faire la lumière sur ces phénomènes.
Medjugorje: aucun élément surnaturel
Pour la CDF, les "apparitions" ne témoignent d'aucun caractère surnaturel : il est par conséquent interdit aux fidèles de participer aux "extases" des six "voyants", et interdit à ces derniers de diffuser les textes des messages reçus de la Vierge.
A la paroisse Saint-Jacques de Medjugorje est infligé un autre NON : elle ne deviendra pas sanctuaire marial, comme le voulaient les "voyants". Cela va même plus loin : il est interdit aux Évêques d'accueillir dans leurs diocèses les "voyants" pour des rencontres ou témoignages publics comme cela s'est fait jusqu'ici. Il est juste permis d'assurer aux pèlerins qui iraient à Medjugorje l'assistance d'un prêtre.
Medjugorje: des voyants isolés
Les pèlerins eux-mêmes ne devront pas non plus reconnaître par leur présence l'authenticité des apparitions ; ils devront aussi éviter tout contact avec les "voyants", se concentrant seulement sur la prière et la fréquentation des sacrements.
Pourquoi une telle sévérité du Vatican ? Avant tout, à cause de la vacuité théologique des messages ; mais aussi à cause de l'intéressementéconomique des "voyants", lesquels ont investi dans des hôtels et des agences de voyages. Autres raisons : les rivalités qui ont émergé entre eux, la désobéissance montrée tant envers l'évêque de Mostar qu'envers le Pape. Ce dernier en effet leur avait ordonné à travers la Commission Ruini de consigner par écrit les dix secrets qu'ils auraient reçus de la Gospa.
Medjugorje: l'argent est un point essentiel
L'argent est l'un des points essentiels qui ont poussé le Vatican à user d'une poigne de fer : on n'a jamais vu de vrais voyants qui se seraient enrichis sur leurs propres apparitions.
On peut donc exprimer un doute, puisque les six "voyants" de Medjugorje affirment qu'ils voient la Vierge et parlent avec elle : le font-ils parce qu'il y a quelque chose de vrai dans les apparitions, ou bien simplement pour attirer le plus grand nombre de pèlerins à voyager par leurs agences et à loger dans leurs hôtels ?
La Congrégation de la foi ne reconnaît pas Medjugorje: le Pape publiera un décret
Laissons le dernier mot au Pape François, qui publiera bientôt un décret sur cette affaire : il est cependant difficile de croire que le Pape puisse modifier les conclusions de la CDF.
En effet, lui-même a déjà manifesté à plusieurs reprises, plus ou moins ouvertement, son propre scepticisme sur le bien qui se passe à Medjugorje. On va donc probablement vers une "fumée noire" qui fera du bruit.
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Le Pape en Bolivie: l'Eglise opte pour les plus petits et les plus faibles
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jeudi, 09 juillet 2015
Benoît XVI et la Vierge Marie: l'hypocrisie, le double discours du New York Times
Le New York Times est un média leader qui influence passablement la communication européenne. Il est notamment à l'origine de la théorie de la rupture entre les deux Papes: le Pape Benoît XVI était systématiquement critiqué, alors que le Pape François est encensé.
17 000 préservatifs pour blesser et offenser gravement le Pape, les catholiques et les chrétiens
Lors des attentats contre les caricaturistes de Charlie Hebdo, le journal américain n'avait heureusement pas publié les caricatures blessantes et offensantes.
Rien de tel pour le Pape émérite. Le NYT a publié "l'oeuvre" intitulée "Eggs Benedict", où Benoît XVI est représenté avec dix-sept mille préservatifs.
Ce n'est pas tout: le NYT reproduisait aussi "l'oeuvre" d'un certain Chris Ofili "La Sainte Vierge Marie" recouverte d'excréments et d'organes génitaux (je préfère ne pas la publier).
Le père de la psychanalyse S. Freud avait identifié dans l'enfance le stade anal, le caca, pipi, crotte, boudin ... Pour les enfants, c'est compréhensible et innocent. Pour un artiste et un journal soit disant haut de gamme, il s'agit d'une prodigieuse régression mentale.
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Pape François: le cadeau d'un crucifix au marteau et à la faucille tombe à plat
Pape François en Bolivie: le cadeau d'un crucifix au marteau et à la faucille, symbole communiste, tombe à plat
Evo Morales le Président de la Bolivie a remis au Pape un bien étrange cadeau: un crucifix au marteau et à la faucille, symbole communiste.
Non seulement le Pape a su très habilement le tenir à plat, afin d'avoir aucune photo, mais il s'est en plus exclamé: "non està bien eso", "cela n'est pas bien"
Le choix d’Evo Morales a été considéré par l’Eglise locale, en froid avec l’ancien syndicaliste, comme une véritable provocation.
Le visage très expressif du Pape François: une photo qui résume tout
La faucille et le marteau sont un symbole graphique utilisé pour représenter le communisme dans sa variante léniniste. Il dépeint le prolétariat ouvrier paysans; leur jonction symbolise l'union entre les travailleurs agricoles et industriels.
Selon I.Media, ce cadeau est une réplique de l'oeuvre du père jésuite Luis Espinal assassiné en 1980.
Le Père Lombardi a précisé: A l'époque, le père jésuite Luis Espinal n'entendait pas faire de cette oeuvre une “interprétation marxiste“ de la religion.
Note: je comprends que le Père Lombardi veuille défendre quelque peu son confrère Jésuite, sauvagement assassiné. Toutefois, qu'aurions-nous dit si l'oeuvre était une croix gammée ? Le communisme a fait d'innombrables victimes et a clairement influencé l'idéologie de la théologie de la libération; si le Père Espinal ne savait pas que le marteau et la faucille étaient le signe du marxisme, il aurait été très peu instruit et peu cultivé, ce qui n'a jamais été le cas des Jésuites.
Le Père Bergoglio fut isolé dans l'ordre de Jésuites, justement pour n'avoir jamais soutenu la théologie de la libération en Amérique du Sud. Aux propos conciliants du Père Lombardi, je préfère l'attitude "claire" du Pape François, qui marque sa désapprobation par son visage fermée.
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Bolivie: le Pape s'est posé sur l'aéroport le plus haut du monde
Discours d'arrivée du Pape François
Comme hôte et pèlerin, je viens pour confirmer la foi des croyants en Jésus Christ ressuscité, pour que nous qui croyons en Lui, pendant notre pèlerinage en cette vie, nous soyons témoins de son amour, ferment d’un monde meilleur, et nous collaborions à la construction d’une société plus juste et solidaire.
+++ Le pape François vient d'atterrir à La Paz, escorté par l'aviation bolivienne pic.twitter.com/FVjM9PUpse
— I.MEDIA ن (@AgenceIMEDIA) 8 Juillet 2015
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mercredi, 08 juillet 2015
Le voyage du Pape en bref avec KTO
Site du Vatican (vidéos, homélies, galeries photographiques)
Le voyage du Pape en Equateur, Bolivie et Paraguay en quelques minutes avec KTO et Antoine-Marie Izoard
16:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Pape François: du protocole de Kyoto à l'appel de Quito
Pape François et Laudato Si': que l'appel de Quito du Pape François résonne plus fort que le protocole de Kyoto
"Cette Terre nous l'avons reçue comme un héritage...
Nous ferions bien de nous demander : dans quel état voulons-nous la laisser ?
Nous ne pouvons plus tourner le dos à notre mère la Terre"
Pape François en Amérique du Sud (RTS)
Frères dans l’Episcopat,
Monsieur le Recteur,
Distinguées autorités,
Chers professeurs et étudiants,
Chers amis,
C’est pour moi une grande joie d’être avec vous cet après-midi dans cette Université Pontificale de l'Équateur, qui depuis presque soixante-dix ans, réalise et actualise la fructueuse mission éducative de l'Église au service des hommes et des femmes de la Nation. Je remercie pour les aimables paroles par lesquelles vous m’avez donné la bienvenue et par lesquelles vous m’avez fait part des inquiétudes et des espérances qui jaillissent en vous, face au défi, personnel et social, de l'éducation. Mais je vois qu’il y a là-bas à l’horizon de gros nuages, j’espère que ne viendra pas l’orage, mais juste une légère bruine.
Dans l'Évangile, nous venons d’entendre comment Jésus, le Maître, enseignait à la foule et au petit groupe des disciples, en s’adaptant à leur capacité de compréhension. Il le faisait par des paraboles, comme celle du semeur (Lc 8, 4-15). Le Seigneur a toujours été un plasticien dans sa manière d’enseigner, de telle manière que tous pouvaient comprendre. Jésus ne cherchait pas à ‘‘faire le docteur’’. Au contraire, il veut atteindre le cœur de l'homme, son intelligence, sa vie, pour que celle-ci porte du fruit.
La parabole du semeur nous parle de cultiver. Elle nous montre les espèces de terre, les espèces de semence, les espèces de fruit et la relation qui est créée entre elles. Et déjà depuis la Genèse, Dieu murmure à l'homme cette invitation : cultiver et prendre soin.
Non seulement Dieu lui donne la vie, la terre, la création ; non seulement il lui donne un partenaire et une infinité de possibilités ; il lui adresse aussi une invitation, il lui donne une mission. Il l'invite à prendre part à son œuvre créatrice et il lui dit : cultive ! Je te donne la semence, je te donne la terre, l'eau, le soleil, je te donne tes mains et celle de tes frères. Tu les as, là, ils sont aussi tiens. C'est un cadeau, c’est un don, c’est une offre. Ce n'est pas quelque chose d'acquis, ce n’est pas quelque chose d’acheté. Il nous précède et subsistera après nous.
C'est un don fait par Dieu pour qu'avec lui nous puissions le faire nôtre. Dieu ne veut pas une création pour lui-même, pour se regarder lui-même. C’est tout le contraire. La création, c'est un don destiné à être partagé. C'est l'espace que Dieu nous donne, pour construire avec nous, pour construire un nous. Le monde, l'histoire, le temps sont le lieu où nous construisons ce nous avec Dieu, le nous avec les autres, le nous avec la terre. Notre vie cache toujours cette invitation, une invitation plus ou moins consciente, qui subsiste toujours.
Mais notons une particularité. Dans le récit de la Genèse, avec la parole cultiver, il en dit immédiatement une autre : protéger. L’une explique l’autre. L’une va de pair avec l’autre. Ne cultive pas qui ne protège pas et ne protège pas qui ne cultive pas.
Non seulement nous sommes invités à prendre part à l'œuvre créatrice en la cultivant, en la faisant croître, en la développant, mais nous sommes aussi invités à en prendre soin, à la protéger, à la garder. Aujourd'hui cette invitation s'impose à nous [de force]. Non plus comme une simple recommandation, mais comme une exigence qui naît « en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter…. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée » (Laudato si’, n. 2).
Il existe une relation entre notre vie et celle de notre mère la terre, entre notre existence et le don que Dieu nous a fait. « L’environnement humain et l’environnement naturel se dégradent ensemble, et nous ne pourrons pas affronter adéquatement la dégradation de l’environnement si nous ne prêtons pas attention aux causes qui sont en rapport avec la dégradation humaine et sociale » (Laudato si’, n. 48). Mais de même que nous disons ‘‘ils se dégradent’’, de la même manière nous pouvons dire ‘‘ils se soutiennent et peuvent se transfigurer’’. C'est une relation qui maintient une possibilité, tant d’ouverture, de transformation, de vie que de destruction, de mort.
Il y a quelque chose d’évident, nous ne pouvons pas continuer à tourner le dos à notre réalité, à nos frères, à notre mère la terre. Il n’est pas permis d’ignorer ce qui se passe autour de nous, comme si certaines situations n’existaient pas ou n’avaient rien à voir avec notre réalité. Il n’est pas permis, encore moins humain, de faire le jeu de la culture du déchet.
Il se pose toujours encore, avec force, cette question de Dieu à Caïn : “Où est ton frère?” Je me demande si notre réponse continuera d'être : “Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ?" (Gn 4, 9).
Je vis à Rome ; durant l’hiver il fait froid. Il arrive que tout près du Vatican l’on trouve, le matin, une personne âgée morte de froid. Cela n’apparaît comme nouvelle dans aucun journal, dans aucune chronique. Un pauvre qui meurt de froid et de faim ne fait pas la nouvelle, mais si les bourses des principales capitales du monde baissent de deux ou trois points, on crée de toute pièce un grand scandale mondial. Et je me demande : où est ton frère ? Et je vous demande de vous poser, chacun, encore une fois cette question, de la poser à l’Université. Je demande à l’Université Catholique : où est ton frère ?
Dans ce contexte universitaire, il serait bon de nous interroger sur notre éducation face à cette terre qui crie vers le ciel.
Nos centres éducatifs sont une pépinière, une possibilité, une terre fertile à soigner, stimuler et protéger. Une terre fertile assoiffée de vie.
Je me pose des questions avec vous, éducateurs : veillez-vous sur vos étudiants, en les aidant à développer un esprit critique, un esprit libre, capable de protéger le monde d'aujourd'hui ? Un esprit capable de chercher de nouvelles réponses aux défis multiples que la société pose aujourd’hui à l’humanité ? Etes-vous capables de les encourager à ne pas se désintéresser de la réalité qui les entoure, à ne pas se désintéresser de ce qui se passe aux alentours ? Etes-vous capables de les encourager à cela ? Pour cela, il faut les sortir des salles de cours, leur esprit doit sortir des salles de cours, leur cœur doit sortir des salles de cours. Comment, dans le programme universitaire ou dans les divers domaines du travail éducatif, entre la vie qui nous entoure, avec ses questions, ses interrogations, ses questionnements ? Comment générons-nous et accompagnons-nous le débat constructeur, qui naît du dialogue en vue d'un monde plus humain ? Le dialogue, c’est une parole ‘‘pont’’, cette parole qui crée des ponts.
Et il y a une réflexion qui nous concerne tous : les familles, les centres éducatifs, les enseignants : comment aidons-nous nos jeunes à ne pas considérer un diplôme universitaire comme synonyme d’un statut supérieur, comme synonyme de plus d'argent ou de prestige social ? Ils ne sont pas synonymes. Comment aidons-nous à considérer cette préparation comme signe de plus grande responsabilité face aux problèmes de nos jours, face à la protection du plus pauvre, face à la sauvegarde de l’environnement ?
Et vous, chers jeunes qui êtes ici, présent et avenir de l'Équateur, vous êtes ceux qui doivent bouger. Avec vous, qui êtes semence de transformation de cette société, je voudrais me demander : savez-vous que ce temps d'étude, n'est pas seulement un droit mais aussi un privilège que vous avez ? Combien d'amis, de personnes connues ou inconnues voudraient avoir un espace en ce lieu et qui pour diverses circonstances ne l'ont pas eu ? Dans quelle mesure nos études nous aident-elles et nous amènent-elles à nous solidariser avec eux ? Posez-vous ces questions, chers jeunes.
Les communautés éducatives ont une tâche fondamentale, une tâche essentielle, dans la construction de la citoyenneté et de la culture. Attention, il ne suffit pas de réaliser des analyses, des descriptions de la réalité ; il est nécessaire de créer les domaines, les espaces de vraie recherche, de débats qui offrent des alternatives aux problématiques existantes, surtout aujourd'hui. Que c’est nécessaire d’être concret !
Face à la globalisation du paradigme technocratique qui tend à croire « que tout accroissement de puissance est en soi ‘progrès’, un degré plus haut de sécurité, d’utilité, de bien-être, de force vitale, de plénitude des valeurs, comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique » (Laudato si’, n. 105), il nous est demandé d’urgence, aujourd’hui, à vous, à moi, à nous tous de nous résoudre à penser, à chercher à débattre sur notre situation actuelle. Et je dis que d’urgence, nous devons nous résoudre à penser quelle culture, quel genre de culture nous désirons ou voulons non seulement pour nous, mais aussi pour nos enfants et nos petits-enfants. Cette terre, nous l'avons reçue en héritage, comme un don, comme un cadeau. Qu’il nous ferait du bien de nous demander : comment voulons-nous la laisser ? Quelle orientation, quel sens voulons-nous imprimer à l'existence ? Pour quoi passons-nous par ce monde ? Pour quoi luttons-nous et travaillons-nous ? (cf. Laudato si’, n. 160), pour quoi nous étudions ?
Les initiatives individuelles sont toujours bonnes et fondamentales, mais il nous est demandé de faire un pas de plus : nous résoudre à voir la réalité de façon organique et non fragmentaire ; nous résoudre à nous poser des questions qui nous incluent tous, puisque tout “est lié” (Laudato si’, n. 138). Il n’y a pas de droit à l’exclusion.
Comme Université, comme centres éducatifs, comme enseignants et étudiants, la vie vous lance un défi pour répondre à ces deux questions : pour quoi cette terre a-t-elle besoin de nous ? Où est ton frère ?
Que l’Esprit Saint nous inspire et nous accompagne, puisqu'il nous a convoqués, nous a invités, nous a offert l'opportunité et, à son tour, la responsabilité de donner le meilleur de nous-mêmes. Il nous offre la force et la lumière dont nous avons besoin. C'est le même Esprit qui, le premier jour de la création, planait sur les eaux, voulant transformer, voulant donner vie. C'est le même Esprit qui a donné aux disciples la force de Pentecôte. C'est le même Esprit qui ne nous abandonne pas et se fait un avec nous pour que nous trouvions des chemins d’une nouvelle vie. Que ce soit lui, notre maître et compagnon de route ! Merci beaucoup.
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Le Pape invite à la révolution de la foi, à l'évangélisation
Amérique latine : au “cri“ de l’indépendance, doit répondre le cri révolutionnaire de l’évangélisation, lance le pape à Quito
Devant plus d’un million de personnes, le pape François a célébré une messe géante en plein air, dans le parc du Bicentenaire de Quito (Equateur), le 7 juillet 2015. Dans cet ancien aéroport reconverti en parc, le pape a demandé aux Latino-américains de répondre au “cri“ de l’indépendance, lancé 200 ans plus tôt dans le continent, par le cri de “l’évangélisation“. “Evangéliser“ est notre “révolution“, a aussi lancé le pape, insistant cependant sur la nécessaire “tâche de l’unité“.

Célébrant la messe au parc du Bicentenaire de Quito, le pape François a comparé le “susurrement de Jésus lors de la dernière Cène“, au “cri de l’Indépendance de l’Amérique hispanique“, un cri “né de la conscience de manque de libertés, la conscience d’être objet d’oppression et de pillages“. Le voyage du pape en Amérique latine survient en effet en plein bicentenaire de nombreux pays du continent.
“Je voudrais qu’aujourd’hui les deux cris coïncident sous le beau défi de l’évangélisation“, a alors souhaité le pape, en référence au thème principal de son voyage en Amérique latine : la joie de l’évangélisation. “Notre cri, en ce lieu qui rappelle ce premier cri de la liberté, actualise celui de saint Paul : ‘Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile’, a-t-il poursuivi. Ce cri est si urgent et pressant comme celui de ceux qui désirent l’indépendance“. Et le pape de lancer avec vigueur à la foule : “C’est cela évangéliser, c’est cela notre révolution – parce que notre foi est toujours révolutionnaire -, c’est cela notre cri le plus profond et le plus constant !“.
Nécessaire unité et inclusion
“A ce cri de liberté lancé il y a un peu plus de 200 ans, a continué le pape argentin, il n’a manqué ni conviction ni force, mais l’histoire nous relate qu’il a été indiscutable seulement quand il a laissé de côté les individualismes, la volonté de leadership uniques, le manque de compréhension d’autres processus de libération ayant des caractéristiques différentes mais pas pour autant antagoniques“. L’évangélisation, a alors souligné le pape, “peut être le véhicule d’unité des aspirations, des sensibilités, des espoirs et même de certaines utopies“.
Ce discours du pape François est fortement teinté de références à l’histoire postcoloniale de l’Amérique latine. A peine l’indépendance consommée, de nombreux conflits frontaliers ont éclaté sur le continent latino-américain. Entre le Pérou et l’Equateur, par exemple, le différent frontalier, éclaté en 1830, n’a trouvé sa résolution que récemment, en 1998. Avec ces mots, le pape argentin rappelle ainsi aux fidèles d’Amérique du Sud le “rêve“ de la “Grande Patrie“, idéal d’unité des peuples américains, porté par les grands héros des indépendances sud-américaines José de San Martin et Simon Bolivar, et encourage donc l’union entre les différents peuples d’Amérique du Sud.
Recherche stérile de pouvoir
“L’immense richesse de ce qui est varié, de ce qui est multiple, atteignant l’unité chaque fois que nous faisons mémoire de ce Jeudi saint, nous éloigne de la tentation de propositions plus proches des dictatures, des idéologies ou des sectarismes“. Là encore, le pape François se réfère à l’histoire plus récente d’Amérique latine. L’Equateur, tout comme la Bolivie et le Paraguay – prochaines étapes du pape lors de ce voyage en terre sud-américaine – ont vécu plusieurs périodes de dictatures militaires. L’Equateur, notamment, a été marqué par trois épisodes de dictature.
Le pape a dès lors appelé à “lutter pour l’inclusion à tous les niveaux, en évitant des égoïsmes, en promouvant la communication et le dialogue, en encourageant la collaboration“. “Il est impensable que brille l’unité si la mondanité spirituelle fait que nous sommes en guerre entre nous, a insisté le pape, dans une recherche stérile de pouvoir, de prestige, de plaisir ou de sécurité économique“.
Cette messe géante a ainsi été célébrée dans un décor des plus orignal, sur le tarmac d'un aéroport désaffecté, où avait atterri Jean-Paul II (1978-2005) en 1985 lors de son voyage en Equateur. Le pape François, vêtu d’une chasuble tissée de manière artisanale avec des motifs indigènes, s’est adressé aux fidèles équatoriens depuis un immense podium blanc coloré de nombreuses décorations réalisées avec des roses. Devant l’autel, un immense colibri fait de roses représentait le symbole de Quito. Au cours de la célébration, les lectures ont été effectuées en langue amérindienne. Dans l’assemblée, figuraient de nombreuses communautés indigènes, dont certains Tsachilas en costume traditionnel. On ne compte plus que quelque 2000 Tsachilas aujourd’hui en Equateur, contre environ 20 000 à la fin du 18e siècle.
A Quito, Bénédicte Lutaud, I.MEDIA
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lundi, 06 juillet 2015
Pape en Amérique du Sud: quel miracle pour quel Synode ?
Pape François et difficultés des familles: que l'impur ou le scandaleux soient convertit en miracle par Dieu
En commentant l'Evangile de Cana, le Pape a fait un magnifique plaidoyer pour la famille. Marie est une Mère qui accueille toutes détresses !
Le Pape demande de prier pour que ce qui parait impur et scandaleux puisse être convertit par Dieu en miracle.
Mais tous ne l'entendent pas de cette oreille, car la tentation est grande d'interpréter les phrases du Pape en fonction de nos catégories européennes, soit un changement non pas des situations douloureuses, mais des remèdes proposés par l'enseignement de Jésus par l'Eglise.
(traduction d'après l'anglais)
"Dans la famille, et de cela nous en sommes tous témoins, des miracles sont accomplis avec le peu que nous avons, avec ce que nous sommes, avec ce que nous avons en mains ... la plupart du temps, ce n'est pas idéal, ce n'est pas ce que nous aurions rêvé ou ce que nous aurions dû être ...
Le vin nouveau de la fête du mariage de Cana, le bon vin ... vient des jarres des ablutions, nous pouvons même dire de la place où chacun a laissé ses péchés. ... Peu avant avant l'ouverture de l'année jubilaire de la Miséricorde, l'Eglise va célébrer le Synode ordinaire dédié à la famille, afin d'approfondir le discernement spirituel et trouver des solutions concrètes pour les difficiles challenges que nos familles doivent affrontés en notre temps.
Je vous demande de prier intensément afin que Dieu puisse même avec ce que nous pouvons trouver impur, scandaleux ou effrayant, que Dieu puisse le retourner, en l'intégrant dans son heure - en un miracle. La famille aujourd'hui a besoin de ce miracle".
Le miracle ne consiste pas à changer le message de l'Eglise.
On comprend que les situations de souffrances et les drames familiaux soient convertis par Dieu, que l'eau de la purification devienne un vin de douceur et de guérison; soit, que l'enseignement de l'Eglise puisse engendrer ces miracles, que les familles divisées retrouvent l'unité en quittant le péché pour aller vers le vin nouveau, l'Evangile de la famille.
Le Pape n'a pas lancé un message contre ceux qui s'opposent à sa vision réformatrice
Toutefois, par une interprétation fort discutable et idéologique, ses propos du Pape deviennent:
..."il a aussi demandé la prière des catholiques pour que se produise un «miracle» au prochain synode sur la famille se réunissant en octobre à Rome.
L'Eglise, a prévenu le Pape, doit trouver «des solutions concrètes» pour résoudre de «nombreuses difficultés».
Il n'a pas nommé la question des divorcés-remariés. Mais François passait là un message à ceux qui s'opposent à sa visée réformatrice. Dans une ligne, du reste clairement tracée par la feuille de route de ce synode - un «document de travail» -, publiée il y a deux semaines, qui ne s'appesantit pas sur les inquiétudes des évêques et cardinaux récusant cette ouverture aux divorcés-remariés et exprimée, lors de la première session du synode, en octobre dernier".
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Le Pape François en Amérique du Sud: Equateur, Bolivie et Paraguay
L'Amérique du Sud est largement catholique
Suivre sur KTO, avec Antoine-Marie Izoard
Le pape François en Equateur, en Bolivie puis au Paraguay.
Le programme :
( avec - 7h de décalage horaire )
Dimanche 5 juillet
- 9h Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Quito (Équateur)
- 15h Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito Cérémonie de bienvenue
Lundi 6 juillet
- 9h (16h00 heure suisse) Départ en avion pour Guayaquil Arrivée à l'Aéroport international « José J. de Olmedo » de Guayaquil
- 10h30 Visite au Sanctuaire de la Divine Miséricorde
- 11h45 Messe dans le Parc de Los Samanes
- 14h Déjeuner au collège Javier avec la communauté jésuite et la suite papale
- 17h10 Départ en avion pour Quito
- 18h Arrivée à l'Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito
- 19h Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet »
- 20h10 Visite à la Cathédrale de Quito
Mardi 7 juillet
- 9h Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
- 10h30 Messe au parc du Bicentenaire
- 16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur
- 18h Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco
- 19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compañia »
Mercredi 8 juillet
- 9h30 Visite à la Maison de retraite des Missionnaires de la Charité
- 10h30 Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au sanctuaire marial national « El Quinche »
- 12h Départ en avion de Quito pour La Paz (Bolivie)
- 16h15 Arrivée à l’Aéroport international d'El Alto à La Paz Cérémonie de bienvenue
- 18h Visite de courtoisie au Président de l'État plurinational de Bolivie au Palais du gouvernement
- 19h Rencontre avec les Autorités civiles en la Cathédrale de La Paz
- 20h Départ en avion pour Santa Cruz de la Sierra
- 21h15 Arrivée à l'Aéroport international Viru Viru à Santa Cruz de la Sierra
Jeudi 9 juillet
- 10h Messe place du Christ Rédempteur
- 16h Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes à l'école Don Bosco
- 17h30 Participation à la IIe Rencontre mondiale des Mouvements populaires au parc des expositions Expo Feria
Vendredi 10 juillet
- 9h30 Visite à la prison de Santa Cruz – Palmasola
- 11h Rencontre avec les évêques de Bolivie dans l'église paroissiale de La Santa Cruz
- 12h45 Cérémonie de congé à l’Aéroport international de Viru Viru
- 13h Départ en avion pour Asunción (Paraguay)
- 15h Arrivée à l’Aéroport international « Silvio Pettirossi » à Asunción Cérémonie de bienvenue
- 18h Visite de courtoisie au Président de la République au palais de López
- 18h45 Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du palais de López
Samedi 11 juillet
- 8h30 Visite à l'hôpital général pédiatrique « Niños de Acosta Ñu »
- 10h30 Messe sur l'esplanade du Sanctuaire marial de Caacupé
- 16h30 Rencontre avec les représentants de la société civile au stade León Condou de l'école saint José
- 18h15 Vêpres avec les évêques, les prêtres, les diacres, religieux, religieuses, séminaristes et mouvements catholiques en la Cathédrale métropolitaine d'Asunción
Dimanche 12 juillet
- 8h15 Visite à la population du Bañado Norte (Chapelle de San Juan Bautista)
- 10h Messe au parc Ñu Guazú
- Angélus
- 13h Rencontre avec les évêques du Paraguay au Centre culturel de la Nonciature apostolique
- 13h30 Déjeuner avec les évêques du Paraguay et la suite papale
- 17h Rencontre avec les jeunes sur le bord de fleuve « Costanera »
- 19h Départ en avion pour Rome
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Benoit XVI rencontre le Pape François: images de Rome Reports
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