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samedi, 04 juillet 2015

Benoît XVI a parlé en public: sans Saint Jean Paul II, pas de Ratzinger

Sans Saint Jean Paul II, mon chemin spirituel et théologique n'est même pas imaginable.

Cette phrase a été prononcée par Benoît XVI qui a reçu un doctorat honoris causa de l'Université pontificale «Jean-Paul II» à Cracovie et de l'Académie de Musique de Cracovie.

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En ce moment, je ne peux qu'exprimer mon plus grand et plus cordial remerciement pour l'honneur que vous m'avez réservé en me conférant ce doctorat honoris causa. 

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Je remercie le Chancelier, son Eminence le cher Cardinal Stanislaw Dziwisz et les autorités académiques des deux universités. Je me réjouis surtout du fait que de cette manière, mon lien avec la Pologne, avec Cracovie, la patrie de notre grand saint Jean-Paul II est devenu encore plus profond.

Parce que sans lui mon chemi spirituel et théologique n'est même pas imaginable.

Benoît XVI, Pape émérite, Joseph Ratzinger

(La Croix)

Benoît XVI: sans Saint Jean Paul II, mon chemin spirituel et théologique n'est même pas immaginable

Cette phrase a été prononcé par Benoît XVI qui a reçu un doctorat honoris causa de l'Université pontificale «Jean-Paul II» à Cracovie et de l'Académie de Musique de Cracovie.

C'est le Card. Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie, Grand Chancelier de l'Université Pontificale «Jean-Paul II» qui a remis les deux diplômes.

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(source images: page Facebook Cardinal Koch)

vendredi, 03 juillet 2015

Solar Impulse s'est posé à Hawaï

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Interview de Raymond Clerc, directeur de vol de Solar Impulse, à Forum


podcast

"André est frais comme une rose ! C'est un excellent pilote, un homme oiseau depuis qu'il est né"

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André Borschberg en séance massage avant sa sortie du cockpit

(Photos: Pierre Gobet)

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Une belle page ajoutée à l'histoire de l'aviation

5 jours, 5 nuits, 8200 km (120 heures vol)

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Création d'un nouvel évêché à Genève: résultats de l'enquête

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Création d'un nouvel évêché à Genève: 44 % favorable ( un timide oui )

36% de participation ( 842 questionnaires envoyés - 306, 1/3 reçus )

C'est donc plutôt oui

Redécoupage du diocèse: 

53 % opinion favorable

21 % défavorable

26 % indécis

Nouveau diocèse Genève:

44 % favorable

35 % défavorable

21 % indécis

Par Diocèse LGF le jeudi 2 juillet 2015 à 18h18

Sondage en vue d’un redécoupage du diocèse : résultats mitigés

 

Lancé en mars dernier par Mgr Charles Morerod, le sondage sur un éventuel redécoupage du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg met en évidence une grande indécision.

C'est ce qui ressort des 306 réponses reçues sur les 842 envois effectués auprès des agents pastoraux et communautés religieuses du diocèse (soit 36% de participation).

Face à ce résultat mitigé, Mgr Morerod a décidé de recueillir d'autres renseignements.

A la question "Est-il opportun de redécouper le diocèse ?", 53% répondent "oui", 21% "non" et 25% "indécis". Les arguments évoqués en faveur d'un redécoupage sont le rapprochement de l'évêque avec la population, une gouvernance facilitée, une prise en compte des spécificités cantonales. Parmi les arguments défavorables figurent la perte de l'enrichissement mutuel, la difficulté de trouver d'autres évêques, le risque de repli local (dont l'"enfermement" des prêtres), la viabilité économique.

A la question "Faut-il créer un diocèse de Genève?", 44% répondent "oui", 35 % "non" et 21% "indécis". Au sein des participants genevois, ce sont 46% qui se disent en faveur de la création de leur propre diocèse. D'une manière générale, les arguments positifs sont la position particulière de Genève (avec la présence de l'ONU et les flux de catholiques générés par les organisations internationales) ainsi que la prise en compte de ce qui se vit déjà pastoralement à Genève (présence forte d'un vicariat). Les contre-arguments indiquent que la création d'un diocèse de Genève n'induirait pas une plus grande foi et soulignent les risques tant d'isolement de Genève que de difficultés financières.

Enfin, plusieurs nouvelles délimitations ont été proposées par les participants, allant d'un unique diocèse (équivalant au territoire de la Suisse romande) à quatre diocèses comparables aux frontières cantonales (Neuchâtel, Fribourg, Vaud, Genève).

Le sondage adressé le 30 mars par Mgr Morerod aux 842 prêtres, diacres, agents pastoraux laïcs ou communautés religieuses de son diocèse comporte trois questions : " Est-il opportun de redécouper le diocèse? Faut-il créer un diocèse de Genève? Quel autre découpage? ". Il fait suite à son constat d'un diocèse trop grand et à sa crainte d'en devenir plus un administrateur qu'un pasteur. Les Conseils d'Etat et communautés chrétiennes ont été informés de cette démarche lors de l'envoi du sondage.

Fribourg, le 3 juillet 2015

Le Service diocésain de la communication

Annexes :

(Version PDF du communiqué)

jeudi, 02 juillet 2015

L'archevêque de Chicago Mgr Cupich, l'Obama Care et l'union des personnes homosexuelles

kupich_160.jpgLe nouvel archevêque de Chicago s'est fendu d'une excellente déclaration sur deux sujets qui passionnent les USA: l'Obama Care et l'union civile des personnes homosexuelles.

Mgr Cupich: pour la liberté religieuse et le respect dû à chaque personne 

La Cour Suprême des Etats-Unis a rendu cette semaine deux arrêts d'une importance particulière pour l'Église Catholique.

Dans le premier, la Cour a maintenu les subventions pour 6,4 millions d'Américains à faible revenu qui en dépendent pour payer une assurance santé en vertu du l'Affordable Care Act (d'Obamacare). Certaines dispositions de cette loi nous posent problème, et nous continuerons de plaider pour la préservation de notre liberté religieuse.

Obama Care: Mgr Cupich plaide la liberté religieuse

Nous comprenons toutefois que pour des millions d'individus et de familles, dont la plupart sont des travailleurs pauvres, cette décision préserve l'accès aux services de santé et à la promesse qu'elle offre d'une vie plus longue et en bonne santé.

Dans le deuxième arrêt, la Cour Suprême des Etats-Unis a décidé que deux personnes du même sexe ont un droit constitutionnel de se marier. Ce faisant, la Cour a redéfini le mariage civil. La raison proposée pour cette décision est la protection de l’égalité des droits pour tous les citoyens, y compris ceux qui s'identifient comme gay.

Les rapides changements sociaux signalés par la décision de la Cour nous appellent à des réflexions mûres et sereines dans notre commun parcours. Dans ce processus, l'Église Catholique sera prête à offrir une connaissance ancrée dans la foi et une large gamme d'expérience humaine.

Il est important de noter que l'Église Catholique a un souci constant pour la dignité des personnes gay. En effet, le Catéchisme de l'Église Catholique dit: "Ils doivent être acceptés avec respect, compassion et sensibilité. Toute marque de discrimination injuste à leur égard devrait être évitée." (n. 2358).

Mgr Cupich: union civile des personnes "gays" et la dignité de chaque personne

Ce respect doit être réel et non pas rhétorique, et doit toujours refléter l'engagement de l'Église à accompagner toutes les personnes. Pour cette raison, l'Église doit fournir son appui à toutes les familles, quelle que soit leur situation, reconnaissant que sous sommes tous des proches, en voyage à travers la vie sous l'œil attentif d'un Dieu aimant.

Il est aussi important de souligner que la redéfinition du mariage civil de la part de la Cour Suprême n'a pas d'incidence sur le Sacrement catholique du Mariage, où le mariage entre un homme et une femme est un signe de l'union du Christ et de l'Église.

En défendant notre conception traditionnelle du mariage, nous sommes appelés à soutenir ceux qui sont entrés dans ce lien saint et aimant avec Dieu et avec l'autre. Ce sera particulièrement important pour les membres de notre propre Église tandis que nous marchons ensemble, respectant non seulement les exigences politiques d'égalité, mais surtout guidés par les demandes plus hautes de la révélation divine.

Notre objectif en tout cela sera de maintenir une authentique compréhension du mariage inscrit dans le cœur humain, consolidé dans l'histoire et confirmé par la Parole de Dieu".

 

Avortement: une question posée à l'intelligence

Avortement: pas une question catholique

images-1.jpegLe Liechtenstein assoupli la loi sur l'avortement. Les femmes ne seront plus punies par la loi. 

C'est la différence entre le moral et le légal. Je trouve juste de ne pas punir civilement une femme qui est déjà blessée par le drame de l'avortement.

Il reste que le médecin qui tue va à l'encontre du serment d'Hippocrate.

Il m'est arrivé plusieurs fois d'entendre la détresse d'une femme qui a eu recours à l'avortement. Le médecin l'a laissée toute seule, dans son désespoir et sa nuit de détresse.

L'Eglise sera toujours là, toujours présente pour prodiguer le pardon pour remettre debout, malgré la lourdeur de la douleur. Les prêtres sont en premières lignes pour soulager les consciences et offrir la Miséricorde de Dieu. 

L'avortement: une question posée à l'intelligence

La question de l'avortement est une question posée à l'intelligence: étymologiquement "intus legere", lire à l'intérieur. La raison discerne bien un être humain, dès la conception. C'est par une démonstration de la raison que l'on parvient à cette certitude. Il suffit ensuite de regarder les images pour s'en convaincre. 

L'avortement n'est donc pas un thème catholique. Certes, la foi permet d'adhérer à la vérité plus facilement et sans erreur dit Saint Thomas d'Aquin, repris par le Concile Vatican I.  

mercredi, 01 juillet 2015

Statistiques du blog Le Suisse Romain pour juin 2015

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15 150 visiteurs uniques * pour juin 2015

29 000 visites

avec deux pointes, à 4500 puis 4980 visiteurs pour les seuls deux jours du jeudi et vendredi

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plus de 2 000 partages de l'article sur Medjugorje sur Facebook

(*du jamais vu, plus que pour l'élection du Pape François en mars 2013)

 N.B. Bien que mon analyse reste identique, pour la paix des âmes, j'ai retiré les articles sur Medjugorje; je fais mienne les prises de positions du Cardinal Müller, de la conférence des évêques de Yougoslavie de 1991, des documents de la CDF de 1974 et 2008.

Cela m'a permis de comprendre que Medjugorje est aussi un phénomène médiatique.

J'attends la communication du Pape et de la CDF, sur un sujet qui fait en effet souffrir. Ce n'est nullement mon intention. Concentrons-nous sur la confession, la prière, la Messe. Merci pour votre compréhension. 

Pape François: le diable veut nous enlever la foi et l'espérance

Aleteia

Pape François: le diable veut nous enlever la foi et l'espérance

images.jpegVous croyez en l'existence de Satan ? Alors sans doute apprécierez-vous ces paroles fermes du pape François : "On a fait croire que le diable est un mythe, une image, une idée, l’idée du mal. Mais le diable existe et nous devons lutter contre lui. C’est ce que dit saint Paul, ce n’est pas moi qui le dis ! La Parole de Dieu le dit. Et pourtant nous n’en sommes pas vraiment convaincus" .

Tous tentés au cours de notre vie

C'est indéniable. Nous sommes et serons tous tentés au cours de notre vie ; nous rencontrons le mal et la tentation, la souffrance, la division, et il nous arrive souvent de trembler devant les épreuves. Alors qu'il n'était que jeune prêtre, puis archevêque de Buenos Aires, et maintenant en tant que Pape, François a parlé de l'influence des puissances du mal sur nous, si nous les laissons faire. Mais comment s'y prend le démon pour tenter de nous affaiblir et nous détruire ? Quelle est sa tactique ?  

Le diable attaque notre foi, notre espérance et notre unité

Le démon poursuit deux objectifs principaux : que nous perdions la foi et l'espérance, et que nous perdions l'unité. Pour que l'espérance et la foi diminuent, ou même disparaissent, rien de mieux que de remplacer Dieu dans notre cœur par d'autres idoles séculaires. Et cela de deux manières : 
-  La première est d'inciter à la vanité ; le diable nous invite à éviter le combat quotidien, en cherchant d'autres voies : "Au lieu de suivre un chemin sûr, il nous présente un raccourci, nous séduit, cherche à arracher notre espérance, celle qui ne déçoit pas " (2 juin 2007). 
- La deuxième est de nous offrir des alternatives que sont le consumérisme, l'ascension sociale ; autrement dit, de remplacer Dieu, en restant prisonniers de "fausses promesses de lumière du démon" (24 décembre 2003). 
Non content de  cela, l'ennemi cherche aussi la division, parce qu'il sait que le témoignage d'amour donné par l'unité entre les chrétiens rend évidente la présence du Christ aux baptisés comme aux non-baptisés.  

Rejeter immédiatement les tentations

L'Eucharistie nous conduit à former un seul corps, et Satan veut le détruire : "Le démon ne reste jamais tranquille ; c'est le père du mensonge, le père de la discorde, le père de la division, le père de la violence. Et ce père, nous ne l'aimons pas parce que ce père ne nous rend pas frères, mais nous divise" (1er octobre 2006). Et la tactique est toujours la même : elle commence par la tentation et, si nous ne la rejetons pas immédiatement, elle grandit, grandit en impliquant les autres ; et elle contamine les autres, et finalement, elle se justifie en recourant au mensonge, aux calomnies, aux idéologies et toutes les méthodes avec lesquelles nous parvenons à nous tromper. Le Pape donne un exemple : "Pensons aux bavardages : j'éprouve un peu d'envie, de jalousie à l'égard de telle personne, je ne le garde pas pour moi, mais finis par le partager, en disant du mal de cette personne. Nous sommes tous tentés, a repris le Pape, car la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, c'est une lutte"
 
Il nous faut avoir conscience que notre fidélité à l'Évangile et à l'Église nous expose à des attaques plus grandes, car Satan méprise l'amour de Dieu et l'amour entre les personnes. Ne soyons ni naïfs ni lâches : soyons vigilants, marchons avec crainte et tremblements, mais aussi et surtout avec la conscience que le Christ a déjà vaincu et nous accompagne toujours. Sans doute trouverons-nous le découragement à certains moments, et cela tend à nous faire tomber. Mais il existe de nombreuses raisons,  bien plus puissantes, pour soutenir notre espérance !

Le Pape émérite Benoît XVI a rencontré le Pape François

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Avant se se rendre à Castel Gandolfo pour deux semaines, le Pape émérite Benoît XVI a rencontré durant 30 minutes le Pape François. 

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source photo: news.va

Le Pape émérite Benoît XVI a rencontré le Pape François

mardi, 30 juin 2015

Mgr Morerod vire à gauche

RTS: Mgr Morerod

Mgr Morerod dur et fasciste ?

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Un article du Matin qualifie Mgr Morerod d'homme dur et fasciste. 

En cause: sa présence en septembre prochain à une manifestation en faveur de la vie à Zürich. 

L'embryon est l'être humain le plus petit et le plus innocent qui soit. Historiquement, la présence au milieu des petits et des faibles a toujours été une juste préoccupation des hommes de gauche. 

Mgr Morerod: un évêque progressiste de gauche et écolo

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Etre pour la promotion de la vie le place parmi les plus progressistes qui soit, car la vie c'est l'avenir. 

A l'inverse, un fasciste exalte la force du chef. Défendre un tout petit être innocent face au droit de la force est plutôt l'attitude d'un héros. 

Morerod est même écolo et vert, car il promeut la nature humaine.  

lundi, 29 juin 2015

Mgr Morerod est bien plus catholique et rigolo que conservateur

Mgr Charles Morerod est loin d'être un âne: à la fois catholique et rigolo

Deux articles coup sur coup sur la riche et sympathique personnalité de l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. 

Le quotidien La Liberté se demande "où est Charlie ?", suite aux 12h de l'Auge, course humoristique et populaire à laquelle Charles Morerod a participé dans la magnifique Basse Ville de Fribourg. 


Cath.ch relève que Zürich qualifie Mgr Morerod de rigolo mais de conservateur. Pour preuve, ses idées sur le mariage des personnes homosexuelles et sur l'avortement. Il aurait résolument fait pencher la conférence des évêques suisses (CES) à droite. L'adjectif conservateur ne passe jamais bien dans la météo médiatique plutôt à gauche. 

Mgr Charles Morerod: une présence médiatique et publique qui séduirait et agacerait les fidèles ?

Une chose est certaine: Mgr Charles Morerod possède deux doctorats: en philosophie et en théologie. Peu de personnalités peuvent se présenter avec une telle formation.

Mgr Morerod: une foi remplie d'humour et une tête bien faite ... loin d'être un âne !

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Lorsque Aymeric Caron s'en va de "On n'est pas couché" avec Laudato Si' du Pape François

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Aymeric Caron et l'anthropologie écologique du Pape François

"Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples – on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié".

Pape François

Aymeric Caron quitte "On n'est pas couché"

Fervent défenseur de la cause animale, Aymeric Caron est végétarien depuis les années 1990. En 2013, il publie un ouvrage consacré à cet engagement, No steak, vendu à plus de 30 000 exemplaires.

En 2014, il rejoint le comité d'honneur de la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas. 

Aymeric Caron défend les animaux mais "dévorait" les invités sur le plateau

Aymeric Caron a tiré sa révérence. Il ne sera plus chroniqueur avec Laurent Ruquier pour son talk show du samedi soir sur France 2 "On n'est pas couché".

Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate.

Pape François

L'encyclique du Pape François consacrée à l'écologie humaine ou l'écologie intégrale pourrait être une lecture d'été pour Aymeric Caron.

Ce journaliste talentueux est un fervent défenseur des animaux, tout en laissant la place à l'avortement, l'euthanasie et au mariage homosexuel chez les êtres humains, comme si la nature n'existait finalement que pour les animaux, sans jamais concerner la personne humaine. 

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Conchita Wurst était sur le plateau de France 2.

L'Eglise est pour la promotion de la personne humaine, de la nature humaine, d'une écologie humaine et intégrale. 

Extrait en guise de salut à l'artiste: 

Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples – on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié. Si l’être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu’il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s’écroule, parce qu’« au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l’homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature ».

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Aymeric Caron n'avait fait qu'une bouchée de Caroline Fourest. Pourtant, pour les deux journalistes, la nature humaine n'existe pas. 

"Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être humain nouveau"

Pape François

118. Cette situation nous conduit à une schizophrénie permanente, qui va de l’exaltation technocratique qui ne reconnaît pas aux autres êtres une valeur propre, à la réaction qui nie toute valeur particulière à l’être humain. Mais on ne peut pas faire abstraction de l’humanité. Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être humain nouveau. Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate. Quand la personne humaine est considérée seulement comme un être parmi d’autres, qui procéderait des jeux du hasard ou d’un déterminisme physique, « la conscience de sa responsabilité risque de s’atténuer dans les esprits ».

Un anthropocentrisme dévié ne doit pas nécessairement faire place à un “bio-centrisme”, parce que cela impliquerait d’introduire un nouveau déséquilibre qui, non seulement ne résoudrait pas les problèmes mais en ajouterait d’autres. On ne peut pas exiger de l’être humain un engagement respectueux envers le monde si on ne reconnaît pas et ne valorise pas en même temps ses capacités particulières de connaissance, de volonté, de liberté et de responsabilité.

119. La critique de l’anthropocentrisme dévié ne devrait pas non plus faire passer au second plan la valeur des relations entre les personnes. Si la crise écologique est l’éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l’environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l’être humain. Quand la pensée chrétienne revendique une valeur particulière pour l’être humain supérieure à celle des autres créatures, cela donne lieu à une valorisation de chaque personne humaine, et entraîne la reconnaissance de l’autre.

L’ouverture à un “ tu ” capable de connaître, d’aimer, et de dialoguer continue d’être la grande noblesse de la personne humaine. C’est pourquoi, pour une relation convenable avec le monde créé, il n’est pas nécessaire d’affaiblir la dimension sociale de l’être humain ni sa dimension transcendante, son ouverture au “ Tu ” divin. En effet, on ne peut pas envisager une relation avec l’environnement isolée de la relation avec les autres personnes et avec Dieu. Ce serait un individualisme romantique, déguisé en beauté écologique, et un enfermement asphyxiant dans l’immanence.

120. Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés : « Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent ».

121. Le développement d’une nouvelle synthèse qui dépasse les fausses dialectiques des derniers siècles reste en suspens. Le christianisme lui-même, en se maintenant fidèle à son identité et au trésor de vérité qu’il a reçu de Jésus-Christ, se repense toujours et se réexprime dans le dialogue avec les nouvelles situations historiques, laissant apparaître ainsi son éternelle nouveauté.

Homélie du Pape pour la solennité de Saint Pierre et Paul ( 29 juin 2015 )

Homélie du Pape pour la solennité de Saint Pierre et Paul ( 29 juin 2015 )

CIpsJNKUkAAlP_W.pngLa lecture tirée des Actes des Apôtres, nous parle de la première communauté chrétienne assiégée par la persécution. Une communauté durement persécutée par Hérode qui «se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal… il décida aussi d’arrêter Pierre… Il le fit appréhender et emprisonner» (12, 2-4).

Je ne voudrais pas pourtant m’arrêter sur les persécutions atroces, déshumaines et inexplicables, malheureusement encore aujourd’hui présentes dans de nombreuses parties du monde, souvent sous les yeux et le silence de tous. Mais je voudrais aujourd’hui vénérer le courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne; le courage de continuer l’œuvre d’évangélisation, sans crainte de la mort et du martyre, dans le contexte social d’un empire païen; leur vie chrétienne qui pour nous, croyants d’aujourd’hui, est un fort rappel à la prière, à la foi et au témoignage.

Un rappel à la prière: la communauté était une Église en prière: «Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance» (Ac 12, 5). Et si nous pensons à Rome, les catacombes n’étaient pas des lieux pour échapper aux persécutions mais elles étaient, avant tout, des lieux de prière, pour sanctifier le dimanche et pour élever, du sein de la terre, une adoration à Dieu qui n’oublie jamais ses enfants.

La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne qu’une Église en prière est une Église debout, solide, en chemin! En effet, un chrétien qui prie est un chrétien protégé, gardé et soutenu, mais surtout, il n’est pas seul.

Et la première lecture continue: «des gardes étaient en faction devant la porte de la prison. Et voici que survint l’ange du seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre… et les chaînes lui tombèrent des mains» (12, 6-7).

Pensons-nous aux nombreuses fois où le Seigneur a exaucé notre prière en nous envoyant un Ange? Cet Ange qui, à l’improviste, vient à notre rencontre pour nous tirer de situations difficiles? Pour nous arracher aux mains de la mort et du Malin; pour nous indiquer le mauvais chemin ; pour rallumer en nous la flamme de l’espérance; pour nous donner une caresse; pour consoler notre cœur accablé; pour nous réveiller du sommeil existentiel; ou simplement pour nous dire: «Tu n’es pas seul».

Combien d’anges met-il sur notre chemin, mais nous, pris par la peur ou par l’incrédulité ou bien par l’euphorie nous les laissons à la porte ­– exactement comme il arriva à Pierre quand il frappa à la porte de la maison et la «jeune servante du nom de Rhodè s’approcha pour écouter. Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir la porte, elle rentra» (12, 13-14).

Aucune communauté chrétienne ne peut aller de l’avant sans le soutien de la prière persévérante! La prière qui est la rencontre avec Dieu, avec Dieu qui ne déçoit jamais; avec le Dieu fidèle à sa Parole; avec Dieu qui n’abandonne pas ses enfants. Jésus se demandait: «Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit?» (Lc 18, 7). Dans la prière, le croyant exprime sa foi, sa confiance et Dieu exprime sa proximité, aussi à travers le don des anges, ses messagers.

Un rappel à la foidans la seconde lecture, saint Paul écrit à Timothée: «Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout… et j’ai été arraché à la gueule du lion; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste» (2 Tm 4, 17-18). Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre. Seulement celui qui croit peut vraimentdire: «Le Seigneur est mon berger: je ne manque de rien (Ps 23, 1).

Combien de forces, au long de l’histoire, ont cherché – et cherchent – à anéantir l’Église, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais elles sont toutes anéanties et l’Église reste vivante et féconde! Elle reste inexplicablement solide pour que, comme dit saint Paul, elle puisse acclamer: «À lui la gloire pour les siècles des siècles» (2 Tm 4, 18).

Tout passe, seul Dieu reste. En effet, ils ont passé des royaumes, des peuples, des cultures, des nations, des idéologies, des puissances, mais l’Église, fondée sur le Christ, malgré beaucoup de tempêtes et nos nombreux péchés, reste fidèle au dépôt de la foi dans le service, parce que l’Église n’est pas l’Église des Papes, des évêques, des prêtres et non plus des fidèles, elle est seule et seulement du Christ. Seul celui qui vit dans le Christ promeut et défend l’Église avec la sainteté de sa vie, à l’exemple de Pierre et de Paul.

CIpsIXMVEAAoPGR.pngLes croyants dans le nom du Christ ont ressuscité les morts; ils ont guéri les infirmes; ils ont aimé leurs persécuteurs; ils ont démontré qu’il n’existe pas de force capable de vaincre celui qui détient la force de la foi!

Un rappel au témoignagePierre et Paul, comme tous les Apôtres du Christ qui durant leur vie terrestre ont fécondé l’Église de leur sang, ont bu au calice du Seigneur, et ils sont devenus les amis de Dieu.

Paul a écrit à Timothéeavec un accent émouvant : «Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de justice: le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse» (2 Tm 4, 6-8).

Une Église ou un chrétien sans témoignage est stérile; un mort qui pense être vivant; un arbre sec qui ne donne pas de fruit; un puits asséché qui ne donne pas d’eau! L’Église a vaincu le mal grâce au témoignage courageux, concret et humble de ses enfants. Elle a vaincu le mal grâce à la proclamation convaincue de Pierre: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» et à la promesse éternelle de Jésus (cf. Mt 16, 13-18).

Chers Archevêques qui recevez aujourd’hui le pallium. Il est le signe qui représente la brebis que le pasteur porte sur ses épaules comme le Christ, Bon Pasteur, et il est par conséquent le symbole de votre tâche pastorale; il est «signe liturgique de la communion qui unit le Siège de Pierre et son Successeur aux Archevêques métropolitains et, par leur intermédiaire, aux autres Évêques du monde» (Benoît XVI, Angelus du 29 juin 2005).

Aujourd’hui avec le pallium, je voudrais vous confier ce rappel à la prière, à la foi et au témoignage.

L’Église vous veut hommes de prière, maîtres de prière; qui enseignent au peuple que le Seigneur vous a confié que la libération de toutes les prisons est seulement l’œuvre de Dieu et le fruit de la prière; que Dieu envoie au moment opportun son ange pour nous sauver de beaucoup d’esclavages et des innombrables chaînes mondaines. Vous aussi, pour ceux qui sont le plus dans le besoin, soyez des anges et des messagers de la charité!

L’Église vous veut hommes de foi, maîtres de foi: qui enseignent aux fidèles à ne pas avoir peur des nombreux Hérode, qui affligent par les persécutions, par les croix de tous genres. Aucun Hérode n’est capable d’éteindre la lumière de l’espérance, de la foi et de la charité de celui qui croit au Christ!

L’Église vous veut hommes de témoignage: saint François disait à ses frères: prêchez toujours l’Évangile et si c’est nécessaire, aussi par les paroles! (cf. Sources franciscaines, 43). Il n’y a pas de témoignage sans une vie cohérente! Aujourd’hui, il n’y a pas tant besoin de maîtres que de témoins courageux, convaincus et convaincants; des témoins qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde. À l’exemple de Pierre et de Paul et de beaucoup d’autres témoins tout au long de l’histoire de l’Église, témoins qui, appartenant aussi à différentes confessions chrétiennes, ont contribué à manifester et à faire grandir l’unique Corps du Christ. Je souhaite souligner la présence – toujours très appréciée – de la Délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople, envoyée par le cher frère Bartolomée I.

La chose est très simple: parce que le témoignage le plus efficace et le plus authentique est celui de ne pas contredire, par son comportement et par sa vie, tout ce que l’on prêche par la parole et tout ce que l’on enseigne aux autres!

Enseignez la prière en priant; annoncez la foi en croyant; portez témoignage en vivant!

 

Pape François - 29 juin 2015