Traduit de l'italien par le Suisse Romain
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1. Durant son séjour de trois jours à Chypre, son premier en terre orthodoxe, le pape n'a pas visité la République turque de Chypre-nord (RTCN, uniquement reconnue par Ankara), à majorité musulmane, proclamée après une intervention militaire turque en 1974.
2. Dans la région de Chypre Nord, les chrétiens ne peuvent pas construire d’ églises, alors qu' à Chypre, les mosquées trouvent un terrain naturellement propice.
3. Ceci devrait permettre une petite nuance critique face à cette vague de propagande anti-israélienne, unilatéralement "islamique" dans bien des médias occidentaux, suite à l'intervention, très médiatisée, sur la flottille vers Gaza, zone gouvernée par le Hamas, une organisation terroriste internationale.
4. Le Saint Siège exige enfin la fin du blocus israélien à l'encontre de la population souffrante de Gaza.
5. Ne pas oublier que le meurtre de Mgr Luigi Padovesi, évêque administrateur pour la Turquie, est pour l'heure encore inexpliqué. Benoît XVI est un homme de paix et, malgré la forte douleur suite à un tel meurtre, il n'a pas voulu entrer en polémique durant ce voyage.
6. Benoît XVI a magnifiquement dit que les musulmans sont nos frères.
7. Aussi, dommage que certains jésuites suisses, comme Jean Bernard Livio, prennent fait et cause, tel un activiste, sur les ondes de la Radio Suisse Romande, pour une certaine politique, en l'occurrence palestinienne, alors que le rôle d'un prêtre est d'être, à l'exemple du Pape, un instrument de communion et de paix entre toutes les personnes. Israël est aussi composée de chrétiens.
Discours du Pape au départ de Chypre (extraits)
Tout en remerciant Dieu pour ces journées durant lesquelles la Communauté catholique chypriote a vécu, sur son propre sol, sa première rencontre avec le Successeur de Pierre, je me rappelle aussi avec gratitude, de mes rencontres avec les responsables des autres églises chrétiennes, en particulier avec Sa Béatitude Chrysostomos II et avec les autres représentants de l’Église de Chypre, que je remercie pour leur accueil fraternel.
Sur les traces de Paul VI
J’espère que ma visite, ici à Chypre, sera vue comme un autre pas du parcours initié avant nous à Jérusalem, par l’accolade entre le regretté Patriarche Athenagoras et mon vénéré Prédécesseur le Pape Paul VI. Ces premiers pas prophétiques nous indiquent le chemin que nous devons aussi emprunter. Nous sommes appelés par Dieu à être frères, en marchant côte à côte dans la foi, humblement devant le Dieu tout-puissant, unis par des liens indestructibles d’affection les uns pour les autres.
L'oecuménisme
Alors que j’invite mes frères chrétiens à poursuivre cette marche, j’aimerais les assurer que l’Église Catholique, avec la grâce de Dieu, poursuivra elle-même la recherche de l’unité parfaite dans la charité, à travers une valorisation toujours plus profonde de ce que les Catholiques et les Orthodoxes ont de plus cher.
La paix
Qu’il me soit permis d’exprimer encore mon espérance et mon vœu sincère que les Chrétiens et les Musulmans deviennent un levain pour la paix et pour la réconciliation parmi les Chypriotes, et servent ainsi d’exemple pour les autres pays.
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Un Küng peut en cacher un autre
« Cela n’est pas la première fois, et cela ne sera pas la dernière, qu’au cours de l’histoire de l’Eglise, il y ait des personnes qui pensent que l’unique solution à la crise soit le changement de structure, l’abolition du célibat des prêtres et des demandes de ce genre. Certes, ce sont des pétitions qui ont des motivations trop humaines. Le célibat, par exemple, semble être une obligation trop exigeante pour le monde moderne. En plus, il y a un grand manque de prêtres. C’est la raison pour laquelle beaucoup se demandent : pourquoi ne pas abaisser le niveau d’accès au sacerdoce ? Mais il faut alors se demander : est-ce que de cette façon, les problèmes prennent-ils un fin ? Je pense que non.
Je viens de terminer la lecture du chapitre de l’histoire de mon diocèse qui traite de la Contre Réforme : aux alentours des années 1560, le 60% des paroisses étaient sans prêtres, la grande majorité des prêtres vivait en concubinage plus ou moins accepté par les autorités ecclésiales, les monastères fermaient les portes les uns après les autres, le 4/ 5 de la population et le 100% de l’aristocratie étaient devenus protestants … cela semblait la fin de l’Eglise catholique dans la région. Comment a réagit l’Eglise ? Avec l’abolition des structures et l’acceptation des prêtres mariés ? Non. Simplement en formant des nouveaux prêtres ardents dans le célibat et un petit séminaire à Vienne. Le catholicisme a reconquis paroisse après paroisse. Ces prêtres attiraient les fidèles par leur disponibilité au Seigneur, et cette réalité étaient perçue également par les fidèles.
L’Eglise a réagit aussi en créant des centres très attrayants par la spiritualité : les grands monastères se sont repeuplés. Peu à peu, l’Autriche est redevenu un grand pays catholique, qu’il est encore aujourd’hui. D'une certaine manière, il me semble que cela est une manière qui peut être appliqué aujourdd'hui. Je pense que le célibat sera toujours une signe de forte contradiction...
Je suis content qu'en ces temps très incertains, avec une Eglise bien secouée par des médias toujours plus agressifs dans certains pays et avec des incertitudes envers des problèmes nouveaux, l'épiscopat mondial ait un vrai "Pierre", un rocher sur lequel s'appuyer, précisément notre Benoît XVI. En Allemagne, si une chose que le Kulturkampf nous a enseigné, c'est bien que les évêques et aussi les conférences épiscopales sont sous fortes pressions par l’Etat et par les médias. Aussi, heureusement, nous avons un point de référence fort et solide à Rome ».
Klaus Küng, évêque de Sankt Pölten, de l’Opus Dei, responsable de la famille et de la bioéthique en Autriche
article de Paolo Rodari, traduit de l'italien par le Suisse Romain
P.S. Le clônage ne semble donc pas une solution pour résoudre la crise actuelle dans l'Eglise; en cela, partisans de Hans Küng et croyants en l'Eglise catholique et romaine se rejoignent au moins sur un point ...
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"L'Avvenire", quotidien de la conférence épiscopale italienne (Cei) relève que le meurtre de Mgr Padovese a eu lieu "à la veille du voyage du pape à Chypre, le dernier pays divisé en Europe, occupé pour un tiers de son territoire par l'armée d'Ankara, mais aussi laboratoire de dialogue et de réconciliation entre les religions". Un voyage, celui de Benoît XVI, sur lequel, poursuit le quotidien, "quelqu'un a voulu mettre une mine destructrice, d'autant plus explosive que l'ensemble du Moyen-Orient semble à nouveau, en ces derniers jours, sur le point d'exploser dangereusement". Il s'agit, selon L'Avvenire, de "trop de coïncidences inquiétantes flottant sur ce qui devait être une visite au signe de la paix, du pardon et de la réconciliation."
"Les musulmans sont nos frères", signé: Benoît XVI
ARRIVEE DE BENOIT XVI A CHYPRE
CITE DU VATICAN, 4 JUI 2010 (VIS). Le premier Pape a se rendre à Chypre est arrivé à l'aéroport de Paphos peu après 14 h locales (13 h de Rome). C'est le seizième voyage apostolique de Benoît XVI, qui a été accueilli par le Président Demetris Christophias et l'Archevêque orthodoxe de Chypre SB Chrysostomos II, le Nonce apostolique Antonio Franco, le Patriarche latin de Jérusalem SB Fouad Twal, et le P.Pierbattista Pizzaballa, OFM, Custode de Terre Sainte. Après les discours de bienvenue, le Saint-Père a prononcé un bref discours, dont voici les passages saillants:
"Chypre est au carrefour de cultures et de religions, d'histoires anciennes et épiques qui conservent encore un impact important et visible dans la vie de votre pays. Entrée récemment dans l'Union Européenne, la République de Chypre a commencé à percevoir les avantages de posséder des liens économiques et politiques plus étroits avec les autres pays européens... Il est vivement souhaitable que cette appartenance contribue à la prospérité chez vous, et que les autres pays européens puissent, à leur tour, s'enrichir de votre héritage spirituel et culturel qui reflète votre rôle historique, favorisé par votre position entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Puissent l'amour pour votre patrie et pour vos familles, et le désir de vivre en harmonie avec vos voisins sous la protection bienveillante du Dieu tout puissant, vous inspirer dans vos efforts patients pour résoudre les problèmes restés en suspens que vous partagez avec la communauté internationale concernant l'avenir de votre île".
"En mettant mes pas dans ceux de nos pères communs dans la foi, Paul et Barnabé, je viens parmi vous comme un pèlerin et comme le serviteur des serviteurs de Dieu. Depuis que les Apôtres ont porté le message chrétien sur ces côtes, Chypre a été bénie par un grand héritage chrétien qui a résisté au temps". Saluant ensuite SB Chrysostomos II, Benoît XVI a dit sa joie de rencontrer bientôt beaucoup de chrétiens de l'Eglise orthodoxe chypriote. "C'est aussi avec impatience que j'attends de pouvoir saluer les autres responsables religieux chypriotes. J'espère pouvoir contribuer au renforcement de nos liens de communion et réaffirmer la nécessité de faire croître davantage la confiance réciproque et l'amitié durable entre ceux qui adorent le Dieu unique. Comme Successeur de Pierre, je viens rencontrer d'une manière particulière les catholiques de Chypre, les affermir dans leur foi et les encourager à être des chrétiens et des citoyens exemplaires, en jouant pleinement leur rôle dans la société pour le bien de l'Eglise et de l'Etat". Annonçant qu'il s'apprêtait à en promulguer le document de travail préparatoire, le Pape a rappelé que l'Assemblée spéciale du Synode des évêques "examinera plusieurs aspects de la présence de l'Eglise au Proche Orient et les défis que les catholiques affrontent, parfois dans des circonstances éprouvantes, en exprimant visiblement leur communion au sein de l'Eglise catholique et en donnant leur témoignage dans le service de la société et du monde. Chypre est donc un lieu approprié pour lancer la réflexion de l'Eglise sur la pluri-centenaire communauté catholique de cette région, pour exprimer notre solidarité avec tous les crétiens de la région et notre conviction qu'ils ont un rôle irremplaçable à jouer pour la paix et la réconciliation auprès de tous les peuples qui y vivent". Après cette cérémonie, Benoît XVI a gagné l'église Agia Kiriaki Chrysospolitissa pour une célébration oecuménique.
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Les abbés Pawel Piontek et Piotr Studnicki, de la Pologne, étudiants en communication à l'Université pontificale de la Sainte Croix, s'expriment sur la prochaine béatification du Père Jerzy Popieluszko.
Bonne émission
Le matériel de votre Radio Fréquence Romane est un simple téléphone portable, pour l'instant ... Merci aux auditeurs pour leur patience et leur compréhension, ma traduction en direct de l'italien au français n'est pas toujours exacte .... le mal est vaincu par le bien par exemple... mais l'amour et l'humour sont deux soeurs jumelles ...
19:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Milan, par Alessandra Muglia, Corriere della Sera
(traduit de l'italien par le Suisse Romain)
Témoignage:
« Il savait que Murat n'allait pas bien : il avait peur d’être à la maison avec lui »
La famille de monsignor Padovese parle :
« Murat, Kurdes, était son homme de confiance, puis quelque chose a changé ».
La semaine passée Monseigneur Padovese était à Milan. Il a rendu visite à sa famille. Là, seulement avec eux, il s’est confié : il était préoccupé pour la santé de Murat, son chauffeur, qui n’allait pas bien et qui montrait des signes de malaise psychologique. Il avait confessé avoir peur d’être à la maison avec lui. L’alarme a été enclenchée mais cela n’a pas suffit pour le sauver.
Luigi Padovese
La famille: il a été tué par celui qui devait le protéger sur une terre où les chrétiens risquent leur vie: Murat, d’origine Kurdes, d’à peine plus que 30 ans, était bien plus qu’un chauffeur pour Mgr Luigi Padovese. C’était son homme à tout faire. Depuis plus de 4 ans, il vivait dans la maison du prélat, qui hébergeait également le frère handicapé, le jardinier de l’évêché, un antique couvent de religieux cédé ensuite à l’évêque. “Il s’était toujours fié en lui, aveuglément, il l’aimait beaucoup” raconte la famille de Luigi Padovese, famille que Murat a plusieurs fois rencontrée, car il voyageait souvent avec lui ( il devait l’accompagner aussi à Chypre pour la visite du Pape).
Ils sont meurtris par la douleur, n’ont plus la paix, ne comprenant pas que parmi les milles pièges qu’il devait affronter au quotidien, il a été assassiné par une main amie.
“Au début de l’année dernière, il avait signé afin de ne plus avoir une escorte de protection: la situation externe s’était améliorée. Murat suffisait" disait-il "avec lui, il se sentait protégé” racontent-ils dégoûtés. Puis quelque chose a changé.
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Télévision Suisse Romande, TSR 1, 03 juin 2010, 19:30
Premier bilan de l'action des assistants sexuels pour personnes handicapées, mise en place il y a une année. Catherine Agthe Diserens et Françoise Vatré, sexo-pédagogues spécialisées et co-coordinatrices de la première formation des assistants sexuels en Suisse romande depuis 2008.
Les handicapés de Suisse romande ont commencé à bénéficier, depuis douze mois, des services des premiers assistants sexuels, hommes et femmes, formés pour cette prestation originale. Cela avait fait couler beaucoup d'encre, avant de s'imposer en Suisse alémanique.
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Alors que toute l'Eglise fête Dieu dans le mystère de son corps, de son sang, de son âme et de sa divinité, le 19.30 et Temps Présent évoquent les assistants sexuels pour les handicapés.
L'Eglise catholique est porteuse d'un message pure et limpide sur la sexualité humaine. Il suffit de prendre le temps de lire et de prier son enseignement pour s'en rendre compte. La nature humaine est ainsi faite: les relations sexuelles s'inscrivent uniquement dans le cadre du saint sacrement du mariage, de l'union irrévocable entre un homme et une femme. Hors de ces liens sacrés, toute personne est appelée à la continence. Cette simple vérité, qui jaillit du profond de la conscience humaine, confirmée par l'enseignement de l'Eglise, est valable pour tous et pour chacun.
Je me souviendrai toujours des propos d'une femme, lors de ma visite dans une famille, c'était à l'occasion d'un deuil. Elle me dit: mon frère n'est pas handicapé, mais une personne vivant avec un handicap. Cette formule m'a profondément marqué, car non seulement elle m'a rappelé que le coeur d'une personne n'est parfois pas le moins du monde handicapé, mais que toute personne est sacrée, destinée à entrer en relation avec Dieu, par la prière, par les sacrements, que cela soit l'Eucharistie ou la confession, ainsi qu'à aimer tendrement la Vierge Marie.
Certes, sans le Christ, le sauveur de l'homme, ce dernier boitera toujours par la sexualité, et pourtant elle est au milieu ajoutait un sage. Aussi, si en plus d'un handicap physique ou psychique, certains originaux, restons polis, poussent et bousculent des personnes vivant avec un handicap, à penser, à agir et à aimer en dehors de la normalité de l'épanouissement, en blessant en plus leur coeur et leur âme, on pourrait se demander bien légitimement qui sont en fait les vrais handicapés.
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Par la voix de Mgr Tomasi, nonce apostolique à Genève auprès des Nations Unies, le Saint Siège demande la fin de l'embargo israélien à l'encontre de la bande de Gaza.
A noter que le mobile politique pour l'assassinat de l'évêque vicaire de la Turquie semble exclu, vu que le chauffeur du prélat, converti au catholicisime, souffrait gravement de dépression.
19:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
PARIS, 3 juin 2010 (AFP) - Message de l'épiscopat français pour la béatification du Père Popieluszko
Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF), a adressé jeudi "un message de fraternité" aux catholiques polonais à l'occasion de la béatification du Père Jerzy Popieluszko, "une des grandes figures nationales" de la Pologne, le 6 juin à Varsovie.
"Vingt-six ans déjà que le Père Jerzy Popieluszko était jeté dans la Vistule après avoir été torturé à mort. Elément gênant pour le régime dictatorial, ce jeune prêtre de trente sept ans, ami de Lech Walesa et proche de Jean-Paul II était devenu insupportable en raison de sa popularité. On peut faire taire un homme. On n'aliène pas sa conscience. On peut canaliser le pouvoir temporel d'une Eglise. On ne maîtrise pas le rayonnement de ses martyrs", écrit Mgr Podvin.
Le pape Benoît XVI "a choisi la date et le lieu" de la cérémonie, avait dit l'archevêque de Varsovie, Mgr Kazimierz Nycz, en annonçant cette cérémonie; elle aura lieu le 6 juin, jour de la Fête-Dieu, sur la place Pilsudski, un lieu hautement symbolique où le pape polonais Jean Paul II avait célébré en 1979 la messe lors de sa première visite pastorale en Pologne communiste.
Le procès en béatification du prêtre martyr polonais avait débuté en mai 2001. Le souverain pontife a approuvé le 19 décembre sa béatification.
Assassiné à 37 ans, le père Popieluszko symbolise aux yeux des Polonais la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Eglise catholique contre un régime totalitaire. Il fut aumônier du syndicat Solidarité de Lech Walesa et vicaire à la paroisse Saint-Stanislas de Varsovie.
Ses "messes pour la patrie", célébrées après le coup de force du général Wojciech Jaruzelski contre Solidarité en décembre 1981, rassemblaient des milliers de fidèles.
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Monseigneur Luigi Padovese, 63 ans, vicaire apostolique d'Anatolie, a été assassiné aujourd'hui à Iskenderun en Turquie. Il a été assassiné par des coups de couteau, vraissemblablement par son chauffeur, dans son habitation.
"C'est un fait horrible" et "incroyable", "nous sommes consternés", a déclaré le père Lombardi à propos du meurtre du prélat en Turquie. L'évêque était sur le départ pour Chypre, afin d'accueillir, avec une délégation, le Saint Père Benoît XVI. Selon un média privée local Ntv, Monseigneur Padovese a été tué par son chauffeur, auquel l’évêque avait ouvert la porte de sa maison. Ce dernier a été arrêté. Le corps a déjà été transféré à l’hôpital du lieu.
Luigi Padovese est né à Milan le 31 mars 1947. Le 11 octobre 2004, il fut nommé Vicaire Apostolique d’Anatolie et évêque titulaire de Monteverde et consacré à Iskenderun le 7 novembre 2004.
L'ANSA (agence de presse italienne) a reçu confirmation cette terrible info par le nonce apostolique en Turquie Monseigneur Antonio Lucibello.
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Selon le vaticaniste Andrea Tornielli, la lettre du Pape Benoît XVI adressée au Cardinal de Vienne Christophe Schônborn, suite aux critiques contre l'ancien secrétaire d'Etat l'accusant d'avoir bloqué une enquête à l'encontre du cardinal Groer, sera prochainement rendue publique puis publiée soit par le Saint Siège, soit par l'archevêché de Vienne.
L'élève et ami du Pape avait également semblé remettre en discussion le célibat des prêtres, le non accès des divorcés remariés à la communion et la légitimité de certains amours homosexuels. De sources vaticanes, il semble enfin que la réaction polémique de bien des prêtres, et de la conférence épiscopale autrichienne, suite à la nomination d'un évêque à Linz, ait également laissé des traces.
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"La violence entraîne la violence".
Telle est la réaction des évêques italiens suite au drame advenu au large de Gaza. Une déclaration claire, qui laisse également entendre quelles furent les intentions des "pacifistes" sur la flottille "humanitaire" naviguant en direction de Gaza.
Médiatiquement, il est surprenant de constater l'unitéralité des réactions, comme si l'Europe ne pouvait plus faire entendre la diversité des points de vue pour nouer un dialogue fort et résolu. Cela ne doit pas nous faire oublier le caractère terroriste du Hamas qui tient en hôtage les habitants de la bande de Gaza. En l'état, la guerre médiatique semble être remportée par quelques fondamentalistes. Cela est inquétant pour la liberté de l'information.
La Providence permet que le Saint Père se rende ces jours à Chypre, avec un Synode sur le Moyen Orient qui se tiendra à Rome en octobre prochain.
07:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
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Pape: le vendredi 11 juin, Benoît XVI proclamera le curé d'Ars patron des prêtres
Salvatore Izzo
Le 11 juin prochain, Benoît XVI proclamera Saint Jean Marie Vianney patron de tous les prêtres. La Congrégation du Clergé l'a rendu public ce matin en diffusant le programme des célébrations prévues pour la clôture de l'année sacerdotale, à laquelle participeront plus de 15 000 prêtres sur les 400 000 qui opèrent dans les 5 continents. ( 9 000 prêtres viendront de 91 pays différents, et les autres seront italiens). Jeudi 10, le Pape présidera une veillée sur la place Saint Pierre.
Note: L'Italie compte 40 000 prêtres, soit le 10% du total mondial.
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A 11h50, alors que l'Italie célèbre sa fête nationale du 2 juin, la patrouille acrobatique italienne "le Frecce Tricolori" a survolé Rome .... et la Place Saint Pierre. En pleine audience, le Pape Benoît XVI a levé les yeux au ciel, avec le sourire.
HARMONIE ENTRE RAISON ET FOI CHRETIENNE
CITE DU VATICAN, 2 JUIN 2010 (VIS).
A l'audience générale Place St.Pierre, Benoît XVI a repris son cycle catéchistique consacré aux grands théologiens médiévaux, traçant un portrait de saint Thomas d'Aquin, le Doctor Angelicus. Ce surnom lui fut donné en vertu de "la sublimité de sa pensée et de la pureté de sa vie". Thomas naquit dans une noble famille, vers 1225 près du Mont Cassin. Il fit de longues études à Naples où il découvrit Aristote et reçut l'appel à la vie religieuse. En 1245 il partit étudier la théologie à Paris, où son maître Albert Le Grand lui demanda de l'accompagner fonder un studium théologique à Cologne. "A l'école d'Albert, Thomas élabora une oeuvre capitale pour l'histoire de la philosophie et de la théologie, de l'histoire et de la culture. Il étudia à fond la pensée aristotélicienne en distinguant ce qui était valable de ce qui ne l'était plus, dégageant également la consonance existant avec la révélation chrétienne. Il utilisa largement l'oeuvre et la méthode d'Aristote dans ses écrits théologiques. Thomas d'Aquin réussit à montrer une harmonie naturelle entre la raison et la foi chrétienne".
Sa réputation, a poursuivi le Pape, ramena Thomas à Paris pour y enseigner la théologie. Parallèlement, il entreprit son abondante production littéraire, commentaires de l'Ecriture et de l'oeuvre, puis la fameuse Summa Theologiae...Il fut secondé par des secrétaires, dont Reginald de Piperno...auquel une fraternelle amitié le lia, fait de grande confiance et confidence. Les saints cultivent l'amitié qui est une des manifestations les plus nobles du coeur humain, et qui a quelque chose de divin". En 1259, il prit part à Valenciennes au chapitre général des Dominicains comme membre de la commission chargée de rédiger un plan d'études de l'ordre. De retour en Italie, Urbain IV lui confia la composition des textes liturgiques de la fête du Corpus Domini. "Son âme profondément eucharistique lui a dicté les beaux hymnes liturgiques célébrant la présence réelle. Ils sont le fruit de sa foi et de sa sagesse théologique". A Paris, où il était rentré n 1269, un foule d'étudiants suivait les cours du Docteur Angélique qui prêchait à un peuple attentif. "Les théologiens ont le grand don de savoir parler aux fidèles avec simplicité et ferveur, et ce ministère de la prédication encourage au réalisme pastoral les experts en théologie comme il stimule leurs recherches". En 1274, saint Thomas mourut à l'abbaye de Fossanova, au sud de Rome, alors qu'il se rendait au concile de Lyon. L'année précédente, il avait confié à Reginald de Piperno avoir eu une révélation en célébrant la messe. Son oeuvre n'était qu'un tas de paille, d'où sa décision de ne plus rien écrire. "Cet épisode mystérieux permet de saisir l'humilité de saint Thomas. Mais aussi doit-il nous aider à comprendre que tout nous réussissons à penser et à dire sur la foi, si élevé soit il, est infiniment dépassé par la grandeur et la beauté de Dieu, qui nous seront pleinement révélées au paradis".
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APPEL DE BENOIT XVI
CITE DU VATICAN, 2 JUI 2010 (VIS).
A la fin de l'audience générale, Benoît XVI a évoqué les graves évènements survenu au large de la Bande de Gaza: "Je tiens à exprimer ma vive peine pour les victimes d'un épisode qui préoccupe tous ceux qui ont à coeur la paix régionale. Une fois encore, je dis que la violence, qui ne résout rien, aggrave les effets de la violence et génère un surplus de violence. J'en appelle à tous les responsables politiques, locaux comme internationaux, pour qu'il accentue leur recherche d'une solution juste et négociée, qui garantisse aux diverses populations de meilleures conditions de vie, dans la concorde et la sérénité. Unissons nous dans la prière pour les victimes, leurs familles et tous ceux qui souffrent. Puisse le Seigneur soutenir les efforts de ceux qui n'ont cessé d'agir en faveur de la réconciliation et de la paix".
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LE VATICAN DÉPLORE L’ASSAUT À LA FLOTTE HUMANITAIRE DIRIGÉE VERS GAZA
Le curé de Gaza condamne l’usage de la violence
ROME, Mardi 1er juin 2010 (ZENIT.org) - Le Saint-Siège a exprimé douleur et inquiétude pour les victimes (9 selon Israël, 19 selon les médias arabes), de l'assaut lancé dans la nuit de dimanche à lundi par l'armée israélienne contre la « flotte de la Liberté », une flotte de six bateaux, avec plus de 750 personnes à bord, qui transportaient des aides humanitaires à Gaza.
« Il s'agit d'un fait très douloureux, surtout pour la perte inutile de vies humaines », a déclaré aux journalistes le père jésuite Federico Lombardi, directeur du bureau de presse du Saint-Siège.
« La situation est suivie de très près et avec grande inquiétude au Vatican. Comme on le sait, le Saint-Siège est toujours contre le recours à la violence, d'où qu'elle vienne ; car celle-ci ne fait que compliquer la recherche de solutions pacifiques, les seules capables d'ouvrir des perspectives », a ajouté le porte-parole du Saint-Siège.
Selon le père Lombardi, « le pape, qui se rendra dans quelques jours dans la région, ne manquera pas de proposer à nouveau et avec constance, son message de paix ».
Pour sa part, le curé catholique de Gaza, le père Jorge Hernández, dans des déclarations à Radio Vatican, a estimé qu'il s'agissait d'un « crime qui pouvait tout à fait être évité », et qu'il « n'était pas nécessaire d'arriver à à ce point, dans la mesure où il existe des moyens pour agir de manière pacifique ».
« Cela entraîne de graves problèmes, à commencer par la réaction notamment du peuple palestinien ici à Gaza, qui est en colère, a-t-il ajouté. C'est le climat que l'on respire ici à Gaza : un climat de vengeance pour ce qui s'est passé ».
Le missionnaire argentin n'a pas caché sa crainte de voir cette attaque enflammer à nouveau la bande de Gaza et qu'il y a ait des réactions contre Israël.
« Nous le savons : la violence appelle à une plus grande violence. Je crains les conséquences de tout cela », a-t-il souligné.
Pour le curé, la situation humanitaire à Gaza est extrêmement grave : « Le manque de tout produit fait monter les prix en flèche. Médicaments et produits de prières nécessité coûtent très chers. Je voudrais dire aussi que la situation empire de jour en jour ».--
Note: Le blocus est aussi dû au fait que le Hamas (organisation criminelle inscrite sur les tablettes des organisations terroristes) a déclaré une guerre totale à Israël. L’Egypte pratique également ce contrôle aux frontières. Les réactions des Turcs, en appelant au respect des droits, ne doit pas faire oublier que ses troupes occupent militairement Chypre en toute illégalité.
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Andrea Tornielli
Après les critiques contre Sodano, le Pape écrit à Schönborn
Traduit de l'italien par le Suisse Romain
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Mgr Scicluna exhorte les prêtres à couper les liens qui mènent au péché
ROME, Lundi 31 mai 2010 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous la méditation sur l'Evangile de Marc prononcée le 29 mai par Mgr Charles Scicluna, promoteur de justice de la Congrégation pour la doctrine de la foi, durant une adoration eucharistique célébrée dans la basilique Saint-Pierre pour la sanctification des prêtres.
* * *
[Texte de l'Evangile : Marc 9, 33-37, 41-50; 10, 13-16]
La lecture du texte de l'Evangile nous donne une description synthétique mais magnifique de la relation douce et tendre de Jésus avec les enfants. Cette scène, centrale et emblématique pour celui qui est appelé à être disciple du Christ, se trouve aux versets 36-37 du chapitre 9 de Marc et se répète au chapitre 10 dans les versets 13-16 : « Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa » (Mc 9, 36).
L'innocence
« On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ... Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains » (Mc 10, 13.16).
Notre présence ici aujourd'hui ; votre présence près de l'Autel de la cathèdre en présence de Jésus Eucharistie, veut se faire l'écho de l'amour, du soin et de la sollicitude que l'Eglise, Epouse de Jésus, a toujours eue pour les enfants et pour les faibles.
A l'école des Pères de l'Eglise, en mettant à profit le travail de saint Thomas d'Aquin dans la Catena Aurea, nous notons que pour Theophylactus, l'enfant est une image éloquente de l'innocence. Jean Chrysostome affirme que le Seigneur en apprécie l'humilité et la simplicité « car un enfant est exempt d'envie et de vaine gloire ; il ne désire point l'honneur ni la préférence » (Hom. in Matt. 58). Bède le Vénérable en exalte l'absence de malice, la simplicité sans arrogance, la charité sans envie, le dévouement sans rancœur (Comm. in Marc. 3,39).
L'enfant devient icône du disciple qui veut être « grand » dans le Royaume des Cieux. Le Seigneur Jésus blâme les siens parce que, à peine instruits pour la seconde fois de l'exigence de la croix (Mc 9, 30-32), ils se sont perdus en route pour savoir qui est le plus grand. « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous ». Combien de péché dans l'Eglise à cause de l'arrogance, de l'ambition, des abus et de l'injustice de celui qui profite de son ministère pour faire carrière, pour se mettre en avant, pour des raisons futiles et misérables de vaine gloire !
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé » (Mc 9, 37).
Accueillir un enfant, ouvrir son cœur à l'humilité de l'enfant, l'accueillir au nom de Jésus, signifie assumer le cœur de Jésus, les yeux du Maître ; cela implique une ouverture au Père et au Saint Esprit.
Theophylactus s'exclame : « Vois comme l'humilité est grande ! C'est par elle que l'on gagne la demeure du Père et du Fils et du Saint Esprit ».
« Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas » (Mc 10, 15).
Accueillir le règne de Dieu comme un enfant signifie l'accueillir avec un cœur pur, avec docilité, abandon, confiance, enthousiasme, espérance. L'enfant nous rappelle tout cela. Et tout cela rend l'enfant précieux aux yeux de Dieu et aux yeux du vrai disciple de Jésus.
Image de Dieu détruite
Combien, au contraire, la terre devient aride et le monde triste quand cette image si belle, quand cette icône si sainte est piétinée, brisée, souillée, abusée, détruite. Un cri profond sort alors du cœur de Jésus : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas ! » (Mc 10,14). Ne soyez pas un obstacle sur leur chemin vers moi, ne gênez pas leur progrès spirituel, ne permettez pas qu'ils soient séduits par le malin, ne faites pas des enfants l'objet de votre convoitise impure.
« Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer » (Mc 9, 42). Grégoire le Grand commente ainsi ces paroles terribles de Jésus : « Le rythme dur et ennuyeux de la vie séculière est exprimé de manière mystique par la meule tirée par un âne, alors que la profondeur de la mer signifie la damnation la plus terrible. C'est pourquoi il aurait vraiment été mieux que les méfaits de celui qui détruit les autres par la parole ou l'exemple, après avoir été porté à une profession de sainteté, lui aient causé la mort plutôt que sa charge sacrée l'impose comme un exemple pour les autres dans ses fautes ; parce que s'il était tombé seul, son tourment en enfer aurait sans doute été de qualité plus supportable ».
Le remède
Mais le Seigneur, qui ne se réjouit pas de la perte de ses serviteurs et ne veut pas la mort éternelle de ses créatures, donne immédiatement un remède à la condamnation, un antidote à la maladie, un soulagement au danger de la damnation éternelle.
Ce sont les paroles fortes du chirurgien divin qui coupe pour guérir, qui ampute pour assainir, qui taille pour que la vie porte beaucoup de fruits :
« Si ta main t'entraîne au péché, coupe-la » (Mc 9,43).
« Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le » (Mc 9,45).
« Si ton oeil t'entraîne au péché, arrache-le » (Mc 9,47).
Plusieurs Pères interprètent « la main », le « pied », l'« œil » comme l'ami cher à notre cœur, avec qui nous partageons notre vie, auquel nous sommes liés par des liens d'affection, de paix et de solidarité. Il y a une limite à ce lien. L'amitié chrétienne se soumet à la loi de Dieu. Si mon ami, mon compagnon, la personne qui m'est chère est pour moi une occasion de péché, c'est pour moi un obstacle dans mon pèlerinage et je n'ai pas d'autre choix, selon le critère du Seigneur, que de couper ce lien. Qui nierait la torture d'un tel choix ? N'est-ce pas une amputation cruelle ? Et pourtant le Seigneur est clair : Il vaut mieux entrer seul dans le Royaume (sans main, sans pied, sans oeil), qu'aller avec un ami « dans la géhenne, où le feu ne s'éteint pas » (Mc 9,43; cf. etiam Mc 9, 45.47).
Mais je dirais que cette image si forte du membre de mon corps me mets sans trop de confusion face au miroir de ma conscience. La référence à la main, au pied, à l'œil me rappelle les paroles difficiles de l'apôtre Paul dans la lettre aux Romains : « Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc en moi cette loi : ce qui est à ma portée, c'est le mal. Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu. Mais, dans tout mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mon corps. Quel homme malheureux je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient à la mort ? Et pourtant, il faut rendre grâce à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! » (Rm 7, 21-25).
L'apôtre des Gentils, qui s'est fait témoin de l'Evangile de la grâce (cf. Rm 1, 16a), ne se rend pas à l'évidence de notre propension au péché. Il exhorte les Romains par des paroles de feu qui invitent à la conversion et à la fidélité : « Auparavant, vous aviez mis tout votre corps au service de l'impureté et du désordre, qui ne mènent qu'au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice, qui mène à la sainteté » (Rm 6, 19).
Le Seigneur nous enseigne donc une autre exigence sublime adressée au disciple, une médecine préventive que Jésus Eucharistie, Feu d'amour, vous propose aussi aujourd'hui à vous, jeunes engagés dans la formation au ministère sacré et ecclésial : « tout homme sera salé au feu » (Mc 9, 49).
Le feu
Le feu brûle, embrase, purifie. Il est un signe éloquent de l'Esprit Saint. Dans les paroles magnifiques du Saint-Père, prononcées dans cette basilique Saint-Pierre dimanche dernier, solennité de la Pentecôte : « Le feu de Dieu, le feu de l'Esprit Saint, est celui du buisson qui est embrasé mais ne se consume pas » (cf. Ex 3, 2). C'est une flamme qui brûle, mais ne détruit pas ; qui au contraire en s'embrasant fait apparaître la meilleure part de l'homme et la plus vraie ; et qui comme dans une fusion fait apparaître sa forme intérieure, sa vocation à la vérité et à l'amour.
Un Père de l'Eglise, Origène, dans l'une de ses homélies sur Jérémie, rapporte une parole attribuée à Jésus, qui n'est pas contenue dans les Saintes Ecritures mais est peut-être authentique, qui dit ceci : « Qui est à mes côtés est au côté du feu » (Homélie sur Jérémie L. I [III]). Dans le Christ, en effet, habite la plénitude du Dieu qui, dans la Bible, est comparée au feu. Nous avons observé tout à l'heure que la flamme de l'Esprit Saint embrase mais ne brûle pas. Et celle-ci opère toutefois une transformation, et pour cela elle doit consumer quelque chose dans l'homme, les résidus qui le corrompent et l'entravent dans ses relations avec Dieu et avec son prochain. Mais cet effet du feu divin nous effraie, nous avons peur de nous y « brûler », nous préférerions demeurer comme nous sommes. Cela dépend du fait que très souvent notre vie est organisée dans une logique de l'avoir, de la possession et non du don de soi. Beaucoup croient en Dieu et admirent la figure de Jésus-Christ, mais quand il leur est demandé de perdre quelque chose d'eux-mêmes, alors ils font un pas en arrière, ils ont peur des exigences de la foi. Il y a la crainte de devoir renoncer à quelque chose de beau, auquel nous sommes attachés ; la crainte que suivre le Christ nous prive de la liberté, de certaines expériences, d'une part de nous-mêmes. D'un côté nous voulons être avec Jésus, le suivre de près, et de l'autre nous avons peur des conséquences que cela entraîne.
Chers frères et sœurs, nous avons toujours besoin de nous entendre dire par le Seigneur Jésus, ce qu'il répétait souvent à ses amis : « N'ayez pas peur ». Comme Simon Pierre et les autres, nous devons laisser sa présence et sa grâce transformer notre cœur, toujours sujet aux faiblesses humaines. Nous devons savoir reconnaître que perdre quelque chose, et même soi-même pour le vrai Dieu, le Dieu de l'amour et de la vie, c'est en réalité gagner, se retrouver plus pleinement. Qui s'en remet à Jésus fait l'expérience déjà dans cette vie-là de la paix et de la joie du cœur, que le monde ne peut pas donner, et ne peut pas non plus ôter une fois que Dieu nous les a offertes. Ça vaut donc la peine de se laisser toucher par le feu de l'Esprit Saint ! La douleur qu'il nous procure est nécessaire à notre transformation. C'est la réalité de la croix : ce n'est pas pour rien que dans le langage de Jésus, le « feu » est surtout une représentation du mystère de la croix sans lequel le christianisme n'existe pas. C'est pourquoi, éclairés et réconfortés par ces paroles de vie, nous élevons notre invocation : Viens, Esprit Saint ! Allume en nous le feu de ton amour ! Nous savons que c'est une prière audacieuse, par laquelle nous demandons à être touchés par la flamme de Dieu ; mais nous savons surtout que cette flamme - et elle seule - a le pouvoir de nous sauver. Nous ne voulons pas, pour défendre notre vie, perdre la vie éternelle que Dieu veut nous donner. Nous avons besoin du feu de l'Esprit Saint, parce que seul l'Amour rachète ».
« Tout homme sera salé au feu » (Mc 9, 49)
Le sel préserve de la corruption, il donne du goût. Les saints Pères voient là l'image de la continence et de la sagesse. L'apôtre Paul exhortait ainsi les Colossiens (Col 4, 6) : « Que votre parole soit toujours bienveillante, pleine de force et de sel, sachant répondre à chacun comme il faut ». Le sel est donc le Seigneur Jésus-Christ qui a préservé le monde de la corruption et a accordé aux siens, à nous, d'être le sel et la lumière de la terre (Mt 5, 13).
« C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous » (Mc 9, 50).
C'est l'invitation que le Maître Jésus nous adresse à tous aujourd'hui, en cette solennelle adoration de réparation et de prière d'intercession en union avec le Saint-Père Benoît XVI. Nous entendons l'appel du Seigneur. Nous ne voulons pas dissiper l'enthousiasme de notre réponse. Nous ne voulons pas que notre sel perde son goût. Au pied de l'Eucharistie, faisons nôtre la prière que l'Eglise adresse à Jésus présent sur l'autel durant la messe : « Seigneur Jésus qui as dit à tes apôtres : ‘Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix', ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton Eglise ; pour que ta volonté s'accomplisse donne-lui toujours cette paix et conduis-là vers l'unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen » (Missel romain).
Traduit de l'italien par ZENIT
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VISITE APOSTOLIQUE EN IRLANDE
CITE DU VATICAN, 31 MAI 2010 (VIS). La Salle-de-Presse du Saint-Siège a publié ce matin le communiqué suivant concernant la Visite apostolique en Irlande annoncée par Benoît XVI le 19 mars 2010:
"Comme annoncé dans la Lettre aux catholiques d'Irlande, la Visite apostolique à quelques diocèses du pays, aux séminaires et aux congrégations religieuses débutera à l'automne. Le Saint-Siège souhaite ainsi apporter son aide aux évêques, au clergé, aux religieux et aux fidèles laïques pour affronter correctement la situation causée par les cas tragiques d'abus accomplis sur mineurs par des prêtres et des religieux, et pour contribuer au renouveau spirituel et moral souhaité et déjà engagé de façon déterminée par l'Eglise en Irlande.
Les visiteurs apostoliques chercheront à approfondir les problématiques liées au traitement des cas d'abus et à l'assistance due aux victimes, ainsi qu'à vérifier l'efficacité et la possibilité d'améliorer les modalités de prévention actuelles des abus, en référence au Motu Proprio pontifical Sacramentorum Sanctitatis Tutela et aux normes du Safeguarding Children: Standards and guidance document for the catholic church in Ireland (Sauvegarde des enfants: document normatif et orientations pour l'Eglise catholique en Irlande), élaboré et produit par le National Board for safeguarding children in the catholic church (Conseil national pour la sauvegarde des enfants dans l'Eglise catholique). La visite débutera dans les quatre diocèses métropolitains d'Irlande (Armagh, Dublin, Cashel and Emly et Tuam) et se poursuivra dans quelques autres diocèses. Les visiteurs nommés par le Saint-Père pour ces diocèses sont: le Cardinal Cormac Murphy-O'Connor, Archevêque émérite de Westminster, pour le diocèse d'Armagh; le Cardinal Sean Patrick O'Malley, OFM Cap., Archevêque de Boston, pour le diocèse de Dublin; Mgr.Thomas Christopher Collins, Evêque de Toronto, pour le diocèse de Cashel and Emly; Mgr.Terrence Prendergast, SI, Evêque d'Ottawa, pour le diocèse de Tuam.
Souhaitant accompagner la démarche de renouveau des lieux de formation des futurs prêtres de l'Eglise d'Irlande, la Congrégation pour l'éducation catholique coordonnera la visite des séminaires en Irlande et du Collège pontifical irlandais de Rome. Portant une attention spéciale aux problématiques requises par la Visite apostolique dans le milieu des séminaires, elle rendra compte de tous les éléments concernant la formation sacerdotale. Mgr.Timothy Dolan, Archevêque de New-York, en a été nommé Visiteur apostolique.
La Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, quant à elle, organisera en deux phases la visite aux maisons religieuses. Elle mènera surtout une enquête par le biais d'un questionnaire envoyé à tous les supérieurs des instituts religieux présents en Irlande, en vue d'une bonne connaissance de la situation actuelle et de projets concernant l'observation et l'amélioration des normes directrices. Pour la seconde phase, les Visiteurs seront le P.Joseph Tobin CSsR, et le P.Gero McLaughlin SJ, pour les instituts masculins; Sœur Sharon Holland IHM et Sœur Mairin McDonagh RJM, pour les instituts féminins. Ils accompliront une étude attentive d'évaluation des résultats recueillis et des possibilités pour l'avenir en vue d'un renouveau spirituel de la vie religieuse dans l'île.
Le Saint-Père invite tous les membres de la communauté catholique d'Irlande à soutenir par la prière cette œuvre d'aide fraternelle. Il invoque la bénédiction du Seigneur sur les visiteurs et sur tous les évêques, prêtres, religieux et fidèles laïques d'Irlande, afin que cette visite soit pour eux l'occasion d'un renouvellement fervent dans leur vie chrétienne, qu'elle leur permette d'approfondir leur foi et de renforcer leur espérance dans le Christ notre Sauveur".
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L'Eglise catholique et l'image positive d'Internet
Les nouvelles technologies sont très utiles pour la formation permanente des prêtres catholiques
C'est une recherche inédite et les professeurs ont fait oeuvre de pionniers. Jamais une telle enquête mondiale sur l'utilisation d'Internet par les prêtres avait été réalisée.
Les nouvelles technologies ont changé la culture et le mode de relations entre les personnes. Nous assistons à la naissance d'une nouvelle culture.
En pleine année sacerdotale, en réponse au message de Benoît XVI pour la journée mondiale des communications sociales (« Le prêtre et la pastorale dans le monde numérique: les nouveaux médias au service de la Parole »), les professeurs Lorenzo Cantoni, Daniel Arasa et Mons. Lucio Ruiz, qui ont mené l'enquête Picture ( Priest's Information and Communication Technologies Use in their Religious Experience - Usage de des technolgies de l'information et de la communication par les prêtres dans leur expérience religieuse) ont communiqué ce matin, en présence du Cardinal Hummes préfet pour la congrégation du Clergé, leurs résultats.
La recherche PICTURE – Priests’ ICT Use in their Religious Experience étudie les pratiques de l'usage des technologies de l’information et de la communications (TIC), et d’Internet en particulier, par les prêtres de l’Eglise catholique.
La Congrégation du Clergé du Saint-Siège a annoncé l’intérêt et le soutien à ce projet de recherche.
PICTURE est menée par le NewMinE Lab – New Media in Education Lab de l’Université del la Suisse italienne (USI – Lugano, Suisse) en collaboration avec la Faculté de Communication Institutionnelle de l’Université Pontificale de la Sainte Croix (PUSC – Rome, Italie).
4992 prêtres ont répondu au questionnaire, soit 1,2% du nombre totale des prêtres dans le monde.
- 6,6% réponses écrites
- 93,4 % réponses on line.
117 pays ont répondu: 56,4% Europe, 37,3% des Amériques, 3,9% d'Asie, 2,6% d'Afrique et 1,6% de l'Océanie
Selon la Congrégation du Clergé, en 2007, le nombre de prêtres catholiques était de 408'024
- religieux 135'593 ( 33,2 %)
- séculiers 272'431 ( 66,8%)
L'enquête est encourageante, les prêtres répondent à l'appel du Pape et de l'Eglise afin d' être présent sur Internet, sorte "de cour des Gentils du Temple de Jérusalem" qui permettait le dialogue entre Juifs et non Juifs.
Picture ne répond pas à la question sur le nombre des prêtres qui utilise les nouvelles technologies, mais répond aux questions suivantes:
- que font les prêtres sur la toile ?
- quelles sont leurs attitudes envers les technologies numériques ?
L'enquête permet de donner une photographie, une image (a picture) actuelle de l'utilisation des nouvelles technologies.
Résultats:
94,7% des prêtres accèdent tous les jours à Internet ( 82,8% possèdent un ordinateur portable / 90,6% ont un téléphone portable / 25,7% ont un palm ou un I Phone )
61,5% utilisent Internet pour préparer les homélies (8,7% trouve inutile d'aller sur le Net pour préparer les homélies)
38,6% des prêtres trouvent la toile inutile pour donner des conseils spirituels (cela démontre l'importance du contact personnel)
35% prient avec les nouvelles technologies (bréviaire sur le téléphoe portable) - 35,7 % jamais
52,5% trouvent très utile pour annoncer la foi (17,5% non)
75,1% pensent que cela permet de rejoindre les jeunes
85% utilisent Internet pour des informations, pour des nouvelles quotidiennes et 75,6 % pour les études
12,2 % pensent que Internet présente des dangers.
En résumé:
- Internet est utile pour la formation permanente et les prêtres en font un usage quotidien et hebdomadaire. Cela n'est pas mensuel, comme le professeur Cantoni le pensait et cette donnée l'a passablement surpris. Les prêtres étudient donc abondement en ligne.
- Internet est une chance pour annoncer la foi et inculturer le message de l'Evangile dans le monde d'aujourd'hui. Les prêtres répondent positivement à l'invitation de l'Eglise.
- l'aide spirituelle reste de l'ordre du contact personnel.
- il y a certes des dangers dans l'usage d'Internet, mais les avantages sont supérieur, car 38,2% estiment que les possibilités d'internet sont supérieures aux dangers qu'il représente.
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Lu sur Zenit
L'étude
L'enquête sur l'utilisation d'Internet par les prêtres a été faite entre le 15 novembre 2009 et le 28 février 2010. L'idée est née dans le contexte de l'Année sacerdotale proclamée par Benoît XVI, qui s'achèvera le 19 juin.
4.992 prêtres ont répondu au questionnaire, soit 1,2% du total des prêtres dans le monde. L'enquête a été réalisée de manière proportionnelle dans divers pays des cinq continents, sur des échantillons de prêtres issus de 117 nations différentes.
Les résultats ont été diffusés par la Congrégation pour le clergé. Selon le préfet du dicastère, cette recherche est une sorte de « photographie de l'utilisation que les prêtres font aujourd'hui de la technologie dans leur propre expérience religieuse pour apporter des réponses adéquates au sein même des grands changements du monde culturel ».
Le questionnaire a été traduit en sept langues. Pour garantir sa plus haute diffusion, toutes les conférence épiscopales du monde ont été contactées ainsi que les ordres religieux qui ont le plus grand nombre de membres.
Les résultats
A la question concernant la fréquence avec laquelle les prêtres cherchent sur Internet du matériel pour leurs homélies, 46% ont répondu avoir recours à cette ressource au moins une fois par semaine, 14,7% disent en faire un usage quotidien, alors que 8,7% affirment ne jamais utiliser les nouveaux médias dans ce but.
Pour la direction spirituelle, 48% cherchent des informations sur Internet au moins une fois par mois, alors que 1,4% des prêtres ne le font jamais.
L'étude montre qu'un petit pourcentage de prêtres utilise Internet pour sa propre vie spirituelle. 35,9% prient en utilisant les ressources offertes par Internet au moins une fois par mois (ce point se réfère à l'utilisation en ligne de la Liturgie des Heures ou Office divin, ou bien au recours à ce moyen pour les lectures spirituelles ou autres types de prières), tandis que 37,7% des prêtres ne le font jamais.
Au plan intellectuel, les prêtres ont plus recours à ces nouveaux médias : 60,01% des personnes interrogées le font au moins une fois par semaine, tandis que 9,4% d'entre eux n'utilisent jamais Internet à cet effet.
Une des questions posées dans cette étude demande aux prêtres si Internet permet une meilleure formation sacerdotale : 64% se disent d'accord, 6,4% ne le sont pas.
52,5 % des prêtres estime que le recours à Internet est utile, voire très utile, pour diffuser le message chrétien, alors que 7% ne le considère pas utile. 56,8 % des prêtres sont d'accord ou totalement d'accord que les nouvelles technologies permettent l'inculturation de la foi dans le monde d'aujourd'hui, 2,7 % ne le sont pas.
Dans son message pour la Journée mondiale des communications sociales, Benoît XVI souligne que « le prêtre se trouve comme au début d'une nouvelle histoire ».
« Plus les technologies modernes créeront des relations étroites et plus l'univers numérique élargira ses frontières, plus il sera appelé à s'en préoccuper pastoralement, accroissant son engagement, pour mettre les media au service de la Parole », ajoute-t-il.
Carmen Elena Villa
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook