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dimanche, 20 septembre 2009

Massimo Bussaca s'excuse

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sanction: 3 matchs

Busacca s'excuse

Massimo Busacca, l'un des meilleurs arbitres du monde, a présenté officiellement ses excuses après son geste antisportif pendant le match Baden - Young Boys dans le cadre du premier tour de la Coupe Suisse de samedi. "Je me suis laissé provoquer par des injures verbales infondées de spectateurs et j'ai perdu mon sang froid par un geste antisportif. Cela n'aurait pas dû se produire", explique l'arbitre suisse dans un communiqué et ajoute: "Ma réaction aurait dû être une performance sans erreur et non une mise à niveau avec certains spectateurs."

Note: Un grand danger de la communication réside dans l'absence de miséricorde, surtout dans la conception du "Blick" qui ne cherche que la provocation et la vente.. Un homme à terre est une nouvelle qui permet de générer l'émotion. De plus, Massimo Bussaca est catholique convaincu. Il y a un certain voyeurisme à voir un catholique commettre une faute. Mel Gibson, après le grand succès de son film "Passion",  a été cloué au pilori par ses excès d'alcool et ses difficultés matrimoniales. Or, un saint n'est pas quelqu'un qui ne chute pas, mais qui se relève toujours. Une faute reconnue permet toujours un bien plus grand.

P.S. Fait-il espérer que les supporters soient sanctionnés ?

samedi, 19 septembre 2009

Synode pour le Moyen Orient en 2010

190909_synode.jpgBenoît XVI convoque un Synode des Évêques pour le Moyen Orient en 2010

Le 19 septembre 2009

source: Eucharistie Sacrement de la Miséricorde

A 11h ce matin, au Palais Apostolique de Castel Gandolfo, le Saint-Père Benoît XVI a rencontré les Patriarches et les Archevêques du Moyen Orient et leur a adressé le discours suivant faisant l'annonce d'une Assemblée Spéciale du Synode des Évêques pour le Moyen Orient qui se tiendra du 10 au 24 octobre 2010, sur le thème « l'Église catholique au Moyen Orient : communion et témoignage : « La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme.

Messieurs les Cardinaux, Béatitudes,


Vénérés Patriarches et Grands Archevêques ! Je vous salue tous cordialement et vous remercie pour avoir accueilli l'invitation à participer à cette rencontre : je donne à chacun mon accolade fraternelle de paix. Je salue le Cardinal Tarcisio Bertone, mon Secrétaire d'État, et le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales, ainsi quel le Secrétaire et les autres collaborateurs du Ministère.

Rendons grâce à Dieu pour cette réunion de caractère informel, qui nous permet d'écouter la voix des Églises que vous servez avec une abnégation admirable, et de renforcer les liens de communion qui les lient au Siège Apostolique. La rencontre d'aujourd'hui me rappelle à l’esprit celle du 24 avril 2005 dans la Basilique Saint Pierre au Vatican. A ce moment-là, au début de mon pontificat, je voulus entreprendre un pèlerinage idéal dans le cœur de l'Orient chrétien : pèlerinage qui aujourd'hui connaît une autre étape significative et que j'ai l'intention de poursuivre. Vous avez sollicité en différentes circonstances un contact plus fréquent avec l'Évêque de Rome pour rendre toujours plus solide la communion de vos Églises avec le Successeur de Pierre et examiner ensemble, à l'occasion, d'éventuelles thématiques d'importance particulière. Cette proposition a même été renouvelée lors de la dernière Assemblée Plénière du Ministère pour les Églises Orientales et dans les Assemblées Générales du Synode des Évêques.

Quant à moi, je ressens comme un devoir essentiel de promouvoir cette synodalité très chère à l'ecclésiologie orientale et saluée avec satisfaction par le Concile Œcuménique Vatican II. L'estime que les Assises conciliaires a réservée à vos Églises dans le Décret Orientalium Ecclesiarum, et que mon vénéré Prédécesseur Jean-Paul II a réaffirmé surtout dans l'Exhortation apostolique Orientale Lumen
, est pleinement partagée par moi, avec le vœux que les Églises Orientales Catholiques « fleurissent » pour remplir « avec une vigueur apostolique renouvelée la mission qui leur est confiée… promouvoir l'unité de tous les chrétiens, spécialement orientaux, selon le décret sur l'œcuménisme… »(Orientalium Ecclesiarum, 1). L'horizon œcuménique est souvent connexe à l'horizon interreligieux. Dans ces deux domaines, c'est toute l'Église qui a besoin de l'expérience de cohabitation que vos Églises ont mûri depuis le premier millénaire chrétien.

Vénérés Frères, de cette rencontre fraternelle, émergeront certainement de vos interventions, les problématiques qui vous tourmentent et qui pourront trouver des orientations adaptées dans les sièges compétents. Je voudrais vous assurer que vous êtes constamment dans ma pensée et dans ma prière. Je n'oublie pas, en particulier, l'appel de paix que vous avez déposé entre mes mains à la fin de l'Assemblée du Synode des Évêques d'octobre dernier. Et, en parlant de paix, ma pensée va, en premier lieu, aux régions du Moyen Orient. Je saisis par conséquent l'occasion pour annoncer une Assemblée Spéciale du Synode des Évêques pour le Moyen Orient que je convoque et qui se tiendra du 10 au 24 octobre 2010, sur le thème « l'Église catholique au Moyen Orient : communion et témoignage : « La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. » (Act 4.32).

Tandis que je souhaite que la réunion  d'aujourd'hui apporte les fruits espérés, en invoquant la maternelle intervention de Marie Très sainte, je vous bénis de tout cœur vous et toutes les Églises Catholiques  Orientales.

à Obama: no we can't !

Pour ceux qui comprennent la langue de Shakespeare.

En bref: la plus haute autorité judiciaire américaine de l'Eglise catholique, Mgr Burke, ancien archevêque de Saint Louis (Missouri, actuel préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique à Rome, déclare sur FOX News, que la réforme de santé du Président Obama doit être étudiée et lue très attentivement, car elle utilise en fait des fonds publiques pour payer l'avortement et favoriser l'euthanasie. Cela n'est pas acceptable.

Mr Obama, dans son récent discours, s'était engagé à ne pas prélever des fonds publics et respecter la clause de conscience.

Notes:

Ces points non-négociables ne sont pas des questions politiques, mais morales et éthiques, donc des questions vitales. Ces propos éclairent le débat en cours sur l'avortement, l'euthanasie et l'arrêt des soins médicamenteux aux vieillard, aux USA, ainsi que les regrettables propos du Cardinal de Justice et Paix, Mgr Martino ainsi les étranges louvoiements du père jésuite Jenkins de l'Université "catholique" Notre Dame.

Encore une fois, le geste courageux de Mme Mary Ann Glendon (refus d'une décoration prestigieuse de Notre Dame University, cette dernière donnant au Président US le doctora honoris causa) nous aide à porter un regard lucide sur la drame de l'avortement et ainsi que sur le devoir d'engagement en faveur de la vie, aux USA et dans le monde.

Le Cardinal Ratzinger avait déjà publié un document recommandant en substance aux catholiques d'exprimer clairement leur refus de l'avortement et leur oui à la vie. Ceci leur permet ensuite de voter pour la politique qui leur paraît la meilleure en fonction de leur conscience. Aussi, un catholique peut tout à fait soutenir la politique de Mr Obama, sauf sur ces points. Récemment, Benoît XVI a rappelé que les prêtres ne doivent pas entrer en politique, qui est l'affaire des laïcs. La vie n'est pas une question politique!, mais un don que notre raison et notre coeur doit promouvoir et protéger de sa conception à sa fin naturelle.

Evangile du 25ème Dimanche

Logo_h2o_fr.jpgEvangile. Bon Dimanche

vendredi, 18 septembre 2009

Eunice Kennedy Shriver et la vie

eunice-kennedy.jpgFace à la mort, comme à la naissance, nous sommes tous égaux. Le retentissement médiatique du dècès de la soeur aînée de Ted Kennedy n'a pas été identique à celui de son frère. Comme sa Mère Rose, elle a gardé sa foi catholique. Hommage

jeudi, 17 septembre 2009

Père Lombardi: prêtre communicateur

images.jpegServir l’Eglise tout en travaillant avec les médias

La vocation de communicateur du père Lombardi

ROME, Jeudi 17 septembre 2009 (ZENIT.org) - Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, s.j., estime que son appel à travailler dans le monde de la communication de l'Eglise n'a impliqué aucun « changement d'orientation dans son service spirituel et sacerdotal », mais plutôt porté à « un approfondissement » qui va dans la même direction et conduit au même message ».

« La vocation de communicateur est pour moi une continuité de la vocation religieuse et sacerdotale. Si je n'étais pas prêtre, je ne serais pas un communicateur, je ferais d'autres choses », déclare le père Lombardi dans un entretien à l'agence portugaise Ecclesia.

La « vocation de parler, d'annoncer l'Evangile est, naturellement aussi une vocation à la communication », explique-t-il.

Le père Lombardi reconnaît qu'il lui a fallu un approfondissement technique et professionnel pour travailler dans le domaine des médias.

C'est à une série d'articles sur les travailleurs italiens émigrés en Allemagne, souligne le père Lombardi, qu'il doit le fait d'avoir commencé à collaborer avec la revue « La Civiltà Cattolica » au début des années 70.

« Je ne l'ai pas fait pour devenir journaliste, mais pour servir ces travailleurs. C'est l'optique que je recherche : faire en sorte que communiquer devienne un service, dans les questions importantes, dans la vie des personnes ».

« Bien entendu que cela soit devenu le centre de ma vie, en servant dans le cas précis, le Saint-Père et les institutions du Vatican,  ne me déplait pas. Je vois cela comme une contribution au service des personnes », affirme-t-il.

Concernant ses fonctions au Vatican, le père Lombardi explique qu'« il n'est pas un porte-parole personnel du pape » ; que ce dernier ne l'appelle pas « pour envoyer des messages spécifiques » à travers lui.

« Je suis le directeur de la salle de presse du Saint-Siège qui a pour mission de diffuser les informations officielles, des communiqués ou textes du pape, qui m'arrivent à travers la secrétairerie d'Etat et d'autres institutions du Vatican ».

« Bien sûr, j'ai des occasions personnelles pour rencontrer le Pape et m'entretenir avec lui, par exemple après des audiences importantes avec des chefs d'état et autres grandes personnalités. Je parle avec lui du contenu des rencontres, pour rédiger le communiqué, et je confronte ce qu'il me dit avec la secrétairerie d'Etat, qui peut avoir d'autres informations ».

Concernant les défis de la salle de presse du Saint-Siège, le père souligne que celle-ci « apprend à répondre, cherche à suivre l'évolution » dans le domaine des médias, surtout sur Internet. Toutefois, cette évolution « est si rapide et si vaste qu'il est très difficile de suivre la cadence de l'évolution au niveau mondial ». Cela dit, ajoute le père Lombardi, « nous menons à bien notre tâche ».

« Dans ce sens, un point très important est de développer le lien entre les diverses agences et salles de presse de l'Eglise, pour être en mesure de lancer très vite un message de Rome, s'il y a quelque chose d'urgent, donnant ainsi un sentiment de participation et de garantie, conclut-il. Je pense qu'il est possible de faire des pas en avant très importants ».

Cléricalisation de laïcs, célibat et Curé d'Ars

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le croisement, le glissement de deux vocations; les laïcs deviennent cléricals et les prêtres se laïcisent

3 excellentes réponses à 3 grandes questions :

- le prêtre est un agent social ? le manque de prêtre, une chance pour les laïcs ? ouvrir vers les viri probati ?

- "Face à celle des laïcs, l'identité propre aux fidèles ordonnés relève de la différence essentielle entre sacerdoce ministériel et sacerdoce commun. Il faut donc éviter la sécularisation des prêtres et la cléricalisation des laïcs. Dans cette perspective,les laïcs doivent exprimer la vision anthropologique et la doctrine sociale de l'Eglise dans la vie publique, y compris en politique, tandis que les prêtres doivent y être étrangers. Leur mission est de favoriser l'unité et la communion des fidèles en étant une référence pour tous".

- "la carence en prêtres ne peut justifier une plus grande participation des laïcs"

- le curé d'Ars reste un modèle pour le prêtre dâujourd'hui, "surtout dans un célibat vécu comme exigence et don de soimanifestation de la charité pastorale que le Concile Vatican II décrit comme coeur de l'être et de l'action du prêtre".

Le Saint-Père Benoît XVI à un groupe d'évêques brésilien

(service de H2ONews)

Benoît XVI convoquerait un Synode sur les chrétiens du Moyen Orient

images.jpegVatican: "The Tablet", en 2010, Synode spécial sur les chrétiens du Moyen Orient

(ASCA) Citta' del Vaticano, 17 set

L'annonce d'un synode spécial sur le Moyen Orient serait toute proche, afin d'affronter la situation difficile de la communauté chrétienne de la région. C'est ce qu'écrit l'hebdomadaire catholique "The Tablet" sur son prochain numéro. Cette Assemblée devrait se dérouler en octobre 2010.

© Copyright Asca

Notes:

- récemment en Allemagne, Mgr Georg Ganswein avait effectivement évoqué, avec des amis, les terribles difficultés des chrétiens en Terre Sainte.

- article de Zenit de février 2009.

Les 4 voyages de Benoît XVI

images.jpegEn 2010, Benoît XVI effectuera 4 voyages à l’étranger, exclusivement en Europe.

Après son voyage en République tchèque, du 26 au 28 septembre 2009, Benoît XVI effectuera, l’année suivante, 4 déplacements à l’étranger mais circonscrits au continent européen, a appris I.MEDIA de sources vaticanes. Agé de 83 ans en avril prochain, le pape limitera ainsi ses déplacements au vieux continent. Si son bref voyage à Malte en avril 2010 a déjà été annoncé et si celui qu’il devrait effectuer en Angleterre semble acquis, les autres déplacements sont encore tenus secrets.

Outre le déplacement qu’il effectuera probablement sur une seule journée à Malte en avril 2010, déjà annoncé par la Conférence épiscopale locale et par Radio Vatican, Benoît XVI se rendra ainsi exclusivement en Europe l’année à venir, ont indiqué des sources vaticanes autorisées. 

Benoît XVI avait été invité successivement par les chefs du gouvernement britannique Tony Blair et Gordon Brown à visiter le pays et ce déplacement devrait bien avoir lieu courant 2010, 28 ans après la visite de Jean-Paul II (1978-2005). Le pape pourrait se limiter à l’Angleterre mais pourrait aussi se rendre, à cette occasion, en Irlande du Nord ou en Ecosse.

S’il a déjà visité l’Allemagne, son pays natal, à deux reprises, Benoît XVI ne s’est cependant jamais rendu à Berlin, la capitale. Alors que le voyage semblait délicat à l’automne 2009 en raison de divers scrutins électoraux, les évêques allemands ont annoncé en février dernier une visite du pape dans le pays courant 2010. Le Vatican avait alors indiqué que ce voyage était un “véritable désir du pape“. D’autant que cette visite serait l’occasion de marquer le 20e anniversaire de la réunification du pays (3 octobre 1990). Pour autant, en août dernier, le porte-parole de l’épiscopat avait indiqué que ce déplacement serait “reporté“ à une année ultérieure.

Aux portes de l’Europe

Au Vatican, l’hypothèse d’un voyage du pape “aux portes de l’Europe“ est sérieusement évoquée. Ainsi, en 2008 et 2009, le président biélorusse Alexandre Lukashenko avait transmis une invitation au pape à visiter cette ancienne République soviétique où Jean-Paul II (1978-2005) ne s’est jamais rendu. Pour le chef d’Etat biélorusse, une visite à Minsk serait aussi l’occasion d’organiser une rencontre en terrain neutre entre le chef de l’Eglise catholique romaine et celui de l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche de Moscou. Mais beaucoup d’autres pays de l’Est européen se trouvent ainsi “aux frontières“ du vieux continent.

D’aucuns laissent également entendre au Vatican que Benoît XVI pourrait se rendre en Europe du Nord. Enfin, il n’est pas exclu que le pape veuille se rendre un jour au sanctuaire de Fatima (Portugal) ou à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne). Invité à se rendre en Espagne en 2010 par le chef du gouvernement, Benoît XVI devrait cependant s’y rendre seulement en août 2011 pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Madrid.

Sur son bureau, Benoît XVI a encore plusieurs autres invitations comme celle du président roumain ou de la Pologne, pour une éventuelle béatification de Jean-Paul II, ou encore une invitation à parler devant le Parlement européen, à Strasbourg (France). AMI 
© I.MEDIA

Médias et Saint-Siège: un mal entendu ?

images-1.jpeg"cessez de donner des interprétations erronées de la parole du Pape"

Cardinal Bertone, août 2009, s'adressant fermement aux journalistes

Ce n'est que la moitié de la solution. Certes, un journaliste sportif, politique ou économique, ne peut pas se permettre de grosses erreurs professionnels. Or, pour couvrir le Saint Siège, il est légitime d'exiger des connaissances pour comprendre ce pontificat.

Un autre mal reste à guérir, aussi faut-il écouter les critiques constructives, car il reste un autre aspect à soigner tout particulièrement et en premier lieu pour avoir le contact avec le monde de la communication. Nous devons l'avouer: nous ne sommes pas bons dans la stratégie médiatique, ni dans l'approche des moyens modernes de communications. La sagesse dit pourtant: "être exigeant avec soi-même et indulgent avec autrui"...

Evêques saints et crédibles

images.jpegCe temps d'application du Concile ressemble à celui qui a précédé le Concile de Trente: une réforme de la tête et des membres de l'Eglise catholique. Sainteté des évêques, année sacerdotale, Benoît XVI et son secrétaire d'Etat sont conscients que le renouveau de la hiérarchie va insufler de l'oxygène dans le Corps entier. C'est l'appel universel à la sainteté.

L’EGLISE A BESOIN D’ÉVÊQUES SAINTS ET CRÉDIBLES

Messe du cardinal Bertone avec les nouveaux évêques de cette année

ROME, Mercredi 16 septembre 2009 (ZENIT.org) - L'Eglise a besoin d'évêques saints et crédibles, a expliqué le cardinal Tarcisio Bertone, en célébrant mardi matin une messe, à la Basilique Saint-Pierre, avec les évêques ordonnés ces douze derniers mois.

Cette messe marquait le lancement des travaux du congrès organisé tous les ans pour les nouveaux évêques par la Congrégation pour les évêques à l'université pontificale « Regina Apostolorum » de Rome.

« Le peuple chrétien, a dit le cardinal, a besoin de voir des témoins crédibles et d'être guidé par de saints pasteurs » qui contaminent « de l'amour de Dieu tous ceux que nous avons sous notre responsabilité ».

A l'homélie, reprise par « L'Osservatore Romano », le secrétaire d'Etat a transmis aux évêques présents « les salutations et l'encouragement de Benoît XVI ».

Puis il rappelé les paroles que le pape a prononcées samedi dernier dans son homélie à l'occasion de l'ordination de cinq nouveaux évêques, réaffirmant que la fidélité, la prudence et la bonté sont les trois caractéristiques du service épiscopal, un « bien, a-t-il rappelé, qui nous a été remis » et qui « ne nous appartient pas ».

Comme a dit le pape, « l'Eglise n'est pas notre Eglise, mais son Eglise, l'Eglise de Dieu ».

« La fidélité du serviteur de Jésus Christ, autrement dit celle de chacun de nous, consiste justement, a souligné le cardinal Bertone, à chercher à adapter la foi à l'air du temps ».

Ce qui signifie altruisme donc et non recherche de pouvoir et de prestige, comme cela arrive quand on travaille en revanche pour soi-même et non pour la communauté.

Quant à la prudence, a-t-il expliqué, elle « n'a rien à voir avec l'astuce et indique le primat de la vérité qui, par le biais de la prudence, devient critère dans notre manière d'agir ».

Enfin, concernant la bonté, le cardinal Bertone a réaffirmé qu'être bons veut dire « cultiver une profonde orientation vers Dieu, le seul être vraiment bon, voire même le bien par excellence ».

Ces précises indications du pape, a-t-il garanti, sont un « stimulant pour approfondir la valeur du service épiscopal ».

A la lumière des Ecritures, le cardinal Bertone a relevé que le sacerdoce chrétien resplendit « dans toute sa nouveauté et dans toute sa beauté. Une beauté vraiment paradoxale, comme l'est d'ailleurs celle de notre Seigneur Jésus Christ », a-t-il ajouté.

Aux nouveaux évêques, le cardinal a souhaité « qu'ils soient des saints comme l'a été le saint curé d'Ars », c'est-à-dire en vivant leur ministère « selon le cœur de Jésus et le cœur maternel de Marie ».

 

mercredi, 16 septembre 2009

Dialogue entre Rome et Ecône: confidentialité

images.jpegLes prochaines discussions entre Ecône et le Saint-Siège, qui se tiendront dès mi-octobre, se feront en toute confidentialité. Je ne peux que me réjouir de cette sage disposition car cela ménerait à une trop grande confusion. Bien que la confidentialité va éguiser les esprits curieux.

Le Cardinal Schönborn*, archevêque de Vienne, a également annoncé que certains sujets ne seront pas négociables, comme la liberté religieuse, qui est un droit fondamental, les déclarations sur le judaïsme et le dialogue avec les autres religions, quelles soient chrétiennes ou non-chrétiennes.

Ecône a mobilisé l'attention médiatique depuis la levée des excommunications. Évidemment par les graves déclarations de Williamson d'une part, mais aussi parce que la Fraternité Saint Pie X est minoritaire, décalée par rapport à la hiérarchie, qui donne lieu au contraste, et provoque la polémique. Comme règne le soupçon d'un rapprochement, sous la houlette de Benoît XVI, du Vatican vers Ecône, cela retient fortement l'attention.

Or il suffit de lire les écrits du Cardinal Ratzinger, puis ceux de Benoît XVI, pour se rendre compte que le Saint Père mène la barque de l'Eglise en suivant la boussole du Concile Vatican II. Ce dernier est composé de textes qu'il faut lire à la lumière de la Tradition. Ainsi, comme le Christ qui est parti pour chercher la brebis perdu, le Pape cherche à rapprocher Ecône de la barque de Pierre. C'est un acte de miséricorde.

Reste à prier pour tous les participants et les grands théologiens de renoms qui se rendront à la Congrégation de la Foi pour ces importantes rencontres. Prions particulièrement Saint Thomas d'Aquin, le saint le plus intelligent et l'intelligent le plus saint, afin que l'unité de la sainte Eglise soit retrouvée, aussi avec nos frères schismatiques. L'Eglise est la porte du salut qui est ouverte pour tous et chacun, sans exclusions.

* Il est bon que ces discussions soient confidentielles, car le glissement sur la rectitude doctrinale est très rapide, soit sur l'Eglise, soit sur le Cardinal Schönborn. Il y a, me semble-t-il, une tentative de tirer le Pape par la manche. J'ai appelé cela une récupération traditionnaliste. Or, c'est la chair de Pierre, avec l'Esprit Saint, qui mènent l'Eglise ( N.B. dans ma note, je ne parle pas de l'excellent blog Benoît-et-moi ).

Les voyages du Pape

images.jpegLe Saint-Père se sert de ses pieds sacerdotaux pour courir le monde. La Tchécoslovaquie en fin septembre (service H2ONews), l'Anglettere pour la béatification de J.H.Newman en mai 2010 et Malte sur les traces de Saint Paul. Son nom tire bien son origine du fondateur et du père de l'Europe: Saint Benoît!

Politique et médias

images.jpegLe sénateur neuchâtelois Didier Burkhalter a été élu Conseiller Fédéral, un des septs membres du gouvernement suisse. Il était sans doute le candidat le moins "charismatique" dans sa communication, face à l'avocat Christian Luscher, avocat, et Urs Schwaller qui avait soigné son image au court du temps (depuis quelques années, il s'est enlevé la moustache).

Preuve que les médias ne décident pas tout, mais qu'ils mettent la pression. Certes, ce sont les 246 membres de l'Assemblée qui élisent un conseiller fédéral. Gageons toutefois, bien que très compétent et vrai homme d'Etat, que le nouvel élu aura besoin d'un conseiller médias. Mr Couchepin avait eu des bonnes idées avec sa marche sur l'île Saint Pierre. Il a gouverné pourtant avec une cote de popularité très basse, toujours le dernier dans les sondages.

Avec notre prière pour cette lourde charge que la Providence vous a confiée Mr le Conseiller Fédéral. Nous n'oublions pas votre famille. Félicitations!

Eduquer à la prière et communiquer en famille

images.jpegUne belle intervention du Cardinal de Lima, qui sort du langage ecclésiastique, pour s'intéresser à la prière, à la foi, à la famille. Bravo!

source: Fides

« Une société qui tue ouvertement les enfants à naître est une société infirme ». C’est ce qu’a déclaré l’Archevêque de Lima, le

Cardinal Juan Luis Cipriani, pendant le programme radiophonique “Dialogue de foi” de samedi 12 septembre. Le cardinal est intervenu sur le thème en commentant l’initiative de l’Evêque de Chiclayo, Mgr Jesús Moliné, qui la semaine dernière a présenté au Congrès national du Pérou 33.000 signatures pour dire “non à l’avortement”.

A l’occasion de la Journée de la famille, célébrée dimanche 13 septembre, le cardinal a envoyé une bénédiction spéciale à toutes les familles du pays, et a invité ceux qui se sont promis de se marier ou qui nourrissent le désir de le faire, à connaître davantage la vie intérieure de l’autre personne, laissant de côté les égoïsmes. Il faut « s’inquiéter de ce qui ne se voit pas, des désirs, des croyances, de ce qui unit, de sorte que cet amour et ce mariage puissent être stables. Il est important de se connaître ! Chercher l’amour et la joie de l’autre, ce qui plait à l’un ou à l’autre pour le lui donner ; laisser de côté les égoïsmes » a ajouté le Cardinal Cipriani. De leur côté, les parents ont la grande responsabilité de l’éducation de leurs enfants, à travers l’exemple, pour que les mineurs ne tombent pas dans le filet des éducateurs anonymes, qui bien souvent déforment la vérité.

« Si l’exemple de ses parents est fort, l’enfant a un cœur et des sentiments profonds. Cette partie de l’éducation est aujourd’hui négligée, car les parents ne sont pas à la maison, ils partent travailler. Quand ils négligent la responsabilité d’éduquer – a mis en garde l’Archevêque de Lima, les éducateurs anonymes, les moyens de communication et Internet entrent en scène ». Pour cette raison il est fondamental que les parents éduquent leurs enfants à la foi, dès le premier moment. « Le premier pas de la foi consiste de la part des parents à être les premiers éducateurs et à être à la maison. Avant tout, il faut expliquer à l’enfant d’où il vient, qui est son Créateur et son Père ; ensuite, il faut éduquer les enfants dans la prière » a-t-il conclu.

A partir d’aujourd’hui, 14 septembre et jusqu’à jeudi 17, à la paroisse Sainte Rose de Lince, aura lieu un cycle de conférences sur le thème « Famille et mondialisation », organisé par l’Institut de la Famille (IFA) de la Faculté théologique pontificale et civile de Lima, et par la Commission archidiocésaine de la famille. Interviendront le Dr José Manuel Rodríguez, qui présentera le thème “Famille, amour et vérité”; la Dr Maita García de Flores, sur « Apprendre à vivre en famille », et José Antonio Varela sur « La famille dans un monde globalisé ».

 

Dialogue entre Rome et Ecône

150909_lombardi.jpgLe Père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican (ndlr. chef de la la salle de presse), a précisé que la première réunion, qui marquera le début du dialogue avec les lefebvristes, se tiendra dans la seconde moitié d'octobre. Il a confirmé les noms des experts qui se rencontreront: du côté du Vatican, il s'agit du Père Charles Morerod o.p., du Père Karl Josef Becker s.j. et de Mgr Fernando Ocariz Brana, Vicaire général de l'Opus Dei. Du côté de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Alfonso De Galaretta qui est l'un des évêques sacrés par Mgr Lefebvre.

Si l'on connaît de longue date les positions du Vatican, on connaît probablement moins celles de Mgr De Galaretta. Dans le numéro 121 de la revue "Iesus Christus", le prélat lefebvriste a tenu des propos qui permettent d'avoir une idée de la ligne qu'il voudra suivre. 

Lorsque le journaliste de "Iesus Christus" a demandé à Mgr De Galaretta: "Quelles perspectives voyez-vous pour la Fraternité Saint-Pie X dans l'avenir? Un accord avec Rome? Une reconnaissance canonique?" L'Evêque lefebvriste a répondu: "Non, dans l'absolu, que ce soit à court terme ou à moyen terme. Nous excluons précisément cette possibilité. Nous savons que tant qu'il n'y aura pas un retour de Rome à la Tradition, quelque accord pratique ou canonique que ce soit est incompatible avec la confession et la défense publiques de la foi et signifierait notre mort. Dans le meilleur des cas, humainement parlant, nous en avons pour plusieurs années de discussions."

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En clair, Mgr De Galaretta accuse l'Eglise de ne plus être véritablement catholique: il ne voudrait y retrouver une place que pour la convertir - et avec elle convertir le pape Benoît XVI -.


Prions pour qu'à l'issue des discussions entre Rome et les lefebvristes - qui risquent d'être longues - Mgr De Galaretta puisse reconnaître, annoncer et enseigner que le seul moyen d'être sûrement dans l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique est de subordonner humblement sa pensée à celle du Magistère.

Source: ProLiturgia

Retourner l'opinion publique ?

E. Morricone a une opinion très positive de Benoît XVI. Dans le paysage médiatique, il y a les leaders d'opinions. Il suffit que plusieurs grandes et moins grandes personnalités se prononcent pour que la tendance s'inverse.

images-1.jpegL'un des meilleurs arbitres du monde a rencontré Benoît XVI à la veille d'un match très important. Il a avoué être très attaché à Jean Paul II. Mais, a-t-il reconnu, lorsque j'ai salué notre Pape, j'ai compris pourquoi il avait été élu.

Un membre de l'hospitalité de Lourdes a pu être aux côtés de Benoît XVI à Lourdes, alors qu'il administrait le sacrement des malades. Il a été impressioné et touché par la grande humanité et la proximité du Pape. Je lui ai fait remarqué que le Saint Père était très critiqué en France. Il m'a très vite répondu: il y a beaucoup de gens qui l'aiment! Et puis tant de personnes ne le connaissent pas.

Alors lançons nous dans une spirale positive!

mardi, 15 septembre 2009

E. Morricone affirme avoir une « très bonne opinion » du Saint-Père.

Ennio Morricone voit la main de Dieu dans sa vie de compositeur

images.jpegROME, Mardi 15 septembre 2009 (ZENIT.org) - Son nom ne vous dira peut-être rien, mais sa musique vous sera sûrement familière. Ennio Morricone est largement considéré comme l'un des meilleurs compositeurs de musiques de films d'Hollywood. S'il est connu surtout pour ses mémorables et mélancoliques bandes originales des Spaghetti Westerns des années 1960, comme « Le Bon, la Brute et le Truand », « Pour une poignée de dollars », « Il était une fois dans l'Ouest », de nombreux catholiques l'apprécient peut-être davantage encore pour son émouvante partition dans « Mission », un film de 1986 sur les missionnaires jésuites dans l'Amérique du Sud du 18e siècle.

Mais sa contribution à l'industrie du cinéma s'étend bien au-delà de ses œuvres les plus célèbres : il a, en effet, écrit la musique de quelque 450 films et travaillé avec de grands réalisateurs d'Hollywood, de Sergio Leone et Bernardo Bertolucci à Brian De Palma et Roman Polanski.


Il a 80 ans et toujours bon pied, bon oeil. Le légendaire compositeur vient de terminer la bande originale de « Baaria » de Giuseppe Tornatore, un film italien qui a fait l'ouverture du Festival international du Film de Venise cette année, tandis que Quentin Tarantino l'a invité à écrire la musique de son dernier film « Inglourious Basterds » (des difficultés de calendrier ont empêché Morricone de le faire, mais il autorisé Tarantino à utiliser dans le film des extraits (clips) de sa précédente œuvre).

Le célèbre compositeur italien continue aussi à décrocher des prix prestigieux : au début de cette année, le président français Nicolas Sarkozy l'a élevé au grade de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur, la plus haute distinction française. Elle vient s'ajouter à une longue liste d'autres récompenses importantes dont un Oscar d'honneur (Honorary Academy Award), cinq nominations aux Oscars, cinq Baftas, et une Grammy award (distinction récompensant les meilleurs œuvres musicales américaines de l'année, classique exclu, ndlr).

Pourtant Ennio Morricone, qui est né à Rome, préfère rester dans l'ombre et n'accorde que rarement des interviews. Aussi quelle ne fut pas notre surprise quand, un matin d'août, il a aimablement accepté de faire une exception et a invité ZENIT dans son appartement du centre de Rome pour parler principalement de sa foi et de sa musique. 

Son intérieur dépasse tout ce que l'on peut imaginer : un grand piano noir immaculé se détache près de la fenêtre d'un grand salon décoré avec goût, artistiquement agrémenté de peintures murales, de tableaux classiques et de panneaux en bois d'acajou. Mais Morricone, qui est marié et a quatre enfants adultes, est un homme humble, sans façon, et il répond aux questions d'une façon typiquement romaine : directement, en allant droit à l'essentiel. 

Inspiration

Nous avons commencé par lui demander si sa musique, que beaucoup jugent très spirituelle, est inspirée par sa foi. Bien que se décrivant lui-même comme un « homme de foi », il adopte un point de vue très professionnel, et pourtant simple, sur son travail et déclare que sa foi ne l'inspire pas dans la plupart de ses compositions musicales. Si le film ne traite pas de religion, il reconnaît qu'il ne pense alors ni à Dieu ni l'Eglise. « Je pense à la musique que je dois écrire - la musique est un art abstrait », explique-t-il. « Mais bien sûr, si je dois écrire une pièce de musique religieuse, ma foi m'aide indiscutablement ».

Il ajoute qu'il a au-dedans de lui une « spiritualité toujours présente quand (il) compose », mais ce n'est pas par un effet de sa volonté ; il la ressent, tout simplement.

« En tant que croyant, cette foi est probablement toujours là, mais c'est à d'autres de s'en rendre compte, explique-t-il, aux musicologues et à ceux qui ne se contentent pas d'analyser les morceaux de musique, mais qui ont aussi une compréhension de ma nature, comme aussi du sacré et du mystique ».

Il ajoute, toutefois, qu'il croit que Dieu l'aide à « écrire une bonne composition, mais c'est une autre histoire ».

Sa réponse est tout aussi professionnelle et directe quand on lui demande s'il éprouve quelques scrupules à écrire des musiques pour des films de violence gratuite. « On me demande d'être au service du film », dit-il. « Si le film est violent, alors je compose une musique pour un film violent. Si le film est sur l'amour, je travaille pour un film d'amour. Il peut y avoir des films violents dans lesquels il y a du sacré ou des éléments mystiques au sein de la violence, mais je ne recherche pas volontairement ces films. J'essaie de trouver un équilibre avec la spiritualité du film, mais le réalisateur ne pense pas toujours la même chose ».

Ennio Morricone a débuté sa carrière musicale en 1946 après avoir obtenu un diplôme de trompette. L'année suivante, il composait déjà de la musique de théâtre, tout en jouant dans un orchestre de jazz pour faire vivre sa famille. Mais sa carrière dans la musique de films, qui débuta en 1961, ne démarra vraiment que deux ans plus tard quand il commença à travailler avec son vieil ami Sergio Leone et sa série de Spaghetti Westerns.

Il est probablement le plus renommé dans ce genre de films, et pourtant il fait remarquer qu'ils ne représentent que huit pour cent de son répertoire et qu'il a refusé une centaine d'autres films semblables. « Tout le monde me demande de faire des Westerns »,dit-il, « mais j'ai tendance à les refuser car je préfère la variété ».

Un miracle technique

A propos de « Mission », il déclare que le meilleur de cette partition du film était son « effet technique et spirituel ». Il veut dire par là la façon dont cette musique réussit à combiner trois thèmes musicaux du film. La présence de violons et du hautbois du père Gabriel représente « l'expérience de Renaissance de l'évolution de la musique instrumentale ». Le film passe ensuite à d'autres formes de musique apparues avec la réforme de l'Eglise entreprise par le Concile de Trente, et se termine sur la musique des natifs Indiens. 

Il en est résulté un thème « contemporain » dans lequel les trois instruments- les instruments surgis de la Renaissance, ceux de la musique réformée post-conciliaire et les mélodies ethniques - s'harmonisent tout à la fin du film. « Le premier et le second thème vont ensemble, le premier et le troisième peuvent aller ensemble, et le second et le troisième vont ensemble », explique Morricone. « Cela était mon miracle technique qui, je le crois, fut une grande bénédiction ».

Mais le compositeur italien affirme qu'il ne connaît pas de formule garantissant le succès d'une partition de film. « Si je la connaissais, j'écrirais toujours de plus en plus de musiques comme celle-ci »,dit-il, ajoutant que la qualité de la musique dépend de si on est heureux ou triste. « Quand je suis moins heureux, je suis toujours sauvé par le professionnalisme et la technique », assure-t-il. Il ne mentionne aucun morceau musical, aucun film favori. « Je les aime tous, car tous m'ont procuré tourments et souffrances quand je travaillais sur eux, mais je ne dois pas faire et ne fais pas de distinction », affirme-t-il.

Nous en venons à un autre fin musicien : le pape Benoît XVI. E. Morricone affirme avoir une « très bonne opinion » du Saint-Père. Il voit en lui « un pape d'un esprit d'une grande noblesse, un homme d'une grande culture et aussi d'une grande force ». Il est particulièrement élogieux sur les efforts que fait Benoît XVI pour réformer la liturgie - un sujet qui tient très à cœur à E. Morricone. 

« Aujourd'hui, l'Eglise a commis une grosse erreur, en revenant en arrière de 500 ans avec des guitares et des chants populaires », argumente-t-il. « Je n'aime pas du tout ça. Le chant grégorien est une tradition vitale et importante de l'Eglise, et gâcher cela avec des mélanges de paroles religieuses et profanes d'enfants, de chants occidentaux est extrêmement grave, extrêmement grave ».

Il affirme que c'est un retour en arrière parce la même chose est arrivée avant le Concile de Trente, quand des chanteurs mélangeaient le profane avec la musique sacrée. « Il [le pape] fait bien d'y remédier », fait-il observer. « Il devrait le faire avec encore plus de fermeté. Quelques Eglises en ont tenu compte, mais d'autres non ».

Ennio Morricone paraît en bonne forme et infiniment plus jeune que son âge, ce qui lui permet de continuer à donner des concerts dans le monde entier. En fait, il est plus sollicité que jamais : le mois prochain il interprètera ses bandes sonores à l'amphithéâtre d'Hollywood (Bowl Hollywood) à Los Angeles.

Pourtant, en dépit de sa renommée et de ses honneurs, le célèbre compositeur italien n'a rien perdu de sa truculence romaine et de son humilité. C'est peut-être cela, comme aussi nombre de ses compositions émouvantes et uniques, qui en font l'un des grands d'Hollywood.


Propos recueillis par Edward Pentin

Traduit de l'anglais par Elisabeth de Lavigne

Josephum

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"Nous ne pouvons pas trouver la Vérité tous seuls, mais c'est la Vérité, qui est une Personne, qui nous trouve."

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(entendu à Radio Vatican)

Benoît XVI, après la projection d'un film sur Saint Augustin (son maître de théologie; ses armoiries reprennent le coquillage du fameux songe de Saint Augustin). Benoît XVI est un fin connaisseur des Pères de l'Eglise. Il prêche comme un Saint Amboise, comme un Père de l'Eglise. Sa devise: coopérateur de la vérité.

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Saint Augustin, avec Saint Monique, sa mère.

 

lundi, 14 septembre 2009

Benoît XVI convoque l'Afrique pour une nouvelle l'espérance

SYNODE DES ÉVÊQUES (service de H2ONews)

DEUXIÈME ASSEMBLÉE SPÉCIALE POUR L'AFRIQUE

images.jpegSa Sainteté le Pape Benoît XVI a convoqué la deuxième Assemblée Spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques qui se tiendra au Vatican du 4 au 25 octobre 2009. Les principaux acteurs qui viendront des 36 Conférences Épiscopales et des deux Églises Orientales Catholiques sui iuris présentes sur le continent se pencheront sur le thème L'Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. “Vous êtes le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5,13.14).

Ce deuxième synode intervient, à la requête de l'épiscopat africain, quinze ans après le premier, célébré au Vatican du 10 avril au 8 mai 1994. Les évêques avaient alors réfléchi sur "L’Eglise en Afrique et sa mission évangélisatrice vers l’année 2000 : Vous serez mes témoins" (Ac 1,8). Le pape Jean-Paul, à la suite, avait publié son exhortation apostolique post-synodale “Ecclesia in Africa”.

La continuité entre ces deux synodes est évidente et le Pape Benoît XVI l'a soulignée lors de la remise de l'Instrumentum laboris, le 19 mars dernier à Yaoundé au Cameroun. Il a aussi insisté sur la grande importance d'un tel événement pour la vie du continent et de toute l’Église universelle.

De fait, si l'on peut noter des avancées positives sur le continent noir depuis le dernier synode, de grands défis restent à relever pour ouvrir aux Africains la voie du bonheur et du salut qui passe par le Christ Sauveur. La réconciliation, la justice et la paix vont partie des axes principaux de la bataille. L'Église et toutes les composantes de la société africaine sont appelées à apporter leurs contributions.

L'espérance en ce synode est grande et le Pape, en invitant à la prière, l'exprime aux évêques en ces termes : “Je souhaite donc vivement que les travaux de l’Assemblée synodale contribuent à faire grandir l’espérance pour vos peuples et pour le continent tout entier ; qu’ils contribuent à insuffler à chacune de vos Églises locales un nouvel élan évangélique et missionnaire au service de la réconciliation, de la justice et de la paix, selon le programme donné par Seigneur lui-même : Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde.” (Mt 5, 13.14).

Passing de Roger à l'US Open: le point de l'histoire