jeudi, 30 octobre 2008
La psychologie peut être une aide
Le Vatican a rendu public un document pour le recours possible à la psychologie dans la formation des prêtres.
Ce document, très équilibré, en préparation depuis bien des années, ne concerne pas que l'homosexualité, ou uniquement la pédophilie, ni que le célibat ( même si ces questions sont graves et sérieuses ), mais plutôt l'aide que peut parfois apporter la psychologie dans la formation des futurs prêtres.
Le Christ est vrai Dieu et vrai homme ( homme parfait !). La vocation reste un don et un mystère.
De même que des pilotes, des enseignants, ou des médecins doivent avoir une maturité solide pour l'exercice de leur métier, l'Eglise doit s'assurer de l'équilibre humain du séminariste.
Conférence de Presse
J'ai eu la grande joie d'assiter à la conférence de presse de 11h30 à la salle de presse du Saint Siège.
C'est très instructif de voir comment les journalistes travaillent. Cela demande de la rapidité!
A peine 4 heures plus tard, l'Australie et tout le monde anglophone ( par l'agence de presse AAP ), l'Italie ( par l'agence ANSA ) , la francophonie ( AFP, agence france presse, sans oublier la Reuters ), bref, le monde entier semble informé!
Ces agences sont en quelques sortes les journaux des journalistes à travers le monde.
Voir cela en live, comment les infos sont reprises, sur Internet ( journaux etc. ) fut simplement prodigieux!
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mardi, 28 octobre 2008
La future jeunesse du Concile Vatican II...
Berne, juin 2004; 16 000 jeunes avec Jean Paul II
Alors que certains réclament un nouveau Concile, (exemple A quand ce Concile ? Manifeste pour un renouveau de l'Eglise, José Davin, Michel Salamolard, Ed.Saint Augustin, 2008, 197 pages ), qui traiteraient de questions dont l'Eglise a en faite déjà donné des réponses actuelles et pertinentes pour le futur renouveau de l'Eglise, une université romaine organise un congrès congrès sur le Concile dans le pontificat de Jean Paul II.
Approfondir: Discours de Benoît XVI à la Curie Romaine 22 décembre 2005
Concile et Benoît XVI, décembre 2005.doc
Benoît XVI affirme que "Jean Paul II est l'interprète qualifié et un témoin cohérent" de ce grand Concile qui s'inscrit dans la lignée des 20 autres de l'histoire de l'Eglise.
Comme quoi l'avenir de l'Eglise est à la compréhension de Vatican II et à son application. C'est la vocation d'une génération avec d'autres questions.
ACTUALITE DES DOCUMENTS CONCILIAIRES
CITE DU VATICAN, 28 OCT 2008 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le message du Pape au P.Marco Tasca, Ministre générale des Frères Mineurs et Chancelier de la Faculté pontificale de Théologie du Seraphicum, pour l'ouverture à Rome du congrès international sur "le Concile Vatican II dans le pontificat de Jean-Paul II". Les organisateurs sont la Faculté St.Bonaventure et l'Institut de documentation et d'études du pontificat de Jean-Paul II.
Rappelant d'abord le 50 anniversaire de l'élection de Jean XXIII, qui convoqua ce concile (1962-1965), Benoît XVI écrit que les documents de Vatican II n'ont rien perdu de leur actualité. "Au contraire, leur enseignement apparaît tout particulièrement pertinent face aux nouveaux problèmes de l'Eglise et de la société globalisée". Citant Jean-Paul II, il souligne combien son prédécesseur a intégré dans son magistère et dans sa manière d'être Pape les lignes-guide du concile, au point d'en devenir un interprète qualifié et un témoin cohérent. Sa préoccupation continue fut de diffuser les avantages tirés de la vision conciliaire, pour le bien de l'Eglise mais aussi pour celui de la société et de ses acteurs".
"Nous sommes tous débiteurs de ce grand évènement ecclésial. La richesse de son héritage doctrinal, contenu dans les constitutions dogmatiques, décrets et déclarations, continue de nous encourager à approfondir la Parole et à l'appliquer à l'Eglise tout en tenant compte des besoins de l'homme contemporain, avide de connaître et de voir la lumière de l'espérance chrétienne". Puis le Saint-Père encourage les participants au congrès à se pencher sur la riche pensée de Bonaventure, d'une oeuvre "qui donne des clefs de lecture toujours valables pour aborder les textes de Vatican II, pour y trouver des réponses satisfaisantes aux interrogations de notre temps".
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lundi, 27 octobre 2008
Le fondement de la communication...
Jean-Paul II, Mane nobiscum Domine, 7 octobre 2004
«À l'instant même, ils se levèrent» (Lc 24,33)
24. Après avoir reconnu le Seigneur, les deux disciples d'Emmaüs «se levèrent à l'instant même» (cf. Lc 24,33) pour communiquer ce qu'ils avaient vu et entendu. Lorsqu'on a fait une véritable expérience du Ressuscité, se nourrissant de son corps et de son sang, on ne peut garder pour soi seul la joie éprouvée. La rencontre avec le Christ, approfondie en permanence dans l'intimité eucharistique, suscite dans l'Église et chez tout chrétien l'urgence du témoignage et de l'évangélisation.
Jean-Baptiste de Champaigne Les Pèlerins d'Emmaüs, vers 1665
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samedi, 25 octobre 2008
Synode: Judaïsme et Islam...
Pour la fin du Synode, les Pères ont soumis 53 propositions au Pape. Ce dernier a permis de les rendre public.
En voici deux, pour nos frères juifs et l'Islam:
Avec nos fères aînés et préférés
Le dialogue entre chrétiens et juifs appartient à la nature de l'Eglise. Les conférences épiscopales peuvent promouvoir des rencontres. Ces deux religions partagent les Ecritures et la compréhension hébraïque de la Bible peut aider à l'intelligence et à l'étude de part des chrétiens.
Les chrétiens de la Terre Sainte a besoin de la communion de tous; la Terre Sainte est comme le cinquième Evangile.
Avec nos frères musulmans
Réciprocité et liberté de conscience ! Le dialogue doit se baser sur quelques principes communs:
- respect de la vie, droit de l'homme et de la femme, ainsi qu'une distinction entre l'ordre socio-politique et l'ordre religieux pour la promotion de la justice et de la paix dans le monde
18:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 24 octobre 2008
Engène Pie Zolli, rabbin de Rome
* un Juif italien, qui s'est converti au catholicime en 1945. Il ne l'a pas fait avant pour rester solidaire avec le drame de ses coréligionaires.
1. Le grand Rabbin de Rome, Israel Anton Zoller ( 1881- 2 mars 1956 ) s'est converti au catholicisme après la seconde guerre mondiale.
A cause de l'attitude de l'Eglise envers les juifs et en l'honneur du Pape Pie XII ( Eugenio Pacelli ), il prit pour nom de baptême Eugène Pie.
Une biographie "Avant l'aube", de Judith Cabaud retrace sa vie.
http://www.chapitre.com
2. De nombreux juifs furent cachés dans le couvents, au prix de la vie de nombreux catholiques. Des amis juifs peuvent en témoigner.
3. Notons enfin les propos d'une des plus importantes autorités du monde juif, comme par exemple, par le Ministre des Affaires Extérieures d'Israël Golda Meir, qui écrivit :
‘Quand le martyre le plus épouvantable a frappé notre peuple, durant les dix années de terreur du nazisme, la voix du Souverain Pontife s'est élevée en faveur des victimes', concluant avec émotion : ‘Nous pleurons la perte d'un grand serviteur de la paix'.
12:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 23 octobre 2008
Irak: la religion islamique...
Mossoul: les chrétiens ne sont plus que 500 (alors qu'ils étaient 25 000)
source Zenit:
P. Lombardi s'interroge : est-ce que les autorités irakiennes ne sont pas en mesure de protéger les chrétiens ou bien est-ce la volonté de les défendre qui est insuffisante ?
Le P. Lombardi fait état de la grande préoccupation du Saint-Siège du fait que derrière les violences se fait jour le problème du fondamentalisme islamique qui peut devenir encore plus agressif dans la situation de l'Irak actuel.
En effet, Reuters publie le contenu d'un tract menaçant distribué à Mossoul à l'adresse des chrétiens : « Abandonnez votre maison et la ville dans les 24 heures, ou vous serez justement punis et tués comme la religion islamique l'ordonne pour ceux qui comme vous vénèrent la croix ».
C'est à Mossoul qu'a trouvé la mort en mars dernier Mgr Paulos Faraj Rahho, archevêque chaldéen catholique. Un crime que le pape avait défini comme une « violence inhumaine ».
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mercredi, 22 octobre 2008
Soeur Emmanuelle
MERCI SOEUR EMMANUELLE!
Retrouvez brièvement la voix de Guy Gilbert, et son humour!, et un bel hommage à cette "grande petite soeur".
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Avec son franc parlé, son style simple et direct, ses expressions...
ROME, Mercredi 22 octobre 2008 (ZENIT.org)
Testament spirituel de sœur Emmanuelle
" Nous le savons, l’Amour est plus fort que la Mort "
Si chers Amis,
Nous le savons, l'Amour est plus fort que la Mort, le lien d'amitié profonde que nous avons noué ensemble dans la joie, a une valeur d'éternité joyeuse.
Aujourd'hui, où vous vous êtes encore une fois dérangé pour moi, mon âme et mon coeur sont tout près de votre âme et de votre cœur.
Je voudrais que cette chère rencontre se déroule dans une atmosphère de joie.
J'ai choisi des cantiques pleins d'allégresse. Chantez les joyeusement à pleine voix !
Je tiens à vous dire une merci bondissant de reconnaissance pour ce que vous avez fait et ferez encore, je le sais, pour nos milliers d'enfants en difficulté à travers le monde.
Grâce à vous, ils deviennent des citoyens debout et heureux. L'enfant qui souffre « sensible à vos cœurs » rappelle le mot de Pascal : « Dieu sensible au cœur ».
Voilà la merveille qui, au-delà de toute conviction religieuse, politique, culturelle ou autre, nous unit tous dans une belle harmonie.
Seigneur, tu as voulu que nous, les humains, puissions tressaillir devant la douleur et arriver à la soulager. C'est ainsi que, comme nous le dit le Christ, dans l'évangile de Matthieu au chapitre 25, nous devenons « bénis » par Toi, notre Père des cieux.
Oui vous êtes bénis, vous qui savez aimer et partager, vous êtes bénis, parce que, sans le savoir peut-être, vous avancez sur la route qui mène à l'éternité bienheureuse où je vous attends dans le même Amour.
Une petite confidence pour finir. J'ai demandé que soit chanté comme psaume le Magnificat. Ce cantique contient en effet le secret du bonheur de ma vie.
Dès mon entrée en religion, en 1931, je me suis confiée, corps et âme, à la Vierge pour qu'elle me garde fidèle. Elle l'a fait et comment ! Remerciez là avec moi !
Yalla ! En avant ! C'est passionnant de vivre en aimant !
Votre Emmanuelle qui garde chacun et chacune de vous dans son cœur.
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mardi, 21 octobre 2008
Haine de Hitler pour Pie XII
"Hitler haïssait Pie XII car il cachait des Juifs!"
Ce sont des propos d'experts et d'historiens de la seconde guerre mondiale. Cela peut étonner, mais en fait cela dépeint le vrai visage de Pie XII
qui a tout fait pour sauver, en silence, un maximum de Juifs. L'Eglise à Rome cachait de nombreux frères aînés.
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dimanche, 19 octobre 2008
Fête de Saint Louis à Rome
La communauté française de Rome accueille un nouveau recteur
Mgr Valdrini, installé au cours d’une messe présidée par le cardinal Tauran
ROME, Dimanche 19 octobre 2008 (ZENIT.org)
Au cours d'une messe présidée ce dimanche par le cardinal Jean-Louis Tauran, une assemblée nombreuse a accueilli Mgr Patrick Valdrini comme recteur de Saint Louis des Français à Rome. Celui-ci a également été installé quelques instants auparavant recteur de la communauté des prêtres de Saint Louis.
depuis la gauche: Pères Dewarwin, LeQuellec, Mgr Ide, Madame Bernadette, Mgr Valdrini,
Pères Kruijen, Rimaz (premier suisse à la communauté!) et Petit.
Mgr Valdrini connaît déjà Rome car il occupait depuis deux ans la fonction de conseiller culturel à l'ambassade de France près le Saint Siège et de directeur du centre culturel St Louis de France à Rome. Depuis plusieurs années, il dispense aussi des cours en droit canonique à l'université pontificale du Latran.
Le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a souhaité au nouveau recteur d'être dans la communauté qui lui est confiée un « ferment d'unité et de cohésion ».
M. Alexandre Morois, chargé d'affaire à l'ambassade de France près le Saint Siège, a rappelé le parcours universitaire de Mgr Valdrini soulignant ses responsabilités comme doyen de la faculté de droit canonique et recteur de l'Institut catholique de Paris pendant 12 ans.
Les cardinaux Vanhoye et Etchegaray ont assisté à l'eucharistie présidée par le cardinal Tauran et concélébrée par le cardinal Barbarin et Mgr Bruguès, ainsi que de nombreux autres prélats ou prêtres français. La communauté de St Jean en charge de St Nicolas des Lorrains à Rome et des représentants des communautés Monastiques de Jérusalem installées à la Trinité des Monts étaient présents pour témoigner leur amitié et leur volonté de travailler ensemble à la vie de la communauté catholique francophone de Rome.
Le père Bernard Ardura, administrateur des pieux établissements de France à Rome et à Lorette, a lu la nomination de Mgr Valdrini, en souhaitant « que cette communauté de St Louis soit une communauté brillante et accueillant dans laquelle les prêtres étudiants puissent trouver les meilleures conditions pour poursuivre leurs études et les couronner de succès ».
Concernant l'Eglise nationale des Français dont Mgr Valdrini est également recteur, le père Ardura a largement insisté sur l'accueil et le rôle central de l'Eglise St Louis pour les Français résidant à Rome.
Au cours de l'homélie, le cardinal Tauran a fait le lien entre les lectures du jour et la vie de saint Louis, qui « avait conscience que Dieu était roi avant lui. Ou plutôt, qu'il était roi, parce que Dieu le voulait à son service ».
En commentant la parole de Jésus : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a rappelé l'importance de la politique.
« L'évangile ne nous demande pas de fuir le monde, mais de donner à César ce qui lui revient : être dans le monde, observer les lois, collaborer au fonctionnement des services communs, offrir la sagesse chrétienne (ce savoir-faire qui nous vient de notre expérience de vie en Eglise) à la société pour la rendre plus pacifique, plus respectueuse des droits de Dieu et de chacun... », a-t-il dit.
A la fin de la célébration, un apéritif a réuni toutes les personnes présentes sur le parvis de l'Eglise, pendant que les Scouts unitaires de France rattachés à St Louis se sont rassemblés pour le lancement de leurs activités.
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samedi, 18 octobre 2008
L'ami juif de Pie XII
Arrivée dramatique des Juifs à Auschwitz
Guido Mendes, l’ami juif de Pie XII
ROME, Vendredi 17 octobre 2008 (ZENIT.org)
- Dans son livre « Pie XII. Un homme sur le trône de Pierre » (Editions Mondadori) Andrea Tornielli raconte l'histoire de Guido Mendes, l'ami juif du pape Pacelli.
Spécialisé dans l'information vaticane, pour le quotidien italien « Il Giornale », Andrea Tornielli rappelle que : « Durant ses années de lycée, Eugenio avait noué une solide amitié avec quelques uns de ses camarades, en particulier avec l'un d'entre eux, Guido Mendes. Et le fait intéressant est que ce jeune garçon appartenait à la communauté juive de Rome ».
Il descendait d'une grande famille de médecins et de chercheurs en médecine depuis l'époque de la cour du roi Charles II d'Angleterre, où un de ses ancêtres était médecin.
Alors qu'il vivait à Ramat Gan, en Israël, au lendemain de la mort de Pie XII, le docteur Mendes parla au « Jérusalem Post » (10 octobre 1958) de cette amitié qui le liait au pape depuis l'époque où ils fréquentaient le même lycée Littéraire « E.Q. Visconti » de Rome.
« Eugenio Pacelli, écrit Guido Mendes, fut le premier pape à avoir partagé, dans sa jeunesse, un repas du Sabbat dans une maison juive et le premier à avoir discuté de façon informelle de théologie juive avec des membres importants de la communauté de Rome ».
Guido Mendes raconte aussi qu'Eugenio venait souvent chez lui, et vice-versa, et qu' « ils échangeaient sur leurs intérêts et idéaux ».
Il souligne par ailleurs qu'en dépit du climat anticlérical, hostile au catholicisme, qui prévalait à l'époque, Eugenio Pacelli était toujours prêt à intervenir en défense de l'Eglise. Le futur Pie XII manifestait beaucoup d'intérêt pour la religion juive et avait un jour demandé à son ami de lui prêter un livre du rabbin Ben Herzog qu'il tenait dans sa bibliothèque.
Dans son livre, Andrea Tornielli raconte qu' « après le lycée, l'un s'est lancé dans les études ecclésiastiques, l'autre dans les études de médecine. Ils parviendront malgré tout à se rencontrer de nouveau et la profondeur de leurs liens se manifestera particulièrement en 1938, lorsque Eugenio Pacelli, désormais secrétaire d'Etat, aura l'occasion de venir au secours de la famille Mendes, frappée par les lois antisémites promulguées par le gouvernement fasciste italien ».
« Le cardinal obtiendra pour eux la possibilité de trouver refuge en Suisse d'où, l'année suivante, ils s'expatrieront en Palestine », écrit-il.
Après la guerre, Guido Mendes et Pie XII auront encore deux rencontres qualifiées par le médecin juif d'« extrêmement cordiales », durant lesquelles ils parleront, entre autres, du statut de la ville de Jérusalem.
Guido Mendes évoquera le jour où le pape Pie XII, lors d'une rencontre avec un groupe de juifs ayant survécu aux camps de concentration, avait dit : « Bientôt, vous aurez un Etat d'Israël ».
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Les bienheureux parents de Sainte Thérèse de Lisieux
http://therese-de-lisieux.cef.fr
du cardinal Savaira Martins (courts extraits)
Les Martin ne sont pas saints pour avoir mis au monde une sainte, mais pour
avoir aspiré à la sainteté en tant que couple. Ils étaient animés d'un désir
réciproque, il y avait chez tous les deux la volonté de rechercher, dans
l'état de vie qu'ils avaient embrassé, la volonté de Dieu et l'obéissance à
son commandement : " Soyez saints car je suis saint ".
Louis et Zélie sont un exemple lumineux de vie conjugale vécue dans la
fidélité, dans l'accueil de la vie et dans l'éducation des enfants. Un
mariage chrétien vécu dans la confiance absolue en Dieu et qui peut être
proposé aux familles d'aujourd'hui. Leur vie matrimoniale a été exemplaire,
remplie des vertus chrétiennes et de sagesse humaine. Exemplaire ne signifie
pas que nous devons calquer, photocopier leur vie en reproduisant tous leurs
faits et gestes, mais que nous devons utiliser comme eux, les moyens
surnaturels que l'Église offre à chaque chrétien pour réaliser sa vocation à
la sainteté.
La famille de Louis et de Zélie, a été, pour leurs cinq enfants- quatre
autres sont morts en bas âge - le lieu privilégié de l'expérience de l'amour
et de la transmission de la foi. Dans la maison, dans l'intimité de la
chaleur familiale et de la vie domestique, chacun a reçu et donné. Au milieu
des multiples soucis professionnels, les parents ont su l'un et l'autre
communiquer les premiers enseignements de la foi à leurs propres enfants,
dès la plus tendre enfance. Ils ont été les premiers maîtres dans
l'initiation de leurs enfants à la prière, à l'amour et à la connaissance de
Dieu, en montrant qu'ils priaient tout seuls et ensemble, en les
accompagnant à la messe et aux visites au Saint-Sacrement ; ils leur ont
enseigné la prière, pas simplement en disant qu'il fallait prier mais en
transformant leurs maisons en " une école de prière ". Ils ont enseigné
combien c'était important de rester avec Jésus, en écoutant les Évangiles
qui nous parlent de lui. De plus, la vie spirituelle, cultivée dès la
jeunesse, comme ce fut le cas pour Zélie et Louis, s'alimentait à la source
de la vie paroissiale.
Chers frères et sœurs, Louis et Zélie nous révèlent une vérité simple, même
très simple : la sainteté chrétienne n'est pas un métier pour un petit
nombre. Elle est bien la vocation normale de tous, de chaque baptisé. Louis
et Zélie nous ont dit simplement que la sainteté concerne la femme, le mari,
les enfants, les soucis du travail, et même la sexualité. Le saint n'est pas
un surhomme, le saint est un homme vrai.
Ils ont été vrais ministres de la vie et parents saints qui ont engendré des
saints ; ils ont guidé et éduqué à la sainteté. La famille Martin, comme la
famille de Nazareth, a été une école, un lieu d'apprentissage et un lieu
d'entraînement à la vertu.
Une famille qui d'aujourd'hui va devenir un point
de repère pour chaque famille chrétienne.
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vendredi, 17 octobre 2008
Le silence de Pie XII ?
Entendus à Radio Vatican ( programme anglais, vendredi 10 octobre 7h00 )
- Le Jeudi 9 octobre, le Pape a célébré une messe pour le 50ème anniversaire de la mort de Pie XII. Bien que le Rabbin invité au Synode ai critiqué son silence, Benoît XVI a prié pour que sa cause de béatification avance. Pie XII est resté silencieux pour sauver un grand nombre de Juifs et éviter un dommage encore plus grand. Ceux qui furent présent à ses funérailles se souviennent de la foule et du message de Golda Meir pour remercier Pie XII de son action. Bien des Juifs furent très reconnaissant à ce serviteur de Dieu.
H2O News:
Benoît XVI a rappelé que Pie XII:
- a condamné les déportations et l'extermination
- est intervenu secrètement et en silence; la seule manière, à ses yeux, d'agir efficacement.
- son action fut souvent reconnue par les autorités du monde Juifs.
Approfondir
La voix du pape Pie XII « s’est élevée en faveur des victimes »
Benoît XVI cite Mme Golda Meir
ROME, Jeudi 9 octobre 2008 (ZENIT.org)
- La voix du pape Pie XII « s'est élevée en faveur des victimes » : cet hommage de Mme Golda Meir à la mort de Pie XII il y a 50 ans, a été cité par Benoît XVI, dans son homélie pour la messe anniversaire célébrée ce matin en la basilique Saint-Pierre, avec les cardinaux et des membres du synode.
Pour ce qui est des paroles et de l'œuvre de Pie XII en faveur des juifs persécutés par la barbarie nazie, Benoît XVI a cité le fameux message à Radio Vatican pour Noël, en 1942 : « Avec une voix brisée par l'émotion, il déplora la situation des ‘centaines de milliers de personnes qui, sans aucune culpabilité de leur part, mais seulement pour des raisons de nationalité ou de race, sont destinées à la mort ou à un progressif dépérissement' (AAS, XXXV, 1943, p.23), se référant très clairement à la déportation et à l'extermination perpétrée contre les juifs ».
Rappelons que dans ce message Pie XII démontait alors le projet de Hitler pour la nouvelle Europe, point par point, d'où sa longueur, parfois peu comprise, sauf par le principal intéressé.
Mais Benoît XVI a aussi évoqué l'action cachée, surtout, au lendemain de la protestation catastrophique des évêques de Hollande, du 26 juillet 1942, qui provoqua des dizaines de milliers de déportations supplémentaires, au lieu de sauver des vies.
« Souvent, a souligné Benoît XVI, c'est dans le secret et le silence qu'il a agi parce que, justement, à la lumière des situations concrètes de la complexité de ce moment historique, il avait eu l'intuition que c'est seulement de cette manière que l'on pouvait éviter le pire et sauver le plus grand nombre possible de juifs ».
Et de rappeler les hommages de la communauté juive : « Pour ses interventions, de nombreuses et unanimes attestations de reconnaissances lui furent adressées à la fin de la guerre, ainsi qu'au moment de sa mort, par les plus importantes autorités du monde juif, comme par exemple, par le Ministre des Affaires Extérieures d'Israël Golda Meir, qui lui écrivit : ‘Quand le martyre le plus épouvantable a frappé notre peuple, durant les dix années de terreur du nazisme, la voix du Souverain Pontife s'est élevée en faveur des victimes', concluant avec émotion : ‘Nous pleurons la perte d'un grand serviteur de la paix'. »
Benoît XVI a salué son « long service de l'Église, commencé sous Léon XIII et poursuivi sous Pie X, Benoît XV et Pie XI », le pape évoque aussi son ministère pontifical « qui s'est déroulé durant les douloureuses années du second conflit mondial et la période suivante, non moins complexe, de la reconstruction et des difficiles rapports internationaux, passés à l'histoire sous la significative appellation de ‘guerre froide'. »
A propos de sa nonciature en Allemagne, le pape disait son opposition précoce au national-socialisme, « monstrueux »: « En Allemagne, où il exerça les fonctions de Nonce Apostolique, d'abord à Munich puis à Berlin jusqu'en 1929, il laissa derrière lui un souvenir emplit de gratitude, surtout pour avoir collaboré avec Benoît XV à la tentative de mettre fin à l' ‘inutile massacre' de la Grande Guerre, et pour avoir décelé, dès son avènement, le danger constitué par la monstrueuse idéologie nationale-socialiste, avec ses pernicieuses racines antisémites et anti-catholiques ».
Benoît XVI a rappelé que Pacelli a été « créé cardinal en décembre 1929 » puis nommé Secrétaire d'État de Pie XI, pendant neuf ans, et à une époque caractérisée par les totalitarismes : le fascisme, le nazisme et le communisme soviétique, condamnés respectivement par les encycliques « Non abbiamo bisogno », « Mit Brennender Sorge » et « Divini Redemptoris ».
On sait maintenant que le futur Pie XII, germanophone et lucide anti-nazi de la première heure, a été l'un des principaux rédacteurs de « Mit Brennender Sorge » (1937).
Benoît XVI a aussi rappelé comment Pie XII a essayé d'arrêter la guerre : il avait commencé son ministère de Successeur de Pierre le 2 mars 1939, « alors que s'accumulaient sur l'Europe et sur le reste du monde les nuages menaçants d'un nouveau conflit mondial qu'il tenta d'éviter par tous les moyens : ‘Le péril est imminent, mais il est encore temps. Rien n'est perdu avec la paix. Tout peut l'être avec la guerre', s'était-il écrié dans son radio-message du 24 août 1939 (AAS, XXXI, 1939, p. 334) ».
Et pendant la guerre, il déploya une « intense oeuvre de charité qu'il accomplissait en faveur des persécutés, sans tenir compte d'aucune distinction de religion, d'ethnie, de nationalité, d'appartenance politique ».
Des historiens - le pape cite le journaliste italien Andrea Tornielli - ont mis en lumière par exemple son aide - en or - à la communauté juive de Rome menacée, mais aussi comment sa secrétaire - Sr Pascalina Lenhert, une religieuse bavaroise, ce qui peut-être facilitait les déplacements - accompagnait la camionnette apportant de la farine aux couvents qui cachaient des familles juives, comme au couvent des Dames de Sion, au Janicule. Les sœurs en ont témoigné lorsque leurs supérieures ont reçu à titre posthume la médaille des Justes parmi les Nations (cf. Zenit, 4 février 1999).
On conseilla cependant au pape de quitter le Vatican, Rome étant occupée, et « sa réponse fut toujours la même, identique et décisive : ‘Je ne laisserai pas Rome et mon poste, même si je devais en mourir' (cf. Summarium, p. 186). Ses familiers et autres témoins firent, en outre, part de ses privations de nourriture, de chauffage, de vêtements, de commodités, qu'il s'imposait volontairement pour partager la condition de la population durement éprouvée par les bombardements et par les conséquences de la guerre (cf. A. Tornielli, Pie XII, Un uomo sul trono di Pietro) », a rappelé Benoît XVI.
« Malheureusement, a relevé Benoît XVI, le débat historique, qui n'a pas toujours été serein, sur la figure du Serviteur de Dieu Pie XII, a oublié de mettre en lumière tous les aspects de son polyédrique pontificat ».
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jeudi, 16 octobre 2008
La VIE!
Appel international pour les droits et la dignité de la personne humaine et de la famille
TRÈS IMPORTANT : SIGNER ET RENVOYER CE MESSAGE AU MAX DE PERSONNES.
La C-FAM (l'unique groupe pour-la-vie qui travaille exclusivement en politique sociale de l'ONU) récolte des signatures pour les présenter devant l'ONU, et empêcher que, par la pression de groupes pro-avortement, se déclare le jour du 60ème anniversaire de la Déclaration des Droits de l'Homme, le 10 décembre, le "droit à l'avortement" comme un droit de plus.
Votre signature peut être décisive.
http://www.c-fam.org
MERCI !!!
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Jean-Paul II, 30 ans...
C'était il y a 30 ans. Karol Wojtyla devenait Jean-Paul II. ( 16 octobre 1978 )
"Après Jean Paul Ier, les cardinaux ont élu un nouvel évêque de Rome, ils m'ont appelé d'un pays lointain... J'ai eu peur... Si je me trompe dans votre, dans notre langue!, vous me corrigerez"
( en italien: "mi corrigerete!" Or, ce fut une erreur qui a immédiatement touché le coeur des italiens. Il fut adopté! La forme juste: "mi corregerete" )
Jean-Paul II, désormais serviteur de Dieu, a laissé un souvenir grandiose et écrit de magnifiques pages dans le grand livre de d'histoire !
(Séquence souvenir - mais en espagnol )
- Association romande pour la béatification de Jean Paul II
- Film "Témoignage" selon son secrétaire
http://eucharistiemisericor.free.fr
D'où vient cet intérêt qui ne se dément pas pour la figure de Jean-Paul II ? Le cardinal Dziwisz répond par un seul mot : « Amour ». il explique : « Il a eu un grand amour pour les gens, tous disaient : « Il m'a vu, il m'a regardé ». C'est un amour toujours réciproque, qui demeure ».
04:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mardi, 14 octobre 2008
Irak: des martyrs
L'Irak, terre d'Abraham, reste une terre de guerre et de sang. Ne les oublions pas!
Le Cardinal Emmanuel III DELLY, Patriarche chaldéen de Babylone (Irak)
Synode des évêques, 14 octobre 2008
source: VIS
"Je suis un fils de la terre d'Abraham, l'Irak. Nous avons tout essayé pour obtenir la paix et la tranquillité dans le pays. La situation dans certaines parties de l'Irak est désastreuse et tragique. La vie est un calvaire: la paix et la sécurité sont absentes de même que les éléments de base dans la vie de tous les jours. Tous craignent l'enlèvement, les séquestres et les intimidations. Et je ne parle pas du nombre toujours plus important de morts causés par les bombes et par les kamikazes qui mettent des ceintures explosives. Vivre la Parole de Dieu signifie pour nous en témoigner même au prix de notre propre vie comme cela a eu lieu et a encore lieu avec le sacrifice d'évêques, de prêtres et de fidèles. C'est pour cela que je vous supplie de prier pour nous et avec nous le Seigneur Jésus, Verbe de Dieu, et de partager notre préoccupation, nos espérances et la douleur de nos blessures afin que la Parole de Dieu faite chair reste dans son Église et avec nous comme une bonne nouvelle et comme un soutien. Seize de nos prêtres et deux évêques ont été enlevés et relâchés contre une rançon très élevée. Certains s'ajoutent à la liste des nouveaux martyrs qui prient aujourd'hui pour nous au Ciel : l'archevêque de Mossoul, Faraj Rahho, le père Raghid Ganni, deux autres prêtres et six autres jeunes".
Un martyr d'Irak ( In memoriam )
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dimanche, 12 octobre 2008
Une première Sainte suisse!
19.30 TSR 11 octobre 2008
19.30 TSR 12 octobre 2008
Photos: http://kath.ch
Soeur Maria Bernarda Bütler, déjà bienheureuse, a été canonisée par Benoît XVI le dimanche 12 octobre à la place Saint Pierre.
La béatification ( l'Eglise propose une personne, pour un culte dans une Eglise locale, particulière, un endroit circonscris et précis / une bienheureuse est une âme qui voit Dieu, dans la vision heureuse (béatifique) de Dieu.
La canonisation est pour toute l'Eglise / un canon: un modèle. Cette nouvelle sainte est ainsi un exemple, un modèle, pour nous. Elle a réussi sa vie, elle est parvenue a son terme ultime; le ciel!
Sainte Maria Bernarda Bütler est donc au ciel, mais toujours invisiblement active pour nous dans la grande communion des saints; elle prie pour nous, nous pouvons l'invoquer, lui confier nos prières, nos soucis et nos joies. Elle nous aide pour aller vers Dieu. Qu'elle prie pour notre pays, tous ses habitants, les plus pauvres notamment. Sainte Maria Bernarda Butler; priez pour nous. Priez pour notre Eglise en Suisse, pour nos diocèses, pour les religieuses, pour les vocations.
Pour les chrétiens en Inde et en Irak!
Sainte Maria Bernarda Bütler, priez pour les martyrs de l'Inde, de Mossoul en Irak, tous ces chrétiens qui vivent concrètement et quotidiennement de la Parole de Dieu, et dont la communauté internationale ne semble même pas entendre la voix.
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 11 octobre 2008
Humour !
L'évêque semble dépassé par la technologie!
Micro ?! Goupillon ...?? !
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(Observer la réaction des invités! )
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mardi, 07 octobre 2008
H2O News: remonter à la source !
H20 News est une agence de presse sur Internet, qui fournit de l'image, une sorte de "youtube", avec des reportages de 1min 30'' sur des sujets d'actualité ( 8 langues ! )
L'eau est signe de vie; aussi l'agence se veut rapide et fluide, sans nous noyer sous une grande quantité d'infos.
Voir: http://www.h2onews.org
sources:
L'eau est "bleu", transparente, pure, couleur de la Vierge!
H20 news est dédié à Notre-Dame de Guadalupe (du fait du miracle de l’image imprimée sur le vêtement du jeune Indien auquel elle apparut, en 1531).
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
dimanche, 05 octobre 2008
Synode: de la parole à l'image
Pour la Suisse:
- Canonisation la bienheureuse soeur Maria Bernarda Büttler, originaire de Suisse. www.catholink.ch
Le 12 octobre, quatre bienheureux qui se sont distingués dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans sa traduction en oeuvres, seront canonisés. Il s'agit d'un prêtre Gaetano Errico; de deux religieuses, Maria Bernarda Büttler et Alfonsa de l'Immaculée Conception et d'une laïque, Narcisa da Gesù Martillo Morán. C'est une invitation pour tous, aux pères synodaux et aux fidèles, à se laisser guider par l'Esprit Saint par le biais de la Parole de Dieu sur le chemin exigeant mais dans le même temps exaltant de la béatitude ou de la sainteté.
- Son Excellence Mgr Kurt Koch, évêque de Bâle et président de la Conférence des évêque suisses est au Synode.
Pape: des propos qui marquent d'entrée!
" si dans certaines régions la foi s'affaiblit jusqu'à s'éteindre, il y aura toujours d'autres peuples pour l'accueillir " ( Benoît XVI )
http://eucharistiemisericor.free.fr
Rome: Ouverture du Synode des évêques
( du 5 au 26 octobre 2008 )
CITE DU VATICAN, 3 OCT 2008 (source: VIS)
Ce matin vendredi 3 octobre près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des évêques, a présenté la XII Assemblée ordinaire consacrée à la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise, qui s'ouvrira dimanche par une messe que le Pape présidera pour la première fois en la Basilique St.Paul Hors-les-murs.
Ce choix est à mettre en relation avec l'Année paulinienne en cours. La messe de clôture de l'assemblée synodale aura lieu le 26 octobre en la Basilique vaticane.
Les Pères synodaux sont 253, représentant les 13 Eglises catholiques orientales, 113 Conférences épiscopales latines et 25 dicastères romains, ainsi que l'Union des supérieurs généraux.
Assisteront à ces assises 41 experts dont 6 femmes (21 pays), et 37 auditeurs dont 19 femmes (26 pays).Les délégués invités représenteront 10 Eglises ou confessions chrétiennes: Patriarcat oecuménique de Constantinople, Patriarcats orthodoxes de Serbie et de Roumanie, Eglise orthodoxe de Grèce, Eglise apostolique d'Arménie, Communion anglicane, Fédération luthérienne, Eglise des disciples et Conseil mondial des Eglises. Le Patriarcat oecuménique sera représenté par SS Barthélémy Ier en personne. Le Saint-Père a invité 3 autres personnalités: Le Révérend A.Miller Milloy, Secrétaire général de la United Bible Societies (SA), Frère Alois, Prieur de la Communauté de Taizé (France), et le Grand Rabbin de Haïfa (Israël).
Le Rabbin Shear Yashyv Cohen, exposera lundi 6 aux Pères synodaux comment le judaïsme lit la Bible. C'est la première fois, a souligné Mgr.Eterovic, qu'un non chrétien prendra la parole durant un Synode". Le 18 octobre, se déroulera une rencontre oecuménique. Après la récitation des premières vêpres Benoît XVI et Barthélémy Ier prononceront un discours centré sur le thème à l'étude dans le contexte particulier de l'Année paulinienne. Là aussi, ce sera la première fois que le Président de l'orthodoxie s'adressera au Synode des évêques catholiques.
En vertu du règlement, chaque Père disposera de cinq minutes pour s'exprimer devant l'assemblée, en plus de leurs interventions écrites. La discussion libre aura lieu les 18 et 19, après la congrégation générale de l'après-midi. Un autre débat libre est fixé au 6 octobre après-midi, après la lecture des 5 rapports. Chaque Père disposera de 10 minutes pour questionner les Rapporteurs sur la perception du thème dans chaque partie du monde.
Une intervention de 30 minutes est également prévue sur la réception de l'exhortation post-synodale Sacramentum Caritatis, avec un débat sur le sujet.
REFLETS EN IMAGE:
Suivre le Synode avec l'agence H2O, une agence de presse en image:
H2O, pour remonter à la source de l'info!
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 04 octobre 2008
Les têtes intelligentes se protègent
Internet: et oui, il faut savoir où faire aller la souris!
C'est un moyen de communication extraordinaire. Mais c'est une jungle; le meilleur et le pire sont à portée de clic.
Pour ne garder que le meilleur: un filtre, efficace et facile à installer, pour une vision optimale: OPTENET
site: www.optenet.com
19:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 03 octobre 2008
Minarets: un raisonnement qui cloche!
Pour la question de l'initiative sur les minarets, chacun doit se faire une opinion.
Certains, assez nombreux, comparent l'interdiction des cloches, il y a plus d'un siècle, avec la question actuelle sur l'islam.
Or, ce raisonnement cloche! Car le christianisme n'est pas l'islam. Il y a aujourd'hui une séparation de l'Eglise et de l'Etat, avec le droit à la liberté religieuse.
Comme nos connaissances sont parfois lacunaires sur l'islam, lisons simplement 3 passages du livre: "L'Islam pour les nuls" (collection bien connu)
Citations:
Prémisse
"L'islam n'est pas simplement une religion pratiquée par des individus unis par une recherche et une autorité spirituelle communes, c'est une religion qui vise à organiser toute la vie de la communauté des croyants". ( pg. 67 )
1. Le domaine de l'Islam
"La mission de l'islam est d'étendre le règne de Dieu sur le monde entier. En termes concrets, cela signifie que le monde entier devrait être islamisé. En islam, le monde est divisé en deux domaines, le domaine de l'islam et le domaine qui ne connaît pas encore l'islam:
- le dar al-Islam ( domaine de l'Islam ) correspond aux régions qui sont déjà islamisées. Les musulmans considèrent que c'est la volonté de Dieu que son règne s'étende sur le monde entier afin que tous les hommes vivent selon son plan et sa loi.
- le dar al-harb ( domaine de guerre ) correspond aux régions qui ne sont pas encore islamisées. Dieu demande aux musulmans de faire en sorte que toute l'humanité rejoigne le giron de l'islam ( sans pour autant imposer la conversion forcée )". ( pg.69 )
2. Emigration ?
"Il y a eu égalment des débats pour savoir si une personne peut vivre correctement sa foi musulmane quand elle ne vit pas dans un Etat islamique. Pour certains, ceux qui, du fait de modifications de frontières politiques, se retrouvent dans un Etat non islamique devraient émigrer pour s'installer dans un Etat islamique.
Ces débats sont encore d'actualité au sein de l'Islam, en particulier à propos de l'émigration massive de musulmans vers les pays occidentaux". ( pg.69 )
3. Traité d'Omar env. 637 ( les chrétiens et les juifs protégés )
"Le document connu sous le nom du traité d'Omar fixe les conditions dans lesquelles les chrétiens et les juifs étaient autorisés à vivre dans l'Etat musulman. Ils reçurent le statut de "protégés" (dhimmis) qui les autorisait à continuer à pratiquer leur religion mais non à convertir les autres, ni à construire de nouveaux lieux de culte". ( pg.73-74 )
Il est de notre devoir d'étudier plus en profondeur cette question, mais à partir de l'islam lui-même.
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jeudi, 02 octobre 2008
Opus Dei: décoder suite au Da Vinci
Le Temps - 2.10.2008 - p. 19
Oui, l’Opus Dei cherche à exercer une influence sur la société
L'abbé Peter Rutz, vicaire régional de la prélature de l’Opus Dei en Suisse, entend dissiper
le malentendu sur le rapport de l’Opus Dei à la politique, à l’occasion de son 80e anniversaire
Croire qu'une influence spirituelle dans la société ne peut passer que par le pouvoir politique est une idée "cléricale".
Aujourd’hui 2 octobre, l’Opus Dei célèbre son 80e anniversaire. Cette œuvre chrétienne, confiée par Dieu à saint Josémaria Escriva en 1928, a connu une histoire riche en événements. Dès les années 1940, elle s’est répandue dans le monde entier, et dès 1956, en Suisse. Son message a été partout le même: tous les chrétiens, en particulier les laïcs, sont appelés à atteindre la perfection chrétienne en sanctifiant leur vie ordinaire et leur travail professionnel.
Cette diffusion rapide et le fait que l’Œuvre a attiré des personnes de toutes les couches sociales ont beaucoup fait parler de son influence. On a souvent pensé que celle-ci était énorme, et, surtout, on l’a conçue comme une influence de type politique et économique. Aujourd’hui encore, d’aucuns craignent la «puissance» de l’Opus Dei, même si un nombre croissant d’observateurs se rend compte que cette idée relève davantage de l’imagination que de la réalité.
Mais n’est-il donc pas vrai que l’Opus Dei cherche à exercer une influence sur la société? Mais bien sûr que si! Son but est précisément de favoriser la sanctification du monde depuis ses entrailles mêmes. Et qui vise ce but ne peut en exclure aucun domaine honnête de la société: ni le monde du travail, ni celui de la vie en famille, ni celui de l’engagement social et politique, ni celui de la science, ni celui des loisirs. Car «le monde», c’est ça, et c’est donc précisément là – et non seulement dans les églises et les couvents – que chaque chrétien est appelé à être cohérent avec sa foi.
L’Opus Dei souhaite donc exercer une influence sur la société, tout comme un très grand nombre d’acteurs respectés de la société. Le problème n’est pas là, il réside ailleurs: il est dû à un malentendu profond sur la nature de cette influence. L’origine de ce malentendu remonte au début des années 1940 en Espagne, quand certains clercs conservateurs et des membres de l’extrême droite politique voulaient rattacher l’Opus Dei à leur projet d’un parti unique pour les affaires religieuses aussi bien que civiles. Saint Josémaria refusa catégoriquement de s’y associer. Ces gens virent derrière ce «manque de collaboration» le désir de leur faire concurrence dans la quête du pouvoir – hypothèse qui par la suite a fait le tour du monde. Mais la véritable raison était que l’Opus Dei se savait, de par la volonté de Dieu, une œuvre purement spirituelle.
En réalité, il n’y a aucune contradiction entre le fait d’influencer une société et le fait d’être une œuvre exclusivement spirituelle. Croire que la spiritualité ne peut s’exercer qu’en marge de ce monde est une idée dépassée. Le Concile Vatican II en dit long à ce sujet. Et croire qu’une influence spirituelle dans la société ne peut passer que par le pouvoir politique, c’est une idée «cléricale», qui fait fi de l’aventure des premiers chrétiens.
L’idée d’un Opus Dei politique répugnait profondément à saint Josémaria. «Si l’Opus Dei avait fait une seule fois de la politique, disait-il, ne serait-ce qu’une seconde, à ce moment d’égarement, j’aurais quitté l’œuvre […]. Chaque membre, homme ou femme, jouit dans les affaires temporelles d’une liberté personnelle absolue qui est respectée par tous, à côté de la responsabilité personnelle qui en est la conséquence logique.» La réalité lui donnait raison déjà à l’époque, car s’il y avait des membres de l’Opus Dei engagés en politique, on les trouvait dans les courants politiques les plus divers.
Donc, l’influence de l’Opus Dei ne se manifeste pas dans la couleur politique de ses membres, ni dans leur niveau social, ni dans le choix de leur profession. En ceci, ils ne se distinguent point des autres citoyens catholiques de leur pays respectif. Par contre, les personnes qui fréquentent l’Opus Dei – membres ou non, catholiques ou non – ont une conscience mieux formée et une sensibilité sociale plus développée qu’ils ne l’auraient sans la formation qu’ils reçoivent. Ils essaient d’être moins matérialistes, moins égocentriques, plus disposés à servir. Ils s’efforcent de mieux travailler, de penser aux autres, de ne pas abuser de leur position pour leur profit personnel. Ils savent mieux se vaincre quand ça coûte de faire le bien. Et, par surcroît, ils ne forment pas un parti unique, mais aiment la liberté personnelle et la pluralité d’opinions.
Cela a un effet indirect, capillaire, sur toute la société, de façon naturelle, sans qu’une institution de l’Eglise comme l’Opus Dei doive expressément être au gouvernail d’une telle influence. Et c’est ainsi que cette influence garantit un vrai pluralisme et des solutions réelles aux problèmes de la société.
Je suis heureux que l’Opus Dei n’ait pas de pouvoir terrestre et ne se soit jamais transformé en simple groupe d’intérêts. Mais franchement, je souhaiterais que l’influence de son message soit beaucoup plus grande. C’est ma conviction profonde que ce message non seulement peut donner un sens profond à la vie des individus, mais qu’il peut aussi contribuer à la prospérité de la société.
© Le Temps, 2008. Droits de reproduction et de diffusion réservés.
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Livre: Le temps de mieux comprendre
Le collège Saint Louis des Français permet de rencontrer des personnes et de créer des contacts.
Aujourd'hui, fête des anges gardiens, Madame Isabelle de Gaulmyn ( journaliste au journal "La Croix" ) est venue à notre table pour le Déjeuner ( Dîner pour les Suisses! ).
Occasion de parler très positivement de la visite du Pape en France et de s'entretenir, lors "del caffe", avec l'auteur du livre: "Benoît XVI, le Pape incompris".
Isabelle de Gaulmyn a bien raison. Elle connaît l'Eglise de l'intérieure, voit le Pape en personne travailler ici, certains clichés sont bien trop réducteurs.
A lire:
http://www.la-croix.com/livres
Depuis 1982 ( venue du Cardinal de Münich à la tête de la Congrégation de la Foi ), chacun sait que cet homme est un doux, d'une grand vie intérieure, hautement cultivé, un poète de la foi et un brin timide; une des fleurs de l'Allemagne. Tout sauf un "Panzer Kardinal".
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