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Rechercher : corruption pue

Le Saint Père et l'Egypte

SteFamilleGFbr.jpg"Ces derniers jours, je suis avec attention la délicate situation de la chère Nation égyptienne. Je demande à Dieu que cette Terre, bénie par la présence de la Saint Famille, retrouve la tranquillité et la cohabitation pacifique, dans un engagement partagé pour le bien commun".

Benoît XVI, Angélus Dimanche 6 février 2011

Commentant (source: ESM) l'Evangile du jour qui qualifie les chrétiens comme le sel de la terre, Benoît XVI a expliqué que leur mission les engageait à donner au monde une nouvelle saveur et de le préserver de la corruption.

N.B: ce simple blog ne fait pas de politique. Je suis conscient qu'une diversité d'approches et d'analyses est possible. Pour tenter de voir clair dans les événements, j'ai toutefois choisi de me ranger derrière Magdi Cristiano Allam, qui est à mon avis un homme intègre, droit, d'une grande culture, toujours placé, à cause de son soutien à Benoît XVI suite à Ratisbonne puis à sa conversion au catholicisme, sous haute protection policière. Ce dernier point renforce encore, à mon avis, sa crédibilité. Ses idées engagent sa vie.

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dimanche, 06 février 2011 | Lien permanent

Berlusconi, Benoît XVI et Boffo

images.jpegL'Eglise catholique reste très influente dans la péninsule italienne. Il est presque impossible de gouverner sans avoir l'Eglise catholique avec soi. Le rédacteur en chef de l'Avvenire, le journal de la CEI (conférence épiscopale italienne), s'en est fortement pris à la vie scandaleuse du "Cavaliere". Il serait impliqué dans une affaire de moeurs (Call-Girls), de drogue et de corruption. Les services secrets de Berlusconi sont allés chercher une "fausse affaire Boffo". Ce catholique serait impliqué avec la justice, aussi pour une affaire sexuelle. C'était sans compter sur l'appui du Cardinal de Milan, son Excellence Mgr Tettamanzi, puis du Président de la CEI, le cardinal Bagnasco. Même le Pape Benoît XVI soutient ouvertement la CEI. Le monde ecclésial est uni et solidaire avec Boffo. Il Giornale, propriété d'un parent de Berlusconi, avait attaqué violemment Boffo en révélant la vie privée de ce dernier.

Tout porte à croire à un règlement de compte "mafieux", d'un Berlusconi très mal pris. Les médias italiens suivent ce combat de très près.

 

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mercredi, 02 septembre 2009 | Lien permanent

Le Cardinal O'Brien ou les scandales qui tuent la foi

le-cardinal-keith-o-brien-d-ecosse-a-g-est-accuse-d-avoir_531553_510x255.jpgLa défense n'est pas bonne conseillère

Après la contre croisade médiatique de quelques communiquants catholiques, accusant les médias de calomnies, de médisances, voilà que quelques jours après, une autre vérité se fait jour. Le Pape a accepté la démission du Cardinal O'Brien. Comme quoi tout n'est pas faux dans les reproches faits à l'Eglise catholique. L'Eglise n'a rien à craindre de la vérité, car la recherche de la vérité est une recherche de Dieu. 

La corruption tue la foi

La foi est une grâce qui vient de Dieu avec la médiation de l'Eglise. Dans l'acte de foi, la confiance en l'Eglise est incluse. Aussi, le trouble est jeté quant à la foi en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostoliques. Benoît XVI n'a jamais accusé les teneurs des accusations contre certains membres de l'Eglise. Il a tout simplement, dans la souffrance, servi et coopéré avec la vérité. 

L'un des derniers actes du Pape Benoît XVI, qui a accompli quelques travaux d'Hercule durant son pontificat, sera d'accepter la démission d'un Cardinal. Tout un symbole. 

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lundi, 25 février 2013 | Lien permanent

Second livre du journaliste suisse Arnaud Bédat: ”François, seul contre tous”

Second livre du journaliste suisse Arnaud Bédat: "François, seul contre tous"

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François l'argentin, le premier livre du journaliste suisse sur le Pape François. 

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Flammarion venant de l'intégrer sur son site internet, grande joie de pouvoir désormais vous l'annoncer: "François, seul contre tous" enquête sur un Pape en danger, paraîtra le 8 février 2017. 320 pages d'épreuves (source Facebook Arnaud Bédat)

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Une enquête sur les dangers qui guettent le pape François, après ses prises de position contre la corruption des Etats, les mafias, l'Etat islamique, les marchands d'armes, les trafiquants de femmes ou encore les milieux traditionalistes catholiques. 

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jeudi, 22 décembre 2016 | Lien permanent | Commentaires (1)

Un garde suisse dragué par des Cardinaux

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Le Matin

Vatican, homosexualité... thèmes porteurs et accrocheurs

Le Vatican et les scandales seront toujours repris. L'homosexualité, thème omniprésent médiatiquement, surtout avec le lobby gay présent dans l'Eglise, est une info de poids. 

Marquer les esprits

En langage technique de l'info, cela s'appelle marquer "le frame". Le monde médiatique est un grand récipient. Toutes les infos, quelques 5 000 par jour, ne peuvent pas être reprises. Il faut avoir une accroche et ne pas manquer la coche. Par jour, on prend seulement quelques poissons dans l'aquarium de l'info, que ceux qui ont la taille et des caractéristiques précises.

Quand publier cette info

Reste à savoir quand publier cette info, probablement vrai, afin de marquer le terrain et les esprits. Une polémique met quelques jours pour naître, puis s'éteint aussitôt après quelques jours, ou des semaines pour les plus graves. 

Que ce passera-t-il le samedi 11 janvier à 10h00 à la cathédrale de Fribourg ? Vous avez deviné ? L'ordination épiscopale du chapelain de la garde suisse en provenance du Vatican. 5 jours avant c'est le bon timing! 

Ainsi, impossible de ne pas répondre à cette question. Celui qui "tire" en premier marque le terrain et des points. Mgr de Raemy sera soumis à la question. Voilà pour la tactique média.

Le mystère de l'Eglise

Unknown.jpegCeci dit, l'info est probablement exacte. L'Eglise est comme la lune, elle éclaire la terre avec la lumière du soleil, alors que le monde est dans la nuit. Mais la lune a des cratères, des zones d'ombres. L'Eglise est Sainte. Ses frontières passent dans notre coeur. Hélas, il y a pire que le péché: la corruption. 

La corruption

Le scandale blesse. Nous nous disons: alors si c'est cela l'Eglise..... Les hommes d'Eglise portent un trésor dans des vases d'argiles. Toutefois, le Pape François précise: les hommes sont pécheurs, et sont accueillis dans l'Eglise. Pécheurs oui, mais pas corrompus. Les hommes corrompus blessent Dieu, l'Eglise et les autres, les victimes ! Il y a des scandales qui tuent la foi, qui sont comme des vaccins contre la foi. 

Heureusement, l'Eglise n'a pas peur de la vérité, car la rechercher c'est chercher Dieu. 

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mardi, 07 janvier 2014 | Lien permanent | Commentaires (5)

Pape François et lobby gay à la curie

Le Figaro

Philippe Aymon sur cath.ch

BKvbmmMCQAAmkR_.jpgIntéressante émission sur RAI Uno, avec Bruno Vespa à Porta a Porta, diffusée hier soir en Italie, transmission qui faisait le point sur les 3 mois "de la révolution opérée par le Pape François". L'info d'un lobby circule désormais par les agences de presse et sur Internet. Cette sortie n'a pas été contredite par les services d'information du Vatican.

Le lobby est une anti-chambre, un lieu d'influence qui produit ensuite des actions. Ce n'est donc pas un état, mais un réseau d'influence. Le Pape Benoît XVI ne disait pas autre chose en dénonçant, encore comme Cardinal lors du chemin de Croix de 2005 au Colisée, les vêtements sales de l'Eglise.

Le Cardinal Bergoglio, en partance pour le Conclave, aurait affirmé devant un groupe de Schönstatt, que le prochain Pape devrait être un homme de prière, rappeler que le Christ est à la tête de l'Eglise et réformer la Curie romaine. L'archevêque de Buenos Aires est aussi l'auteur d'un livre sur la corruption. Pour lui, le péché peut être pardonné, mais pas la corruption. Cette dernière touche aussi l'Eglise. Il conclut: "Pécheurs oui, mais corrompu non".

L'émission aura dans tous les cas permis de voir la profonde continuité entre le pontificat de Benoît XVI et celui du Pape François. En l'état le Pape vit, en vrai jésuite, la vertu de prudence: il écoute beaucoup. Puis viendront le temps des décisions, suivi de l'action.

Le Pape est "anticlérical" et pousse à la réforme du clergé, par une vie sainte, pure et transparente. Pour lui le prêtre n'est pas un fonctionnaire mais un homme de Dieu qui doit sortir de lui-même, se donner aux autres, particulièrement pour les plus petits et les malades.

Notre Pape est bien l'homme juste, le Bon Pasteur dont l'Eglise a besoin en ce moment difficile de son histoire.

 

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mercredi, 12 juin 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Livre du Pape avec Andrea Tornielli: Le nom de Dieu est Miséricorde

“LE NOM DE DIEU EST MISÉRICORDE“ : EXTRAITS DU LIVRE-ENTRETIEN DU PAPE FRANÇOIS

Vatican - le 10/01/2016 | Par Agence I.Media

capture-d-e-cran-2016-01-10-a-09-23-27-l125-h81.pngLe nom de Dieu est Miséricorde : c’est le titre du tout premier ouvrage du pape François, une longue conversation avec le vaticaniste italien Andrea Tornielli, à paraître le 12 janvier 2016 en Italie ( Piemme, Mondadori ) et le 14 janvier en France ( Robert Laffont ).

Dans les premiers extraits dévoilés à la presse, le pape se confie sur la place déterminante de la confession dans sa vocation, son rapport particulier avec les détenus et du sens qu’il donne au Jubilé de la Miséricorde.

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Radio Vatican

Unknown-3.jpeg(RV) Le nom de Dieu est miséricorde : c’est le titre du livre-interview du Pape François avec le vaticaniste Andrea Tornielli. Cet ouvrage sera publié ce mardi 12 janvier, en Italie, dans le cadre d'un lancement mondial dans 86 pays. L’édition française, au prix de 15 euros, sera publiée le jeudi 14 janvier. Elle est co-éditée par Robert Laffont et les Presses de la Renaissance.

Des extraits du livre ont été publiés ce dimanche dans quatre journaux italiens : La Stampa, Il Corriere della Sera, La Repubblica, et L’Avvenire.

«Le Pape est un homme qui a besoin de la miséricorde de Dieu.» Le Pape François le confie dans la conversation avec le vaticaniste Andrea Tornielli, dont est tiré ce livre. Le souverain pontife redit notamment son lien privilégié avec les prisonniers. «Chaque fois que je passe la porte d’une prison pour une célébration ou pour une visite, il me vient toujours à l’idée cette pensée : pourquoi eux et pas moi.» «Leurs chutes auraient pu être les miennes, je ne me sens pas meilleur de celui que j’ai en face de moi».

Comme Pierre, ses successeurs sont aussi pécheurs

«Cela peut scandaliser, mais je me console avec Pierre : il avait renié Jésus et néanmoins, il a été choisi.» Le Pape se souvient d’avoir été frappé en lisant certains textes de Paul VI et de Jean-Paul 1er, Albino Luciani, qui se définissait lui-même comme «de la poussière», dans le sens de la conscience des limites et des incapacités qui sont colmatées par la miséricorde de Dieu.

Saint Pierre a trahi Jésus. «Les Évangiles nous décrivent son péché, son reniement, et si Jésus lui a dit :" paie mes brebis", je ne crois pas que l’on doive s’émerveiller si aussi ses successeurs se décrivent eux-mêmes comme pécheurs». Dans un autre passage, François affirme qu’il peut «lire» sa vie à travers le chapitre 16 du Livre d’Ézéchiel, quand le prophète «parle de la honte».

La honte est une grâce qui nous fait sentir la miséricorde de Dieu

La honte, souligne le Pape, est une «grâce : quand on sent la miséricorde de Dieu, on a une grande honte de soi-même, de son propre péché». La honte, mise en évidence, «est une des grâces que Saint Ignace fait demander dans la confession des péchés devant le Christ crucifié». Ce texte d’Ézéchiel, confie-t-il, «t’apprend à avoir honte», mais «avec toute ton histoire de misère et de péché, Dieu te reste fidèle et te relève». François se souvient du père Carols Duarte Ibarra, le confesseur qu’il avait rencontré dans sa paroisse le 21 septembre 1953, journée en laquelle l’Église célèbre saint Matthieu.

«Je me suis senti accueilli par la miséricorde de Dieu en me confessant à lui». Une expérience tellement forte que, des années après, la vocation de Saint Matthieu décrite dans les homélies de Saint Bède le Vénérable deviendraient sa devise épiscopale : miserando atque eligendo.

L’Église existe pour permettre la rencontre avec la miséricorde de Dieu

François approfondit donc la mission de l’Église dans le monde. Avant tout, il met en évidence le fait que «l’Église condamne le péché parce qu’elle doit dire la vérité». En même temps, elle «embrasse le pécheur qui se reconnaît comme tel, elle se rapproche de lui, elle lui parle de la miséricorde infinie de Dieu». Jésus «a pardonné même ceux qui l’ont mis en croix et l’ont méprisé».

Le Pape rappelle la parabole du Père miséricordieux et de l’enfant prodigue. «En suivant le Seigneur, et sa réflexion, l’Église est appelée à diffuser sa miséricorde sur tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, responsables du mal accompli, qui sentent avoir besoin du pardon». «L’Église, souligne François, n’est pas dans le monde pour condamner, mais pour permettre la rencontre avec cet amour viscéral qu’est la miséricorde de Dieu.»

Que le Jubilé fasse émerger toujours plus le visage d’une Église mère

Pour annoncer la miséricorde de Dieu, souligne le Pape, «il est nécessaire de sortir». «Sortir des églises et des paroisses, sortir et aller chercher les personnes là où elles vivent, où elles souffrent et où elles espèrent». Il revient donc à l’image de l’Église comme d’un «hôpital de campagne», et note que «l’Église en sortie a la caractéristique de surgir là où l’on combat : ce n’est pas la structure solide, dotée de tout, où l’on va se soigner pour les petites et grandes infirmités : il s’y pratique la médecine d’urgence, pas les check-up de spécialistes.» Il espère donc que «le Jubilé extraordinaire fasse émerger toujours plus le visage d’une Église qui redécouvre les entrailles maternelles de la miséricorde, et qui va à la rencontre de tant de blessés qui ont besoin d’écoute, de compassion, de pardon, d’amour.»

Pécheurs, oui, mais ne pas accepter l’état de corruption

François réfléchit ensuite sur la distinction entre péché et corruption. Celle-ci, observe-t-il, est «le péché qui au lieu d’être reconnu comme tel et de nous rendre humbles, est élevé comme un système, devient une habitude mentale, un mode de vie». «Le pécheur repenti, qui ensuite tombe et retombe dans son péché à cause de sa faiblesse retrouve à nouveau le pardon s’il reconnait avoir besoin de miséricorde. Le corrompu, au contraire, est celui qui pèche et ne se repent pas, celui qui pèche et fait semblant d’être chrétien, et crée du scandale avec sa double vie.»

«Il n’y a pas besoin d’accepter l’état de corruption comme s’il était seulement un péché de plus, insiste le Saint-Père, même si souvent on identifie la corruption avec le péché, en réalité il s’agit de deux réalités distinctes, bien que liées entre eux». «On peut être un grand pécheur et malgré cela, ne pas être tombé dans la corruption». François donne l’exemple de certaines figures comme Zachée, Matthieu, la Samaritaine, Nicodème, ou encore le bon larron. «Dans leurs cœurs pécheurs, tous avaient quelque chose qui les sauvait de la corruption. Ils étaient ouverts au pardon, leur cœur les avertissait de leur propre faiblesse, et ceci a été la faille qui a fait entrer la force de Dieu.»
(CV)

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dimanche, 10 janvier 2016 | Lien permanent | Commentaires (1)

Vatican leaks, analyse de I.Media

par Agence I.Media, mardi 14 février 2012, 13:44

Révélations, fuites, complot… Qui veut la fin de la ‘glasnost’ au Vatican ? (Analyse)

 

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Cui prodest ? Alors que la presse italienne n’a de cesse de publier des ‘révélations’ sur de présumés complots ou des affaires plus ou moins vraisemblables de corruption au sein du plus petit Etat du monde, un cardinal de curie cite Sénèque et s’interroge : A qui profite le crime ? Car si plusieurs documents confidentiels publiés dans la presse semblent bien réels, si des médias ont également trouvé là un nouveau filon en ces temps de crise, beaucoup s’interrogent pour savoir qui a réellement intérêt à montrer un Vatican en proie à la confusion.

 

Après ‘l’affaire Viganò’ avec son lot d’accusations de corruption et de malversation dans l’administration vaticane, après des soupçons de blanchiment d’argent pesant sur la ‘banque du Vatican’, le “complot“ visant à assassiner Benoît XVI révélé par un quotidien italien a tout d’une construction romanesque à la Dan Brown. On y apprenait ainsi qu’un cardinal colombien âgé avait rédigé, en allemand, un rapport secret dans lequel il soutenait qu’un cardinal italien avait eu vent, en Chine, d’un complot contre la personne du pape ! Le même document confidentiel indiquait que Benoît XVI préparait en secret sa succession et faisait état de son “rapport très conflictuel“ avec son secrétaire d’Etat.

 

Si abracadabrantesque soit la nouvelle, le rapport existe bien. Qui donc alors organise ces fuites dans la presse ? Dans de nombreux bureaux, la perplexité domine. “Qui veut la peau du cardinal Tarcisio Bertone ?“, se demandent certains à mi-voix, ou encore : “qui a intérêt à lancer d’ores et déjà les préparatifs du prochain conclave ?“ Le ‘porte-parole’ du Vatican refuse de voir dans ces affaires des règlements de compte internes, mais le cardinal allemand Walter Kasper, aujourd’hui à la retraite, déplore le “mauvais“ climat qu’entretiennent ces révélations et précise que “si quelqu’un veut critiquer le secrétaire d’Etat ou quelqu’un d’autre il peut le faire, à condition de posséder des arguments“.

 

Des attaques de plus en plus fortes

 

A la tête de la communication vaticane, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège ne peut que dresser le constat amer d’attaques de plus en plus fortes contre le pape et l’Eglise, déplorant dans le même temps que quelques récents procès contre l’institution aient été remportés, aux Etats-Unis, dans un silence médiatique assourdissant. Pendant ce temps, les rumeurs continuent de courir. Un journal sicilien assure ainsi que si le pape n’a plus que quelques mois à vivre c’est parce qu’il souffre d’un cancer de l’estomac. Un archevêque italien à la retraite assure, pour sa part, que le pape est sur le point de démissionner.

 

“Le fait que les attaques soient plus fortes est le signe que quelque chose d’important est en jeu“, soutient d’ailleurs le père Lombardi pour qui toutes ces “attaques“ entendent “discréditer“ l’effort du Vatican en vue d’une “véritable transparence“ de ses institutions. La lutte en cours contre le blanchiment d’argent et la corruption semble gêner.

 

Mais n’est-ce pas toute la ‘glasnost’ ratzingerienne qui dérange ? Près de 7 ans après le début de son pontificat, celui que certains avaient imaginé comme un pape de transition a, doucement, sans faire trop de bruit, bousculé certaines pratiques : de ‘l’affaire Maciel’ à la gestion des scandales de pédophilie qui ont éclaboussé l’Eglise, de l’aveu d’une “difficile“ réception du Concile Vatican II à sa main tendue aux franges les plus traditionnelles de l’institution, du bras de fer avec Pékin au dialogue avec l’islam…

 

Le père Federico Lombardi assure que le pape ne se laissera pas intimider par ces révélations. Joseph Ratzinger, arrivé il y a 30 ans dans la curie romaine, savait d’ailleurs à quoi s’en tenir en installant dans le trône de Pierre. “Priez pour moi, demandait-il aux fidèles le 24 avril 2005, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups“. Prononcée au jour de l’inauguration de son pontificat, cette phrase prend tout son sens aujourd’hui. De même que la devise qu’il s’était donnée dès 1977 : “collaborateur de la vérité“.

 

Pour preuve, la ligne de conduite donnée par le pape aux chefs de la curie romaine fin janvier : “Soyez des témoins, soyez transparents en toute chose et travaillez comme des pasteurs prêts à donner leur vie pour les autres“.

 

Antoine-Marie Izoard/©I.MEDIA

 

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mardi, 14 février 2012 | Lien permanent

contre Mgr Sepe: un argument qui ne tient pas

images.jpegIl y aura une autre vague de polémiques à l'égard de l'Eglise, du Pape et du Vatican, annonçait un site allemand en début avril 2010.

"Nous allons assister à une troisième vague d'attaques contre le Pape et le Vatican... Elle concernera les finances du Vatican. Il sera donc reproché au Pape et à ses collaborateurs la corruption et les liaisons avec les mafias internationales.... Les premiers livres de cette 3ème opération de diffamation sont déjà sur le marché. Il ne s'agit que d'une question de temps avant que les pouvoirs médiatiques et anticléricaux ne s'en emparent, et les diffusent"

Cette semaine, la presse romande a effectivement commencé à en parler et cette idée est bel et bien présente dans nos têtes.

Le cardinal Crescenzio Sepe, archevêque de Naples, vient d’être mis en examen samedi 19 juin par le parquet de Pérouse (capitale de l’Ombrie) dans le cadre d’une vaste affaire de corruption et de trafic d’influences dans les marchés publics. Les magistrats soupçonnent le cardinal d’avoir vendu fin 2004 au quart de sa valeur un immeuble de la Congrégation dans le centre de Rome au député du PDL Pietro Lunardi, alors ministre des Travaux publics de Silvio Berlusconi. Cet appartement aurait été entièrement restauré aux frais de Diego Anemone. Les magistrats italiens y verraient un acte de corruption.

En échange, Pietro Lunardi aurait octroyé des aides de 2,5 millions d'euros. A l’origine, cette somme était destinée à la restauration de l’ex-siège de Propaganda Fide, un palais du XVIIe dessiné par Le Bernin place d’Espagne à Rome. Des travaux qui en réalité n’aboutirent pas.

Agé de 67 ans, le Cardinla de Naples fut jadis haut responsable de la Secrétairerie d’Etat et ancien Préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples.

Pour le Père Federico Lombardi, la justice civile devra suivre son cours.

L'argument qui ne tient pas est simple:

Cette année-là, en 2006, ajoute-t-on, le Pape Benoît XVI éloigna Mgr Sepe du Vatican en le transférant à Naples, car il suspectait, dit-on, l’honnêteté du Cardinal.

Très honnêtement, lorsqu'un prêtre est nommé à Rome, on se met presque immédiatement à dire que le diocèse ne le voulait plus car il y avait des problèmes. La Curie romaine serait ainsi pleine de gens refoulés des diocèses. Et lorsqu'un évêque est nommé en pastorale, le lieu privilégié du contact avec les âmes, on dit alors que le Pape voulait s'en débarrasser. Merci pour les âmes!

Ces deux raisonnements contradictoires s'appuient justement sur le piège du carriérisme que Benoît XVI a dénoncé à plusieurs reprises, et confirment ainsi les propos du Pape lors de sa récente homélie des ordinations de 14 nouveaux prêtres pour l'Eglise à Rome:

"Celui qui aspire au sacerdoce pour accroître son prestige personnel et son pouvoir personnel a mal compris à sa racine le sens de ce ministère. Celui qui veut surtout réaliser sa propre ambition, atteindre son propre succès sera toujours l’esclave de lui-même et de l’opinion publique. Pour être considéré, il devra aduler; il devra dire ce qui plaît au gens; il devra s’adapter aux changements des modes et des opinions et ainsi, il se privera du rapport vital avec la vérité, se réduisant à condamner demain ce qu’il aura loué aujourd’hui. Un homme qui établit ainsi sa vie, un prêtre qui voit son ministère en ces termes, n’aime pas vraiment Dieu et les autres, mais seulement lui-même et, paradoxalement, il finit par se perdre lui-même."

Alors, coupable ou non Mgr Sepe ? Une chose est sûre et certaine, soit pour elle-même soit pour la communication, l'Eglise n'a rien à craindre de la vérité … et Mgr Sepe non plus.

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jeudi, 24 juin 2010 | Lien permanent

Pape François à Manille: 6-7 millions, le plus grand rassemblement de l'histoire

Manille (Philippines) - le 18/01/2015 à 10:57:00 Agence I.Media

A Manille, le pape François demande aux Philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde entier.

Devant une foule immense rassemblée à Manille (Philippines) sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, le pape François a célébré une messe au cours de laquelle il a déploré que l’homme ait créé des “structures sociales qui entretiennent la pauvreté, l’ignorance et la corruption“. Il a dénoncé les “pièges“, les “plaisirs éphémères“ et les “gadgets“ de l’époque actuelle, ainsi que les “attaques insidieuses“ contre la famille et la destruction de l’environnement. Le pape a demandé avant tout aux catholiques philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde.


@ I.MEDIA

Comme Jean-Paul II (1978-2005) lors de son voyage en 1995, le pape François a célébré la messe dans le Rizal Park, au cœur de Manille. La foule qui s’étendait dans les rues alentours, entre six et sept millions de personnes selon les estimations des autorités locales, était en liesse à l’arrivée du pontife. Jamais un pape n'avait rassemblé tant de fidèles.

Les Philippins, souriants malgré la pluie incessante, brandissaient au passage du pape une statue du Santo Niño, l’Enfant-Jésus particulièrement vénéré dans le pays et dont la fête liturgique est célébrée ce 18 janvier. C’est à bord d’une papamobile originale que le chef de l’Eglise catholique a traversé la foule : un jeepnay blanc créé pour l’occasion, à savoir une espèce de minibus construit sur une jeep américaine, le moyen de transport le plus populaire aux Philippines. Comme la veille à Tacloban, dans la tempête, le pape était couvert d’un poncho jaune.

Puis il a célébré la messe depuis un immense podium, dos à la Baie de Manille et à la Mer de Chine. Au pied de l’autel se trouvait, sous la pluie, le président de la République Benigno Aquino. Avant la messe, le pape avait rencontré à la nonciature apostolique le père de la jeune bénévole de 27 ans décédée accidentellement la veille à Tacloban, au terme de la messe pontificale.

Vaillants missionnaires

Au cœur de son homélie, le pape François a particulièrement demandé aux 80 millions de catholiques philippins d’être “de vaillants missionnaires de la foi en Asie“. Il a souhaité qu’ils soient “témoins et missionnaires de la joie de l’Evangile, en Asie et partout dans le monde“. Au terme de la messe, il a d’ailleurs envoyé les fidèles en mission. 

Au jour de la fête liturgique du Santo Niño, le pape a demandé de “regarder chaque enfant comme un don devant être accueilli, chéri et protégé“, appelant les Philippins à prendre soin de la jeunesse du pays “en ne permettant pas que lui soit volée l’espérance, et qu’elle soit condamnée à vivre dans la rue“. “Malheureusement, de nos jours, la famille a grand besoin d’être protégée contre les attaques insidieuses et les programmes contraires à tout ce que nous tenons pour vrai et sacré, tout ce qu’il y a de plus beau et de plus noble dans notre culture“, a également déploré le pape, dans un pays qui a adopté un an plus tôt une loi facilitant l’accès à la contraception. 

Pauvreté, ignorance et corruption

Le pape a aussi relevé que Dieu avait créé le monde “comme un beau jardin“ en demandant à l’homme “d’en prendre soin“. “Mais, par le péché, a-t-il poursuivi, l’homme a défiguré la beauté de la nature ; par le péché, l’homme a aussi détruit l’unité et la beauté de notre famille humaine, en créant des structures sociales qui entretiennent la pauvreté, l’ignorance, et la corruption“. 

Souhaitant que les hommes demeurent “enfants de Dieu“ en “sagesse“, le pape François a mis en garde devant “le démon“, assurant qu’il est “le père du mensonge. Et le pape de dresser une liste de dangers : “Il cache souvent ses pièges derrière les apparences de la sophistication, l’attrait d’être ‘moderne’, ’comme tout le monde’. Il nous distrait par l’illusion des plaisirs éphémères, des passe-temps superficiels. Et alors nous gaspillons les dons de Dieu en employant des gadgets ; nous gaspillons notre argent dans des jeux et des boissons ; nous nous y livrons nous- mêmes. Nous oublions de rester fixés sur les choses qui comptent vraiment“. 

Cette messe géante devait être le dernier rendez-vous public du pape François aux Philippines. Après une dernière nuit à la nonciature apostolique il doit s’envoler le 19 janvier au matin pour Rome. 

A Manille, Antoine-Marie Izoard. I.MEDIA

 

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lundi, 19 janvier 2015 | Lien permanent

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