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dimanche, 24 septembre 2017

Amoris Laetitia: correction filiale adressée au Pape François

Amoris Laetitia et Pape François: « Une correction filiale concernant la propagation d’hérésies »

Lien: Le Suisse Romain, la conscience comme sanctuaire

Lien: Amoris Laetitia, les 7 hérésies du Pape François

Portant pourtant la date de Sainte Claire d'Assise, les 26 pages ne sont justement pas claires, mais floues, imprécises et peu compréhensibles.

Mgr Fellay, de la FSSPX (Ecône), est l'un des signataires; pourtant il est suspendu "ad divinis" par l'Eglise catholique romaine. A noté qu'aucun théologien de renom ne font partis de la liste. 

Site Internet de la correction filiale

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fellay_correctio_filialis.jpgSource: La Porte Latine - Blog de Jeanne Smits

« Très Saint-Père, C'est avec une profonde tristesse, mais poussés par la fidélité envers Notre Seigneur Jésus-Christ, par l'amour pour l'Eglise et pour la papauté, et par dévotion filiale envers votre personne nous sommes contraints d'adresser à Votre Sainteté une correction à cause de la propagation d'hérésies entraînée par l'exhortation apostolique 'Amoris laetitia' et par d'autres paroles, actions et omissions de Votre Sainteté. »

C'est par ces mots que commence une lettre de 26 pages rédigée le 16 juillet 2017 et signée par 40 clercs catholiques et universitaires laïcs a été remise au pape François le 11 août 2017.

Puisqu’aucune réponse n’a été reçue du Saint-Père, elle est rendue publique aujourd’hui, le 24 septembre 2017, Fête de Notre-Dame de la Merci et de Notre-Dame de Walsingham.

La lettre, ouverte aux nouveaux signataires, a maintenant les noms de 62 clercs, dont Mgr Bernard Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, et universitaires laïcs de 20 pays, qui représentent également d’autres personnes qui n’ont pas la liberté d’expression nécessaire pour signer.

Son titre est en latin : Correctio filialis de haeresibus propagatis (littéralement : « Une correction filiale concernant la propagation d’hérésies »). Elle affirme que le pape, par son Exhortation apostolique Amoris laetitia ainsi que par d’autres paroles, actions et omissions en rapport avec celle-ci, a effectivement soutenu sept propositions hérétiques par rapport au mariage, à la vie morale et à la réception des sacrements, et qu’il a été à l’origine de la diffusion de ces opinions hérétiques au sein de l’Eglise catholique.

La Porte Latine du 24 septembre 2017

Cette lettre de correction comporte trois parties principales.

Dans la première partie, les signataires expliquent pourquoi, en tant que catholiques croyants et pratiquants, ils ont le droit et le devoir d’adresser une telle correction au souverain pontife. Le droit ecclésiastique lui-même requiert que les personnes compétentes ne restent point silencieuses lorsque les pasteurs de l’Eglise induisent le troupeau en erreur. Cela n’entraîne aucun conflit avec le dogme catholique de l’infaillibilité pontificale, puisque l’Eglise enseigne qu’un pape doit satisfaire à des critères stricts pour que ses paroles puissent être considérées comme infaillibles. Le pape François n’a pas rempli ces critères.

Il n’a pas déclaré que ces positions hérétiques sont des enseignements définitifs de l’Eglise, pas plus qu’il n’a déclaré que les catholiques devraient les croire avec l’assentiment de la foi. L’Eglise enseigne qu’aucun pape ne peut soutenir que Dieu lui aurait révélé quelque nouvelle vérité que les catholiques seraient obligés de croire.

La deuxième partie de la lettre est la partie essentielle, puisqu’elle contient la « correction » proprement dite. Elle établit la liste des passages d’Amoris laetitia où des positions hérétiques sont insinuées ou encouragées, puis elle énumère les paroles, les actes et les omissions du pape François qui font comprendre, au-delà de tout doute raisonnable, que celui-ci veut voir les catholiques interpréter ces passages d’une manière qui est, de fait, hérétique (3). En particulier, le pape a directement ou indirectement approuvé les croyances selon lesquelles l’obéissance à la loi de Dieu peut se trouver être impossible ou non souhaitable, et selon lesquelles l’Eglise soit parfois accepter que l’adultère soit considéré comme compatible avec le fait d’être un catholique pratiquant.

La partie finale, sous le titre « Elucidation », aborde les deux causes de cette crise unique. L’une des causes est le « modernisme ». Théologiquement parlant, le modernisme est la croyance que Dieu n’a pas transmis des vérités définitives à l’Eglise qu’elle doit continuer d’enseigner dans un sens exactement identique jusqu’à la fin des temps.

Les modernistes tiennent que Dieu ne communique à l’homme que des expériences, sur lesquelles les êtres humains peuvent réfléchir, de manière à affirmer des choses variées sur Dieu, la vie et la religion ; mais de telles affirmations ne sont que provisoires, et ne sont jamais des dogmes fixes. Le modernisme a été condamné par le pape saint Pie X (4) au début du XXe siècle, mais il a connu un regain au milieu de ce siècle. La confusion importante et persistante qui s’est installée dans l’Eglise catholique à travers le modernisme oblige les signataires à rappeler la vraie définition de la « foi », de l’« hérésie », de la « révélation » et du « magistère ».

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source: FSSPX

Amoris Laetitia: correction filiale adressée au Pape François

exhortation_amoris_laetitia_in_vatican_city_2.jpgLien: Cath.ch

Le 16 juillet 2017, plusieurs clercs et universitaires laïcs ont adressé au pape François une correctio filialis, correction filiale, rendue publique ce dimanche 24 septembre. Ils y relèvent sept hérésies contenues dans l’exhortation apostolique Amoris lætitia.

 

Actualités en présente ci-dessous le résumé, suivi de la liste des signataires. 

On peut lire et télécharger ici le texte in extenso de la Correctio filialis. Un site a été spécialement créé : www.correctiofilialis.org ; on pourra s’y reporter pour avoir des informations sur la diffusion de la Correctio filialis.

Cette critique très documentée fait suite aux Dubia sur Amoris lætitia (19 septembre 2016) des quatre cardinaux, Walter Brandmüller, Raymond L. Burke, Joachim Meisner et Carlo Caffarra, – ces deux derniers étant décédés cette année, respectivement le 5 juillet et le 6 septembre. Ils y demandaient respectueusement au pape François de « faire la clarté » sur cinq points hétérodoxes d’Amoris lætitia.

Les Dubia, restés sans réponse, furent suivis d’une demande d’audience de la part de leurs auteurs (25 avril 2017). Audience non accordée.

Le 29 juin 2016, 45 théologiens avaient fait parvenir au cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège des Cardinaux une nouvelle étude critique portant sur 19 points d’Amoris lætitia. Critique, elle aussi, restée sans réponse.

Dans la liste des 62 signataires de la Correctio filialis on retrouve plusieurs noms figurant déjà dans celle des 45 théologiens de 2016, mais parmi les nouveaux noms on notera celui de Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, seul évêque à avoir signé le document, pour l’heure car - comme l’indique la présentation résumée de la Correctio filialis - la liste des signataires demeure ouverte.


Résumé de la Correctio filialis

Une lettre de 26 pages signée par 40 clercs catholiques et universitaires laïcs a été remise au pape François le 11 août 2017. Puisqu'aucune réponse n'a été reçue du Saint-Père, elle est rendue publique aujourd'hui, le 24 septembre, fête de Notre-Dame de la Merci et de Notre-Dame de Walsingham. La lettre, ouverte aux nouveaux signataires, a actuellement les noms de 62 clercs et universitaires laïcs de 20 pays, qui représentent également d'autres personnes qui n'ont pas la liberté d'expression nécessaire pour signer. Son titre est en latin : Correctio filialis de haeresibus propagatis (littéralement : « Une correction filiale concernant la propagation d’hérésies »). Elle affirme que le pape, par son Exhortation apostolique Amoris laetitia ainsi que par d’autres paroles, actions et omissions en rapport avec celle-ci, a effectivement soutenu sept propositions hérétiques par rapport au mariage, à la vie morale et à la réception des sacrements, et qu'il a été à l’origine de la diffusion de ces opinions hérétiques au sein de l’Eglise catholique. Ces sept hérésies ont été exprimées par les signataires en latin, langue officielle de l’Eglise.

Cette lettre de correction comporte trois parties principales. Dans la première partie, les signataires expliquent pourquoi, en tant que catholiques croyants et pratiquants, ils ont le droit et le devoir d’adresser une telle correction au souverain pontife. Le droit ecclésiastique lui-même requiert que les personnes compétentes ne restent point silencieuses lorsque les pasteurs de l’Eglise induisent le troupeau en erreur. Cela n’entraîne aucun conflit avec le dogme catholique de l’infaillibilité pontificale, puisque l’Eglise enseigne qu'un pape doit satisfaire à des critères stricts pour que ses paroles puissent être considérées comme infaillibles. Le pape François n’a pas rempli ces critères. Il n’a pas déclaré que ces positions hérétiques sont des enseignements définitifs de l’Eglise, pas plus qu'il n’a déclaré que les catholiques devraient les croire avec l’assentiment de la foi. L'Eglise enseigne qu'aucun pape ne peut soutenir que Dieu lui aurait révélé quelque nouvelle vérité que les catholiques seraient obligés de croire.

La deuxième partie de la lettre est la partie essentielle, puisqu’elle contient la « correction » proprement dite. Elle établit la liste des passages d’Amoris laetitia où des positions hérétiques sont insinuées ou encouragées, puis elle énumère les paroles, les actes et les omissions du pape François qui font comprendre, au-delà de tout doute raisonnable, que celui-ci veut voir les catholiques interpréter ces passages d’une manière qui est, de fait, hérétique. En particulier, le pape a directement ou indirectement approuvé les croyances selon lesquelles l’obéissance à la loi de Dieu peut se trouver être impossible ou non souhaitable, et selon lesquelles l’Eglise sait parfois accepter que l’adultère soit considéré comme compatible avec le fait d’être un catholique pratiquant.

La partie finale, sous le titre « Elucidation », aborde les deux causes de cette crise unique. L’une des causes est le « modernisme ». Théologiquement parlant, le modernisme est la croyance que Dieu n’a pas transmis à l’Eglise des vérités définitives qu'elle doit continuer d’enseigner dans un sens exactement identique jusqu’à la fin des temps. Les modernistes tiennent que Dieu ne communique à l’homme que des expériences, sur lesquelles les êtres humains peuvent réfléchir, de manière à affirmer des choses diverses sur Dieu, la vie et la religion ; mais de telles affirmations ne sont que provisoires, et ne sont jamais des dogmes fixes. Le modernisme a été condamné par le pape saint Pie X au début du XXe siècle, mais il a connu un regain au milieu de ce siècle. La confusion importante et persistante qui s’est installée dans l’Eglise catholique à travers le modernisme oblige les signataires à rappeler la vraie définition de la « foi », de l’« hérésie », de la « révélation » et du « magistère ».

Une deuxième cause de la crise est constituée par l’influence apparente des idées de Martin Luther sur le pape François. La lettre montre comment Luther, fondateur du protestantisme, avait sur le mariage, le divorce, le pardon et la loi divine des idées qui correspondent à celles promues par le pape en paroles, en actions et par omission. Elle met également en évidence la louange explicite et sans précédent qu’a faite le pape de l’hérésiarque allemand.

Les signataires ne s’aventurent pas à juger du degré de conscience avec lequel le pape François a propagé les sept hérésies qu'ils énumèrent. Mais ils insistent avec respect pour qu’il condamne ces hérésies, qu'il a directement ou indirectement soutenues.

Les signataires professent leur fidélité à la Sainte Eglise romaine, assurant le pape de leurs prières et implorant sa bénédiction apostolique.

Dr. Gerard J. M. van den Aardweg
European editor, Empirical Journal of Same-Sex Sexual Behavior

Prof. Jean Barbey
 Historian and Jurist, former Professor at the University of Maine

Fr Claude Barthe
Diocesan Priest

Philip M. Beattie BA (Leeds), MBA(Glasgow), MSc (Warwick), Dip.Stats (Dublin)
Associate Lecturer, University of Malta (Malta)

Fr Jehan de Belleville
Religious

Dr. Philip Blosser
Professor of Philosophy, Sacred Heart Major Seminary, Archdiocese of Detroit

Fr Robert Brucciani
District superior of the SSPX in Great Britain

Prof. Mario Caponnetto
University Professor, Mar de la Plata (Argentina)

Mr Robert F. Cassidy STL

Fr Isio Cecchini
Parish Priest in Tuscany

Salvatore J. Ciresi, M.A.
Director of the St. Jerome Biblical Guild, Lecturer at the Notre Dame Graduate School of Christendom College

Fr. Linus F Clovis, Ph.D., JCL, M.Sc., STB, Dip. Ed,
Director of the Secretariat for Family and Life in the Archdiocese of Castries

Fr Paul Cocard
Religious

Fr Thomas Crean OP STD

Prof. Matteo D'Amico
Professor of History and Philosophy, Senior High School of Ancona

Dr. Chiara Dolce PhD
Research doctor in Moral Philosophy at the University of Cagliari

Deacon Nick Donnelly MA

Petr Dvorak
Head of Department for the Study of Ancient and Medieval Thought at the Institute of Philosophy, Czech Academy of Sciences, Prague; Professor of philosophy at Saints Cyril and Methodius Theological Faculty, Palacky University, Olomouc, Czech Republic

H.E. Mgr Bernard Fellay
Superior General of the SSPX

Christopher Ferrara Esq.
Founding President of the American Catholic Lawyers’ Association

Prof. Michele Gaslin
Professor of Public Law at the University of Udine

Prof. Corrado Gnerre
Professor at the Istituto Superiore di Scienze Religiose of Benevento, Pontifical Theological University of Southern Italy

Dr. Ettore Gotti Tedeschi
Former President of the Institute for Works of Religion (IOR), Professor of Ethics at the Catholic University of the Sacred Heart, Milan

Dr. Maria Guarini STB
Pontificia Università Seraphicum, Rome; editor of the website Chiesa e postconcilio

Prof. Robert Hickson PhD
Retired Professor of Literature and of Strategic-Cultural Studies

Fr John Hunwicke
Former Senior Research Fellow, Pusey House, Oxford

Fr Jozef Hutta
Diocesan Priest

Prof. Isebaert Lambert
Full Professor at the Catholic University of Louvain, and at the Flemish Katholieke Universiteit Leuven

Dr. John Lamont STL DPhil (Oxon.)

Fr Serafino M. Lanzetta STD
Lecturer in Dogmatic Theology, Theological Faculty of Lugano, Switzerland; Priest in charge of St Mary’s, Gosport, in the diocese of Portsmouth

Prof. Massimo de Leonardis
Professor and Director of the Department of Political Sciences at the Catholic University of the Sacred Heart in Milan

Msgr. Prof. Antonio Livi
Academic of the Holy See
Dean emeritus of the Pontifical Lateran University
Vice-rector of the church of Sant'Andrea del Vignola, Rome

Dr. Carlo Manetti
Professor in Private Universities in Italy

Prof. Pietro De Marco
Former Professor at the University of Florence

Prof. Roberto de Mattei
Former Professor of the History of Christianity, European University of Rome, former Vice President of the National Research Council (CNR)

Fr Cor Mennen
Lecturer in Canon Law at the Major Seminary of the Diocese of ‘s-Hertogenbosch (Netherlands). Canon of the cathedral chapter of the diocese of ‘s-Hertogenbosch

Prof. Stéphane Mercier
Lecturer in Philosophy at the Catholic University of Louvain

Don Alfredo Morselli STL
Parish priest of the archdiocese of Bologna

Martin Mosebach
Writer and essayist

Dr. Claude E. Newbury M.B., B.Ch., D.T.M&H., D.O.H., M.F.G.P., D.C.H., D.P.H., D.A., M. Med;
Former Director of Human Life International in Africa south of the Sahara; former Member of the Human Services Commission of the Catholic Bishops of South Africa

Prof. Lukas Novak
Faculty of Arts and Philosophy, Charles University, Prague

Fr Guy Pagès
Diocesan Priest

Prof. Paolo Pasqualucci
Professor of Philosophy (retired), University of Perugia

Prof. Claudio Pierantoni
Professor of Medieval Philosophy in the Philosophy Faculty of the University of Chile; Former Professor of Church History and Patrology at the Faculty of Theology of the Pontificia Universidad Católica de Chile

Father Anthony Pillari, J.C.L., M.C.L

Prof. Enrico Maria Radaelli
Philosopher, editor of the works of Romano Amerio

Dr. John Rao
Associate Professor of History, St. John’s University, NYC; Chairman, Roman Forum

Dr. Carlo Regazzoni
Licentiate in Philosophy at University of Freiburg

Dr. Giuseppe Reguzzoni
External Researcher at the Catholic University of Milan and former editorial assistant of Communio, International Catholic Review (Italian edition)

Prof. Arkadiusz Robaczewski
Former Professor at the Catholic University of Lublin

Fr Settimio M. Sancioni STD
Licence in Biblical Science

Prof. Andrea Sandri
Research Associate, Catholic University of the Sacred Heart in Milan

Dr. Joseph Shaw
Tutor in Moral philosophy, St Benet’s Hall, University of Oxford

Fr Paolo M. Siano HED (Historiae Ecclesiasticae Doctor)

Dr. Cristina Siccardi
Historian of the Church

Dr Anna Silvas
Adjunct research fellow, University of New England, NSW, Australia

Prof. Dr Thomas Stark
Phil.-Theol. Hochschule Benedikt XVI, Heiligenkreuz

Rev. Glen Tattersall
Parish Priest, Parish of Bl. John Henry Newman, archdiocese of Melbourne; Rector, St Aloysius’ Church

Prof. Giovanni Turco
Associate Professor of Philosophy of Public Law at the University of Udine, Member Corrispondent of the Pontificia Accademia San Tommaso d'Aquino

Prof. Piero Vassallo
Former editor of Cardinal Siri’s theological review Renovatio

Prof. Arnaldo Vidigal Xavier da Silveira
Former Professor at the Pontifical University of São Paulo, Brazil

Mons. José Luiz Villac
Former Rector of the Seminary of Jacarezinho

vendredi, 22 septembre 2017

La maladie de la discussion et des querelles de mots

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Il ne sort de tout cela que rivalités, discordes, insultes, soupçons malveillants, disputes interminables de gens à l'esprit corrompu ...

Saint Paul

La maladie de la discussion et des querelles de mots

images.jpegLe Pape François n'est pas le Pape légitime; il change la doctrine de l'Eglise notamment sur la mariage, en créant un nouvel institut Jean-Paul II.

Avec Amoris Laetitia, François a opéré une rupture avec la tradition de l'Eglise ... 

Les Saintes Ecritures viennent à notre secours: 

Vendredi 24ème semaine du temps ordinaire. Saint Paul:

Fils bien-aimé, je t'ai dit ce que tu dois enseigner et recommander. Si quelqu'un enseigne autre chose, et ne s'attache pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l'enseignement vraiment religieux, un tel homme est plein de lui-même, il ne sait rien, c'est un malade de la discussion et des querelles de mots.

Il ne sort de tout cela que rivalités, discordes, insultes, soupçons malveillants, disputes interminables de gens à l'esprit corrompu, qui, coupés de la vérité, ne voient dans la religion qu'une source de profit.

Certes, il y a un grand profit dans la religion si l'on se contente de ce que l'on a. De même que nous n'avons rien apporté dans ce monde, nous ne pourrons rien emporter. Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter.

Ceux qui veulent s'enrichir tombent dans le piège de la tentation ; ils se laissent prendre par une foule de désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens dans la ruine et la perdition. Car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent. Pour s'y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre. Mais toi, l'homme de Dieu, évite tout cela ; cherche à être juste et religieux, vis dans la foi et l'amour, la persévérance et la douceur. Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la vie éternelle ; c'est à elle que tu as été appelé, c'est pour elle que tu as été capable d'une si belle affirmation de ta foi devant de nombreux témoins.

jeudi, 21 septembre 2017

Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille

Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille

Unknown.jpegZenit - Approfondir la théologie de la femme, étudier la crise de la paternité, les questions de genre, le fossé entre les générations, l’économie de la famille… compteront parmi les développements du nouvel « Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille », que le pape François a institué en lieu et place de « l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille », fondé en 1981.

Lors d’une conférence de presse au Vatican le 19 septembre 2017, Mgr Vincenzo Paglia, Grand Chancelier de l’Institut et Mgr Pierangelo Sequeri, doyen – qui restent en place au sein de l’établissement – ont expliqué que la nouvelle dénomination ajoutait les termes « théologique » et « sciences », englobant désormais les « sciences humaines et anthropologiques » qui touchent le mariage et la famille.

Le nouvel Institut aura pour mission de « faire comprendre dans toute son ampleur, y compris scientifique, ce qui est écrit dans Amoris Laetitia » : l’exhortation apostolique en sera la « charte ». Il s’agira aussi d’intensifier le dialogue avec les non-catholiques et les non-croyants, car « la famille et le mariage ne sont pas une question catholique, mais planétaire ».

Dans un communiqué, les responsables de l’Institut soulignent le double objectif de cette initiative du pape François : mettre la famille « de façon nouvelle au centre de l’attention » et relancer l’intuition de Jean-Paul II, 36 ans plus tard.

Par cette décision, le pape argentin manifeste « sa conviction profonde » que ce thème est « crucial » et que l’Eglise doit être en « discernement ». Mais, affirment-ils, il n’y a pas de « prise de distance » avec l’inspiration de Jean-Paul II qui voulait une « institution de haut niveau dédiée à la recherche et à la formation spécialisée universitaire » en lien avec le Saint-Siège.

Par l’élargissement des domaines d’enseignement et de la recherche, le Motu proprio du pape – Summa familiae cura – met en relief « la centralité de la famille » pour la « conversion pastorale » et missionnaire de l’Eglise, qui ne peut se faire sans « une attention aux blessures de l’humanité ». Il affirme aussi que « le bien de la famille est décisif pour l’avenir du monde et de l’Eglise ».

En développant notamment les « sciences humaines » et une « culture anthropologique », l’Institut pontifical sera « un centre théologique d’excellence et de référence ». L’intuition initiale est « relancée à la hauteur du kairos actuel de l’Eglise, c’est-à-dire pleinement inscrite dans le dynamisme actuel de la transformation de la mission et des structures ecclésiales ».

Ainsi, notent les dirigeants, le Motu proprio parle de « l’alliance fondamentale entre l’homme et la femme pour la sauvegarde de la génération et de la création ». Cet aspect, qui fait appel à « la théologie biblique de la création » n’était « pas encore développé de façon cohérente dans ses profondes implications sociales et ecclésiales ».

Crimes pédophiles: aucun recours, aucune grâce du Pape

 

Crimes pédophiles : la prise de conscience des faits par l'Eglise est arrivée un peu tard, les moyens pour résoudre le problème arrivent tard aussi

Pape François

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Le Pape salue nommément les efforts du cardinal O’Malley et de Marie Collins, cette femme victime d’abus en Irlande, qui après en avoir été l'un des membres fondateurs avait quitté la commission il  y a quelques mois, mais qui a participé la semaine dernière à une formation pour les nouveaux évêques.

(selon mes informations, le conflit entre Marie Collins et le Cardinal Müller aurait été l'élément déclencheur pour ne pas prolonger le service du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi)

Crimes pédophiles: aucun recours, aucune grâce du Pape

(source)

images-3.jpegDans un discours improvisé, le pape François a souhaité jeudi que les prêtres condamnés pour pédophilie n'aient plus la possibilité de faire appel de leur procédure canonique et assuré qu'il n'accorderait jamais de grâce dans ce type d'affaire.

« Un abus sur mineur, s'il est prouvé, est suffisant pour qu'un appel ne soit pas recevable. Si les preuves sont là, la peine est définitive » « Et pour ce qui est des demandes de grâce au pape, moi pour ces crimes je ne signerai rien ». 

Mea culpa

« Dans un seul cas, j'ai écouté les arguments d'un évêque, celui de Crema (près de Milan), qui voulait retirer toutes ses charges au prêtre coupable mais pas son statut clérical. Devant les deux possibilités, j'ai choisi la plus bienveillante. Mais après deux ans, il a rechuté. C'est la seule fois où je me suis trompé, et j'en ai tiré la leçon »

Une prise de conscience tardive

« La prise de conscience des faits par l'Eglise est arrivée un peu tard, (... et) les moyens pour résoudre le problème arrivent tard aussi. C'est une réalité, la vieille pratique de déplacer d'un diocèse à un autre (les prêtres pédophiles) a un peu endormi les consciences »

Tolérance zéro

Dans le discours officiel qu'il n'a pas lu mais remis aux membres de la commission, le pape a dénoncé « le scandale des abus sexuels » comme « une terrible ruine pour l'ensemble de l'humanité » et « une expérience très douloureuse pour l'Eglise ». « Nous avons honte des abus commis par les ministres sacrés, qui devraient être les plus dignes de confiance ». 

 

21 septembre, Fête de Saint Matthieu: les pharisiens murmurent contre Jésus ... et contre Bergoglio Pape François

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21 septembre, Fête de Saint Matthieu: les pharisiens murmurent contre Jésus ... et contre Bergoglio Pape François

Pour ceux qui connaissent la biographie de Jorge Maria Bergoglio, le 21 septembre est une date fondamentale. Jeune garçon, amoureux d'une jolie demoiselle, il ressent le besoin d'aller se confesser. Il entre dans une église dédiée à Saint Joseph et durant la confession fait l'expérience de la Miséricorde qui l'appelle. 

L'Evangile de la Saint Matthieu est éloquent. Les pharisiens reprochent à Jésus de faire bon accueil aux pécheurs et aux publicains. De fait, durant tout son ministère, Jésus sera combattu par ces mêmes pharisiens. Ils se sentent justes, n'éprouvent pas le besoin de se convertir. Jésus les traitera de sépulcres blanchis et d'hypocrites. 

Rien de nouveau sous le soleil. Le Pape François, doux Christ sur la terre, est également contesté par une bulle virtuelle, très présente et active sur internet.

Nous avons tous en nous un pharisien, éveillé ou endormi. 

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ÉVANGILE

« Suis-moi. L’homme se leva et le suivit » (Mt 9, 9-13)

Alléluia. Alléluia.
À toi, Dieu, notre louange !
Toi que les Apôtres glorifient,
nous t’acclamons : tu es Seigneur !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus sortit de Capharnaüm
et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.


    Comme Jésus était à table à la maison,
voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
et beaucoup de pécheurs
vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
    

Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :
« Pourquoi votre maître mange-t-il
avec les publicains et les pécheurs ? »
    

Jésus, qui avait entendu, déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
    Allez apprendre ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice.
En effet, je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs. »

mercredi, 20 septembre 2017

Lyon et Cardinal Barbarin: pour bien comprendre la suspension du procès canonique (ecclésiastique) du Père Preynat

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Lyon et Cardinal Barbarin: pour bien comprendre la suspension du procès canonique (ecclésiastique) du Père Preynat 

"C’est un problème qui date de quarante ans et il (Monseigneur Barbarin) pensait qu’il y avait prescription". 


Pape François, rencontres avec Dominique Wolton

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(Golias) J’avoue n’avoir pas immédiatement compris la mesure prise par le Cardinal Barbarin de suspendre temporairement le procès canonique du Père Preynat.

Après avoir lu attentivement les interviews disponibles, voici ce que je retiens :

- S’il y a une lacune, elle se trouve surtout du côté de la justice civile pour laquelle la prescription intervient vite. Pour l’Eglise, il n’y a pas de prescription à la souffrance. Le Pape a justement levé la prescription canonique ou ecclésiale, à la demande du cardinal Barbarin, pour que le procès du P. Preynat puisse se tenir. Si les victimes obtiennent justice et vérité, c’est justement par le truchement de cette loi ecclésiastique qui ne fait pas de la prescription un absolu. Il faut donc se battre pour que la justice civile change ses modalités relatives aux délais de prescription.

- En l’état trois prêtres instruisent le dossier Preynat. Dans une interview au journal Le Monde*, le primat des Gaules rappelle qu’il veut mettre les victimes à la première place. Ultimement, il faut savoir que la sentence ecclésiale, canonique, sera prise par Monseigneur Barbarin, puisqu’il est l’évêque du lieu. Comme le procès Preynat interroge également les victimes, d’une certaine façon de la part du cardinal, il a été estimé qu’il fallait éviter une collusion entre les instructions civiles et canoniques.

En effet, le prélat lyonnais est mis en cause par les victimes devant la justice française pour non-dénonciation, il convenait donc d’attendre la décision de justice de son pays pour ne pas instrumentaliser une décision aussi importante. Sinon le reproche aurait été inévitable : vous sanctionnez maintenant le Père Preynat pour peser dans la décision civile. Il vaut mieux distinguer, justement pour permettre la vérité dans les deux domaines.

- Monseigneur Ladaria, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi avait donc raison lorsque qu’il invitait le Cardinal Barbarin à prendre des mesures disciplinaires, en évitant le scandale public. Civilement, il n’y avait malheureusement pas de moyen d’action, puisque le témoignage d’Alexandre Dussot de l’été 2014 présentait de lui-même les faits dont il avait été victime, comme prescrits.

- A mon avis, il ne fait guère de doute que le Père Preynat sera reconduit, à terme, à l’état laïc. Pour l’instant, il vit seul, interdit de tout ministère public.

P.S. Un ami, connaisseur en droit canon, me rappelle que pour le droit ecclésial, par exemple pour un procès en nullité d'un mariage, l'Eglise attend d'abord la décision civile (sentence du divorce) pour instruire la cause au niveau canonique. 

*Le Monde: Où en est la procédure canonique (un procès interne à l’Eglise catholique) concernant le père Bernard Preynat ?

- Card Barbarin: Une procédure judiciaire visant le père Preynat est en cours. Mais, comme elle était ralentie par différents recours, j’ai décidé d’ouvrir sans plus tarder un procès canonique. Pour cela, j’ai dû demander à Rome de lever la prescription des faits. Le pape a donné son accord. Le procès canonique est en cours. Il a lieu à l’officialité de Lyon, mais aucun des juges n’est de Lyon. Beaucoup a été fait.

Tous ceux qui voulaient parler ont été entendus. Je ne sais pas quand la sentence sera rendue, car, entre-temps, une autre procédure judiciaire a été réenclenchée à la demande des victimes et on lui donne la priorité. En accord avec le procureur, qui a été consulté, nous avons suspendu la procédure canonique pour respecter la procédure civile actuelle.

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Merci à La Parole Libérée. Par leur action, ces crimes sont sortis du silence. 

mardi, 19 septembre 2017

Dernier article gag: le Pape François souffrirait d'un trouble narcissique de la personnalité

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Dernier article gag: le Pape François souffrirait d'un trouble narcissique de la personnalité

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Précédent historique: Jésus aurait perdu la tête: Marc 3, 20-22

... et la foule s'assembla de nouveau, en sorte qu'ils ne pouvaient pas même prendre leur repas. Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient: Il est hors de sens. Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent: Il est possédé de Béelzébul; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.…

P.S. Isaac le fils Abraham aurait eu un père pervers narcissique. Jésus aurait souffert d'un Père atteint d'un complexe d'Oedipe inversé ...

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Motu Proprio du Pape François: nouvel Institut pour le mariage et les sciences de la famille

Motu Proprio du Pape François: nouvel Institut pour le mariage et les sciences de la famille

Unknown.jpegRadio Vatican annonce un Motu proprio du Pape François qui crée un nouvel "institut pour le mariage et les sciences de la famille". Ce dernier sera enrichi par l'apport d'Amoris Laetitia. L'institut Jean-Paul II pour la famille a été fondé par Saint Jean-Paul II en 1981. 

"Institut théologique pontifical Jean Paul II pour le mariage et les sciences de la famille". 

Afin de montrer la profonde continuité dans la doctrine de l'Eglise, l'Institut portera toujours le nom de Saint Jean-Paul II: "Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour le mariage et les sciences de la famille".