mardi, 19 septembre 2017
Dernier article gag: le Pape François souffrirait d'un trouble narcissique de la personnalité
Dernier article gag: le Pape François souffrirait d'un trouble narcissique de la personnalité
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... et la foule s'assembla de nouveau, en sorte qu'ils ne pouvaient pas même prendre leur repas. Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient: Il est hors de sens. Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent: Il est possédé de Béelzébul; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.…
P.S. Isaac le fils Abraham aurait eu un père pervers narcissique. Jésus aurait souffert d'un Père atteint d'un complexe d'Oedipe inversé ...
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Pour que vos lecteurs sachent de quoi vous souhaitez parler :
LE CREDO DE BERGOGLIO. UN RAPPORT CLINIQUE?
Maurizio Blondet
15 septembre 2017
Ma traduction
* * *
Bergoglio, rapportent certaines sources pro-bergogliennes, écrivit cette "profession de foi" peu avant d'être ordonné prêtre :
CREDO
Je veux croire en Dieu le Père, qui m'aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son impulsion dans ma vie pour me faire sourire et me faire entrer ainsi dans le royaume de la vie éternelle.
Je crois en mon histoire, imprégnée du regard bienveillant de Dieu qui, le premier jour du printemps, le 21 septembre, est venu me rencontrer et m'a invité à le suivre.
Je crois en ma douleur, stérile par la faute de l'égoïsme, où je me réfugie.
Je crois en la mesquinité de mon âme, qui veut prendre sans jamais donner.... sans jamais donner.
Je crois que les autres sont bons, et que je dois les aimer sans crainte et sans jamais les trahir pour chercher une sécurité pour moi.
Je crois en la vie religieuse.
Je crois que je veux aimer beaucoup.
Je crois en la mort quotidienne, brûlante, à laquelle j'échappe mais qui me sourit et m'invite à l'accepter.
Je crois en la patience de Dieu, accueillante, douce comme une nuit d'été.
Je crois que papa est au ciel aux côtés du Seigneur.
Je crois que le père Duarte, mon confesseur, est aussi au ciel pour intercéder pour mon sacerdoce.
Je crois en Marie, ma mère, qui m'aime et qui ne me laissera jamais seul. Et j'attends la surprise de chaque jour où se manifesteront l'amour, la force, la trahison et le péché, qui m'accompagneront jusqu'à la rencontre définitive avec ce visage, merveilleux [au point que] que je ne sais pas comment il est, que je fuis continuellement, mais que je veux connaître et aimer.
Amen.
La source note avec adulation que «le Saint-Père» conserve «jalousement» ce Credo sur «une feuille de papier décolorée par le temps». Et elle le définit comme «une profession de foi sincère», écrite «en un moment de grande intensité spirituelle».
Mais se peut-il qu'une source catholique ait à ce point oublié la vie de foi vécue qu'elle voie dans cet écrit «une grande intensité spirituelle»? Qu'il s'agissse d'une «profession de foi sincère», c'est certainement le cas: la foi en soi-même, en son «je», la référence obsessionnelle à «mon»: je crois en mon histoire, en «ma» douleur, en «mon» âme, tout «pour moi», même la Sainte Vierge «ma» mère qui «m'aime». A Dieu le Père, «je veux croire».
Je dis plus: dans quelle mesure l'adulation combinée avec le modernisme idéologique rendent-ils aveugles au point de ne pas voir dans ce Credo un rapport clinique? Il nous a dit lui-même qu'il a été soumis à une psychanalyse pendant six mois, alors qu'il avait 42 ans. Évidemment, après sa gestion désastreuse du provincialat jésuite, qui s'est terminée par la perte d'une centaine de prêtres et peut-être des pénuries d'argent (je vais en parler plus tard); un «succès» à la suite duquel Bergoglio a été envoyé «en exil» par ses supérieurs en tant qu'individu dangereux, poursuivi par des rumeurs selon lesquelles «il était fou, malade».
Laissons tomber la parenthèse psychanalytique: se soumettre à cette pseudo-gnose - et à cette pseudo-thérapie qui ne soignait rien et qui a été abandonnée par les thérapeutes - était alors la grande mode idéologique chez les prêtres progressistes (toujours prêts à suivre l'avant-dernière mode du «monde») au mépris de l'interdiction du Saint-Office. Les médias adulateurs et laïques ont salué dans le psychanalysé «un pape qui cesse d'être une autorité de sedia gestatoria» (surtout cela: qu'il cesse d'être une autorité), «un catholicisme, certes plus ouvert à l'influence du monde mais aussi moins sûr de lui»: comme Pigi Battista, le vice-directeur du Corriere, majordome très respectueux des pouvoirs forts. Mais n'êtes-vous pas suffisamment laïcs, ou laïcistes, que vous ne remarquiez pas combien de fois dans les récits de Bergoglio, dans son histoire personnelle, et dans les témoignages de ceux qui l'ont connu, des termes psychiatriques émergent?
A de nombreux yeux, entraînés et rendus attentifs par l'expérience, souvent douloureuse, les symptômes sont évidents.
Par exemple, un lecteur perçoit chez Bergoglio un «trouble narcissique de la personnalité».
C'est, écrit-il, parce que «j'ai eu un chef souffrant de ce désordre et il nous a fait une vie d'enfer. La pire chose à propos de ces gens, c'est qu'ils font en sorte que ceux qui sont à côté d'eux se sentent mal, alors qu'ils sont convaincus qu'eux-mêmes n'ont rien qui cloche. Les caractéristiques particulières sont la présomption d'avoir toujours avoir raison, la présomption d'avoir "une plus grande valeur" que les autres et la prétention qu'elle soit toujours reconnue; la tendance à sombrer dans la dépression ou à des accès de rage incontrôlés (la réalité environnante, en effet, résiste aux désirs narcissiques); la rancune envers tous ceux qui ne suivent pas leur narcissisme, avec pour conséquence la culpabilisation ses autres, jusqu'à une véritable persécution et manipulation affective.
(....) Mon chef, ces symptômes, il les avait tous: c'est un type qui prétend avoir toujours raison, retourne et renverse les situations pour se retrouver toujours du "bon côté", il culpabilise les autres pour ce qui ne va pas, il a des accès soudains de rage.
Mon ex-chef, aux yeux de ceux qui ne le connaissaient pas encore, ou qui ne le connaissaient pas plus intimement, semble bon et même joyeux. (....)
QUAND LE TROUBLE PROFITE À VOTRE CARRIÈRE
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Souvent, les hauts dirigeants, les hommes politiques et les gouvernants qui rencontrent le succès trahissent ces traits sociopathes ou psychopathes. Steve Jobs avait semble-t-il le syndrome d'Asperger; c'était un cauchemar pour ses employés, qu'il humiliait et insultait. Donald Trump est accusé chaque jour de troubles narcissiques par des médias hostiles. Chez Berlusconi, comme chez Bill Clinton, les symptômes de l'hypomanie sont très évidents: vie sexuelle débridée, activisme, optimisme, extraversion. Ce sont des personnalités qui dorment 4 heures par nuit et se réveillent alertes et énergiques, pleins de projets, bouillonnant d'idées Ce sont les «qualités» (les symptômes) auxquelles ils doivent leurs succès - jusqu'au jour où ils ruinent leur carrière avec un scandale sexuel, facilement prévisible à l'œil clinique. Des gouvernants affectés de narcissisme pathologique dévastent les États et provoquent des guerres civiles ou externes.
En tant que fidèle catholique, j'ai le sentiment d'avoir non pas le droit mais le devoir, sans aucune intention calomniatrice, de poser le problème. Bergoglio a donné suffisamment de signes «étranges» d'irresponsabilité impulsive, depuis qu'il a fait projeter des images de bêtes sauvages et de singes sur Saint-Pierre, pour que je pose la question respectueuse: ce n'est pas l'esprit de Bergoglio qui est en cause, mais le gouvernement de l'Église qui me concerne en tant que croyant apostolique romain. Le risque de schisme menace. Bergoglio est-il capable d'accomplir la tâche que Jésus a confiée à Pierre: confirmer ses frères dans la foi?
Le sujet est épineux. «Trouble de la personnalité» est ce que l'on appelle, en termes moins politiquement corrects, «maladie mentale»: non pas un défaut de caractère, mais une déformation axiale de la personne dans toutes ses capacités cognitives, affectives et interpersonnelles. "Narcissismee" est (je citer le Manuel de diagnostic statistique) la déformation de la personnalité essentiellement caractérisée par
- Une idée grandiose de soi (minée chez le patient par des sentiments intimes d'infériorité, de vulnérabilité qui conduisent à la peur de la confrontation et à l'hypersensibilité à la critique.
- Besoin constant d'admiration (qui pousse à des gestes opportunistes pour arracher les applaudissements).
- Exploitation des relations interpersonnelles (càd tirer profit des autres à ses propres fins).
- Manque d'empathie surtout: autrement dit incapacité de "se mettre à la place des autres", de reconnaître et de respecter les sentiments et les besoins des autres; il ne désire pas s'identifier à leurs désirs. Le narcissique est un "manipulateur", il profite des autres sans scrupules pour atteindre ses objectifs, le piétine et ne ressent pas de remords. Il ressent souvent de l'envie, et il est convaincu que les autres l'envient.
- Il croit qu'il est "spécial" et unique et ne peut être compris que par d'autres personnes (ou institutions) spéciales ou de classe sociale ou élevée.
Ceux qui ont vu le film "La Pazza Gioia" (La jois folle) de Virzì, ont pu avoir une idée de la maladie mentale narcissique dans le personnage joué par Valeria Bruni Tedeschi. "Béatrice", c'est son nom, est dans la clinique psychiatrique où elle est hospitalisée comme si elle était la directrice, elle donne des ordres à d'autres patients qu'elle méprise et considère comme ses domestiques, fouille secrètement dans leur dossier médical pour voir comment elle peut l'utiliser; séduit son ex-mari - un riche avocat qu'elle a quitté pour partir avec un criminel - et pendant qu'il dort vide son portefeuille pour s'adonner à "la joie folle" avec son amie Donatella, une dépressive suicidaires. Pour sa propre famille, pour sa mère, Béatrice est une immorale, sans scrupules, dévastatrice des vies et des biens des autres. Un portrait parfait d'un "trouble narcissique de la personnalité".
QUE DIRE DE "FRANÇOIS"?
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A relire les témoignages de ceux qui l'ont connu en Argentine, on est frappé par la fréquence avec laquelle émergent spontanément sur leurs lèvres des termes psychiatriques, et à leur insu souvent descriptifs, des troubles mentaux que nous avons décrits ci-dessus.
«Ne faites pas confiance à Bergoglio, c'est un grand acteur», écrivait en 2013 Horacio Verbitsky, le journaliste qui l'a accusé de ne pas avoir défendu (voire d'avoir livré aux bourreaux) les prêtres dissidents pendant la dictature, dénonçant le côté double et histrionique. Et il ajoutait, prophétique: «Lorsqu'il célébrera sa première messe dans une rue du Trastevere ou à la Stazione Termini de Rome, et qu'il parlera des gens exploités par les insensibles qui ont fermé leur cœur au Christ, il y en aura qui se déclareront enthousiastes devant le renouveau ecclésial tant invoqué». Mais ne vous laisser pas piéger par les mots d'un "professionnel". La sœur d'un des jésuites qu'il n'aurait pas défendu [affirme]: «Il a obtenu ce qu'il voulait. Mon frère m'avait prévenu, "Il veut devenir Pape: c'est la personne la plus apte, et c'est un expert en dissimulation"».
Quand en 1990, la compagnie de Jésus l'éloigna de Buenos Aires pour l'exiler à Cordobà, 800 kilomètres plus au nord, la rumeur fut qu'il était «malade, fou». L'autre voix: Bergoglio continua à exercer un leadership personnel fort sur une fraction de la Compagnie, même après qu'il n'eut plus de fonctions dirigeantes, il agissait «comme un supérieur parallèle», influençant de nombreux jésuites en une décennie où plus d'une centaine d'entre eux ont quitté l'ordre et le sacerdoce: et la plupart des sortants appartenaient au groupe de ceux qui n'étaient pas du côté de Bergoglio mais voulaient plutôt se libérer de lui.
Il leur avait visiblement fait vivre la même vie d'enfer que celle qu'il inflige aujourd'hui à la Curie romaine. Et pire encore: il a dévasté la Compagnie de Jésus en Argentine, l'a scindée en un schisme, a incinéré une centaine de vocations sacerdotales.
MANQUE D'EMPATHIE
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L'un de ces anciens jésuites est Miguel Ignacio Mom Debussy, 67 ans, ex-jésuite, qui a pratiquement vécu avec lui pendant 11 ans: «C'était mon supérieur direct, d'abord comme maître des novices, puis comme Provincial des Jésuites en Argentine et plus tard comme recteur du Colegio Máximo de San Miguel... Bergoglio était très manipulateur, il manipulait les personnes, tant en les séduisant qu'en les menaçant, de façon subtile ou très directement. Il voulait contrôler les gens selon sa convenance ou essayer de les coopter selon sa ligne de pensée et d'action pastorale et avait une soif évidente de pouvoir. C'est pour cette raison que j'ai dit un jour "qu'il avait des traits psychopathiques"».
Il y a des dizaines d'épisodes sur son manque d'empathie, ou plutôt son insensibilité pathologique.
Dans la vulgate adulatoire, Bergoglio se serait prodigué auprès de la junte militaire, à ses risques et périls, pour libérer deux jésuites qui avaient été pris et risquaient de finir disparus. Mais l'un d'entre eux, Orlando Yorio (il est mort en 2000) pendant le procès à la Junte (juillet 1985) a déclaré: «Je n'ai pas d'indices que Bergoglio nous ait libérés, au contraire. Il a informé mes frères que j'avais été fusillé - je ne sais pas s'il l'a dit comme une chose possible ou certaine - pour qu'ils puissent préparer ma mère.
Insensibilité inhumaine. Confirmé par Mom Debussy, qui se trouvait dans le bureau de provincial de Bergoglio quand Yorio, le confrère qui venait d'être libéré par les militaires de la Marine (qui l'avaient torturé) appela Bergoglio. «Je parlais avec lui quand il reçut l'appel téléphonique - s'est souvenu l'ex-jésuite - et j'ai écouté les réponses tranchantes et irritées qu'il donnait à son interlocuteur - à ce moment, je ne savais pas qui il était - dans une conversation qui ne dura même pas une minute. Quand il eut fini, il me dit, gêné: «C'était Yorio, ils l'ont libéré de l'ESMA. «C'est fait», ajouta-t-il, «qu'il ne me cause plus d'ennuis, qu'il s'arrange». Et il poursuivit, très tranquillement :«De quoi parlions nous?»
Il parlait ainsi d'un confrère qui avait été torturé et, effrayé, à peine sorti de prison, lui demandait de l'aide au téléphone.
«En ce qui concerne le Père Yorio et le Père Jálics [l'autre arrêté], je sais directement et personnellement que Bergoglio les discréditait publiquement et continuellement parmi nous; mais il le faisait aussi avec d'autres jésuites qui refusaient de suivre sa ligne pastorale ou la remettaient en cause».
Cela aussi est un trait typique et constant des troubles mentaux, décrit dans les manuels de diagnostic. Au lieu d'avoir de la compassion pour les personnes en état de faiblesse, qui ont besoin d'aide, le narcissique pathologique les maltraite parce qu'il les ressent comme un handicap; des poids morts, des obstacles à la réalisation de ses objectifs.
En outre: «Pour [arriver à] ses fins, il fait en sorte que les autres se sentent déroutés, coupables ou dans l'erreur. Il cherche à obtenir la confiance des autres pour recueillir des informations sur eux. Il utilise les informations personnelles recueillies pour mettre dans l'embarras, blesser ou manipuler les autres.
Il n'a pas peur de faire du mal aux autres, ni de regret» .
De plus, «il aime voir que son humeur a de l'effet sur les autres et peut rendre les autres de méchante humeur». Chacun des collaborateurs de François peut juger ce trait de caractère mieux que nous.
Nous pouvons seulement chercher dans son passé. Parce que c'est là que les manuels de diagnostic conseillent de regarder. La personne «donne-t-elle l'impression d'avoir coupé des ponts avec des personnes de son passé? A-t-elle une liste de "méchants" qu'elle méprise?»
La coupure de ponts dans le passé de Bergoglio est gigantesque: il l'a faite avec rien de moins que l'ordre des Jésuites dont il fait partie. «Son passé comme provincial d'Argentine fait que beaucoup de gens ne l'aiment pas», reconnaît sa biographe et adulatrice officielle elle-même, la journaliste Elisabetta Piqué: au point que «quand il venait à Rome comme évêque, ils ne l'invitaint pas à loger à la Maison générale de Borgo Santo Spirito». Qu'il aille dormir à l'hôtel Sainte Marthe.
Comme est-ce possible, nous l'avons vu: il a «mis de l'ordre» dans la Compagnie, la réduisant en morceaux. Quand Arrupe (le général) le fait provincial d'Argentine, «Bergoglio est très jeune et il affronte d'une poigne ferme son premier défi de gouvernement; il fait certainement des erreurs». Lui-même a admis à la Civiltà Cattolica: «Ma façon autoritaire et rapide de prendre des décisions m'a conduit à avoir de sérieux problèmes, me créant l'accusation d'être un ultraconservateur». Et ce n'est pas tout: «ils l'ont accusé d'avoir vendu plusieurs propriétés de la Compagnie, qui se trouvait dans d'immenses difficultés financières», écrit Piqué. Ignacio Mom Debussy précise: «Au cours d'une réunion interne, après le provincialat de Bergoglio, on a eu la preuve qu'il manquait environ 6 millions de dollars qui devaient être enregistrés dans les livres et dont il n'y avait aucune trace».
Attention: le provincial ne les a certainement pas mis dans sa poche. Il n'est pas malhonnête au sens habituel du terme. C'est qu'une personnalité qui a une idée grandiose d'elle-même, se sent rapetissée si on l'oblige au modeste devoir de tenir des livres comptables. Un narcissique pathologique, lit-on dans le manuel de diagnostic: «pense que le respect des règles et des lois le rend ordinaire et sous contrôle». Et par ailleurs, les manuels [de psychatrie] avertissent: celui qui est affecté de cette psychopathie «peut mentir, voler ou falsifier des informations au détriment d'une institution. Il peut saboter, cacher ou faire du tort aux biens de ses partenaires pour qu'ils n'aient pas les moyens de faire quoi que ce soit.
Bergoglio a-t-il de son passé «une liste de méchants qu'il méprise»? Au moment de son élection, les journaux argentins publiaient des listes de «méchants» évêques argentins avec lesquels il avait été en conflit pour des raisons idéologiques, et dont - jurait la presse - Bergoglio se vengerait. Et c'est ce qui s'est passé: renvois et démissions. La biographe-violoniste Piqué a recueilli de vive voix de son héros d'autres "méchantes personnes" au Vatican: «Un groupe qui a commencé à lui faire la guerre à Rome l'accusant d'hétérodoxie». Le secrétaire d'Etat Angelo Sodano, le nonce à Buenos Aires Adriano Bernardini, l'ambassadeur argentin auprès du Saint-Siège Esteban Caselli, tous en ont après lui: parce qu'ils sont «conservateurs» alors qu'il est «progressiste (bien que, comme provincial, il était ultra-conservateur ...). En réalité, on comprend que ces personnalités ont essayé de freiner son irrésistible ascension, car elles en avaient subodoré le danger et la soif de pouvoir. Dans les biographies adulatoires (écrites, comme nous le verrons, sous sa dictée), on parle d'une «campagne de discrédit martellante» contre Bergoglio, qui à Rome trouva une oreille chez préfet général de la Société de Jésus lui-même, à l'époque le hollandais Peter Hans Kolvenbach, comme si elle était inexplicable et injustifiée.
Le fait est que de la charge de supérieur provincial d'Argentine qu'il a occupée de 1973 à 1979 - et qui selon ses biographes, fut en fin de compte un succès («un boom de vocations», écrit Piqué), il est ensuite rétrogradé pour faire ce qu'il faisait auparavant, recteur de la faculté de théologie de San Miguel; puis ses supérieurs l'en enlèvent: «Une contre-réforme dans la direction opposée de ce que j'avais accompli était en cours», raconte-t-il à la biographe - et ils l'envoient en Allemagne: pour qu'il se fasse une culture avec une thèse sur le théologien Romano Guardini que lui - en presque deux ans - ne finira jamais. Après quoi, dès son retour en Argentine sur sa demande pressante, ils l'envoient à Cordobà, à mille kilomètres de la capitale. Il est clair qu'ils font tout leur possible pour l'éloigner de la capitale, où il a créé son propre centre de pouvoir.
En effet, son successeur comme provincial, le père Andrés Swinnen, a expliqué l'éloignement de Bergoglio en ces termes: «Il a continué à exercer un leadership personnel fort sur une fraction de la Compagnie, même après qu'il n'ait plus de rôles dirigeant». Il se comportait comme un «supérieur parallèle», agissant sur la clique de ses adeptes, principalement des jeunes qu'il a séduits (psychologiquement) au séminaire.
Un comportement prévaricateur typique du trouble et destructeur d'institutions et de personnes. Dans mon enquête en Argentine sur le miracle eucharistique [Maurizio Blondet y a consacré un livre "Un Cuore per la vita eterna", non traduit en français, ndt], j'ai rencontré beaucoup de prêtres, jésuites et non, qui léchaient encore les blessures psychologiques infligées par Bergoglio: ils se plaignaient principalement d'avoir été traités comme des collaborateurs intimes de Bergoglio avant d'être jetés, vidés et froissés comme un paquet de cigarettes vide.
L'EXIL À CORDOBÀ
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A Cordoue, il fut envoyé «en isolement». Poursuivi par la rumeur qu'il était «malade et fou». Lui a toujours parlé de «châtiment» (sous-entendu: injuste), d'«exil», de «temps de ténèbres, d'ombres»: la souffrance du trouble narcissique loin de son centre de pouvoir.
Mais il n'a jamais voulu lever le voile sur cet exil. Au contraire, il a essayé de le faire oublier, comme s'il n'avait jamais existé: ce n'est pas d'un tel caractère, qui cultive une idée grandiose et exceptionnelle de lui-même, de reconnaître un revers personnel.
Ainsi, lorsqu'en 2013 l'évêque de Cordoue, en visite à Rome, l'informa que deux journalistes (Javier Camara et Sebastian Pfaffen) enquêtaient sur ces mois obscurs, interrogeant des témoins locaux de son «exil», voici ce qu'il a fait: «Le Pape François appela les deux journalistes au téléphone non pas une fois mais plusieurs fois et il ne lâcha plus prise. Il noua avec eux une épaisse correspondance via mail. Il donna une substance à ses souvenirs et transforma le livre en une sorte d'autobiographie cordobaine, avec de nombreux jugements de son crû et des récits entre guillemets.
CQFD: intrusif, rusé et obsessionnel, il les a manipulés tous les deux, il les a "séduits" avec ses "informations", les empêchant de mener une enquête indépendante. Le livre, "Aquel Francisco", porte les signatures des deux, mais l'auteur, c'est lui, Bergoglio, qui l'a écrit et rempli avec sa version des faits. Évidemment, ses "ennemis" en sortent diminués et mis sous une lumière défavorables par ses "jugements entre guillemets"; il en ressort grandi, martyrisé et saint.
Et érudit. «A Cordoue - révèle Bergoglio dans 'Aquel Francisco' - j'ai recommencé à étudier pour voir si je pouvais continuer un peu à écrire la thèse de doctorat sur Romano Guardini. Je n'ai pas réussi à la terminer...».
Sa «thèse de doctorat sur Romano Guardini», voilà un autre mythe sur lequel Bergoglio a beaucoup manoeuvré et fait broder - pour cacher la réalité. Sur le site officiel du Vatican, il a fait écrire: «En mars 1986, il va en Allemagne pour terminer sa thèse de doctorat...», presque comme s'il l'avait terminée.
L'Avvenire: «Le Pape François a passé presque deux ans en Allemagne à lire et étudier Guardini...».
Quant à L'Espresso, il va plus loin:....«C'est précisément sur Romano Guardini que le jésuite Jorge Mario Bergoglio écrivit sa thèse de doctorat en théologie, à Francfort en 1986».
Faux - a corrigé Sandro Magister - . Bergoglio n'a ni écrit cette thèse ni obtenu son doctorat. C'était plutôt un projet, auquel il consacra quelques mois en Allemagne en 1986, à la Faculté de Philosophie et Théologie Sankt Georgen de Francfort. Mais ensuite, il a laissé tomber [voir ici: benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/bergoglio-doctorant-mais-pas-docteur].
La faculté Sankt Georgen de Francfort, a fait savoir que le futur Pape «a passé quelques mois à la faculté pour prendre conseil de plusieurs professeurs sur un projet de doctorat qui n'est pas arrivé à sa conclusion». Note laconique, qui laisse deviner que les professeurs l'ont vu peu ou pas du tout; ce qui est certain, c'est que la thèse de doctorat est restée un «projet» non conclu, que de Guardini, Bergoglio n'a probablement jamais lu une page [ce n'est pas ce que semble croire le P. Scalese]. En effet, dans l'interview historique du Pape François à "La Civiltà Cattolica", dans laquelle il consacre beaucoup d'espace à ses auteurs de référence, Guardini ne figure pas.
Du reste, quand ils l'envoient en Allemagne pour terminer sa thèse, il a 50 ans. Un jésuite de 50 ans sans thèse de doctorat, sans culture supérieure! A Francfort, il le dit lui-même, il se rendait au cimetière où l'on voit l'aéroport, «pour saluer les avions qui partent vers l'Argentine».
Le faible niveau de curiosité intellectuelle est typique du narcissisme pathologique. Lui comprend le savoir comme un moyen de pouvoir; raison pour laquelle (énumèrent les manuels diagnostico-statistiques) il envie ceux qui le détiennent: «Si d'autres personnes reçoivent des louanges et pas lui, il se sent amer - Parfois, il essaie de discréditer les gens qui ont obtenu des reconnaissances, ou il quitte la scène si quelqu'un reçoit des fatteries, parce qu'il est contrarié».
C'est le type d'homme qui s'irrite profondément dans un environnement où les autres lui sont manifestement supérieurs intellectuellement: «Il se sent furieux et contrarié s'il voit les autres réussir ou faire de bonnes actions. Il se sent furieux et contrarié de voir le bonheur des autres».
De plus, il est incapable de solitude. «Il est de mauvaise humeur s'il ne reçoit pas d'attention ou s'il passe du temps seul». Ce qui explique à la perfection pourquoi il a choisi de vivre à l'hôtel Sainte Martthe plutôt que dans les salles papales.....
Mais l'échec du projet de thèse sur Guardini révèle un trait encore plus important et fatal de cette maladie mentale: son inaptitude à aller au bout. Activiste volcanique en apparence, quand il affronte des projets sérieux, il ne parvient pas à les mener à leur terme. Ceci est particulièrement préjudiciable quand le malade réussit à atteindre des positions de leadership.
D'autres malades mentaux finissent dans des hôpitaux psychiatriques ou comme clochards sans domicile fixe, pour inadaptation sociale. Au contraire, il est fréquent que celui qui est affecté du trouble narcissique, "réussisse" et "fasse carrière". La raison en est claire: pour les autres, ces personnes semblent «très sûres d'elles, autoritaires et fascinantes, elles réussissent à être suivies par les autres; elles n'ont pas peur de piétiner, mais pas non plus de prendre des risques».
Ce sont - dans notre monde malade - les personnages "idéaux" pour gravir les échelons et réussir politiquement.
Le problème, c'est quand ils arrivent au sommet. Car alors leur «style autoritaire de commandement», leur rage impérieuse et punitive, ne suffisent pas à cacher leur incapacité à conclure leurs projets, grandioses mais sans construction, impossibles à porter à terme et inefficaces.
Ce qui est maintenant évident pour les observateurs objectifs des prétendues "réformes" du Pape François, tant applaudi (par les médias) comme réformateur "révolutionnaire" de l'Église.
Mais ce chapitre nécessitera un autre épisode.
Écrit par : P.F | mardi, 19 septembre 2017
Le titre est suffisant. Lien : site .... MOI
Écrit par : Don Dom | mardi, 19 septembre 2017
Bonjour Don Dim,
Je ne vois pas ce qu'il vous fait rire car c'est tellement proche de celui qui incarne ce pontificat bizarre et fatiguant (moi j'ai lâché prise pour me concentrer sur ma vie spirituelle), que soit c'est vrai soit on n'est pas loin de la réalité. Redoublons nos prières pour notre Pape qui en a tant besoin.
PS ça me fait penser à une mexicaine qui avait écrit une lettre sur le Pape quelques mois après l'élection de François car elle connaissait le Cardinal Bergoglio. Ce qu'elle avait écrit m'avait scandalisé. Mais quand on relit maintenant on est bien obligé de constater que c'était un portrait parfait. Relisez la Don Dim c'est impressionnant.
Écrit par : Guy | mardi, 19 septembre 2017
Le diable est à l'œuvre .. comme le Pape le démasque et en parle sans peur, il agite et fait son show, jetant la confusion. La vie intérieure et la prière, la lecture attentive de ses interventions nous permettent de garder la tête froide. Jésus nous guide, malgré les défauts, par Pierre. Donc confiance ..
Écrit par : Don Dom | mardi, 19 septembre 2017
Le pape François n'est pas un saint de vitrail
de là à le faire passé pour fou .... méchant
c'est pousser loin le bouchon !
Claude
Écrit par : claudeduron | mardi, 19 septembre 2017
Claudeduron, ce n'est pas le journaliste italien M.Blondet qui le fait passer pour fou (malade), c'est le supérieur des jésuite d'Argentine.
Que Don Dom y voit là une blague potache au point de se fendre d'un dessin d'animation et d'un MDR, c'est non seulement son droit, mais son devoir pour continuer la mission qui est la sienne.
Pour les autres, le simple fait que la question soit soulevée par ses propres collègues Jésuites, par des vaticanistes chevronnés, par des gens qui ont enquêté sur sa vie, par des gens qui ont eu à le subir par le passé pose déjà problème.
Allez, pour nous autres, les gens de la plèbe incapables de comprendre la psychiatrie, nous nous contenterons de l'article qu'à écrit Marcelo Gonzalez, du « Panorama Catolico Internacional», qui connaît bien l’Église d’Argentine, et qui publie le 13 mars 2013 cet article (rendu possible le même jour que l'élection par le décalage horaire), sa contribution qu'il titre :
"EL HORREUR !" :
De tous les cardinaux impensables, Jorge Mario Bergoglio est peut-être le pire. Non seulement parce qu’il professe des doctrines contre la foi et la morale, mais parce que, à en juger par son travail comme archevêque de Buenos Aires, la foi et la morale ne le concernent pas.
Ennemi juré de la Messe Traditionnelle, il a seulement autorisé des imitations de celle-ci et l’a mise entre les mains d’ennemis de l’ancienne liturgie. Il a persécuté tout prêtre qui faisait un effort pour porter la soutane, prêcher avec fermeté, ou qui était simplement intéressé par Summorum Pontificum.
Célèbre pour son inconsistance (et à certains moments pour l’obscurité de ses discours et de ses homélies), accoutumé à utiliser des expressions triviales (le mot anglais est « coarse » qui veut dire grossier), démagogiques et ambigües, on ne peut dire que son magistère est hétérodoxe mais plutôt inexistant tant il est confus.
Son entourage à l’évêché de Buenos Aires, à l’exception de quelques prêtres, n’a pas été caractérisé par la vertu de leurs actions. Plusieurs sont sérieusement suspectés de comportements immoraux.
Il n’a manqué aucune occasion pour prêter sa cathédrale aux protestants, Musulmans, Juifs et même à des groupes partisans au nom d’un impossible et inutile dialogue interreligieux. Il est célèbre pour ses rencontres avec des protestants, au stade (ou arène) Luna Park, avec le père Cantalamessa, prédicateur de la Maison Apostolique, il a été « béni » par des ministres Protestants, dans un acte d’adoration commun par lequel il a , dans la pratique, accepté la validité des « pouvoirs » des télépasteurs.
Cette élection est incompréhensible ; il n’est pas polyglotte, il n’a aucune expérience de la curie.
Il est relâché dans sa doctrine et en matière liturgique, il n’a pas lutté contre l’avortement et seulement très faiblement contre le mariage homosexuel (approuvé sans pratiquement aucune opposition de la part de l’épiscopat), il n’a pas la classe pour honorer le trône pontifical. Il n’a jamais lutté pour rien d’autre que pour rester en position de pouvoir.
Cela ne peut pas être ce que Benoît voulait pour l’Église. Et il ne semble avoir aucune des conditions requises pour continuer son travail.
Puisse Dieu aider son Église. On ne peut jamais écarter, aussi humainement difficile que cela paraisse, la possibilité d’une conversion… mais cependant l’avenir nous terrifie."
Car enfin, si notre Saint-Père souffre réellement d'une pathologie de ce type, le laisser entre les mains de ses flagorneurs mènera à une catastrophe.
Et même, ... le simple fait qu'au fond de nous, cela suscite un doute, c'est déjà d'une importance. Imaginez un journaliste ou un vaticaniste décréter que Jean-Paul II est fou, ou Benoît XVI ? C'est le journaliste qui se verrait proposer des pilules. Dans ce cas, eh bien non, c'est une option sérieuse ? allez, à minima c'est une option à envisager.
La hiérarchie se casse la gueule sous l'effroi du bon sens des fidèles, et Don Dom rigole, rigole..., comme moi, mais jaune !
Écrit par : P.F | mercredi, 20 septembre 2017
il me semble que comparer Notre Seigneur Jésus Christ au Pape (si j'ai bien compris la citation choisie de Marc!) c'est également disproportionné.
Ce qui est sûr c'est que ce genre de document a été écrit par un journaliste qui s'il n'aime pas le pape actuel n'est pas non plus un farfelu. Et par ailleurs ce type d'article n'est pas commun pour un Pape et pourtant comme de nombreux papes ont été combattus par le Monde...
Pauvres de nous si c'est exact et pauvres aussi de nous si l'attitude (ou l'apparence) d'un pape peut suggérer un tel écrit.
Heureusement le Seigneur, lui, n'abandonnera jamais Son Eglise
Écrit par : c | mercredi, 20 septembre 2017
Sainte Carherine de Sienne: le Pape est le doux Christ sur la terre
Écrit par : Don Dom | mercredi, 20 septembre 2017
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