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dimanche, 21 mai 2017

Medjugorje: reconnaissance des premières apparitions ? une Vierge qui fait peur ...

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Medjugorje: tout a commencé le 24 juin 1981. 6 voyants, 2 familles: Vicka (17 ans), Mirjana (16 ans), Marija (16 ans) , Ivan (16 ans), Ivanna (15 ans) et Jakov (10 ans). 

Unknown-1.jpegEn se basant sur le rapport de la commission Ruini, l'excellent vaticaniste Andrea Tornielli pense que Rome reconnaîtrait les premières apparitions de Medjugorje. Le Pape François a plutôt parlé d'une poursuite de l'enquête. Et pour cause ...

Il suffit de gratter un peu (source, site de la mouvance de l'abbé de Nantes, suspendu ad divinis) pour découvrir des incohérences alliées à une complète désobéissance envers les évêques successifs du lieu. Selon le droit et le tradition de l'Eglise, les apparitions sont d'abord reconnues par le curé puis l'évêque. Jamais les évêques ont reconnu une quelconque apparition.

Les phénomènes, ont été d'abord prédit par quelques leaders du Renouveau. Ensuite, la Vierge fait peur, ce qui est totalement contraire aux réactions des voyants de Lourdes ou de Fatima. Puis, l'argent engrangé par les pèlerinages est colossale. Enfin, la communication autour de Medjugorje fonctionne à plein régime. 

Medjugorje et le Lion de Juda (devenu la communauté des Béatitudes)

Les événements de Medjugorje ont commencé avant les apparitions de “ la Vierge ”. Déjà annoncées par le P. Heribert Mühlen, responsable du Mouvement charismatique en Allemagne, les apparitions ont été prophétisées au P. Vlasic, en mai 1981, par le P. Tardif et la sœur Briege McKenna, à Rome, lors du Congrès international des leaders du Renouveau charismatique.

L’abbé Laurentin a parlé d’une « harmonie préétablie entre les apparitions et le Renouveau charismatique ». Cette collusion des deux causes n’a jamais été démentie, ni d’un côté ni de l’autre : l’Apparition dans ses messages, n’a cessé de cautionner discrètement, mais sans qu’aucun doute soit possible, le Renouveau charismatique, sa doctrine, ses pratiques, ses leaders.

Les franciscains qui se sont succédés comme directeurs de la paroisse, du pèlerin et des voyants, sont tous charismatiques. Aux deux premiers, le P. Zovko et le P. Vlasic, “ la Vierge de Medjugorje ” est apparue. Les voyants eux-mêmes ont constitué des groupes de prière charismatiques. Les plus zélés propagandistes de Medjugorje étaient tous charismatiques, ou le sont bientôt devenus.

Cinq d’entre eux sont nés à Bijakovici, l’un des quatre hameaux de la commune de Medjugorje, gros bourg de 3400 habitants, situé à une vingtaine de kilomètres de Mostar, dans la province d’Herzégovine.

Le 24 juin 1981, date de la première apparition, seul le petit Jakov Colo, âgé de dix ans, est encore un enfant. Les cinq autres voyants sont de grands adolescents : Vicka Ivankovic, l’aînée, aura bientôt dix-sept ans ; Mirjana Dragicevic, Marija Pavlovic et Ivan Dragicevic ont seize ans ; Ivanka Ivankovic juste quinze ans. (...) Tous les futurs voyants sont très liés entre eux par des liens de parenté, d’amitié ou de voisinage. (...)

La région de Medjugorje, de population croate, est un bastion de catholicisme traditionnel. La pratique religieuse y est encore intense. Mais dans ce milieu préservé aucun des futurs voyants ne se distingue par une piété régulière et fervente. Le Père Jozo Zovko, nommé curé de la paroisse en octobre 1980, affirmera ne point les connaître en juin 1981.

Mirjana fréquente un lycée à Sarajevo. Vicka, Marija et Ivanka suivent des études à Mostar, Vicka dans une école de textile, Marija dans une école de coiffure et Ivanka dans un lycée. Elles s’habillent à la mode et ont tous les dehors de jeunes citadines modernes, passablement émancipées. 

Les 10 premières apparitions de Medjugorje reconnues ? la Vierge fait peur !

Les circonstances de la première apparition de la “ Vierge ” – de la Gospa, pour utiliser le mot croate dont se servent habituellement les voyants eux-mêmes –, présentent évidemment un intérêt tout particulier pour l’interprétation de l’événement.

Mercredi 24 juin 1981 : Première apparition. Comment la vue de la très Sainte Vierge, la vraie, rayonnante de beauté, de douceur et de maternelle miséricorde, aurait-elle pu susciter, non seulement un premier mouvement de crainte, comme lors de ses manifestations authentiques, mais la terreur, la folle panique que les voyants dirent ensuite avoir ressenties alors ? « “ Que se passe-t-il ? Y a-t-il un serpent ? ” crie Vicka. “ Non, pas de serpent ! ” Vicka accourut, mais la vue de l’apparition l’effraya à tel point que, prise de peur, elle se déchaussa et s’enfuit ».

Elle rencontra Ivan Dragicevic, lui dit en sanglotant que la Gospa apparaissait et lui demanda de l’accompagner. Quand Ivan vit l’apparition, il s’est tout de suite enfui en escaladant une clôture. « Le premier jour, dira Vicka plus tard, nous avons tous hurlé en faisant des grimaces. »

Il faut mentionner aussi que ce premier jour des “ apparitions ”, les futures voyantes s’étaient rendues sur la colline... pour fumer en cachette (c'est le mensonge qui est plutôt curieux, pas le fait de fumer car le village vit du tabac). Lorsque Mgr Zanic les interrogea, ne voulant avouer ce motif trop peu reluisant, elles lui dirent d’abord qu’elles étaient allées « rassembler les brebis », « cueillir des fleurs ».

Jeudi 25 juin : Passons sur les évanouissements et sur les crises de larmes des voyantes. « Mirjana – c’est Vicka elle-même qui raconte – a demandé à Notre-Dame de nous laisser un signe pour que les gens ne racontent pas n’importe quoi sur nous. Et les aiguilles de la montre de Mirjana ont tourné. » De ce “ signe du Ciel ”, Laurentin lui-même a avoué à Bruxelles, le 21 février dernier, qu’il « ne savait pas quoi en faire » !

Vendredi 26 juin : Troisième apparition. C’est la plus importante, celle durant laquelle le message essentiel de Medjugorje fut révélé. Voici en quelles circonstances. C’est Vicka elle-même qui raconte l’événement au P. Bubalo. L’apparition terminée, on rentrait au village : « Marija, qui marche toujours vite, nous a devancés un peu, seule. Et tout d’un coup, elle s’est trouvée à côté du chemin, comme si elle avait été poussée par quelqu’un... Quelque chose l’a comme entraînée ou poussée du côté gauche. Et là, Notre-Dame lui est apparue. La Sainte Vierge était très triste, nous a dit Marija.

Elle tenait dans les mains une grande croix et disait en pleurant : “ La paix, la paix, rien que la paix ! ”... Marija a eu tellement peur, qu’elle ne tenait plus sur ses jambes. » C’est à cet instant, explique le P. Bubalo, « que Notre-Dame a communiqué l’essentiel de son message. »

Samedi 27 juin : Pour la quatrième apparition, Marija est violemment et mystérieusement propulsée au sommet de la colline. Les voyants affirment que “ la Vierge ” disparut à plusieurs reprises parce que l’on avait « piétiné son voile » !

Dimanche 28 juin : Le dialogue est enregistré. Il est d’une banalité désarmante. (...) Mais lorsque les voyants demandent à la Gospa de donner un signe pour « convaincre tous ces gens que nous ne sommes pas des menteurs, et que nous ne nous amusons pas avec toi ? », l’apparition répond : « Allez dans la paix de Dieu » puis elle s’en va aussitôt sans rien ajouter d’autre...

Cette demande d’un signe à laquelle la Sainte Vierge a toujours acquiescé dans ses précédentes et principales apparitions, à Lourdes ou à Fatima, semble beaucoup embarrasser la Gospa de Medjugorje, elle restera toujours impuissante à fournir le grand signe promis.

Lundi 29 juin : Ce jour-là, les voyants subissent un examen psychiatrique. Mirjana affirme : « J’ai vu, derrière Notre-Dame, la tête de Jésus. C’était pendant notre examen par la doctoresse Dzudza à Mostar. »

Mardi 30 juin : Les voyants ne sont pas au rendez-vous. Ils ont accepté de partir en promenade en voiture, avec deux infirmières de Citluk. Ils diront le soir même au curé Zovko – on possède encore l’enregistrement – que « c’était pour voir si Notre-Dame leur apparaîtrait à un autre endroit ».

En décembre 1983, Vicka ne se souvient plus d’avoir dit cela, mais elle ajoute : « Si c’est enregistré, alors nous avons pu dire cette folie. Mais personne ne nous comprend, nous !... Il est vrai que nous avions envie de sortir et de nous défouler un peu. » L’apparition eut donc lieu à Cerno, durant la promenade.

« Ce jour-là, rapporte le P. Kraljevic, les voyants ont aussi déclaré que la Vierge avait promis de ne revenir que trois jours encore, jusqu’au vendredi. »

Mercredi 1er juillet : La Vierge apparaît... dans le fourgon de police : « “ C’était étrange quand même ”, constate le P. Bubalo. “ Marija et Ivanka – répond Vicka – étaient terriblement effrayées [...], figées de peur. C’est pour cela que nos gardiens les ont traitées de sorcières. ” »

Jeudi 2 juillet : Fondation du pèlerinage. Oui, déjà ! Ce soir-là, à la demande du curé charismatique Jozo Zovko, convaincu dès ce moment de l’authenticité des apparitions, – par des révélations intimes ! – Vicka et Jakov font une déclaration publique à l’église paroissiale. Et le curé annonce à ses ouailles : « À la fin de cette messe, les enfants qui ont eu la vision et ont rencontré Notre-Dame [sic] vont prier pour vous et pour vos familles. »

Une semaine seulement après le début des événements, le curé organisait le pèlerinage, invitant ainsi la foule à croire et à venir à Medjugorje !

Vendredi 3 juillet : Dixième et dernière apparition. « À cette dernière apparition, qui se produisit au presbytère de Medjugorje étaient présents aussi quelques prêtres. L’apparition terminée, les voyants déclarèrent : “ C’est la dernière apparition ! ” »

Et pourtant, cela a continué, ça dure encore et ça n’en finit plus ! (...) 

Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gehrard Müller, a pour sa part indiqué: ”un phénomène pastoral ne peut être basé sur de fausses fondations”. C’est-à-dire que l’on ne peut “séparer les préoccupations pastorales des questions de l’authenticité de ces visions”. C’est également la position de l’évêque du lieu, Mgr Ratko Perić.

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A lire (semble toutefois favorable aux premières apparitions, un fait avéré ... ) :

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Ces dix jours qui ont fait Medj'
aux sources des apparitions de Medjugorje

www.laprocure.com

Bouflet, Joachim

Résumé

Etude critique sur les premières apparitions mariales de Medjugorje. Présente les témoignages des premiers voyants, à partir de sources neuves ou occultées, pour démontrer comment le fait initial avéré a été détourné de sa finalité et récupéré. Dénonce également l'orchestration d'une dérive mercantile, voire mafieuse, et récuse les apparitions qui ont eu lieu après le 3 juillet 1981.

Été 1981, une rumeur court la montagne bosniaque : la Vierge Marie, Gospa dans la langue du pays, apparaîtrait à des enfants de Medjugorje. Vingt-cinq ans plus tard, le phénomène apparitionnaire n'est toujours pas terminé : les voyants ont pris de l'âge, ils se sont mariés, sont devenus parents, voyagent mais bénéficient toujours de visions et de secrets qu'ils ne jugent pas utile de dévoiler.

Malgré les mises en garde des évêques successifs et les sanctions canoniques ayant frappé les religieux franciscains impliqués, Medjugorje est aujourd'hui un grand centre de pèlerinage attirant des fidèles du monde entier.

Bref, une source de grâces spirituelles selon les uns, mais une source de « honte pour l'Église et la foi catholique », selon l'évêque de Mostar. En tout cas, une affaire prospère sur laquelle veillent les partisans de Medj'.

Que s'est-il vraiment passé à Medjugorje entre le mercredi 24 juin 1981, jour de la première manifestation surnaturelle (qu'ont vu les enfants ?), et le vendredi 3 juillet 1981, jour annoncé, à l'époque, comme étant celui de la dernière apparition ?

Pour comprendre et éclairer ses lecteurs, l'auteur a choisi de remonter dans le temps et de circonscrire ses recherches au coeur du phénomène : les dix premiers jours.

Au terme, d'une enquête historique, spirituelle et théologique serrée, ayant accédé à des sources que l'on prétendait perdues ou introuvables, il démêle les fils d'une histoire finalement mal connue et largement réécrite par ses pieux thuriféraires.

vendredi, 19 mai 2017

Le Pape émérite Benoît XVI remercie le Pape François pour la nomination du Cardinal Sarah

Le Pape émérite Benoît XVI remercie le Pape François pour la nomination du Cardinal Sarah

Nous devons être reconnaissants au pape François d'avoir nommé un maître spirituel à la tête de la congrégation responsable de la célébration de la liturgie dans l'Église. ...

... Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en bonnes mains.

Benoît XVI

Extrait de la postface du livre du Cardinal Sarah "La Force du Silence" en allemand

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Le Cardinal Sarah et le Pape émérite Benoît XVI en 2017: deux génies de la liturgie.

Zenit

Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en bonnes mains (Benoît XVI)

A l'occasion de la sortie du livre du Cardinal Sarah "La Force du Silence" en allemand, le Pape émérite Benoît XVI signe une magnifique postface. Benoît XVI et le Cardinal Sarah partagent non seulement une filiale obéissance envers le Pape François mais également une grande compétence, alliée à douce finesse, pour la liturgie. 

Cette préface de Benoît XVI figurera également dans l'édition italienne de l'ouvrage du cardinal Sarah, dont la sortie est prévue au mois de juin prochain.

Le Cardinal Sarah et "La Force du Silence": la postface du Pape émérite Benoît XVI

sarah-silence_540.jpgDéjà quand je lisais les lettres de saint Ignace d'Antioche dans les années 1950, un passage de sa lettre aux Ephésiens m'a particulièrement touché: "Il est préférable de garder le silence et d'être [chrétien] que de parler et de ne pas l'être".

Enseigner est une excellente chose, pourvu que l'orateur pratique ce qu'il enseigne. Maintenant, il y a un Maître qui a parlé et c'est arrivé. Et même ce qu'il a fait en silence est digne du Père.

Celui qui a vraiment fait sienne les paroles de Jésus peut également entendre son silence, afin qu'il soit parfait: afin qu'il puisse agir par son discours et être connu par son silence» (15, 1 s).

Qu'est-ce que cela signifie: entendre le silence de Jésus et le connaître par son silence? Nous savons par les Évangiles que Jésus a fréquemment passé des nuits «sur la montagne» en prière, en conversation avec son Père. Nous savons que son discours, sa parole, viennent du silence et ne peuvent mûrir qu'en lui. Il est donc conforme à la raison que sa parole ne soit correctement comprise que si nous entrons aussi dans son silence, si nous apprenons à l'entendre par son silence.

Certes, pour interpréter les paroles de Jésus, la connaissance historique, qui nous enseigne à comprendre le temps et le langage à cette époque, est nécessaire. Mais cela seul n'est pas suffisant si nous voulons vraiment comprendre le message du Seigneur en profondeur. Quiconque lit aujourd'hui les commentaires de plus en plus épais des Évangiles reste finalement déçu.

Il apprend beaucoup de choses utile sur cette époque et beaucoup d'hypothèses qui ne contribuent finalement en rien à la compréhension du texte. En fin de compte, vous sentez que, dans l'excès de mots, il manque quelque chose d'essentiel: entrer dans le silence de Jésus, dont naît Sa parole. Si nous ne pouvons pas entrer dans ce silence, nous entendrons toujours la parole uniquement en surface et nous ne la comprendons donc pas vraiment.

Tandis que je lisais le nouveau livre du cardinal Robert Sarah, toutes ces pensées traversaient à nouveau mon âme. Sarah nous apprend le silence - être silencieux avec Jésus, un véritable calme intérieur, et de cette manière il nous aide à saisir de nouveau la parole du Seigneur. Bien sûr, il ne parle que peu de lui-même, mais de temps en temps il nous donne un aperçu de sa vie intérieure. En réponse à la question de Nicolas Diat:

«Parfois, dans votre vie, avez-vous pensé que les mots devenaient trop encombrants, trop lourds, trop bruyants?», il répond: «Dans ma prière et dans ma vie intérieure, j'ai toujours ressenti le besoin d'un silence plus profond et plus complet.... Les jours de solitude, de silence et de jeûne absolu ont été un grand soutien. Ils ont été une grâce sans précédent, une purification lente et une rencontre personnelle avec ... Dieu. ... Des jours de solitude, de silence, et de jeûne, nourri par la seule Parole de Dieu, permet à l'homme de fonder sa vie sur ce qui est essentiel».

Ces lignes rendent visible la source dont vit le cardinal, ce qui donne à sa parole sa profondeur intérieure. De ce poste d'observation il peut alors voir les dangers qui menacent continuellement la vie spirituelle, des prêtres et des évêques aussi, et ainsi mettent en danger l'Église elle-même, dans laquelle il n'est pas rare que la Parole soit remplacée par une verbosité qui dilue la grandeur de la Parole.

Je voudrais citer une seule phrase qui peut devenir un examen de conscience pour chaque évêque: «Il se peut qu'un prêtre bon et pieux, une fois qu'il a été élevé à l'épiscopat, tombe rapidement dans la médiocrité et s'inquiète du succès mondain. Accablé par le poids des tâches qui lui incombent, inquiet de son pouvoir, de son autorité, et des exigences matérielles de sa charge, il s'essouffle rapidement».

Le cardinal Sarah est un Maître spirituel, qui parle des profondeurs du silence avec le Seigneur, de son union intérieure avec lui, et a donc vraiment quelque chose à dire à chacun de nous.

Nous devons être reconnaissants au pape François d'avoir nommé un maître spirituel à la tête de la congrégation responsable de la célébration de la liturgie dans l'Église. Avec la liturgie aussi, comme pour l'interprétation de l'Ecriture Sainte, il est vrai qu'une connaissance spécifique est nécessaire.

Mais il est vrai aussi de la liturgie que la spécialisation peut passer à côté de l'essentiel, à moins qu'elle ne soit ancrée dans une union profonde, intérieure avec l'Église en prière, qui constamment apprend du Seigneur lui-même ce qu'est l'adoration. 

Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en bonnes mains.

Pape François: la noble et juste recherche sur la maladie de Huntington ne justifie pas la destruction des embryons humains

Pape François: la noble et juste recherche sur la maladie de Huntington ne justifie pas la destruction des embryons humains

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Génétique.org

« Nous savons qu’aucune finalité, même si elle est noble en soi - comme une utilité pour la science, pour d’autres êtres humains ou pour la société - ne peut justifier la destruction d’embryons humains. »

20 Minutes

Lors d'une audience au Vatican en présence de centaines de malades, le 18 mai 2017, le pape François a rendu hommage aux scientifiques étudiant la maladie neurodégénérative de Huntington, tout en les priant de proscrire toute recherche utilisant des embryons humains.

Les malades de Huntington: "plus jamais cachés ! " a lancé le Pape François

« Pendant trop longtemps, les peurs et les difficultés qui ont marqué la vie des personnes atteintes de Huntington ont créé autour d’elles des incompréhensions, les barrières et une véritable marginalisation, a regretté le pape. Dans de nombreux cas, les malades et leurs familles ont vécu le drame de la honte, de l’isolement, de l’abandon. »

« Mais aujourd’hui, nous sommes ici parce que nous voulons dire à tout le monde : “Plus jamais caché” », a-t-il insisté, reprenant, en plusieurs langues le mot d’ordre du rassemblement.

Le Croix

Le Cardinal Müller et l'évêque de Medjugorje Mgr Peric: un phénomène pastoral ne peut être basé sur des fausses apparitions

Le Cardinal Müller et l'évêque de Medjugorje Mgr Peric: un phénomène pastoral ne peut être basé sur des fausses apparitions

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Pour Medjugorje, Andrea Tornielli penche vers une reconnaissance des toutes premières apparitions. D'après ce vaticaniste, toujours bien informé, le rapport Ruini va dans ce sens. 

Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gehrard Müller, avait pour sa part indiqué: ”un phénomène pastoral ne peut être basé sur de fausses fondations”. C’est-à-dire que l’on ne peut “séparer les préoccupations pastorales des questions de l’authenticité de ces visions”. C’est également la position de l’évêque du lieu, Mgr Ratko Perić.

Medjugorje: l’envoyé spécial du pape remettra son rapport fin juin

 

Mgr Henryk Hoser, envoyé spécial du pape François à Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), est “en train d’écrire son rapport de conclusion”, a-t-il affirmé au quotidien catholique italien Avvenire le 19 mai 2017. Le prélat doit remettre ce rapport au Souverain pontife à la fin juin.

Durant ses semaines de visite à Medjugorje, à partir de la fin mars 2017, Mgr Hoser affirme s’être forgé un avis positif sur le travail pastoral effectué sur place, certes fondé sur le culte marial, mais en même temps christocentrique, selon lui.

“J’ai constaté un climat de recueillement, de prière, de contemplation, bref une grande ferveur spirituelle”, précise l’évêque de Varsovie-Praga. L’envoyé spécial du pape, chargé d’examiner la situation uniquement d’un point de vue pastoral, mentionne le grand nombre de confessions et la formation des consciences. “Je n’ai pas vu de choses fantaisistes ou déviantes”, ajoute-t-il.

Avis personnel de défiance du pape

Concernant les déclarations du pape dans l’avion du retour de Fatima, le 13 mai dernier, marquant une défiance personnelle sur ces “présumées apparitions”, l’archevêque ne se dit pas surpris: le pontife a donné son avis personnel sur “la seconde phase des apparitions”, explique-t-il, et non sur “l’ensemble du phénomène”. La première phase des apparitions en question aurait eu lieu du 24-25 juin au 1er juillet 1981. La seconde serait toujours en cours, en des lieux différents.

A la suite de divergences entre la commission Ruini, chargée en 2010 par Benoît XVI de se prononcer sur l’authenticité des apparitions, et la Congrégation pour la doctrine de la foi, le pape François avait décidé en février d’envoyer sur place Mgr Hoser.

Position médiane

Selon les échos donnés par le site d’information Vatican Insider, la commission Ruini, que le pape considère comme “très, très bonne”, penche en faveur d’une position médiane – reconnaissance des premières apparitions seulement.

Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gehrard Müller, avait pour sa part indiqué en avril dernier qu’”un phénomène pastoral ne peut être basé sur de fausses fondations”. C’est-à-dire que l’on ne peut “séparer les préoccupations pastorales des questions de l’authenticité de ces visions”. C’est également la position de l’évêque du lieu, Mgr Ratko Perić.

2,5 millions pèlerins se rendent annuellement à Medjurgorje. Mgr Hoser a indiqué qu’à l’issue de la remise de son rapport, il aurait probablement une “rencontre” avec le pape. (cath.ch/imedia/ap/pp)

mercredi, 17 mai 2017

Medjugorje et Pape François: il faut encore enquêter sur les premières apparitions

Medjugorje et Pape François: il faut encore enquêter sur les premières apparitions

799918823.2.jpgDurant sa conférence de presse, le Pape François a clairement exprimé l'état de la situation sur les premières apparitions à Medjugorje. Il faut encore enquêter. 

L'excellent vaticaniste Andrea Tornielli prend pourtant le contre pied de l'avis du Pape. Dans Vatican Insider (repris par La Croix et I.Media), il annonce que la commission Ruini "aurait reconnu" les premières apparitions. De telles indiscrétions risquent de ruiner la crédibilité de la commission Ruini. Elles ne sont en aucun cas l'avis autorisé de l'Eglise. 

Honnêtement, tous les évêques du lieu, la congrégation pour la doctrine de la foi et désormais l'avis personnel du Pape vont dans le même sens. La dame qui apparaît à Medjugorje n'est pas la maman de Jésus. François a surtout avoué être plus "méchant" que les doutes exprimés par la commission.

Je vois mal le Pape François avoir lâché une telle phrase par une simple maladresse. Le Pape, toujours résolument pastoral, a préparé l'opinion publique catholique pour l'accueil d'une décision négative. Dans le même temps, une solution pastorale se fait jour afin de ne pas délaisser les personnes déçues et troublées. L'Eglise est une Mère aimante.

La solution romaine qui se profile serait pour Medjugorje comme un lieu de pèlerinage, sans aucun lien ni avec les apparitions mariales, ni avec les voyants.

Pour qui connaît le monde des journaux et le fonctionnement médiatique, les médias chrétiens reçoivent également de l'argent pour "tourner". Qui paie décide également sur le contenu publié. Et Medjugorje brasse énormément d'argent ...

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La Vie: une reconnaissance partielle des apparitions de Medjugorje

 

- La Croix: vers une reconnaissance des premières apparitions de Medjugorje

Unknown.pngLa presse italienne a révélé mardi 16 mai le contenu du rapport de la commission d’enquête sur Medjugorje, positif à l’égard des premières apparitions mais émettant de sérieux doutes sur la poursuite du phénomène.

De quel rapport s’agit-il ?

En 2010, Benoît XVI a décidé d’instituer une commission d’enquête présidée par le cardinal Camillo Ruini pour étudier le « phénomène Medjugorje », petite localité située à 25 kilomètres au sud-ouest de Mostar, en Bosnie-Herzégovine, qui serait depuis 35 ans le théâtre d’apparitions de la Gospa, la Vierge Marie.

Après quatre ans de travaux, cette commission d’une quinzaine de personnes a remis ses conclusions au pape François en 2014. La Congrégation pour la doctrine de la foi, compétente pour statuer, a, par la suite, souhaité compléter ce travail.

Sans évoquer le contenu de ce document, le pape a nommé en février l’archevêque polonais Henryk Hoser comme son envoyé spécial à Medjugorje, où il est arrivé en mars. D’ici l’été 2017, Mgr Hoser remettra les résultats de son enquête à François, qui devra alors se prononcer.

Mais, d’ores et déjà, dans l’avion qui le ramenait, samedi 13 mai, de Fatima à Rome, le pape s’est exprimé sur le sujet, résumant les conclusions du rapport, qu’il a qualifié de « très bon ».

Quels sont les résultats des travaux de la commission ?

Selon ce document, a ainsi indiqué le pape, « il faut distinguer trois choses » : « d’abord les premières apparitions », sur lesquelles l’enquête doit se poursuivre, puis les suivantes, au sujet desquelles le texte de la commission émet des « doutes », et enfin la dimension « spirituelle et pastorale » des conversions et de la dévotion de ceux qui s’y rendent en pèlerinage.

Mardi 16 mai, le journaliste italien Andrea Tornielli, qui a manifestement eu accès au rapport, a donné des précisions sur le site spécialisé Vatican Insider. D’après lui, la reconnaissance du caractère surnaturel des premières apparitions aurait obtenu treize votes favorables, un vote contre et une abstention.

La suite du phénomène a été abordée en deux parties. Concernant l’attitude des voyants et la véracité des apparitions, la commission a majoritairement suspendu son jugement, en s’abstenant de voter pour ou contre. Elle a en revanche donné un vote positif sur les fruits pastoraux de Medjugorje.

Dans l’avion, le pape est allé plus loin que le rapport. « Sur les présumées apparitions actuelles, l’enquête émet des doutes, a-t-il dit. Moi-même je serais plus méchant : je préfère la Madone mère, plutôt que la Madone chef de bureau qui envoie des messages tous les jours. Cette femme n’est pas la mère de Jésus ».

Quelles sont les deux phases des apparitions présumées ?

Les sept premières apparitions présumées auraient eu lieu entre le 24 juin et le 3 juillet 1981. D’un point de vue historique, cette période suscite aussi des objections de la part de détracteurs de Medjugorje, qui relèvent des incohérences dans les récits des six voyants. La commission accorde cependant du crédit aux récits des jeunes.

À partir du début du mois de juillet 1981, le Père Jozo Zovko, franciscain de la paroisse de la petite ville d’Herzégovine, sceptique dans un premier temps, prend fait et cause pour le phénomène des apparitions, qui se multiplient et commencent peu à peu à attirer les foules. Mais cette seconde phase des apparitions, non plus en groupe mais souvent individuelles, apparaît dès lors comme davantage sujette à caution, en raison notamment du conflit ouvert entre l’évêque de Mostar et les franciscains de la paroisse.

Marie Malzac
 
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I.Media: Medjugorje, Pape François et Andrea Tornielli

 

Unknown-2.jpegLe pape François l’a confié dans l’avion qui le ramenait de Fatima (Portugal) le 13 mai 2017 : la commission Ruini, chargée de statuer sur les apparitions de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) « est très, très bonne ». Cependant les conclusions finales de cette commission n’ont jamais été publiées. Le site Vatican insider révèle le 16 mai qu’elle aurait tranché en faveur des premières apparitions et suggéré que le site de Medjugorje devienne un sanctuaire pontifical. 

Dans l’avion du retour de Fatima (Portugal) le 13 mai 2017, le pape François a proposé de « distinguer » les différentes apparitions, les premières, des suivantes : « les premières apparitions, qui étaient celles des enfants, l’enquête dit, plus ou moins, qu’il faut continuer à enquêter là-dessus ». Ils se montre toutefois plus dubitatif quant aux secondes : « Puis les présumées apparitions actuelles, l’enquête a des doutes. (…) Je préfère la Madone mère, notre mère, et non la Madone chef de service, avec des graphiques et qui envoie des messages tous les jours ».

Les apparitions de la Vierge auraient débuté en juin 1981 et continueraient encore à ce jour. Si dans un premier temps elles seraient survenues à Medjugorje et ses environs, le lieu des apparitions va ensuite grandement se diversifier, les voyants affirmant avoir désormais des apparitions individuelles régulières là où ils se trouvent.

Une commission réunie entre 2010 et 2014 

En formulant un tel avis, le pape semble donc suivre les conclusions de la commission remises au pontife en janvier 2014. Selon Vatican Insider en effet, le résultat final de l’étude menée par la commission, pencherait ainsi en faveur d’une distinction des apparitions, avec un avis plutôt positif sur les premières : sur 15 votants, 13 auraient voté en faveur des sept premières apparitions, un seul aurait voté contre et un autre aurait souhaité s’abstenir. Concernant les apparitions suivantes, la commission se serait montrée plus partagée, dix membres émettant des doutes sur la qualité des « fruits spirituels » des messages transmis par les voyants.

Instituée par Benoit XVI en mars 2010, la commission Ruini, du nom de son président, le cardinal Camillo Ruini, vicaire pour le diocèse de Rome entre 1991 et 2008, avait pour objectif de statuer sur le caractère surnaturel ou non des apparitions et proposer des solutions pastorales.

Elle réunissait les cardinaux Jozef Tomko, Vinko Puljć, Josip Bozanič, Julian Herranz et Angelo Amato ainsi que neuf experts : quatre théologiens, un mariologue, un canoniste, un rapporteur de la Congrégation pour les causes des saints, un psychologue – le Père Tony Anatrella, et un représentant de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

De la paroisse au sanctuaire 

La commission aurait enfin statué en faveur de la levée de l’interdiction des pèlerinages organisés à Medjugorje (13 votes sur 14). Elle aurait aussi approuvé à l’unanimité la constitution de Medjugorje comme une « autorité dépendant du Saint-Siège » et la transformation de la paroisse en sanctuaire pontifical. Une décision motivée pour des raisons pastorales, afin que puissent être « pris en charge les millions de pèlerins et éviter l’apparition d’églises parallèles et que soit assurée une certaine clarté économique ».

En 2016, rappelle encore Vatican Insider, la Congrégation pour la doctrine de la foi, émettant quelques doutes au sujet de Medjugorje et de la commission Ruini, avait demandé aux membres de la Feria IV (la réunion mensuelle du dicastère) de partager leurs opinions. Le pape François, comme il l’a confié dans l’avion, avait alors demandé que ces avis lui soient remis. 

C’est après avoir examiné les conclusions de la commission et les opinions des membres de la Congrégation que le pontife a chargé en février dernier l’archevêque de Varsovie-Praga (Pologne), Mgr Henryk Hoser, d’acquérir « des connaissances plus approfondies sur la situation pastorale » de Medjugorje et « surtout sur les exigences posées par les fidèles qui se rendent sur les lieux“ afin de “suggérer d’éventuelles initiatives pastorales dans l’avenir ».

L’envoyé spécial devrait confier ses conclusions avant l’été 2017 au pape François, affirme Vatican Insider, qui pourrait alors décider de prendre des mesures. 

lundi, 15 mai 2017

Le 13 mai 1992, le Père Bergoglio était nommé évêque auxiliaire

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Le 13 mai 1992, le Père Bergoglio était nommé évêque auxiliaire

Durant la conférence de presse dans l'avion du Pape, Elisabetta Piqué, vaticaniste pour le journal argentin "La Nacion", a démontré qu'elle savait bien des choses., au point de faire rire le Saint-Père ... Le Pape vit sous la protection de la Vierge de Fatima. 

Greg Burke : Merci, Sainteté. Maintenant, Elisabetta Piqué

Elisabetta Piqué, « La Nación » : Merci, avant tout, pour ce voyage bref et très intense. Nous voulions vous demander : aujourd’hui, c’est le centenaire des apparitions de la Vierge de Fatima, mais c’est aussi un anniversaire important d’un fait de votre vie, qui a eu lieu il y a 25 ans, lorsque le nonce Calabresi vous a dit que vous alliez être évêque auxiliaire de Buenos Aires : quelque chose qui a signifié la fin de votre exil à Cordoba et un grand changement dans votre vie.

La question est la suivante : avez-vous jamais lié ce fait qui a changé votre vie avec la Vierge de Fatima ? Et si, ces jours-ci où vous avez prié devant elle, vous avez pensé à cela et ce que vous pouvez nous raconter. Merci.

Pape François : Les femmes savent tout ! [il rit]. Je n’ai pas pensé à la coïncidence ; seulement hier, pendant que je priais devant la Vierge Marie, je me suis aperçu qu’un 13 mai j’avais reçu l’appel téléphonique du nonce, il y a 25 ans. Oui. Je ne sais pas… j’ai dit : « Mais, regarde ! »… Et j’ai un peu parlé de cela avec la Vierge, je lui ai demandé pardon pour toutes mes erreurs, et aussi un peu du mauvais goût dans le choix des gens… [il rit]. Mais hier je m’en suis aperçu.

 

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sources: texte Zenit - photos instagram de Franciscus

Conférence de presse du Pape François dans l'avion Fatima

MEDJUGORJE, LEFEBVRISTES, TRUMP… : LA CONFÉRENCE DE PRESSE DU PAPE DANS L’AVION 

Lire sur Zenit

A bord de l'avion papal - le 13/05/2017 | Par Agence I.Media

Lors de son voyage retour du Portugal, le 13 mai 2017, le pape François a répondu aux questions des journalistes sur de larges sujets, en affirmant vouloir donner du temps aux questions. Le Souverain pontife a donné un avis personnel clairement négatif sur les apparitions “présumées“ de Medjugorje et affirmé avoir “de bons rapports“ fraternels avec Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X. 

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KTO: conférence de presse du Pape François dans l'avion Fatima

 

Aleteia: diaporama des belles photos du pèlerinage à Fatima

De Zenit.org :

Messe du centenaire des apparitions

Le pape préside la messe de canonisation de Francisco et Jacinta

Messe de canonisation présidée par le pape au sanctuaire portugais

Le Seigneur « vous console, même de manière cachée »

« L’adieu à la Vierge », geste traditionnel après une célébration

Quelques instants avant la messe de leur canonisation

Homélie au sanctuaire de Fatima, 12 mai 2017

«Ayez confiance, l’amour et la paix vaincront », homélie du card. Parolin

« La miséricorde de Dieu est plus forte que le pouvoir du mal »

En remerciant le « bien-aimé peuple portugais » pour son accueil et son hospitalité