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dimanche, 14 mai 2017

Le Pape François exprime clairement ses doutes personnels sur les apparitions de Medjugorje: cette femme n'est pas la maman de Jésus

Le Pape François exprime clairement ses doutes personnels sur les apparitions de Medjugorje

 

Pape François, les messages journaliers:

 

cette femme (Medjugorje) n'est pas la maman de Jésus ! 

 
C_vHrmkXcAErzwq.jpgEn conférence de presse, le Pape François s'est exprimé d'une façon totalement inédite sur Medjugorje:
 
"Marie est une Mère et pas une femme à la tête d'un bureau télégraphique qui envoie chaque jour un message à telle heure"
 
" Moi, personnellement, je suis plus méchant: je préfère la madone mère, notre mère, et non la madone à la tête d'un bureau télégraphique et qui envoie des messages tous les jours: “Et donc, à partir de maintenant…”
 
Cette femme n'est pas la maman de Jésus ! C'est clair: ces présumées apparitions n'ont pas tant de valeurs, je le dis comme une opinion personnelle. Qui pense, en effet, que la vierge dirait «Venez demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant»? Non ... "
 
( conférence de presse avion Fatima )
 
En se basant sur le rapport Runin, le Pape a distingué les premières apparitions à des enfants (il faut continuer à enquêter là-dessus), les apparitions actuelles (pour les messages journaliers, le Pape dit non, "ce n'est pas la maman de Jésus !") et le phénomène spirituel, pastoral (un bon évêque aide les fidèles).
 
L'Eglise est une Mère et face à des milliers de pèlerins qui reçoivent des vrais grâces, elle ne veut pas brusquer. Les messages actuels, journaliers, quotidiens, ne viennent pas de la maman de Jésus (opinion personnelle du Pape). Les premières apparitions doivent encore faire l'objet d'enquêtes. 

 

Medjugorge: «La Madone n'est pas à la tête d'un bureau télégraphique »

 
 
«Toutes les apparitions ou les présumées apparitions appartiennent à la sphère privée. Elles ne font pas partie du magistère public et ordinaire de la foi. Quant à Medjugorge, Benoît XVI a lancé une commission présidée du cardinal Ruini. Fin 2013, début 2014, j'ai reçu les résultats de la part de ce cardinal. C'était une très bonne commission, formée de bons cardinaux et de théologiens.
 
Mais il y a eu ensuite des doutes émanant de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Cette Congrégation a jugé opportun d'envoyer toute la documentation aux membres de son conseil. Y compris des documents qui semblaient contraires aux résultats de la commission Ruini. Cela ne m'a pas paru juste. C'était comme mettre à la vente aux enchères l'enquête de la commission Ruini qui était très bien faite. J'ai aussitôt écrit au préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi de m'envoyer désormais tous ces éléments d'opinion à moi, personnellement. Finalement tout ce que j'ai reçu soulignait la densité de la commission d'enquête de Ruini.
 
Mais il faut distinguer trois choses en principe: les premières apparitions qui ont concerné des enfants. L'enquête dit, plus ou moins, qu'il faut continuer à enquêter là-dessus.
 
Ensuite, les apparitions… Les présumées apparitions actuelles.
 

Le Pape François exprime clairement ses doutes sur apparitions de Medjugorje (messages journaliers) : cette femme n'est pas la maman de Jésus !

 
Unknown.jpegL'enquête de la commission a ses doutes. Moi, personnellement, je suis plus méchant: je préfère la madone mère, notre mère, et non la madone chef de service télégraphique qui envoie des messages tous les jours: “Et donc, à partir de maintenant…” Cette femme n'est pas la maman de Jésus! C'est clair: ces présumées apparitions n'ont pas tant de valeurs, je le dis comme une opinion personnelle.
 
Qui pense, en effet, que la vierge dirait «Venez demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant»? Non… Distinguons donc les deux types apparitions.
 
Enfin, troisièmement - et c'est le noyau de l'enquête Ruini - il y a le fait spirituel et pastoral. Des gens se rendent là, se convertissent, ils rencontrent Dieu et changent de vie. Il n'y a pas de baguette magique là-bas. On ne peut donc pas nier ce fait spirituel et pastoral.
 
Il faut maintenant voir ces choses avec toutes ces données et avec les réponses que les théologiens m'ont envoyées. J'ai nommé un bon évêque qui a cette expérience pour voir comment se déroule l'aspect pastoral. Je me prononcerai à la fin.»
 
 
Zenit:

Mimmo Muolo : Bonsoir, Sainteté. Je vous pose une question au nom du groupe italien. Hier et aujourd’hui, à Fatima, nous avons vu un grand témoignage de foi populaire, avec vous ; la même que celle que l’on rencontre aussi, par exemple, dans d’autres sanctuaires mariaux comme Medjugorje. Que pensez-vous de ces apparitions – s’il y a eu des apparitions – et de la ferveur religieuse qu’elles ont suscitée, vu que vous avez décidé de nommer un évêque délégué pour les aspects pastoraux ? Et si je peux me permettre une seconde question, dont je sais qu’elle vous tient beaucoup à cœur aussi, outre qu’à nous, les Italiens : je voudrais savoir, les ONG ont été accusées de collusion avec les passeurs trafiquants d’hommes. Qu’en pensez-vous ? Merci.

Pape François : Je commence par la seconde. J’ai lu dans le journal que je feuillette le matin qu’il y avait ce problème, mais je ne connais pas encore les détails. Et c’est pourquoi je ne peux pas émettre un avis. Je sais qu’il y a un problème et que les enquêtes avancent. Je souhaite qu’elles se poursuivent et que toute la vérité se fasse.

La première ? Medjugorje. Toutes les apparitions ou les apparitions supposées appartiennent à la sphère privée, elles ne font pas partie du Magistère public ordinaire de l’Église. Medjugorje : une commission présidée par le cardinal Ruini a été faite. C’est Benoît XVI qui l’a faite. Moi, à la fin de l’année 2013 ou au début de 2014, j’ai reçu le résultat du card. Ruini. Une commission de bons théologiens, évêques et cardinaux. Des bons, bons, bons.

Le rapport Ruini est très, très bon. Ensuite, il y a eu quelques doutes à la Congrégation pour la Doctrine de la foi et la Congrégation a jugé opportun d’envoyer à chacun des membres du congrès, de cette « feria quarta » toute la documentation, y compris les choses qui semblaient contre le rapport Ruini. J’ai reçu la notification ; je me souviens que c’était un samedi soir, en fin de soirée. Cela ne m’a pas semblé juste : c’était comme de mettre aux enchères – pardonnez-moi l’expression – le rapport Ruini, qui était très bien fait. Et le dimanche matin le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi a reçu de moi une lettre dans laquelle je lui demandais de dire qu’au lieu de les envoyer à la « feria quarta », on m’envoie à moi, personnellement, les opinions. Ces opinions ont été étudiées et toutes soulignent la densité du rapport Ruini.

Oui, principalement il faut distinguer trois choses. Sur les premières apparitions, quand [les « voyants »] étaient jeunes, le rapport dit plus ou moins qu’il faut continuer d’investiguer. À propos des apparitions actuelles supposées, le rapport a des doutes. Moi, personnellement, je suis plus « méchant » : je préfère la Vierge Mère, notre Mère, et non la Vierge chef de bureau télégraphique qui envoie tous les jours un message à telle heure… celle-ci n’est pas la maman de Jésus. Et ces apparitions supposées n’ont pas beaucoup de valeur. Et ceci, je le dis en tant qu’opinion personnelle.

Mais qui pense que la Vierge Marie dit : « Venez demain à telle heure et je dirai un message à tel voyant » ? Non. [Dans le rapport Ruini on] distingue les deux apparitions. Et troisièmement, le véritable noyau du rapport Ruini : le fait spirituel, le fait pastoral, les gens qui vont là-bas et se convertissent, les gens qui rencontrent Dieu, qui changent de vie… Pour cela, il n’y a pas de baguette magique et ce fait spirituel et pastoral ne peut être nié. Maintenant, pour voir les choses avec toutes ces données, avec les réponses que m’ont envoyées les théologiens, on a nommé cet évêque – bien, bien, parce qu’il a de l’expérience – pour voir comment va la partie pastorale. Et à la fin, on dira quelque chose.

Commentaires

Merci pour l'article, Père Rimaz ! De mon côté, j'exprime aussi publiquement mes doutes sur les "apparitions" de Medjugorje depuis des années, ce qui m'a déjà valu beaucoup d 'attaques de leurs partisans les plus fanatisés. Je fais confiance au pape François pour ramener cette frange de l'Eglise à la raison. Vivement une décision claire et définitive !

Écrit par : Véronique Belen | dimanche, 14 mai 2017

Bonjour
Je trouve que vos commentaires sont également plein de fanatisme.
J'ai trouvé en 1986 le chemin de l'Eglise, la parole de Dieu
et ma vie a été bouleversée.Je ne me reconnais pas comme un fanatique.
J'aime beaucoup la conférence de presse officielle de Mgr Hoser, envoyé du pape ,le mois dernier.(A voir sur youtub)
Je vous invite à l'écouter et ne pas juger sans vraiment connaitre.
Gardons l'unité et jugeons l'arbre à ses fruits et donnons du temps.Un avis personnel n'est pas un avis d’église.St curé d'Ars ne croyait pas à la Salette...
Fraternbellement
.JC Ollivier

Écrit par : ollivier | lundi, 15 mai 2017

Merci au Pape. Merci à vous.

Je ne comprends pas les attaques que nous recevons lorsque nous disons depuis des années que cela n'était pas d'origine surnaturelle. J'ai perdu des amis, reçu des critiques assez dures, alors que je n'ai fait que mon devoir, en union avec les évêques du lieu.

Offrons cela pour le pardon de nos péchés et nos conversions.

Écrit par : Don Dom | dimanche, 14 mai 2017

Merci Pape François !

Beaucoup sont fanatisés et n'accepteront pas la décision, ils rejetteront le Bon Pape François, malheureusement !

Écrit par : Patrick | dimanche, 14 mai 2017

Il y a ce risque en effet. Mais l'Eglise ne peut pas tromper les gens sur la marchandise. La vérité est durable.

Il y a beaucoup d'argent en jeu: l'argent généré par les pèlerinage etc... et pas mal de médias catholiques reçoivent de l'argent de Medj. Qui payent décide .. donc peu d'écho dans nos médias chrétiens.

Écrit par : Don Dom | lundi, 15 mai 2017

Je ne veux pas remettre en cause votre foi, ni les grâces que vous avez reçues. Comme un ami prêtre l'a entendu de Benoît XVI: Marie est si bonne qu'elle se manifeste même là...

Si pour vous, suivre l'Eglise est du fanatisme ...

Je ne fais qu'en tout point suivre les directives, soit des évêques du lieu, soit de la congrégation pour la doctrine de la foi, soit maintenant les doutes publiques exprimés par le Saint-Père, un grand amoureux de Marie. C'est très clair ... il dit que les apparitions et les messages actuelles ne viennent pas de la maman de Jésus. Il reste à enquêter sur les premières apparitions. A voir donc ...

Allez plutôt à Fatima, ou à Lourdes, ou dans les lieux d'apparitions reconnues, plutôt que de suivre ces messages qui ne sont pas de la maman de Jésus. Certes, vous êtes libres.

Autour de Marie, il y a une fausse dévotion ... des secrets de Fatima qui ne seraient pas révélées, des fausses croyances en un Dieu punisseur et vengeur qui punit et condamne le monde, les autres ... des interprétations faussées du Pape François, bref tout une fausse mystique ... Oui l'enfer existe, oui le purgatoire aussi, oui les secrets de Fatima qui ont été totalement et intégralement révélées, oui à la confession régulière, oui à la Messe, oui au chapelet tous les jours ... mais la foi est simple en fait, elle nous simplifie aussi. Dans ce milieu qui tord les réalités de foi, il y a trop de crédulité ... qui s'éloigne de la foi, don du Saint Esprit.

Alors, comme prêtre, j'ai simplement le devoir de dire ce que pense et enseigne l'Eglise, une, sainte, catholique, apostolique et romaine. Je ne fais rien de plus.

Bien à vous

Écrit par : Don Dom | lundi, 15 mai 2017

Le Danger d'une 3ème guerre mondiale est extrême actuellement... !

Le Bulletin des scientifiques atomiques a publié une étude, le 1er mars 2017, qui commence ainsi :

« Le programme de modernisation des forces nucléaires des États-Unis a été présenté au public, comme un effort pour assurer la fiabilité et la sécurité des têtes nucléaires de l’arsenal nucléaire américain, plutôt que pour améliorer leurs capacités techniques. En réalité, ce programme va utiliser de nouvelles technologies révolutionnaires, qui augmenteront considérablement la capacité de ciblage de l’arsenal américain de missiles balistiques. Cette augmentation de capacité est étonnante. Elle augmente d’un facteur d’environ trois, le pouvoir global de destruction des forces existantes des missiles balistiques américains et cela crée exactement ce à quoi l’on s’attend, si un État possédant le nucléaire prévoyait d’avoir la capacité de combattre et de gagner une guerre nucléaire, en désarmant les ennemis grâce à une première frappe surprise.

L’étude continue ainsi :

« Parce que les innovations dans les super-fuze apparaissent aux yeux des non-techniciens comme mineures, les décideurs politiques hors du gouvernement des États-Unis (et probablement à l’intérieur du gouvernement) ont complètement négligé leur impact révolutionnaire sur les capacités militaires et leurs importantes implications pour la sécurité mondiale. »

Cette étude a été coécrite par trois grands scientifiques américains spécialisés dans l’analyse des armes et surtout dans l’équilibre géostratégique entre les pays : Hans Kristensen, Matthew McKinzie et Theodore Postol [Le même chercheur qui a démonté le rapport officiel étasunien sur l’attaque au sarin à Khan Shaykhun, NdT]. Leur rapport se poursuit ainsi :

« Cette vaste augmentation de la capacité de ciblage nucléaire aux États-Unis, largement dissimulée au grand public, a de sérieuses implications pour la stabilité stratégique et pour la perception par les adversaires de la stratégie et des intentions nucléaires américaines.

Les planificateurs russes considéreront presque certainement cette avancée de la capacité de ciblage, comme augmentant le risque d’une frappe nucléaire préventive de la part des États-Unis – un risque qui obligerait la Russie à préparer des contre-mesures, qui accroîtraient encore le niveau d’alerte, déjà dangereusement élevé, des forces nucléaires russes. Les postures nucléaires tendues, basées sur des hypothèses de planification déjà les plus défavorables, entraînent la possibilité d’une réponse nucléaire à un faux signal d’attaque. La nouvelle capacité de destruction engendrée par le super-fuze augmente la tension et le risque que les forces nucléaires américaines ou russes soient utilisées en réponse à l’alerte précoce d’une attaque, même si l’attaque ne s’est pas réellement produite. »

Les auteurs expliquent ensuite pourquoi le départ accidentel de la troisième guerre mondiale, c’est-à-dire un anéantissement mondial, serait plus probable de la part de la Russie que des États-Unis :

« La Russie ne dispose pas d’un système d’alerte précoce satellite fonctionnel, mais repose principalement sur des radars d’alerte précoce, posés au sol pour détecter une attaque de missiles américains. Comme ces radars ne peuvent pas voir plus loin que l’horizon, la Russie dispose de deux fois moins de temps d’alerte précoce que les États-Unis. (Les États-Unis disposent environ de 30 minutes, la Russie 15 minutes ou moins).

En d’autres termes : alors que Trump disposerait d’environ 30 minutes pour déterminer si Poutine a lancé une frappe préventive, Poutine aurait moins de 15 minutes pour déterminer si Trump l’a fait. Et si, au bout de cette période, de chaque côté, il n’y a aucune certitude qu’aucune attaque nucléaire préventive n’a été lancée par l’autre, alors cette personne serait obligée de riposter contre l’autre, en supposant que ne pas le faire aurait non seulement pour résultat une planète toxique condamnée à un hiver nucléaire et une famine universelle, mais aussi une humiliante et scandaleuse absence de représailles contre l’auteur d’un tel acte. Ce qui serait une humiliation en plus d’un anéantissement, et donc un partage de la faute avec le vrai criminel, qui résultera, quelque soit le temps d’existence qui pourrait rester à le vivre, en une honte insupportable et se traduira rapidement en suicide, si les compatriotes survivants de ce pays ne l’exécutent pas avant que lui ne se tue.

Inévitablement, la moralité personnelle et l’image de soi du dirigeant de la nation, dans ce type de situation, sont des facteurs différents des conséquences mondiales très publiques qui détermineront la décision de la personne. Mais, avec seulement (au plus) 15 minutes pour décider du côté russe, et 30 minutes pour décider du côté américain, il y a une chance fortement élevée maintenant, qu’une guerre nucléaire mette fin à la vie de tous ceux qui existent actuellement et qui ne mourront pas rapidement de causes ordinaires avant le drame. Même les projections les plus désastreuses des dangers dus au réchauffement climatique sont loin du danger nucléaire.

La question, maintenant, est : comment le monde en est-il arrivé à ce niveau extraordinairement sinistre ? Les co-auteurs se réfèrent à plusieurs reprises au secret, gardé par le gouvernement américain comme une source essentielle, telle que « … qui a été largement dissimulé au public en général… » et « … que les décideurs politiques en dehors du gouvernement américain (et probablement à l’intérieur du gouvernement ont complètement négligé… ». Ces passages se réfèrent à un phénomène ordinaire dans les conspirations au sommet de grandes opérations criminelles comme la criminalité du monde des affaires, où seul un très petit cercle d’individus, communément une demi-douzaine ou même moins, sont conscients de l’objectif stratégique principal de l’opération et des principaux moyens tactiques qui sont mis en place afin d’exécuter le plan. Dans ce cas particulier, il n’inclurait pas le chef de chaque cabinet ministériel, ni rien de si large que cela. Mais il est clair que puisque la décision clé, la mise en œuvre des « super-fuze » sur « toutes les ogives placées dans les sous-marins balistiques américains » a été prise par Obama, il est la principale personne responsable de cette situation. Cependant, Trump, en tant que personne qui a hérité cette situation de son prédécesseur, n’a toujours pas montré de signe comme quoi il désirait abandonner l’objectif stratégique américain actuel de conquête de la Russie. Plus le temps passe sans que Trump annonce au public qu’il a hérité de cette opération moralement répugnante de son prédécesseur et qu’il retire tous les super-fuzes, plus cela indique que Trump a décidé de poursuivre le plan d’Obama. Habituellement, dans une telle situation, le dirigeant qui a hérité d’un tel plan serait assassiné, s’il donnait une indication claire de son intention de changer de plan ou de l’annuler (les initiés clés sont généralement obsédés par le « succès », en particulier à une étape aussi tardive ). Et donc, si Trump essayait de le faire, il tenterait presque certainement de cacher ce fait, jusqu’à ce que le plan hérité soit déjà désactivé et ne soit plus une menace.

Le point tournant clé qui a mené à la crise actuelle a été l’acceptation progressive et croissante, du côté américain, de la possibilité d’utiliser l’arme nucléaire pour conquérir, plutôt que seulement pour la dissuasion – le système antérieur, celui de la dissuasion, ayant été appelé « MAD » [fou, NdT], acronyme de Mutually Assured Destruction(destruction mutuelle assurée), exprimant l’idée que si les deux superpuissances nucléaires se déclaraient la guerre, le monde entier serait détruit de manière catastrophique et rendrait l’idée d’un « gagnant » et d’un « perdant » du conflit une distorsion grotesque de la réalité. La seule réalité étant l’anéantissement mutuel et une planète invivable. Un événement historique, dans le processus de re-conceptualisation qu’une telle guerre peut être considérée comme étant « gagnable », a été la publication, en 2006, de deux articles dans les deux revues les plus prestigieuses de relations internationales, Foreign Affairs et International Security, introduisant officiellement le concept de « Primauté nucléaire », c’est-à-dire la (prétendue) opportunité pour les États-Unis de planifier une conquête nucléaire de la Russie. Jusqu’à ces deux articles (tous deux co-écrits par les deux mêmes auteurs), une telle idée était considérée comme farfelue, mais depuis lors, elle est devenue populaire. Comme l’explique le dernier lien ci-dessus (l’article en lien précédent), l’origine, avant même George W. Bush, remonte au 24 février 1990 lorsque son père, alors également président américain, a secrètement lancé une opération dont le but final est de conquérir la Russie. Dans cet article, se trouvent les liens aux documents-sources sur les origines d’un plan qui nous mènera à une guerre nucléaire de fin du monde. Remonter aux causes originelles de la progression régulière, après le 24 février 1990, dans la direction d’une conquête de la Russie par les États-Unis (assisté de ses alliés) peut maintenant être fait par les historiens, même si ce n’est que maintenant que l’information est finalement révélée au public, 27 ans après la très fatale décision de George Herbert Walker Bush, qui a déjà coûté aux contribuables américains des milliards de dollars, un vrai gaspillage, et dont le résultat risque d’être un anéantissement total.

Cet article est soumis gratuitement à tous les médias, pour publication, dans l’espoir que le président actuel des États-Unis va le commenter publiquement, même si c’est pour s’en moquer afin d’éviter d’être assassiné pour y avoir fait référence. Nous sommes à un moment extrêmement dangereux dans l’Histoire, et Donald Trump est maintenant sur un siège très chaud, ce que toute personne intelligente et bien informée reconnaît être le cas. Si jamais le monde avait besoin d’un grand dirigeant courageux, c’est maintenant ; parce que, sans cela, nous pourrions entrer bientôt en enfer. L’éviter, 27 ans après que le gouvernement américain s’est lancé sur cette pente savonneuse, sera extrêmement difficile, mais pas encore totalement impossible. C’est là que nous en sommes à l’heure actuelle et, depuis le coup d’État en Ukraine en 2014, les achats de bunkers « à l’épreuve du nucléaire » ont augmenté de façon conséquente.

Ce danger extrême est la nouvelle réalité mondiale. Si l’élimination de la menace ne vient pas de la Maison Blanche, l’apothéose de la menace viendra, qui que ce soit qui frappera le premier. La décision – soit d’envahir la Russie, soit d’annuler et de condamner la préparation des États-Unis à le faire depuis plus d’une décennie – ne peut être prise que par le président américain. S’il reste silencieux sur la question, Poutine peut raisonnablement continuer à supposer qu’il devra être le premier à frapper. Il ne s’est pas placé lui-même dans cette position ; le régime étasunien l’aura forcé. Espérons que les États-Unis vont diminuer la menace, dès maintenant.

Eric Zuesse

Traduit par Wayan, relu par Michèle pour le Saker Francophone

Écrit par : Patrick | lundi, 15 mai 2017

Dans le discours du pape il faut distinguer deux parties. Premièrement le résultat de la commission Ruini, suite à ses 5 années d'investigations (enquête demandée par Benoît XVI en 2010) ensuite l'opinion personnelle du pape, et il le dit clairement lui-même, ce n'est qu'une opinion personnelle. Ce qu'il ne dit pas, en revanche, c'est que la commission Ruini a émis un rapport favorable quant aux premières années des apparitions, c'est-à-dire jusqu'en 1984. Les "fanatiques" de Medjugorje restent sereins et confiants et se rappellent que dans l'histoire des apparitions mariales qui, finalement, ont été reconnues par l'Église, presque toutes ont été très controversées à leur début.

Pour le reste, il suffit d'attendre la révélation des 10 secrets. Trois jours avant il sera annoncé au monde : quoi, quand, où et comment, pour tous les 10 secrets. On sait seulement que les trois premiers concernent la paroisse de Medjugorje. Nous saurons alors si les apparitions étaient véridiques ou si ce n'était qu'une immense escroquerie. Une chose est désormais sûre, nous n'aurons plus beaucoup à attendre...

Ceci dit, permettez-moi une petite considération personnelle. Si la Vierge est apparue à Fatima pour mettre en garde du danger éminent de la montée du communisme, pourquoi, alors que le monde n'a jamais été aussi proche d'une guerre nucléaire qui anéantirait la planète entière, se tairait-elle aujourd'hui ?

Écrit par : Sonia Ducor | mardi, 16 mai 2017

Dans le discours du pape il faut distinguer deux parties. Premièrement le résultat de la commission Ruini, suite à ses 5 années d'investigations (enquête demandée par Benoît XVI en 2010) ensuite l'opinion personnelle du pape, et il le dit clairement lui-même, ce n'est qu'une opinion personnelle. Ce qu'il ne dit pas, en revanche, c'est que la commission Ruini a émis un rapport favorable quant aux premières années des apparitions, c'est-à-dire jusqu'en 1984. Les "fanatiques" de Medjugorje restent sereins et confiants et se rappellent que dans l'histoire des apparitions mariales qui, finalement, ont été reconnues par l'Église, presque toutes ont été très controversées à leur début.

Pour le reste, il suffit d'attendre la révélation des 10 secrets. Trois jours avant il sera annoncé au monde : quoi, quand, où et comment, pour tous les 10 secrets. On sait seulement que les trois premiers concernent la paroisse de Medjugorje. Nous saurons alors si les apparitions étaient véridiques ou si ce n'était qu'une immense escroquerie. Une chose est désormais sûre, nous n'aurons plus beaucoup à attendre...

Ceci dit, permettez-moi une petite considération personnelle. Si la Vierge est apparue à Fatima pour mettre en garde du danger éminent de la montée du communisme, pourquoi, alors que le monde n'a jamais été aussi proche d'une guerre nucléaire qui anéantirait la planète entière, se tairait-elle aujourd'hui ?

Écrit par : Sonia Ducor | mardi, 16 mai 2017

IL EST DIT DANS LA BIBLE "QUAND DEUX OU TROIS SONT REUNIS EN MON NOM JE SUIS AU MILIEU D'EUX". ET QUE DOIT-ON PENSER QUAND 1 MILLION DE PELERINS SONT REUNIS EN SON NOM? (MESSE,ADORATION, CHEMIN DE CROIX....)

Écrit par : fabrice | mardi, 16 mai 2017

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