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samedi, 11 février 2017

Le Pape émérite Benoît XVI: "nous le sentons donc comme une présence qui nous accompagne, qui nous réconforte, qui nous rassérène"

Le Pape émérite Benoît XVI: "nous le sentons donc comme une présence qui nous accompagne, qui nous réconforte, qui nous rassérène"

(Unknown.jpegRadio Vatican) Il y a quatre ans, Benoît XVI annonçait à la surprise générale qu’il renonçait au trône de Pierre. C’était le 11 février 2013. Depuis, le pape émérite vit retiré dans le monastère Mater Ecclesiae dans les jardins du Vatican.

A cette occasion, Radio Vatican a interrogé celui qui fut son porte-parole pendant plusieurs années, le père Federico Lombardi, ancien directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège et actuellement président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI.

Benoît XVI vit « son service d’accompagnement dans la prière de la vie de l’Église et de solidarité avec son successeur » « dans la prière, en retrait, d’un point de vue spirituel et avec une discrétion extrême », explique le père Lombardi.

Concernant la santé du pape émérite, le père Lombardi, qui a l’occasion de le rencontrer assez souvent, confie qu’il l’a trouvé « parfait du point de vue de la lucidité, de la présence spirituelle, mentale ». « C’est un vrai plaisir d’être avec lui », ajoute-t-il, reconnaissant que ses « forces physiques s’affaiblissent un peu ». Mais, rassure-t-il, « il est sur pied, il peut marcher chez lui ». « C’est une personne âgée devenue un peu plus fragile avec le temps mais qui est parfaitement présente et qu’il est très agréable de rencontrer ».

Dieu au centre

Depuis quatre ans, Benoît XVI vit « dans la prière », avec « Dieu au centre, la foi comme sens de notre vie », « ce sens de la proximité de la rencontre avec Dieu, sa façon de vivre le vieil âge comme un temps de préparation et de familiarisation avec le Seigneur que l’on se prépare à rencontrer ».

images.jpegLe père Lombardi estime qu’il s’agit là d’un « très beau témoignage ». « Je crois que c’est vraiment très d’avoir le pape émérite qui prie pour l’Église, pour son successeur. Il est une présence que nous ressentons, nous savons qu’il est là même si nous le voyons pas souvent, et nous sommes tous très contents quand nous le voyons parce que nous l’aimons tous. Nous le sentons donc comme une présence qui nous accompagne, qui nous réconforte, qui nous rassérène ».

Concernant ses relations avec le Pape François, le père Lombardi souligne que Benoît XVI respecte parfaitement ce qu’il avait dit avant le conclave : « obéissance » et « respect ». L’ancien directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège explique aussi que François « sent certainement le soutien de cette présence et de cette prière », cultivant cette relation par des visites, des coups de fil, et certainement avec de nombreux signes de familiarité, de respect et d’attente d’un soutien spirituel.

Le père Lombardi reconnait que l’on vit « une réalité inédite » mais « belle » et « consolante ». « Quand on voit des images du Pape François et de son prédécesseur ensemble, c’est une grande joie pour tous, c’est une bel exemple d’union dans l’Église, dans la variété des conditions ». (XS)

Medjugorje: le Pape François nomme un envoyé spécial

Medjugorje et Pape François : « La mission de l’envoyé spécial est un signe d’attention du Saint-Père envers les pèlerins. Le but n’est pas pour enquêter sur les apparitions, uniquement une mission pastorale ». 

Medjugorje: le Pape François nomme un envoyé spécial

images.jpeg(Radio Vatican) Le Pape François a nommé ce samedi 11 février 2017 Mgr Henryk Hoser, S.A.C., archevêque-évêque de Varsovie-Praga, en Pologne, envoyé spécial du Saint-Siège pour Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine.

Sa mission, précise un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège, est d’acquérir des connaissances plus approfondies de la situation pastorale de cette réalité, et surtout, des exigences des fidèles qui se rendent en pèlerinage, et, à partir de cela, suggérer des initiatives pastorales pour le futur. Cette mission aura donc un caractère exclusivement pastoral et s’achèvera avant l’été prochain.

Répondant aux questions des journalistes, le directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a précisé que Mgr Hoser n’aura pas à traiter des apparitions mariales qui sont de la compétence de la Congrégation pour la doctrine de la foi. « La mission de l’envoyé spécial est un signe d’attention du Saint-Père envers les pèlerins. Le but n’est pas inquisitorial mais seulement pastoral », a déclaré Greg Burke.

Mgr Hoser sera en contact avec l’évêque diocésain, les frères mineurs franciscains qui gèrent la paroisse de Medjugorje et les fidèles du lieu.

(XS)

Le Pape François n'est pas en faveur des apparitions 

Fronde minoritaire contre le Pape François: affiches,faux Osservatore Romano et vidéo Hôtel Sancta Marthae (California)

Fronde minoritaire contre le Pape François: affiches,faux Osservatore Romano et vidéo Hôtel Sancta Marthae (California)

Au Vatican, Olivier Bonnel

osservatorefake.jpgLa typographie est exactement la même, caractéristique du quotidien du Saint-Siège, avec ses armes pontificales.

En Une cette exclamation : « Il a répondu ! ». Il, c’est le pape François bien sûr, que certains détracteurs accusent de vouloir ignorer les quatre cardinaux qui, dans une lettre rendue publique en novembre dernier ont fait part de leurs « doutes » quant à la ligne doctrinal du souverain pontife sur la famille.

En langage canonique, ces doutes, les « dubia » sont des questions formelles qui exigent de répondre par « oui » ou bien par « non ».

Or dans cette édition pirate, le pape y répond par oui et non, rendant sa parole peu crédible. Les auteurs de ce faux n’épargnent pas non plus plusieurs proches du pape François qui plaident pour une ligne d’ouverture au monde.

Si cette version du journal ne s’est pas retrouvée dans les kiosques, ce nouvel épisode montre que les ennemis du pape argentin sont prêts à tout pour le discréditer. La gendarmerie vaticane a ouvert une enquête pour débusquer les mystérieux faussaires.

 

vendredi, 10 février 2017

"François, seul contre tous": interview du journaliste suisse Arnaud Bédat

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Dans l'avion avec François, vers l'Arménie en 2016. @Arnaud Bédat

"François, seul contre tous": interview du journaliste suisse Arnaud Bédat

- Arnaud Bédat, après votre premier livre "François l'Argentin" vous sortez ce nouvel ouvrage "François, seul contre tous". Donnez-nous d'abord des nouvelles de votre premier écrit ? Par ailleurs, y a-t-il un lien entre les deux ? 

Unknown-1.jpeg« François l’Argentin », qui a eu une belle vie éditoriale et de belles traductions, était un espèce de « road movie » à travers Buenos Aires, où le lecteur cheminait dans des endroits forts marqués de la présence de Jorge Mario Bergoglio et de rencontres avec les amis et proches du pape. C’était un bouquin finalement très argentin, avec ses odeurs, ses couleurs, un espèce de long reportage sur 200 pages sur les traces d’un homme pas comme les autres. Le Vatican passait au second plan.

Ce nouvel ouvrage, lui, est différent : on retrouve certes, évidemment, certains intervenants de « François l’Argentin », mais les témoignages sont remis en perspective, replacés dans le contexte, et complétés par de nombreux autres. Et puis, surtout, ce nouveau livre aborde les quatre premières années à Rome, ce que le premier livre ne faisait pas, mêlant intrigues et complots en tous genre. Je dis souvent en rigolant que c’est un peu mon « Da Vinci Pope ». C’est une blague, évidemment, très bergoglienne, qui ne serait sans doute pas pour lui déplaire, lui qui adore les blagues. Mon récit n’est évidemment ni imaginaire ni romancé, tout ce que je rapporte est vrai et vérifié.

C’est un livre de journaliste de terrain, allant à toutes les sources, interrogeant, cherchant, recoupant… Il n’était pas question d’écrire un énième livre sur le pape, mais d’avoir des sources originales, à travers des dizaines d’interlocuteurs, dont certains n’avaient jamais parlé, des documents inédits ou très peu connus, comme certaines de ses homélies argentines...


- Pourquoi avoir choisi ce titre " François seul contre tous. Enquête sur un Pape en danger" ? L'impression médiatique largement majoritaire reste tout de même fort positive. Avec cette popularité exceptionnelle et cette médiatisation hors du commun, comment imaginer qu'il pourrait être en danger ? 

Il faut d’abord bien sûr comprendre « seul contre tous au Vatican ». Mais avec des ennemis très aguerris. Qu’on retrouve pour la plupart dans cette Curie romaine (où il y a aussi des gens formidables, il faut le préciser!) dont il connaissait mal le fonctionnement en arrivant à Rome.

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Des luttes de pouvoir, d’influence, entre conservateurs gardiens de la doctrine, pas vraiment ouverts à « une Eglise pour tous », et les réformateurs, plus ouverts, prêts à suivre le pape dans ses inlassables combats, contre la pauvreté dans le monde et toutes les injustices – mais ils sont plutôt rares et jouent parfois un double-jeu. François regarde le monde comme un Argentin, cette évidence n’est jamais mis en avant. Vous ne pouvez comprendre le pape François si vous ne plongez pas dans son parcours à Buenos Aires et n’avez compris tous les événements auxquels il a été confronté et comment il les a traversés.

C’est un homme qui s’est toujours battu. Son passé explique le présent et donne les clés du futur. Il n’a pas changé en arrivant à Rome, il le dit lui même. Et mon livre dresse enfin l’état des lieux des menaces, nombreuses, qui pèsent sur lui. Non seulement à l’intérieur du Vatican mais aussi à l’extérieur, bien évidemment. Je vous rappelle qu’il a quand même notamment échappé de peu à un attentat aux Philippines, déjoué quelques heures seulement avant son arrivée...




- Vous avez pu monter à bord l'avion papal. Vous êtes même le journaliste suisse le plus proche de François, et vous connaissez sa famille, ses amis en Argentine. Comment pourriez-vous décrire sa personnalité ? 

C’est un homme terriblement attachant. Avec un charisme fort, une vraie profondeur et une belle lumière dans le regard, une simplicité qui n’est pas feinte. Je mesure la chance que j’ai eu de pouvoir l’approcher, notamment durant des voyages pontificaux, sans être bien évidemment intime avec lui, mais je suis déjà tellement heureux quand il me reconnaît ! Vous savez, il est vraiment ce qu’il montre.


- François décline la Miséricorde dans toute son ampleur. Il dégage une forte impression de bonté, de tendresse  et de pardon. Peut-il toutefois se montrer ferme dans ses décisions, voir dur dans son gouvernement ? 

Il peut être d’une très grande dureté, il tranche dans le vif, il peut limoger quelqu’un sans ménagement, comme il l’a fait par exemple avec Daniel Anrig, le commandant de la Garde suisse, à la fin de 2014… C’est aussi un leader, qui donne des ordres et qui, comme un chef d’entreprise, surveille que le travail soit bien fait. Et sur le plan mondial, devant des chefs d’Etat, si besoin est, il n’a pas la langue dans sa poche non plus. Il peut dire clairement les choses dans l’intimité des conversations privées. En public, il peut montrer des signes d’irritation manifestes, aussi, parfois, mais il faut bien l’observer pour s’en rendre compte.



- Bertrand Piccard, dont vous avez couvert les exploits, évoquait comme "une main invisible", certes positive, qui le guidait providentiellement dans son tour du monde en ballon. Derrière les lumières des caméras, des flashs  et des smartphones, quelles seraient les oppositions qui empêcheraient François d'atteindre son but ? François est-il vraiment si seul ? Qui se cacheraient derrière ces tous ? 

C’est un pape qui dérange, pour reprendre le titre de mon excellente consoeur Virginie Riva, d’Europe 1, qui publie elle aussi un livre qu’il faut lire (aux éditions de l’Atelier) ! Donc, un pontife qui nourrit des rancoeurs, des haines, des jalousies féroces. Quand vous dérangez, on va tenter de vous dénigrer, vous diffamer, vous marginaliser, vous mettre la tête sous l’eau, vous faire disparaître d’une manière ou d’une autre. C’est exactement ce qui lui arrive.

On n’hésite pas à répandre les pires calomnies, à faire circuler des rumeurs, à monter des opérations de nuisance contre lui. Les ennemis ne relâchent jamais la garde…


- Honnêtement, rien ne vous prédestinait à couvrir l'actualité du Vatican. Greg Burke, le directeur actuel de la salle de presse du Saint-Siège, disait franchement que ce Pape pouvait changer nos vies. Au plus profond de vous-même, qu'est-ce qui a déclenché cette enquête ? 

De fait, il a un peu changé la mienne aussi ! En tout cas pour quelques années. Oui, vous avez raison, rien ne m’y prédestinait.

Tout a commencé le 13 mars 2013, sur la place St-Pierre de Rome, après l’apparition du pape au balcon. Le soir même, mon journal, L’Illustré, me demandait de partir pour Buenos Aires. Et après, le virus m’a pris… De solides amitiés se sont nouées en Argentine. Notamment avec Maria Elena, la sœur du pape, un petit bout de femme pour laquelle j’ai beaucoup d’affection et une énorme tendresse. Et, puis, ce pape est passionnant, impossible de laisser tomber. Il nous surprend presque chaque jour !



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Pas des chocolats suisses, mais argentins confesse Arnaud Bédat: "Il m'a reconnu tout de suite. C'était, comment dire, un peu hors du temps... Pourquoi rit-il de si bon cœur? Je lui ai offert des chocolats au dulce de leche venus en droite ligne de sa chocolaterie préférée de Buenos Aires. Il a vu le papier du confiseur, il a compris tout de suite et est parti d'un énorme éclat de rire. Paraît-il même qu'il s'en serait régalé durant le reste du vol..." 

- Dernière question: que peut-on souhaiter pour votre livre et pour vous ? 

Que le livre rencontre ses lecteurs. Et pour son auteur, d’être lu et apprécié par le plus grand nombre.

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En décembre 1983 à Quito, en Equateur, lors de la Course autour du monde, avec le premier cardinal jésuite sud américain Mgr Pablo Muñoz Vega (1903-1994), créé cardinal par Paul VI en 1969 avec le titre de San Roberto Bellarmino, église dont héritera donc des années plus tard le cardinal Bergoglio. @Arnaud Bédat

Liens:  Jura Pastoral  - Interview express

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Pardonnez-moi

Dimanche prochain 12 février, Arnaud Bédat sera l'invité de Darius Rochebin "Pardonnez-moi" RTS 1

   

Déplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem ? Le Pape François actif pour la paix

Mahmoud_Abbas_September_2014.jpgDéplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem ? Le Pape François actif pour la paix

La diplomatie vaticane est très active pour la paix mondiale.

(source) Dans une lettre, Mahmoud Abbas, président de l'Etat palestinien, a exprimé sa profonde gratitude au pape François au sujet de la déclaration de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, missive qui exhorte le Département d'Etat américain de ne pas déplacer l'ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.

L'évêque Oscar Cantú de Las Cruces, président de la Commission de la Justice et de la Paix Internationale de l'Eglise catholique des Etats-Unis, aurait appelé le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson afin de ne pas déménager l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem.

"Le déplacement de l'ambassade à Jérusalem équivaut à reconnaître Jérusalem comme la capitale indivise d'Israël", a déclaré Mgr Cantú dans une lettre à Tillerson. «Le déplacement de l'ambassade à Jérusalem éroderait l'engagement des États-Unis à une solution à deux États et constitue une menace pour la paix et la fin des conflits».

«L'expansion des colonies, la confiscation des terres et la construction du mur de séparation sur les terres palestiniennes violent le droit international et sapent une solution diplomatique», a ajouté l'évêque Cantù, en rappelant les souffrances des chrétiens touchés par le mur dans la vallée de Cremisan, près de Bethléem.

Dans sa lettre au pape François, Abbas a remercié le Saint-Siège «pour ses efforts et son travail pour la paix».

 

 

jeudi, 09 février 2017

Marion Maréchal-Le Pen: "je suis désarçonnée par le Pape François"

Marion Maréchal-Le Pen: "je suis désarçonnée par le Pape François"


Marion Maréchal-Le Pen - Laïcité : opposition à... par KTOTV

Évoquant l’immigration elle redit qu’elle fait une différence entre la charité individuelle qui s’impose à tout chrétien, et la charité politique.

images.jpeg« Je dois d’abord la charité à ma famille et à mes compatriotes et je ne vois pas ce qui spirituellement m’interdit de développer mes idées et je suis comme beaucoup de chrétiens désarçonnée par les initiatives du Pape François, avec des choses contradictoires dans les discours et les gestes.

Le pape est un guide spirituel, je ne suis pas sûre qu’il soit là pour faire de la politique. »

La Croix

N.B. Le Pape, avec toute l'Eglise, qui ne font pas de politique, nourrissent la réflexion des hommes et des femmes politiques avec l'enseignement social de l'Eglise. L'Eglise a simplement un autre rôle que celui de l'Etat. Pourtant, ils servent les mêmes personnes. 

Lien: Aleteia

Le Pape François n'est pas pour Medjugorje

"Pas la Madone chef d’un bureau postal qui chaque jour envoie une lettre"

Pape François

 

Le Pape François n'est pas pour Medjugorje

Unknown.jpegL’Osservatore Romano a publié ce 9 février 2017 un dialogue à bâtons rompus du pape François avec des religieux, datant du 25 novembre dernier et retranscrit par la revue Civiltà Cattolica à l’occasion de son 4000e numéro. 

Piété mariale

... C’est vrai que l’Amérique latine est très mariale, et cela me semble une très bonne chose.

Mais si c’est la vraie Madone! Pas la Madone chef d’un bureau postal qui chaque jour envoie une lettre en disant: ‘Mes fils, faites-ceci et puis le jour suivant faites autre chose’. La vraie Madone est celle qui engendre Jésus dans notre cœur, qui est une mère. Cette mode de la Madone superstar, comme une protagoniste qui se met elle-même au centre, n’est pas catholique.

I.Media: la sagesse du Pape délivrée aux religieux

images-1.jpeg- Quelle est la source de ma tranquillité? Non je ne prends pas de tranquillisants! Les Italiens délivrent un très bon conseil: pour vivre en paix, il faut un sain ‘je-m’en-foutisme’.

- Pédophilie: soyons clairs: c’est une maladie. Si nous ne sommes pas convaincus que c’est une maladie, le problème ne pourra pas bien être résolu.

- Quand on me dit qu’il y a une congrégation qui attire beaucoup de vocations, je l’avoue, cela me préoccupe.

- Il y a de la corruption au Vatican. Mais je suis en paix. S’il y a un problème, j’écris un billet à saint Joseph et je le mets sous la statue que j’ai dans ma chambre.

Radio Vatican - Article complet Zenit

"L'Evangile doit être pris sans calmant", affirme le pape aux religieux

09.02.2017 par I.MEDIA

images.jpegL’Osservatore Romano a publié le 9 février 2017 un dialogue à bâtons rompus du pape François avec des religieux, datant du 25 novembre dernier et retranscrit par la revue Civiltà Cattolica à l’occasion de son 4000e numéro. Le Souverain pontife s’y exprime notamment sur la vie religieuse, l’appelant à une certaine radicalité dans la perspective du prochain synode sur les jeunes et les vocations.

Extraits.

Personnellement j’ai beaucoup à cœur le thème du discernement. (…) Actuellement un des plus grands problèmes que nous avons concerne la formation sacerdotale. Dans cette formation nous sommes habitués aux formules, aux blancs ou aux noirs, mais pas aux gris de la vie. (…) Nous devons croître dans le discernement. La logique du blanc ou noir peut porter à l’abstraction casuistique. En revanche le discernement consiste à avancer en avant dans le gris de la vie selon la volonté de Dieu. Et la volonté de Dieu se recherche selon la vraie doctrine de l’Evangile et non dans le fixisme d’une doctrine abstraite.

“Quand on me dit qu’il y a une congrégation qui attire beaucoup de vocations, je l’avoue, cela me préoccupe.”

Baisse des vocations

Il est vrai qu’il y a une diminution des forces vives de la vie religieuse en Occident. C’est certainement lié au problème démographique. Mais il est vrai aussi que parfois la pastorale vocationnelle ne répond pas aux attentes des jeunes. Le prochain Synode nous donnera une idée. La diminution de la vie religieuse en Occident me préoccupe.

Jeunes communautés religieuses

Une autre chose me préoccupe: l’apparition de plusieurs instituts religieux qui soulèvent quelques préoccupations. Je ne dis pas qu’il ne faut pas créer de nouveaux instituts! Absolument pas. Mais dans certaines maisons, je m’interroge sur ce qu’il s’y passe. Certaines d’entre elles semblent proposer de grandes nouveautés et exprimer une grande force apostolique, elles croissent puis… s’effondrent. Parfois l’on découvre même que s’y déroulaient des scandales.

“Il n’y a pas besoin de devenir cardinal pour se croire prince!”

Je vois qu’il existe des petites fondations vraiment bonnes et sérieuses (…) parfois elles sont accompagnées par des groupes d’évêques qui garantissent leur croissance. Mais d’autres naissent non pas du charisme de l’Esprit Saint mais d’un charisme humain, d’une personne charismatique (…) qui fascine.

Quand on me dit qu’il y a une congrégation qui attire beaucoup de vocations, je l’avoue, cela me préoccupe. L’Esprit ne fonctionne pas avec la logique humaine du succès. On me dit qu’elle est constituée de nombreux jeunes prêts à tout, qui prient beaucoup et qui sont très fidèles. Alors je me dis: très bien, nous verrons si le Seigneur y est!

Piété mariale

Ce n’est pas moi qui ait choisi les thèmes mariaux pour les prochaines trois Journées mondiales [de la jeunesse]! C’est de l’Amérique latine qu’est venue cette demande d’une forte présence mariale. C’est vrai que l’Amérique latine est très mariale, et cela me semble une très bonne chose. Mais si c’est la vraie Madone! Pas la Madone chef d’un bureau postal qui chaque jour envoie une lettre en disant: ‘Mes fils, faites-ceci et puis le jour suivant faites autre chose’. La vraie Madone est celle qui engendre Jésus dans notre cœur, qui est une mère. Cette mode de la Madone superstar, comme une protagoniste qui se met elle-même au centre, n’est pas catholique.

Radicalité

Etre radical dans le caractère prophétique. Cela m’importe tant. (…) L’Evangile doit être pris sans calmant. Ainsi ont fait nos fondateurs. Nous devons trouver la radicalité de la prophétie chez nos fondateurs. Ils nous rappellent que nous sommes appelés à sortir de notre zone de confort et de sécurité, de tout ce qui est mondanité: dans notre mode de vie, mais aussi dans le fait de trouver des voies nouvelles pour nos instituts.

Cilice

Même l’ascèse peut être mondaine. Alors qu’elle doit être prophétique. Quand je suis entré au noviciat des jésuites, on m’a donné un cilice. D’accord pour le cilice aussi, mais attention: il ne doit pas m’aider à prouver que je suis courageux et fort. La vraie ascèse doit me rendre plus libre.

“Ce sont les pauvres qui unissent les chrétiens divisés!”

Je crois que le jeûne est une chose qui conserve son actualité: mais comment faire le jeûne? Simplement en ne mangeant pas? Sainte Thérèse [de l’Enfant-Jésus] avait aussi une autre façon de faire: elle ne disait jamais ce qui ne lui plaisait pas. Elle ne se lamentait jamais et prenait tout ce qu’on lui donnait. C’est une ascèse quotidienne, petite, qui est une mortification constante.

Vie religieuse

Le climat mondain et princier entre dans l’Eglise, et les religieux peuvent contribuer à détruire ce climat néfaste. Il n’y a pas besoin de devenir cardinal pour se croire prince! Assez d’être cléricaux. Cela est ce qu’il y a de pire dans l’organisation de l’Eglise. Les religieux peuvent contribuer par le témoignage de la fraternité plus humble. Les religieux peuvent donner le témoignage d’un iceberg inversé, où la pointe, à savoir le sommet, la tête, est renversée, est en bas.

Abus sexuels

Il paraît que sur quatre personnes qui abusent de quelqu’un, deux ont elles-mêmes été abusées. L’abus se dissémine dans l’avenir: c’est dévastateur. Si des prêtres ou des religieux sont impliqués, il est clair que la présence du diable entre en action pour ruiner l’œuvre de Jésus à travers celui qui devait annoncer Jésus.

Soyons clairs: c’est une maladie. Si nous ne sommes pas convaincus que c’est une maladie, le problème ne pourra pas bien être résolu. Donc, attention à ne pas recevoir en formation des candidats à la vie religieuse sans s’assurer de leur maturité affective adéquate. Par exemple: ne jamais recevoir dans la vie religieuse ou dans un diocèse, des candidats qui ont été rejetés par un autre séminaire sans demander des informations claires et détaillées sur les motifs de ce rejet.

Tranquillité

Quelle est la source de ma tranquillité? Non je ne prends pas de tranquillisants! Les Italiens délivrent un très bon conseil: pour vivre en paix, il faut un sain ‘je-m’en-foutisme’. Je n’ai pas de problème à dire que ce que je vis est une expérience complètement nouvelle. A Buenos-Aires, j’étais plus anxieux, je l’admets. (…) J’ai eu une expérience très particulière de paix profonde à partir du moment où j’ai été élu. (…) Je ne peux pas l’expliquer.

Lors des Congrégations générales, on entendait parler des problèmes du Vatican, des réformes. Tous les réclamaient. Il y a de la corruption au Vatican. Mais je suis en paix. S’il y a un problème, j’écris un billet à saint Joseph et je le mets sous la statue que j’ai dans ma chambre. Il est représenté en train de dormir. Maintenant, il dort sur un matelas de billets!

Pauvreté

C’est précisément dans le service de la charité qu’il est possible de trouver un terrain adéquat pour le dialogue œcuménique: ce sont les pauvres qui unissent les chrétiens divisés!

(cath.ch/imedia/pp)

Fribourg: Hemmer lance Theodia, un coup de pouce pour une messe sous la main

Fribourg: Hemmer lance Theodia, un coup de pouce pour une messe sous la main

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Lien

Theo renvoie à Dieu et dia à media, agenda ou Wikipedia.

Theodia: la Messe ou les offices sur notre smartphone ...

Dans notre société hyper-connectée, tout est à portée de main. Le monde est dans la paume de notre main, sur notre smartphone: factures, comptes bancaires, paiements, informations, Facebook, réservation des billets d'avion, whatsapp  .. 

images.jpegAvec le GPS, la bonne vieille carte n'est plus d'actualité.  Ce site nous localise la messe la plus proche sur notre écran (heure, lieu) grâce à Googlemap. 

Nous pouvons surfer avec le pouce ou le doigt sur notre écran, sur notre carte à la recherche des messes, des offices. 

Dans le tourbillon de la vie quotidienne, qui n'a pas subitement pensé: mince ! c'est dimanche après-midi, où puis-je trouver, encore, une messe ? 

Theodia, deux en un: la messe et le smartphone.

Theodia est un programme gratuit de gestion des offices religieux catholiques. Il est mis à disposition des paroisses pour la gestion des horaires des messes.

Theodia est gratuit. Une formation spécifique des collaborateurs chargés de l'insertion des données est requise afin de garantir la "propreté" des données.

Toutes les paroisses peuvent faire une demande d’inscription via le formulaire

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Avec Theodia, géolocalisez les messes

 

lundi, 06 février 2017

Ces affiches contre le Pape François sont plutôt l'oeuvre du diable

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Ces affiches sont l'œuvre du diable ! Card Ouellet

"Eh/ohé François, t’as mis sous tutelle des congrégations, démis des prêtres, décapité l’ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, ignoré des Cardinaux, mais où est-elle ta miséricorde ?"

Des dizaines de manifestes sauvages accusant le pape François ont en effet été placardées dans le centre de la ville de Rome. Ces affiches, anonymes, critiquent les dernières réformes du souverain pontife. Elles pourraient venir de la frange la plus traditionaliste de l’Eglise catholique. Le Pape a pris cela avec un grand calme et un profond détachement. 

16406435_10211663131603221_293988234533250867_n.jpgCardinal Ouellet: "Ces méthodes des affiches anonymes sont plutôt une œuvre du diable qui veut nous diviser. Ce ne sont pas des moyens que nous devons utiliser dans la vie de l'Eglise.

“Stanze Vaticane” sur TgCom24, avec Fabio Marchese Ragona

Le prochain livre d'enquête du journaliste suisse  Arnaud Bédat sera d'autant plus intéressant à lire. 

Le livre d'Arnaud Bédat "François seul contre tous" sort le 8 février

 

commander : Payot

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Interview sur cath.ch