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dimanche, 03 mars 2013

Manif pour tous à Paris: le 24 mars

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Site Internet

Savoir comment cela se passe 

Sur les Champs Elysée, sans pelouse!

Un des Padreblog, l'Abbé Amar informe

Comment ça se passe le  ? Bien ! Les détails ici : 

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Bruno Mastroianni: lettre d'un journaliste à Benoît XVI

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Bien que je pense plutôt que ce ne sont pas tant les journalistes qui ont parfois stigmatisé Benoît XVI, que ce sont bien plutôt ceux qui les ont nourris, et cela venait avant tout de l'intérieur de l'Eglise, je partage volontiers une lettre qui mérite d'être lue. 

Mon professeur de Media Relations à l'Université pontificale de la Sainte Croix, avec qui j'ai eu la chance de passer ma licence en communication, publie une lettre d'un journaliste dont le nom est inconnu: 

(traduction par Benoît et Moi)

D'un journaliste (anonyme) à Benoît XVI

http://brunomastroianni.blogspot.it

À 20h00 aujourd'hui, 28 Février 2013, en concomitance avec la fin du pontificat de Benoît XVI, j'ai reçu ce message anonyme signé simplement «un journaliste». foto 3.JPGLe voici:

Cher Benoît XVI ,

Tu as commencé ton pontificat comme un «humble travailleur dans la vigne du Seigneur» et tu le finis comme un «simple pèlerin qui commence la dernière étape de son pèlerinage sur la terre», nous donnant une (dernière?) très grande leçon. 

Nous t'avons appelé berger allemandPanzerkardinal, pape théologien, timide, isolé, nous avons dit: «il n'est pas comme son prédécesseur». 
Nous t'avons accusé, nous avons commenté chacun de tes choix comme si nous savions mieux que toi ce qu'il convenait de faire. 
Nous nous sommes trompés très souvent. 

Beaucoup parmi nous ont essayé de te raconter comme tu le méritais, mais ce n'était pas facile dans ce climat de concurrence et de crise du système. Nous avons été souvent arrogants, superficiels, incrédules. Nous ne t'avons pas lu à fond, nous avons balancé des titres. Nous avons cherché des effets dans tes chef-d'oeuvre de catéchèse, quelque chose à «faire mousser» dans les journaux. Nous t'avons donné du "froid", "faible", "maladif". Nous nous sommes plantés un grand nombre de fois. 

Et toi, comment nous as-tu payé en retour?
Comme seul un père peut le faire avec des enfants adolescents (ce que nous sommes, surtout nous, journalistes) qui sait se taire, pardonner, excuser, passer à autre chose, patient. 

A présent, ce n'est plus à nous de nous occuper de toi. A présent, c'est au tour de l'histoire. On va commencer à faire la lumière sur l'immense Pape que tu as été. On va à nouveau te lire sans l'urgence de l'effet d'agence, sans la pression de trouver des nouvelles. Nous commencerons à réaliser que nous étions en face d'un des papes les plus grand des derniers siècles. 

Et la chose sera publique, elle se répandra, elle sera imparable, écrasante. Elle traversera l'Église, le monde, l'humanité toute entière. Beaucoup redécouvriront le sens du Concile Vatican II, l'amour pour le catéchismse, la fidélité à l'Evangile, au Pontife Romain. La relation avec Jésus, la Vérité, le dialogue avec Dieu, la dévotion à la Vierge. Toutes ces choses que nous pensions perdues en route, et qui sont, maintenant et dans l'avenir, la vraie vie de l'Église. Nous aurons de nouveau un grand désir d'aller nous confesser. Nous aurons de nouveau envie d'être amoureux de Dieu, tous, plus que jamais. Nous aurons à nouveau envie de nous convertir. 

Et si, à ce point, quelqu'un, peut-être avec l'assurance d'un expert, dit encore: «Benoît XVI n'a pas réussi à faire la réforme de l'Eglise», il aura raté la plus grande nouvelle de l'histoire. Parce que la réforme est déjà en place depuis longtemps, il ne s'agit plus que d'apprendre à en discerner les fruits à l'avenir. Serons-nous des journalistes assez intelligents? 

Merci, Benoît XVI, qui, au lieu de rester à notre traîne - toujours un peu esclaves de l'actualité - as déployé tes efforts avant tout pour le bien de l'humanité et de l'Église.

Un journaliste

Mgr Scicluna rend hommage à Benoît XVI

fd4ea90c5f.jpgDans une interview sur TG Com 24, l'ancien procureur du Saint-Siège a affirmé:

...

"Dans cette époque moderne, et depuis le début de cette nouvelle onde de scandales" liée aux abus sur mineurs " ce fut Ratzinger a décider. Il avait déjà rencontré les victimes dans les dossiers, lisant ce qu'elles avaient souffert.


Puis il a voulu être un pasteur proche à ces gens blessés. Selon moi il 'sagit d'un geste de grand paternité spirituelle, de compassion et courage". 

....

"La plus grande action que nous pouvons faire est d'assurer aux personnes que nous ne cachons rien sous le tapis, que nous avons le courage d'affronter le péché là où il y a à faire le ménage". 

 

 

Le Cardinal Barbarin nous parle du Conclave

Grand marathonien, présent au Conclave de 2005 qui a élu Joseph Ratzinger, le Cardinal archevêque de Lyon, Primat des Gaules nous raconte le déroulement d'un Conclave

Source: Pierre Durieux, responsable de la communication, et Dom Romain

samedi, 02 mars 2013

Quelques idées fixes sur le pontificat de Benoît XVI

images.jpegQuelques clichés sur Benoît XVI; Abbé F.X. Amherdt (Le Temps 2 mars 2013)

... Il a parfois déçu par sa réticence à mettre en oeuvre plusieurs réformes attendues par le peuple de Dieu (comme pour le statut des personnes divorcées-remariées) et par la préoccupation plus marquée pour la frange «traditionnaliste» (rapprochement avec Ecône et «rite extraordinaire» de la messe en latin) que pour certaines propositions plus novatrices (comme ordonner prêtres des hommes mariés là où les communautés sont privées d’eucharistie).

Il a donné quelquefois l’impression de ne pas toujours maîtriser la situation dans les dédales de la Curie vaticane (l’affaire dite «Vatileaks») et a interpellé par quelques nominations d’évêques (par exemple à Coire).

Notes:

Le frame Vatican III est à l'oeuvre

- Le Peuple de Dieu concerne bien toute l'Eglise, le Pape y compris. Le Peuple de Dieu n'est pas le peuple qui fait face à ses élites, sa hiérarchie, comme dans un régime politique. La véritable innovation du Concile pour qualifier l'Eglise est bel et bien la réalité du Corps du Christ, l'organisme vivant de Jésus. 

- Le statut des personnes divorcées n'est pas le fait du Pape, mais surtout des évêques du monde (cf. dernier Synode sur la nouvelle évangélisation). C'est un enseignement classique de l'Eglise, qui nous concerne tous et chacun, que l'état de grâce est demandée pour la communion. 

- Le prisme déformant d'une lecture partielle donne à croire que le Pape a plus donné du côté traditionaliste trouve sans doute son origine dans le fait que les extrêmes attirent plus les lumières médiatiques. Pourtant, Benoît XVI a cherché l'Unité avec tous les chrétiens (pensons aux orthodoxes, aux anglicans....tout un travail en profondeur moins médiatisé)

- La Curie Romaine, dans le scandale Vatileaks, ne fut pas directement en cause. Le rapport des 3 cardinaux sera sur la table du prochain Pape. Que faire face à un Majordome qui trahit ? Pourquoi qualifier ce fait de perte de maîtrise ?

- Pourquoi tirer sur la nomination de l'évêque de Coire ? Les tensions sont récurentes et proviennent des structures, non des personnes. 

La Garde Suisse ferme les portes des palais apostoliques

La Garde Suisse Pontificale est uniquement au service du Pape. Les gardes protègent désormais le collège des cardinaux, duquel le prochain Pape sera issu. 

Partir, c'est mourir un peu. Quelles émotions!

(fermetures de la Porte de Bronze, et de la porte du palais à Castel Gandolfo, video)

I.Media: le nouveau quotidien de Sa Sainteté Benoît XVI

Un sommeil réparateur, une promenade au grand air et un bon livre de théologie : Benoît XVI a visiblement apprécié ses premières heures en tant que pape émérite, a rapporté le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège dans l’après-midi du 1er mars 2013, un peu moins de 24 heures après le départ de Benoît XVI pour Castel Gandolfo, où il résidera pendant 2 mois.

“J’ai discuté au téléphone avec Mgr Georg Gänswein“, a ainsi affirmé le père Federico Lombardi lors de son briefing quotidien avec les journalistes, “le pape et lui ont très bien dormi“. Dans les minutes qui ont suivi l’heure officielle de sa renonciation, Benoît XVI a dîné avec son secrétaire avant de regarder le journal télévisé, toujours en compagnie de Mgr Gänswein. “Le pape a apprécié la couverture médiatique de ces moments denses et émouvants“, a confié le ‘porte-parole’ du Saint-Siège, continuant à donner le titre de “pape“ à Benoît XVI.

Le pape émérite a ensuite fait quelques pas dans l’enfilade de salons que comporte le palais apostolique de Castel Gandolfo, notamment le Salon des Suisses, qui offre une vue spectaculaire sur le lac d’Albano, en contrebas du village.

La journée du 1er mars a essentiellement été consacrée à la prière, à la réflexion et à la lecture des messages de soutien que Benoît XVI a reçus. Après le déjeuner et un temps de repos, le pape émérite s’est promené dans les élégants jardins du palais apostolique, pour réciter le chapelet.

Benoît XVI n’est pas parti à Castel Gandolfo les mains vides, selon son secrétaire particulier, qui a pu notamment apercevoir entre les mains du pape émérite un livre d’Hans Urs von Balthasar sur l’esthétique de la théologie. En plus de la lecture, l’ancien pontife entend profiter de sa retraite pour jouer du piano, un de ses passe-temps favoris.

CP
 

Georg Gänswein ou les oiseaux se cachent pour pleurer

Grande émotion chez le fidèle secrétaire de Sa Sainteté Benoît XVI, Son Excellence Mgr Georg Gänswein lors de l'au revoir aux appartement pontificaux. Vidéo Repubblica. 

Le Cardinal vicaire de Rome, Son Eminence Mgr Valini, lui sert chaleureusement la main.

Après Sa Sainteté Benoît XVI, la nouvelle ligne de fracture ?

Unknown.jpegLe journaliste Gian Guido Vecchi, du Corriere della Sera journal le plus presigieux d'Italie, pense qu'une nouvelle fracture pourrait continuer à toucher l'Eglise. L'héritage de Benoît XVI ne sera pas reçu de la même façon. 

Catholique, point

Je n'ai jamais apprécié les vocables de conservateur-progressiste, de traditionaliste et de libéral, pour qualifier le Pape ou les catholiques. Ces critères ne tienent pas compte de la nature non-politique de l'Eglise. Un Pape est simplement catholique. Certes, ensuite il existe des courants internes à l'Eglise, mais ce qui est décisif c'est la foi et le mot catholique prend alors toute sa richesse, son extension et sa profondeur. 

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Transparent ou intriguant

Pour Vecchi, la ligne de démarcation serait "ratzingeriènne". Le Pape a purifié l'Eglise de l'intérieur. Soit le cardinal Ratzinger soit le Pape Benoît XVI a eu des mots remplis de vérité. Il a pensé avec raison que d'être avec les victimes, dénoncer le mal, agir avec énérgie rendaient finalement l'Eglise crédible. La question se pose au Conclave: sur les scandales et la pédophilie, l'Eglise doit-elle continuer sur la ligne pure, transparente et limpide de Joseph Ratzinger, ou alors défendre l'institution à tout prix ?

Une libération

Une sorte de juste théologie de la libération qui consiste à se placer en vérité du côté des petits, des faibles, des pauvres, simplement des victimes. Seule la vérité sauve et libère. 

 

vendredi, 01 mars 2013

Benoît XVI: dernières images pour l'histoire

Mgr Vigano, prêtre responsable du CTV (TV Vatican): "c'est le visage du Pape qui a parlé, communiqué". 

Le Cardinal Pell n'a pas critiqué le Pape

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Certains articles, que je ne citerai pas ici, laissent entendre que le Cardinal de Sydney aurait eu une charge contre sa sainteté Benoît XVI. L'anglais ne laisse nullement cette impression, qui ne lui correspond pas d'ailleurs, surtout lorsqu'on le connaît. 

Interview

Cardinal George Pell told The Associated Press in an interview that "I hope we don't move to a succession of popes who resign quickly."

Pell was expanding on an earlier statement that Benedict's decision to resign was "slightly destabilizing."

"The instinct I suspect of a number of cardinals would be to look at a somewhat younger person than Cardinal (Joseph) Ratzinger was when he was elected holy father at the age of 78," Pell said.

Despite his worry about the impact of the resignation, Pell said that "you only have to look at him (Benedict) to see how sick he looks. He has deteriorated even in the last couple of months."

Le Cardinal Pell a simplement dit: "J'espère que nous ne nous dirigeons pas vers une succession de Papes qui vont renoncer trop rapidement".

Sa décision "était légèrement déstabilisante".

" Le sentiment que je prévois chez de nombreux cardinaux sera de trouver quelqu'un qui d'une certaine manière sera plus jeune que Joseph Ratziger lorsqu'il fut élu à l'âge de 78 ans".

Malgré ses quelques craintes à propos de l'impact de cette résignation, Pell a déclaré qu'il "suffit de regarder le Pape pour constater qu'il semble malade. Sa santé s'est détériorée dans ces deux derniers mois". 

 




Grégoire Piller, garde suisse, s'en va tout comme Benoît XVI

Premier jour de Sede Vacante

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vendredi 1 mars 2013

L'Eglise ne perd pas la tête et bien qu'elle connaisse une vacance de Siège, le Pape émérite ne prend pas de vacances

Cité du Vatican, 1 mars 2013 (VIS).

PREMIER JOUR DE BENOIT XVI A CASTELGANDOLFO

Lors du point de presse de ce début d'après-midi, le P.Lombardi a fourni quelques détails sur les premières heures de Benoît XVI à Castelgandolfo, après s'être entretenu téléphoniquement avec Mgr.Gänswein. Le Pape émérite, qui est serein, a suivi plusieurs journaux télévisés et apprécié le travail des journalistes comme la manière dont il a été salué au départ du Vatican et à son arrivée à Castelgandolfo hier. Après dîner, il a brièvement marché dans le palais. Il a passé une bonne nuit et a célébré ce matin comme à l'accoutumée sa messe à 7 h, suivie du bréviaire.

Une promenade est prévue dans les jardins après 16 h pour le rosaire. Il a apporté des livres de théologie, d'histoire et de spiritualité et lit en ce moment un ouvrage d'Hans Urs von Balthasar. Le Directeur de la Salle de Presse a par ailleurs indiqué que hier à 20 h le Substitut de la Secrétairerie d'Etat.

Mgr.Becciù a adressé une lettre circulaire aux représentations diplomatiques du Saint-Siège pour notifier que durant la vacance les affaires urgentes doivent être transmises au Cardinal Doyen Sodano. Ce matin, Mgr.Becciù s'est rendu au palais du Latran pour y sceller les appartements pontificaux.

 

Suisse romande: prière pour l'Eglise

Merci à notre Pape émérite, qui a eu le mérite d'être simplement catholique, en toute humilité. 

En vue du Conclave: 1er mars

C1_0_669401.JPGonvocation de la première congrégation générale

Le bureau de presse du Saint-Siège a publié un communiqué sur la convocation des congrégations générales. Vendredi 1 mars 2013, comme prévu par la constitution aspotolique Universi Dominici Gregis, en ce premier jour de la vacance du siège apostolique, le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice, a convoqué les Cardinaux pour la première congrégation générale. Elle se tiendra lundi 4 mars à partir de 9 h 30 en salle du Synode. La seconde congrégation des Cardinaux est prévue à 17 h le même jour.


(Photo : Les cardinaux réunis dans la salle Clémentine le 28 février pour un dernier adieu avec Benoît XVI)


Le "frame" du Sede Vacante

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Vatican III

L'angle d'attaque, le cadre d'analyse de cet événement historique de la renonciation de Benoît XVI semble être Vatican III.

Ce Pape fut, selon cette vision, un Pape conservateur. Voici venu le temps des réformes (célibat des prêtres, diaconat des femmes, réforme de la Curie romaine ... *)

L'héritage Benoît XVI

Personnellement, il me semble difficile de se lancer dans un Concile Vatican III, alors que le II n'a pas été encore appliqué, lu et compris. C'est l'héritage de la juste interprétation du Concile Vatican II que Benoît XVI nous laisse, avec évidemment la foi. 

Une sorte de "nouvelle bombe"

Raison pour laquelle je pense que le prochain Pape sera un jeune Pasteur, une sorte de "nouvelle bombe" qui tournera la planète, avec le sens des médias. Le contenu doctrinal, avec la Tradition, le catéchisme de l'Eglise catholique, le Concile Vatican II, les oeuvres complètes de Benoît XVI ... sont déjà donnés, et qu'il faudra désormais mettre en action. 

*Ces thèmes ont déjà été réfléchis et pensés:

- diaconat des femmes: historiquement, les diaconesses n'étaient pas revêtues du premier degré du sacrement de l'ordre. Par sa renonciation, Sa Sainteté Benoît XVI montre justement que le sommet de l'Eglise est la sainteté, pas la papauté; aussi être prêtres est un service. 

- célibat des prêtres: le Concile Vatican II l'a reproposé comme une vocation convenable au sacerdoce. Il existe toujours dans l'Eglise romaine la possibilité d'ordonner des hommes mariés, cela existe donc déjà, bel et bien.

- réforme de la Curie: une sorte de mythe car l'analyse ne va jamais trop en profondeur, car elle est trop vague, sans aller dans les détails concrets. 

Clip Benoît XVI KTO

Quelques photos de ce grand pontificat

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Source: Greg Burke (tweet)

La Garde Suisse, au service du Pape, a fermé la porte de bronze et quitté Castel Gandolfo

Le Figaro

RTS

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dernière photo du Pape Benoît XVI

Le site Internet du Vatican

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jeudi, 28 février 2013

Mgr Morerod: messe d'action de grâce pour Benoît XVI

images.jpegJeudi 28 février 2013, jour qui marquera la fin du ministère du pape Benoît XVI, des messes d’action de grâce pour ses huit ans de pontificat seront célébrées à travers le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.

A Fribourg, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, célébrera une messe à 19h15, à la Cathédrale St-Nicolas. A l’origine de cette célébration : la paroisse St-Nicolas – St-Paul de Fribourg et le Réseau de jeunes « N’ayez pas peur » (NAPP). La messe sera suivie d’une veillée de prière pour l’élection du prochain pape, dès 20h15, et d’une adoration durant toute la nuit, de 21h jusqu’au vendredi 1er mars à 7h45.

A Genève, Mgr Pierre Farine, évêque auxiliaire, présidera une messe d’action de grâce à 18h30 en la Basilique Notre-Dame.

A Lausanne, deux messes seront célébrées pour le ministère du Saint-Père, à 9h00 et à 18h20, en la Basilique Notre-Dame.

Mgr Morerod invite tous les catholiques de son diocèse « à rendre grâce pour le ministère de Benoît XVI et à prier pour notre Eglise le 28 février prochain. »

Service diocésain de l’information

(Version PDF du communiqué)

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mercredi, 27 février 2013

Le dernier jour du Pape Benoît XVI

parroci9.jpg"Le 28, dernier jour du pontificat, le Pape saluera comme prévu tous les Cardinaux présents à Rome puis, à 16 h 55' dans la Cour St.Damase il recevra les honneurs d'un piquet de la Garde suisse et sera salué par le Secrétaire d'Etat et ses collaborateurs. Il sera ensuite salué par le Cardinal Doyen à l'héliport.

A l'arrivée à Castelgandolfo, à 17 h 15', il sera salué par le Cardinal Président et le Secrétaire général du Governorat, l'Evêque d'Albano et de Directeur du domaine pontifical. Ensuite, il se présentera au balcon extérieur du palais pour saluer la foule. A 20 h débutera la vacance du siège apostolique et la Garde suisse se retirera car elle doit passer au service du Sacré Collège. La sécurité du Pape émérite sera assurée par la Gendarmerie vaticane."

source: Bulletin salle de presse

Des Suisses à Rome

Benoît XVI au Balcon, Castel Gandolfo

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Demain, à Castel, près du Lac d'Albano, le Pape sera encore au balcon de la résidence d'été pour saluer une dernière fois les fidèles. 

Normalement vers 18h00

Après deux mois, il retournera dans son convent, tel Saint Benoît, au coeur du Vatican, pour entrer dans la prière et la contemplation. 

L'ultime audience publique de Benoît XVI

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"Je voudrais que chacun éprouve la joie d’être chrétien, d’être aimé de Dieu qui a donné son Fils pour nous !".

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La préfecture annonce 55 000 billets. Mais la foule de pèlerins affluait encore. Beaucoup de médias présents (RTS)

"Je peux expérimenter encore aujourd'hui que quelqu'un vit sa vie précisément quand il la donne" 

Traduction complète

Benoît XVI (en substance)

Je n'abbandonne pas la Croix. J'ai pris cette décision en demandant la lumière à Dieu, pour le bien de l'Eglise. 

Priez pour les cardinaux appelés à une tâche importante et pour le nouveau successeur de l'apôtre Pierre

En italien (très personnel, très émouvant)

En français / Traduction complète de la catéchèse

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Chers frères et sœurs,

En ce moment, je voudrais surtout rendre grâce à Dieu qui guide et fait grandir l’Église, qui sème sa Parole et nourrit ainsi la foi de son peuple.Je remercie toutes les personnes qui, avec générosité, m’ont aidé et m’ont été proches durant mon pontificat.

Ces derniers mois, j’ai senti que mes forces avaient diminué et j’ai demandé à Dieu de m’éclairer pour prendre la juste décision pour le bien de l’Église. Je vous remercie pour le respect et la compréhension avec lesquels vous l’avez accueillie.

Je continuerai à accompagner le chemin de l’Église par la prière et la réflexion. En cette Année de la foi, je vous invite à renouveler votre ferme confiance dans le Seigneur et à vous sentir aimés de Dieu qui nous a montré son amour infini. Il guide et soutient toujours son Église.

Ne perdons jamais de vue cette vision de foi ! Que votre cœur soit rempli de la joyeuse certitude que le Seigneur est proche de nous et qu’il nous accompagne de son amour !

Je vous salue cordialement chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France, de Belgique et des pays francophones qui ont voulu m’accompagner en étant présentes ici ou par la radio et la télévision.

Je vous demande de vous souvenir de moi devant Dieu et de prier pour les Cardinaux appelés à élire un nouveau Successeur de l’Apôtre Pierre

. Priez aussi pour que le Seigneur l’accompagne de la lumière et de la force de son Esprit ! Que Dieu vous bénisse ! Merci".


Grégoire Piller, garde suisse, s'en va comme Benoît XVI

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I.Media

Grégoire Piller, garde suisse quittera le Vatican… le 28 février au soir

source: APIC Cath.ch

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Il n’y a pas que Benoît XVI qui quittera le Vatican le 28 février 2013. Ce sera aussi le cas du Fribourgeois Grégoire Piller, après sept ans et demi passés à la Garde suisse pontificale. Arrivé peu après Benoît XVI en novembre 2005, le vice-caporal va quitter le corps d’armée du plus petit Etat du monde en même temps que ‘son’ pape. Il se consacrera désormais à la coopération internationale et rejoindra bientôt Nairobi, au Kenya.

Originaire du canton de Fribourg, Grégoire Piller est arrivé le 1er novembre 2005, six mois après le début du pontificat de Benoît XVI. Il va quitter "la plus petite armée du monde" en même temps que lui, le 28 février au soir.

Benoît XVI et la RTS

Benoît XVI, le Pape de tous les paradoxes

mardi 26 février - par Béatrice Frotier

Agoravox

Benoît XVI, pape de tous les paradoxes

Quelle sera la trace laissée dans l'histoire par ce pontificat de 8 années ? Benoît XVI a-t-il réussi son pari de "redonner le sens du sacré" à un monde dominé par le matérialisme ? Qu'en est-il de la postérité du Concile Vatican II et comment la nouvelle génération de chrétien voit-elle l'Eglise ? Autant de questions auxquelles cet article tente d'apporter des éléments de réponses. 

Benoît XVI l'imprévisible

Le lecteur attentif de Benoît XVI est familier de ces traits acérés qui traversent ses écrits. Au détour d'une phrase, d'un paragraphe : une idée, une formulation. Toujours inédite ou déconcertante, souvent provocante. Fidèle à sa devise "coopérateurs de la vérité", il n'hésitera pas à qualifier l'Eglise de "barque qui prend l'eau de toute part", Auschwitz de "symbole de l'enfer sur la terre".

A constater à regret que "la liberté et la tolérance sont très souvent séparés de la vérité", ou à attirer l'attention sur l'importance de "l'écologie du corps humain". On l'aura entendu implorer, au début de son pontificat, avec cette tranquille sérénité devenue sa marque de fabrique : "priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas par peur devant les loups". Puis, à l'heure du "renoncement", dans un latin élégant et classique qu'il est un des rares à maîtriser encore parfaitement : "bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre".

Benoît XVI a-t-il eu conscience du séisme émotionnel et spirituel qu'il provoquait chez son auditoire de cardinaux, chez le peuple chrétien et bien au delà encore ? Sans doute, mais qu'importe ? Benoît XVI agit " Après avoir examiné [s]a conscience devant Dieu" -et lui seul-. Après ce "coup de tonnerre dans un ciel serein" selon la formule désormais célèbre de Mgr Angelo Sodano, doyen du sacré Collège, Benoît XVI reprend le cours de sa conversation et de sa réflexion. Là où il les avait laissées...abandonnant à d’autres le soin de supputer, analyser, évaluer, louer ou critiquer. Et où avait-il donc laissé la conversation ? Quels sont ces sujets qui tiennent tant à coeur de "il profesore" comme le nomment avec affection les italiens ?

Vatican II : "Concile virtuel" et "Concile réel"

Si un sujet lui tient à coeur c'est sans conteste celui du Concile Vatican II. Ce sera le sujet de sa "causerie", confiante et intime avec "ses" prêtres du diocèse de Rome, le jeudi 14 février . Et voilà qu'à nouveau ce pape étonne, par sa franchise et sa clarté d'esprit. Il y a bien eu un "vrai Concile " ou "Concile réel". Certes. Mais 50 ans après, celui-ci reste quasi un inconnu. Alors même qu'un autre concile, ce "concile virtuel" fabriqué de toute pièce par les médias a occupé le terrain, cristallisé les débats, monopolisé la réflexion.

Et le pape de s'expliquer tranquillement : "C'était presque un Concile en soi, et le monde a perçu le Concile à travers eux, à travers les media ». « Et tandis que le Concile des Pères se réalisait à l’intérieur de la foi », "le Concile des journalistes s’est réalisé, naturellement, à l’intérieur des catégories des media d’aujourd’hui, c’est-à-dire hors de la foi, avec une herméneutique politique : pour les media, le Concile était une lutte de pouvoir entre divers courants dans l’Église. » L'analyse est percutante. Le constat clair, mais non point pessimiste : « la force réelle du Concile était présente » et « Il me semble que, 50 ans après le Concile, nous voyons comment ce Concile virtuel se brise, se perd, et le vrai Concile apparaît avec toute sa force spirituelle", conclut le pape.

En attendant, le discours de l’Eglise passe peu ou ..pas du tout ! "dans cette perspective, la liturgie comme acte de foi n’intéressait pas", « l’Écriture ? un livre, historique, à traiter historiquement et rien d’autre, et ainsi de suite". Il suffit d’un dernier exemple : l’Opus Dei, simple institution de l’Eglise catholique, dédié à la formation des laïcs chrétiens, cible régulière de tous les fantasmes « politico-complotistes ». Cette distinction "concile virtuel", "concile réel" paraît de fait particulièrement pertinente pour mieux comprendre les quiproquo constants entourant les réalités spirituelles. Réalités plutôt imperméables - par définition comme par nature- aux grilles de lecture politiques et sociologiques en vogue dans nombre de médias traditionnels. Et partant dans l’opinion publique !

Bref, dans le cas concret qui nous occupe, si « le vrai concile a eu du mal à se réaliser et à se concrétiser", parce que "le concile virtuel était plus fort que le Concile réel", rien n'est perdu selon Benoît XVI, bien au contraire. Au seuil même de son renoncement, Il place l'Eglise du IIIème millénaire face à un immense défi : "et voilà notre tâche, particulièrement en cette Année de la foi, travailler pour que le vrai Concile, avec sa force de l’Esprit Saint, se réalise et que l’Église soit réellement renouvelée".

Benoît XVI ou le retour du sacré

Redécouverte du sens du sacré : c’est sans doute le trait le plus saillant qui se détache d’un rapide survol de ces 8 années d’un pontificat auquel aucune souffrance n’aura été épargnée. Beauté de la liturgie, du chant sacré - on sait ce pape esthète et mélomane - insistance sur l'importance de l'adoration, de la méditation personnelle, redécouverte du sens de l'intimité personnelle avec le Christ ..Autant de sujets qui auront jalonné avec insistance les discours, allocutions et homélies -jusqu'à 15 par jour !- de cet homme de foi. Convaincu d'une chose : une vie authentiquement chrétienne n'est possible "que si le véritable visage de Jésus nous est devenu familier » par « le dialogue intérieur », « la pénétration de cette Parole de manière à le rencontrer réellement, et naturellement dans le Mystère de l’Eucharistie ».

Discours inaudible s’il en est, au beau milieu du brouhaha médiatique ambiant. Faut-il en conclure que ce pape vieillissant, à la santé fragile, à la voix douce et au geste encore timide, "renonce" sur un constat d'échec personnel ? C’est sans doute aller un peu vite en besogne…

Par ce geste inouïe et historique du Souverain Pontife qui "renonce " en "pleine conscience" au pouvoir suprême, pour continuer de servir par une vie de prière "cachée aux yeux du monde", Benoît XVI ouvre résolument une brèche de plus dans l'édifice des certitudes du matérialisme contemporain. Et par cette brèche s'engouffre ce "sacré" dont il appelle le retour de tous ces vœux : "La foi conduit à découvrir que la rencontre avec Dieu valorise, perfectionne et élève ce qu’il y a de vrai, de bon et de beau en l’homme. »

Benoît XVI, et après ?

Après un XXème siècle traversé par des conflits inhumains, marqué par l'angoisse de l'absurde, que sera donc ce XXIème siècle ? Interrogé par Peter Seewald pour Focus, quelques semaines avant l'annonce de son renoncement , Benoît XVI déclare, non sans une certaine malice : " Je suis la fin de l'ancien et le début du nouveau".

Les jeunes…une autre de ses priorités. Qui a assisté à cet étonnant phénomène spirituel des dernières Journées Mondiales de la jeunesse à Madrid en août 2011 n’a pu qu'en demeurer saisi. Sous le froid glacial d'une pluie battante, deux millions de jeunes, unis dans un recueillement et un silence palpable au moment de l'élévation du Saint Sacrement, entourent un vieil homme à cheveux blancs. Moment sacré s'il en est. A l’heure où les supputations les plus diverses et les plus folles vont bon train, un paramètre essentiel semble avoir été oublié : cette « génération Benoît XVI » qui s’apprête tout juste à prendre la parole. Qui sait quel monde elle décidera de bâtir ?

Béatrice Frotier 

 

Les souliers rouges et l'anneau du pêcheur

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Le rouge du martyr

Le Pape porte des souliers rouges, car Saint Pierre fut un martyr, lui qui a versé son sang pour en baigner la colline du Vatican, dont la Basilique abrite ses reliques. 

L'anneau du pêcheur

L'anneau du pêcheur illustre la phrase de Jésus au pêcheur de poisson qu'était Saint Pierre: "désormais, ce sont des hommes que tu prendras"

Joseph Ratzinger gardera bel et bien la soutane blanche et son nom sera Sa Sainteté Benoît XVI. Par contre, il  perdra le port des chaussures rouges et son anneau sera détruit par le cardinal camerlingue.

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Catho style

mardi, 26 février 2013

A chaque année son virus ? de la salade de l'E.coli au cheval à la place du boeuf

Qui se souvient de la salade d'E.coli ( juin 2011 ) ? Avec le cheval à la place du boeuf, il semble que le fonctionnement média aime faire tout un plat, qui génère une angoisse diffuse, à peu près chaque année. 

La salade de l'E.coli

concombre_vinaigrederiz_coriandre.jpgOn annonce que la bactérie, dont on ne sait rien, sème la mort. Puis, on lance une rumeur, comme un caillou avec les yeux fermés, la faute aux concombres espagnols; puis maintenant ce sont les graines de Soja.... bref une vraie salade!
 
Ensuite, la réaction de l'opinion publique est normale: nous avons peur d'acheter des légumes.On ne peut pas lancer des rumeurs sans conséquences.
 
Une nouvelle dure environ deux semaines, puis c'est au tour d'une autre. Les ingrédiants d'une news sont le conflit, les conséquences sur notre vie de tous les jours....
 
Aussi, la passion, le surf sur la mort, l'anxiété et la peur intéresse et fascine.Comme disait la chanson de Bourville, si nous pouvons paraphraser:"salade d'E.coli, jolie, jolie, tu plais par la peur, tu plais aux lecteurs ...".
 
En fait, c'est pas joli du tout. C'est tragique pour ceux qui n'en sont pour rien, pour ceux qui meurent, pour ceux qui perdent leur travail. Et cela démontre une perte du sens de l'info.

L'oubli de la Syrie

120726153934087_24_000_apx_470_.jpgLE CARDINAL SANDRI APPELLE À LA PAIX EN SYRIE. 

Vatican - le 26/02/2013 | Par Agence I.Media

En vue de la traditionnelle collecte de Carême en faveur des chrétiens de Terre sainte, le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, a fait parvenir aux évêques du monde entier une lettre dans laquelle il réaffirme la nécessité d’une “invocation pressante“ pour la Syrie.

LE NONCE À DAMAS CONDAMNE “L’INDIFFÉRENCE“ DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE FACE À LA CRISE SYRIENNE. 

Vatican - le 21/02/2013 | Par Agence I.Media

Les “souffrances“ de milliers d’enfants, de femmes et de civils syriens “se perpétuent dans l’indifférence d’une bonne partie de la communauté internationale“, qui “continue à jouer le rôle de Ponce Pilate“, a déploré le nonce apostolique en Syrie le 21 février 2013, alors qu’un attentat meurtrier venait de frapper Damas, la capitale.