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Le cardinal Castrillon Hoyos

images.jpegLe Cardinal Hoyos, qui fut préfet pour la congrégation du clergé, puis leader de la commission Ecclesia Dei (érigée pour colmater la brèche de Mgr Lefebvre suite au schisme de 1988), tant décrié par les uns, tant vénéré par les autres, a été nommé personnalité de l'année par le revue catholique américaine "Inside the Vatican" (source: L'Osservatore Vaticano).

Il y a malheureusement toujours eu des tensions parmi les hommes d'Eglise, mais la lutte pour une liturgie digne de Dieu et de l'homme est une très noble cause. Mgr Alvaro del Portillo, prélat de l'Opus Dei et premier successeur de Saint Josémaria pensait avec raison que tant que le Christ ne serait pas aimé, adoré et respecté dans le mystère de la liturgie, soit dans la mystère de son Corps, son Sang, son Ame et de sa Divinité, la crise de l'Eglise comme corps du Christ ne sera pas dépassée.

Aussi, le Motu Proprio de Benoît XVI, promulguant le rite romain dans sa double forme (ordinaire selon Paul VI et extraordinaire selon le bienheureux Jean XXIII) a comme ultime objectif la paix et la réconciliation, pour faire l'Unité dans la diversité. Un nouveau mouvement liturgique est dans tous les cas nécessaire pour le bien de toute l'Eglise afin de mettre fin à un manque cruel de formation qui frise parfois avec le mauvais goût. La connaissance met souvent fin à la haine. La vie intérieure, faite de prière et de foi, sève capitale pour nourrir les âmes, ne s'en trouvera que renforcée.

 

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mardi, 02 février 2010 | Lien permanent

Ecône face à la foi: début le 26 octobre

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Mgr Bernard Fellay a nommé comme représentants de la Fraternité Sacerdotale Saint–Pie X pour les entretiens théologiques avec la Congrégation pour la doctrine de la foi : Mgr Alfonso de Galarreta, directeur du Séminaire Nuestra Señora Corredentora de La Reja (Argentine), l’abbé Benoît de Jorna, directeur du Séminaire International Saint-Pie X d’Ecône (Suisse), l’abbé Jean-Michel Gleize, professeur d’ecclésiologie au séminaire d’Ecône, et l’abbé Patrick de La Rocque, prieur du Prieuré Saint-Louis à Nantes (France).

Mgr de Galarreta était déjà président de la commission qui au sein de la Fraternité était chargée de la préparation de ces entretiens, depuis le mois d’avril 2009.

Les travaux débuteront dans la seconde moitié du mois d’octobre et requerront la discrétion nécessaire à un échange serein sur les questions doctrinales qui font difficulté.

Menzingen, le 15 octobre 2009

source: Porte Latine

C'est le lundi 26 octobre en matinée qu'aura lieu la première réunion du dialogue prévu avec la Fraternité Sain-Pie X. La rencontre se tiendra au Palais du Saint-Office. Côté Vatican, participeront: Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission Ecclesia Dei, le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Luis Ladaria Ferrer, et les trois experts dont les noms ont déjà été communiqués : le dominicain suisse Charles Morerod, le jésuite allemand Karl Josef Becker et le vicaire général de l'Opus Dei, le prélat espagnol Fernando Ocariz, tous trois conseillers de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dont dépend Ecclesia Dei.

Note: Heureusement que cet échange se fera dans la discrétion. D'un côté cela attirera sans doute les médias, mais de l'autre cela donnera une tranquilité au peuple chrétien. N'oublions pas que, de Jean XXIII, en passant par Paul VI, Jean Paul Ier, Jean Paul II, à Benoît XVI, la foi de l'Eglise, une sainte, catholique et apostolique n'a pas été touchée dans sa pureté. Aussi, les pourparlers, qui étaient d'actualité déjà sous Jean Paul II, continuent avec Benoît XVI afin de rapprocher Ecône de l'Eglise, et non pas l'inverse. Confions cela à la Vierge Marie, Notre Dame du Rosaire.

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jeudi, 15 octobre 2009 | Lien permanent

Le Pape jésuite donne le feu vert pour la béatification de Mgr Alvaro

Communiqué :

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ALVARO DEL PORTILLO SERA BEATIFIÉ À MADRID

LE 27 SEPTEMBRE 2014                                                                                                     

Au programme de la béatification, des manifestations à Madrid et à Rome

         Zurich, le 22 janvier 2014

Le pape François a décidé que Mgr Alvaro del Portillo serait béatifié à Madrid, sa ville natale, le samedi 27 septembre 2014. La cérémonie sera présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo Amato, selon la règle établie par un décret pontifical de Benoît XVI le 29 septembre 2005. La cérémonie rassemblera à Madrid des participants du monde entier. Le lendemain, Mgr Xavier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, célèbrera une messe d’action de grâces.

         Don Alvaro et Madrid

         La vie de Mgr del Portillo – nombreux sont ceux qui l’appellent en toute confiance “don Alvaro” – est étroitement unie à Rome (où il passa la majeure partie de son existence) et à Madrid, où il naquit le 11 mars 1914 et où se déroulèrent son enfance et sa jeunesse. C’est dans la capitale espagnole qu’en 1935 il connut saint Josémaria Escriva et qu’il se décida, quelques mois plus tard, à faire partie de l’Opus Dei.

         Alors qu’il avait 19 ans et faisait des études d’ingénieur, le jeune Alvaro del Portillo participait déjà aux activités des conférences de Saint-Vincent-de-Paul : faire la catéchèse, aider les enfants perdus de Vallecas et d’autres quartiers très pauvres du Madrid de l’avant-guerre, distribuer des vivres et répartir des dons aux familles dans l’indigence. Ensuite, sous l’impulsion de saint Josémaria, il continua dans cette voie avec d’autres jeunes.

         Le 25 juin 1944, après de brillantes études civiles et ecclésiastiques, Alvaro del Portillo reçut l’ordination sacerdotale à Madrid. Il y exerça son ministère sacerdotal jusqu’à son départ pour Rome en 1946.

         Scénario de la béatification

         Le décret pontifical de Benoît XVI sur les rites de béatification et de canonisation, rendu public par la Congrégation pour les causes des saints le 29 septembre 2005, stipule que les béatifications seront célébrées par un représentant du pape, habituellement le préfet de la Congrégation, et dans l’endroit jugé opportun. Le décret établit en revanche que seules les canonisations seront présidées par le pape.

         Quant au lieu de la béatification de Mgr del Portillo, plusieurs options ont été envisagées, avec une préférence pour le centre de Rome, étant naturellement exclue la place Saint-Pierre, réservée au pape. Au fur et à mesure qu’augmentaient les prévisions numériques de participants, il s’est avéré que le projet n’était pas envisageable dans Rome intra-muros. La Congrégation pour les causes des saints a préféré une autre solution : organiser la cérémonie à Madrid, ville natale du futur bienheureux, et en 2014, année du centenaire de sa naissance. Ce choix facilitera la participation de beaucoup de personnes qui sont du pays d’origine de don Alvaro, qui désirent être présentes à la cérémonie et qui, dans un contexte de crise économique, auraient eu des difficultés à faire le voyage.

         Un plan d’accueil des participants, qui viendront du monde entier, est en cours de préparation. Il inclut notamment la visite de la cathédrale de la Almudena (Madrid) et d’autres endroits liés à l’histoire du futur bienheureux ainsi qu’à la naissance de l’Opus Dei, fondé par saint Josémaria Escriva à Madrid le 2 octobre 1928.  

Des célébrations aussi à Rome

         Étant donné que don Alvaro a passé la plus grande partie de sa vie à Rome, le Comité organisateur prépare aussi plusieurs manifestations dans cette ville.

         Le corps de don Alvaro repose dans la crypte de l’église prélatice Sainte-Marie-de-la-Paix à Rome. Le transfert provisoire de son corps à la basilique Saint-Eugène (Rome) après la béatification est actuellement à l’étude.

         Après la béatification, les fidèles pourront participer à l’audience générale du mercredi avec le pape François.

Promotion de projets médicaux et éducatifs

         À Rome comme à Madrid, Harambee Africa International promouvra des activités pour financer quatre projets médicaux et éducatifs nés en Afrique subsaharienne sous l’impulsion de Mgr Alvaro del Portillo alors qu’il était prélat de l’Opus Dei.

Les assistants à la béatification seront invités à unir leurs dons pour :

- le lancement d’un centre de maternité infantile au sein du Niger Hospital d’Enugu, au Nigéria ;

- l’agrandissement et la modernisation de trois antennes médicales et d’une école d’infirmières dans le cadre du Centre hospitalier Monkolé, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo ;

- le développement d’un programme contre la dénutrition infantile au Centre rural Ilomba de Bingerville, en Côte d’Ivoire.

Un quatrième projet vise à réunir des bourses d’étude pour des séminaristes africains formés à l’Université Pontificale de la Sainte-Croix, fondée à Rome par Mgr Alvaro del Portillo, suivant un désir de saint Josémaria Escriva et avec l’encouragement du pape Jean-Paul II.

         Pour plus d’informations

·        Les activités programmées à Madrid et à Rome autour de la béatification seront annoncées sur le site: www.alvarodelportillo.org

.       Pour participer à l’effort de Harambee pour la béatification : www.harambee-africa.org

-- 

Bureau d'information de la Prélature de l'Opus Dei en Suisse
Restelbergstrasse 16, CH-8044 Zurich

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jeudi, 23 janvier 2014 | Lien permanent

L'Espagne pour la vie!

swisstxt20091017_11367515_5.jpgLa nouvelle est relevée par le site de la TSR. Dommage de mettre l'adjectif conservateur et placer cette manifestation dans le camp de droite. Une vie n'est ni à gauche, ni à droite, car la tuer c'est l'atteindre en plein coeur. Puis la famille, l'avortement ne sont pas des sujets catholiques mais raisonnables. Enfin, être pour la famille, pour la vie, ce n'est pas être réactionnaire, soit être "contre" ou un "anti", mais un "pro", pour un projet. La vie est un oui. Aussi l'info consiste à chercher la vérité.

"Anti"

Pourtant, c'est bien sous cet angle que la nouvelle se répand. "Manifestation anti-avortement".

La particule "anti" est négative et c'est à dessein que certains médias présentent cette réalité. En effet on parle de mines anti-personelles (qui sont en effet à banir absolument!). Alors qu'on dira: pro-européen, qui est positif et dynamique. On ne se présentait pas non plus anti-Bush, mais on se disait "pas pro-Bush". C'est ainsi que la manifestation de millions de personnes, aussi juives, musulmanes et même laïques est présentée: mise sur le seul compte des catholiques ( ce qui n'est pas exact ) et "anti", qui est négatif. Parlera t'on de pro-avortement ? Non, mais de pro-choice. Alors le mot anti-vie ne passe hélas pas pour l'instant.

Connotation

Dans le langage, il donne une seconde signfication à la première (dénotation) Aussi, au 19.30 de la TSR, l'Opus Dei (sic) fait son apparition ("ordre religieux catholique qui fait une forte pression"; alors que c'est une réalité laïque et non-religieuse; et que les tenants de l'idéologie laïciste font justement des menaces sur ceux qui refusent d'avorter). Voilà comment une certaine info dégage en touche le fond du débat ( anti, catholique, envahir les rues, et Opus Dei ) en prenant de mots qui sont connotés dans certains millieux. Soulignons le manichéisme (mal-bien/noir-blanc), avec dans la présentation d'abord négative de la nouvelle, subitement "la positivité" soit la volonté d'ouvrir l'avortement, pour une "liberté" totale d'avorter, qui correspond à la droite ligne de l'Europe entière. L'information n'est pas objective, impartiale et neutre, car elle véhicule des choix que les mots emportent avec eux.

A lire:

Lire Paolo Rodari, jeune vaticaniste brillant (site Benoît et moi).

Dépêche AFP qui nourrit les médias, ce qui est le rôle de agences de presse; LibérationLe FigaroLe JDDLe MondeLe TélégrammeLe PointRadin rue ;

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samedi, 17 octobre 2009 | Lien permanent

Mission pour la vie

La mission de Mgr Carrasco, nouveau président de l'Académie pour la vie

 

 

 



L'Académie étudiera la question du syndrome post-avortement et des banques de sang de cordon ombilical

ROME, Jeudi 15 juillet 2010 (ZENIT.org)

- La mission que le pape a placée sur les épaules de Mgr Ignacio Carrasco le 30 juin dernier est énorme: en tant que président de l'Académie pontificale pour la vie, il lui revient d'orienter l'Eglise et le monde scientifique face aux interrogations soulevées par la biomédecine.

Ce prêtre, membre de la prélature de la Sainte-Croix (Opus Dei), est philosophe, médecin et chirurgien. Il a été recteur de l'Université pontificale de la Sainte-Croix de Rome, professeur de bioéthique à l'Université catholique du Sacré-Coeur à Rome et membre du comité d'éthique pour l'expérimentation de la Polyclinique Gemelli à Rome. Il a publié de nombreux articles et écrits sur la bioéthique, comme le livre « Identidad y estatuto del embrión humano », Ediciones Internacionales Universitarias 2000 (Identité et statut de l'embryon humain)

L'Académie pontificale pour la vie a reçu pour mission d'étudier, d'informer et de former sur les principaux problèmes de biomédecine et de droit, relatifs à la promotion et à la défense de la vie, en particulier dans le rapport direct qu'ils ont avec la morale chrétienne et avec les directives du magistère de l'Eglise catholique.
Mgr Carrasco a partagé avec ZENIT la façon dont il envisage sa nouvelle charge et les défis qu'il devra relever.

Zenit - Quelle est votre expérience à l'Académie pontificale pour la vie ?

Mgr Ignacio Carrasco - J'ai commencé à travailler à l'Académie en 1994, date de sa fondation par Jean-Paul II, qui confia le projet au cardinal Fiorenzo Angelini, à cette époque président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, et nomma comme premier président Jérôme Lejeune (le célèbre généticien français). J'ai travaillé à l'organisation de l'Académie, au moment où étaient nommés les premiers membres et consulteurs. Le cardinal Angelini m'a appelé et a sollicité ma collaboration pour être consulteur de ce dicastère et lui donner un coup de main à partir de ce moment.

Vous avez écrit plusieurs livres en faveur de la vie. Dites-nous quelques mots à ce sujet.


Je ne suis pas un grand écrivain. En fait, j'ai écrit plusieurs livres, mais si vous me demandez un exemplaire, j'aurai du mal à le trouver. Sur le plan de la méthode, j'ai préparé la partie de bioéthique avec une série de manuels qui ont été publiés simultanément en italien et en espagnol et répondent au schéma habituel des écrits de ce style.
Par ailleurs, sur le plan des thèmes concrets, j'ai effectué des études sur la dignité de l'embryon. J'ai abordé aussi un autre sujet totalement opposé, celui de la mort cérébrale, thème que je n'aime guère traiter maintenant, car il a été source de polémique dans certains secteurs.

A propos de la dignité de l'embryon, vous êtes nommé à la présidence de ce dicastère à un moment où la loi sur l'avortement entre en vigueur dans votre pays, l'Espagne..

Cette nouvelle loi est catastrophique. J'espère qu'elle n'aura pas trop de répercussions et qu'elle ne servira pas de modèle pour d'autres pays. C'est la première fois que l'avortement est reconnu comme un droit qui consiste, en substance, à tuer une autre personne. C'est inconcevable.

Comment défendre la dignité de l'embryon d'un point de vue scientifique ?

Le problème n'est pas scientifique ; de ce point de vue, il est bien défendu. Le problème est de nature fondamentalement sociopolitique et idéologique et, face à cela, les arguments scientifiques n'ont pas de poids. C'est un domaine dans lequel seul le pouvoir compte, et si quelqu'un a le pouvoir et n'est pas disposé à dialoguer, ou du moins à réfléchir un peu, il n'y a pas grand chose à faire.

Autrement dit, en définitive, il ne reste que l'arme politique, et l'arme politique dont les citoyens disposent aujourd'hui est limitée. Ceux qui connaissent la politique peuvent faire beaucoup plus et cela relève de leur très grave responsabilité. En utilisant la langue du football, on pourrait dire que le ballon est dans leur camp. Les études scientifiques, nous les avons, mais celui qui prend les décisions n'écoute pas. Tout se réduit à des droits humains, mais entendus de telle sorte que toute réalité se convertit en un droit humain. Je ne sais pas quand on en arrivera au droit de voler, mais ce qu'il y a derrière les lois, c'est une logique relativiste.

Et d'un point de vue théologique et spirituel ?

Un des problèmes que nous rencontrons avec l'embryon est qu'il ne se voit pas. Plus que d'embryon, nous devons parler de l'enfant à naître, de l'enfant qui se trouve dans la phase initiale de son développement. Du fait que nous ne le distinguons pas, il se trouve dans une situation de terrible danger, de terrible risque.

La défense de l'embryon est antérieure à la mentalité chrétienne elle-même. Ce qui ne veut pas dire que personne n'envisageait d'avorter ; le péché existe depuis toujours. Nous savons tous que l'on ne doit pas voler et, cependant, dans beaucoup de cultures, et à toutes les époques, on a volé. Le chrétien prend conscience que cette créature est faite à l'image de Dieu, il est conscient qu'elle est une présence de l'action divine. D'une certaine façon, les enfants, au tout début de leur existence, sont comme une sorte de rappel de ce qu'est l'action de Dieu dans le monde parmi les hommes, ce Dieu qui agit souvent à notre insu, car ce que nous percevons parfois, c'est la méchanceté des hommes, et non la bonté de Dieu. En effet, Il pourrait, s'il le voulait, paralyser un assassin avant qu'il ne tue sa victime, mais Il ne le fait pas car son amour fonctionne autrement.

N'y a-t-il pas une contradiction dans le fait que - maintenant que la technologie permet de percevoir de bien des manières le tout début de la vie humaine, aux premiers stades mêmes - il existe un courant aussi fort contre la vie ?

Il y a effectivement une contradiction. Il y a des femmes qui avortent et conservent une photographie de cette créature ; et elles la montrent à leurs amies comme si c'était un enfant ! Une attitude totalement ahurissante et qui, d'un autre côté, coïncide avec les expériences que nous avons, de voir que nous sommes autant capables d'un bien incroyable que de vivre une irrationalité incompréhensible. Il se développe une tendance croissante à éliminer la sensibilité morale.

Comment accueillez-vous votre nomination ?

Un champ immense s'offre à nous. Nous n'avons pas les forces suffisantes pour faire face à tous les défis à la fois, mais à certains oui. Nous travaillons sur des thèmes très spécifiques. Pour le mois de septembre, nous envisageons de travailler activement sur deux thèmes avec des équipes formées par des spécialistes : l'un est le syndrome post-avortement ou post-abortif (SPA). La mission n'est pas tant de démontrer que ce syndrome existe, que de voir exactement ce qu'il est et en quoi il consiste.
Le second thème est la question des banques de sang de cordon ombilical, parce que c'est quelque chose qui se développe à l'heure actuelle et nous arrivons à un moment où, sur ce point, nous pouvons avancer et discerner à quel type de problèmes nous sommes confrontés, si la gestion doit être publique ou privée. La gestion privée est parfois dictée par le profit ; la gestion publique prend davantage en compte les besoins des personnes. Ceci doit être toujours un service pour l'être humain, ce doit être la valeur fondamentale.

Comme membre de l'Opus Dei, qu'avez-vous surtout appris des vertus de saint Josemaría Escrivá de Balaguer ?

J'ai beaucoup appris. Evidemment, la vertu la plus pragmatique est la sanctification du travail. Celui-ci ne doit jamais être une tâche bureaucratique. Dans le travail, il y a toujours des intérêts qui sont légitimes, mais avant tout il convient de voir dans le travail quelque chose que Dieu permet pour parvenir à la sainteté, et je vois qu'accepter la direction de l'Académie pontificale est concrètement ce que le Seigneur me demande.

Propos recueillis par Carmen Elena Villa

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jeudi, 15 juillet 2010 | Lien permanent

Décès accidentel de l'Abbé Monod

prêtre.pngL'abbé Philippe Monod, prêtre de la Prélature de l'Opus Dei à la résidence Champel de Genève est tragiquement décédé ce matin, des suites d'une chute dans les escaliers.

Le prêtre avait un très large rayonnement à Genève, en Suisse et à l'étranger. D'origine vaudoise, d'Aigle, et de confession protestante, il se convertira au catholicisme suite à un cours sur la constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II, donné par un chanoine de l'abbaye de Saint Maurice.

Homme cultivé, avec un esprit libre, sa mort est un choc pour la Prélature, le diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg, mais aussi pour ses très nombreux amis.

Merci de prier pour lui, pour sa famille, son père, son frère et sa belle soeur. L'abbé est parti rejoindre sa maman, décédée il y a quelque mois.

Qu'il me soit permis d'exprimer ici ma vive et profonde reconnaissance pour sa personne et son sacerdoce. Un homme exceptionnel, humble, qui m'a personnellement beaucoup aidé, comme tant d'autres.

RIP

L'abbé Monod, né le 11 novembre 1956 (57 ans), devait fêter ses 25 ans de sacerdoce le 20 août prochain.

Donne-lui Seigneur le repos éternel et que brille à ses yeux la lumière sans déclin et qu'il repose dans la paix.

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samedi, 10 août 2013 | Lien permanent | Commentaires (11)

Bienheureux Jean Paul II: miracle approuvé par le pape

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Pour Jean XXIII (lire le Copiste, via AFP)

Unknown.jpegPROMULGATION DE DECRETS

Cité du Vatican, 5 juillet 2013 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, autorisant la promulgation des décrets relatifs aux:

MIRACLES attribués à l'intercession

du bienheureux Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyla), évêque polonais et Souverain Pontife (1920 - 2005).

du serviteur de Dieu Alvaro del Portillo y Diez de Sollano, évêque espagnol, Prélat de l'Opus Dei (1914 - 1994).

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de la servante de Dieu Esperanza de Jesús (María Josefa Alhama Valera), religieuse espagnole fondatrice des Servantes de l'Amour miséricordieux et des Fils de l'Amour miséricordieux (1893 - 1983).

MARTYRE

du serviteur de Dieu José Guardiet y Pujol, prêtre espagnol tué en haine de la foi le 3 août 1936.

du serviteur de Dieu Mauricio Íñiguez de Heredia, religieux espagnol, et ses 23 compagnons hospitaliers de St.Jean de Dieu, tués en haine de la foi en 1936 ou 1937.

du serviteur de Dieu Fortunato Velasco Tobar, prêtre espagnol, et ses 13 compagnons de la Congrégation de la Mission, tués en haine de la foi entre 1934 et 1936.

de la servante de Dieu María Asunción (Juliana González Trujillano), religieuse espagnole, et ses 2 consoeurs Franciscaines missionnaires de la Mère du divin Pasteur, tuées en haine de la foi en 1936.

VERTUS HEROIQUES

du serviteur de Dieu Nicola D'Onofrio, prêtre italien de l'ordre des Camilliens (1943 - 1964).

du serviteur de Dieu Bernard Philippe, religieux français (Jean Fromental Cayroche), Frère des Ecoles chrétiennes et fondateur des Guadalupanes de La Salle (1895 - 1978).

de la servante de Dieu Maria Isabel da Santíssima Trinidade, veuve et religieuse portugaise (Maria Isabel Picão Caldeira), fondatrice des Conceptionistes (1889 - 1962).

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vendredi, 05 juillet 2013 | Lien permanent

Benoît XVI: Stanislaw Dziwisz, Marc Aillet ....

DECLARATION DU CARDINAL DZIWISZ

images.jpegCite du Vatican, 12 février 2013 (VIS).

Après l'annonce de Benoît XVI, le Cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie (Pologne) a déclaré "accueillir avec grande émotion et respect sa renonciation au gouvernement de l'Eglise et d'en remettre le sort au Sacré Collège. J'en comprends les motifs.

Après la disparition de Jean-Paul II, Benoît XVI a guidé l'Eglise du Christ avec soin et sagesse, grâce à sa grande compétence intellectuelle et à sa foi profonde. Je lui rend grâce de ses efforts pour conduire la rénovation de l'Eglise dans la fidélité au Seigneur.

Avec les évêques de Pologne, je l'assure de notre gratitude pour son exceptionnelle amitié envers le peuple polonais, pour son amitié avec Jean-Paul II et pour avoir béatifié son prédécesseur. Je lui serait personnellement toujours reconnaissant de tout ce que j'ai reçu de lui, et l'Eglise de Cracovie restera à jamais fidèle à Benoît XVI. Dans la gratitude et la fidélité, nous prierons pour lui, en confiant le Pierre d'aujourd'hui à l'Esprit saint et à Notre Dame de Lourdes que nous fêtons en ce jour*".

199052_1003115473820_2290_n.jpg*Bernadette Soubirous est née le 7 janvier 1844 et est décédée le 16 avril 1879.

Joseph Ratzinger est né le 16 avril 1927. Le Pape est donc né le jour du dies natalis de la petite Bernadette, qui elle aussi, après avoir donné le message de la Vierge au monde s'est retirée dans son Monastère. La Vierge veille sur l'Eglise et le Vicaire de son Fils. 

Mgr Marc Aillet

Le vicaire de l'Opus Dei en France

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mardi, 12 février 2013 | Lien permanent

Les coups de ”poings suisses” ou le frame .ch

 

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Les Borgias au Vatican ? ?

La série des Borgias, puissante famille romaine avec un Pape décadent (Alexandre VI), est présentée à la TV Romande (RTS 1). 

Je crains juste que la précision historique ne soit guère au rendez-vous .... La présentation ou le lancement de la série parle du "Vatican" (sic) au XVIème siècle. Or l'Etat du Vatican existe depuis 1929, avec les accords du Latran. 

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Un évêque accusé avant l'enquête ? car ultra et conservateur ?

Le site cath.ch ( reprise de La Croix, journal en France ) publie un cliché sur les ultra-conservateurs. Un diocèse ultra-consevateur est sous enquête. L'évêque, de l'Opus Dei, est soupçonné de malversations et coupable d'avoir nommé un vicaire général connu pour son homosexualité et ses abus sexuels. Dieu merci, la vérité viendra à la lumière, par l'enquête en cours demandée par le Pape François.

Le contexte politique dans lequel l'évêque doit se mouvoir est inédit, avec un ancien évêque devenu Président, qui a été aussi destitué ( site du diocèse ; qui se réjouit de la visite apostolique en remerciant le pape François )

Moi qui croyait que les malversations et les erreurs, les abus et les scandales venaient d'un manque de fidélité à l'agir catholique, d'une infidélité à la foi catholique.

Si par le passé, une agence avait osé titré: un évêque de gauche sur le banc des accusés, c'est l'agence qui serait sous enquête. Cela n'aurait simplement pas passé. 

Parfois, nous sommes tous un peu gauches et maladroits. 

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coup de poings (.) / un frame ?

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dimanche, 27 juillet 2014 | Lien permanent | Commentaires (2)

Greg Burke, ”le spin doctor” de la communication, nommé à la salle de presse (number 2)

Unknown.jpegGreg Burke nommé à la salle de presse du Saint-Siège

Le "spin doctor" de la communication du Saint-Siège, Greg Burke, est nommé à la salle de presse du Saint-Siège au côté du Père Lombardi. 

Il est encore pour un mois conseiller médiatique à la secrétairerie d'Etat, organe qui pilote la salle de presse.

Dès le 1er février, le Père Lombardi sera accompagné par ce journaliste américain. Un jésuite et un journaliste de l'Opus Dei, un sacré tandem ! 

Greg Burke fut l'invité des journées de la presse française à Annecy

Laïc numéraire, il succèdera au religieux passioniste Ciro Benedettini, à ce poste depuis 1995.

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Une nouvelle nomination pour la CTV /centre télévisé du Vatican:

 

 

Miséricorde pour Sandro Magister

N.B. Cadeau de Noël au pied du sapin pour le bouillonnant Sandro Magister. Le Père Lombardi lui a remis son accréditation pour la salle de presse du Saint-Siège. L'année de la Miséricorde est passé par là. Bonne nouvelle !

 

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lundi, 21 décembre 2015 | Lien permanent | Commentaires (1)

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