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samedi, 17 janvier 2009

W..X...Y....Z .

Note finale de G.W.Bush

images-2 21-44-18.jpgLa politique est une affaire qui concerne les laïcs. Je ne suis pas compétent pour émettre un jugement sur la politique de Bush durant ces 8 ans de présidence. Certes, le Cardinal américain Stafford, Grand Pénitencier à Rome, considère que l'élection d'Obama marque le déclin des USA. Une question demeure:  qui est vraiment Obama ? Bien qu'ayant eu recours aux moyens modernes de communications (facebook, mailing list, conseillers en communication...), il nous faut admettre que nous savons en fait très peu de choses sur lui. Si l'histoire jugera Bush, l'avenir nous dira qui est vraiment Obama.

Un point non-négociable, parmi d'autres, est le défense de la vie. Mère Térésa de Calcutta pensait d'ailleurs que tant que l'avortement serait promu, la paix mondiale serait impossible.

Voici la note finale du Président américain:

"Toute vie humaine est un cadeau de notre Créateur et est sacrée, unique et digne de protection. A propos de la journée nationale de la sacralité de la vie humaine, notre pays reconnaît que chaque personne, y compris les enfants à naître, a une place spéciale et unique en ce monde. [...]

Le droit le plus fondamental du gouvernement est de protéger la vie de l'innocent. Mon administration a été investie pour établir une culture de la vie en favorisant vigoureusement l'adoption et les lois parentales, s'opposant au financement fédéral de l'avortement, en encourageant l'abstinence des adolescants [...].

J'ai signé la législation en 2003 interdisant la pratique cruelle de l'avortement par naissance partielle et cette loi représente notre engagement à établir une culture de la vie en Amérique. [...]

La sacralité de la vie est écrite aux coeurs de tous les hommes et femmes. Ce jour et tout au long de l'année, nous aspirons à l'établissement d'une société dans laquelle chaque enfant serait le bienvenu dans la vie et serait protégé légalement. Nous encourageons également nos compatriotes Américains à rejoindre notre cause juste et noble.

[...] MAINTENANT, DONC, MOI, GEORGE W. BUSH, président des Etats-Unis d'Amérique, en vertu de l'autorité dont j'ai été investi par la constitution et les lois des Etats-Unis, je proclame le 18 janvier 2009, journée nationale de la sacralité de la vie humaine. J'invite tous les Américains à célébrer ce jour avec des cérémonies appropriées et à souligner notre engagement à respecter et à protéger la vie et la dignité de chaque être humain."

 

Facebook ou Fakebook ?

images.jpgLe secrétaire du Pape, Monseigneur Georg Gänswein, homme élégant, au charme et au look légendaire, serait sur Facebook. images-1.jpgDes journalistes de Rome ont même reçu une invitation d'amitié.

Finalement, c'est un quidam qui l'a simplement mis ... puis vu l'ampleur ... s'est subitement retiré. Or, cette simple nouvelle a fait le tour du monde en à peine 10 minutes, avec des articles divers. La preuve: mettez Gänswein sur Facebook dans le moteur de recherche Google et vous verrez la liste des articles reprenant la nouvelle !! Proprement incroyable. Il existerait aussi différents faux Benoît XVI.

Parfois, de Facebook à Fakebook, il n'y a qu'un..e lettre!

 

De Saint François de Sales à Google

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Le Pape va s'insrire dans cette communication globale.

Un accord entre le Saint-Siège et Google sera prochainement présenté ( 23 janvier 2009 ) à l'occasion de la sortie du message du Pape sur les nouvelles technologies. Cela nous permettra d'avoir un accès direct aux messages de Benoît XVI ainsi qu'à des vidéos. Ainsi le Pape et "le Vatican" seront sur Youtube.

Communications : Un représentant de Google présentera le message du pape

ROME, Vendredi 16 janvier 2009 (ZENIT.org) - « Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture du respect, du dialogue et de l'amitié » : c'est le thème du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale 2009 des Communications sociales. Radio Vatican et le Centre télévisuel du Vatican (CTV) lancent en même temps une collaboration avec « Google ».

images.jpgCe message, pour la 43e Journée mondiale, sera présenté au Vatican vendredi prochain, 23 janvier, par Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les Communications sociales, accompagné de Mgr Paul Tighe, secrétaire du même dicastère, du P. Federico Lombardi, s.j., directeur de Radio Vatican, du Centre télévisuel du Vatican et de la salle de presse du Saint-Siège, et de M. Henrique de Castro, directeur de « Media Solutions » de Google.

C'est une tradition que le message du pape pour les Communications soit publié à l'occasion de la fête du saint patron de la presse catholique, saint François de Sales, dont la fête est le 24 janvier.

On peut dire que le thème de cette année s'harmonise particulièrement avec le tact affiné, fait de « respect », de capacité de « dialogue » et de don de « l'amitié » manifesté par l'auteur du « Traité de l'Amour de Dieu » et de la fameuse « Introduction à la vie dévote » adressée à une laïque.

Et comme une illustration de ce message sur les nouvelles technologies, ce sera aussi l'occasion de présenter une initiative nouvelle du Centre télévisuel du Vatican et de radio Vatican en collaboration avec le moteur de recherche en ligne « Google ».

Les précédents message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des Communications sociales ont eu pour thème, en 2006 « Les médias: réseaux de communication, de communion et de coopération », en 2007 « Les enfants et les moyens de communication sociale : un défi pour l'éducation »  et en 2008, « Les médias : au carrefour entre rôle et service. Chercher la Vérité pour la partager ».

Ces trois messages actuellement disponibles en ligne sur le site du Vatican en sept langues, dont le chinois.

Pour Benoît XVI, saint François de Sales, saint patron des communicateurs catholiques, est aussi un « maître spirituel pour tous ». Il l'avait souligné il y a un an, lors de l'audience générale du mercredi 23 janvier.

images-1.jpgIl avait rendu hommage à saint François de Sales, évêque de Genève - résidant à Annecy - et docteur de l'Eglise (+1621) comme artisan de paix : « Evêque de Genève à une époque de graves conflits, il fut un homme de paix et de communion ».

Plus encore, le pape l'a proposé comme un « maître » : « Maître de vie spirituelle, il a enseigné que la perfection chrétienne est accessible à toute personne. Chers jeunes, chers malades, chers jeunes mariés, par l'intercession de saint François de Sales, vivez vous aussi votre vocation dans les situations concrètes dans lesquelles vous vous trouvez en vous remettant à l'amour de Dieu qui vous accompagne toujours ».

La béatification de saint François de Sales fut la première célébrée à Saint-Pierre de Rome, en 1662. Il fut canonisé trois ans plus tard. C'est en 1877 qu'il fut proclamé docteur de l'Eglise.

C'est le pape Pie XI qui, dans sa lettre apostolique du 26 janvier 1923, l'a déclaré patron de tous ceux qui « font connaître la sagesse chrétienne par l'écrit dans les journaux ou dans tout autre publication pour le grand public ».

Pie XI se référait aux « Controverses » dans lesquelles François de Sales argumentait avec autorité, mais avec modération et charité ».

vendredi, 16 janvier 2009

Navarro-Valls: un plaidoyer pour la liberté

images.jpgLe titre est éloquent: "Mais leurs prières est notre liberté". Dans un article du quotidien italien "La Reppublica", l'ancien porte-parole du Pape Jean Paul II Joaquin Navarro-Valls affirme que les manifestations de protestations contre la guerre à Gaza, de soutiens envers les palestiniens et de prières muslmanes advenus devant des églises d'Italie peuvent être porteur d'un signal en faveur de la liberté.

Dans un monde, pour user d' une métaphore provenant de la médecine, qui peut être comparé  à un corps humain, une infection est en mesure de passer automatiquement au reste du corps à cause des faibles réponses immunitaires du patient. L'humanité, par l'effet de la globalisation, est plus unis et liés par les moyens de communications mais demeure très vulnérable. Voir qu'en Italie, il est permis à des musulmans de pratiquer l'islam devant une cathédrale, touchera et fera évoluer certainement les consciences de biens des musulmans de part le monde pour reconnaître au moins une part des droits jamais concédés aux minorités chrétiennes et juives. Et si cela advient, cela ne sera pas certains car ces mêmes droits sont niés également par nos démocarties avancées.

Nous voyons dans ces lignes la sagesse, l'expérience et la finesse d'un homme au regard ample et lucide, d'un vrai porte-parole formé par les multiples voyages du globe-trotter que fut Jean Paul II.

jeudi, 15 janvier 2009

La famille, cellule fondamentale !

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CITE DU VATICAN, 14 JAN 2009 (VIS). Après la catéchèse, le Saint-Père a notamment salué les pèlerins venus du diocèse de Lisieux (France) et accompagnant à Rome le reliquaire des parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Louis et Zélie Martin. Il a invités les jeunes mariés à s'unir à sa prière pour que la Rencontre mondiale des familles, en cours à México, produise des fruits abondants: "Puisse cet important évènement ecclésial faire voir la beauté et la valeur de la famille en suscitant partout de nouvelles énergies en faveur de cette cellule fondamentale pour la société comme pour l'Eglise".

mercredi, 14 janvier 2009

Chrétiens face aux minarets

Propos du Cardinal portugais José Policarpo (s'exprimant entre autre sur le mariage de chrétiennes avec des musulmans):

"Il n'est possible de dialoguer qu'avec qui veut dialoguer. Avec nos frères musulmans, par exemple, le dialogue est très difficile. Nous en sommes aux premiers pas, mais c'est très difficile car, pour eux, leur vérité est la seule".

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La décision des communautés et des églises chrétiennes suisses face à la prochaine votation sur la construction des minarets, recommandant de voter non à l'interdiction, est un peu naïve. Une chose est un minaret, une autre est la liberté religieuse de la personne. Ne tombons pas non plus dans la comparaison avec les clochers durant le XIXème siècle ou l'émigration des italiens, des portugais ou des espagnols du XXème. Comparaison n'est pas raison.

Soyons très clairs: les musulmans sont, sans conditions, nos frères et soeurs en humanité. Ensemble, nous sommes enfants de Dieu. Ils ont la liberté de prier, de pratiquer et de croire. Nous, suisses, avons perdu une certaine vitalité de la foi. Mgr Koch a pleinement raison: "ce n'est pas tant la force de l'islam que je crains que la faiblesse des chrétiens". Nous avons droit à la liberté d'expression sur l'islam en tant que tel, avec respect et tolérance, ou même plus avec bienveillance. Mais, ne nous y trompons pas, l'islam est un système de pensée qui n'est pas en tout point comparable au christiannisme. Aussi, ne craignons pas, avec charité et bienveillance, de nous exprimer sur un enjeu d'importance et d'avenir. Ne nous laissons pas impressionner par les adjectifs qu'on pourrait nous lancer: extrêmistes, intolérants, islamophobes, racistes, nationalistes... Ils ne sont  tout simplement pas vrais et surtout intolérants. N'ayons pas peur. Je pense pour ma part que ce sujet doit être laissé à la liberté d'opinion des chrétiens. Pour les opinions, liberté; pour les sujets essentiels, unité; en tout, charité.

Fribourg: Relancer le pardon individuel

BG2.jpgAvec un regard posé vers l'avenir, plein d'espérance, la conférence des évêques suisse et son Excellence Monseigneur Bernard Genoud nous propose de redécouvrir le trésor de la confession, du pardon, au travers de la forme "préparation collective- confession individuelle" ou confession individuelle. Les absolutions collectives, comme l'enseigne l'Egise, sont uniquement pour des cas bien précis, comme en cas de danger de mort. La confession individuelle est l'unique moyen ordinaire pour être réconciler avec Dieu et toute l'Eglise.

Autrement dit, sans toucher à leurs valeurs, les absolutions collectives en usages vont évoluées vers la forme d'une préparation collective avec absolution individuelle.images.jpg

Bonne lecture. Prions toujours fidèlement pour tous nos évêques suisses, dont la mission est parfois lourde et difficile. Merci à eux tous. Et un tout grand merci à notre Pape Benoît XVI.

C'est le sacrement de la joie!

www.diocese-lgf.ch

mardi, 13 janvier 2009

Deux Papes, deux approches complémentaires

images.jpgOn parle beaucoup de la différence de style entre un Jean Paul II, homme de communication, de théâtre, servant le mystère de Dieu par une sorte de fine mise en scène unissant le geste, la parole et l'image avec un talent médiatique et de communicateur hors du commun et un Benoît XVI, son successeur immédiat, plus réservé, plus intellectuel et plus distant au style plus "monacal". Karol Wojtila fut sans doute "le Pape de la TV", sans exclure nullement sa pensée et son intelligence. Jean Paul II fut un don extraordinaire pour toute l'Eglise; un inclassable, un homme hors normes et un futur saint.

On dit de Benoît XVI qu'il est plus critique envers les médias, se passant ainsi d'un porte-parole comme le fut Navarro-Valls, pour avoir "seulement" le Père Lombardi comme chef de la salle de presse, ceci afin de parler directement aux foules. Joseph Ratzinger serait alors le Pape d'Internet. Nous pouvons avoir accès online à ses discours aux accents poétiques et théologiques très profonds et de haute-tenue. Certains disent, comme son Cardinal secrétaire d'Etat Bertone: "on venait voir Jean-Paul II mais on vient écouter Benoît XVI".

Ils furent des amis et se complétèrent merveilleusement. Les deux ont été appelés par Dieu à être successeur de Pierre. Dieu possède ce génie de compter uniquement jusqu'à un, en respectant et créant même la différence entre les personnes. Mais pourquoi cette lecture qui veut les diviser ?

Dans l'histoire du cinéma (cf. Histoire du cinéma pour les nuls, Vincent Mirabel, pg.48), il y eu aussi un combat entre les intellectuels et les hommes d'images. Des écrivains comme Stéphane Mallarmé, Marcel Proust, Franz Kafka ou Ernest Emingway, ne se générent pas de critiquer le cinéma, le 7ème art, le voyant comme une menace.

images-1.jpgC'est vrai, l'image est une arme de séduction puissante, autrement plus accessible que l'exigeant vocabulaire de la grande littérature. Entre les gens du cinéma et ceux de la littérature, il y a toujours eu un peu de rivalité. Le plaisir intime issu de la résonnance intérieure des mots et des phrases est différent de l'émotion immédiate générée par l'impact direct des images et des sons.

Aussi, comparer deux grands Papes me semblent futile, stérile et inutile. Personnellement, comme Pape, je les aime les deux. Mais distinguer chez l'un ou chez l'autre des qualités propres pour diffuser la foi, c'est les unir dans le mystère du  Dieu unique. Le Pape n'est en fait "que" le vicaire du Christ. Ce n'est pas une "Pope Star".

lundi, 12 janvier 2009

Le Baptême: rendre l'enfant à Dieu

Le dimanche du baptême du Christ marque la fin du Temps de Noël. Nous sommes entrés dans le temps de l'Eglise, le temps ordinaire, avec  le vert comme couleur liturgique, comme pour nous rappelez que notre vie se passe au "raz des pâquerettes". N'oublions pas de prier pour le plein succès de la rencontre des familles à Mexico!

Goûtons enfin un extrait de l'homélie de Benoît XVI aux parents, parrains et marraines:

battesimo11.jpg"Le baptême est, pour ainsi dire, le pont que Dieu a construit entre lui et nous, le chemin par lequel il nous donne accès à lui. Il est l'arc-en-ciel divin sur notre vie, la promesse du grand oui de Dieu, la porte de l'espérance et, en même temps, le signe qui nous indique le chemin à parcourir activement et joyeusement pour le rencontrer et nous sentir aimé par lui".

"Par le baptême, nous rendons à Dieu ce qui est venu de lui. L'enfant n'est pas la propriété de ses parents, mais est confié par le Créateur à leur responsabilité, librement et toujours de façon différente, afin qu'ils l'aident à être un enfant de Dieu libre. C'est seulement si ses parents développent une telle conscience qu'ils réussissent à trouver le juste équilibre entre la prétention de pouvoir disposer de leurs enfants comme une propriété privée en les façonnant sur la base de leurs idées et désirs, et l'attachement libertaire consistant à les laisser grandir dans une entière autonomie et en satisfaisant tous leurs désirs et aspirations, pour tenir compte de la forme adéquate de cultiver leur personnalité. Si, par ce sacrement, le nouveau baptisé devient fils adoptif de Dieu, objet de son amour infini qui le protège et le défend des forces obscures du mal, il faut lui enseigner à reconnaître Dieu comme son Père et à savoir aller vers lui dans une relation filiale".

"Lorsque l'on baptise des enfants en les introduisant dans la lumière de Dieu et de son enseignement, on ne leur fait pas violence mais on leur donne la richesse de la vie divine source de la vraie liberté qui est le propre des enfants de Dieu, une liberté qui devra être éduquée et formée avec l'expérience des années pour les rendre capables de prendre des décisions responsables". Le Pape s'est aussi adressé aux parrains et marraines en leur demandant d'être "conscients du don reçu et de ne pas cesser de remercier le Seigneur qui, par le présent sacrement, a fait entrer vos enfants dans une nouvelle famille plus grande et stable, plus ouverte et nombreuse que la vôtre : je parle de la famille des croyants, de l'Église, d'une famille qui a Dieu pour Père et dans laquelle tous se reconnaissent frères en Jésus-Christ. Confiez donc aujourd'hui vos enfants à la bonté de Dieu qui est puissance de lumière et d'amour, et, malgré les difficultés de la vie, ils ne se sentiront jamais abandonnés s'ils restent unis à lui. Soyez donc attentifs à les éduquer dans la foi, à leur enseigner à prier et à grandir comme le faisait Jésus et avec son aide, en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et les hommes".

Rencontre des familles à Mexico

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dimanche, 11 janvier 2009

Des prêtres mouillent leurs maillot !

En ce jour du baptême du Christ, on peut se demander pourquoi Jésus a-t-il voulu être baptisé ? Il n'en avait effectivement pas besoin étant Fils de Dieu. Mais Dieu a voulu plonger et s'immerger dans le monde, il a plongé tel un sauveur. C'est un Dieu qui, permettez l'expression, n'a pas peur de se mouiller.

Les prêtres sont invités à tout donner à Dieu, comme des sportifs, à mouiller leur maillot!

Retrouvez les images sympathiques des prêtres romands lors d'un match de foot organisé avec une équipe coachée par Michel Pont (entraîneur adjoint de l'équipe suisse) en juin 2005 lors de l'année suisse des vocations sacerdotales. Occasion de revoir l'abbé Grégoire Zufferey, décédé tout récemment, qui fut le meilleur joueur chez les prêtres.

Séquence archive

dès 6 min.34 sec.

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Merci à TVRL (télévision régionale lausannoise)

samedi, 10 janvier 2009

Un suisse 4ème meilleur arbitre du monde !

Le tessinois Massimo Bussaca a été élu comme l'un des quatre meilleurs arbitres du monde. Mr Rosetti, italien, est au sommet du podium, lui qui a sifflé la finale de l'Euro 2008. Savons-nous que Mr Busacca, est un sportif d'élite avec une foi bien ancrée ?

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Témoignage

J’ai commencé à arbitrer en 1989 après avoir joué au ballon durant différentes années. Jouer m’a toujours plu mais surtout pouvoir rester avec les amis et partager des beaux moments ensemble. Le sport m’a toujours aidé à me comparer avec moi même et avec les autres gens et il m’a donné la possibilité de connaître de nouvelles personnes.


De joueur à arbitre

Après quelques années que je jouais au ballon, je me suis vite rendu compte que ma carrière de joueur n’aurait pas de grand avenir. Il est important de savoir connaître et comprendre comment exprimer les propres grandes potentialités. J’ai tout de suite compris que j’étais un joueur discret mais la balle n’allait pas toujours où je voulais. Je tirais à droite et elle allait à gauche !

Et ainsi, un peu par jeu et un peu pour rire, j’ai raccroché mes chaussures de joueur et j’ai commencé un nouveau défi qui m’a de toute façon donné la possibilité de rester dans le monde du football. Un ami ma demandé d’essayer et j’ai alors commencé cette nouvelle aventure à laquelle aujourd’hui je suis vraiment beaucoup liée. Depuis les premiers coup de sifflet, je me suis rendu compte que cela était fait pour moi. Je m’amusais. Ca me plaisait aussi de prendre des décision et de faire respecter les règles. L’arbitre est vraiment celui qui devrait (et je répète il devrait, parce qu’aujourd’hui il est devenu beaucoup plus difficile de faire respecter la discipline sur le terrain de jeu) permettre aux joueurs de se mesurer avec le plus grand respect.


Pour la politesse et le respect

Mais revenons au début. Après quelques matchs arbitrés, j’ai eu un épisode désagréable : un spectateur, père d’un fils qui jouait dans ce match de juniors, m’a insulté. J’ai bien dit « de juniors » ! Grâce à Dieu, j’ai oublié immédiatement et j’ai décidé de continuer ma carrière. Aujourd’hui malheureusement, dans le football et le sport en général et en quelques circonstances, on doit vivre avec ce mal commun de l’impolitesse. C’est vraiment pour cela que lorsque j’arbitre, j’essaie toujours de faire respecter les règles et de tout faire pour qu’il y ait du respect et du propre copain et du propre adversaire. Si nous voulons que le football et le sport redeviennent un moment pour pouvoir se socialiser et s’amuser, il faut absolument qu’il y ait un respect absolu des valeurs humaines. Respect pour soi- même et le respect vers notre prochain.


L’humilité

Rapidement je suis arrivé à arbitrer des matchs importants. Mes décisions sur le terrain devenaient acceptées. Ce sont les joueurs qui en acceptant mes décisions m’ont fait devenir un bon arbitre. Je pourrais dire tranquillement qu’être un bon arbitre, si sur dix fois que je siffle, neuf fois je viens moi-même sifflé, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Je pense qu’en tout ce que nous faisons, nous ne devons pas et jamais nous permettre de perdre l’humilité. Aussi quand on arrive aux hauts niveaux, soit dans le sport ou dans la vie du travail, il faut toujours rester avec les pieds bien sur terre parce qu’un jour tout ce que nous avons construit pourrait finir et ce que resterait peut être bien peu.
Début sous la neige

Le 1er décembre 1996, j’ai fait mon début en Super League. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je suis arrivé à Saint Gall le jour précédent le match et nous sommes allés visionner le stade. Sur le terrain il y avait 30 cm de neige et j’ai pensé immédiatement que mon début aurait été renvoyé. Le gardien du stade me dit de rester tranquille et de bien dormir parce que le jour suivant le match serait joué.

Le match a été joué. Ils ont déblayé simplement la surface de réparation ! Ils ont fait les lignes en rouge et ils ont aplani la neige dans le reste du terrain. Ca a été un début anormal mais tout est bien allé. C’est cela la beauté du sport : souvenirs inoubliables, expériences de vie, et parfois comparés avec des situations beaucoup plus particulières. J’ai commencé à arbitrer avec régularité en Super League. Tout de suite j’ai vu que beaucoup de choses avaient changé : importance des langues, la pression, la télévision, les journalistes, l’inspecteur qui jugeait ma performance. Beaucoup de facteurs avec lesquels je n’étais pas habitué encore à cohabiter. Tout de suite j’ai compris que c’était le moment et que je devais m’engager si je voulais atteindre de hauts niveaux. Cela n’était pas facile mais j’ai dépassé cette pression initiale en alternant beaux et mauvais moments ; le peu d’expérience m’a fait commettre des erreurs et j’ai alors compris que je devais me retrousser les manches, me relever et continuer le chemin parcouru jusque là.


La solitude

Malheureusement quand nous nous trompons, nous sommes presque toujours laissés à nous mêmes, seuls, et nous devons avoir la force et la personnalité de comprendre tout seul comment nous reprendre et oublier immédiatement les mauvais moments. Pour moi, tout ceci a été possible grâce à la foi. Quand quelqu’un me demande quel moment fut le plus mauvais de ma carrière, je vous assure que j’en ai eu, mais je ne sais jamais que répondre. Je me rappelle seulement les beaux moments. Les autres je les oublie rapidement. Si cela n’était pas comme ca, je ne serais pas prêt pour mon prochain engagement.


Arbitre international

En 1999, je suis devenu arbitre international. Autre grande reconnaissance qui couronnait des années de sacrifices. Tout de suite je me suis aperçu que les choses étaient en train de changer. La comparaison avec le football international signifiait comprendre les mentalités différentes de jeux, d’approche tactique et la manière d’interpréter un match. L’anglais est devenu la langue officielle dans mes cours et dans mes matchs à l’étranger. La communication est une partie importante pour une bonne approche du match. J’ai toujours cherché d’avoir un bon rapport avec les joueurs et surtout rester toujours à leur même hauteur. Jamais trop autoritaire, dédramatiser les situations difficiles et savoir admettre aussi ses propres fautes. De cette manière il s’instaure un rapport excellent et il devient plus facile de prendre les décisions. Et oui, décider. Un arbitre qui ne décide pas et qui manque de courage ne réussirait jamais à arbitrer aux hauts niveaux.

Dans l’élite

Après quelque années, je suis entré dans l’élite des arbitres européens, avec des matchs fascinants, stades avec 60’000-70’000 spectateurs, nouvelles nations visitées, cultures différentes, nombres incroyables de gens connus et un bagage d’expérience que toute la vie je garderai en moi. En 2006 j’étais choisi comme un des neuf arbitres européens pour participer à la plus grande compétition qui existe au niveau sportif.


Au mondial

Le Mondial de football. Pour un arbitre comme pour un joueur c’est la satisfaction la plus grande qu’il puisse atteindre. Quand je le raconte j’ai encore de la peine à faire comprendre aux gens les émotions par lesquelles j’ai passé. Aussi ceux qui normalement ne suivent pas le sport, pendant un mondial, deviennent passionnés de cet événement incroyable.

J’ai eu l’honneur d’arbitrer trois match. Espagne-Ukraine, Angleterre-Suède et un huitième de final entre le Mexique et l’Argentine gagné par cette dernière dans une rencontre passionnante décidée dans les prolongations avec un des goals le plus beaux du mondial.

Ca vous semblera étrange, mais une des choses les plus belles que je me souvienne du mondial, c’était de voir des familles entières aller au stade ensemble, et après la rencontre s’amuser et faire en sorte que le sport puisse être un moment incroyable de socialisation. J’ai profité de chaque minute de cette compétition spectaculaire, même si je dois dire avoir eu beaucoup de pression en dirigeant mes matchs.


La prière et la foi

Pendant le mondial j’ai beaucoup prié. J’ai tout mis dans les mains de DIEU et je lui ai demandé de me protéger et de me guider en tout. Aujourd’hui dans un match à ces niveaux, il y a beaucoup d’intérêts. Une faute de ma part peut compromettre l’élimination d’une équipe d’une compétition. C’est pour cela qu’en connaissant mes limites humaines, je me confie à Dieu.

Je suis complètement convaincu que sans la foi je n’aurais jamais pu obtenir ces grandes satisfactions.


Humour

Je me rappelle un épisode très spécial. Dans mon premier match arbitré, au moment du tirage aux sort, avec la monnaie en main j’ai demandé aux deux capitaines Sevchenko et Casillas de choisir une des deux faces. J’ai lançai la pièce, et pour la première fois dans ma carrière plutôt qu’aller d’une face ou de l’autre, la monnaie est tombée au sol de manière perpendiculaire. C’était un épisode où nous avons souri et déchargé la grosse tension qui transpirait dans sur nos visages.


L’Euro

Cela fait juste quelques mois que j’ai terminé le championnat européen. J’ai encore eu la possibilité d’arbitrer la compétition la plus importante au niveau Européen : Grèce - Suède, Hollande - Roumanie et une demi-finale entre l’Allemagne et la Turquie. Une autre grande expérience que je n’oublierai pas pour le reste de ma vie. Quand j’arbitre je cherche toujours à m’amuser, et c’est cela le message que j’essaie de transmettre aux joueurs et au public qui suivent la rencontre.

En mai 2007, j’ai arbitré la finale de la coupe UEFA entre l’Espaniol et Sevilla devant 70000 mille spectateurs. Un derby tout espagnol qui a vu Sevilla gagner aux penaltys. J’ai toujours vécu mes satisfactions avec le meilleur équilibre en jouissant de manière contenue pour les succès, mais jamais en m’abattant pour les défaites.


Merci à Dieu

Je programme tout, mais je vis à la journée, et je ne fixe pas trop de but. Je vis sereinement et je tâche de tirer le maximum de tout. Je remercie Dieu pour ce que j’ai obtenu jusqu’à aujourd’hui.

vendredi, 09 janvier 2009

La puissance de la prière

Le Pape Jean Paul II, serviteur de Dieu, nous laisse un exemple lumineux dans le recours concret et confiant à la prière de tous les jours. Pour lui, durant les drames de sa vie, la prière fut le moyen doux et puissant de faire entrer Dieu dans l'histoire des hommes.

Le Pape Benoît XVI s'est adressé aux ambassadeurs pour dresser un état du monde assez allarmant.

Dans le conflit actuel en cours à Gaza, le Saint-Siège a demandé un cesser le feu imédiat pour des négociations autour de la table du dialogue. Son message a été hélas brouillé par les affirmations d'un Cardinal comparant la situation de Gaza à un camp de concentration.

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Dans la prière pour notre monde, confions-nous au serviteur de Dieu, le Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân, ancien président du dicastère pontifical de Justice et Paix. C'est un futur saint! qui a su garder l'espérance, la prière, la confiance dans la Providence de Dieu et la foi durant son temps de prison au Vietnam. Qu'il nous aide aujourd'hui dans la recherche commune, active et forte d'une vie avec plus de justice et de paix.

 

Un autre moyen concret d'aide pour les différentes détresses: L'aide à l'Eglise en détresse (AED)

Propos diplomatiques ou polémiques ?

Dans le conflit en cours à Gaza, il y a des mots qui sont des lumières ou des étincelles. Ci-dessous, les propos de paix, sans concessions, du Saint-Père et ceux d'un Cardinal qui a réussi à troubler, voire occulter, la réception du message de Benoît XVI pour déclancher une vive polémique.

Benoît XVI et le Saint-Siège:

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Discours du Pape au Corps dipomatique du jeudi 8 janvier 20008:  "A propos de la situation au Moyen-Orient et, en premier lieu, en Terre Sainte, l’option militaire n’est pas une solution. La violence, d’où qu’elle provienne et quelque forme qu’elle prenne, doit être condamnée fermement. Je souhaite que, avec l’engagement déterminant de la communauté internationale, la trêve dans la bande de Gaza soit rétablie. C'est indispensable pour redonner des conditions de vie acceptables à la population et pour relancer les négociations de paix en renonçant à la haine, aux provocations et à l’usage des armes. Il est très important que, à l’occasion des échéances électorales cruciales qui intéresseront beaucoup d’habitants de la région dans les prochains mois, émergent des dirigeants capables de faire progresser avec détermination ce processus et de guider leurs peuples vers la difficile mais indispensable réconciliation. On ne pourra parvenir à celle-ci sans adopter une approche globale des problèmes de ces pays, dans le respect des aspirations et des intérêts légitimes de toutes les populations intéressées".

Cardinal Martino

ROME, Jeudi 8 janvier 2009 (ZENIT.org) - Gaza « ressemble de plus en plus à un grand camp de concentration », a dénoncé le cardinal Renato Raffaele Martino, dans une interview publiée le 7 janvier 2009 dans le quotidien italien en ligne Il Sussidiario.net. Le président du Conseil pontifical Justice et Paix a invité à « construire la paix » en favorisant le « développement » individuel et commun.

images-1.jpgAlors que les combats s'intensifient dans la bande de Gaza, le cardinal Martino a dénoncé les « conditions à Gaza », les comparant à « un grand camp de concentration ». « Il n'y a comme alternative au dialogue que le recours à la force et à la violence », a-t-il ajouté. « Mais la violence ne résout pas les problèmes et l'histoire le confirme bien souvent », a-t-il affirmé, citant l'exemple de la guerre en Irak.

Pour le cardinal italien, « si on veut construire la paix, il faut favoriser le développement, non seulement le développement des pays mais aussi le développement personnel de chaque homme ». « L'assistance aux pays en voie de développement ne peut ressembler à une aumône, mais elle doit se présenter comme un partenariat, une aide pour que l'autre devienne protagoniste de son propre développement. Ce n'est qu'ainsi que l'aide pour tous peut devenir une aide au développement de chacun. Cela vaut naturellement, aussi et surtout pour le Moyen Orient », a-t-il estimé.

Pour arriver à la paix, « il faut la volonté des deux parties, parce qu'elles sont toutes les deux coupables », a ajouté le prélat. A ses yeux, « Israéliens et Palestiniens sont les enfants d'une même terre et il faut les séparer, comme on le ferait avec deux frères ». Pour le cardinal Martino, « s'ils ne réussissent pas à se mettre d'accord, il faut alors que quelqu'un d'autre se charge de le faire. Le monde ne peut rester ainsi, à regarder sans rien faire ».

Le président du Conseil pontifical Justice et Paix a également dénoncé les « conséquences de l'égoïsme » comme « la haine envers l'autre, la pauvreté et l'injustice ». « Ce sont toujours les populations sans défense qui en paient le prix », a-t-il regretté.

« Chaque année, il y a trop de prêtres, de religieux et religieuses, de missionnaires, de laïcs qui perdent la vie dans l'exercice de la mission la plus chrétienne de toutes, celle d'aider les personnes souffrantes et pauvres », a-t-il dit.

« Pourquoi les chrétiens souffrent-ils plus que les autres ? », s'est-il demandé. « A cause de l'ouverture du christianisme qui considère tous les hommes et les femmes comme des frères, alors que l'extrémisme musulman n'admet ni les conversions, ni les autres religions. Cela est source d'inimitié et de violence », a-t-il conclu.

Les propos du cardinal Martino comparant Gaza à un « camp de concentration » ont entraîné de nombreuses réactions dans le monde israélien, accusant le haut prélat italien d'utiliser des termes « tirés de la propagande du Hamas ». L'ambassadeur d'Israël près le Saint-Siège,  Mordechai Lewy, a aussi réagi en affirmant que « si le cardinal utilise ces termes, c'est qu'il n'a jamais vu un camp de concentration de sa vie ».

Dans une interview au quotidien italien La Repubblica, le 8 janvier, le cardinal Martino a répondu aux attaques, affirmant qu'il n'y avait rien « qui puisse être interprété comme anti-israélien dans (ses) propos ». « La situation à Gaza est horrible », a-t-il ajouté.

 

 

jeudi, 08 janvier 2009

Discours du Pape aux diplomates

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Pour une vision du monde d'aujourd'hui, il vaut vraiment la peine de lire ce discours de Benoît XVI adressé au corps diplomatique près le Saint Siège.

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Une chose dont on ne parle preque jamais ce sont le "discriminations et les très graves attaques dont ont été victimes, l’an passé, des milliers de chrétiens, qui montrent combien ce n’est pas seulement la pauvreté matérielle, mais aussi la pauvreté morale qui nuit à la paix. C’est dans la pauvreté morale, de fait, que de telles exactions plongent leurs racines".

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Que faire pour une bonne année ?

images.jpg"Ravivons en nous l'engagement à ouvrir au Christ notre esprit et notre cœur, pour être et vivre comme ses véritables amis. Sa compagnie aura pour effet que cette année, malgré ses inévitables difficultés, soit un chemin plein de joie et de paix. En effet, ce n'est que si nous restons unis à Jésus, que l'année nouvelle sera bonne et heureuse."

Benoît XVI, audience du mercredi 7 janvier 2009

mercredi, 07 janvier 2009

Galilée, un modèle chrétien ! ?

Alors que 2009 est l'année de l'astronomie (400 ème anniversaire des premières observations de Galilée au téléscope), en la fête de l'Epiphanie, célébrée le mardi 6 janvier en Italie, souvenons-nous que Benoît XVI a présenté Galilée comme un modèle pour les chrétiens d'aujourd'hui et spécialement pour les chercheurs. Cela doit contribuer à un dialogue entre foi et science. Le Cosmos est comme un livre dont l'auteur s'exprime à travers  la symphonie du crée, dont on pourrait dire qu'il est comme un language musical. Ainsi le comprenait aussi Dante, dans la Divine Comédie, définissant Dieu comme l'Amour qui fait bouger le soleil et les étoiles.

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Cela fait partie de la purification de la mémoire historique. Le Cardinal Ratzinger a voulu ouvrir les archives de l'ex Saint-Office. Aussi, savons-nous que le Pape n'a en fait jamais signé la condamnation de Galilée ? Ce dernier était aussi un homme de foi.

La guerre de la communication

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source photo: www.nytimes.com

Que se passe-t-il vraiment à Gaza ? Il est très difficile de le dire, de le montrer et de le révéler. Les images, les photos, les communiqués sont filtrés, produits et utilisés par les deux partis. Comment rechercher la vérité ?  La communication est une partie inhérente de cette guerre, de toute guerre.

Il y a parfois un mite sur l'information: qu'elle serait désormais à portée de clic. Ce n'est de loin pas si simple! On pourrait presque dire que sur les grandes questions de notre monde, les grands sujets, on ne sait parfois presque rien.

mardi, 06 janvier 2009

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images.jpgEn 2008, 30 millions de nouveaux sites Internet ont été ouverts. On trouve désormais 186,7 millions de sites en ligne. Leur nombre a progressé de 17% par rapport à 2007, soit un léger ralentissement de la croissance. En effet, l'an passé, on avait relevé une augmentation de 40% du volume de sites Internet par rapport à l'année 2006.

Ce blog est une petite goutte d'eau dans l'océan de la communication ou une petite lumière dans le monde des sites. Mais si elle n'y était pas, elle manquerait!

lundi, 05 janvier 2009

Un projet piloté à distance

La médiatisation de ces prières s'est hélas résumé a peu de choses. On s'est contenté de dire que seul l'extrême droite, les parties nationalistes ou xénophobes auraient réagit.
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Prière musulmane à Bologne

Monseigneur Vecchi, du diocèse de Bologne, homme direct, honnête et limpide, a réagit à ce cliché montrant une prière musulmane à l'occasion d'une manifestation contre Israël. Le christiannisme est la religion historique de l'Italie ( de l'Europe ). source: http://paparatzinger2-blograffaella.blogspot.com/
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"cette prière sur le Cresentone, devant San Petronio, est une provocation, un défi à notre identité. Il y a un plan; ils veulent islamisé l'Europe,  ils ont utilisé la place comme un instrument de pression. C'est un signal sur lequel nous devons réflechir. Ce n'est pas une prière puis point final. Cela est advenu à Bologne mais aussi dans d'autres villes (ndr: Milan, ci-dessous). Nous avons eu la confirmation qu'il y a un projet piloté à distance. Que prévoit-il ? L'islamisation de l'Europe. Le Cardinal Oddi s'en est aperçu. Il avait de bonnes sources".

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Prière musulmane à Milan, devant le Dôme.

Stopper la guerre

APPEL POUR LA PAIX A GAZA


CITE DU VATICAN, 4 JAN 2009 (VIS)
. Après l'angélus, le Pape a invité à prier pour que cesse la violence à Gaza et a rappelé que la guerre et la haine ne résolvent pas les problèmes. "Aujourd'hui, dans toutes les églises de Terre Sainte, les patriarches et les chefs des Eglises chrétiennes invitent les fidèles à prier pour la fin du conflit dans la bande de Gaza et à implorer la justice et la paix sur leur terre. Je m'unis à eux et vous demande de faire de même en pensant aux victimes, aux blessés à ceux qui sont dans la peine, à ceux qui vivent dans l'angoisse et la peur, parce que Dieu les bénit par la consolation, la patience et la paix qui viennent de lui".

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"Les nouvelles dramatiques qui nous arrivent de Gaza -a-t-il ajouté- montrent combien le refus du dialogue amène à des situations qui pèsent de façon insupportable sur les populations une fois encore victimes de la haine et de la guerre... La guerre et la haine ne résolvent pas les problèmes. L'histoire la plus récente en est la confirmation. Nous prions donc -a-t-il conclu- afin que l'enfant de la mangeoire...inspire aux autorités et aux responsables de tous les fronts, israéliens et palestiniens, une action immédiate qui mette fin à la situation tragique actuelle".

dimanche, 04 janvier 2009

L'impulsion de Dieu - God Impulse

images-1.jpgSelon Bertrand Piccard, promoteur de Solar Impulse, interviewé au 19.30 (TSR 1), "l'avenir semble assez noir. Or, c'est d'espoir et de lumière dont les gens ont besoin". La démonstration de la possibilité de faire le tour du monde en avion solaire doit permettre de changer l'usage de l'énergie au quotidien.

C'est une jolie et poétique parabole de la vie humaine, donc chrétienne. Nous avons besoin de grand projet, d'enthousiasme, de passion, de défi, d'un impulse! Notre vie de foi se dévelloppe par l'exposition de notre âme à la lumière du Christ, vrai soleil levant venu dans notre monde. A son contact, l'énergie produit par la prière peut nous donner des ailes pour notre vie de tous les jours. Alors, ayons de l'audace, des projets, de l'énergie, de l'imagination pour vivre notre foi avec intensité, avec humanité, avec espérance!

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samedi, 03 janvier 2009

Revoir de fond en comble le modèle économique

Selon le vaticaniste Paolo Rodari, le Pape et des experts en économie proposent un nouveau modèle de dévellopement; il ne peut pas se nommer autrement que modèle économique solidaire. Pour le Pape, la crise doit être affrontée avec "solidarité et sobriété" ainsi que par une révision profonde du modèle dominant. Au fond cela consiste à mettre les pauvres au premier plan. Jean-Paul II avait parlé "d'une solidarité globale", ou d'une "globalisation de la solidarité".

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Notre vaticaniste, s'appuyant sur des experts économiques (qui conseillent le Pape), nous invite aussi à ne pas se baser sur la crise de 1929 et les moyens qui ont permis d'en sortir. Pour la crise actuelle, l'absorbtion de notre production doit se diriger vers les pays pauvres pour les aider aux dévellopements.

Il s'agit de mettre l'homme au centre et d'impliquer les économies de ces pays.

 

vendredi, 02 janvier 2009

Curé de Savièse : Adieu Abbé Grégoire !

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L'abbé Grégoire lors du match en 2005

C'est le choc ! Il avait participé avec joie à la grande et mémorable JMJ de Rome en 2000 pour le Jubilé des jeunes. Il fut aussi le meilleur joueur-prêtre lors du match entre prêtres et sportifs pour l'année des vocations sacerdotales de 2005. Qu'il veille sur les vocations et sur nous tous. "Donne-lui Seigneur le repos éternel et que brille à ses yeux la lumière éternelle et qu'il repose dans la paix." A toute sa famille, ses amis, ses paroissiens, son diocèse, toute notre amitié et notre sympathie !

Le curé de Savièse se tue lors d'une randonnée.

Le curé de Savièse (VS), Grégoire Zufferey, 45 ans, s'est tué le soir de la St-Sylvestre lors d'une randonnée. Son corps a été retrouvé au bas d'une barre rocheuse dans la région du Prabé, a indiqué la police cantonale valaisanne.

Sa disparition a été signalée à la police. Des recherches ont été immédiatement engagées et son véhicule a été découvert aux mayens de la Zour.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'est promené, comme à son habitude, le soir du Réveillon sur les hauts de Savièse. Il se serait engagé le long de l'arête du Prabé. A un passage escarpé, vers 1800 mètres d'altitude, il se serait éloigné de la ligne de crête et s'est retrouvé au-dessus d'une barre rocheuse, où il a chuté.

Son corps a été retrouvé 250 mètres plus bas. Touché à la tête, il a été tué sur le coup.