samedi, 18 novembre 2017
Les théories des "Sedevacantistes" dans un livre. François n' a pas été légitimement élu. Il est un hérétique. Il veut même canoniser Martin Luther.
Un livre pour comprendre l'origine des attaques contre le Pape François. Ces idées et théories creuses sont savamment distillées sur la toile. Elles finissent dans bien des esprits.
Le 21 novembre au Vatican présentation de "Sedevacantisti"
Mardi 21 novembre 2017 à 18 heures au siège de Radio Vatican, avec Peter Gomez, directeur de <ilfattoquotidiano.it>, Paola Saluzzi, journaliste de TV2000 [la chaîne de la CEI], et Javier Martínez-Brocal, directeur de Rome Reports, présentent le livre "Sedevacantisti" de Francesco Antonio Grana, vaticaniste de <ilfattoquotidiano.it>.
François n' a pas été légitimement élu. C'est un hérétique. Il veut même canoniser Martin Luther.
En cinq ans de pontificat les critiques, à l'extérieur et surtout à l'intérieur de l'Eglise catholique, ont attaqué Bergoglio en l'accusant d'hérésie, comme l'ont fait les quatre cardinaux qui ont exprimé leurs doutes pour ses ouvertures en faveur des divorcés remariés, ou ceux qui ont réalisé 200 affiches apposées dans les rues de Rome qui se moquaient du peu de miséricorde du Pape latino-américain envers ses opposants.
"Sedevacantisti" (Wikipedia) veut répondre point par point aux attaques infondées et injustifiées contre Bergoglio, retraçant ses grands succès dans le domaine ecclésial et sur le panorama géopolitique mondial.
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Pape François: « Joseph Ratzinger continue à être un maître … pour tous ceux qui exercent le don de la raison afin de répondre à la vocation humaine de la recherche de la vérité »
Pape François: « Joseph Ratzinger continue à être un maître … pour tous ceux qui exercent le don de la raison afin de répondre à la vocation humaine de la recherche de la vérité »
« Joseph Ratzinger continue à être un maître … pour tous ceux qui exercent le don de la raison afin de répondre à la vocation humaine de la recherche de la vérité », a affirmé le pape François lors de la septième édition du Prix Ratzinger qu’il a présidée le 18 novembre 2017, au Vatican. Le pape argentin a remis leurs prix aux trois lauréats : le théologien luthérien allemand Theodor Dieter, le théologien et prêtre catholique allemand Karl-Heinz Menke, et le compositeur orthodoxe de musique sacrée estonien Arvo Pärt.
Durant cette rencontre, le pape a adressé « une pensée affectueuse et intense au pape émérite Benoît » : « Sa prière et sa présence discrète et encourageante nous accompagnent sur le chemin commun ; son œuvre et son magistère continuent à être un héritage vivant et précieux pour l’Eglise et pour notre service », a-t-il déclaré.
Après les introductions du p. Federico Lombardi, président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI, et du cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le pape François a salué la provenance œcuménique des trois lauréats : « La vérité du Christ n’est pas pour les solistes, c’est une symphonie : elle demande collaboration docile, partage harmonieux. »
Au cours de la cérémonie, l’œuvre “Pater noster”, qu’Arvo Pärt composa à l’occasion du 60e anniversaire de sacerdoce de Benoît XVI, en 2011, a été interprétée par le compositeur, qui a joué sur un piano ayant appartenu au pape émérite, accompagné d’un jeune soliste des « Voci bianche » de l’Académie nationale de Santa Cecilia.
Voici notre traduction intégrale du discours que le pape François a prononcé lors de cette rencontre.
Discours du pape François
Chers frères et sœurs,
Je suis heureux de vous rencontrer à ce rendez-vous annuel de remise des Prix aux illustres personnalités qui m’ont été présentées par la Fondation vaticane Joseph Ratzinger – Benoît XVI et par son Comité scientifique. Je salue d’abord les lauréats, les membres et les amis de la Fondation, et je remercie le cardinal Kurt Koch et le père Lombardi qui nous ont introduits à la signification de cet événement culminant parmi vos activités, finalisées à la promotion de la recherche théologique et de l’engagement culturel animé par la foi et par l’élan de l’âme vers Dieu.
J’adresse avec vous une pensée affectueuse et intense au pape émérite Benoît. Sa prière et sa présence discrète et encourageante nous accompagnent sur le chemin commun ; son œuvre et son magistère continuent à être un héritage vivant et précieux pour l’Eglise et pour notre service. C’est pour cela que j’invite votre Fondation à poursuivre dans l’engagement, à étudier et à approfondir cet héritage, et en même temps à regarder de l’avant, pour en valoriser la fécondité soit par l’exégèse des écrits de Joseph Ratzinger, soit pour continuer – selon son esprit – l’étude et la recherche théologique et culturelle, y compris en entrant dans de nouveaux domaines où la culture actuelle sollicite la foi au dialogue. L’esprit humain a toujours un besoin urgent et vital de ce dialogue : la foi en a besoin, car elle devient abstraite si elle ne s’incarne pas dans le temps ; la raison en a besoin, car elle se déshumanise si elle ne s’élève pas au Transcendant. En effet « la foi et la raison – affirmait saint Jean-Paul II – sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité » (Lett. enc. Fides et ratio, Proemio).
Joseph Ratzinger continue à être un maître et un interlocuteur ami pour tous ceux qui exercent le don de la raison afin de répondre à la vocation humaine de la recherche de la vérité. Quand le bienheureux Paul VI l’appela à assumer la responsabilité d’archevêque de Munich, il choisit comme devise “Cooperatores veritatis”, “Collaborateurs de la vérité”, tirée de la troisième lettre de Jean (v. 8). Elle exprime bien tout le sens de son œuvre et de son ministère. Cette devise ressort des diplômes des Prix que j’ai remis, pour signifier que les lauréats aussi ont dédié leur vie à la très haute mission de servir la vérité, à la diaconie de la vérité.
Je me réjouis que les illustres personnalités décorées du Prix aujourd’hui proviennent de trois confessions chrétiennes, parmi lesquelles aussi la confession luthérienne, avec laquelle cette année nous avons vécu des moments particulièrement importants de rencontre et de chemin commun. La vérité du Christ n’est pas pour les solistes, c’est une symphonie : elle demande collaboration docile, partage harmonieux. La rechercher, l’étudier, la contempler et la mettre en pratique ensemble, dans la charité, nous attire avec force vers la pleine union entre nous : la vérité devient ainsi une source vive de liens d’amour toujours plus étroits.
J’ai accueilli avec joie l’idée d’élargir l’horizon du Prix pour y inclure aussi les arts, en plus de la théologie et des sciences qui sont lui naturellement connectées. C’est un élargissement qui correspond bien à la vision de Benoît XVI, qui si souvent nous a parlé de façon touchante de la beauté comme chemin privilégié pour nous ouvrir à la transcendance et rencontrer Dieu. En particulier, nous avons admiré sa sensibilité musicale et son exercice personnel de cet art comme chemin pour la sérénité et pour l’élévation de l’esprit.
Mes félicitations, donc, aux illustres lauréats : au professeur Theodor Dieter, au professeur Karl-Heinz Menke et au Maître Arvo Pärt ; et mon encouragement à votre Fondation et à tous ses amis, pour que l’on continue à parcourir de nouvelles voies toujours plus larges pour collaborer dans la recherche, dans le dialogue et dans la connaissance de la vérité. Une vérité qui, comme le pape Benoît ne s’est pas lassé de nous le rappeler, est à la fois, en Dieu, logos et agape, sagesse et amour, incarnés dans la personne de Jésus.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
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Violence sexuelles à l'encontre des servants de Messe du Vatican
LE VATICAN OUVRE UNE NOUVELLE ENQUÊTE SUR DE POSSIBLES ABUS SEXUELS
Vatican - le 18/11/2017 | Par Agence I.Media
Une nouvelle enquête a été ouverte concernant d’éventuels abus sexuels commis au sein du pré-séminaire Saint-Pie-X du Vatican avant 2013, a informé le Bureau de presse du Saint-Siège le 18 novembre 2017. Toutefois, est-il précisé, des enquêtes précédentes n’avaient pas pu établir la réalité des faits.
Violence sexuelles à l'encontre des servants de Messe du Vatican
Source: ANSA (son de cloche différent, plus affirmatif)
Les jeunes servants de Messe du Vatican ont subi des violences sexuelles. Une nouvelle enquête conduite par les autorités vaticanes doit mettre en lumière des rapports homosexuels durant les dernières années.
Scandales touchant les servants de Messe au Vatican: rapports homosexuels confirmés
Cela concerne le petit séminaire Saint Pie X, un collège situé dans le palais San Carlo, à l'intérieur du Vatican, là où sont hébergés les "servants de messe" du Pape. Les résultats de ces nouvelles enquêtes pourraient annuler les précédentes conclusions qui n'avaient pas trouvé de tels agissements.
Les cas de violences sexuelles parmi les étudiants du petit séminaire, situé à quelques mètres de la Maison Sainte Marthe, la résidence actuelle du Pape François, sont au coeur des révélations médiatiques du nouveau livre de G.Nuzzi "Péché originel".
La salle de presse du Saint Siège a par contre démenti une rencontre de témoins avec le Pape François.
Note: Je me souviens d'avoir parlé avec un expert en communication en 2013. Nuzzi est un membre des services secrets. Il était en possession d'information concernant les moeurs d'ecclésiastiques. Après les révélations des malversations financières, son 4ème livre "Péché originel" ferait-il venir à la lumière ces scandales cachés ? Grâce à cette pression médiatique bénéfique, la cocote minute finira-elle enfin par exploser ? Affaire à suivre ...
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jeudi, 16 novembre 2017
Affaire Anatrella : le dossier s'enlise
Affaire Anatrella : le dossier s'enlise
Nouvel article de la journaliste Bernadette Sauvaget que je me permets de donner ci-dessous (nom de l'auteur connu via Facebook) après ces quelques mots d'introduction de ma part. L'affaire Anatrella s'enlise.
Le procès canonique ( = à l'intérieur de l'Eglise), décidé il y a 8 mois, n'a pas commencé et rien ne dit qu'il commencera bientôt. La levée de la prescription espérée a été refusée par les autorités romaines après des mois de débat.
Tout traîne. Pour moi qui connais quelque peu ce dossier, j'ai bien compris que personne, dans la hiérarchie de l'Eglise, n'avait vraiment intérêt à faire justice : les faits reprochés au prêtre et psychanalyste Anatrella sont précis, les témoignages nombreux, ils ont été délibérément cachés pendant des années, Anatrella a été protégé pendant des décennies de manière active etc.
J'ai écrit un mémorandum d'une dizaine de pages sur ce dont j'ai été témoin et ce que j'ai fait concernant cette affaire depuis janvier 2006 (soit bientôt 12 ans).
Je me réserve de le publier un jour. Ce mémorandum est accompagné de documents… Une des pièces essentielles est une lettre que j'ai envoyée à Mgr Pontier, président de la conférence des évêques de France en 2014 ; elle est restée sans réponse. Je l'ai renvoyée en 2016 en recommandé avec accusé de réception, j'ai aussi téléphoné et écrit par mail à son secrétariat pour signaler que j'envoyais cette lettre.
Elle m'a été renvoyée par la poste un mois plus tard avec cette mention sur l'enveloppe : "avis de passage, mais pli non réclamé". "Nous faisons tout ce que nous pouvons" disent certains prélats… Non ! Si l'on était si certain de l'innocence de T. Anatrella, le procès canonique aurait eu lieu depuis longtemps. Si l'on était soucieux de justice, justice serait rendue.
Affaire Anatrella : le dossier s'enlise
Par Bernadette Sauvaget — 16 novembre 2017 à 17:24
Le diocèse de Paris a monté une commission pour entendre d'anciens patients disant avoir été abusés par le prêtre Anatrella
Accusé d’abus sexuels sur d’anciens patients, le «psy de l’Église», Tony Anatrella est sous le coup d’une procédure interne. Mais la non-levée de la prescription et le retard pris dans les poursuites inquiètent les victimes.
• Affaire Anatrella : le dossier s'enlise
Pour les victimes présumées, c’est le brouillard. «Notre dossier a été transmis il y a déjà huit mois à l’officialité de Toulouse [le tribunal interne à l’Eglise, ndlr].
Mais rien n’a véritablement bougé, si ce n’est qu’on vient de nous annoncer une nouvelle enquête», affirme à Libération, l’un des anciens patients du prêtre Tony Anatrella, accusé d’abus sexuels par plusieurs personnes ayant suivi des thérapies avec lui. Surnommé le «psy de l’Eglise», pourfendeur de l’homosexualité, Anatrella, médiatique et influent au Vatican, est sous le coup d’une procèdure lancée, à l’été 2016, par le diocèse de Paris duquel il dépend.
A ce jour, aucune procèdure, en revanche, n’a été ouverte par la justice «des hommes», les faits étant considérés (au moins pour ceux qui ont été portés à sa connaissance) comme prescrits.
Le même problème se pose pour l’Eglise. Toutefois, l’archevêque de Paris André Vingt-Trois avait, il y a quelques mois, transmis une demande de levée de la prescription au pape François. Celui-ci, selon une source proche du dossier au diocèse de Paris, a récemment tranché : la prescription ne devrait pas être levée dans l’affaire Anatrella, l’un des gros scandales d’abus sexuels auquel est confrontée l’Eglise catholique en France.
Dans son cabinet place de la Nation, le prêtre a reçu, pendant plusieurs décennies, des patients envoyés notamment par des évêques et des supérieurs d’ordre religieux. «La prescription a été levée dans des affaires de pédophilie, concernant des mineurs mais l’affaire Anatrella concerne des majeurs», explique une source proche de l’archevêque de Paris pour expliquer la décision du Vatican. «C’est une très grosse déception», affirme à Libération l’un des plaignants.
Une pétition
Alerté de cas d’abus sexuel mettant en cause Tony Anatrella depuis le début des années 2000, l’Eglise catholique a tardé à bouger, couvrant même dans un premier temps le prêtre. Dans la tourmente des affaires de pédophilie, l’archevêque de Paris André Vingt-Trois avait finalement diligenté, il y a un peu plus d’un an, une enquête interne confiée à l’un de ses auxillaires, Eric de Moulin-Beaufort.
Une dizaine de victimes se seraient alors manifestées. Par la suite, le dossier avait été transmis à l’officialité de Toulouse pour l’ouverture d’un procès canonique (interne à l’Eglise). «On ne peut à la fois faire traîner le dossier et nous objecter ensuite la prescription», s’insurge Daniel L., le premier à avoir alerté sur les pratiques déviantes de Tony Anatrella. En 2001, il avait été reçu par le cardinal Jean-Marie Lustiger pour évoquer cette affaire. Redoutant que le prêtre ne soit pas sanctionné, Daniel L. affirme réfléchir à d’autres modalités d’actions, «une pétition» ou «un voyage à Rome».
Même si la prescription n’est pas levée, l’affaire Anatrella n’est pas terminée pour autant. Une procèdure (moins sévère) est toujours en cours et plusieurs plaignants devraient prochainement être entendus par un juge écclésiastique. «On a l’impression de repartir à zéro», se désespère l’un d’entre eux.
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La Sagesse traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
La Sagesse traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
(Photo: télescope sauvé par l'astronaute suisse Claude Nicollier)
Lecture de ce matin : superbe !!
Livre de la Sagesse, de l'Ancien Testament
Il y a dans la Sagesse un esprit intelligent et saint, unique et multiple, subtil et rapide ; perçant, net, clair et intact ; ami du bien, vif, irrésistible, bienfaisant, ami des hommes ; ferme, sûr et paisible, tout-puissant et observant tout, pénétrant tous les esprits, même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils.
La Sagesse, en effet, se meut d’un mouvement qui surpasse tous les autres ; elle traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
Car elle est la respiration de la puissance de Dieu, l’émanation toute pure de la gloire du Souverain de l’univers ; aussi rien de souillé ne peut l’atteindre.
Elle est le rayonnement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l’activité de Dieu, l’image de sa bonté.
Comme elle est unique, elle peut tout ; et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers. D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes, pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.
Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse.
Elle est plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations ; si on la compare à la lumière du jour, on la trouve bien supérieure, car le jour s’efface devant la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne peut rien.
Elle déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre, elle gouverne l’univers avec bonté.
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Lamborghini fait le tour du monde ... pour l'Irak
Le pape François s'est vu offrir une Lamborghini Huracan RWD unique en son genre, qui sera proposée aux enchères en mai prochain à Monaco, au bénéfice de ses œuvres de charité.
Lamborghini fait le tour du monde ... pour l'Irak
Ce matin 15 novembre, le Pape a reçu un modèle unique de Lamborghini, qu’il a décidé de vendre aux enchères. L’argent sera reversé en partie à l’AED. Par ce geste, le Pape a voulu expressément soutenir le projet de l’AED “retour aux racines” qui aide les chrétiens d’Irak à rentrer chez eux, dans la plaine de Ninive.
Ce n’est pas la première fois que le Pape, à travers un projet de l’AED, soutient les chrétiens persécutés en Irak. En 2016, il avait fait don de 100 000 euros en faveur de la clinique Saint Joseph à Erbil, dans laquelle sont encore actuellement soignés des milliers de réfugiés.
“Nous avons rencontré le Pape aujourd’hui, témoignent Alfredo Mantovano et Alessandro Monteduro, respectivement président et directeur de l’AED Italie, et, après l’avoir remercié, nous avons évoqué avec lui de l’avancement de notre projet et les photos des premières familles qui sont rentrées chez elle ».
La Fondation tient à remercier également Lamborghini. « Le don de ce constructeur automobile, par l’intermédiaire du Pape, est un exemple d’aide concrète apporté aux chrétiens qui souffrent par de grandes entreprises » conclut le président de l’AED en Italie.
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mardi, 14 novembre 2017
Amoris Laetitia et Pape François: le Cardinal Burke continue de douter
Cardinal Burke et Amoris Laetitia:
"sortir des ambiguïtés en s’appuyant sur le charisme de Pierre".
Un an après, jour pour jour, la publication de leurs dubia au Pape, le cardinal Burke s’exprime à nouveau publiquement, en demandant solennellement au Pape de faire ce pour quoi il a été appelé au Siège de Pierre : confirmer ses frères dans la foi « par une manifestation claire de la doctrine concernant la morale chrétienne et le sens de la pratique sacramentelle de l’Église »
(entretien avec Edward Pentin, dans National Catholic Register de ce jour).
Amoris Laetitia et Pape François: le Cardinal Burke continue de douter
Lien L'Homme Nouveau
Comme si notre Cardinal Burke n’avait pas les capacités de comprendre le Pape François. La loi de la gradualité, la morale des vertus ou du bonheur, la synthèse de Saint Thomas et de Saint Ignace de Loyola ou le discernement sont parmi les notions clefs de l'exhortation apostolique Amoris Laetitia.
Si lui doute, alors les fidèles douteront. S’il explique calmement Amoris Laetitia, avec humilité, fidélité et compétence, cela signifie la fin des « dubia ».
Votre Éminence, où en sommes-nous après que vous avez, ainsi que le cardinal Walter Brandmüller et les deux cardinaux récemment décédés, Carlo Caffarra et Joachim Meisner, rendu publiques les dubiavoici un an cette semaine ?
Cardinal Raymond Burke : Un an après la publication des dubia sur Amoris Lætitia, qui sont restés sans réponse de la part du Saint-Père, nous constatons une confusion croissante sur les manières d’interpréter l’Exhortation apostolique. C’est pourquoi notre préoccupation sur la situation de l’Église et pour sa mission dans le monde, est devenue encore plus pressante.
Je demeure, bien sûr, en communication régulière avec le cardinal Brandmüller sur ces affaires des plus graves. Et nous restons, tous les deux, en profonde union avec les feus cardinaux Joachim Meisner et Carlo Caffarra, décédés au cours de ces derniers mois. Ainsi,j'avertis à nouveau sur la gravité d’une situation qui ne cesse d’empirer.
Beaucoup de choses ont été dites sur les dangers que présente la nature ambiguë du chapitre VIII d’Amoris Lætitia, en soulignant qu’il est ouvert à beaucoup d’interprétations. Pourquoi la clarté est-elle si importante ?
La clarté d’un enseignement n’implique pas une quelconque rigidité qui empêcherait les gens d’emprunter le chemin de l’Évangile. Bien au contraire, elle nous fournit la lumière nécessaire pour accompagner les familles sur le chemin du disciple chrétien. C’est l’obscurité qui nous empêche de voir ce chemin et qui fait obstacle à l’action évangélisatrice de l’Église, comme Jésus l’a dit : « la nuit vient, où personne ne peut travailler » (Jn 9, 4).
Pourriez-vous nous en expliquer davantage sur la situation actuelle à la lumière des dubia ?
La situation actuelle, loin d’amoindrir l’importance de nos questions, les rend encore plus pressantes. Il ne s’agit pas, comme il a été dit, d’une « ignorance affectée » [can 1325], qui ne soulève des doutes que parce qu’elle n’est pas disposée à recevoir un enseignement donné. La préoccupation était plutôt et est toujours de déterminer avec précision ce que le Pape veut enseigner comme Successeur de Pierre.
Ainsi, nos questions ne sont soulevées que parce que nous reconnaissons le ministère pétrinien que le Pape a reçu du Seigneur dans le but de confirmer ses frères dans la foi. Le Magistère est un don de Dieu à l’Église pour apporter la clarté sur des points qui concernent le dépôt de la foi. Par leur nature même, des affirmations qui manquent de cette clarté ne sauraient être qualifiées d’expression du Magistère.
En quoi est-il dangereux, selon vous, qu’il y ait des interprétations divergentes d’Amoris Lætitia, en particulier sur l’approche pastorale envers ceux qui vivent dans des unions irrégulières, et particulièrement sur divorcés remariés civilement qui ne vivent pas dans la continence et reçoivent la Sainte Communion ?
Il est évident que certaines dispositions d’Amoris Lætitia, relatives à des aspects essentiels de la foi et de la pratique de la vie chrétienne, ont reçu des interprétations variées qui sont divergentes et parfois incompatibles les unes avec les autres. C’est un fait incontestable qui confirme que ces instructions sont ambivalentes, qu’elles permettent des lectures variées, beaucoup d’entre elles se trouvant être en opposition avec la doctrine de l’Église.
La question que nous avons soulevée, en tant que cardinaux, concerne ce que le Saint-Père a exactement enseigné et comment ses enseignements s’harmonisent avec le dépôt de la foi, étant donné que le magistère « n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais il est à son service, n’enseignant que ce qui a été transmis, puisque par mandat de Dieu, avec l’assistance de l’Esprit Saint, il écoute cette Parole avec amour, la garde saintement et l’expose aussi avec fidélité, et puise en cet unique dépôt de la foi tout ce qu’il propose à croire comme étant révélé par Dieu » (Concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, n. 10).
Le Pape n’a-t-il pas dit clairement sa position dans sa lettre aux évêques d’Argentine dans laquelle il déclare qu’il n'y a « pas d’autre interprétation » que les directives que ces évêques ont publiées – directives qui laissent ouverte la possibilité pour des couples non mariés et actifs sexuellement, de recevoir la Sainte Eucharistie ?
Contrairement à ce que certains ont prétendu, nous ne pouvons pas considérer la lettre du Pape aux évêques de la région de Buenos Aires, écrite peu avant d’avoir reçu les dubia, et qui contient des commentaires sur les directives pastorales de ces évêques, comme une réponse adéquate aux questions posées. D’une part, ces directives peuvent être interprétées de différentes manières.
D’autre part, il n’est pas évident que cette lettre constitue un texte magistériel dans lequel le Pape ait voulu s’adresser à l’Église universelle en tant que Successeur de Pierre. Le fait est qu’on n’a eu d’abord connaissance de cette lettre que parce qu’elle a été divulguée par une fuite à la presse – elle n’a été rendue publique par le Saint-Siège que plus tard –, et cela soulève un doute raisonnable sur l’intention du Saint-Père de s’adresser à l’Église universelle.
De plus, il serait tout à fait étrange – et en contradiction au désir explicitement formulé par le Pape François, de laisser aux évêques de chaque pays le soin de l’application concrète d’Amoris Lætitia (cf. Amoris Lætitia, n. 3) – qu’il puisse imposer à l’Église universelle des directives concrètes qui ne sont que celles d’une région particulière. Et les dispositions différentes promulguées par divers évêques dans leurs diocèses, de Philadelphie à Malte, devraient-elles toutes être considérées comme invalides ? Un enseignement qui n’est pas suffisamment déterminé, eu égard à son autorité et à son contenu réel, ne peut pas jeter un doute sur la clarté de l’enseignement constant de l’Église qui, dans tous les cas, demeure toujours la norme.
Êtes-vous aussi inquiet du fait que des évêques de certaines conférences épiscopales qui permettent à certains divorcés remariés vivants more uxorio (c’est-à-dire en ayant des relations sexuelles) de recevoir la Sainte Communion sans avoir la ferme intention de s’amender, sont en contradiction avec les précédents enseignements de papes, et notamment de l’Exhortation apostolique Familiaris Consortio du pape saint Jean-Paul II ?
En effet, les dubia ou questions demeurent posés. Ceux qui affirment que la discipline enseignée dans Familiaris Consortio au n. 84 a changé, se contredisent entre eux quand ils en expliquent les raisons et les conséquences. Certains en sont venus jusqu’au point de dire que des divorcés engagés dans une nouvelle union et qui continuent à vivre more uxorio, ne se trouvent pas dans une situation objective de péché mortel (citant Amoris Lætitia n. 303).
D’autres nient cette interprétation (citant Amoris Lætitia n. 305 à l’appui), mais laissent entièrement au jugement de la conscience de déterminer les critères d’accès aux sacrements. Il semble que le but de ces interprètes est d’arriver, par tous les moyens, à un changement de la discipline, et que les moyens qu’ils allèguent pour y parvenir sont sans importance. Ils ne se sont pas non plus préoccupés de mettre grandement en danger des points essentiels du dépôt de la foi.
Quel effet palpable de ce mélange d’interprétations ?
Cette herméneutique de la confusion a déjà produit un triste résultat. De fait, l’ambiguïté sur un point concret de la pastorale pour la famille, a conduit certains à proposer un changement de paradigme de toute la pratique morale de l’Église, dont les fondements ont été enseignés avec autorité par saint Jean-Paul II dans son encyclique Veritatis Splendor.
Vraiment, un processus a été mis en mouvement qui est une subversion de parties essentielles de la Tradition. Pour ce qui est de la morale chrétienne, certains prétendent que les normes morales absolues doivent être relativisées et qu’on doit accorder à la conscience subjective et autoréférentielle la primauté – qui sera au bout du compte équivoque – dans tout ce qui touche aux affaires de morale. Ce qui est donc en jeu n’est d’aucune manière un élément secondaire du kérygme, c’est-à-dire du message fondamental de l’Évangile. Ce dont nous parlons c’est de savoir si la rencontre d’une personne avec le Christ peut ou ne peut pas, avec la grâce de Dieu, donner forme à un chemin de vie chrétienne afin d’être en harmonie avec le sage plan du Créateur.
Pour comprendre jusqu’où vont ces changements, il suffit de réfléchir à ce qui pourrait arriver si un tel raisonnement s’appliquait à d’autres cas, comme par exemple celui d’un médecin pratiquant des avortements, ou celui d’un homme politique appartenant à un réseau de corruption, ou encore celui d’une personne souffrante décidant de faire une demande de suicide assisté…
Certains ont dit que l’effet le plus pernicieux de tous, c’est qu’il représente une attaque contre les sacrements aussi bien que contre l’enseignement moral de l’Église. Comment peut-il en être ainsi ?
Au-delà du débat sur la morale, le sens de la pratique sacramentelle dans l’Église s’érode de plus en plus, particulièrement pour ce qui est des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie. Le critère décisif pour l’admission aux sacrements a toujours été la cohérence entre le mode de vie d’une personne et les enseignements de Jésus. Si, au lieu de cela, le critère décisif devait devenir celui de l’absence de culpabilité subjective chez une personne – comme l’ont suggéré certains interprètes d’Amoris lætitia – cela ne changerait-il pas la nature même des sacrements ? En réalité, les sacrements ne sont pas des rencontres privées avec Dieu ni des moyens d’intégration sociale dans une communauté.
Disons plutôt qu’ils sont les signes visibles et efficaces de notre incorporation au Christ et à son Église, et dans et par lesquels l’Église professe publiquement sa foi et l’active. Dès lors, en transformant la culpabilité subjectivement diminuée d’une personne en critère décisif pour l’admission aux sacrements, on met en danger la regula fidei elle-même, la règle de la foi que les sacrements proclament et actualisent non seulement par des mots mais par des gestes visibles. Comment l’Église pourrait-elle continuer à être le sacrement universel du salut si le sens même des sacrements était vidé de son contenu ?
Bien que vous-même et beaucoup d’autres – y compris les 250 universitaires et prêtres qui ont diffusé une correction filiale – ayez clairement de très graves pressentiments sur les effets de ces passages d’Amoris lætitia, et du fait que vous n’avez reçu à ce jour aucune réponse du Saint-Père, allez-vous lui lancer un ultime appel ?
Oui, pour ces graves raisons et un an après avoir rendu publiques les dubia, je m’adresse de nouveau au Saint-Père et à toute l’Église, en soulignant combien il est urgent qu’en exerçant le ministère qu’il a reçu du Seigneur, le Pape puisse confirmer ses frères dans la foi en exprimant clairement l’enseignement sur la morale chrétienne et sur la signification de la pratique sacramentelle de l’Église
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Dimanche 19 novembre 2017, pour la première fois, l'Église célèbre la Journée mondiale des pauvres
Dimanche 19 novembre 2017, pour la première fois, l'Église célèbre la Journée mondiale des pauvres.
Elle avait été annoncée par le pape François dans sa lettre apostolique Misericordia et Misera, en conclusion du jubilé de la Miséricorde, le 20 novembre 2016. L'idée de cette Journée mondiale des pauvres avait été inspirée au souverain pontife par Etienne Villemain, le fondateur de l'association Lazare.
suite RCF
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Fake news sur les servants de messe au Vatican
Fake news sur les servants de messe au Vatican
Nuzzi, son 4ème livre sur le Vatican: "péché originel"
(Lien) Pour la sortie de son livre "Péché originel", Nuzzi a besoin de coups de pub. Cela dope les ventes. La Croix
Dans le journal italien "Il Fatto Quotidiano", et dans un tweet, l'auteur des Vatileaks 1 et 2 assure que le Pape François a rencontré des victimes ou des témoins. Greg Burke, directeur de la salle de presse, dément catégoriquement.
Le #Pape n’a jamais reçu des victimes présumés ou des quelconques témoins. Fake news sur les servants de messe au #Vatican RT @GregBurkeRome https://t.co/EFDsXwu3oE
— LeSuisseRom@in (@LeSuisse_Romain) 12 novembre 2017
+++ Denunce abusi sessuali su minorenni chierichetti del Papa che vivono in vaticano: dopo esposti Bergoglio di recente ha incontrato seminarista e testimone italiano +++ #PeccatoOriginale
— Gianluigi Nuzzi (@GianluigiNuzzi) 11 novembre 2017
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Rome: cachez ce graffiti du Pape que je ne saurais voir
Rome: cachez ce graffiti du Pape que je ne saurais voir
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