Le Pape François, le G8 et la Syrie

CesseZ-le-feu et NEGOCIATIONS

LE SOMMET DU G8 EN GRANDE-BRETAGNE DOIT CONTRIBUER À OBTENIR UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT EN SYRIE, SOUHAITE LE PAPE. 

Vatican - le 16/06/2013 | Par Agence I.Media

Le pape François a souhaité que le Sommet du G8 qui se tiendra en Grande-Bretagne les 17 et 18 juin 2013 “contribue à obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable“ en Syrie et “à réunir tous les acteurs du conflit autour de la table des négociations“

Ce n'est pas vraiment la politique du Président français François Hollande (armer les rebelles - stopper l'embargo européen sur la vente d'arme) ni celle du Président des USA B. Obama. 

La confession n'est pas comme le Mc Do

La confession est l'inverse du Mc Do:

au Mac Do, on a vraiment envie d'y aller et puis on se dit après: mais pourquoi j'y suis allé, c'était un peu lourd.

Par contre à la confession on n'a pas envie du tout d'y aller, mais à la fin on est tellement heureux d'y être allé, on est si léger ! 

La rencontre entre le Pape François et les parlementaires de France

Pour l'AFP, le Pape aurait été ambigu. Bien que conforme à la substance, l'agence de presse modifie quelque peu les propos du Saint Père. (RTS)

Vatican - le 15/06/2013 à 13:02:00 Agence I.Media
France : Le pape invite les parlementaires à ne pas légiférer en fonction des “modes“ et des “idées du moment“.

Sans jamais citer la loi récemment adoptée en France ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels, le pape François a cependant invité les parlementaires français, le 15 juin 2013, à ne pas légiférer en fonction des “modes“ et des “idées du moment“. Recevant en audience 45 députés et sénateurs de l’hexagone, et alors que les catholiques ont été en première ligne dans l’opposition au “Mariage pour tous“, le pape s’est également félicité “que la société française redécouvre des propositions faites par l’Eglise, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun“.

Le pape François, qui a offert sa définition du “principe de laïcité“ et salué la qualité des relations entre la France et le Saint-Siège, a également relevé que le rôle des parlementaires consistait “à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger“.

Cette première rencontre entre le pape François et des parlementaires français est intervenue moins d’un mois après la promulgation dans le pays de la “loi Taubira“ ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe. Une loi au préalable adoptée à l’Assemblée nationale puis au Sénat.

 

Voici le verbatim du discours du pape, prononcé en italien :

“Faisant suite à votre demande, je suis heureux de vous recevoir ce matin, membres du Sénat et de l’Assemblée nationale de la République française. Au-delà des différentes sensibilités politiques que vous représentez, votre présence manifeste la qualité des relations entre votre pays et le Saint-Siège.

Cette rencontre est pour moi l’occasion de souligner les relations de confiance qui existent généralement en France entre les responsables de la vie publique et ceux de l’Eglise catholique, que ce soit au niveau national ou au niveau régional ou local. Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’Etat français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent. On peut se féliciter que la société française redécouvre des propositions faites par l’Eglise, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun. L’Eglise désire ainsi apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin, de la société et de son destin. Cette contribution ne se situe pas uniquement dans le domaine anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel.

En tant qu’élus d’une nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent, il est de votre devoir, je crois, de contribuer de manière efficace et continue à l’amélioration de la vie de vos concitoyens que vous connaissez particulièrement à travers les innombrables contacts locaux que vous cultivez et qui vous rendent sensibles à leurs vraies nécessités. Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine.

Je vous formule donc mes encouragements les plus chaleureux pour continuer dans votre noble mission, cherchant toujours le bien de la personne en promouvant la fraternité dans votre beau pays. Que Dieu vous bénisse !“.

I.MEDIA/AMI

Pape François: la paix médiatique

Notre culture de l'image

L'image médiatique du Pape Benoît XVI n'était pas naturelle, car elle fut savament travaillée. Une journaliste m'avait rendu attentif aux photos constamment publiées de Ratzinger le montrant tantôt dans son bureau en train de signer des documents tantôt assis sur son trône, un Pape qui pontifie.

Une censure qui sussure

Toutes les autres photos, comme celle du Pape parlant en direct avec les astronautes de la station spatiale internationale, allant visiter les personnes malades et handicapées ou recevant des sportifs, voir mettant sur sa tête le casque des pompiers etc, bref ces clichés furent médiatisés en infimes quantités. Le grand public a cru que Joseph Ratzinger était un homme froid. L'image a suivi cette légende d'Inquisiteur, de Panzer Cardinal.

Pourtant, ceux qui eurent le privilège de rencontrer Benoît XVI eurent les écailles qui tombèrent des yeux. Il y avait deux visions mentales qui ne collaient pas. Un arbitre international m'a confié avoir salué le Pape en personne. Ce fut à ce moment là qu'il comprit qui était vraiment ce Pape "bavarois". Joseph Ratzinger est une personnalité timide, discrète, réservé, à la spiritualité monastique et très souriante et joyeuse! Le moine vient de "monos", seul avec Dieu.

Pour Benoît XVI, les idées négatives plaquées sur sa personne ont forgé son look médiatique.

L'image devient une idole

L'inverse pour le Pape François ! Ce sont les images qui ont crée cet anti-Ratzinger.

Cela s'est joué sur des petits rien, des détails. La croix pectorale en métal et pas en or, les souliers noirs (pas le rouge sang du martyr de Saint Pierre), sa volonté de se présenter au monde qu'en soutane blanche, sans des vêtements baroques, romains ou bavarois, son irrésistible désir de rester à Saint Marthe, les maillots de football et cette idée d'une Eglise pauvre. Enfin, ses premiers mots au monde furent pour Rome, comme évêque de Rome.

On voit aussi avec nos idées. Ethymologiquement, du grec, les théories donnent à voir. Reste à savoir si c'est le réel et le vrai. 

Le Pape Bergoglio médiatisé malgré lui

Joseph Ratzinger était un amoureux de la liturgie. Le Pape François n'a pas fait de la célébration de la foi sa plus grande des priorités.

Mais il faut connaître les pourquoi et les raisons de ces petits détails.

Le Pape François ne peut pas faire la génuflexion car il souffre de la hanche. Il est resté en souliers noirs afin d'avoir ses appuis pour marcher. En effet, le Pape Bergoglio boite légérement. Il veut rester à Sainte Marthe pour des raisons personnelles, "psychiatriques" a-t-il précisé avec son humour caractéristique: il a besoin d'être avec les gens, les personnes. C'est son charisme de Pasteur.

Le bienheureux Jean Paul II s'était aussi présenté au balcon comme évêque de Rome !

La bienheureuse Mère Térésa de Calcutta

Ajoutons à cela quelques idées "cléricalistes" filtrées avec soin afin de promouvoir l'image désirée: "frère François", mais un François qui n'est pas Saint François, le saint de l'Eglise catholique; les pauvres, pas ceux de la biennheureuse Mère Térésa, mais plutôt de Karl Marx, arrière grand-père de la théologie de la libération; ajoutons enfin la longue complainte pour une décentralisation et la médisance sur la Curie romaine, qui voit pourtant vivre aussi des saints. 

Le seuil des 100 jours

Ce n'est pas une bouffée d'encens à la laquelle nous avons eu droit, mais presque à un écran de fumée. L'Eglise n'est pas une société comme les autres. A peine élu, le nouveau Pape avait dit aux journalistes réunis à l'Aula Nervi: c'est avec la foi qu'on la regarde.

En cette année de la foi, souvenons-nous qu'avec la compagnie de Jésus, son amitié quotidienne, nous sommes heureux et épanouis, bien à l'aise dans nos baskets.

Les campagnes de pub anti-tabac ont ceci de bon: nous préserver des écrans de fumée.  

Les médias fonctionnent par contraste; l'Eglise par un subtil équilibre

( une image historique: deux Papes pour une seule Eglise. Une photo qui donne à voir la profonde unité de la foi, qui traverse l'espace et le temps ) 

Bilan de Mgr Norbert Brunner: "l'injustice doit être dénoncée !"

Comme Pasteur de son diocèse, relevons que Mgr Brunner a pris l'option pastorale pour des centres et des pôles de rayonnement, vision qui ne correspond pas véritablement aux unités pastorales. Ces dernières cherchent à couvrir le même territoire avec moins de force pastorale, mais avec le risque d'étirer le tissu  humain au point de le faire déchirer. En fin de compte ce sont des personnes qui deviennent surchargées.

Sept prêtres agressés à mots couverts réagissent pour "dénoncer l'injustice".

Cath.ch | 13 June 2013 | 18h06

«L’injustice doit être dénoncée!»

démission | Norbert Brunner

Les bilans de dix-huit ans d'épiscopat de Mgr Brunner fleurissent un peu partout et se ressemblent. La seule qualité que l'on veut bien prêter à l'Evêque de Sion paraît être celle de "bon administrateur"; un compliment peu flatteur si on y lit en creux ceux que l'on lui refuse: écoute, dialogue, être pasteur... Le dernier numéro d'Echo Magazine du 13 juin 2013 rapporte des propos spécialement venimeux, dans un article intitulé "Le diocèse attend beaucoup de son successeur". Sept prêtres agressés à mots couverts réagissent pour "dénoncer l'injustice". - PF

Monseigneur Brunner

^{(Photo: Georges Scherrer)}

"Quand quelqu’un meurt, on retient volontiers de lui ce qu’il a fait de meilleur. Quand un évêque de Sion démissionne, on se venge en disant le pire. Pourquoi cet acharnement à peindre en noir le bilan de l’évêque de Sion? Pourquoi un article [Echo Magazine du 13 juin 2013] si partial et partiel?

Ici et maintenant l’injustice doit être dénoncée. Nous sommes atterrés devant cette dérive émotionnelle qui étouffe la vérité. Nous nous inscrivons en faux contre ce qui est dit à propos de Mgr Brunner et de son action. Nous contestons avec force les affirmations «sclérose des institutions pastorales»; «despotisme clérical»; «abus de pouvoir»; «attitude inique»; «désertion des églises, désengagement des familles»; et l’affirmation tellement méprisante du petit reste qui pratique encore «vieille chrétienté ritualiste et sclérosée». Comment peut-on penser de telles horreurs? Nous sommes profondément choqués.

Ces hommes et ces femmes qui collaborent en église, qui ont la critique si facile, quel est leur bilan personnel? Quel est leur dynamisme? Quels engagements ont-ils suscités? Combien de vocations se sont-elles levées pour marcher sur leurs pas? Combien de conversions? Quelle image donnent-t-ils de la communion, de l’unité, de la charité? Comment sont-ils fraternels, dans les faits?

Il est facile de jeter la pierre. Il est facile de dire du mal. Il est facile de taper sur le chef. Oui, il est facile de se plaindre et de désespérer. Au contraire, faire de son mieux, avec passion, avec enthousiasme, avec fermeté, contre les idéologies, contre les courtisans, cela est difficile.

Merci Mgr Brunner pour le travail accompli. Merci d’avoir osé faire, avec une conscience éclairée, ce qui est juste. Mgr vous êtes un courageux ami de la vérité."

Cosignent ce billet :

Abbé Philippe Aymon, doyen du décanat de Monthey
Abbé Jérôme Hauswirth, curé du secteur de Monthey
Abbé Willy Kenda, curé du secteur de Monthey
Abbé Denis Lamon, vicaire du secteur de Monthey
Abbé Robert Zuber, curé doyen du secteur de Sierre
Abbé Jean-Marie Cettou, curé du secteur de Sierre
Abbé Sylvain Gex-Fabry, vicaire du secteur de Sierre

Pride 2013 à Fribourg: la manif pour tous en Suisse

Pride 2013: les LGBT militent pour l'égalité

 

13/06/13

 

La Télé profite de la tenue samedi prochain 22 juin de la PRIDE 2013, à Fribourg pour débattre des droits de la communauté LGBT: lesbiennes, gays, bisexuels et trans-genres. Un débat de société qui se joue en Suisse mais de manière plus spectaculaire en France, à l’heure des grandes mobilisations de la Manif pour tous.

 

Le débat

 

Avec Jean Bernard Palthey, représentant de la manif pour tous en Suisse

 

"Cela consiste à priver intentionnellement et légalement un enfant d'un père ou d'une mère. Il s'agit bel et bien d'une discrimination volontaire et d'une inégalité instituée".

 

Les personnes qui ne partagent pas l'idée de la tenue d'une telle manifestation sont aussi invitées librement à un moment d'adoration silencieuse, pour veiller dans la prière afin de promouvoir le bien des enfants et l'avenir de la famille, la plus petite cellule de l'Eglise et de la société.

Evêques de Bâle, Coire et St-Gall avec la Congrégation à la Doctrine de la foi

Le Copiste

Pape François et lobby gay à la curie

Le Figaro

Philippe Aymon sur cath.ch

Intéressante émission sur RAI Uno, avec Bruno Vespa à Porta a Porta, diffusée hier soir en Italie, transmission qui faisait le point sur les 3 mois "de la révolution opérée par le Pape François". L'info d'un lobby circule désormais par les agences de presse et sur Internet. Cette sortie n'a pas été contredite par les services d'information du Vatican.

Le lobby est une anti-chambre, un lieu d'influence qui produit ensuite des actions. Ce n'est donc pas un état, mais un réseau d'influence. Le Pape Benoît XVI ne disait pas autre chose en dénonçant, encore comme Cardinal lors du chemin de Croix de 2005 au Colisée, les vêtements sales de l'Eglise.

Le Cardinal Bergoglio, en partance pour le Conclave, aurait affirmé devant un groupe de Schönstatt, que le prochain Pape devrait être un homme de prière, rappeler que le Christ est à la tête de l'Eglise et réformer la Curie romaine. L'archevêque de Buenos Aires est aussi l'auteur d'un livre sur la corruption. Pour lui, le péché peut être pardonné, mais pas la corruption. Cette dernière touche aussi l'Eglise. Il conclut: "Pécheurs oui, mais corrompu non".

L'émission aura dans tous les cas permis de voir la profonde continuité entre le pontificat de Benoît XVI et celui du Pape François. En l'état le Pape vit, en vrai jésuite, la vertu de prudence: il écoute beaucoup. Puis viendront le temps des décisions, suivi de l'action.

Le Pape est "anticlérical" et pousse à la réforme du clergé, par une vie sainte, pure et transparente. Pour lui le prêtre n'est pas un fonctionnaire mais un homme de Dieu qui doit sortir de lui-même, se donner aux autres, particulièrement pour les plus petits et les malades.

Notre Pape est bien l'homme juste, le Bon Pasteur dont l'Eglise a besoin en ce moment difficile de son histoire.

 

Lobby gay au Vatican ?

 

La Vie

Syrie: 3000 chrétiens ont fui

Il ne reste plus aucun des 3'000 habitants chrétiens d'Al-Qusayr qui y vivaient depuis des siècles en bonne entente avec la majorité musulmane.

Cath.ch / APIC

Le Suisse Romain sur Twitter

Moi, c’est Fabien Grenon. Je suis étudiant en Master de journalisme à l’Académie de journalisme de Neuchâtel. Je vis à Lausanne et suis originaire d’une belle petite station de ski, Champéry. Je travaille de temps en temps comme pigiste à Radio Chablais, à Monthey. Autant dire que les trains, je connais! Durant mon Bachelor, j’ai fait mes premières armes dans le journal universitaire de Neuchâtel, le Cafignon. 

Lien

L’Abbé Dominique Fabien Rimaz :

«Twitter, c’est l’appât qui sert à attirer les poissons »

Publié le 23 mai 2013 par fabieng87 

« Le pape François déjà star sur Twitter », « Pape François : Numéro 1 sur Twitter », « Le Pape François fait un carton avec ses Tweets». Par sa présence sur Twitter, l’Eglise catholique met sa communication au goût du jour. L’Abbé Dominique Fabien Rimaz, prêtre auxiliaire à la cathédrale de Fribourg et spécialiste en communication s’en réjouit.  

L’abbé Dominique Fabien Rimaz

L’abbé Dominique Fabien Rimaz, licencié en théologie et en communication, est présent sur Twitter et Facebook, et tient un blog. « Je suis un véritable abbé 2.0. », plaisante-t-il. Avec 423 followers, l’abbé n’est certes de loin pas aussi populaire que le Pape François, mais il est sans conteste l’une des personnalités du monde ecclésiastique romand les plus actives sur Twitter.

Et il se réjouit de pouvoir suivre le Saint Père. Même si ce n’est pas le Pape lui-même qui écrit ses messages : « C’est une jeune femme de son entourage, plus à l’aise avec les nouvelles technologies, qui gère son compte, mais le Pape valide toujours les tweets », indique-t-il. Présent sur Twitter depuis le 17 avril dernier, un compte décliné en neuf langues, déjà plus de cinq millions de followers, un nouveau tweet chaque jour : le Pape François est rapidement devenu l’une des personnalités les plus en vogue sur Twitter.« 140 caractères, c’est court », souligne l’abbé Rimaz. Les prises de parole du Saint Père sur Twitter s’apparentent alors plutôt à des « mots percutants » ou à des « petites phrases chocs ». En bref, à des « slogans » qui peuvent rappeler ceux du domaine de la publicité. C’est en tout cas ce que laisse à penser le jeune abbé: « Twitter, c’est le crochet de celui qui fait de la pêche, l’appât qui sert à attirer les poissons ». 

Cette stratégie, l’abbé Dominique Fabien Rimaz l’a adoptée en 2009 lors de ses études en communication à l’université pontificale de Sainte Croix à Rome.  Il s’en sert pour faire la promotion de son blog : « ça me permet d’être présent là où les gens se réunissent pour pouvoir, via des tweets accrocheurs, les attirer sur mon blog ». Un blog toujours plus populaire d’ailleurs qui a  attiré jusqu’à 31’700 visites en un mois pendant la période du conclave : « un record qui n’aurait sûrement pas été possible sans Twitter », avoue-t-il. Des hommages à Benoît XVI, des félicitations au nouveau Pape, des scoops, des observations : ses tweets ont drainé de nombreux curieux sur son blog.

"Il faut vivre avec son temps"

Avec son lap top, son Smartphone, son blog, son compte Twitter et son Facebook, le clerc se distingue dans le paysage religieux romand. Alors que l’utilisation des nouvelles technologies dans la religion divise encore au sein de l’Eglise : « certains sont très ouverts, d’autres très craintifs ».

L’abbé 2.0. avoue que ce sont les plus anciens, aux commandes de son diocèse, qui voient souvent d’un mauvais œil sa présence sur la Toile. « Etre aussi exposé sur Internet provoque la jalousie des anciens qui ne comprennent pas l’engouement généré par Twitter », explique-t-il, « c’est un conflit de génération ». 

D’après lui, on lui reproche de ne pas traiter des affaires internes au diocèse. « Mais dès qu’un thème me touche, je ressens le besoin d’en parler, de le partager, de donner mon avis », souligne l’abbé-twitteur. Le mariage pour tous, l’avortement, l’adoption pour les couples homosexuels : voilà des thèmes sur lesquels l’abbé Dominique Fabien Rimaz a beaucoup tweeté ces derniers temps. Mais bien qu’ouvert aux nouvelles technologies de la communication, le fribourgeois reste conservateur sur ces questions sociétales : « je suis pour le mariage entre un homme et une femme uniquement. Quant à l’adoption pour des personnes de même sexe, c’est inconcevable ».

Opposé au mariage gay, il dénonce pourtant farouchement la violence et l’homophobie. Des travers qu’il n’hésite pas à dénoncer sur Twitter : « il m’est arrivé de débattre sèchement avec des fachos d’extrêmes droites ».Au moins sur le plan technologique, l’abbé a compris que le monde bougeait et que c’était à la religion de s’adapter. Mais son rôle reste avant tout d’annoncer l’Evangile. D’après lui, les nouveaux médias ne sont qu’un forum, une arène où partager des opinions, « ils ne sont pas à la solde de l’Eglise ». Il est conscient que le contact personnel et direct reste primordial dans la pratique de la religion. Par exemple, « une personne ne pourra jamais se confesser sur Twitter », précise-t-il.

Le Vatican sur Twitter :

La présence du souverain pontife sur Twitter remonte au 12 décembre 2012, lorsque Benoit XVI était encore à la tête du Vatican :

Chers amis, c’est avec joie que je m’unis à vous par Twitter. Merci pour votre réponse généreuse. Je vous bénis tous de grand cœur. #PremierTweetPapeBenoîtXVI

Depuis, le nouveau Pape, François, a repris le flambeau. L’abbé Rimaz explique qu’en investissant Twitter, le Vatican marque une nouvelle étape dans sa stratégie de communication. Une stratégie récemment repensée pour faire face au discrédit médiatique grandissant de l’Eglise. Levée de l’excommunication d’évêques intégristes en 2009, prêtres pédophiles, « Vatileaks » : l’Abbé Rimaz n’hésite pas à parler de « tempête » et de « crise » pour faire référence à ce que l’Eglise a dû traverser ces dernières années.

Le Vatican se devait de reprendre en main sa communication en recrutant notamment une nouvelle équipe chargée d’élaborer une nouvelle stratégie. Première étape: être présent sur les nouveaux canaux d’information, Twitter en première ligne. « Aller directement là où les gens se réunissent, là où les gens discutent, où les idées s’échangent », indique l’abbé.

Les anti mariage gay à Roland Garros

Lien

"Fabien" justifie son action

Une image qui jure

La communication fait partie intégrante de la manif pour tous. Hélas, le coup d'éclat des Hommen a ridiculisé l'action pacifique et patiente de millions de personnes. En 2 minutes !

Certes, le New York Times en parle, ce média leader américain qui propulse des infos dans l'ensemble du monde médiatique. 

Mais il ne suffit pas de faire parler de soi pour réussir une communication, sinon c'est du simple narcissime. 

Marier l'image et l'action

Il n'y a simplement aucun lien entre le mariage entre un homme et une femme avec la venue des enfants et cette action qui frise l'imbécilité. L'action doit mettre en avant la cause. Or là, cela jure car elles ne sont pas mariés pour ainsi dire. Le but est simplement masqué. Où est le lien entre les enfants et le tennis ? J'ai senti simplement un agacement lorsque la partie de tennis fut interrompue. 

Lâcher la bêtise

Si le slogan consiste à dire "on ne lâche rien", alors autant lâcher la bêtise immédiatement. Ce mouvement d'écologie humaine historique a besoin d'une nouvelle stratégie médiatique afin de communiquer sa véritable identité. 

Les Hommen ont perturbé et la finale et la communication

Heureusement, une nouvelle génération de jeunes, avec des familles, qui se compte par millions, sera bientôt aux affaires. Juste avoir la prudence de ne pas se laisser parasiter par un certain fascisme d'extrême droite, qui retient l'attention du jeu médiatique. La communication aime le décalage, le contraste. Mais les extrêmes, surtout minoritaires, sont des lentilles déformantes. 

Seul point positif: le photographe ! avec ce cliché fort réussi qui relève que le brun et l'orange sont deux couleurs qui se marient bien