Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : opus dei midi quatorze heure

L'Université de la Sainte Croix

Adrienne Suvada
Adrienne Suvada

La nouvelle responsable de la communication du diocèse de Bâle, Adrienne Suvada, n’est pas membre de l’Opus Dei, a confirmé le vicaire général, Markus Thürig, à la "Basler Zeitung", le 21 mars 2012.

Adrienne Suvada a étudié la science des communications à l'Université de la Sainte Croix à Rome. Celle-ci est gérée par l'Opus Dei. Le choix de cette Université a été motivé par "le désir d'une formation élémentaire et spécifique de qualité", précise Markus Thürig.

Adrienne Suvada entrera en fonction le 1er juin 2012.

source: cath.ch

A lire: Dom Romain

logo-it.png

Note: Puis, si elle était de l'Opus Dei, et alors ?

On peut entrer dans une gare CFF, sans en ressortir en étant un train. Effectivement, Adrienne n'est pas de l'Oeuvre. Je me souviens avoir assisté à la défense de son travail de licence sur le managment de la firme Victorinox, en 2009, à l'Université de la Sainte Croix, pour l'obtention de sa licence en communication sociale et institutionnelle. Elle est parfaitement qualifiée pour son nouveau job. La faculté de communication est unique en son genre dans le monde entier et fut créé en 1998 lorsque l'Athénée de la Sainte Croix devint Université pontificale. Cela requiert 4 facultés. 

Ceci dit, l'Opus Dei est une Prélature reconnue par l'Eglise catholique, dont le fondateur est un saint de cette même Eglise, canonisé par le bienheureux Jean Paul II en octobre 2002. Connaissant de nombreuses personnes de l'Opus Dei, je ne peux que leur exprimer toute mon estime et ma reconnaissance pour leur vocation et leur service. 

Lire la suite

jeudi, 22 mars 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

Pape François: ”24 heures pour le Seigneur” diocèse de Lausanne,Genève et Fribourg

Par Diocèse LGF le vendredi 21 mars 2014, 14h16

Lien

"24 heures pour le Seigneur, en Suisse"

« 24 heures pour le Seigneur »

Du 27 au 29 mars, différentes églises du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg ouvriront leurs portes durant 24 heures pour proposer aux fidèles des entretiens avec les prêtres et le sacrement de la réconciliation (confession), en guise de préparation aux fêtes de Pâques. Cette démarche, « 24 heures pour le Seigneur », répond à l’invitation du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

Lors du 4ème Dimanche de Carême, nommé « Laetare » (dimanche de joie), la Basilique Notre-Dame à Lausanne, l’église St-François de Sales à Genève et l’église des Cordeliers à Fribourg ouvriront leurs portes pour l’action « 24 heures pour le Seigneur ». Messes, confessions, adoration du St-Sacrement rythmeront ces veillées.

Cette action, qui devrait devenir une tradition, est l’initiative du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, qui, dans une lettre du 24 février, invite les diocèses du monde entier à remettre la Réconciliation au centre de la vie chrétienne.

Les « 24 heures pour le Seigneur », c’est où ?

LAUSANNE : Basilique Notre-Dame (rue du Valentin 3)

  • Confessions : Vendredi de 18h00 à 22h00 (avec messe à 18h20 et Chemin de Croix à 19h00); samedi de 16h30 à 18h00. Rappel : une journée de confessions avec adoration a également lieu le samedi 12 avril de 9h30 à 18h00
  • Adoration et exposition du St-Sacrement : Vendredi de 20h00 à 22h00; Samedi de 9h30 à 18h00 (exposition du St-Sacrement de la messe du matin à celle du soir)

GENEVE : Eglise St-François de Sales (Plainpalais)

FRIBOURG : Eglise des Cordeliers (rue de Morat 6)

Plus d’info sur l’initiative du Conseil pontifical précité : www.novaevangelizatio.va

Lire la suite

vendredi, 21 mars 2014 | Lien permanent

Pape François, 29-30 mars Dimanche de la Joie: ”24 heures pour le Seigneur” à Fribourg

24 Heures pour le Seigneur, Fribourg, 29-30 mars 2014 CONFESSIONS NON STOP

1655627_1380856795526130_973264358_o.jpg

Lire la suite

vendredi, 28 mars 2014 | Lien permanent

RTS, en ligne direct: l'heure d'un pape ”mondial” a-t-elle sonné ?

Unknown.jpegAvec Abbé Nicolas Betticher, porte-parole francophone de la conférence des évêques (CES). Ai participé au débat. 

En Ligne Directe


Nicolae Schiau , Magali Philip et Pierre-Antoine Preti 

Le conclave chargé d'élire le successeur de Benoît XVI doit démarrer ce mardi. Ainsi en ont décidé les 115 cardinaux-électeurs. Comme il est d'usage, la Chapelle Sixtine sera une fois de plus le décor du vote final, qui doit réunir les deux tiers des voix sur un candidat. Les observateurs sont unanimes: il est difficile de pronostiquer le résultat. Parmi la douzaine de papables, huit viennent d'autres continents. Cette éventuelle surprise pourrait s'auréoler d'un geste envers le sud de la planète: Asie, Amérique du Sud, Afrique?

Une première déjà attendue lors de l'élection de Benoît XVI, en 2005. "Qu'importe la provenance du pape, l'important c'est la direction qu'il donne à l'église", disent certains. D'autres revendiquent la décentralisation, l'abandon de la toute-puissance romaine. 

La nationalité du pape fait débattre les fidèles: la pression pour un non-Européen est forte. À l'ère de la mondialisation, l'Eglise doit-elle renoncer à élire un Italien? L’heure d’un pape "mondial" a-t-elle sonné?

Lire la suite

lundi, 11 mars 2013 | Lien permanent | Commentaires (7)

24 heures avant la sortie du document du Pape François: ce qu'enseigne l'Eglise pour le mariage

La famille: le Pape François deviendra l'homme qui déçoit l'attente de millions de catholiques

Unknown.jpegLe Temps

Il ne reste que 24 heures avant la publication du document du Pape François intitulé "Amoris laetitia" - la joie de l'amour, les deux premiers mots du document - sur le mariage et la famille.

Je ne suis pas prophète, mais la lecture et l'écoute attentive des médias du monde entier me permette d'entrevoir un clash et une tempête médiatique.

Par des pressions médiatiques complexes, le Pape François est devenu celui qui renverserait les tables. L'attention médiatique se porte presque exclusivement sur les personnes divorcées remariées. 

Un courant majoritaire, dont le Cardinal Kasper est le leader, voit le Pape François changer les dispositions de l'Eglise, notamment la non-possibilité des personnes divorcées remariées de recevoir les sacrements (confession et communion), à moins qu' « ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux ».

La marque de la Miséricorde

J'ai lu presque toutes les interventions du Pape François, et rien n'indique qu'il désire changer l'Evangile de la famille. Par contre, la traduction pastorale de ce document est clairement annoncée - je pense à la bénédiction des personnes ou à la prière commune lors de la confession, la possibilité d'être catéchiste ou parrain lors du baptême, la gratuité de la procédure canonique en nullité ou un pouvoir accru de l'évêque diocésain pour alléger les recours ...

Il y aura donc des changements pratiques, un approfondissement de la ligne de la charité pastorale de l'Eglise, qui consiste à être avec les personnes en souffrance pour les amener à Jésus qui est le Bon Pasteur par excellence  : 

Avec une grande charité, tous feront en sorte qu'ils ne se sentent pas séparés de l'Eglise, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie.

On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux oeuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l'esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d'implorer, jour après jour, la grâce de Dieu.

Que l'Eglise prie pour eux, qu'elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu'ainsi elle les maintienne dans la foi et l'espérance!

-----

Avant de découvrir ensemble les quelques 200 pages de ce document "Amoris laetitia", qui suit les Synodes de 2014 et 2015, je reprend ci-dessous l'enseignement classique de l'Eglise, qui s'appuie sur le Synode de 1980 et de l'exhortation "Familiaris consortio" de Saint Jean-Paul II (22 novembre 1981):

Unknown-1.jpegPar le mariage valide, naît entre les conjoints un lien de par sa nature perpétuel et exclusif; le consentement est scellé par Dieu lui-même (Mc 10,9); le lien matrimonial d'un mariage conclu et consommé (par relations sexuelles) ne peut jamais être dissous; l'Eglise se base sur le paroles de Jésus, et le catéchisme (n°1640) l'avance:

pour ce lien matrimonial, "il n'est pas au pouvoir de l'Eglise de se prononcer contre cette disposition de la sagesse divine".

De ces prémisses découlent un document, une exhortation apostolique post-synodale intitulé "Familaris Consortio" de Saint Jean Paul II. Il fait suite au Synode pour la famille de 1980.

Le document du Pape François vient 36 ans après le Synode de 1980. A chaque génération, l'Evangile de la famille doit être annoncée en fonction des souffrances actuelles. 

Comme les médias vont se focaliser sur les situations de souffrance, je mets ci-dessous les passages qui concernent "ces situations dites irrégulières":

Action pastorale devant certaines situations irrégulières

79. Dans le soin qu'il a mis à protéger la famille dans toutes ses dimensions - et pas seulement la dimension religieuse -, le Synode des Evêques n'a pas manqué de prendre attentivement en considération quelques-unes des situations qui sont irrégulières au plan religieux et souvent même au plan civil et qui, dans les changements rapides affectant aujourd'hui les cultures, sont en train, hélas, de se répandte même parmi les catholiques, avec un sérieux dommage pour l'institution familiale et pour la société dont elle constitue la cellule fondamentale.

a) Le mariage à l'essai

80. Une première situation irrégulière consiste dans ce que l'on appelle «le mariage à l'essai», que beaucoup aujourd'hui voudraient justifier en lui attribuant une certaine valeur. Qu'il soit inacceptable, la raison humaine le laisse déjà entendre par elle-même, en montrant combien il est peu convaincant de parler d'un «essai» quand il s'agit de personnes humaines, dont la dignité exige qu'elles soient toujours et seulement le terme de l'amour de donation sans aucune limite, de temps ou autre.

Pour sa part, l'Eglise ne peut admettre ce type d'union pour des motifs supplémentaires et originaux découlant de la foi. D'un côté, en effet, le don du corps dans le rapport sexuel est le symbole réel de la donation de toute la personne; une telle donation, d'ailleurs, dans le dessein actuel de Dieu, ne peut se réaliser dans sa pleine vérité sans le concours de l'amour de charité donné par le Christ. Et d'un autre côté, le mariage entre deux baptisés est le symbole réel de l'union du Christ avec l'Eglise, union qui n'est pas temporaire ou «à l'essai», mais éternellement fidèle; entre deux baptisés, il ne peut donc exister qu'un mariage indissoluble.

Une telle situation ne peut normalement être surmontée si la personne humaine n'a pas été éduquée depuis son enfance, avec l'aide de la grâce du Christ et sans crainte, à dominer la concupiscence naissante et à instaurer avec les autres des rapports d'amour véritable. Cela ne s'obtient pas sans une vraie formation à l'amour authentique et à l'usage correct de la sexualité, capable d'introduire la personne humaine selon toutes ses dimensions, et donc aussi son corps, dans la plénitude du mystère du Christ.

Il sera très utile d'enquêter sur les causes de ce phénomène, même dans son aspect psychologique et sociologique, pour arriver à trouver une thérapie adéquate.

b) Unions libres de fait

81. Il s'agit d'unions qui n'ont aucun lien institutionnel publiquement reconnu, ni civil, ni religieux. Ce phénomène, toujours plus fréquent, ne peut pas ne pas attirer l'attention des pasteurs d'âmes, d'autant plus qu'il provient d'éléments bien divers et qu'en agissant sur eux il sera peut-être possible d'en limiter les conséquences.

Certains, en effet, se considèrent comme contraints à cet état par des situations difficiles d'ordre économique, culturel et religieux, dans la mesure où, en contractant un mariage régulier, ils seraient exposés à un dommage, à la perte d'avantages économiques, à des discriminations, etc. Chez d'autres, on rencontre une attitude de mépris, de contestation ou de rejet de la société, de l'institution familiale, de l'ordre socio-politique, ou encore la seule recherche du plaisir. D'autres, enfin, y sont poussés par l'ignorance et la pauvreté extrêmes, parfois aussi par des conditions de vie dues à des situations de véritable injustice, ou encore par une certaine immaturité psychologique qui les rend hésitants et leur fait craindre de contracter un lien stable et définitif. En certains pays, les coutumes traditionnelles prévoient le mariage proprement dit seulement après une période de cohabitation et après la naissance du premier enfant.

Chacun de ces éléments pose à l'Eglise des problèmes pastoraux ardus, à cause des graves conséquences qui en découlent, soit au plan religieux et moral (perte du sens religieux du mariage, conçu à la lumière de l'Alliance de Dieu avec son peuple; privation de la grâce du sacrement; grave scandale), soit même au plan social (destruction du concept de la famille; affaiblissement du sens de la fidélité, même envers la société; traumatismes psychologiques possibles chez les enfants; affirmation de l'égoïsme).

Les pasteurs et la communauté ecclésiale s'appliqueront à bien connaître de telles situations et leurs causes concrètes, cas par cas; ils auront à cœur d'approcher avec discrétion et respect ceux qui vivent ainsi ensemble; de s'employer à les éclairer patiemment, à les reprendre avec charité, à leur donner un témoignage familial chrétien, autrement dit tout ce qui peut les acheminer vers la régularisation de leur situation. Par-dessus tout cependant, on fera une œuvre de prévention, en cultivant le sens de la fidélité dans toute l'éducation morale et religieuse des jeunes, en les instruisant sur les conditions et les structures qui favorisent cette fidélité sans laquelle il n'y a pas de vraie liberté, en les aidant à mûrir spirituellement, en leur faisant comprendre la riche réalité humaine et surnaturelle du mariage-sacrement.

Le peuple de Dieu interviendra aussi auprès des autorités publiques afin que celles-ci, résistant à ces tendances qui désagrègent la société elle-même et sont dommageables pour la dignité, la sécurité et le bien-être des divers citoyens, s'emploient à éviter que l'opinion publique ne soit entraînée à sous-estimer l'importance institutionnelle du mariage et de la famille. Et parce que, dans beaucoup de régions, à cause de l'extrême pauvreté découlant de structures économiques et sociales injustes et inadaptées, les jeunes ne sont pas dans des conditions leur permettant de se marier comme il convient, il faut souhaiter que la société et les autorités publiques favorisent le mariage légitime grâce à une série d'interventions sociales et politiques de nature à garantir le salaire familial, à prendre des mesures permettant une habitation apte à la vie familiale, à créer des possibilité adéquates de travail et de vie.

c) Catholiques unis par le seul mariage civil

82. Le cas de catholiques qui, pour des motifs idéologiques ou pour des raisons pratiques, préfèrent contracter un mariage civil, refusant ou repoussant à plus tard la célébration du mariage religieux, devient de plus en plus fréquent. On ne peut considérer que leur situation soit semblable à celle de ceux qui vivent ensemble sans aucun lien, car il y a au moins un certain engagement dans un état de vie précis et probablement stable, même si, souvent, la perspective d'un éventuel divorce n'est pas étrangère à cette décision. En demandant, de la part de l'Etat, la reconnaissance publique d'un tel lien, ces couples montrent qu'ils sont prêts à en assumer aussi les obligations en même temps que les avantages. Malgré cela, l'Eglise ne peut pas non plus accepter cette situation.

L'action pastorale tendra à faire admettre la nécessaire cohérence entre le choix de vie et la foi que l'on professe, et elle s'efforcera de faire tout ce qui est possible pour amener ces personnes à régulariser leur situation selon les principes chrétiens. Tout en faisant preuve à leur égard d'une grande charité et en les amenant à participer à la vie des diverses communautés, les pasteurs de l'Eglise ne pourront malheureusement pas les admettre aux sacrements.

d) Personnes séparées, et divorcés non remariés

83. Divers motifs, tels l'incompréhension réciproque, l'incapacité de s'ouvrir à des relations interpersonnelles, etc., peuvent amener à une brisure douloureuse, souvent irréparable, du mariage valide. Il est évident que l'on ne peut envisager la séparation que comme un remède extrême après que l'on ait vainement tenté tout ce qui était raisonnablement possible pour l'éviter.

La solitude et d'autres difficultés encore sont souvent le lot du conjoint séparé, surtout s'il est innocent. Dans ce cas, il revient à la communauté ecclésiale de le soutenir plus que jamais, de lui apporter estime, solidarité, compréhension et aide concrète afin qu'il puisse rester fidèle même dans la situation difficile qui est la sienne; de l'aider à cultiver le pardon qu'exige l'amour chrétien et à rester disponible à une éventuelle reprise de la vie conjugale antérieure.

Le cas du conjoint qui a été contraint au divorce est semblable lorsque, bien conscient de l'indissolubilité du lien du mariage valide, il ne se laisse pas entraîner dans une nouvelle union, et s'emploie uniquement à remplir ses devoirs familiaux et ses responsabilités de chrétien. Alors, son témoignage de fidélité et de cohérence chrétienne est d'une valeur toute particulière pour le monde et pour l'Eglise; celle-ci doit plus que jamais lui apporter une aide pleine de sollicitude affectueuse, sans qu'il y ait aucun obstacle à son admission aux sacrements.

e) Les divorcés remariés

Unknown-2.jpeg84. L'expérience quotidienne montre, malheureusement, que ceux qui ont recours au divorce envisagent presque toujours de passer à une nouvelle union, évidemment sans cérémonie religieuse catholique. Et comme il s'agit là d'un fléau qui, comme les autres, s'attaque de plus en plus largement aux milieux catholiques eux-mêmes, il faut d'urgence affronter ce problème avec la plus grande sollicitude.

Les Pères du Synode l'ont expressément étudié. L'Eglise, en effet, instituée pour mener au salut tous les hommes, et en particulier les baptisés, ne peut pas abandonner à eux-mêmes ceux qui - déjà unis dans les liens du sacrement de mariage - ont voulu passer à d'autres noces. Elle doit donc s'efforcer, sans se lasser, de mettre à leur disposition les moyens de salut qui sont les siens.

Les pasteurs doivent savoir que, par amour de la vérité, ils ont l'obligation de bien discerner les diverses situations. Il y a en effet une différence entre ceux qui se sont efforcés avec sincérité de sauver un premier mariage et ont été injustement abandonnés, et ceux qui par une faute grave ont détruit un mariage canoniquement valide. Il y a enfin le cas de ceux qui ont contracté une seconde union en vue de l'éducation de leurs enfants, et qui ont parfois, en conscience, la certitude subjective que le mariage précédent, irrémédiablement détruit, n'avait jamais été valide.

Avec le Synode, j'exhorte chaleureusement les pasteurs et la communauté des fidèles dans son ensemble à aider les divorcés remariés. Avec une grande charité, tous feront en sorte qu'ils ne se sentent pas séparés de l'Eglise, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie. On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux oeuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l'esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d'implorer, jour après jour, la grâce de Dieu. Que l'Eglise prie pour eux, qu'elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu'ainsi elle les maintienne dans la foi et l'espérance!

L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage.

La réconciliation par le sacrement de pénitence - qui ouvrirait la voie au sacrement de l'Eucharistie - ne peut être accordée qu'à ceux qui se sont repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement que, lorsque l'homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs - par l'exemple l'éducation des enfants -, remplir l'obligation de la séparation, «ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux».

De la même manière, le respect dû au sacrement de mariage, aux conjoints eux-mêmes et à leurs proches, et aussi à la communauté des fidèles, interdit à tous les pasteurs, pour quelque motif ou sous quelque p

Lire la suite

jeudi, 07 avril 2016 | Lien permanent | Commentaires (3)

Nouveau nonce apostolique en Suisse

showPhoto.jpgPar quelques articles concernant le prochain évêque de Fribourg, la rumeur de son appartenance à l'Opus Dei circule.

Après simple vérification, Mgr Diego Causero n'est tout simplement pas de la société sacerdotale de la Sainte Croix. Vu que l'Opus Dei est une institution de l'Eglise romaine, une prélature personnelle, légitimement promue par toute l'Eglise catholique, le nouvel ambassadeur du Pape en Suisse a tout simplement célébré une Messe en l'honneur de Saint Josémaria à Prague. 

Le but de cette rumeur pourrait être de chercher à utiliser ce label de qualité afin d'initier un conflit pour s'opposer au choix du Pape et préparer un terrain potentiellement hostile au nouvel évêque de Fribourg. En tout cas, cela permet de causer...

Lire la suite

mercredi, 28 septembre 2011 | Lien permanent | Commentaires (5)

Béatification du successeur de Saint Josémaria

Unknown-1.jpeg@Don__Dom: Mgr Alvaro del Portillo sera béatifié à Madrid le 27 septembre par le Cardinal Amato de la cause des saints. 

--

Bureau d'information de la Prélature de l'Opus Dei en Suisse Restelbergstrasse 16, CH-8044 Zurich

T +41 76 458 15 38

F +41 44 261 71 43

press@opusdei.ch

www.opusdei.ch

Lire la suite

jeudi, 23 janvier 2014 | Lien permanent

There be Dragons bientôt en français: ”Tu trouveras des dragons”

"Tu trouveras des dragons"

 

Le film de R. Joffé sur Josemaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, attendu prochainement en France, est déjà sorti en Espagne. Malgré ses limites, il permet de rappeler les martyrs catholiques de la guerre d'Espagne, et des épisodes terrifants. 

A lire sous Benoît et moi

Lire la suite

samedi, 02 avril 2011 | Lien permanent

Don Arturo Cattaneo en pole position pour le siège de Lugano

6708.jpg

Selon la presse tessinoise, Don Arturo Cattaneo serait dans la bonne liste pour devenir évêque de Lugano. Mais comme l'Opus Dei fait figure d'épouvantaille et agite, parfois faussement, les esprits dans quelques milieux cléricalistes, il est dès lors fort possible que cette petite agitation révèle un choix effectif et probable qui serait, ma foi, fort judicieux. 

Lire la suite

jeudi, 10 janvier 2013 | Lien permanent

Abbé Philippe Monod: 10 août 2013 - 10 août 2014

1293167825.jpgIl y a une année, l'abbé Monod s'en allait vers le ciel, rejoindre le Père. 

Lors de la Messe de Dimanche, prions avec et pour lui, pour son cher papa, sa famille, ses nombreux amis, ses confrères et la grande famille de la Prélature de l'Opus Dei. 

Lien

Lien

 

Lire la suite

samedi, 09 août 2014 | Lien permanent

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10