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dimanche, 13 mars 2011

Toujours en marche vers la 26ème JMJ de Madrid

samedi, 12 mars 2011

La vérité est plus forte que le mensonge

110311_benoit_xvi.jpg"La vérité est plus forte que le mensonge, l'amour plus fort que la haine. Dieu est plus fort que toutes les forces qui lui sont contraires. Allons donc de l'avant avec cette joie et cette certitude...parmi les consolations de Dieu et les persécutions du monde".

Benoît XVI, 11 mars 2011, au clergé romain

lundi, 07 mars 2011

Hans Küng, Coire ... et Kadhafi (sic!): en rire ou en pleurer ...

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L'évêque de Coire: Hans Küng demande sa démission

Le théologien et critique de l'Eglise catholique Hans Küng demande la démission de Mgr Vitus Huonder, évêque de Coire. Selon Küng, Huonder se trouve dans la même situation que le leader libyen Muammar Kadhafi, abandonné de ses généraux. C'est ce qui se lit dans une interview apparue dans la "Südostchweiz am Sonntag".

f215da2b-ead8-438e-ad82-48079a57d359.jpgL'évêque n'est plus en situation de diriger son diocèse, soutient Hans Küng, soulignant que dans la même situation, 11 des 17 doyens ont pris leurs distances - il se retirerait.

L'Eglise catholique n'a rien appris de la crise qu'elle a traversée durant les années 1990, liée à l'évêque Wolfgang Haas, affirme le théologien: à cette époque le diocèse de Coire avait déjà connu une hémorragie de fidèles. Durant le temps de l'évêque Mgr Amédée Grab par contre il régnait la paix, mais avec Vitus Huonder, Rome a de nouveau choisi un évêque ultra-conservateur pour le chef lieu des grisons, déplore Hans Küng. La crise actuelle a été déclanchée par deux démissions: celle de Ernst Fuchs, directeur du Séminaire, et celle de Andreas Rellstab, vicaire général.

 

(ats) traduit de l'italien par le Suisse Romain

 

notes: les attaques personnelles sont des procédés toujours à la mode: comparable à Kadhafi, ultra-conservateur, sont des adjectifs qui ne disent rien d'un conflit, ne fait que dévier la conversation, pour changer de sujet,  mais cherche surtout à blesser, à discréditer une personne, en l'attaquant personnellement.
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"Une critique fraternelle est toujours possible au sein de l’Eglise (...). Une critique amère, au contraire, ne contribue pas à l’unité de l’Eglise"
Cardinal Sodano, lorsque Hans Küng s'en prenait violemment à Benoît XVI

Suisse: rapport Eglise-Etat selon le Tribunal fédéral

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C'est un sérieux problème qui dure depuis au moins 50 ans. L'organisation juridique et économique de l'Eglise en Suisse ne correspond globalement pas exactement au droit canon. Ce dernier cherche à promouvoir ce qui est juste, autrement dit recherche ce qui est propre à une réalité, ce qui lui appartient et qui est sien.

Le Tribunal fédéral confirme le droit de l'Eglise

Les rapports Eglise-Etat en Suisse sont parfois sources de tensions. Pourtant, le Tribunal fédéral, par la sentence de 5 juges fédéraux, reconnait depuis fin 2007 la liberté religieuse et la liberté de conscience, et donne la vision de l'Etat sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Nul n'est besoin de dire qu'elle amène de l'eau au moulin à la position du droit canon (droit de l'Eglise).

Pour l'Eglise, et le Tribunal fédéral le confirme, on entre dans l'Eglise par le baptême et on y adhère par la profession de foi, la fréquentation des sacrements et la docilité au gouvernement du Pape et de l'évêque.

Une sorte de monstre à deux têtes

Or parfois, en Suisse, une organisation quelque peu parralèle, ecclésiatique, avec des lois parfois non-conformes au droit canonique, régit les finances et finalement pèse parfois sur la pastorale ( cf. cet article).

En 2006, une femme a souhaité sortir de l'Eglise ecclésiastique tout en restant membre de l'Eglise catholique romaine. Elle s'est adressée à la paroisse puis à l'Eglise cantonale, et enfin en 2007 a eu recours au Tribunal fédéral. Les 5 juges fédéraux lui ont donné raison, alors que les tenants des structures ecclésiastiques lui avaient dit non.

Le Tribunal fédéral rappelle que les corporations ecclésiastiques sont de droit ecclésiastique (et non de droit canonique) et l'Eglise catholique romaine est plus grande et large que ces structures. Il a donc accepté, au vu du droit, à la sortie juridique de la femme de ce système tout en restant membre de plein droit et à part entière de l'Eglise catholique romaine. La liberté est primordiale. On appartient à l'Eglise en conscience, en pleine liberté, car elle est de nature religieuse et non identique à l'Etat, en suivant le Credo. Sortir de l'Eglise est une conséquence canonique, et ce n'est pas à l'Etat d'entrer en matière, mais à l'Eglise.

Suite à cette décision, le diocèse de Bâle a émis une directive:

- un catholique soutient l'Eglise par l'impôt. Il est du devoir du chrétien de subvenir aux besoins de l'Eglise.

- il est possible de quitter les institutions ecclésiastiques, mais cela reste une exception.

- s'il y a un problème entre un chrétien et une Corporation, la personne peut demander de la quitter, sans pour autant quitter l'Eglise.

- le vicaire général la convoquera afin de parler avec elle. Si elle est convaincue, elle pourra sortir de la Corporation et contribuer à un fond de solidarité, un fond spécial pour le diocèse.

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Titeuf dirait: "c'est pô juste!".

 So,"is no good", ainsi "c'est pô bien" dirions-nous en anglais....

images.jpgLa bande dessinée "Iznogoud" parlait souvent du personnage qui voulait être Calife à la place du Calife. Une réalité à deux têtes est une sorte de petit monstre ingouvernable.

- si elle refuse, alors l'évêque peut émettre une sentence d'excommunicaiton ( ce qui est contraire au droit canon, car l'excommunication ne peut pas être prononcée pour des raisons financières )

 

 

Le diocèse de Coire a aussi émis des directives pastorales:

- il est du devoir d'un chrétien de contribuer au soutien économique de l'Eglise. Mais l'impôt n'est pas mentionné, ni les sanctions.

Différence entre l'Eglise catholique et les structures ecclésiatiques, qui sont comme un Cheval de Troie, ou une main invisible pour contrôler l'Eglise

Le Tribunal fédéral de Lausanne, en novembre 2007, a ainsi reconnu la différence entre l'Eglise catholique romaine, avec une nature propre, gouvernée par le droit canon, et les structures ecclésiastiques ( défendues becs et ongles par certains chrétiens ), dirigées par le droit ecclésiastique, ce dernier étant parfois en contradiction avec le droit canon et la sentence du Tribunal fédéral.

Le débat de la démission partielle ( qui est un mauvais concept, car soit on est dans l'Eglise, soit on ne veut plus en appartenir ) reste, après la fin des absolutions collectives, une des priorités pastorales du Saint Siège envers la Suisse.

Navarro-Valls: Jean Paul II souriant au ciel!

Joaquin Navarro-Valls à Radio Vatican: Jean Paul II 24 heures sur 24

06-John_Paul_II_and_Joaquin_Navarro-Valls-1000.jpgIl manque désormais moins de deux mois pour la béatification de Jean Paul II. Un événement qui s'annonce mémorable et qui vient précédé de beaucoup d'initiatives pour célébrer la figure du futur bienheureux. L'émotion est grande pour ceux qui furent à ses côtés durant son Pontificat. C'est le cas de l'ex-directeur de la Salle de presse du Saint Siège, Joaquin Navarro-Valls, qui dans cette interview d'Alexandre Gisotto raconte avant tout les sentiments avec lesquels il a accueilli l'annonce de la béatification prévue pour le 1er mai:

Navarro: - je dirais avec les mêmes sentiments que j'ai eu quelques minutes après sa disparition, le soir du 2 avril 2005. C'est-à-dire avec des sentiments de grande reconnaissance envers cette personnalité, ce Pape, qui nous a parlé de Dieu, pas seulement à moi naturellement, mais à toute une génération de façon directe. Il nous a fait comprendre le trésor des valeurs humaines et chrétiennes desquelles le Pape est le porte-parole.

Q: - Vous avez vécu durant 20 ans aux côtés de Jean Paul II, mais de quelle façon Karol Wojtilà est présent dans votre vie après le 2 avril 2005 ?

N: - Votre demande me renvoie à quelques jours après sa disparition, lors d'une des conférences de presse qui continuaient durant cette période de Siège vacant. Une journaliste allemande m'a posé la question: "est-ce que Jean Paul II vous manque, à vous qui avez été aussi proche de lui durant tant d'années de son pontificat?" Ma réponse fut: "Non, il ne me manque pas!" Il ne me manque pas car avant je pouvais être avec lui deux ou trois heures par jour - cela dépendait du type de travail - alors que maintenant je peux être en contact avec lui 24h/24. Il est présent 24 heures par jour, je lui demande de m'aider, comme je souhaitais très modestement lui donner un coup de main dans un aspect de son pontificat: l'aspect de la communication.

Q: - Quel est le don le plus grand que Jean Paul II vous a fait comme homme, comme croyant ?

N: - Je pense que son grand héritage fut justement lui-même, en tant qu'exemple de ce qu'un chrétien cherche à vivre, l'Evangile, et cela se voyait en lui. Ceci est le don le plus grand. D'autres dons d'une autre dimension sont l'énorme quantité de souvenirs que j'ai dans le contact quotidien durant tant d'années.

Q. - Y a-t-il quelques moments, aussi quelques paroles que vous avez vus avec une autre lumière après sa mort ?

N: - Oui, assurément. Il y a une pensée qu'il exprimait en une phrase dont je me souviens textuellement, qu'il a répétée dans différentes occasions, comme à l'Unesco... Cette pensée était: "Une foi qui ne devient pas une culture est une foi mal reçue, mal vécue, mal communiquée". Voilà la phrase que j'ai  très souvent en tête. C'est le grand défi, également pour ce moment historique, il y a d'une part le donné de la foi, ce que nous connaissons par la foi, mais comment faire de tout cela, une culture ? Une foi qui ne devient pas une culture est une foi mal vécue: ceci est la pensée de Jean Paul II et le l'ai très souvent à l'esprit.

Q: - Santo Subito (tout de suite saint)! Depuis ses funérailles, le peuple attendait ce moment de la béatification. Pouvons-nous vraiment dire que le peuple de Dieu a reconnu immédiatement la sainteté du Pape Jean Paul II ?

N: - Durant de nombreux siècles, les saints se faisaient par acclamation populaire. Et nous avons eu cela devant les yeux durant cette matinée, le jour de funérailles à Saint Pierre. Pourquoi cela ? Parce que l'être humain a une capacité unique, qui est la capacité de connaître la vérité. Nous avons vu durant de nombreuses années, tous, la correspondance entre ce qu'il disait, ce qu'il communiquait, et ce qu'il vivait, qu'il était lui-même. Pour cela, il transmettait les valeurs chrétiennes avec ce qu'il disait et avec sa propre vie.

Q: - vous avez dit une fois que Karol Wojtilà avait la bonne humeur des saints. Voilà qu'il est beau de penser que le Saint Père nous sourit encore aujourd'hui depuis le ciel!

Jean_Paul_II_croire_en_jesus_dieu_beatifi%C3%A9.jpg

N: - Oui, j'en suis certain, j'en suis convaincu. Le Saint Père, parmi ses nombreuses qualités, avait aussi celle-là: une parfaite bonne humeur! Il était une personne avec une vision extrêmement positive de l'existence, et cela ne partait pas seulement d'un trait de caractère. Il y avait en lui une conviction que nous sommes tous fils de Dieu, cela était une sécurité, c'est un optimisme qui était évident chez Jean Paul II. Je me l'imagine maintenant sourire avec encore plus de force devant le regard de Dieu.

(ma) © Copyright Radio Vatican

traduit le l'italien par le Suisse Romain

Exit-Dignitas et le commerce de la mort

L’abbé Michel Salamolard met en garde contre l’aide au suicide

... Il est l’auteur de l’ouvrage "L’incitation et l’aide au suicide - Le ‘modèle’ suisse et la situation française" paru l’automne dernier aux Editions St Augustin, à Saint-Maurice (Suisse).

L'auteur rappelle que l’incitation et l’aide au suicide ne sont pas interdites en Suisse "pour autant que celles-ci ne procèdent pas d’un motif égoïste".

9782880114800FS.gifLe prêtre valaisan a relevé que cette disposition du Code pénal suisse pose de nombreux problèmes, notamment lors d’interventions d’organisations d’aide au suicide, comme "Dignitas" ou "Exit", qui font la promotion du "tourisme de la mort", et provoquent par leur action un dangereux effet de contagion. Michel Salamolard a mis en garde contre les risques de dérives – en mentionnant les personnes qui pourraient devenir des cibles de cette banalisation de la mort procurée, à savoir les plus faibles, les handicapés ou les pensionnaires des EMS, accusés de coûter cher à la société.

Pour lui, il faut à tout prix éviter de créer une brèche dans la protection de ces personnes, car les organisations d’aide au suicide ont tôt fait de s’y engouffrer: "la prévention et la solidarité sociale sont ainsi affaiblies !" Le risque est là, dans la procédure de révision de l’article 115 du Code pénal suisse, que s’installe à cette occasion une véritable "culture de la mort" qui ne ferait que s’étendre comme une tache d’huile. (apic/be)

Testament du ministre pakistanais

14484_shahbaz-bhatti_400x225.jpgTestament spirituel du ministre pakistanais catholique assassiné

« Je veux servir Jésus »

ROME, Dimanche 6 mars 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous un « testament spirituel » de Shahbaz Bhatti, ministre des minorités du gouvernement pakistanais, catholique, assassiné le 2 mars.

Ce document a été publié en Italie dans le livre Cristiani in Pakistan. Nelle prove la speranza, Marcianum Press, Venezia.

Je veux servir Jésus

Shahbaz Bhatti, 3/03/2011

De hautes responsabilités au gouvernement m'ont été proposées et on m'a demandé d'abandonner ma bataille, mais j'ai toujours refusé, même si je sais que je risque ma vie. Ma réponse a toujours été la même : « Non, moi je veux servir Jésus en tant qu'homme du peuple ».

Cette dévotion me rend heureux. Je ne cherche pas la popularité, je ne veux pas de positions de pouvoir. Je veux seulement une place aux pieds de Jésus. Je veux que ma vie, mon caractère, mes actions parlent pour moi et disent que je suis en train de suivre Jésus-Christ. Ce désir est si fort en moi que je me considérerai comme un privilégié si - dans mon effort et dans cette bataille qui est la mienne pour aider les nécessiteux, les pauvres, les chrétiens persécutés du Pakistan - Jésus voulait accepter le sacrifice de ma vie. Je veux vivre pour le Christ et pour Lui je veux mourir. Je ne ressens aucune peur dans ce pays.

À de nombreuses reprises, les extrémistes ont tenté de me tuer et de m'emprisonner ; ils m'ont menacé, poursuivi et ont terrorisé ma famille. Les extrémistes, il y a quelques années, ont même demandé à mes parents, à ma mère et à mon père, de me dissuader de continuer ma mission d'aide aux chrétiens et aux nécessiteux, autrement ils m'auraient perdu. Mais mon père m'a toujours encouragé. Moi, je dis que tant que je vivrai, jusqu'à mon dernier soupir, je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres.

Je veux vous dire que je trouve beaucoup d'inspiration dans la Bible et dans la vie de Jésus-Christ. Plus je lis le Nouveau et l'Ancien Testament, les versets de la Bible et la parole du Seigneur et plus ma force et ma détermination sont renforcées. Lorsque je réfléchis sur le fait que Jésus a tout sacrifié, que Dieu a envoyé Son Fils pour notre rédemption et notre salut, je me demande comment je pourrais suivre le chemin du Calvaire. Notre Seigneur a dit : « Prends ta croix et suis-moi ». Les passages que j'aime le plus dans la Bible sont ceux qui disent : J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! ». Ainsi, lorsque je vois des personnes pauvres et dans le besoin, je pense que c'est Jésus qui vient à ma rencontre sous leurs traits.

Pour cette raison, j'essaie toujours avec mes collègues d'aider et d'assister ceux qui en ont besoin, les affamés, les assoiffés.   

Traduction française : Oasis (http://www.oasiscenter.eu) 

Pakistan: la loi qui blasphème Dieu

images.jpgla loi sur le blasphème, une loi qui, en soi, est vraiment un blasphème parce qu'elle est la cause, au nom de Dieu, d'injustice et de mort

Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège

dimanche, 06 mars 2011

Shahbaz Bhatti et la liberté religieuse

actu1299144018.jpg"Je demande au Seigneur Jésus que le bouleversant sacrifice de la vie du ministre pakistanais Shahbaz Bhatti réveille dans les consciences le courage et l'engagement à respecter la liberté religieuse de tous les hommes, et ainsi, de promouvoir une dignité égale pour tous"

Angélus Benoît XVI

vendredi, 04 mars 2011

Le baptême n'a pas un effet automatique

7.jpg"Souvent, le corps de l'Eglise ne nous plaît pas, mais il est très beau d'être en grande compagnie, d'avoir des amis au ciel et sur la terre, dans des temps divers et de toutes les parties du monde".

"Le baptême ne produit pas automatiquement une vie cohérente. Pour cela, Paul nous dit: "comportez-vous de façon à devenir digne de l'appel que vous avez reçu". C'est un engagement qui coûte: le comportement des chrétiens est la conséquence du don, mais il ne s'agit pas d'un effet automatique car la réalisation du don est dans la liberté".

Benoît XVI, rencontre avec les séminaristes de son diocèse de Rome

(Le Pape est dans la 60ème année de son Sacerdoce)

Martyr du oui à la vie, du non à la sharia

jeudi, 03 mars 2011

Benoît XVI et les Juifs: La petite phrase aux grands effets

La mort de Jésus: Juifs non coupables !

Mais posons-nous avant tout cette question : qui étaient précisément les accusateurs ? Qui a insisté pour que Jésus soit condamné à mort ? Dans les réponses des Évangiles, il y a des différences sur lesquelles nous devons réfléchir. Selon Jean, ce sont simplement les « Juifs ». Mais cette expression chez Jean – comme le lecteur moderne serait tenté de l’interpréter – n’indique en aucune manière le peuple d’Israël comme tel, et elle a encore moins un caractère « raciste ».

Benoît XVI, Jésus de Nazareth II

 

Depeches_Cathobel_jesus_de_nazareth_II__4261.jpgA mon petit avis, cette citation sera reprise par les grands médias. Cela permettra de faire connaître le livre. Bonne Nouvelle ....

En language technique journalistique, on parle de "frame", de cadre le lecture, qui met en évidence un thème et en laisse d'autres de côtés

On parle aussi de "newsvalue", d'un ingrédient qui permet au système médiatique de s'enclancher, qui provient souvent d'un conflit, d'un contraste, d'une opposition. Dans ce cas, on fera jouer le contraste entre "l'Eglise" qui pense que les Juifs ont tué le Christ et Benoît XVI ( or l'Eglise a toujours pensé comme notre Pape, même si des chrétiens ont scandaleusement agit différement ).

Les thèmes tels que l'homosexualité, l'antisémitisme, Israël, l'Islam, le préservatif sont souvent l'occasion d'accrocher l'Eglise. Mais dans ce cas, c'est vraiment pour un bien plus grand (non pas comme Williamson et le scandale qui s'en était suivi!).

P.S. L'enseignement classique de l'Eglise sur le peuple d'Israël ou les Juifs correspond parfaitement à cette pensée du Pape. Les Juifs ne sont pas un peuple déicide et l'Eglise n'a pas contribué à l'antisémistisme.

Dépêche de l'Agence italienne SIR

Livre du Pape: Ambassade d'Israel près le Saint Siège: "nous accueillons avec grand coeur les paroles du Pape".

"Nous accueillons avec tout notre coeur l'emphase remarquée du Pape dans son nouveau livre, dans lequel il enlève le poids de la responsabilité des Juifs pour la mort de Jésus"

© Copyright Sir
c.q.f.d Deo Gratias


Benoît XVI est préoccupé par la crise libyenne

Benoît XVI est préoccupé par la crise libyenne


03 Mars 2011DEPECHES CATHOBEL - VATICAN -


Depeches_Cathobel_JosetteSheeran__1802.jpgJosette Sheeran, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM)


C'est au cours d'une audience privée avec Josette Sheeran, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), que le pape Benoît XVI a manifesté sa "préoccupation pour les personnes innocentes piégées dans la terrible tragédie" vécue actuellement en Libye.


Josette Sheeran a présenté à Benoît XVI le bilande sa mission, tout juste finie, à la frontière entre la Libye et la Tunisie. L'Américaine s'est dite "émue" par l'intérêt que le pape a porté à son récit de la situation. Quinze jours après le début du soulèvement populaire contre le colonel Kadhafi, la situation humanitaire devient critique aux frontières de la Libye. Dans cette zone, la responsable onusienne a pu directement constater la présence de dizaines de milliers de personnes, "qui fuient les violences dans un contexte de crise humanitaire émergente", écrit le PAM. La directrice a par ailleurs estimé que le monde devait agir rapidement, afin de prévenir un "désastre humanitaire encore plus grand".

L'aide vitale de l'Eglise catholique


Lors de cette rencontre, Josette Sheeran a également remercié le pape pour son précieux soutien au travail du PAM. De nombreuses institutions religieuses et ONG d'inspiration catholique collaborent régulièrement avec le PAM, notamment Caritas international et la communauté de Sant'Egidio."Dans une phase économique d'augmentation des prix alimentaires et du pétrole et de changements politiques, qui touchent des millions de personnes qui souffrent déjà de la faim, l'aide de l'Eglise catholique et de ses différentes institutions ecclésiastiques est encore plus vitale", a-t-elle ajouté.

Benoît XVI n'a pas encore officiellement réagi à la situation en Libye, depuis le déclenchement de la rébellion contre le régime de Mouammar Kadhafi.


(Ctb/apic/mvl)

Le Liban et le Hezbollah

La Libye vacille. Mais, pendant ce temps-là, le Liban est déjà perdu

Dans ce pays le Hezbollah est victorieux, avec l'appui de l'Iran et de la Syrie. Voici l'idéologie et le programme du "parti de Dieu", expliqués dans "Oasis", la revue du patriarcat de Venise .

par Sandro Magister (article complet)


ROME, le 3 mars 2011 – Alors que le monde suit, en retenant son souffle, les événements qui se déroulent en Égypte, en Tunisie et plus encore en Libye, il y a un autre pays du Moyen-Orient où ce que l’on craint le plus - la victoire des courants musulmans les plus radicaux - est justement en train de se produire, sans bruit.

Synode spécial sur le Liban 1995

En route vers la JMJ de Madrid



mercredi, 02 mars 2011

Le Père Federico Lombardi: extrême gravité, violence inqualifiable

ASSASSINAT D'UN MINISTRE PAKISTANAIS
 
CITE DU VATICAN, 2 MAR 2011 (VIS).

Voici la déclaration faite ce matin par le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège:

lombardi_01b1.jpg"L'assassinat de M.Shabbaz Bhatti, Ministre pakistanais pour les minorités, et d'une extrême gravité. Cet acte de violence prouve la justesse des interventions successives du Saint-Père pour dénoncer les violences perpétrées contre les chrétiens et plus largement contre la liberté religieuse. La victime, qui était le premier catholique à occuper une telle fonction, avait été reçu par le Pape en septembre dernier et avait fait part de son engagement en faveur de la coexistence pacifique entre les communautés religieuses de son pays. A la prière en suffrage de M.Bhatti, à la condamnation d'une violence inqualifiable, à la solidarité à l'encontre des chrétiens pakistanais frappés par la haine, s'ajoute un appel à une prise de conscience générale de ce qu'il est urgent de défendre la liberté religieuse comme les chrétiens persécutés".

Note: Magdi Cristiano Allam ( Grazie Gesù, Viva Israele, Io amo l'Italia et Europa Cristiana Libera, 4 livres en italien ) est à mon avis un auteur à lire, car les faits lui donnent sans doute raison.

Pakistan : Assassinat du ministre des minorités religieuses Shahbaz Bhatti

ROME, Mercredi 2 mars 2011 (ZENIT.org)

Shahbaz Bhatti était chrétien, catholique. Il avait été menacé par des militants islamistes pour avoir osé manifester sa volonté d'abroger les lois anti-blasphème en vigueur au Pakistan. L'article 295 C du code pénal pakistanais prévoit que « quiconque aura profané le nom sacré du prophète sera puni de mort ».  Il a été assassiné mercredi 2 mars 2011 par des hommes qui ont criblé de balles sa voiture alors qu'il sortait de sa résidence, à Islamabad, a rapporté l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED), le 2 mars.

Peter Jacob, secrétaire exécutif de la Commission Nationale Justice et Paix au Pakistan, a informé l'AED que des manifestations de soutien à la cause du ministre défunt devraient avoir lieu aujourd'hui à Lahore, Karachi et Multan. Les autorités chrétiennes se rencontreront dans la soirée. Shahbaz Bhatti devrait être enterré demain ou après-demain à Khushpur, son village natal, près de Faisalabad.

« Devant cet assassinat, les chrétiens manifestent tristesse et colère. Ils le ressentent comme un message donné aux minorités et aux libéraux sur les risques qu'ils encourent. Jusqu'à maintenant, le gouvernement n'a pas réagi. Ses membres sont aussi menacés. Une réaction forte des fonctionnaires d'Etat serait un miracle », a-t-il encore déclaré à l'AED.

Rappelons que le 4 janvier dernier, le gouverneur du Penjab, Salman Taseer, avait été assassiné par son propre garde du corps. Il était allé rendre visite à Asia Bibi, une chrétienne accusée de blasphème qui attend son jugement en prison et clame son innocence.

Les manifestations de soutien à la personne et à la cause de Malik Mumtas Hussain Qadri, le garde du corps, s'étaient multipliées dans le pays. L'un des principaux cercles religieux, le Jamaat-e-Ahl-eSunnat, avait alors fait savoir que la mort du gouverneur devait servir de « leçon » aux politiciens, intellectuels,  journalistes et quiconque manifesterait le désir d'amender ou d'abroger les lois anti-blasphème.

A cette occasion, Shahbaz Bhatti avait déclaré à Radio Vatican : « Ces actes de violence ne doivent pas instaurer un climat de peur. Ils ne peuvent pas nous empêcher d'être la voix de la justice et d'œuvrer à la protection des minorités et des innocents au Pakistan ». En novembre, Shahbaz Bhatti avait présenté au président Asif Ali Zardari une demande de clémence pour Asia Bibi. Les diverses menaces n'avaient pas entaché la ténacité de l'homme politique.

Il y a quelques semaines, Shahbaz Bhatti affirmait à l'agence Fides : « Mon combat se poursuivra malgré les difficultés et les menaces que j'ai reçues. Mon seul but est de défendre les droits fondamentaux, la liberté religieuse et la vie même des chrétiens et des autres minorités religieuses. Je suis prêt à tout sacrifice pour cette mission que j'exerce avec l'esprit d'un serviteur de Dieu ».

Au Pakistan, les lois anti-blasphème représentent une épée de Damoclès sur la tête des quelque 3% de non-musulmans dans un pays qui compte 167 millions d'habitants.

L'Aide à l'Église en Détresse est une association internationale de droit pontifical, membre associé du Conseil National de la Solidarité des Evêques de France. Elle soutient les chrétiens partout où ils sont persécutés, réfugiés ou menacés. L'AED intervient dans 137 pays.

Le Carême et Pâques avec Jésus de Nazareth II de Benoît XVI

170408_jesus_nazareth.jpgEn avant-première, quelques indiscrétions sur le second tome du livre de Benoît XVI sur Jésus de Nazareth: "la Semaine Sainte. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection" (en italien, 380 pages)

Andrea Tornielli ( résumé et traduit par le Suisse Romain )

Que c'est-il vraiment passé pendant la dernière semaine de la vie terrestre de Jésus de Nazaereth ? Est-ce que Jésus était un révolutionnaire politique ? Qui fut responsable de sa mort ? Et surtout, quel homme est vraiment ressuscité des morts ?

Telles sont les demandes auxquelles le nouveau livre de Benoît XVI répond, livre qui sera présenté officiellement au Vatican jeudi prochain 10 mars. Ce volume est la poursuite du premier volume dans lequel le Pape Ratzinger avait présenté la première partie de la vie du Christ (Le Baptême, les tentations de Jésus, le discours sur la Montagne, le Notre Père, la confession de Pierre, la Transfiguration...)

Selon Rome Reports, environ 3 millions de copies ont été vendus pour le premier volume, pour 32 éditions ( 7 langues ). Le Pape est aussi en train de terminer la troisième et dernière partie de son livre qui raconte l'enfance de Jésus. Sa sortie est prévue vers novembre 2011.

Note: Le message de Carême du Pape, la lecture prochaine de ce livre et la béatification de Jean Paul II seront des grands événements spirituels pour continuer notre chemin de foi.

SUITE DE "JESUS DE NAZARETH"
 
CITE DU VATICAN, 2 MAR 2011 (VIS). Le 10 mars, à 17 h près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques, accompagné de l'écrivain Claudio Magris, présentera la seconde partie du "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI (Librairie Editrice du Vatican et Herder). Publié en six langues, en voici en résumé le contenu de ses neuf chapitre et de son épilogue:
 
  Le premier chapitre raconte l'entrée à Jérusalem et la purification du Temple, tandis que le second aborde en trois parties le discours eschatologique de Jésus (destruction du Temple, le temps des gentils, prophétie et apocalypse). Le troisième chapitre, qui évoque le lavement des pieds aux disciples, se divise en cinq: l'heure de Jésus, soyez purifiés, sacrement et exemple, don et mission (un commandement nouveau), le mystère de la trahison, deux conversations avec Pierre, lavement des pieds et confession des péchés.
 
  Le quatrième chapitre traite de la prière sacerdotale de Jésus et se subdivise en: la fête juive de l'expiation comme préfiguration biblique de la prière sacerdotale, les quatre sujets principaux de la prières, voici la vie éternelle, sanctifie les dans la vérité, fais leur connaître ton nom, qu'ils soient une chose seule.
 
  Le cinquième, qui est consacré à la dernière Cène, aborde les poins suivants: date de la Cène, institution de l'Eucharistie, théologie des paroles de l'institution, de la dernière Cène à l'Eucharistie dominicale. Le chapitre suivant, Gethsémani, se divise en: vers le jardin des oliviers, la prière de Jésus, la volonté de Jésus et celle du Père, la prière de Jésus au jardin des oliviers et dans l'épître aux hébreux.
 
  Le chapitre sept, intitulé le procès de Jésus, est en deux parties: discours préliminaire au Sanhédrin, Jésus devant le Sanhédrin et devant Pilate. Le chapitre huit, intitulé crucifixion et sépulture, s'articule ainsi: réflexion préliminaire, récit et écho de la passion, Jésus en croix, les paroles de Jésus crucifié (premières paroles, Père pardonne leur, Jésus moqué, le cri d'abandon), les vêtements joués au sort, j'ai soif, les femmes au pied de la croix, la mère de Jésus, mort de Jésus, ensevelissement, la mort de Jésus comme réconciliation et salut.
 
  Le dernier chapitre, consacré à la résurrection d'entre les morts de divise ainsi: Que signifie la résurrection de Jésus?, les différents témoin, la mort de Jésus, le tombeau vide, le troisième jour, les témoins de la tradition narrative, les apparitions de Jésus à Paul, les apparitions au évangélistes, nature de la résurrection de Jésus et signification historique. L'épilogue s'intitule: Il monta aux cieux où il siège à a droite du Père, d'où il viendra dans la gloire.

mardi, 01 mars 2011

Jean Paul II priait sans cesse

Le 01 mars 2011 - source: (E.S.M.)

images.jpgUn souvenir que le postulateur de la cause de béatification de Karol Wojtyla, Mgr Slawomir Oder, a évoqué le 25 février dernier, lors d’une conférence à l’Université pontificale Regina Apostolorum de Rome.

Jean-Paul II, un roc de prière

« Ils cherchent à me comprendre de l’extérieur, mais je ne peux être compris que de l’intérieur », avait un jour confié Jean-Paul II qui, le 1 mai prochain sera béatifié durant un rite qui sera présidé par Benoît XVI en personne.

Un souvenir que le postulateur de la cause de béatification de Karol Wojtyla, Mgr Slawomir Oder, a évoqué le 25 février dernier, lors d’une conférence à l’Université pontificale Regina Apostolorum de Rome.

Chez le Pape, Mgr Oder a souligné surtout « le don, le goût, et la joie authentique de la prière » qui constituait la pratique constante et unique de sa rencontre avec Dieu, dans laquelle il se plongeait en vrai mystique.

La prière était « l’air qu’il respirait, l’eau qu’il buvait, la nourriture qui le nourrissait ». Au point que pour Jean-Paul II « le premier devoir du Pape envers l’Église et le monde est celui de prier ».

Et c’est « de la prière », a ajouté Mgr Oder, « que naissait la fécondité de son action » et « la capacité de dire la vérité sans peur, car celui qui est seul devant Dieu n’a pas peur des hommes ».

Mais c’était aussi l’engagement auquel le pape « est toujours resté fidèle, jusqu’aux heures de son agonie », usé par la maladie, « dans un silence qui parlait plus que les mots » et qui revendiquait « le droit à l’existence que la société de l’éphémère cache avec honte ».

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« Des millions de personnes dans le monde, a rappelé Mgr Oder, ont bien présente en eux l’image transmise par la télévision, du Pape de dos dans sa chapelle privée, étreignant la croix durant la célébration du Vendredi saint ».

P.S. Aussi, prions encore plus pour tous ceux qui critiquent cette béatification.