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dimanche, 12 avril 2015

Mise au Point et les chrétiens persécutés : user de la force pour désarmer l'agresseur

1657644894.jpegCes propos sont dans la ligne de notre Pape François et de mon évêque Mgr Morerod, qui rappellent qu'il faut arrêter l'agresseur, sans nullement appeler à la croisade, pas plus qu'à la guerre.

L'usage de la force est de la compétence des Etats, dans le cadre du Conseil de Sécurité, des Nations Unies.

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Le Cardinal Koch: les chrétiens ont le droit de se défendre

Génocide: le Pape François et l'Arménie

1,5 million d'Arméniens ont été tués entre 1915 et 1917, soit les deux tiers des Arméniens de Turquie

Pape François: "Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective"

Dès 8 min: introduction du Pape, avec le mot "génocide", une sorte de génocide. 

Ce mot date des années 1945, après la Shoah. 

REUTERS747081_LancioGrande-2.JPGNotons que le Pape a parlé de génocide d'une façon plus générale mais tragiquement actuelle. Ce drame épouvantable est l'un des trois premiers génocide du XXsiècle. 

Cette introduction est écrite. Le Pape lit, sans sortir du texte. Il décrit la situation d'aujourd'hui, une troisième guerre mondiale en morceaux. Toutefois, dans un premier temps, le Pape ne parle pas spécifiquement de l'extermination des Arméniens comme d'un génocide. 

Mais, pour cette Messe en mémoire de l'extermination des Arméniens, le contexte des mots du Pape, avec les mots aujourd'hui encore, est effectivement celui d'une sorte de génocide.

Le Pape François place l'extermination des Arméniens dans l'ensemble des drames actuels, sorte de génocide

Ce mot de génocide fut donc bel et bien prononcé pour la première fois par un Pape, et le Pape François, qui dira clairement que le drame de l'Arménie est considérée comme l'un des trois premiers génocides du XXème siècle. La diplomatie vaticane est à l'oeuvre, avec toute sa capacité et son génie, pour le bien des personnes. 

Lien: Aleteia - La colère de la Turquie 

Au début de la messe célébrée en la basilique Saint-Pierre à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, le Pape François a relié ces évènements à l'actualité tragique vécue par les chrétiens d'Orient. 

« Malheureusement, encore aujourd’hui, nous entendons le cri étouffé et négligé de beaucoup de nos frères et sœurs sans défense, qui, à cause de leur foi au Christ ou de leur appartenance ethnique, sont publiquement et atrocement tués – décapités, crucifiés, brûlés vifs –, ou bien contraints d’abandonner leur terre », dans une allusion implicite au drame vécu par les minorités de Syrie et d'Irak. Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective », a-t-il précisé.

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Voici ce message aux Arméniens en intégralité, traduit en français :

Chers frères et sœurs Arméniens,

REUTERS747081_LancioGrande.JPGUn siècle s’est écoulé depuis l’horrible massacre qui fut un véritable martyre de votre peuple, dans lequel beaucoup d’innocents sont morts en confesseurs et martyrs pour le nom du Christ (cf. Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001). Il n’y a pas de famille arménienne, encore aujourd’hui, qui n’a pas perdu un être cher dans ces évènements : ce fut vraiment le « Metz Yeghern », le « Grand Mal », comme vous avez appelé cette tragédie. En cette occasion, j’éprouve un sentiment de grande proximité envers votre peuple et je désire m’unir spirituellement aux prières qui s’élèvent de vos cœurs, de vos familles, de vos communautés.

Une occasion favorable nous est donnée de prier ensemble dans cette célébration d’aujourd’hui, au cours de laquelle nous proclamons saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Église. J’exprime ma vive gratitude, pour leur présence, à Sa Sainteté Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens, à Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et à Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens  Catholiques.

Saint Grégoire de Narek, moine du Xème siècle, a su exprimer plus que tout autre la sensibilité de votre peuple. Donnant une voix au cri, qui devient prière, d’une humanité souffrante et pécheresse, opprimée par l’angoisse de sa propre impuissance mais illuminée par la splendeur de l’amour de Dieu et ouverte à l’espérance de son intervention salvifique, capable de transformer toute chose. « Dans l’attente certaine de sa puissance, je crois avec une indubitable espérance, me confiant dans la main du Tout Puissant… que je le verrai, Lui en personne, grâce à sa miséricorde et à sa pitié, et que j’hériterai du Ciel » (Saint Grégoire de Narek, Livre des Lamentations, XII).

Votre vocation chrétienne est très ancienne et remonte en 301, année où saint Grégoire l’Illuminateur a conduit l’Arménie à la conversion et au Baptême, la première parmi les nations qui, au cours des siècles, ont embrassé l’Évangile du Christ. Cet événement spirituel a marqué de manière indélébile le peuple arménien, sa culture et son histoire dans lesquelles le martyre occupe une place prééminente, comme l’atteste de manière emblématique le témoignage sacrificiel de saint Vardan et de ses compagnons du Vème siècle.

Votre peuple, illuminé de la lumière du Christ et avec sa grâce, a surmonté beaucoup d’épreuves et de souffrances, animé par l’espérance qui vient de la Croix (cf. Rm 8, 31-39). Comme vous l’avait dit saint Jean-Paul II : « Votre histoire faite de souffrance et de martyre est une perle précieuse dont l’Église universelle est fière. La foi au Christ, rédempteur de l’homme, vous a infusé un courage admirable sur le chemin, souvent semblable à celui de la croix, sur lequel vous avez avancé avec détermination, dans le but de conserver votre identité de peuple et de croyants » (Homélie, 21 novembre 1987).

Cette foi a accompagné et soutenu votre peuple également dans le tragique événement d’il y a cent ans « que l’on considère généralement comme le premier génocide du XXème siècle» (Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001). Le Pape Benoît XV qui condamna comme « inutile massacre » la Première Guerre Mondiale (AAS, IX [1917],429), s’efforça jusqu’au bout de l’empêcher, reprenant les efforts de médiation déjà accomplis par le Pape Léon XIII face aux « funestes événements » des années 1894-96. Il écrivit pour cela au sultan Mahomet V, implorant que tant d’innocents soient épargnés (cf. Lettre du 10 septembre 1915), et ce fut encore lui qui, lors du Consistoire secret du 6 décembre 1915, affirma dans un vibrant désarroi : « Miserrima Armenorum gens ad interitum prope ducitur » (AAS, VII [1915], 510).

Faire mémoire de tout ce qui est arrivé est un devoir, non seulement pour le peuple arménien et pour l’Église universelle, mais aussi pour toute la famille humaine, afin que l’avertissement qui vient de cette tragédie nous évite de retomber dans des horreurs semblables qui offensent Dieu et la dignité humaine. Aujourd’hui également, en effet, les conflits dégénèrent parfois en violences injustifiables, attisées par l’instrumentalisation des diversités ethniques et religieuses. Tous ceux qui sont placés à la tête des Nations et des Organisations internationales sont appelés à s’opposer à de tels crimes avec une ferme responsabilité, sans céder aux ambiguïtés ni aux compromis.

Que cette douloureuse occasion devienne pour tous un motif de réflexion humble et sincère, et d’ouverture du cœur au pardon qui est source de paix et d’espérance nouvelle. Saint Grégoire de Narek, interprète formidable de l’âme humaine, semble prononcer pour nous des paroles prophétiques : « Je me suis volontairement chargé de toutes les fautes, depuis celle de notre premier père jusqu’à celles du dernier de ses descendants, et je me suis considéré comme responsable » (Livre des Lamentations, LXXII). Combien ce sentiment de solidarité universelle nous touche ! Comme nous nous sentons petits face à la grandeur de ses invocations : « Souviens-toi, [Seigneur,]… de ceux aussi qui, parmi la race humaine sont nos ennemis, mais pour leur faire du bien : accorde leur pardon et miséricorde (…) N’extermine pas ceux qui me mordent, mais change-les ! arrache-leur la mauvaise conduite terrestre, enracine la bonne et en moi et en eux » (ibid. LXXXIII).

Que Dieu accorde que soit repris le chemin de la réconciliation entre le peuple arménien et le peuple turc, et que la paix advienne aussi au Nagorno Karabakh. Ce sont des peuples qui, par le passé, malgré les divergences et les tensions, ont vécu de longues périodes de cohabitation pacifique, et même dans le tourbillon des violences ont connu des cas de solidarité et d’aide réciproque. C’est seulement dans cet esprit que les nouvelles générations pourront s’ouvrir à un avenir meilleur et que le sacrifice de beaucoup pourra devenir semence de justice et de paix.

Pour nous, chrétiens, que ceci soit surtout un temps fort de prière, pour que le sang versé, par la force rédemptrice du sacrifice du Christ, opère le prodige de la pleine unité entre ses disciples. Qu’il renforce en particulier les liens d’amitié fraternelle qui déjà unissent l’Église Catholique et l’Église Arménienne Apostolique. Le témoignage de tant de frères et sœurs qui, sans défense, ont sacrifié leur vie pour leur foi, rapproche les diverses confessions : c’est l’œcuménisme du sang qui a conduit saint Jean-Paul II à célébrer ensemble, durant le Jubilé de l’an 2000, tous les martyrs du XXème siècle. La célébration d’aujourd’hui également se situe dans ce contexte spirituel et ecclésial. Des représentants de nos deux Églises participent à cet événement ; et de nombreux fidèles dispersés partout dans le monde s’unissent spirituellement, en un signe qui reflète sur la terre la communion parfaite qui existe entre les esprits bienheureux du ciel. Avec un cœur fraternel, j’assure de ma proximité, à l’occasion de la cérémonie de canonisation des martyrs de l’Église Arménienne Apostolique qui aura lieu le 23 avril prochain en la cathédrale d’Etchmiadzin, et des commémorations qui se tiendront à Antelias en juillet.

Je confie à la Mère de Dieu ces intentions avec les paroles de saint Grégoire de Narek : « O pureté des Vierges, reine des bienheureux, Mère de l’édifice indestructible de l’Église, Mère du Verbe immaculé de Dieu, (…) nous réfugiant sous la défense des ailes immenses de ton intercession, nous levons les mains vers toi, et avec une invincible espérance nous croyons que nous serons sauvés ».

(Panégyrique à la Vierge)

Du Vatican, 12 avril 2015

RTS, Mise au Point: les chrétiens persécutés

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Mise au Point RTS: les chrétiens persécutés 

Message urbi et orbi de Pâques du Pape François

Mgr di Falco, Mgr Charles Morerod, Aide à l'Eglise en détresse suisse avec Roberto Simona et votre humble serviteur, nous serons à la RTS pour tenter de faire entendre la voix des chrétiens martyrs. 

Dimanche soir 20h10, Mise au Point RTS

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Mgr Charles Morerod, Messe à la Basilique Notre-Dame de Genève 10h00, pour les chrétiens persécutés

Aide à l'Eglise en détresse

Nicolas Diat: Dieu ou rien; la persécution des chrétiens, Pape François 

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Le Monde

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Mgr Morerod: pas une guerre mais une opération de police

RTS: Lien

Mgr Morerod et les chrétiens persécutés: pas une guerre mais une opération de police

Pour l'évêque Charles Morerod, les chrétiens sont considérés comme étant moins persécutés que d'autres communautés religieuses, car ils sont perçus comme occupant une position dominante dans le monde.

"On regarde les chrétiens comme des gens qui ont une position dominante dans le monde. Par conséquent, quand ce sont eux qui sont attaqués, on a l'impression que ça gêne moins parce qu'ils sont sensés être plus forts (...) On ne voit pas les chrétiens comme étant dans une position de faiblesse de manière générale", a déclaré Mgr Charles Morerod dans une interview au magazine de la RTS Mise au Point.

L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg était à Genève dimanche pour célébrer une messe en faveur des chrétiens persécutés. "Tuer de manière défensive est parfois nécessaire"

Questionné sur la notion de guerre pour défendre les chrétiens persécutés au Proche-Orient, l'évêque a estimé qu'elle s'apparentait à "une opération de police". "Lorsqu'on n'arrive pas à les défendre sur place, il faut peut-être faire venir une force extérieure". Et d'ajouter: "Malheureusement parfois c'est nécessaire (...) Si quelqu'un entrait chez vous pour tuer votre famille, vous prendriez le risque de tuer l'agresseur".

Arménie: le Pape François parle de génocide

CENTENAIRE DU “MARTYRE“ ARMÉNIEN : LE PAPE FRANÇOIS ÉVOQUE LES GÉNOCIDES DE NOTRE ÉPOQUE (BREF) 


Vatican - le 12/04/2015 | Par Agence I.Media


Unknown.jpegEn introduisant une messe pour le centenaire du “martyre“ arménien, à la basilique Saint-Pierre, le pape François a évoqué les divers génocides de notre époque, le 12 avril 2015.

Faisant allusion à la tragédie du peuple arménien, le pape François a assuré qu’elle était “généralement considérée“ comme le “’premier génocide du XXe siècle’“, citant ainsi la Déclaration commune de Jean-Paul II et de Karekin II, à Etchmiadzin (Arménie), le 27 septembre 2001.

C’est la première fois qu’un pape utilise publiquement le terme “génocide“ pour qualifier ce massacre.

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François: première fois qu'un Pape parle de génocide pour l'Arménie

Un génocide est l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'une population ou d'une partie d'une population en raison de ses origines ethniquesreligieuses ou sociales.

Wikipedia

samedi, 11 avril 2015

La Miséricorde redonne la légèreté à l'âme: bulle d'indiction de l'année de la Miséricorde

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Pape François: le visage de la Miséricorde, bulle pour l'année sainte

www.vatican.va

Vatican - le 11/04/2015 à 18:25:00 Agence I.Media
Le Jubilé de la miséricorde s’étendra aux diocèses du monde entier, indique la bulle d’indiction Misericordiae vultus

CAAy_FOUsAAxGWo.jpg-thumb.jpegLe Jubilé de la miséricorde qui s’ouvrira le 8 décembre 2015 s’étendra à tous les diocèses du monde. C’est notamment ce qu’indique la bulle d’indiction de cette année sainte extraordinaire, signée par le pape François et publiée le 11 avril en fin d’après-midi. Avant de présider les premières vêpres du dimanche de la divine miséricorde, dans la basilique Saint-Pierre, le pape a solennellement remis ce document aux archiprêtres des basiliques papales et à des représentants des évêques du monde. Il y annonce les modalités pratiques de ce jubilé comme l’envoi pendant le Carême 2016 de prêtres missionnaires pour pardonner les péchés, y compris les plus graves. Il y lance aussi plusieurs appels aux criminels, aux personnes corrompues et invite au dialogue interreligieux.


Avant la célébration des vêpres, la convocation officielle de l’année sainte extraordinaire de la miséricorde a commencé par la remise de la bulle d’indiction Misericordiae vultus (le visage de la miséricorde) par le pape François, devant la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre, aux quatre cardinaux archiprêtres des basiliques papales Saint-Pierre, Saint-Jean-de-Latran, Saint-Paul-hors-les-murs et Sainte-Marie-Majeure.

Pour souligner le fait que le jubilé se célébrera à Rome mais aussi dans le monde entier, le pape a également remis une copie de la bulle à des représentants de l’Eglise dans le monde. Pour les évêques du monde entier, il a remis une copie aux préfets des congrégations pour les évêques, pour l’évangélisation des peuples et pour les Eglises orientales. Pour l’Orient, c’est le Chinois Mgr Savio Hon Tai-Fai, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, qui en a reçu une copie, et pour l’Afrique, Mgr Barthélémy Adoukonou, secrétaire du Conseil pontifical de la culture. Une copie a également été remise à Mgr Khaled Ayad Bishay, membre de l’Eglise catholique copte, pour les Eglises orientales. C’est ensuite le régent de la Maison pontificale, Mgr Leonardo Sapienza, qui a lu devant le pape François des extraits de la bulle d’indiction.

Dans toutes les cathédrales du monde

La longue bulle d’indiction se divise en trois grandes parties. Dans la première partie, le pape approfondit le concept de miséricorde. Il insiste notamment sur le fait que “la crédibilité de l’Eglise passe par la voie de l’amour miséricordieux et plein de compassion“. 

Le pape François justifie aussi la date d’ouverture du jubilé : le 8 décembre, qui marque la solennité de l’Immaculée conception de la Vierge Marie, que Dieu a voulu “sainte et immaculée dans l’amour“, “pour ne pas laisser l’humanité seule et en proie au mal“. En outre, le 8 décembre correspond au 50e anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, qui a abattu “les murailles qui pendant trop de temps avaient fermé l’Eglise dans une citadelle privilégiée“, en l’amenant à “annoncer l’Evangile d’une nouvelle manière“, en utilisant, comme le disait Jean XXIII, “le remède de la miséricorde, au lieu d’embrasser les armes de la rigueur“.

Le pape explique aussi que le 13 décembre, 3e dimanche de l’Avent, la porte sainte de la basilique Saint-Jean-de-Latran s’ouvrira, puis celles des autres basiliques papales. Ce même dimanche, chaque diocèse à travers le monde et tous les sanctuaires ouvriront une “porte de la miséricorde“.

Une devise : “Miséricordieux comme le Père“

La première partie de la bulle se conclue par l’annonce de la devise du jubilé : “Miséricordieux comme le Père“, expression issue de l’Evangile de saint Luc.

Dans la deuxième partie de la bulle, le pape François donne des suggestions pratiques pour célébrer le jubilé : faire un pèlerinage ; ne pas juger et ne pas condamner mais pardonner et donner, éviter les “commérages“ ; ouvrir son cœur aux périphéries existentielles en particulier à ceux qui vivent “en situation de précarité“ et “privés de dignité“ ; accomplir avec joie les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles ; renforcer dans les diocèses l’initiative “24h pour le Seigneur“ le vendredi et le samedi de la quatrième semaine de carême. Le pape invite à ce titre les jeunes à continuer de se rapprocher du sacrement de la Réconciliation.

Des prêtres “Missionnaires de la Miséricorde“

Le pape François annonce aussi qu’il enverra des prêtres “Missionnaires de la Miséricorde“ pendant le carême de l’année sainte, qui auront “autorité pour pardonner aussi les péchés qui sont réservés au Siège apostolique“. Le pape François demande, dans le même temps, que soient organisés des “missions vers le peuple“ dans les diocèses, pour que ces missionnaires soient des “annonceurs de la joie et du pardon“.

Le chef de l’Eglise catholique précise encore le concept d’“indulgence“ : alors qu’avec le sacrement de réconciliation, les péchés sont effacés par le pardon de Dieu, avec l’indulgence, le pécheur est libéré de “l’empreinte négative“, de “chaque résidu de la conséquence du péché“, qui restent dans “nos comportements et dans nos pensées“.

Criminalité, corruption et dialogue interreligieux

Dans la troisième partie de cette bulle d’indiction, le pape François lance plusieurs appels. Aux membres de groupes criminels il demande de “changer de vie“, leur expliquant que “l’argent ne donne pas le vrai bonheur“. Même requête pour les personnes coupables ou complices de corruption, “plaie putréfiée de la société“. Le pape François lance aussi un appel au dialogue interreligieux, rappelant que le judaïsme et l’islam considèrent la miséricorde aussi comme l’“un des plus grands attributs“ de Dieu“. Le pape souhaite ainsi que le jubilé favorise “la rencontre avec ces religions et avec les autres nobles traditions religieuses“.

Enfin, le pape François rappelle que la justice et la miséricorde “ne sont pas deux aspects contraires l’un à l’autre mais deux dimensions d’une réalité unique“. Cela ne signifie pas que la justice est superflue ou sous-évaluée, tempère le pape : “qui se trompe doit purger sa peine. Pour autant, cela n’est pas la fin, mais le début de la conversion“.

En conclusion de la bulle d’indiction, le pape François s’en remet à la figure de la Vierge Marie, “Mère de la miséricorde“, et invite chacun à “se laisser surprendre par Dieu qui ne se fatigue jamais d’ouvrir grand la porte de son cœur“ aux hommes. Cette année sainte prendra fin le 20 novembre 2016.

BL

Diagnostic pré-implentatoire: ma voix pour les sans-voix !

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Diagnostic pré-implentatoire: après les sans papiers, les sans voix

La fécondation in vitro ouvre la porte à des situations sans solution acceptable.  

Par la raison, que la science confirme, on sait  avec précision que dès la fécondation nous sommes en présence d'un être humain.

J'ai toujours pris parti pour les plus petits, les étrangers, les pauvres, les malades, et dans cette même logique, je parle pour ces sans-voix !

Le rêve de Nietzche d'avoir un sur-homme, parfait et fort, est une tromperie. Si on devait diagnostiquer l'amour qu'un enfant pourra donner, on laisserait vivre les plus petits, les handicapés ou les malades car ils nous donnent beaucoup d'amour.

Une chose est de soigner, une toute autre réalité est de supprimer l'être le plus vulnérable et le plus fragile.  

Peut-on diagnostiquer l'Amour ?

Le diagnostic de l'Amour échappe à la science. Donc protégeons la personne humaine dans les deux situations les plus fragiles de son existence: la conception jusqu'à la naissance et la vieillesse, les mourants.

Soyons pour toutes les personnes ! Et si on tue des embryons, un jour cela pourra être vous ou moi ! Si on ne veut que les parfaits physiquement, notre société est déjà discriminatoire en fonctionnant sur l'exclusion.

Votons pour les sans-voix, donnons notre voix pour ceux qui ne peuvent pas parler !

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Cardinal Sarah dans l'Homme Nouveau, avec Nicolas Diat

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Card. R. S. : Je crois que laisser un prêtre ou un évêque dire des choses qui ébranlent ou ruinent le dépôt de la foi, sans l’interpeller, est une faute grave.

Au minimum, il faut l’interpeller et lui demander d’expliquer les raisons de ses propos, sans hésiter à exiger de les reformuler de manière conforme à la doctrine et à l’enseignement séculaire de l’Église. On ne peut pas laisser les gens dire ou écrire n’importe quoi sur la doctrine, la morale, ce qui actuellement désoriente les chrétiens et crée une grande confusion sur ce que le Christ et l’Église ont toujours enseigné.

L’Église ne doit jamais abandonner son titre de Mater et Magistra : son rôle de mère et d’éducatrice des peuples....

jeudi, 09 avril 2015

Mgr Charles Morerod à la Basilique Notre-Dame de Genève, Messe pour les chrétiens persécutés

Compte Facebook de Mgr Morerod

10011247_575380779226199_1565843262364829387_n.jpgJe célébrerai ce dimanche (12 avril) à 10h. une messe à la basilique Notre-Dame de Genève, pour les chrétiens persécutés.

Pensons bien sûr aux chrétiens du Proche-Orient (qui insistent sur la nécessité de la prière), mais aussi aux victimes des violences ciblées au Kenya, au Nigéria...

Notre première arme est la prière pour eux, et pour le changement de coeur des personnes violentes...

 

 

Mgr Charles Morerod:

Messe pour les chrétiens persécutés à Notre-Dame de Genève

Dimanche 12 avril 10h

 

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Site Internet: AED Suisse

 

Pape François: arrêter l'agresseur

Les trois (fausses) bonnes raisons de ne pas aller à la Messe

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Aleteia

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Les trois (fausses) bonnes raisons de ne pas aller à la messe

VIDÉO | 09/04/2015

Après la confession et le baptême, le prêtre connu sur la Toile sous le pseudo du « Suisse romain », liste le « top 3 » des fausses bonnes excuses pour ne pas aller à la messe : on s’y ennuie, il n’y a que des hypocrites, je préfère faire la grasse mat’. Une porte d’entrée à une meilleure compréhension de l’Eucharistie.

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Kenya: Interview de Grégoire Piller, ancien garde suisse

images-3.jpegGrégoire Piller, comme ancien garde suisse, vous êtes engagé au Kenya dans l’Université de Strathmore. Quelle est votre activité ?

 

Depuis mon arrivée à Nairobi, je m’occupe plus particulièrement des « Corporate Affairs (affaires institutionnelles » ce qui revient à coordonner les stratégies relationnelles entre l’université et ses différents partenaires. Je me suis investi au niveau du protocole et je m’emploie à nouer de nouveaux partenariats.

 

De même, les soirs et les samedis, je me spécialise dans les « stratégies publiques » ou « politique publique » dans le domaine du développement durable. Finalement, je continue à m’engager dans l’association à but non lucratif « Maria Diomira International » qui recherche des futurs talents, au cœur des bidonvilles, spécialement dans le sport, le chant et la culture.

 

Parlez-nous du Kenya ?

 

Le Kenya est un marché émergent de 42 millions d’habitants, baignés par l’Océan indien, il est très certainement le pays le plus prometteur d’Afrique car 70% de la population à moins de 30 ans. Les aspects économiques, environnementaux et sociaux liés au développent durable sont en pleine expansion, c’est donc enrichissant et intéressant d’y vivre.

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Que s'est-il passé jeudi Saint ?

 

Jeudi matin, 2 avril, 10 ans jour pour jour après la mort de Saint Jean-Paul II, 150 étudiants, sont froidement exécutés "dans leur sommeil" sur le campus de l’université de Garissa par un commando de djihadistes ( note: ils furent réveillés à 5h du matin ). L’attentat est le plus sanglant dans le pays depuis l’attaque de l’ambassade américaine par Al-Qaida en 1998.

 

Comment les chrétiens vivent-ils cette violence ?

 

Pour répondre à cette question, je dois évoquer un magnifique film français qui me touche personnellement : « Des hommes et des dieux » inspiré librement de l’histoire de l’assassinat des moines de Tibhirine. Ils vivaient dans un village isolé au milieu des montagnes algériennes dans les années 1990. Au fil des années, ils ont noués des relations fraternelles avec les musulmans vivant aux alentours. Ils se sont retrouvés au cœur de la guerre civile opposant les groupes islamistes terroristes et l’armée algérienne. 

Les moines sont alors confrontés à ces questions difficiles, qui éprouvent leur foi, leur courage et leur attachement à cette terre et à ses habitants : Faut-il fuir le pays en laissant derrière le conflit détruire leur œuvre, ou bien, rester au péril de leur vie pour le service de l’Evangile ? 

 

La vie quotidienne et la prière de la communauté sont habitées par cette tension dramatique. Sont en jeu leurs relations au sein de leur communauté, les liens profonds qui les unissent à la population, et l’esprit de paix et de charité qu’ils veulent opposer à la violence sévissant dans le pays.  

 

Voilà exactement ce qui se passe au Kenya, et voici exactement les questions que chaque jour je me pose. 

 

Que pouvons-nous faire pour venir en aide ?

 

Je pense que la communauté internationale, suite aux tragiques événements de Paris, doit continuer de se mobilier face au massacre insoutenable des 147 étudiants prometteurs de l’Université de Garissa. 

 

Il n’est pas concevable d’uniquement s’indigner lorsqu’une telle tragédie advient sur le territoire européen et de ne pas élever la voix lorsque les mêmes atrocités se déroulent à plusieurs kilomètres de notre territoire. Tout massacre gratuit doit être condamné avec la même fermeté et combattu avec la même détermination.

 

J’aimerai tellement lire plus souvent « Je suis Kenya » ou « Je suis Kenyan »

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lundi, 06 avril 2015

La RATP revient en arrière: mention Chrétiens d'Orient sera rétablie

Cardinal Koch: les chrétiens ont le droit de se défendre

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Zurich/Rome, 5 avril 2015 (Apic) Après le massacre de près de 150 étudiants de l’Université de Garissa, dans l’est du Kenya, par les islamistes somaliens shebab, le cardinal Kurt Koch réclame une réaction plus ferme de l’Europe et de la Suisse face à la persécution des chrétiens partout dans le monde.

Le prélat d’origine lucernoise, qui préside à Rome depuis 2010 le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, n’exclut pas par principe des livraisons d’armes pour mettre un terme aux actions meurtrières des milices de l’Etat islamique (EI).

suite

Note: la diplomatie américaine semble parfois marcher sur la tête. Alors que le Saint-Siège était toujours opposé aux interventions américaines en Irak, la situation actuelle est telle que "le Vatican" réclame cette fois-ci une action de défense des populations massacrées. L'administration d'Obama ne va pas dans ce sens. 

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Le monde à l'envers ! 

Lorsqu'il ne fallait pas s'engager, les grandes puissances sont intervenues. Maintenant qu'il est urgent d'agir, les grandes puissances n'interviennent pas. 

La RATP revient en arrière

Leaders et intellectuels musulmans: allez jusqu'au bout de la condamnation de Daesh

CB48PPlUsAELh-_.png-large.pngLe Pape François, avec la diplomatie du Saint-Siège, exhortent les leaders musulmans à se prononcer face au terrorisme. Cela ne reste parfois que trop superficiel. Exemple:

Un leader musulman s'oppose au terrorisme

Le leader du parti islamiste tunisien Ennahdha, interrogé par Audrey Pulvar, a déclaré que son parti était "opposé au terrorisme, sous toutes ses formes, où il qu'il frappe, qu'il frappe des musulmans ou des non-musulmans". Selon lui, "Daech nuit à l'islam plus qu'autre chose car il pervertit l'image de l'islam".

Selon ce leader musulman, la première victime serait l'islam, dont l'image serait pervertie. Soit ...

Cependant:

Leaders musulmans face au terrorisme: plus qu'une opposition de surface

On ne doit pas seulement s'opposer au terrorisme, mais le condamner et le combattre. Les premières victimes sont des personnes, des chrétiens ou d'autres minorités. Une condamnation trop théorique nous laisse sceptique.