Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 13 avril 2014

Koz'toujours et l'homosexualité comme "abomination" ( Madame Boutin )

Une abomination ?

vache4.gifJe n'ai pas pour habitude de "condamner" des propos, ni même de prendre des distances publiques avec tel ou tel, comme on me le demande pourtant à intervalles réguliers, de plus ou moins bonne foi selon les personnes. Parce que je n'aime pas cette façon de s'ériger une bonne conscience en dénonçant les autres. Parce que je ne suis responsable de rien sinon de moi-même.

Malheureusement, le fait est que certaines personnes, à tort ou à raison, vous impliquent. Depuis plusieurs mois, Christine Boutin a pris un virage surprenant, conforté par un usage intensif et quelque peu désordonné de Twitter. Elle multiplie les réactions à l'emporte-pièce, retweete les propos les plus radicaux quand elle ne rediffuse pas carrément les tweets de comptes parodiques sans  s'en rendre compte. C'était le cas avec Le Gorafi. Ce fut le cas aussi, plus discrètement d'un "Mgr Gongolfiot", retweeté sans la plus élémentaire vérification.

J'ai alerté pendant un temps mais il est devenu aussi fatiguant qu'attristant d'additionner les déclarations déplacées de la part de Christine Boutin. J'aurais aimé m'épargner ce billet qui, une fois encore, ne va pas me valoir que des amis, et l'on en manque pourtant souvent.

Mais on ne peut pas vivre éternellement sur le crédit d'avoir un temps incarné courageusement des positions éthiques et familiales et s'autoriser de ce fait, au nom du passé, les déclarations les plus malvenues.

Les diverses reprises de son interview indiquent qu'elle aurait déclaré :

"Je n'ai jamais condamné un homosexuel. L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné. (...) Je suis dans le péché, moi aussi, je suis une pécheresse, mais vous ne me verrez jamais faire l'apologie d'un péché".

 

Ne voulant pas donner trop d'écho, et ne souhaitant même pas en débattre, j'ai publié hier en début d'après-midi un court texte sur ce qui me sert de carnet, avant que cela prenne l'ampleur que cela a pris depuis, sur Twitter (pas grave), dans la presse, à l'UMP.

Comme je l'écrivais hier, cette déclaration me paraît aussi déplacée dans ses termes qu’erronée et nuisible sur le fond, et c'est là l'essentiel. Il se trouve que je peux aussi ajouter aujourd'hui, parce que j'en ai eu le témoignage direct, qu'elle s'avère également très concrètement nuisible politiquement, car instrumentalisée - comment pourrait-il en être autrement ? - contre ceux qui tentent de construire quelque chose.

J'étais ce matin même - au petit matin - avec trois jeunes catholiques, plus que représentatifs des divers mouvements de l'année. Tous étaient sidérés de ces déclarations, dont ils ne partagent aucunement la teneur. A ce stade, contre ceux que cela arrange de le penser - on en trouve autant chez les catholiques que chez les non-catholiques - et même si je vais certainement me voir reprocher ce billet, il faut rappeler clairement et fermement que oui, Christine Boutin dispose de son libre arbitre et de sa liberté d'expression de sorte qu'elle peut s'exprimer à titre tout à fait personnel mais que non, elle ne "représente [pas] les catholiques".

Sur le fond, je n'accepte pas cette déclaration dont je crains fort qu'elle ne puisse que nuire profondément à un aspect fondamental et mal compris du catholicisme qu'est effectivement la condamnation des actes et non des personnes. Appréhendée de "l'extérieur" - j'en ai fait maintes fois l'expérience - cette distinction n'est perçue que comme une hypocrisie des catholiques.

Cette distinction est pourtant belle et essentielle. C'est bien elle qui permet de poser un regard d'espoir sur toutes les personnes qui chutent, plus ou moins gravement, en ne les réduisant jamais à leurs fautes. C'est elle qui ouvre la porte du pardon, c'est elle qui laisse vivre l'espoir.

Je l'ai écrit, il y a longtemps, sur le blog : ma conviction reste qu'on ne peut pas appliquer cette distinction sans... distinction à tous les actes, que l'on ne peut pas traiter tous les actes de la même manière, que l'on ne peut pas détacher si facilement d'une personne son homosexualité. Bref, que l'on ne peut pas qualifier d'"abomination" l'homosexualité en affirmant concomitamment son respect pour les personnes homosexuelles.

Pour prendre un exemple évidemment extrême mais peut-être didactique : si l'on met tous les actes sur le même plan, si l'on applique indifféremment la distinction entre l'acte et la personne, alors même un meurtrier se trouve mieux traité qu'une personne homosexuelle. Car à la différence du meurtre, l'homosexualité est bien constitutive de la personnalité (pas exclusivement, certes : je ne suis pas plus "un hétérosexuel" qu'un autre est "un homosexuel"). Si je trouve exaspérante l'omniprésence du sexe, nul ne peut nier toutefois qu'elle constitue une part intime importante de la personne. Ceci me paraît d'autant plus vrai lorsque, s'agissant des personnes homosexuelles, votre sexualité vous a mis "à part" de la société dès votre adolescence (on me passera les généralisations).

Bref, emprunter la distinction entre les actes et les personnes dans le cadre de l'homosexualité me paraît excessivement réducteur et... tout ce qui est excessif est insignifiant.

S'ajoute à cela, me semble-t-il, une dimension supplémentaire, même si la distinction paraîtra oiseuse à certains : l'Eglise catholique ne réprouve pas l'homosexualité, mais l'acte homosexuel. De sorte que, formellement, le propos de Christine Boutin n'est même pas correct. Et si l'on veut emprunter les distinctions délicates opérées par l'Eglise, alors il faut y être fidèle jusqu'au bout.

Viennent ensuite les mots employés. Là encore, faut-il s'étendre sur le terme "abomination" ? Ou se contenter de renvoyer à sa définition, à charge pour chacun de déterminer en conscience s'il peut définir l'homosexualité comme telle ? Tel n'est évidemment pas mon cas. Je ne peux pas accepter la violence du propos que, outre les raisons évoquées plus haut, je ne parviens pas à détacher des personnes pour ne l'appliquer qu'aux actes, du fait même de cette violence. Je ne peux pas l'entendre sans penser moi-même aux personnes homosexuelles de mon entourage, sans avoir bien conscience de la blessure suscitée. A ces quelques personnes, ces quelques proches, que je nomme silencieusement, je veux redire que je ne partage pas ces positions qui, définitivement, ne sont pas représentatives des convictions des catholiques. 

Et je suis bien... attristé de constater que cette déclaration vient d'une personne bien identifiée pour son catholicisme, alors qu'elle devrait de ce fait savoir qu'un propos qui manque à ce point à la charité1 manque nécessairement aussi cruellement à la vérité.

Monseigneur Guido Marini confirmé comme cérémoniaire par le Pape François

Unknown-1.jpegMonseigneur Guido Marini, dont certains avaient lancé des rumeurs sur son immédiate révocation, a été confirmé par le Pape François dans son service de cérémoniaire pontifical. 

Du diocèse de Gênes, nommé par Benoît XVI, licencié en droit canon, Monseigneur Marini est un prêtre d'une grande finesse et humilité. 

L'un des axes du pontificat de Benoît XVI, la beauté de la liturgie comme expression de la foi, est ainsi assuré. 

Pour le Dimanche des Rameaux, le Pape François a utilisé une férule ( la crosse papale ) confectionnée et offerte par des détenus italiens. BlFl1uiCQAArFTL.png

Source: Radio Vatican

 

 

 

Des informations absolument farfelues avaient été publiées sur certains blogs, affirmant que le Pape François, dans la chambre des pleurs juste après son élection, pour revêtir la simple soutane blanche ( sans la mozette et l'hermine blanche )  lui aurait dit à ce propos que le "carnaval était maintenant terminé".  Absolument sans fondement !

Unknown-2.jpeg

Unknown-3.jpeg

Dimanche des Rameaux: homélie jaillie du coeur du Pape François

Dimanche des Rameaux 2014: Homélie improvisée du pape François

 

Unknown.jpegCette semaine commence par la procession festive avec les rameaux d'olivier : tout le peuple accueille Jésus. Les enfants, les jeunes chantent, louent Jésus.

"Où est mon coeur ?", la question à se poser devant l'Evangile de la Passion

 

Mais cette semaine se poursuit dans le mystère de la mort de Jésus et de sa résurrection. Nous avons écouté la Passion du Seigneur. Cela nous fera du bien de nous poser une seule question : qui suis-je ? Qui suis-je, devant mon Seigneur ? Qui suis-je, en face de Jésus qui entre dans la fête à Jérusalem ? Suis-je capable d'exprimer ma joie, de le louer ? Ou est-ce que je prends de la distance ? Qui suis-je, devant Jésus qui souffre?

 

Nous avons entendu tant de noms, tant de noms. Le groupe des dirigeants, certains prêtres, certains pharisiens, certains docteurs de la loi, qui avaient décidé de le tuer. Ils attendaient l'occasion de l'arrêter. Suis-je comme l'un d'eux ?

 

Nous avons entendu aussi un autre nom : Judas. 30 pièces d'argent. Suis-je comme Judas ? Nous avons entendu d'autres noms : les disciples qui ne comprenaient rien, qui s'endormaient pendant que le Seigneur souffrait. Ma vie est-elle endormie ? Ou suis-je comme les disciples, qui ne comprenaient pas ce qu'était que de livrer Jésus ? Comme cet autre disciple qui voulait tout résoudre par l'épée : suis-je comme eux ? Suis-je comme Judas, qui fait semblant d'aimer et embrasse le Maître pour le livrer, pour le trahir ? Suis-je un traître ? Suis-je comme ces dirigeants qui dressent un procès hâtif et cherchent de faux témoins : suis-je comme eux ? Et quand je fais ces choses, si je le fais, est-ce que je crois qu'ainsi je sauve le peuple ?

 

images.jpegSuis-je comme Pilate ? Quand je vois que la situation est difficile, est-ce que je me lave les mains, ne sais pas assumer ma responsabilité et laisse condamner – ou bien je condamne moi-même – les personnes ?

 

Suis-je comme cette foule qui ne savait pas bien si elle était dans une réunion religieuse, dans un procès ou dans un cirque, et qui choisit Barabbas ? Pour eux c'est la même chose : il était plus amusant d'humilier Jésus.

 

Suis-je comme les soldats qui frappent le Seigneur, lui crachent dessus, l'insultent, s'amusent avec l'humiliation du Seigneur ?

Suis-je comme le Cyrénéen qui rentrait du travail, fatigué, mais qui a eu la bonne volonté d'aider le Seigneur à porter la croix ?

 

Suis-je comme ceux qui passaient devant la Croix, et qui se moquaient de Jésus : "Il était si courageux ! Descends de la croix, pour que nous croyions en Lui!". Se moquer de Jésus…

Suis-je comme ces femmes courageuses, et comme la Maman de Jésus, qui étaient là, et souffraient en silence ?

Suis-je comme Joseph, le disciple caché, qui porte le corps de Jésus avec amour, pour lui donner une sépulture ?

 

Suis-je comme les deux Marie qui restent devant le Sépulcre en pleurant, en priant ?

Suis-je comme ces chefs qui le jour suivant sont allés dire à Pilate : "Attention il a dit qu'il ressusciterait. Qu'il n'y ait pas d'autre mensonge !", et qui bloquent la vie, bloquent le sépulcre pour défendre la doctrine, pour que la vie ne sorte pas ?

 

Où est mon cœur ? A laquelle de ces personnes est-ce que je ressemble ? Que cette question nous accompagne durant toute la semaine.

 

Traduction de Zenit, Anne Kurian

Fribourg: le plus ancien chemin de Croix extérieur de l'Occident

f4fcc67f96.jpg

Chemin de Croix à Fribourg, de Saint-Jean à Bourguillon, vendredi saint, 18 avril 2014, 20h00 ( avec Mgr Alain de Raemy )

samedi, 12 avril 2014

Homosexualité "Abomination" : Madame Christine Boutin présente ses excuses

images.jpeg

Communiqué de Christine Boutin :

"Suite aux réactions nombreuses qu'ont suscité les propos que j'ai tenus dans une interview au magazine Charles, j'admets que le mot "abomination", sorti de son contexte originel et du texte complet prononcé dans lequel il se trouvait, ait été un propos maladroit. Je n'ai proféré aucune attaque personnelle et regrette que le sens de mon propos ait pu être mal compris, voire blesser. Il n'y avait là aucune intention de porter atteinte a quiconque.

Que ce soit le mouvement LGBT qui dépose plainte contre moi, il n'y a là que la poursuite de son combat contre toutes les valeurs de promotion de la famille et de la défense du plus fragile, en l'occurrence l'enfant, que je porte indéfectiblement en politique depuis toujours. La gauche porte une idéologie que je condamne. Ce n'est pas nouveau.

vendredi, 11 avril 2014

Pape François: l'avortement est un délit abominable

images.jpeg“La vie humaine est sacrée et inviolable“, a affirmé le pape François devant les membre du Mouvement pour la vie italien, reçus au Vatican le 11 avril 2014 en milieu de journée.

L'avortement: un délit abominable ( Vatican II - Pape François )

De façon particulièrement claire, le souverain pontife a réaffirmé sa ferme opposition à l’avortement, qualifié de délit abominable, selon les mots du Concile Vatican II (1962-1965).

source: I.Media

Le miracle de Dieu, par l'intercession du futur Saint Jean-Paul II

La Croix

Unknown-1.jpegSaint Jean-Paul II: le miracle est la réponse de Dieu

L'enquête canonique sur la vie et les vertus du bienheureux Jean Paul II fut diligenté lors du procès en béatification.

Après le 1er mai 2011 ( béatification de Karol Wojtilà par Benoît XVI ), il faut encore un second miracle pour procéder à la canonisation.  

Le jugement humain et prudentiel de l'Eglise "attend" en quelque sorte la confirmation de la volonté de Dieu par ce miracle. Ce dernier est alors comme la réponse à la demande et la prière de l'Eglise. 

Une femme du Costa Rica fut guérie par Dieu, par l'intercession du futur Jean-Paul II

Notons que pour la canonisation, l'Eglise offre un modèle ( canon ) de sainteté aux fidèles. Elle engage son infaillibilité comme le démontrera "la formule" de canonisation qui sera prononcée par le Pape François le Dimanche 27 avril prochain. Jean-Paul est assurément au ciel; il prie pour chacun de nous comme un ami fidèle. Le mystère de la communion de saints permet d'expérimenter la famille de l'Eglise. "Celui qui croit n'est jamais seul" disait Benoît XVI

Pédophilie: le Pape François demande pardon

"Je me sens dans l'obligation d'assumer tout le mal commis par quelques prêtres, un petit nombre évidemment au regard de tous les prêtres, et de demander personnellement pardon pour les dommages qu'ils ont causés en abusant sexuellement d'enfants".

Unknown.jpeg

"L'Eglise est consciente de ce mal. Nous ne voulons pas reculer en ce qui concerne le traitement de ce problème et les sanctions qui doivent être prévues".. Et d'ajouter: "je crois que les sanctions doivent être très sévères ! On ne joue pas avec les enfants !"

POUR LA PREMIÈRE FOIS, LE PAPE FRANÇOIS DEMANDE PARDON POUR LES CRIMES PÉDOPHILES COMMIS PAR DES PRÊTRES. 

Vatican - le 11/04/2014 | Par Agence I.Media

Comme Benoît XVI avant lui, le pape François a pour la première fois demandé “pardon“ pour les crimes pédophiles commis par certains membres du clergé, le 11 avril 2014 devant les membres d’une délégation du Bureau International catholique de l’enfance (BICE) reçus en audience au Vatican.

Dans un contexte particulièrement tendu en Europe sur de nouvelles normes éducatives, concernant notamment l’éducation sexuelle des enfants, le pape François s’est élevé en des termes particulièrement forts contre la pédagogie expérimentale et la “manipulation éducative“ actuelle, la comparant aux pratiques des “grandes dictatures génocidaires du 20e siècle“.

-----

Pape François: Parents, homme et femme

Il faut donc rappeler le droit de l'enfant à grandir dans une famille, avec des parents capables de créer un climat favorable à leur développement et à leur croissance affective. Et il faut être très attentifs en cela a bien insister sur le caractère masculin et féminin des parents.

Les enfants ne sont pas de cobayes 

Parallèlement il convient de défendre le droit des parents à choisir le type d'éducation, y compris morale et religieuse, qu'ils veulent pour leurs enfants. Pas plus que sur les adolescents on ne peut soumettre les enfants à des expérimentations éducatives. Ils ne peuvent pas être des cobayes! 

Les horreurs des dictatures génocidaires

Les horreurs qu'elles ont produites en particulier lors des dictatures génocidaires conservent leur actualité sous des présentations plus modernes pour pousser enfants et jeunes vers la dictature de la pensée unique. Récemment un grand expert en éducation m'a confié que certaines fois on a l'impression d'envoyer les enfants dans des écoles qui ressemblent à des camps de redressement.

Oeuvrer en faveur des droits de l'homme signifie avoir une claire formation anthropologique, être bien préparés à appréhender la nature humaine et à répondre aux défis d'une culture et d'une mentalité que diffusent les mass media. Il ne s'agit pas de se réfugier dans un système de protection dépassé et incapable de faire fleurir la vie... 

La communication de Carlo Sommaruga

Pédophilie: la communication de Carlo Sommaruga

images.jpegContre le mouvement de la marche blanche, dont l'initiative du 18 mai prochain, il est révélateur d'écouter les quelques arguments, ou surtout la défense, de Carlo Sommaruga, 

De quoi parle-t-il ? De politique, de ses enfants, de son rôle d'avocat ... ( écouter le 19.30)

Le coeur du débat: les victimes et pas Mr Sommaruga

Or, le coeur du sujet, qu'elle est-il ? Les victimes, leurs souffrances, les enfants abusés et leurs blessures qui dureront parfois toute une vie. L'initiative ne demandent nullement la peine de mort pour les pédophiles, ni leur internement pour le restant de leurs jours, ni la peine perpétuelle, mais bien l'éloignement définitif des enfants. 

L'initiative ne saurait tourner autour de Mr Sommaruga, de son métier d'avocat, de ses enfants, de sa vision politique, mais concerne bien les victimes des crimes pédophiles. 

Eloigner pour une tolérance zéro

Header_FR.pngOui pour la seconde chance donnée un enfant victime: qu'il ne le soit plus jamais. 

On éloignera toujours un alcoolique de l'alcool, un gourmand des gourmandises, c'est du simple bon sens. L'initiative ne demande rien d'autres que l'éloignement à vie des enfants. C'est une mesure forte pour s'assurer que l'auteur de ce crime ne le commettra plus jamais et qu'il ne blessera plus jamais un innocent.

L'Etat a le devoir moral de protéger les plus faibles. Au fond, pourquoi un pédophile devrait-il souffrir de l'éloignement des enfants ? N'y-a-il pas là une contradiction ?

Eviter les occasions

Pour la confession, le sacrement du pardon, l'acte de contrition d'un chrétien est révélateur: "Mon Dieu, j'ai un très grand regret de t'avoir offensé .....  je prends la ferme résolution de ne plus pécher, d'en éviter les occasion ...". Le Pape François admet que les hommes soient tous pécheurs. Mais il n'admet et ne tolère pas la corruption. Le péché est pardonnable, mais pas la corruption. La pédophilie est une très grave perversion, un crime épouvantable. 

Jésus: les jeter à la mer avec une meule que tourne les ânes

L'acte pédophile et bien plus qu'un péché occasionnel, en passant, c'est un crime, qui crie jusqu'au ciel, une grave blessure infligé à un enfant, une offense envers Dieu. Jésus a des paroles fortes: "mieux vaut le jeter à la mer, avec une meule que tourne les ânes, que de blesser un seul de ces petits qui sont les miens". Jeter à la mer, voilà pour l'éloignement. 

Les ours du 18 mai 2014: ne pas mordre, pour mieux défendre les enfants

Les ours de la marche blanche semble mordre, parfois ? Sachons nous exprimer sans attaques ad hominem, sans insultes envers les personnes. Si les ours ne doivent plus mordre, les pédophiles ne doivent plus abuser. Voilà déjà un point commun entre opposants et initiants. 

Une chose est certaine: les prédateurs d'enfants font bien pire que les ours de la marche blanche qui, hélas, peuvent parfois mordre verbalement: ils tuent la vie intérieure des enfants et assassinent l'innocence des enfants, véritablement. 

Entre les émotions, les calculs politiques et l'égo du jeu de partis ou la protection des enfants innocents, il faut choisir. 

mardi, 08 avril 2014

Maurice Tornay et Infrarouge: 5 - 1

Maurice Tornay à Infrarouge: après les montages des interviews et des petites phrases partielles, les coupures des tweets 

Citer un tweet lors de l'émission (toujours intéressante), pour oublier les 4 autres ? Dommage qu'il manque la vision d'ensemble. 

8 avril 2005 - 8 avril 2014: 9 ans, les funérailles de Jean Paul II, futur saint

10252119_10202582606259222_8411093106732233765_n.jpg

Santo subito avait chanté la foule

L'Eglise a répondu par "santo sicuro"

9 ans après, Jean Paul II sera saint le 27 avril 2014

Le Pape François et le Rwanda

header.jpg

source: Le Copsite


Discours du Pape François

Chers Frères Evêques,

Je vous souhaite la bienvenue à Rome, à l’occasion de votre visite ad limina Apostolorum. Je souhaite de tout cœur qu’à l’intercession de saint Pierre et de saint Paul et à la lumière de leur témoignage, vous puissiez renouveler en vos cœurs la foi et le courage nécessaires à votre exigeante mission pastorale. Je remercie Mgr Smaragde Mbonyintege, Président de votre Conférence épiscopale, pour le cordial message qu’il vient de m’adresser.

À travers vous j’exprime ma profonde affection aux prêtres, aux religieux et religieuses, aux fidèles laïcs de vos diocèses ainsi qu’à tous les habitants de votre pays.

Le Rwanda va commémorer dans quelques jours le vingtième anniversaire du début de l’épouvantable génocide qui a provoqué tant de souffrances et de blessures qui sont encore loin d’être refermées. Je m’associe de tout cœur au deuil national, et je vous assure de ma prière pour vous-mêmes, pour vos communautés souvent déchirées, pour toutes les victimes et leurs familles, pour tout le peuple rwandais, sans distinction de religion, d’ethnie ou d’option politique. 

images.jpeg

Vingt ans après ces tragiques évènements, la réconciliation et la guérison des blessures restent certainement la priorité de l’Église au Rwanda. Et je vous encourage à persévérer dans cet engagement, que vous assumez déjà par de nombreuses initiatives. Le pardon des offenses et la réconciliation authentique, qui pourraient sembler impossibles à vue humaine après tant de souffrances, sont cependant un don qu’il est possible de recevoir du Christ, par la vie de foi et la prière, même si le chemin est long et demande patience, respect réciproque et dialogue.

L’Église a donc toute sa place dans la reconstruction d’une société rwandaise réconciliée ; avec tout le dynamisme de votre foi et de l’espérance chrétienne, allez donc résolument de l’avant, en rendant sans cesse témoignage à la vérité.


Mais nous devons nous rappeler que c’est seulement en étant unis dans l’amour que nous pouvons faire en sorte que l’Évangile touche et convertisse les cœurs en profondeur: « Qu’ils deviennent parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (Jn 17,23) nous dit Jésus. Il est donc important que, dépassant les préjugés et les divisions ethniques, l’Église parle d’une seule voix, manifeste son unité et raffermisse sa communion avec l’Église universelle et avec le successeur de Pierre.


Dans cette perspective de réconciliation nationale, il est aussi nécessaire de renforcer des relations de confiance entre l’Église et l’État. La célébration, le six juin prochain, du cinquantième anniversaire de l’instauration des relations diplomatiques entre le Rwanda et le Saint Siège, peut être l’occasion de rappeler les fruits bénéfiques que tous peuvent attendre de telles relations, pour le bien du peuple rwandais. Un dialogue constructif et authentique avec les Autorités ne pourra que favoriser l’œuvre commune de réconciliation et de reconstruction de la société autour des valeurs de dignité humaine, de justice et de paix. Soyez une Église « en sortie » qui sache prendre l’initiative (cf. Evangelii gaudium n.24) et établir la confiance.

images-1.jpeg

Ne craignez pas de mettre en relief l’apport irremplaçable de l’Église au bien commun. Je sais que le travail accompli, en particulier dans les domaines de l’éducation et de la santé, est considérable. Et je salue, à ce propos, l’œuvre persévérante des Instituts religieux, qui, avec tant de personnes de bonne volonté, se dévouent auprès de tous ceux que la guerre a blessés, dans leur âme ou dans le corps, en particulier les veuves et les orphelins, mais aussi auprès des personnes âgées, des malades, des enfants. La vie religieuse, par l’offrande de son adoration et de sa prière, rend crédible le témoignage que l’Église rend au Christ ressuscité et à son amour pour tous les hommes, en particulier les plus pauvres.


L’éducation de la jeunesse est la clé de l’avenir dans un pays où la population se renouvelle rapidement. « Cette jeunesse est un don et un trésor de Dieu dont toute l’Église est reconnaissante au Maître de la vie. Il faut aimer cette jeunesse, l’estimer et la respecter » (Africae munus, n. 60). Aussi est-il du devoir de l’Église de former les enfants et les jeunes aux valeurs évangéliques qu’ils trouveront en particulier dans la familiarité avec la Parole de Dieu, qui sera alors pour eux comme une boussole leur indiquant la route à suivre. Qu’ils apprennent à être des membres actifs et généreux de la société, car c’est sur eux que repose son avenir. Pour cela il convient de renforcer la pastorale à l’Université et dans les écoles, catholiques et publiques, en cherchant toujours à relier la mission éducative et l’annonce explicite de l’Evangile, qui ne doivent pas être séparées (cf. Evangelii gaudium, nn. 132,134).

 

images.jpeg

Dans la tâche d’évangélisation et de reconstruction à accomplir, les laïcs ont un rôle primordial. Et je voudrais ici d’abord remercier chaleureusement tous les catéchistes pour leur engagement généreux et persévérant. Les laïcs sont fortement impliqués dans la vie des Communautés Ecclésiales de Base, dans les mouvements, les écoles, les œuvres caritatives, ainsi que dans divers domaines de la vie sociale. Une attention particulière doit donc être portée à leur formation et à leur soutien, tant dans leur vie spirituelle que dans leur formation humaine et intellectuelle qui doit être de grande qualité. En effet, leur engagement dans la société sera crédible dans la mesure où ils seront compétents et honnêtes.


Une vigilance toute particulière doit être portée aux familles, qui sont les cellules vitales de la société et de l’Église, alors qu’elles se trouvent aujourd’hui très menacées par le processus de sécularisation et que, dans votre pays, tant de familles ont été déchirées et recomposées. Elles ont besoin de votre sollicitude, de votre proximité et de vos encouragements. C’est d’abord au sein même des familles que les jeunes peuvent expérimenter les valeurs authentiquement chrétiennes d’intégrité, de fidélité, d’honnêteté, de don de soi qui permettent de connaître le vrai bonheur selon le cœur de Dieu.


Je tiens enfin à exprimer ma gratitude aux prêtres qui se donnent généreusement dans le ministère. Leur tâche est d’autant plus lourde qu’ils ne sont pas encore assez nombreux. Je vous engage à perfectionner sans cesse la formation humaine, intellectuelle et spirituelle des séminaristes. Qu’ils aient toujours comme formateurs des modèles joyeux d’accomplissement sacerdotal. Soyez très attentifs à vous faire proches de vos prêtres, à les écouter, à être disponibles. Leur tâche est difficile et ils ont absolument besoin de votre soutien et de vos encouragements personnels. Ne négligez pas leur formation permanente et je vous engage à multiplier les occasions de rencontre et de contacts fraternels.


Chers Frères, je vous renouvelle l’assurance de mon attachement pour vous-mêmes, pour vos communautés diocésaines, pour le Rwanda tout entier, et je vous confie tous à la protection maternelle de la Vierge Marie. La Mère de Jésus a voulu se manifester dans votre pays à des enfants, leur rappelant l’efficacité du jeûne et de la prière, en particulier la prière du Rosaire.

Je forme le vœu ardent que vous puissiez faire en sorte que le Sanctuaire de Kibeho rayonne davantage encore l’amour de Marie pour tous ses enfants, en particulier pour les plus pauvres et les plus blessés, et qu’il soit pour l’Église du Rwanda, et au-delà, un appel à se tourner avec confiance vers « Notre Dame des Douleurs », pour qu’elle accompagne chacun dans sa marche et lui obtienne le don de la réconciliation et de la paix. Je vous donne de tout cœur la Bénédiction apostolique. 

lundi, 07 avril 2014

Le Pape François prône la chasteté pour l'Afrique

Le Pape François: chasteté, monogamie et fidélité

Et aucune polémique mondiale...

On n'ose pas penser si Benoît XVI avait osé parler ainsi !

Pourtant le Pape, François (sic!), ose recommander la chasteté, la monogamie et la fidélité pour nos frères et soeurs du grand continent africain !

Lien

Mafia, homosexualité, préservatif...

Il y a des mots qui sonnent la chasse aux infos: mafia par exemple. On a reproché à Benoît XVI de ne pas avoir prononcé le mot lors de sa visite en Sicile. Or, il a clairement décrit la réalité diabolique de la mafia.

Préservatif! comme Benoît XVI dans l'avion vers l'Afrique, qui déclancha une curée médiatique quasi historique.

Homosexualité! le mot qui vous donne le droit, selon la réponse, de faire parti du top ten des personnalités, qui est le sésame ou le billet d'entrée de la scène médiatique. Il suffit que vous pensiez que le mariage n'est qu'entre un homme et une femme, et vous risquez votre popularité !

Le Pape François, celui que l'on considère comme le Pape du changement, celui qui va enfin changer l'Eglise, ose parler de chasteté.

Les Papes ou la fragilité d'une image

... vous voir vous meme dans un miroir un miroir peut etre utile a votre

Il y a une partie de la communication qui échappera toujours aux prévisions des experts et aux conseillers médiatiques. La popularité, c'est au fond comme la météo, même si elle est prévisible, on ne peut pas la contrôler.

Un prêtre jésuite assassiné en Syrie: le Vatican salue son grand courage

Homs: un prêtre jésuite ( Frans Van der Lugt) assassiné en Syrie

Rue 89 - Le Figaro (émotion du Vatican)

L'émotion du Vatican suite à l'assassinat du prêtre jésuite en Syrie

Le père Federico Lombardi a déploré la mort d’un “homme de paix“ qui avait voulu “rester fidèle“ au peuple syrien dans une situation “extrêmement risquée et difficile“.

Vatican - le 07/04/2014 à 14:09:00 Agence I.Media

 

Le Vatican salue le “grand courage“ du jésuite néerlandais Frans Van der Lugt, assassiné à Homs.

 

pfrans-l200-h200-rm.jpgAprès l’assassinat à Homs (Syrie) du prêtre néerlandais Frans Van der Lugt, dans la matinée du 7 avril 2014, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a salué le “grand courage“ de ce père jésuite de 75 ans. Interpellé par I.MEDIA, le père Federico Lombardi a déploré la mort d’un “homme de paix“ qui avait voulu “rester fidèle“ au peuple syrien dans une situation “extrêmement risquée et difficile“.

“C’est un homme de paix qui meurt, a ainsi déclaré le père Lombardi, un homme qui, dans une situation extrêmement risquée et difficile, avec un grand courage, a voulu rester fidèle au peuple syrien auquel il avait dédié sa vie et son service spirituel depuis longtemps“. “Là où le peuple meurt, a poursuivit le ‘porte-parole’ du Vatican, meurent également avec lui ses fidèles pasteurs“.

Le père Federico Lombardi, lui aussi jésuite, a fait part de sa “prière“ pour le père Frans, mais également de sa “gratitude“ et de sa “fierté“ d’avoir eu “un confrère aussi proche de ceux qui souffrent le plus, dans le témoignage de l’amour de Jésus, jusqu’au bout“.

La compagnie de Jésus avait indiqué, le 7 avril en milieu de journée, que le religieux avait été enlevé par des hommes armés qui l’ont battu puis exécuté par deux balles dans la tête“,
devant la maison des jésuites à Homs.

Depuis 1966 en Syrie

Agé de 75 ans, le père Frans Van der Lugt vivait depuis 1966 en Syrie et, depuis le début du conflit, avait refusé de quitter le pays. Il avait choisi de rester dans la vieille ville de Homs, assiégée, et de partager le quotidien des Syriens.

Il y a quelques semaines le père jésuite avait fait la Une en lançant un appel à l’aide par l’intermédiaire d’une vidéo sur Internet. “Le plus grand problème est la faim car les gens ne trouvent pas à manger“, assurait-il dans son appel. “Musulmans et chrétiens, nous vivons dans des conditions difficiles et pénibles, nous souffrons beaucoup mais surtout de la faim“, soulignait encore le religieux néerlandais avant de poursuivre : “Il est impossible de continuer comme cela, nous avons besoin d’une aide véritable et nos problèmes doivent être pris en compte“. AMI

Oscar Pistorius, le Pape François et la confession

Oscar Pistorius et la justice

La justice humaine donnera son verdict et une juste peine devra être purgée par Oscar Pistorius pour la mort injuste et dramatique de sa petite amie Reeva Steenkamp . Son absence définitive est terrible pour toute la famille et les amis. 

Oscar Pistorius et la Miséricorde divine

Pour la Justice divine, la Miséricorde de Dieu est sans limite. Il n'y a aucun péché que le Seigneur ne puisse pas pardonner. 

Deux photos, du Pape et de Oscar Pistorius mises ensemble

5753780.image.jpeg

S'exprimant pour la première fois en public depuis le drame, en larmes, il s'est excusé auprès de la famille la victime.

2072091789.png

Le Pape François montre le chemin du Pardon, de la Vérité, de la Justice et de la divine Miséricorde.