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dimanche, 23 décembre 2012

Benoît XVI à la sauce TF1

 L'info ? Comment cela marche

Il y a le commentaire et l'information.

L'information repose sur la vérité. En ce sens, il est de notre devoir de lire et relire les propos du Saint-Père.

Le commentaire est une mise en contexte, un angle d'attaque et une interprétation. Il n'est jamais facile de faire la distinction car nous ne sommes jamais objectifs. Les adjectifs sont généralement une interprétation et pas une information.

Notons que le Pape n'a pas repris une charge du Rabbin de France Gilles Bernheim contre le mariage gay, il n'a rien condamné, n'a pas invité directement les catholiques de France à s'opposer au mariage pour tous. Il a simplement et justement évoqué l'idéologie du gender, très présente en France, mais aux USA également. 

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant, une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui, est encore plus profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine.

Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir: On ne naît pas femme, on le devient. Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot Gender, est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité.

Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider... L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne... Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme.

Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée. Justement, cett e dualité comme donné de départ est contestée... Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine.

Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alo rs la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur... Et l’homme même, comme créature de Dieu, comme image de Dieu, est dégradé dans l’essence de son être.


La naissance de Jésus est historique

images.jpegUn certain climat d'idées ecclésiastiques plane sur nos têtes. Noël ne serait qu'un symbole.

Le 25 décembre

D'une certaine façon, c'est plutôt juste. Le 25 décembre a été placé dans le calendrier liturgique, car le soleil est au plus bas à l'horizon. Dès le 21, les jours vont ralonger. C'est le symbole cosmique que Jésus vient nous chercher au plus bas, pour nous faire remonter vers la lumière.

Le 25 décembre de l'an 1 n'est donc pas la date extacte de la naissance de Jésus. Benoît XVI le rappelle dans son dernier livre "L'enfance de Jésus"*. Pour mémoire, un moine s'est trompé dans la datation de la fondation de la ville de Rome. Si bien que Jésus serait né en fait en -5,-6 av.J.-C. 

Jésus est bien né dans notre histoire

Mais la naissance de Jésus à Béthleem est un fait, un événement historique et les Evangiles sont crédibles. 

Notre raison peut ensuite, par l'histoire, approcher ce fait, cette réalité et cet événement. Jésus n'est pas un symbole, un mythe, un joli comte pour les petits, mais il est Dieu lui-même, qui entre dans le temps. Au fond, c'est notre science historique qui est limitée. 

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*Le moine Denys le Petit (525) s'est trompé de quelques années, alors qu'il a aussi introduit notre calendrier. 

samedi, 22 décembre 2012

Vatileaks: Benoît XVI accorde sa grâce à Paolo Gabriele

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Le sourire de Paolo Gabriele 

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Le Figaro )

Andrea Tornielli )

TSR

LE PAPE PARDONNE PAOLO GABRIELE

Cité du Vatican, 22 décembre 2012 (VIS).

Nous publions le communiqué relaché ce matin par la Secrétairerie d'Etat.

“Ce matin le Saint-Père a rendu visite a Paolo Gabriele en prison pour lui confirmer qu'il le pardonne et qu'il a accepté sa demande de grâce annulant la peine infligée. Il s'agit d'un geste paternel envers une personne avec qui le Pape a partagé un rapport quotidien pendant plusieurs années”.

“Successivement M. Gabriele est sorti de prison et a rejoint son domicile. Même s'il ne pourra pas ravoir son travail précédent il continuera à résider au Vatican. Le Saint Siège est sur de la sincérité du repentissement manifesté et souhaite lui offrir la possibilité de retrouver une vie sereine avec sa famille”.

BENOÎT XVI DÉCIDE DE GRACIER SON MAJORDOME INFIDÈLE, PAOLO GABRIELE.

 Vatican - le 22/12/2012 | Par Agence I.Media

A l’approche de Noël, le 22 décembre 2012, Benoît XVI a rencontré et accordé sa grâce à Paolo Gabriele, son ex-majordome condamné en octobre dernier à 18 mois d’emprisonnement pour vol aggravé dans le cadre de l’affaire ‘Vatileaks’. C’est ce qu’a indiqué la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège le même jour, expliquant que le majordome, qui est “rentré à la maison“, ne pourrait pas travailler ni résider au Vatican.

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Benoît XVI avait accordé son pardon à son agresseur, Ali Agça, qui voulait le tuer.

La Vierge de Fatima avait sauvé le bienheureux Jean Paul II. 


Robert W. Oliver succède à Scicluna

zu_z_oliver_.jpgLe nouveau promoteur de Justice de la Congrégation de la doctrine de la foi est connu. L'américain Robert W. Oliver, professeur de droit canon et de théologie systématique à Boston continuera la ligne définie par le Pape Benoît XVI, méticuleusement appliquée par Mgr Scicluna, promu évêque à Malte.

Le diocèse de Boston fut sévèrement touché, notamment par la révocation du Cardinal Law, durant la tempête pédophile aux USA. Le prêtre W.Oliver dû gérer avec courage ces scandales. 

La ligne du bienheureux Jean-Paul II (Motu Proprio de 2001, signé par le Card. Ratzinger et Mgr Bertone) fut encore renforcé par Benoît XVI. 

source: Angela Ambrogetti

Vatileaks: Paolo Gabriele bénéficiera de la grâce du Pape

Unknown.jpegSelon Andrea Tornielli, vaticaniste pour Vatican Insider et "La Stampa", Paolo Gabriele obtiendra la grâce du Pape Benoît XVI pour Noël. Marié et père de famille, ce cadeau déposé au pied du bois de la crèche fera un grand bien à tous le monde.

Le Pardon va au-delà de la Justice, car il donne par-delà, ou par-dessus en dépassant les nécessaires sentences. Une fois la justice établie, la vérité mise à jour, le pardon est une grâce qui vient de Dieu. 

vendredi, 21 décembre 2012

Greg Burke, le nouveau spin doctor du Saint-Siège

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Greg Burke, n'a pas tourné sa veste, mais sait comment les news circulent autour du monde

Le terme spin doctor est négatif en anglais. Il signifie manipulation, manque de vérité, et même savoir balader les journalistes. 

Toutefois, en anglais to spin signifie: "tourner" "donner une effet tournant". Savoir faire tourner les nouvelles en fonction de la météo médiatique et surtout relire et profiler les discours "du boss" sont parmi ses tâches essentielles.

Le dernier discours du Pape à la curie romaine est exemplaire. Se baser sur un Rabbin pour promouvoir le mariage entre un homme et une femme est extraordinaire. 

Etre en faveur d'un mariage vous place généralement à l'extrême droite, terme stigmatisant médiatiquement. Citer un Rabbin empêche simplement ce qualificatif, car l'extrême-droite n'aime pas le les Juifs, le peuple à qui Dieu a parlé en premier. Alors où est le Pape ? à droite ou à gauche ? Non en haut, comme "un Twitter" dirait la célèbre chanson. 

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De "twist" au "tweet"

Benoît XVI a travaillé toute sa vie pour un rapprochement avec le peuple élu. Greg Burke sait simplement profiler la pensée magique du Pape dans le tourbillon médiatique.

On ne peut plus tordre si facilement les discours du Pape (twist), car Twitter veille. Chapeau. 

Très Saint-Père, nous sommes avec vous: "Let's tweet again!"

Benoît XVI:la rapidité des tweets

3 tweets pour donner le contexte du discours du Pape à la Curie romaine: 

À la fin de l’année, prions pour que l’Église, malgré ses limites, croisse toujours plus comme maison de Dieu

Nous ne possédons pas la vérité, c’est la Vérité qui nous possède. Christ qui est la Vérité, nous prend par la main

Quand tu nies Dieu, tu nies la dignité de l’homme. Qui défend Dieu, défend l’homme

Discours à la Curie romaine de Benoît XVI, 2012.

america5.pngURGENT : BENOÎT XVI MET EN GARDE DEVANT LA DISPARITION DES “FIGURES FONDAMENTALES“ QUE SONT LE PÈRE, LA MÈRE ET L’ENFANT. 

Vatican - le 21/12/2012 | Par Agence I.Media

A l’occasion de la cérémonie des vœux à la curie romaine, le 21 décembre 2012, Benoît XVI est longuement revenu sur les défis “complexes“ de la famille, déplorant “le refus du lien humain“ avec lequel “disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine : le père, la mère, l’enfant“.

Le pape s’est largement appuyé sur le document “soigneusement documenté et profondément touchant“ rédigé en octobre dernier par le grand rabbin de France Gilles Bernheim pour expliquer son hostilité au projet de loi du gouvernement français ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Dans son discours, Benoît XVI a particulièrement mis en garde devant “la manipulation de la nature“, pointant la “fausseté“ de la théorie du gender.

I.MEDIA

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Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim

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Unknown.jpegPrudence si le texte du Pape est mal repris: exemple, ce titre ne reflète pas son contenu. Le journalisme est certes une interprétation de la réalité, mais la vérité existe et le devoir d'un journaliste professionnel est d'être fidèle au sens du discours du Pape. 

Cette méthode consiste à tordre les propos du Pape. 

Sur BFMTV (via AFP) "Benoît XVI s'en prend au mariage homo et à la théorie du genre"

Le pape Benoît XVI a critiqué vendredi très durement les nouvelles conceptions de la famille qui se sont pas basées sur l'union d'un homme et d'une femme, en affirmant que "dans la lutte pour la famille, l'être humain lui-même est en jeu".Dans son discours de fin d'année à la Curie Romaine, le pape Benoît XVI a parlé de la "fausseté" de la théorie du "gender" (genre) et cité longuement le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui en octobre avait critiqué le projet de loi du gouvernement socialiste sur le mariage entre personnes du même sexe qui inclut la possible adoption d'enfants.

 

VOEUX DE BENOIT XVI A LA CURIE ROMAINE

 

Cité du Vatican, 21 décembre 2012 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin pour le traditionnel échange des voeux le Sacré Collège, la Curie Romaine et les Autorités de l'Etat de la Cité du Vatican. Le Cardinal Doyen Angelo Sodano s'est adressé au Saint-Père. Voici de larges passages de l'allocution papale:

"Nous voici à la fin d’une année qui, de nouveau, dans l’Eglise et dans le monde, a été caractérisée par de multiples situations tourmentées, par de grandes questions et des défis, mais aussi par des signes d’espérance. Je mentionne seulement quelques moments saillants dans le domaine de la vie de l’Eglise et de mon ministère pétrinien. Il y a eu avant tout les voyages au Mexique et à Cuba, des rencontres inoubliables avec la force de la foi, profondément enracinée dans les cœurs des hommes, et avec la joie pour la vie qui naît de la foi". Au Mexique, je me rappelle...d’interminables foules" et je me souviens "comment la grande liturgie auprès de la statue du Christ Roi est devenue un acte rendant présente la royauté du Christ, sa paix, sa justice, sa vérité. Tout cela s’est déroulé avec en arrière-plan les problèmes d’un pays qui souffre de multiples formes de violence et des difficultés d’une dépendance économique. Ce sont des problèmes qui, certes, ne peuvent pas être résolus simplement par la religiosité, mais encore moins sans cette purification intérieure des cœurs qui vient de la force de la foi, de la rencontre avec Jésus-Christ. Et il y eut ensuite l’expérience de Cuba. Ici aussi au cours des grandes liturgies, à travers les chants, les prières et les silences, la présence de celui à qui, pendant longtemps, on avait voulu refuser une place dans le pays se rendait perceptible. La recherche, dans ce pays, d’une nouvelle organisation du rapport entre contraintes et liberté ne peut assurément pas réussir sans une référence à ces critères fondamentaux qui se sont manifestés à l’humanité dans la rencontre avec le Dieu de Jésus-Christ.

Comme étapes ultérieures de l’année qui touche à sa fin, je voudrais mentionner la grande Fête de la famille à Milan, ainsi que ma visite au Liban avec la remise de l’exhortation apostolique post-synodale, qui maintenant devra constituer, dans la vie des Eglises et de la société au Moyen-Orient, une orientation sur les difficiles chemins de l’unité et de la paix. Le dernier événement important de cette année qui s’achève a été le Synode sur la nouvelle évangélisation qui a été en même temps un commencement communautaire de l’Année de la foi, par laquelle nous commémorons l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, pour le comprendre et l’assimiler de nouveau dans une situation changeante.

La grande joie avec laquelle des familles provenant du monde entier se sont rencontrées à Milan a montré que, malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore aujourd’hui. Cependant la crise qui, particulièrement dans le monde occidental, la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable... Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie? Cela correspond-il à sa nature? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation?.. Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre moi pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment... Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine: Le père, la mère, l’enfant, qui des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant, une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui, est encore plus profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine. Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir: On ne naît pas femme, on le devient. Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot Gender, est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider... L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne... Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme.

Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée. Justement, cett e dualité comme donné de départ est contestée... Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine. Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alo rs la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur... Et l’homme même, comme créature de Dieu, comme image de Dieu, est dégradé dans l’essence de son être.

Je voudrais maintenant aborder un deuxième grand thème...la question du dialogue et de l’annonce. Parlons d’abord du dialogue. Pour l’Rglise de notre temps, je vois surtout trois domaines de dialogue dans lesquels elle doit être présente, dans la lutte pour la personne humaine et pour ce que signifie être une personne humaine: Le dialogue avec les états, le dialogue avec la société, qui inclut le dialogue avec les cultures et la science et, enfin, le dialogue avec les religions. Dans tous ces dialogues, l’Eglise parle à partir de la lumière que lui offre la foi. Toutefois, elle incarne en même temps la mémoire de l’humanité qui, depuis les origines et à travers les temps, est la mémoire des expériences et des souffrances de l’humanité... La culture de l’humain, dont elle se fait la garante, est née et s’est développée à partir de la rencontre entre la révélation de Dieu et l’existence humaine. L’Eglise représente la mémoire de l’humain face à une civilisation de l’oubli, qui désormais connaît seulement elle-même et son propre critère de mesure. Mais, de même qu’une personne sans mémoire a perdu sa propre identité, de même une humanité sans mémoire perdrait sa propre identité... Dans le dialogue avec l’état et avec la société, l’Eglise n’a certainement pas de solutions toute faites à chaque question. Avec les autres forces sociales, elle luttera en faveur des réponses qui correspondent le plus à la juste mesure de l’être humain. Elle doit défendre avec la plus grande clarté ce qu’elle a identifié comme valeurs fondamentales, constitutives et non négociables, de l’existence humaine. Elle doit faire tout son possible pour créer une conviction qui ensuite puisse se traduire en action politique.

Dans la situation actuelle de l’humanité, le dialogue des religions est une condition nécessaire pour la paix dans le monde, et il est par conséquent un devoir pour les chrétiens comme aussi pour les autres communautés religieuses. Ce dialogue des religions a différentes dimensions. Avant tout, il sera simplement un dialogue de la vie, un dialogue du partage pratique. On n’y parlera pas des grands thèmes de la foi, par exemple de savoir si Dieu est trinitaire ou comment il faut comprendre l’inspiration de l'Ecriture. Il s’agit des problèmes concrets de la cohabitation et de la responsabilité commune pour la société, pour l’état, pour l’humanité. En cela, on doit apprendre à accepter l’autre dans sa diversité d’être et de pensée. Dans ce but, il est nécessaire de faire de la responsabilité commune pour la justice et pour la paix le critère fondamental de l’entretien. Un dialogue où il s’agit de paix et de justice, au-delà de ce qui est simplement pragmatique, devient une lutte éthique pour la vérité et pour l'être humain... Ainsi, ces efforts peuvent aussi avoir le sens de pas communs vers l’unique vérité, sans que les choix fondamentaux soient changés. Si les deux parties partent d’une herméneutique de justice et de paix, la différence de fond ne disparaîtra pas, mais, entre elles grandira plutôt une proximité plus profonde. Pour l’essence du dialogue inter-religieux, deux règles sont aujourd’hui généralement considérées comme fondamentales: D'abord le dialogue ne vise pas la conversion, mais bien la compréhension. En cela, il se distingue de l’évangélisation, de la mission. Ensuite, conformément à cela, dans ce dialogue, les deux parties restent consciemment dans leur identité, qu’elles ne mettent pas en question dans le dialogue ni pour elles-mêmes ni pour les autres. Ces règles sont justes" quoique "formulées trop superficiellement. Oui, le dialogue ne vise pas la conversion, mais une meilleure compréhension réciproque. Cependant, la recherche de connaissance et de compréhension veut toujours être aussi un rapprochement de la vérité. Ainsi, les deux parties, en s’approchant pas à pas de la vérité, avancent et sont en marche vers un plus grand partage, fondé sur l’unité de la vérité... A ce sujet, je dirais que le chrétien a la grande confiance fondamentale, ou mieux, la grande certitude fondamentale de pouvoir tranquillement prendre le large dans la vaste mer de la vérité, sans avoir à craindre pour son identité de chrétien. Certes, ce n’est pas nous qui possédons la vérité, mais c’est elle qui nous possède: le Christ qui est la Vérité nous a pris par la main, et sur le chemin de notre recherche passionnée de connaissance, nous savons que sa main nous tient fermement.

Enfin, il est juste qu’il y ait aussi une brève annotation sur l’annonce, sur l’évangélisation... La parole de l’annonce devient efficace là où existe dans l’homme la disponibilité docile pour s’approcher de Dieu; là où l’homme est intérieurement en recherche et ainsi en marche vers le Seigneur. Alors, l’attention de Jésus pour lui touche son cœur et l’impact de l’annonce suscite ensuite la sainte curiosité de connaître Jésus de plus près. Ce fait d’aller avec lui conduit au lieu où Jésus habite, dans la communauté de l’Eglise, qui est son corps. Cela signifie entrer dans la communion itinérante des catéchumènes, qui est une communion d’approfondissement et, en même temps, de vie, dans laquelle, le fait de marcher avec Jésus, nous fait devenir des personnes qui voient. Venez et vous verrez! Ces paroles que Jésus adressa aux deux disciples en recherche, il les adresse aussi aux personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche. Au terme de cette année, nous voulons prier le Seigneur, afin que l’Eglise, malgré ses pauvretés, devienne toujours plus identifiable comme sa demeure. Nous le prions pour que, dans la marche vers sa maison, il nous rende aussi toujours plus voyants, afin que nous puissions dire toujours mieux et de manière toujours plus convaincante: Nous avons trouvé celui que le monde entier attend, Jésus Christ, vrai Fils de Dieu et vrai homme. Dans cet esprit, je vous souhaite de tout cœur à tous un saint Noël et une heureuse nouvelle année".

 

jeudi, 20 décembre 2012

Benoît XVI: du record des retweets à l'harmonie

lots-of-tweets.jpgLe Mozart de la foi

Benoît XVI est très sensible à l'harmonie de la foi. Ses tweets donnent le ton, la note, le premier son, qui devient comme un concert, car repris dans le monde entier. 

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@pontifex

Record de retweets pour Benoît XVI

Dans sa première semaine sur Twitter, le Pape Benoît XVI, avec son compte @pontifex a obtenu un nombre record de contacts, dépassant des stars de la musique comme Justin Bieber pour le pourcentage et le nombre de retweeting de ses posts. Plus de 1,2 millions de followers du pape - sur un total actuel de plus de 2,1 millions. 
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Dans les prochaines semaines, le pape va commencer à tweeter en chinois et en latin, en plus des huit langues déjà actives. 

Osservatore Romano (italien), 21 Décembre 2012

Allemagne: la maison des deux frères Ratzinger

Nous y découvrons aussi la lettre des deux frères à l'enfant Jésus.  

Benoît XVI devient journaliste

ARTICLE DE BENOIT XVI SUR LE FINANCIAL TIMES

 
 
Cite du Vatican, 20 décembre 2012 (VIS).

6a00d83451619c69e2017c34d02a25970b-800wi.jpgLe Financial Times publie ce jour un article que Benoît XVI consacre à l'engagement des chrétiens dans le monde. Une note de la Salle de Presse du Saint-Siège indique que l'idée est venue à la suite de la présentation du dernier livre du Saint-Père. Ainsi la rédaction du prestigieux journal lui a demandé un commentaire à l'occasion de Noël, et malgré le caractère insolite de la requête, il a accepté.

Par le passé il avait également accepté une intervention à la BBC pour Noël à la suite de son voyage en Grande Bretagne, et une autre à la RAI à l'occasion du Vendredi Saint. Chaque fois c'est pour lui l'occasion de parler de Jésus et de son message à un vaste public, à des moments majeurs de l'année liturgique. Voici une traduction de l'article signé par Benoît XVI:
 
"Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Telle fut la réponse de Jésus, à qui on avait demandé ce qu'il pensait du paiement des impôts. Il s'agissait d'une question piège car on voulait le forcer à prendre parti dans le débat politique sur la domination romaine qui agitait Israël. Mais, au-delà de ceci, ce qui était en jeu était de savoir si Jésus était vraiment le Messie attendu, qui se serait opposé aux romains. La question avait été calculée pour l'impliquer ou bien le dénoncer comme une menace pour le régime, ou comme un imposteur. La réponse de Jésus plaça habilement la question à un autre niveau, mettant en garde à la fois contre une politisation de la religion et la divinisation du pouvoir temporel, ainsi que le la recherche inlassable de la richesse.

Ses auditeurs devaient comprendre que le Messie n'était pas César, et que César n'était pas Dieu. Le royaume de Dieu que Jésus était venu établir était d'une toute autre dimension. Comme il répondit à Ponce Pilate, son royaume n'était pas de ce monde.
 
Le récit de Noël fourni par le Nouveau Testament a pour but de transmettre un message similaire. Jésus est né au cours d'un recensement général, ordonné par Auguste, l'empereur connu pour avoir garanti la Pax Romana aux pays soumis à la Rome. Pourtant, né dans un lieu inconnu et lointain de l'empire, allait offrir au monde une paix beaucoup plus grande, vraiment universelle par ses objectifs et dépassant les limites de l'espace et du temps. Jésus est présenté comme l'héritier du roi David, mais la libération qu'il a apporté à son peuple n'était pas de tenir à distance les armées ennemies, mais de vaincre à jamais le péché et la mort. La naissance du Christ nous invite à repenser nos priorités, nos valeurs, notre mode de vie. Si Noël est certainement un moment de grande joie, c'est aussi l'occasion d'une réflexion profonde, ou plutôt d'un examen de conscience.

A la fin d'une année de difficultés économiques pour beaucoup, que pouvons-nous apprendre de l'humilité, de la pauvreté, de la simplicité de la crèche? Noël peut être une occasion d'apprend à lire l'Evangile, de connaître Jésus non seulement comme l'enfant de la crèche, mais comme celui dans lequel nous reconnaissons Dieu fait homme. C'est dans l'Evangile que les chrétiens puisent pour leur vie quotidienne et pour leur implication dans les affaires du monde, que ce soit au parlement ou bien dans un marché boursier. Les chrétiens ne doivent pas fuir le monde mais s'y engager, et leur implication en politique et dans l'économie devrait transcender toutes les formes de l'idéologie.
 
Les chrétiens luttent contre la pauvreté parce qu'ils reconnaissent la dignité suprême de tout être humain, créé à l'image de Dieu et destiné la vie éternelle. Ils oeuvrent pour un partage équitable des ressources car, gardiens de la création de Dieu, ils ont le devoir de prendre soin des plus faibles et des plus vulnérables. Les chrétiens sont opposés à la cupidité et à l'exploitation de la croyance selon laquelle la générosité et l'amour désintéressé, enseigné et vécu par Jésus de Nazareth, serait le chemin qui mène à la plénitude de vie. La foi chrétienne en la destinée transcendante de chaque être humain implique l'urgence de la tâche de promouvoir la paix et la justice pour tous. Pour que ces objectifs soient largement partagés, une fructueuse collaboration est nécessaire entre les chrétiens et les non chrétiens. Même s'ils rendent à César que ce qui lui est à dû, et rien de ce qui appartient à Dieu, les chrétiens ont parfois été incapables d'accéder aux demandes de César. Du culte de l'empereur de la Rome antique aux régimes totalitaires du XX siècle,

César a essayé de prendre la place de Dieu. Et lorsque les chrétiens refusent de se prosterner devant les idoles de notre époque, ce n'est pas parce qu'ils ont des vues dépassées du monde, mais parce qu'ils sont libres de toute idéologie. Animés par une vision noble de la destinée humaine, ils ne peuvent transiger avec tout ce qui pourrait y porter atteinte. En Italie, de nombreuses crèches sont ornées de de ruines romaines qui rappellent que la naissance de l'Enfant Jésus marque la fin de l'ordre ancien, le monde païen, dans lequel les revendications de César semblaient impossible à contester.

Maintenant, il y a un nouveau roi, qui ne met pas sa confiance dans la force des armes, mais dans la puissance de l'amour. Il apporte l'espérance à tous ceux qui vivent en marge de la société. Il apporte de l'espoir à ceux qui sont victimes d'un monde précaire. De la crèche, le Christ nous appelle à vivre comme des citoyens de son royaume céleste, un royaume que toutes les personnes de bonne volonté peuvent aider à construire ici sur terre".

 

Vénérable Paul VI

17ede6c20070504143802461.jpgGIOVANNI BATTISTA MONTINI DÉCLARÉ “VÉNÉRABLE“ : UN NOUVEAU PAS VERS LA BÉATIFICATION DE PAUL VI. 


Vatican - le 20/12/2012 | Par Agence I.Media


Benoît XVI a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant les ‘vertus héroïques’ de Paul VI (1963-1978), lors d’une audience accordée au chef de ce dicastère, le cardinal Angelo Amato, le 20 décembre 2012. Dès lors, il n’est pas impossible que Giovanni Battista Montini soit proclamé bienheureux courant 2013, à l’occasion de l’ Année de la foi .

Benoît XVI fustige la médiatisation de personnes fautives

 
Ecologie et Bonne Nouvelle

.... "Comme nous avons besoin de cette belle nouvelle ! Chaque jour, en effet, à travers les journaux, la télévision, la radio, le mal est raconté, répété, amplifié, nous habituant aux choses les plus horribles, nous faisant devenir insensibles et, d'une certaine manière, en nous intoxiquant, car la négativité n'est pas totalement éliminée et, jour après jour, elle s'accumule. Le cœur s'endurcit et les pensées s'assombrissent. C'est pour cela que la ville a besoin de Marie, qui avec sa présence nous parle de Dieu, nous rappelle la victoire de la Grâce sur le péché, et nous incite à espérer également dans les situations humainement les plus difficiles.

Dans la ville vivent - ou survivent - des personnes invisibles, qui de temps en temps apparaissent en première page ou à la télévision, et sont exploitées jusqu'au bout, tant que la nouvelle et l'image attirent l'attention. C'est un mécanisme pervers, auquel il est malheureusement difficile de résister. La ville cache tout d'abord, et ensuite elle expose au public. Sans pitié, ou avec une fausse pitié. Il y a en revanche en chaque homme le désir d'être écouté comme une personne et d'être considéré une réalité sacrée, car chaque histoire humaine est une histoire sacrée, et demande le plus grand respect".

mercredi, 19 décembre 2012

Les tweets de la foi

 

La foi de chacun connaît des moments de lumière et d’obscurité. Si tu veux marcher vers la lumière, laisse-toi guider par la Parole de Dieu.

Marie vit avec joie l’annonce qu’elle sera la mère de Jésus, le Fils de Dieu fait homme. La vraie joie vient de l’union avec Dieu.

Pour les quotas en famille

Je suis pour le quota dans le mariage: 50 % de femme et 50 % d'homme. Fifty fifty, c'est légalité!

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Moitié-moitié, un label de qualité

Benoît XVI revêtira le "fanon"; pour une Eglise qui ne se fane pas

Lien Dom Romain 

L'essentiel chez Benoît XVI n'est pas ce qu'il porte, mais ce qu'il apporte

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Portrait de l'abbé Guy Jeanmonod

APIC / Catholink

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Benoît XVI: hate speech sur le mariage ??

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Message Journée mondiale de la Paix 1 janvier 2012

... La structure naturelle du mariage doit être aussi reconnue et promue, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme, face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser, éclipsant son caractère particulier et son rôle social irremplaçable.

Ces principes ne sont pas des vérités de foi ; ils ne sont pas non plus seulement une conséquence du droit à la liberté religieuse. Ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute l’humanité. L’action de l’Église en faveur de leur promotion ne revêt donc pas un caractère confessionnel mais s’adresse à toutes les personnes, quelle que soit leur appartenance religieuse. Cette action est d’autant plus nécessaire que ces principes sont niés ou mal compris, car cela constitue une offense faite à la vérité de la personne humaine, une grave blessure infligée à la justice et à la paix.

C’est pourquoi la reconnaissance par les ordonnancements juridiques et par l’administration de la justice du droit à l’usage du principe d’objection de conscience face à des lois et à des mesures gouvernementales portant atteintes à la dignité humaine, comme l’avortement et l’euthanasie, est aussi une importante contribution à la paix.

...

Je désire rappeler avec force que les nombreux artisans de paix sont appelés à cultiver la passion pour le bien commun de la famille et pour la justice sociale, ainsi que l’engagement en faveur d’une éducation sociale valable.

Personne ne peut ignorer ou sous-évaluer le rôle décisif de la famille, cellule de base de la société du point de vue démographique, éthique, pédagogique, économique et politique. Elle a une vocation naturelle à promouvoir la vie : elle accompagne les personnes dans leur croissance et les incite au développement mutuel par l’entraide réciproque.

La famille chrétienne, tout particulièrement, porte en elle le projet embryonnaire de l’éducation des personnes à la mesure de l’amour divin. La famille est un des sujets sociaux indispensables à la réalisation d’une culture de la paix. Il faut protéger le droit des parents et leur rôle premier dans l’éducation des enfants, tout d’abord dans le domaine moral et religieux. Dans la famille, naissent et grandissent les artisans de paix, les futurs promoteurs d’une culture de la vie et de l’amour.

 

Haine ? Intolérance ? Pas vu, ni lu...

Vita et Tugdual Derville à HD (TV)

mardi, 18 décembre 2012

La FSSPX et le mariage pour tous

cacqueray9.jpgLe communiqué qui invite à ne pas manifester (sic) le 13 janvier. Les personnes homosexuelles seraient-elles interdites de n'être pas en faveur du mariage pour tous et opposés à l'adoption

Divorcés remariés et Mgr Huonder

Une rencontre est proposée par l'évêque de Coire

J'ai eu accompagné aussi des personnes restées fidèles au sacrement du mariage. Ce sont ces dernières qui me disent comment les aider.

Je connais bien des personnes dans cette situation.Elles font parties de l'Eglise. 

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lundi, 17 décembre 2012

La fin du monde à Infrarouge

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Un peu d'humour:

Les gens se préoccupent surtout d'arriver à la fin du mois, pas tant de la fin du monde. 

Le site

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Ou comme le disait un journaliste de la Radio, RTS: la fin justifie les Mayas !

Homosexualité, Ouganda et Benoît XVI

rebecca-kadaga-benoit-xvi.jpgL'Eglise catholique ne peut pas se passer de communication. Preuve en est: tous le monde communique, mais pas toujours la vérité.

C'est basique: "un prêtre béni un enfant, sans être lui-même un enfant". Nous sommes d'accord ?  

Un journaliste est un chasseur de vérité. La vérité est alors la quintessence du journalisme. 

Une fausse nouvelle a été lancée dans le circuit de l'information: le Pape aurait donné sa bénédiction à une femme, Mme Kadaga de l'Ouganda, qui est en faveur de la peine de mort des homosexuels. 

Et Rue 89 reprend l'intox en y donnant de l'ampleur, en français (le débat sur la mariage pour tous est d'actualité en France). La première fausse info vient de la langue anglaise. 

Voici la réponse du Père Lombardi:

Le père Lombardi, le directeur de la salle de presse du Vatican, explique: "Les relations avec la délégation ne débordaient pas du cadre ordinaire et aucune bénédiction n'a été donnée. Le groupe de députés ougandais a salué le pape comme toutes les autres personnes participant à une audience avec le pape l'aurait fait et ce n'est en aucun cas un signe spécifique de l'approbation des actions ou des propositions de Mme Kadaga". Le père Lombardi a également rappelé l'opposition absolue du Vatican à la peine de mort. 

Le Pape n'a pas fait mention de l'Ouganda dans sa bénédiction, comme le suggère à tord le site. 

Note:

- Le Pape n'était pas dans la basilique Saint Pierre, mais à l'audience, lorsqu'il a lancé son premier tweet (comme par hasard). Ceux qui connaissent le cérémonial savent que la coutume veut que les hommes politiques, entre autre, ou la prima fila, puissent saluer le Pape. 

Le Pape rencontre des athées, pourtant il est croyant

-  Serrer une main ne veut en aucun cas dire approuver les idées des personnes. Le Pape rencontre des milliers de personnes, de gauche, de droite, des athées. L'Eglise peut aussi bénir une personne homosexuelle, sans être d'accord avec l'homosexualité. Aussi, le Pape bénirait-il soudainement l'athéisme ? 

Donc on peut bénir une gare sans être un train! ou une cloche...

Pourquoi cette fausse nouvelle ? C'est en Ouganda que le programme ABC a produit le plus d'effet pour enrayer le fléau du Sida. Abstience, Be faithfull, if not Condoms* 1 abstinence, 2 sois fidèle, 3 sinon préservatif !

Débat en France

Cela donne en tout cas un ressort tendu, une polémique future, pour le climat médiatique de Noël, et pourrait ressurgir pour la manifestation du 13 janvier à Paris. Un homme averti en vaut deux. 

Le blog "Le Suisse Romain" retrouve sa vitesse de croisière

SolarImpulse_HBSIA_DecollageBruxelles_11juin11_02.jpgDepuis la réouverture du blog le 1er novembre 2012, par une simple application des recommandations de Mgr Celli lors du Synode sur la Nouvelle Evangélisation, la progression des visites fut constante.

Après un mois et demi, avec bien du travail, de la passion et de la prière, j'ai retrouvé l'altitude de croisière

600/6 000/20 000

La moyenne des visites est actuellement de 600 par jour, pour une prévision actuel de 20 000 par mois. Il est probable d'avoir à nouveau 6 000 visiteurs uniques mensuel. Un pic lors des tweets du Pape nous a mené à 1 200 visites en un jour. 

Merci de tout coeur pour vos visites et vos tweets. Je suis simplement heureux et ému de constater que ce petit blog répond à un réel besoin et même à une attente. Merci pour vos sms, vos mails, vos messages d'encouragements, vos corrections et vos suggestions. Je suis aussi conscient que mon petit service accroche peut-être d'avantage "Hors-les-Murs".

Avec ma prière pour toutes vos intentions.

1183001944.jpgAbbé Dominique Fabien Rimaz

Le Suisse Romain