Bienheureux Jean Paul II

Le bienheureux Jean Paul II fut élu Pape le 16 octobre 1978, puis commença son ministère pétrinien le 22 octobre.

Le diocèse de Rome fête aujourd’hui la mémoire liturgique du Bienheureux Jean-Paul II. Avec les diocésains de la Ville Eternelle, nous rendons grâce au Seigneur pour le don qu’il nous fait en la personne de ce grand Pontife. Par son intercession nous confions au Seigneur la Nouvelle Evangélisation, dont il a été le promoteur, mais aussi le missionnaire.

Les jeunes de Rome viennent de fêter leur ancien et bienheureux évêque, afin de s'approprier davantage l'héritage de Karol Wojtyla. Et une statue en son honneur a été inaugurée à Moscou.

source: Dom Romain

Mon frère, le Pape

Mon frère, le Pape

Le livre de Monseigneur Georg Ratzinger est sorti en français (voir Amazon).

Une question: dans quelle autre association de jeunesse (hitlérienne) le tout jeune Ratzinger aurait-il pu appartenir, vu que ce fut la seule association tolérée ? et dans quelle autre armée aurait-il pu servir puisqu'il n'y a en principe qu'une armée par pays ?

Ce livre explique bien qu'une chose est d'être allemand, une toute autre chose fut d'être nazi.

Mary MacKillop citée en exemple face à la pédophilie

source: Città del Vaticano, 20 ott. (TMNews)

Aux évêques australiens en audience avec le Pape, Benoît XVI a rappelé la figure de soeur Mary MacKillop, canonisée l'an passé au Vatican. Benoît XVI, qui n'est pas entré dans les détails de l'histoire de la religieuse, a insisté que dans les années 1870, elle eut le courage de dénoncer les abus sexuels commis par un prêtre sur des enfants dans l'une des écoles fondée par elle-même et ses consoeurs. L'évêque de l'époque avait cherché à tout cacher et l'excommunia.

Ecône: vers un schisme dans le schisme

La prière doit s'intensifier pour une réponse positive de Mgr Fellay. Mais rien n'est moins sûr. Il est à noter que Ratzinger agit pour le bien de toute l'Eglise, car il est Pape, et non pas pour une affaire personnelle comme le pense ce simple blog.

Premièrement, Mgr Williamson risque l'exclusion de la Fraternité et se présente comme l'opposant de l'évêque schismatique valaisan (mais plus excommunié).

Deuxièmement, le supérieur d'Ecône continue de prêcher sur la nouvelle Messe qui demeure pour lui invalide, niant du même coup le Concile Vatican II ( conférence aux Philiippnes du 16 octobre ) pour avouer ensuite être en désaccord sur l'accord concernant l'oecuménisme, la collégialité et la liberté religieuse. De plus, selon le prélat, le Préambule ne fait pas référence aux discussions doctrinales et ne contient aucune parole qui évalue les rencontres doctrinales entre Rome et la FSSPX. Cette dernière se prépare à être considérée schismatique mais Fellay laisse toutefois entendre que le Pape aurait quelque chose de mieux pour eux.

source

La Libye et le Saint Siège

Pas de reconnaissance formelle

Agence I.Media

Quelques heures après la mort de Mouammar Kadhafi près de Syrte (Libye), le 20 octobre 2011, le Saint-Siège a indiqué dans une note qu’il avait déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités de la Libye, mais qu’il n’avait pas “procédé à une reconnaissance formelle du Conseil national de transition comme gouvernement de la Libye“. “Attendu que le CNT est désormais effectivement installé comme gouvernement à Tripoli, le Saint-Siège le considère comme le représentant légitime du peuple libyen, conformément au droit international“, a expliqué la note.

Le Vatican n'est qu'un Etat qui ne peut d'ailleurs pas exister. Par contre le Saint Siège est une entité juridique internationale qui existe sans le Vatican. Le Siège de Pierre est d'ailleurs à l'origine du droit international.

Longue vie à Benoît XVI

Le Pape entend rester à la tête de l'Eglise, ainsi son entourage a jugé inutile qu'il remonte à pied, avec des ornements liturgiques et la crosse, la nef centrale de Saint-Pierre, la plus longue église du monde. Ainsi une estrade roulante, pedana mobile, entrera en fonction. 

Dieu Merci Nicolas Buttet

Lu:

Vendredi 21 octobre à 09h00 sur Direct 8, dans DIEU MERCI !, le père Nicolas Buttet, juriste de formation, ancien député au Parlement cantonal du Valais, est devenu prêtre ! Fondateur de la Fraternité Eucharistein, il viendra témoigner de sa conversion sur notre plateau !

N.B. Son nom pour l'évêché de Fribourg n'a pas été démenti...

L'année de la foi

2012, année de la Foi ?

Note du 26 mars 2011

Il semble que pour célébrer soit les 50 ans de l'ouverture du Concile Vatican II soit surtout les 20 ans de la publication du catéchisme de l'Eglise catholique, Benoît XVI désirerait, selon une source romaine, lancer une année de la foi, comme le fit aussi le Pape Paul VI dans les années 1967-1968 lorsqu'il vit les tourments de l'application erronée du renouveau conciliaire.

Première indice: le Pape Benoît XVI a écrit deux Encycliques sur les vertus de la Charité et de l'Espérance, dont une encyclique sociale pour mettre la charité en pratique dans ce monde frappé par une crise économique. La vertu de la foi, don gratuit de Dieu, trésor d'une vie, reste bien au coeur de Benoît XVI qui est un doux musicien de l'harmonie de la foi ou le petit Mozart de la théologie. Le Saint Père aurait ainsi revisité les trois vertus qui viennent de Dieu et qui portent à Dieu: la Charité ( le coeur ), l'Espérance ( l'ancre solidement accrochée en terre de la vie éternelle) et la Foi ( la croix ).

Second indice: l'Eglise est frappée par une crise intérieure de la formation. Reprendre le B.A BA de la foi permettrait de revivre l'Unité autour du trésor que nous portons dans des vases d'argile et de mettre fin aux clivages et aux querelles qui tirent leurs origines dans un certain orgueil de l'intelligence.

Comme on dit à Rome, se non è vero è ben trovato; si ce n'est pas vrai, c'est en tout cas bien trouvé.

A suivre....ici car c'était et vrai et bien trouvé

...pour donner un nouvel élan à la mission de l'Église tout entière de conduire les hommes hors du désert, où ils se retrouvent souvent, vers le lieu de vie, l'amitié avec le Christ qui nous donne la vie en abondance, je voudrais annoncer en cette célébration eucharistique que j'ai décidé d'initier une "Année de la Foi", que j'aurai l'occasion d'illustrer au moyen d'une Lettre apostolique spéciale. Cette «Année de la Foi» débutera le 11 Octobre 2012, pour le 50e anniversaire du Concile Vatican II, et prendra fin le 24 Novembre, 2013, Solennité du Christ Roi. Ce sera un moment de grâce et d'engagement pour une conversion toujours plus pleine à Dieu, pour renforcer notre foi en Lui et pour L'annoncer avec joie à l'homme de notre temps.

Benoît XVI Homélie Messe 16 octobre Saint Pierre

Assise 2011... mais loin les journalistes

Il est à mon avis dommage de ne pas inviter les journalistes dans le train. La stratégie médias des grands est souvent la "montée à bord" (Hollywood, USA...). Cela peut être un signe de notre faiblesse dans le nouveau continent médiatique.

Diffuser le bien

D'un autre côté, je peux comprendre, car une bonne dose de désinformation règne toujours autour d'Assise avec le bienheureux Jean Paul II. Sachant qu'Ecône pourrait revenir, autant qu'Assise 2011 soit analysée avec les yeux de Dominus Jesus de 2000. La frange plus traditionnaliste tient souvent comme responsable les médias des mauvaises herméneutiques des événements ecclésiaux. Or c'est à nous d'être professionnels et de cesser de regarder vers le ciel "vide" de l'Ascension pour aller vers Jérusalem, dans le citée, sur l'agora. Agir est toujours mieux que réagir, annoncer encore mieux que dénoncer, pour noyer le mal dans une abbondance de bien. Si le bruit ne fait pas de bien, le bien peut faire du bruit.

Le monde médiatique est violent, aussi la paix dans ce circuit serait un élément capital dans le concert des guerres, des morts, des actes de terreurs, des mauvaises nouvelles qui envahissent notre quotidien. Une lumière ne doit être mise sous le boisseau.

CITE DU VATICAN, 18 OCT 2011 (VIS).

Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a  été  présentée la Journée de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde, intitulée: Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix, programmée à Assise le 27 octobre. Ont pris part à la conférence de presse, le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, et Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire; Mgr.Pier Luigi Celata, Secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux; l'Abbé Andrea Palmieri, Chargé de la Section orientale du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens; Mgr.Melchor José Sánchez de Toca y Alameda, Sotus Secrétaire du Conseil pontifical pour la culture; le P.Jean-Marie Laurent Mazas, du Conseil pour la culture, Directeur du Parvis des gentils.

  Avec la réunion d'Assise, Benoît XVI entend célébrer le 25 anniversaire de la rencontre historique convoquée par Jean-Paul II dans la cité de saint François: "Comme alors, le monde a besoin de paix", a d'abord rappelé le Cardinal. "Et après 25 ans de collaboration entre religions et de témoignage commun, le moment est venu du bilan et de la relance face aux nouveaux enjeux inclus dans une crise économico-financière qui se prolonge, dans une crise des institutions sociales et démocratiques, dans une crise alimentaire et environnementale, aux migrations bibliques et aux effets pervers du néo-colonialisme et du terrorisme international, à la croissante inégalité et à l'intolérance religieuse. Il suffit de penser à ce qui vient de se produire en Egypte. Il faut dire non à toute manipulation de la religion. La violence inter-religieuse est un scandale qui dénature l'identité des religions, qui obscurcit Dieu et éloigne de la foi. Le cheminement des religions vers la justice et la paix...doit se matérialiser par une recherche commune de la vérité... C'est ce que Benoît XVI entend traiter à Assise 2011...sous le signe d'un pèlerinage qui implique ascèse, purification, convergence supérieure, engagement communautaire".

  "La recherche de la vérité permet de mieux se connaître, de vaincre les préjudices mais aussi d'éviter le syncrétisme, qui offusque toute identité... Tendre avec sincérité à la vérité signifie également voir l'autre avec bienveillance, de s'accepter les uns les autres, de mieux dialoguer et collaborer au bien public, sur quoi converger naturellement". Cette recherche permet encore "d'abattre le fanatisme et le fondamentalisme pour qui la paix s'obtient par l'imposition à autrui de ses propres convictions...mais aussi de dépasser la Babel des langages et le laïcisme qui tend  à écarter l'humanité de celui qui est début et fin".

  A propos du déroulement de la Journée, le Cardinal a indiqué que les délégations quitteront le Vatican en train avec le Pape, et le convoi ralentira à Terni, Spoleto et Foligno. A Assise, la première manifestation aura lieu en la Basilique Notre Dame des anges pour commémorer les précédentes rencontres et approfondir le thème du jour. Après plusieurs interventions, Benoît XVI prendra la parole, et après un repas frugal les délégations gagneront en silence la Basilique de St.François, où elles renouvèleront leur engagement en faveur de la paix. Une cinquantaine de pays sera représentée, nombre d'européens et d'américains, ainsi que l'Egypte, Israël, la Jordanie, l'Iran, l'Arabie Saoudite, le Pakistan ou les Philippines, et bien d'autres qui souffrent d'un manque de liberté religieuse et de dialogue inter-religieux. Le Secrétaire du Conseil pour la culture a précisé que c'est la première fois que le Pape invite des non croyants à une telle réunion: "Il est convaincu que tout homme, croyant ou non, est à la recherche de Dieu et de l'absolu, pèlerin qui cherche un chemin conduisant à la plénitude de la vérité". Les invités non croyants ayant accepté de venir à Assise le 27 octobre sont la psychanaliste bulgare Julia Kristeva, le philosophe italien Remo Bodei, le philosophe mexicain Guillermo Hurtado et l'économiste autrichien Walter Baier.

Homélie des funérailles de Gilbert Rimaz

L'Eglise catholique, dans la liturgie, par le Rosaire, par la Messe, offre aux familles la consolation. Les gestes, les rites, expriment la douce espérance de la foi. N'empêchons pas les personnes et les âmes de bénéficier de cette consolation, de ce contact avec le Prince de la Vie, le Christ. Ne confisquons pas la liturgie de l'Eglise.

Le vrai choc est la mort; tout ce qui vient après, vue du corps, au revoir puis fermeture du cercueil et enterrement jusqu'au bout sont des gestes qui soigent et aident à guérir la blessure. Aussi, sans aucune peur, j'ose affirmer que la mort d'un papa, pour un prêtre, est un douleur, comme pour tous le monde; toutefois, présider la messe des funérailles, suivie l'enterrement, est pour un prêtre un privilège et surtout grâce!

Merci à tous ceux qui ont prié et participé de quelques manières, puis furent présents à la Messe de sépulture.