jeudi, 20 octobre 2011
Assise 2011... mais loin les journalistes
Il est à mon avis dommage de ne pas inviter les journalistes dans le train. La stratégie médias des grands est souvent la "montée à bord" (Hollywood, USA...). Cela peut être un signe de notre faiblesse dans le nouveau continent médiatique.
Diffuser le bien
D'un autre côté, je peux comprendre, car une bonne dose de désinformation règne toujours autour d'Assise avec le bienheureux Jean Paul II. Sachant qu'Ecône pourrait revenir, autant qu'Assise 2011 soit analysée avec les yeux de Dominus Jesus de 2000. La frange plus traditionnaliste tient souvent comme responsable les médias des mauvaises herméneutiques des événements ecclésiaux. Or c'est à nous d'être professionnels et de cesser de regarder vers le ciel "vide" de l'Ascension pour aller vers Jérusalem, dans le citée, sur l'agora. Agir est toujours mieux que réagir, annoncer encore mieux que dénoncer, pour noyer le mal dans une abbondance de bien. Si le bruit ne fait pas de bien, le bien peut faire du bruit.
Le monde médiatique est violent, aussi la paix dans ce circuit serait un élément capital dans le concert des guerres, des morts, des actes de terreurs, des mauvaises nouvelles qui envahissent notre quotidien. Une lumière ne doit être mise sous le boisseau.
CITE DU VATICAN, 18 OCT 2011 (VIS).
Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a été présentée la Journée de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde, intitulée: Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix, programmée à Assise le 27 octobre. Ont pris part à la conférence de presse, le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, et Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire; Mgr.Pier Luigi Celata, Secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux; l'Abbé Andrea Palmieri, Chargé de la Section orientale du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens; Mgr.Melchor José Sánchez de Toca y Alameda, Sotus Secrétaire du Conseil pontifical pour la culture; le P.Jean-Marie Laurent Mazas, du Conseil pour la culture, Directeur du Parvis des gentils.
Avec la réunion d'Assise, Benoît XVI entend célébrer le 25 anniversaire de la rencontre historique convoquée par Jean-Paul II dans la cité de saint François: "Comme alors, le monde a besoin de paix", a d'abord rappelé le Cardinal. "Et après 25 ans de collaboration entre religions et de témoignage commun, le moment est venu du bilan et de la relance face aux nouveaux enjeux inclus dans une crise économico-financière qui se prolonge, dans une crise des institutions sociales et démocratiques, dans une crise alimentaire et environnementale, aux migrations bibliques et aux effets pervers du néo-colonialisme et du terrorisme international, à la croissante inégalité et à l'intolérance religieuse. Il suffit de penser à ce qui vient de se produire en Egypte. Il faut dire non à toute manipulation de la religion. La violence inter-religieuse est un scandale qui dénature l'identité des religions, qui obscurcit Dieu et éloigne de la foi. Le cheminement des religions vers la justice et la paix...doit se matérialiser par une recherche commune de la vérité... C'est ce que Benoît XVI entend traiter à Assise 2011...sous le signe d'un pèlerinage qui implique ascèse, purification, convergence supérieure, engagement communautaire".
"La recherche de la vérité permet de mieux se connaître, de vaincre les préjudices mais aussi d'éviter le syncrétisme, qui offusque toute identité... Tendre avec sincérité à la vérité signifie également voir l'autre avec bienveillance, de s'accepter les uns les autres, de mieux dialoguer et collaborer au bien public, sur quoi converger naturellement". Cette recherche permet encore "d'abattre le fanatisme et le fondamentalisme pour qui la paix s'obtient par l'imposition à autrui de ses propres convictions...mais aussi de dépasser la Babel des langages et le laïcisme qui tend à écarter l'humanité de celui qui est début et fin".
A propos du déroulement de la Journée, le Cardinal a indiqué que les délégations quitteront le Vatican en train avec le Pape, et le convoi ralentira à Terni, Spoleto et Foligno. A Assise, la première manifestation aura lieu en la Basilique Notre Dame des anges pour commémorer les précédentes rencontres et approfondir le thème du jour. Après plusieurs interventions, Benoît XVI prendra la parole, et après un repas frugal les délégations gagneront en silence la Basilique de St.François, où elles renouvèleront leur engagement en faveur de la paix. Une cinquantaine de pays sera représentée, nombre d'européens et d'américains, ainsi que l'Egypte, Israël, la Jordanie, l'Iran, l'Arabie Saoudite, le Pakistan ou les Philippines, et bien d'autres qui souffrent d'un manque de liberté religieuse et de dialogue inter-religieux. Le Secrétaire du Conseil pour la culture a précisé que c'est la première fois que le Pape invite des non croyants à une telle réunion: "Il est convaincu que tout homme, croyant ou non, est à la recherche de Dieu et de l'absolu, pèlerin qui cherche un chemin conduisant à la plénitude de la vérité". Les invités non croyants ayant accepté de venir à Assise le 27 octobre sont la psychanaliste bulgare Julia Kristeva, le philosophe italien Remo Bodei, le philosophe mexicain Guillermo Hurtado et l'économiste autrichien Walter Baier.
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