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dimanche, 27 mars 2011

Benoît XVI, un Pape très souriant

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Benoît XVI et le Saint Siège: l'heure de la diplomatie en Libye

images.jpgSelon l'agence AGI, citant le Père Lombardi, le Saint-Siège sera présent à Londres mardi prochain en tant qu'observateur avec Mons. Antonio Mennini.

I.Media revient sur la diplomatie du Saint Siège (à partir de 7') qui donne des grands principes fondamentaux (Japon, Libye..). A lire: discours de 2008

Puis le Pape demande aujourd'hui, dans la prière de l'Angélus, la fin des frappes pour entrer désormais dans le dialogue et la diplomatie.

source: Radio Vatican

A l'issue de l'Angélus de ce troisième dimanche de Carême consacré à l'Evangile de Saint Jean sur la rencontre entre Jésus et la Samaritaine, le Pape a lancé un appel "affligé" aux responsables internationaux et à tous ceux qui ont une responsabilité politique et militaire pour faire taire les armes en Libye en faveur d'un dialogue pour la paix, sur place et dans la région RealAudioMP3

Traduction non officielle de l'appel du Pape sur la Libye et le Moyent-Orient

"Au regard des nouvelles toujours plus dramatiques qui nous viennent de Libye, croît mon anxiété pour l'intégrité et la sûreté de la population civile et mon appréhension quant aux développements de la situation, marquée actuellement par l'usage des armes.
Dans les moments de tension majeure, se fait plus urgente l’exigence de recourir à tous les moyens dont dispose l’action diplomatique mais aussi de soutenir les plus faibles signes d’ouverture et de volonté de réconciliation entre tous les partis impliqués, dans la recherche de solution pacifique et durable.


Dans cette perspective, alors que j’élève ma prière vers le Seigneur pour un retour à la concorde en Libye et dans l’entière région nord africaine, je lance un appel, affligé, aux organismes internationaux et à tous ceux qui ont une responsabilité politique et militaire pour l’instauration immédiate d’un dialogue, qui suspende l’usage des armes.


Mes pensées se tournent enfin vers les autorités et les citoyens du Moyen-Orient, où ces jours derniers se sont déroulés différents épisodes de violence, Je souhaiterais que, là aussi, soit privilégiée la voie du dialogue et de la réconciliation à la recherche d’une cohabitation juste et fraternelle."

A lire: Bombe au Liban

Benoît XVI aux Fosses ardéatines

fosse16.jpgLe Massacre des Fosses ardéatines désigne le massacre de 335 civils italiens perpétré par les troupes d'occupation nazies à Rome le 24 mars 1944. Ce massacre fut commis en représailles à un attentat du jour précédent, via Rasella.

Les Fosses sont devenues un lieu de mémoire qui se visite.

Le 23 mars 1944, une attaque à la bombe dans la via Rasella tue 32 soldats allemands, plus un le lendemain. En représailles, Karl Hass, avec le capitaine Erich Priebke et d'autres officiers, prennent en otage 335 hommes. La liste est établie avec l'aide du chef de la police romaine Caruso. Les premiers quatre otages sont pris dans la prison de Regina Coeli de Rome parmi les condamnés à mort. Leur nombre n'étant pas suffisant, les Allemands prennent en otage plus de 200 détenus. Le chiffre de 335 est atteint avec une rafle dans le ghetto où des dizaines de Juifs sont arrêtés. Parmi eux, un adolescent de 15 ans. Le jour suivant, les otages sont transportés aux Fosses ardéatines dans le quartier d'Ardeatino, en périphérie de Rome. Hass, Priebke et leurs soldats assassinent méthodiquement chacun d'entre eux d'une balle dans la tête (plus de dix otages par soldat allemand). Ce massacre est un des plus importants de l'histoire italienne de la Seconde Guerre mondiale.

en savoir plus

Des horreurs de la Via Tasso aux Fosses Ardéatines

voir le photos

Le cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo accompagnait le Saint Père ce matin

source: Benoît et Moi (traduction)


"Dans une vision chrétienne, il n'y a que le pardon. Une attitude qui ne conduit pas à oublier ou à justifier ... Pour les chrétiens, le pardon est un acte d'amour qui ne demande rien en retour".


Interview du Cardinal di Montezemolo (de la même famille de la fameuse voiture italienne Ferrari)
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fosse19.jpgSon père, le colonel Joseph, est parmi les 335 victimes du massacre perpétré par les Allemands le 24 Mars 1944. Agé alors de dix-neuf ans, le jeune André a été parmi les premiers à creuser dans les fragiles pouzzolanes des carrières ardéatines, que les Allemands en fuite avaient fait exploser pour cacher le massacre, aidant à retrouver les corps des personnes tuées et participant directement à la triste tâche de reconnaissance.
Dans l'entretien avec l'OR, le cardinal ouvre le journal de ses souvenirs les plus intimes, revivant ces jours cruciaux dans l'histoire de l'Italie. Il le fait avec des mots de pardon chrétien pour les auteurs du massacre et "un message d'espoir, pour que des crimes aussi odieux ne se reproduisent jamais."

- Quelle a été votre première pensée en apprenant que le pape se rendrait aux Fosses Ardéatines où votre père a été tué et enterré?
- J'ai ressenti de la stupeur, de l'émotion, de la gratitude. Stupeur parce que, je l'avoue, je ne m'y attendais pas. Emotion parce que le Ardéatines sont une partie importante de mon histoire personnelle, et même de l'ensemble de l'Italie. Stupeur et émotion deviennent gratitude envers le Pape d'avoir décidé de faire la visite. C'est un grand geste. Et, au fond, c'est une première fois pour moi aussi. En effet, j'étais à l'étranger, engagé dans le service diplomatique du Saint-Siège, lorsque les Papes Paul VI et Jean Paul II en 1965, en 1982, sont allés aux Ardéatines.

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Le cardinal explique ensuite les circonstances qui ont amené sa famille, après 1943, à vivre dans la clandestinité. Son père est d'abord au commandement suprême des forces militaires italiennes, puis au front. Le 8 Septembre 1943, il se voit confier, au sein du commandement de la ville ouverte de Rome, le secteur de l'administration. Il fait partie de la délégation qui a négocié avec les Allemands le cessez-le-feu. Quelques jours plus tard, les Allemands capturent toutes les autorités. Refusant d'aller comme prisonnier en Allemagne, il préfére rester à Rome dans la clandestinité, afin de continuer à contribuer à la libération de l'Italie.

La famille doit quitter l'appartement de Rome, et vivre cachée .
Le 25 Janvier 1944, le colonnel est arrêté dans des circonstances non élucidées, et emprisonné dans la tristement célèbre prison de la Via Tasso. La famille parvient à mettre au point quelques subterfuges pour continuer à correspondre avec lui, sa femme (la mère du cardinal) cousait des billets dans les cols des chemises qu'elle était autorisée à lui faire parvenir.

L'attentat du 23 Mars 1944, via Rasella, précipite la situation "réduisant en fumée les projets les négociations pour le libérer" .
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Les Allemands mirent en place, en l'espace de 24 heures, les représailles immédiates après le malheureux attentat de la via Rasella, où furent tués trente-trois Allemands. En quelques heures, ils prélevèrent des prisonniers Via Tasso, et de nombreux Juifs.

- Votre père, dans le rôle de commandant militaire clandestin, avait demandé expressément d'éviter les attentats comme celui de la Via Rasella, en particulier dans les grandes villes. Les représailles, avait-il expliqué, s'abattraient sur les civils ...
- Son ordre écrit était précisément ceci: "Dans les grandes villes, la gravité des représailles ultérieures empêche de mener activement une guérilla". Parmi ses priorités, il y avait la protection des civils. Il était certain que des attentats contre les Allemands à Rome amèneraient des morts inutiles dans les représailles. Et on sait qu'il y a différentes évaluations sur cette action, en raison des perspectives avec lesquelles la résistance a été affrontée.

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Le cardinal raconte alors comment la nouvelle de la mort de son père lui est parvenue, lorsque le corps a été retrouvé en Juillet 1944; comment il fut parmi les premiers à fouiller dans les décombres causées par les mines que les Allemands avaient fait exploser pour cacher les corps des victimes; et comment il dut affronter la dure épreuve de l'identification du cadavre.

Son père avait 43 ans. Le dernier billet qu'il parvint à faire parvenir à sa femme, alors qu'il était encore Via Tasso, disait: "Je ne savais pas que je vous aimais autant, et je regretterai seulement vous et les enfants.... J'ai confiance en Dieu. Pourtant, il faut aussi s'aider (soi-même). Je ne peux que résister et durer. Je le ferai tant que c'est humainement possible".
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- Venons-en à la figure de Pie XII. Quelle est votre jugement sur les polémiques qui l'ont investi? Que pensait-on du Pape dans les années où vous avez vécu dans la clandestinité à Rome?
- Il ne fait aucun doute qu'une énorme spéculation a été mise en place. Tout comme il ne fait aucun doute que l'œuvre de Pie XII a été, au-dessus de tout soupçon, du côté de tous les persécutés. Je trouve juste de laisser la parole aux historiens. Il me semble, cependant, que la plupart des études sérieuses et détaillées confirment ce que les témoins directs savaient depuis toujours.

- Quels sentiments nourrissez-vous envers les auteurs du massacre? Le pardon est-il possible?
- Dans une vision chrétienne, il n'y a que le pardon. Une attitude qui ne conduit pas à oublier ou à justifier. La justice doit suivre son cours, c'est évident. Humainement, cependant, il est inutile de continuer à poursuivre ceux qui sont coupables de crimes aussi graves. Pour les chrétiens, le pardon est un acte d'amour qui ne demande rien en retour.

- Avez-vous déjà contacté Erich Priebke, le principal collaborateur de Herbert Kappler dans l'assassinat en masse, et qui aujourd'hui, à quatre vingt dix ans, vit à Rome en résidence surveillée?
- Pas personnellement. Les Ardéatines nous ont fait emprunter des routes très différentes. Une de mes sœurs a échangé des lettres avec Priebke. Il dit que la mort de notre père sera toujours une blessure. En réalité, c'est une amputation. La blessure guérit, l'amputation reste. Comme famille nous considérons tout à fait inutile de nous acharner sur ceux qui ont tué notre père. Nous avons choisi non la vengeance, mais le pardon.

- Voyez-vous un lien avec la visite de Benoît XVI à Auschwitz en 2006?
- Aux Ardéatines le pape effectuera une visite privée, qui ne veut faire aucun rappel spécial, sinon aux valeurs fondamentales de l'amour chrétien qui transcende toutes les nationalités. Il s'agit d'un acte d'hommage, devant l'histoire, à des gens qui ne doivent pas être oubliés. Une accolade dans la prière pour les victimes de toutes les guerres. Sa présence sera un nouveau réconfort pour les familles des victimes et confirmera que ce sacrifice n'a pas été en vain. C'est le geste d'un père.
....

- Que représentent les Ardéatines, notamment dans la perspective des célébrations pour le 150e anniversaire de l'unification de l'Italie?
- La valeur de la mémoire consiste dans l'apprentissage des éléments essentiels des générations qui nous ont précédés: faire nôtre ce que nous enseigne l'histoire et veiller à ne pas répéter les erreurs passées. Malheureusement, dans les guerres, il y eu de telles choses. Beaucoup. Et même avec un plus grand nombre de victimes. Chacun de ces crimes est une page d'histoire qui parle en particulier à la jeune génération.
...

- Il y a vous concernant une coïncidence frappante de dates. En 2006, le 24 Mars, exactement 62 années après le massacre, vous avez été créé et proclamé cardinal par le pape Benoît XVI. Qu'avez-vous ressenti ce jour-là à Saint-Pierre?
- Pour moi, ce fut un lien impressionnant. Depuis 1945, chaque 24 Mars avec ma famille, nous allons prier aux Fosses Ardéatines. Et nous sommes nombreux: J'ai un frère, trois sœurs, seize neveux, vingt petits-neveux et deux arrières-petits-neveux. En 2006 aussi, nous avions déjà fait notre programme, quand est arrivée la nomination cardinalice. A Saint-Pierre, vêtu de pourpre, la couleur du sang qui rappelle le martyre, j'ai apporté avec moi le souvenir du sacrifice de mon père. C'est une autre raison de gratitude à Benoît XVI.

Le Motu Proprio sur la liturgie sert à la paix et à la réconciliation

saintemesse.jpg« [D'après les autorités vaticanes], l’instruction confirmera que le motu proprio est maintenant la loi universelle de l’Eglise, et insistera pour que les évêques l’appliquent. Entre autres choses, il demandera que les séminaristes soient formés non seulement au latin, mais à l’ancien rite lui-même […].


L’instruction confirmera également que la messe doit être disponible partout où «des groupes de fidèles» le demandent, sans préciser le nombre de personnes nécessaires pour constituer un «groupe».


L’instruction confirmera également que l’ancienne liturgie peut être célébrée durant la Semaine Sainte où il ya un «groupe stable» de fidèles attachés à elle, ainsi que dans les ordres religieux qui utilisent
le rite extraordinaire.


D’autre part, l’instruction ne satisfera probablement pas tous les espoirs traditionalistes. Par exemple, il ne sera probablement pas possible à un séminariste diocésain dans un séminaire régulier d’être ordonné selon le rituel d’avant Vatican II, en partie parce que le rituel suppose la réception préalable des «ordres mineurs» et du sous-diaconat, qui ont été supprimées, sous le pape Paul VI. »

Lu sur le blog Osservatore Vaticano

Comment naissent les cadres d'analyses

Boutique-Chretienne_1387_1.jpgLa béatification de Jean Paul II aura peut-être son angle d'attaque, son "frame" en language technique. Selon l'AFP, une des grandes agences de presse qui alimentent le monde de l'information (avec la Reuters et l'AP), lance une idée, sans doute exacte: la vague d'annulation à cause de la Libye pour les américains et les japonais suite aux tremblements de terre.

Cela laisse peut-être présager un cadre de lecture. Ce dernier met en lumière certains faits pour en cacher d'autres. C'est un fonctionnement habituel et l'une des règles du jeu médiatique. 

Aussi, la question pourrait être celle du nombre de participants, qui permettrait de dire que la béatification à moins de succès que la mort du vieux pape, que Benoît XVI a voulu surfer sur la vague de popularité de son prédécesseur, que l'Eglise est en perte de vitesse... ( bien que la béatification soit rapide pourtant ) ...

à voir...

samedi, 26 mars 2011

Benoît XVI, le Saint-Siège et la Libye

Engagement politique

«L’Eglise qui, en raison de sa charge et de sa compétence, ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique, est à la fois signe et sauvegarde de la transcendance de la personne humaine ». Sa mission première est de conduire les hommes au Christ, Rédempteur et Sauveur. Il ne lui revient donc pas de s’engager directement dans la vie politique; en effet, «elle n’a pas de solutions techniques, [...] elle ne propose pas des systèmes ou des programmes économiques et politiques, elle ne manifeste pas de préférence pour les uns ou les autres, pourvu que la dignité de l’homme soit dûment respectée et promue et qu’elle-même se voie laisser l’espace nécessaire pour accomplir son ministère dans le monde».

Cependant, le devoir incombe à l’Eglise de rappeler inlassablement les principes qui seuls peuvent assurer une vie sociale harmonieuse, sous le regard de Dieu. Parce que l’Eglise vit dans le monde, «tous [ses] membres [...] participent à sa dimension séculière; mais cela de façon diverse. En particulier la participation des fidèles laïcs a une modalité de réalisation et de fonction, qui, selon le Concile, leur est “propre et particulière”: c’est cette modalité que l’on désigne du nom de “caractère séculier”». 

Avec sa sagesse et son souci de servir l’homme et l’humanité, l’Eglise souhaite donc aider ceux à qui il appartient d’exercer une activité publique à la remplir pleinement, pour le service de leurs frères. Comme elle l’a maintes fois souligné, elle reconnaît qu’il y a une juste autonomie des réalités humaines, dans lesquelles l’homme est appelé à faire un bon usage de sa raison droite (cf. Si 15, 14), en harmonie avec la vie surnaturelle, supérieure à celle de ce monde. A toute conscience s’imposent les principes d’humanité, intimant à chacun ce qu’il doit faire ou ne pas faire". 

libye-fetwa-pour-tuer-mouammar-kadhafi.jpgCes quelques lignes, directement citées de la lettre du Pape Jean Paul II pour le Liban, permet de comprendre que la hiérarchie de l'Eglise ne fait pas de politique, et donc que contrairement aux critiques du vaticaniste Sandro Magister, le Pape Benoît XVI ne peut pas être tiré par la manche. D'ailleurs, un fin observateur du pontificat de Jean Paul II a constaté que lui non plus n'entrait pas en politique, mais restait fermement attaché à la Vérité.

vendredi, 25 mars 2011

Benoît XVI illumine les parvis de Paris par l'intelligence de la foi

Vidéo de Benoît XVI sur KTO

BenoitXVI-College-des-Bernardins-3.jpgAlors que certains débats franco-français risquent d'éteindre la lumière qui vient du ciel, car parfois trop inclinés à étaler dans les salons et sur les parvis une certaine culture, inclinant à la supériorité de la raison qui fut déclarée déesse au point de devenir parfois supérieure, orgueilleuse et méprisante, Benoît XVI développe avec douceur son discours prononcé en 2008 aux Bernardins lorsqu'il rappelait que c'est en cherchant Dieu, et non pas que des idées ou des concepts, que la culture authentique progresse.

Ce qui a fondé la culture de l'Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à l'écouter, demeure aujourd'hui encore le fondement de toute culture véritable

 

N.B Le père François Bousquet, vice-recteur de l’Institut catholique de Paris et un des promoteurs du parvis des gentils sera le nouveau recteur de Saint Louis des Français à Rome dès le 1er septembre 2011.

Le Rite

Interview de Anthony Hopkins dans La Croix.

A mon avis, Le Rite est un film intéressant et à voir, car il nous fait passer du scepticisme intellectualiste à la raison de l'expérience, ou du désespoir de la nuit du mal et de la mort à l'aube de la foi et de la prière. Le prêtre est présenté comme un homme, un vrai, avec ses fragilités mais qui vit avec passion et virilité sa donation pour le bien des autres, au point d'intéresser les journalistes et le cinéma. Seul le mal est illogique et irraisonnable, alors que la direction de notre vie répond à une vocation.

"Je ne suis plus en état de grâce" dit le vieux prêtre vaincu...  "si le diable existe, alors Dieu existe" dira enfin le futur prêtre sceptique qui entre dans le mystère de "la puissance de la prière, de la foi et de la Vierge".

Enfin, un final avec le soleil qui se lève sur la ville de Rome et sur la vocation d'un prêtre au confessionnal, là où le diable est toujours vaincu et perdant.

jeudi, 24 mars 2011

Jean Paul II et son sens inné de la communication

Rome: Un livre inédit d'entretiens entre Jean Paul II et la presse dans l'avion du pape

A lire

24 Mars 2011DEPECHES CATHOBEL - VATICAN

Depeches_Cathobel_Compagnons_voyageJPII__7780.jpgAu siège de Radio Vatican, dans la soirée du 23 mars 2011, il flottait comme un air de nostalgie lors de la présentation d'un livre regroupant des interviews accordées par le pape Jean Paul II à l'occasion de ses déplacements en avion. L'ouvrage "Compagni di viaggio - Interviste al volo con Giovanni Paolo II" (*) a été élaboré par la vaticaniste italienne Angela Ambrogetti.

En écoutant des enregistrements des échanges largement improvisés entre un pape polonais toujours spontané et les journalistes, ainsi que les témoignages de certains d'entre eux, la presse présente a effectué un véritable voyage dans le temps, vers les grandes heures du pontificat de Karol Wojtyla.


C'est le directeur de Radio Vatican, le Père Federico Lombardi, qui a mis à disposition ces enregistrements. Lors de la présentation de cet ouvrage en italien de près de 400 pages, édité par la Librairie éditrice vaticane, le Père jésuite l'a défini comme "une contribution utile et nouvelle pour connaître la personnalité de Jean Paul II" et pour revivre l'"ambiance enthousiaste de ces voyages". De nombreuses autres interventions du pape n'ont pas encore été retranscrites, a précisé le Père Lombardi, comme celles prononcées lors de ses visites dans les paroisses romaines ou lors de déjeuners avec des évêques lors de ses différents déplacements.

Pour le cardinal Roberto Tucci, organisateur historique des voyages de Jean Paul II et ancien directeur de Radio Vatican, ces morceaux choisis d'échanges entre le pape et la presse lors de 37 voyages effectués depuis son élection jusqu'à la fin des années 1990 constituaient "un trésor à exploiter".

"Les réponses montrent que le pape n'avait aucune crainte d'être confronté aux journalistes et de répondre à des questions qui en auraient énervé plus d'un", a soutenu le cardinal italien, précisant que Jean Paul II était capable de répondre dans la langue de l'intervieweur.

"Jean Paul II ne répondait cependant jamais de manière évasive, même si la question l'irritait, auquel cas il répondait avec ironie", a ajouté le prélat. C'est ainsi, par exemple, que lorsqu'un journaliste l'interroge sur son état de santé, pendant le vol qui le mène à Cuba en 1998, le pape lui rétorque que c'est dans la presse qu'il trouvera la réponse.

Dans "Compagni di viaggio - Interviste al volo con Giovanni Paolo II", préfacé par le Père Lombardi lui-même, Angela Ambrogetti a pris le parti de classer les voyages par zones géographiques - le pape polonais a parcouru les 5 continents - plutôt que par ordre chronologique.

Au terme de la présentation du livre, nombre de journalistes suivant désormais les voyages à l'étranger de Benoît XVI, l'esprit rempli de souvenirs poignants et d'enregistrements de la voix d'un pape polonais dans la force de l'âge, n'ont pu s'empêcher de ressentir le contraste entre l'ambiance spontanée de ces échanges et la rigueur qui caractérise désormais les conférences de presse du pape allemand, du reste chaleureuses. Les temps ont cependant changé, de l'aveu du Père Lombardi lui-même, à l'heure où l‘information va si vite que les déclarations de Benoît XVI en avion sont presque instantanément reproduites par la presse.

(*) "Compagnons de voyages - entretiens pris au vol avec Jean Paul II", édité par la Librairie éditrice vaticane.


Ctb/apic/imedia/bl

mercredi, 23 mars 2011

Le célibat sacerdotal "ad multos annos"

Mgr Büchel, évêque de Saint Gall: pour un assouplissement de la règle du célibat.

L'abbé Claude Ducarroz: idem, avec la mention que le célibat remonte vers le XIème siècle (ce qui est historiquement inexact, car cela remonte aux Apôtres)

benedict-xvi-mauro-piacenza-2010-11-21-8-21-27.jpgPendant ce temps, le Cardinal Piacenza invite à l'adoration eucharistique dans une chapelle pour les vocations sacerdotales.

Le célibat sacerdotal : une question de radicalité évangélique

Par le préfet de la Congrégation pour le clergé

ROME, Mercredi 23 mars 2011 (ZENIT.org) - « Le célibat est une question de radicalité évangélique », a estimé dans L'Osservatore Romano le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, qui a encouragé à ne pas avoir peur de la baisse des vocations dans le monde.

S'il est difficile à la société sécularisée de comprendre le célibat des prêtres, le cardinal a invité à ne pas se laisser « intimider » par ceux qui ne le comprennent pas ou cherchent à le modifier. Le célibat « défie la mentalité du monde » et sa « valorisation dans l'Eglise et dans le monde peuvent représenter un des chemins les plus efficaces pour dépasser la sécularisation », a-t-il expliqué.

Pour le cardinal Piacenza, « le célibat est un don du Seigneur que le prêtre est librement appelé à accueillir et à vivre en plénitude ». Et le débat sur le célibat, « qui s'est réveillé périodiquement au cours des siècles, ne favorise certainement pas la sérénité des jeunes générations pour comprendre une donnée aussi déterminante de la vie sacerdotale ».

« Le célibat est une question de radicalité évangélique », a-t-il observé. « Pauvreté, chasteté et obéissance ne sont pas des conseils réservés exclusivement aux religieux. Ce sont des vertus à vivre avec une passion missionnaire intense ».

« Nous ne pouvons pas abaisser le niveau de la formation et, de fait, de la proposition de foi. Nous ne pouvons pas décevoir le peuple saint de Dieu, qui attend des pasteurs saints comme le curé d'Ars », a ajouté le cardinal Piacenza, « nous devons être radicaux à la suite du Christ, sans craindre la baisse du nombres des clercs ». Car, a-t-il expliqué, « ce nombre décroît quand la température de la foi s'abaisse, parce que les vocations sont ‘affaires' divines et non humaines ».

A ses yeux, « dans un monde sécularisé, il est toujours plus difficile de comprendre les raisons du célibat ». Mais, a-t-il estimé, « nous devons avoir le courage, comme Eglise, de nous demander si nous entendons nous résigner à cette situation en acceptant la sécularisation progressive de la société et des cultures comme inéluctables, ou si nous sommes prêts à une œuvre de nouvelle évangélisation réelle et profonde, au service de l'Evangile et donc de la vérité sur l'homme ».

« Je considère, en ce sens, qu'un soutien motivé au célibat et sa valorisation dans l'Eglise et dans le monde peuvent représenter un des chemins les plus efficaces pour dépasser la sécularisation », a-t-il ajouté.

Le cardinal a enfin invité à ne pas se laisser « conditionner » ou « intimider » par ceux qui ne comprennent pas le célibat et voudraient « modifier la discipline ecclésiastique, au moins en ouvrant des failles ». « Au contraire, nous devons retrouver la conscience motivée que notre célibat défie la mentalité du monde, mettant en crise son sécularisme et son agnosticisme et criant, à travers les siècles, que Dieu existe et qu'il est présent », a-t-il conclu.

Marine Soreau

lundi, 21 mars 2011

3 liens pour la béatification de Jean Paul II

Alors que selon une enquête américaine les sites consultés dépassent les journaux imprimés, et que selon la Croix les jeunes ont changé de manière de s'informer (la presse écrite subissant de plein fouet la révolution internet, comparable à celle de l'Imprimerie; une moindre mesure pour la TV et la Radio qui demandent plus de technique), voici trois liens pour être au top de l'info pour la béatification de Jean Paul II:

Le site de la béatification1.jpg

Youtube

Facebook (un succès grandissant)

Aimer le ciel

Le phénomène Vassula rejetté par le Patriarcat de Constantinople

Déclaration du Patriarcat oecuménique concernant Vassoula Ryden


21 Mars 2011 DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - Constantinople


Le Patriarcat oecuménique rejette l'auto-proclamation de Vassoula Ryden "soi-disant charismatique", estimée être une "innovation inacceptable".


images.jpgPour éviter la confusion, le Patriarcat oecuménique "rejette de la Mère Église Vasiliki Pentaki Paraskevis - Ryden, largement connue sous le nom de "Vassoula", et son organisation fondée sous le titre de "La Vraie Vie en Dieu" qui témérairement et frivolement propose un enseignement basé sur un prétendu "dialogue direct entre elle et le fondateur de l'Église, le Christ Jésus notre Seigneur", et ceux conquis par elle et les partisans de "La Vraie Vie en Dieu ", qui s'écartent de façon arbitraire de l'enseignement donné par Dieu de l'Eglise, mais qui scandalisent aussi l'esprit orthodoxe des pieux croyants".


"Par conséquent, nous appelons les promoteurs de ces innovations inacceptables et les partisans qui les entretiennent, qui désormais ne sont pas admis à la communion ecclésiastique, non seulement de ne pas être impliqués dans le travail pastoral de la section locale de la Sainte Métropole, mais aussi de ne pas prêcher leur nouvel enseignement, pour éviter les sanctions appropriées en vertu des saints canons."


Le Patriarcat oecuménique exprime également sa "profonde tristesse" à l'égard des actes des neuf "membres du clergé de l'Eglise Orthodoxe qui se trouvent à des causeries de ladite "Vassoula" et lui donnent un "certificat d'Orthodoxie"".


Ctb/cp/at

Note: L'Eglise catholique, par la congrégation de la doctrine de la foi, présidée par le Cardinal Ratzinger, avait déjà mis en garde contre Vassula, en retenant ses inspirations comme des méditations à caractères non-surnaturels et privés.

Aimer les musulmans, sans angélisme sur l'islam

14766.jpgJean Marie Guénois, rédacteur adjoint du Figaro, était à Fribourg au sein de l'Institut Philanthropos pour parler de l'islam.

article de l'APIC sur cath.ch