dimanche, 23 mai 2010
Unité et diversité de l'Eglise
"L'Eglise universelle précède les Eglises particulières, et celles-ci doivent toujours se conformer à celle-là, selon un critère d'unité et d'universalité. L'Eglise ne reste jamais prisonnière de frontières politiques, raciales ou culturelles: elle ne peut pas se confondre avec les Etats, pas plus qu'avec les fédérations des Etats, parce que son unité est d'un genre divers et aspire à traverser toutes les frontières humaines...
.... De cela, chers frères, dérive un critère pratique de discernement pour la vie chrétienne: quand une personne ou une communauté, se referme, dans sa manière de penser et d'agir, c'est un signe qu'elle s'est éloignée de l'Esprit Saint .....
Le chemin de chrétiens et des Eglises particulières doit toujours se confronter avec celui de l'Eglise une et catholique, et s'harmoniser avec elle. Cela ne signifie pas que l'unité créée par l'Esprit Saint soit une espèce d'égalitarisme.
Au contraire, cela est plutôt le modèle de Babel, soit l'imposition d'une culture unique de l'unité que nous pourrions définir de technique. La Bible, en fait, nous dit qu' à Babel certains voulaient imposer à tous une seule langue. A Pentecôte, en fait, les Apôtres parlent en différentes langues de telle façon que chacun comprend le message dans sa propre langue. L'unité de l'Esprit Saint se manifeste dans la pluralité des compréhensions. L'Eglise est par sa propre nature une et multiple... "
Homélie de Benoît XVI, Pentecôte, 22 mai 2010, Rome.
13:48 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | Facebook
samedi, 22 mai 2010
Le Saint Suaire: plus de 2 millions de pèlerins
Ce dimanche de Pentecôte mettra un terme à l'ostension du Saint Suaire à Turin. Plus de 2 000 000 de pèlerins s'y sont rendus.

Nombre record avec plus de 2 113 000 pèlerins pour la vénération du Saint Suaire de Turin, ouverte le 10 avril dernier et qui se conclura demain.
Sur ces deux millions, 85% se sont inscrits via Internet (35% était prévu) et 93 % des visiteurs sont venus de l'Italie et 7 % de l'extérieur. Parmi les étrangers, la première palce revient au français (20%), puis les allemands (11%) suivit les polonais (9%).
Quelques chiffres: plus de 10 000 pèlerins des USA, 38 du Sri Lanka et 2 d'Oman; 40 000 handicapés et malades; 16 000 autobus;1500 journalistes accrédités (24 % de l'Amérique du Sud), 200 000 visites sur le site www.sindone.org.
© Copyright Apcom
traduit et résumé par le Suisse Romain
22:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
vendredi, 21 mai 2010
Ratzinger et le Père Murphy de Milwaukee
Le New York Times et Annozero sur Rai 2 ont diffusé des affirmations qui demandent des éclaircissements techniques, juridiques et canoniques.
L'idée qui plane sur la correspondance entre l'évêque de Milwaukee et le cardinal Ratzinger à propos du Père Murphy, américain, est la suivante: Ratzinger a refusé la réduction à l'état laïc d'un pédophile qui a abusé d'enfants sourds muets.
La lettre en latin du cardinal est utilisée en ce sens. Or, la vérité est à l'opposé:
- le renvoi de l'état clérical (et pas la réduction à l'état laïc) est une chose, la dispense du célibat est une autre démarche.
- la dispense du célibat peut se faire si le prêtre a plus que 40 ans.
- c'est le Père Murphy qui demande, à travers son évêque, la dispense du célibat.
- le Père Murphy était déjà condamné et éloigné de l'Eglise, et donc renvoyé de l'état clérical.
- les normes de Paul VI pour être dispensé du célibat ont été modifié par Jean Paul II, afin de rendre cette démarche plus difficile. Car après le Concile Vatican II, beaucoup de prêtres commettaient parfois des actes graves pour être, non seulement renvoyés de l'état clérical, mais avoir la dispense du célibat, et faire ensuite leurs affaires.
- ainsi Ratzinger répond (en latin) que le Père Murphy, déjà condamné, déjà suspendu et ne pouvant plus exercer son ministère de prêtre, ne peut pas si facilement être libéré du célibat, car cela lui permettrait de commettre avec plus de facilité d'autres crimes.
Conclusion: Ratzinger applique le droit canon de l'époque afin que le Père Murphy, condamné, renvoyé de l'état clérical, ne puisse pas si vite obtenir la dispense du célibat (moins de 40 ans) afin qu'il jouisse de sa liberté.
P.S. Andrea Tornilli précise que l'archevêque Rembert Weakland (Milwaukee) a admis avoir eu une relation homosexuelle de longue durée avec un homme majeur et pour acheter son silence avoir dépensé 400 milles dollars du diocèse.
11:23 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | Facebook
jeudi, 20 mai 2010
Priorité aux victimes
Regardant ce soir l'émission de TV sur Rai 2 de Michele Santoro "Annozero", consacrée au scandale de la pédophilie, une phrase phare me semble d'abord capitale:
Ceux et celles qui cherchent la vérité et la justice, souvent au prix de grande souffrance et de patience, sont simplement l'Eglise persécutée. En entendant, le coeur blessé et saignant et l'âme épouvantée le récit du calvaire passé, présent et futur des victimes, l'Eglise, ce sont elles.
Aussi, uni au Pape Benoît XVI, interprétant le message de Fatima, il est parfaitement légitime de penser que les victimes font parties des âmes souffrantes qui cheminent vers la grande croix que les trois voyants enfants Lucie, Jacinthe et François ont vu dans leur vision venue du ciel par la Vierge. L'Eglise est souffrante en eux. A quand une grande manifestation sur la place Saint Pierre pour les soutenir ?
Par le silence et l'enlisement, une petite partie d'hommes d'Eglise ne défendent pas la réputation de l'Eglise, car seule la vérité est sa couronne d'épines.
Enfin, remonter au Pape pour l'accuser consiste à oublier que les évêques du monde entier sont les premiers responsables de leur diocèse. Aussi, pour le cas si tragique du Père Murphy, prêtre américain décédé en 1998, qui a abusé tant d'enfants sourds et muets, c'était à l'évêque de Milwaukee de prendre toutes les mesures. Ceci a été affirmé par l'évêque présent sur le plateau de RAI 2.
Voilà pourquoi Jean Paul II, appuyé par le cardinal Ratzinger et Mgr Bertone, ont rédigé des normes pour obliger les églises locales à faire remonter à la congrégation de la foi, tous les cas d'abus. Ceci remonte au Motu Proprio de 2001. Aussi pas d'anachronisme.Hans Küng qui veut une Eglise moins papale, moins centralisée, se contredit, en voulant que le Pape soit soudainement le grand responsable de tout.
Une autre phrase: la pédophilie n'est pas une affaire sexuelle, c'est une pathologie et un crime, qui n'a rien à voir avec le célibat ou le mariage
-----------------
Après les deux parties (ndlr: enfer et erreur du communisme avec la Russie) que j'ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte: Pénitence!Pénitence! Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu: “Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant” un Évêque vêtu de Blanc, “nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père”. Divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu.
23:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
L'amour de l'Eucharistie et le célibat
« L'avenir du célibat sacerdotal », par l’abbé Laurent Touze
La théologie eucharistique du célibat
ROME, Jeudi 20 mai 2010 (ZENIT.org) - L'abbé Laurent Touze est français et professeur de théologie spirituelle à l'Université pontificale de la Sainte-Croix (Rome). Il a publié, en cette année sacerdotale, un livre d'actualité : « L'avenir du célibat sacerdotal » (Parole et Silence/ Lethielleux). Il explique aux lecteurs de Zenit, au moment où l'Année sacerdotale va s'achever, en quoi consiste cet « avenir ». Il évoque la « théologie eucharistique du célibat ».
Zenit - Monsieur l'abbé Touze, pourquoi ce titre?
Abbé Laurent Touze - Pour jouer au prophète au petit pied ! Beaucoup annoncent depuis au moins des décennies que le ‘prochain pape' rendra optionnel le célibat, et que l'actuel (Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et maintenant Benoît XVI) ne le fait pas parce qu'il est trop conservateur, ou emprisonné par la curie, au gré des mythologies. Je crois pour ma part que l'Église découvre toujours plus le lien qui rattache le célibat au sacrement de l'ordre, et que l'avenir, c'est plus de célibat, mieux vécu, plus saintement.
Zenit - Vous parlez de ‘lien' entre le célibat et le sacrement de l'ordre : à quoi pensez-vous ?
Abbé Laurent Touze - Je pense à des textes comme l'encyclique Sacerdotalis caelibatus de Paul VI, ou les exhortations apostoliques Pastores dabo vobis du vénérable Jean Paul II et Sacramentum caritatis de Benoît XVI. Les papes y soulignent non seulement le lien célibat-ministère, mais ils précisent aussi sa nature, en affirmant un motif central pour le célibat ecclésiastique, le motif nuptial ou eucharistique. C'est-à-dire le reflet sur la condition sacerdotale de l'oblation du Christ pour l'Église. Serviteur du Christ époux, mort sur la croix autel de ses noces avec l'Église, le prêtre, spécifiquement identifié au Sauveur, est appelé à en reproduire le sacrifice, notamment par son célibat.
Le contexte encore plus clairement eucharistique de Sacramentum caritatis offre à mon avis la clef de ce motif. Cette théologie eucharistique du célibat place le prêtre face à l'office principal de sa vocation, la Messe, et lui redit combien les paroles de la consécration doivent modeler sa propre oblation pour le salut du monde. Le ministre apprend à s'associer intérieurement et extérieurement à Jésus-Christ qu'il rend réellement présent, à devenir publiquement lui aussi prêtre et victime, à vivre comme ministre ce que Benoît XVI appelle la ‘logique eucharistique de l'existence chrétienne'.
Zenit - Pourtant dans l'Eglise catholique, des hommes mariés sont ordonnés prêtres...
Abbé Laurent Touze - Oui, c'est vrai, dans les églises catholiques orientales - pas toutes d'ailleurs - une partie des prêtres sont mariés, et c'est aussi le cas dans les églises orientales séparées de Rome. Dans l'Eglise latine, qui réunit la majorité des catholiques et dont les prêtres sont célibataires, il y aussi des exceptions, notamment pour certains ministres réformés qui entrent en pleine communion avec l'Église. Mais il faut aussi remarquer que dans les communautés chrétiennes qui sont au sens strict du terme des ‘Eglises' (parce qu'elles ont conservé validement l'ordre et l'Eucharistie), l'évêque, qui a reçu la plénitude du sacrement de l'ordre, est toujours un célibataire.
Zenit - On entend dire qu'ouvrir le sacerdoce aux hommes mariés permettrait de surmonter la crise des vocations.
Abbé Laurent Touze - La ‘crise des vocations', elle n'existe pas partout, elle frappe surtout les pays occidentaux, en plein hiver démographique et aux communautés souvent mal informées sur ce qu'est le ministère, et parfois plus généralement sur ce qu'est la foi de l'Église et la sainteté en Jésus-Christ. Dans des familles plus nombreuses, vibrantes d'une foi vraie et vécue, fleuriront des vocations à tous les états de vie.
De plus, la crise des vocations existe aussi chez les protestants, dont les ministres peuvent être mariés.
Et puis, ordonner des hommes mariés, ce serait aussi risquer de faire oublier la vocation universelle à la sainteté, le cœur du Magistère de Vatican II : la première mission des laïcs, femmes et hommes, mariés ou célibataires, c'est la sanctification des structures temporelles, et non pas la substitution des clercs.
Zenit - On a aussi entendu dire, ces derniers mois que le célibat sacerdotal serait en cause dans les cas de pédophilie : qu'est-ce qui est en cause ?
Abbé Laurent Touze - Face aux scandales que vous évoquez, les premières tâches de la communauté ecclésiale sont d'abord l'accompagnement des victimes, mais aussi la prévention, tout faire pour que ces cas ne se reproduisent plus. Et donc être attentif à la sélection des candidats au sacerdoce, leur apprendre à vivre la sincérité dans la direction spirituelle. Un jeune homme qui a une affectivité troublée peut devenir saint, il devra apprendre à vivre la continence, à recevoir peut-être un accompagnement médical. Mais il ne pourra pas devenir prêtre.
Zenit - Le célibat sacerdotal - je continue à faire l'avocat du diable - serait une invention du moyen âge, plus encore, "moyenâgeuse"...
Abbé Laurent Touze - On dit ‘moyenâgeuse' et on le répète ! On ignore trop souvent le renouveau récent de l'historiographie du célibat sacerdotal, je pense à Alfons Maria Stickler, Christian Cochini et plus récemment et amplement, à Stefan Heid. Ces auteurs ont prouvé que les évêques et les prêtres au IVe siècle étaient ou bien célibataires, ou continents depuis leur ordination s'ils étaient mariés, qu'ils renonçaient aux actes conjugaux. Ceci me semble un premier fait acquis par cette école historiographique, qui affirme aussi et elle m'en a convaincu, que cette discipline était déjà vécue lors des siècles précédents. Les canons du IVe siècle ont donc seulement mis par écrit ce qui était vécu auparavant comme une coutume ayant force de loi. Le troisième acquis de cette nouvelle optique : le concile oriental in Trullo de 691 aurait abandonné la tradition originelle, en permettant aux prêtres - pas aux évêques - de faire usage de leur mariage. La nouveauté orientale, qui a été acceptée par l'Église universelle au XVIe siècle seulement, c'est donc l'abandon de la continence pour les prêtres mariés.
Zenit - Vous proposez de relire le sacerdoce « d'en-haut » à partir de la figure de l'évêque qui a la « plénitude du sacerdoce »: le prêtre n'est pas « pleinement sacerdotal » ?
Abbé Laurent Touze - Le seul prêtre de la nouvelle Alliance, c'est Jésus-Christ. Tous les fidèles participent de son sacerdoce par leur baptême et doivent apprendre à devenir prêtres de leur quotidien, en l'offrant à Dieu comme un acte de culte. Les prêtres et les évêques quant à eux reçoivent par leur ordination un don spécifique, qui leur permet de distribuer dans l'Église les dons du Christ tête de son corps, par les sacrements, la prédication et le gouvernement. Et l'évêque, comme l'a précisé Vatican II, a la plénitude du sacrement de l'ordre. Il y a donc une distinction sacramentelle entre le prêtre et l'évêque, mais en même temps une forte relation mutuelle : le concile a construit la théologie du sacerdoce à partir de l'épiscopat, et on comprend aujourd'hui toujours plus le prêtre à la lumière de l'évêque. Je crois qu'il existe un parallélisme de significations entre les degrés de l'ordre (évêque, prêtre,- je n'entends pas traiter ici des diacres) et les degrés de la continence-célibat requise du ministre (sans exception pour l'évêque, avec quelques exceptions pour le prêtre). À la plénitude de l'ordre correspond la visibilité maximale de l'oblation eucharistique de soi, dans un célibat-continence sans mitigations. Mais si l'évêque doit être célibataire-continent, plus on définit comme aujourd'hui le prêtre en fonction de l'évêque, plus il faudra se demander dans quelle mesure tous les ministres doivent se soumettre à la même discipline, à cause de la logique du sacrement reçu.
Zenit - Vous entrevoyez pour le célibat sacerdotal un avenir de sainteté et de liberté : vous n'aviez pas peut-être imaginé la « purification » que vit l'Eglise depuis quelques mois lorsque vous avez écrit votre livre : redites-vous la même chose, maintenant malgré l'actualité « douloureuse » ?
Abbé Laurent Touze - Encore plus ! Une théologie du célibat qui en souligne la dimension sacramentelle appelle en effet à la sainteté. Le seul n. 24 - sur le célibat - de l'exhortation apostolique Sacramentum caritatis multiplie ainsi les invitations à ce que le prêtre s'ouvre au ‘dévouement', à ‘l'offrande exclusive de soi-même', à ‘la mission vécue jusqu'au sacrifice de la croix', au ‘don de soi total et exclusif au Christ, à l'Église et au Règne de Dieu'. Si la théologie offerte aujourd'hui notamment par le magistère est authentiquement reçue et appliquée dans l'Église, l'avenir du célibat devrait être un avenir de liberté, de don, de sainteté sacerdotale.
Zenit - En d'autres termes, il n'y a pas pour vous d'alternative : la réponse à la « crise », c'est la sainteté ?
Abbé Laurent Touze - J'ai toujours été frappé par un mot de saint Josémaria Escriva : ‘Un secret. - Un secret à crier sur les toits : ces crises mondiales sont des crises de saints'. Quand on voit, qu'on touche du doigt, les crises dans l'Église et dans le monde, la seule réponse de fond, c'est la conversion, la sainteté. Et il y a une seule sainteté, parce qu'il y a un seul saint, Dieu que nous acclamons en lui chantant : ‘Saint, Saint, Saint le Seigneur'. Il s'est rendu visible dans le monde en Jésus-Christ, et devenir saint, chercher à le devenir, c'est reproduire la vie du Sauveur dans nos circonstances, imiter son don de soi par amour.
Propos recueillis par Anita S. Bourdin
23:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | Facebook
mercredi, 19 mai 2010
Le vénérable Jean Paul II soutient Benoît XVI
VOYAGE APOSTOLIQUE AU PORTUGAL
CITE DU VATICAN, 19 MAI 2010 (VIS). A l'occasion de l'audience générale Place St.Pierre, Benoît XVI a évoqué son récent voyage pastoral au Portugal (11 - 14 mai), tout au long duquel, a-t-il confié, il a ressenti le soutien spirituel de Jean-Paul II, venu trois fois à Fatima remercier la main invisible qui lui épargna la vie un 13 mai sur cette même place. Au cours de la première grand messe à Lisbonne, d'où partirent tant de missionnaires porteurs de l'Evangile vers des terres lointaines, le Pape a encouragé l'Eglise portugaise à un vaste effort de re-évangélisation de la société. Les chrétiens doivent "être des semeurs d'espérance dans un monde souvent désespéré". Les croyants doivent annoncer "la mort et la résurrection du Christ, coeur du christianisme, fondement de notre foi et raison de notre joie".
Benoît XVI a ensuite évoqué sa rencontre avec le monde de la culture à Belem, où il a "souligné le patrimoine de valeurs par lequel le christianisme a enrichi la culture, l'art et l'âme du peuple portugais. Comme dans tout pays profondément marqué par le christianisme, on peut bâtir au Portugal un avenir de fraternité et de collaboration entre les cultures, fait de dialogue ouvert". Puis il a parlé de Fatima, "ville plongée dans une atmosphère mystique où la présence de la Vierge est presque palpable". Pèlerin parmi les pèlerins, a-t-il confié, je suis "venu déposer devant Marie les joies, les espoirs et les souffrances du monde". Le Saint-Père a alors évoqué les vêpres récitées avec le clergé portugais, félicité "pour un témoignage souvent silencieux et parfois difficile, pour sa fidélité à l'Evangile et à l'Eglise". Il a invité prêtres, diacres et religieux à suivre l'exemple lumineux du Curé d'Ars en cette Année sacerdotale finissante. Pendant le chapelet, récité avec plusieurs centaines de milliers de fidèles lors de la vigile nocturne du 13 mai, date de la première apparition, le Pape a constaté "combien cette prière si chère au peuple chrétien a trouvé à Fatima un phare diffusant sa lumière sur toute l'Eglise et le monde entier... On peut dire que Fatima et le Rosaire sont presque synonymes".
Lors de la solennité du 13 mai, célébrée sur l'esplanade du sanctuaire devant un demi million de personnes, le Pape a constaté combien le "message, dur et consolant à la fois, laissé à Fatima par la Vierge est axé sur la prière, la pénitence et la conversion, qui vont au-delà des menaces, des dangers et des horreurs de l'histoire pour inviter l'homme à placer en Dieu sa confiance, à cultiver l'espérance et à vivre la grâce du Seigneur, source de l'amour et de la paix". Puis il a évoqué sa rencontre avec les organisations caritatives qui, "à la suite du Bon Samaritain, vont au devant des besoins de nos frères nécessiteux, servant Dieu en servant le bien des personnes". La grand messe célébrée à Porto, la ville de la Vierge, le Saint-Père a rappelé "que l'engagement à témoigner partout de l'Evangile en offrant au monde le Ressuscité, qui transforme toute souffrance et toute peur en occasion de grandir et de vivre... La sagesse est mission, tel était le thème de ce voyage apostolique", a conclu le Pape. "A Fatima, la Vierge Marie nous invite à marcher dans l'espérance, en se laissant guider par l'Esprit manifesté en Jésus...afin de porter au monde la lumière et la joie du Christ".
22:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Oecuménisme
Oecuménisme: le métropolite Hilarion pense qu'une rencontre entre Benoît XVI et Cyril est possible
Une rencontre entre le Pape Benoît XVI et le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyril est possible. Telle est la parole usée par le métropolite Hilarion, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, parlant à des journalistes à Rome, où se déroulera entre aujourd'hui et demain les "journées de la culture et de la spiritualité russes au Vatican". Dans une conférence de presse, le métropolite a aussi exprimé son espérance: "c'est mon désir - a-t'il dit - qu'une rencontre puisse advenir, pas entre n'importe quel Pape ou Patriarche, mais précisément entre le Pape Benoît XVI et le Patriarche Cyril".
Agence SIR
traduit de l'italien par le Suisse Romain
Note: Fatima est d'actualité et Benoît XVI travaille intensément pour l'unité des chrétiens.
21:49 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | Facebook
Lettre des évêques belges
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
mardi, 18 mai 2010
Le pouvoir des petites phrases
"J'ai décidé de promulguer aujourd'hui la loi qui autorise le mariage entre personnes de même sexes", a déclaré M. Cavaco Silva dans une allocution télévisée. Ce texte, adopté en février par la majorité de gauche du parlement, modifie la définition du mariage dans le code civil en y supprimant la référence au "sexe différent". Toutefois, elle exclut explicitement du droit à l'adoption les couples homosexuels mariés.
Cette décision intervient après la visite la semaine dernière du pape Benoît XVI qui a réaffirmé que le mariage homosexuel était parmi les "défis les plus insidieux et les plus dangereux" d'aujourd'hui.
-----------
Benoît XVI
Les initiatives qui ont pour but de sauvegarder les valeurs essentielles et premières de la vie, dès sa conception, et de la famille, fondée sur le mariage indissoluble entre un homme et une femme, aident à répondre à certains des défis les plus insidieux et les plus dangereux qui aujourd'hui s'opposent au bien commun".
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Croire en la sainteté de l'Eglise ?
"Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique". Cette profession de foi du Credo de Nicée Constantinople complète l'une des 12 autres phrases du fameux Credo des Apôtres "je crois à la sainte Eglise catholique", que nous récitons chaque dimanche à la messe, un texte qui a nourri la foi des dizaines de milliards de fidèles tout au long de l'histoire de l'Eglise, qui semble aujourd'hui mise en doute depuis le début de la crise mondiale des abus sexuels de quelques prêtres. Cela fait plus de trois mois...
Comme vous le savez, je suis prêtre, donc je crois en Dieu, cela semble normal... Mais maintenant, dans ce contexte de crise, est-ce que je peux croire, avec vous, croire encore à la Sainte Eglise catholique ?
Par exemple, l'ex porte parole de Jean Paul II Joachin Navarro Valls, a cité un document autographe du Père Maciel qui disait plus ou moins. " Je sais qu'il m'accuse de cela, de ceci et de cela. Je jure devant Dieu que tout est faux. Je ne pense pas à me défendre, je laisse tout entre les mains de Dieu. Signé: Maciel". Nous savons désormais la vérité, Maciel, n'était pas du tout moral.
Je peux vous avouer et confesser que je me suis fais cette demande, que je me suis posé cette question: mais si tout cela était faux ? Je veux dire, car nous sommes à Rome, la tombe de Saint Pierre, le Pape, le Saint Siège, les cardinaux, les prêtres, tant de laïcs, tant de saints, une telle histoire, l'art, les pèlerins, la foule sur la place Saint Pierre, si tout cela était un piège ?
L'Italie est un pays à zone sismique, la terre tremble, les églises s'effondrent, les routes s'entrouvrent, le sol se dérobe... Ceux qui ont eu cette expérience d'un tremblement de terre le savent bien: tout tremble. Cela semble la fin du monde, l'ultime seconde. J'en ai senti deux à Rome, et le dernier fut celui de l'Aquila. Les appuis s'en vont, on ressent un certain mal de mer... Ou s'agripper ?
Ces derniers temps, à cause d'un volcan, qui a un nom tellement difficile à prononcer que j'ai cessé d'espérer de me souvenir du nom, donne du fil à retordre aux gros avions de l'Europe. Ces géants du ciel, avec une telle technologie, ne peuvent pas voler, car il y a de la fumée dans l'air.
La course pour garder la lampe de la foi allumée n'est pas facile, je dirais que cela est même périlleux. Il est impossible de convaincre quiconque sur la sainteté de l'Eglise, c'est une certitude qui vient de la foi, que la raison confirme.
La foi est un don de Dieu, qui jaillit de sa grâce, et celui qui l'a reçu ne doit pas en tirer orgueil, car cela n'est nullement son propre mérite. Mais nous devons prendre soin de ce don, comme la flamme des jeux olympiques. On reçoit cette flamme, elle est déjà allumée, celui qui la reçoit n'a pas mis le feu par lui-même. Il doit garder la flamme, avoir le feu sacré, courir et la transmette. Il en est responsable.
Je dirais, avant toute chose, que je cherche la vérité. Je serais même disposé à laisser l'Eglise si j'y trouvais un seul indice d'une tromperie. Ma foi est rationnelle, avec un esprit critique. Or, je dois confesser et professer que je n'ai encore jamais trouvé la moindre petite raison pour quitter l'Eglise catholique. Je suis le Pape, et les évêques en communion avec lui, parce que je reconnais avec ma raison, que la vérité est là.
Avec Saint Paul, et avec Benoît XVI, nous savons que la foi naît de l'écoute. Lorsque j'entends parler Benoît XVI, ma foi est confirmée et renforcée. J'en suis enchanté et charmé. Par exemple, dans l'avion qui le portait vers Fatima, devant des journalistes, il a soutenu que la persécution vient aussi de l'intérieur de l'Eglise, qu'il y a du péché dans l'Eglise: Le Pape a affirmé que le message de Fatima n'est pas clos, il est valide encore pour aujourd'hui et cela exige la pénitence et la souffrance. Encore dimanche dernier, le 16 mai, avec 200 000 fidèles pour le Pape et le soutien aux victimes, devant 200 000 fidèles, il a prêché que le principal ennemi à craindre et à combattre est le péché. Ce péché touche hélas aussi des hommes d'Eglise. Mais il a professé surtout que l'on peut toucher et entendre Dieu dans l'Eglise, au travers de sa Parole et par les sacrements donnés par les ministres.

Pour croire, il est nécessaire de prier, afin de respirer à pleins poumons et tenir la flamme allumée dans la course vers le ciel; il est impératif d'aller à la messe pour prendre appui sur le roc du Christ afin de continuer à courir sur la terre de l'Eglise qui tremble ça et là; enfin, il est urgent d'aller se confesser. Ainsi, les impuretés, les particules qui jaillissent du volcan du péché sont éliminées pour permettre à l'âme de voler.
Je suis suisse de Fribourg, lieu qui a vu vivre le grand théologien de l'Eglise Charles Journet. Il écrivit, avec Sainte Catherine de Sienne, que l'Eglise est sainte mais non sans pécheurs. Cette phrase comme une flèche de feu est confirmée par mon expérience. Aussi, oui, je crois!
22:25 | Lien permanent | Commentaires (4) | | | Facebook
lundi, 17 mai 2010
L'avant et l'après Fatima
Le pèlerinage au Portugal ouvre une nouvelle étape de ce pontificat
Les experts voient un « avant » et un « après » la visite de Benoît XVI à Fatima
ROME, Lundi 17 mai 2010 (ZENIT.org) - Dans le pontificat de Benoît XVI, il y aura un « avant » et un « après » son pèlerinage apostolique au Portugal : c'est ce qui ressort des entretiens avec les experts de l'information religieuse ou de leurs chroniques et impressions, qu'ils soient favorables ou hostiles à la pensée de Joseph Ratzinger.
A la veille de cette visite, tous s'accordaient à dire que le pape entreprenait son quinzième voyage apostolique international (du 11 au 14 mai), dans des circonstances particulièrement défavorables, du fait de la crise « terrifiante » que l'Eglise catholique a vécue ces derniers mois après les révélations d'abus sexuels commis contre des mineurs par des membres du clergé.
Une forteresse inattendue
Dès le premier jour du voyage, certains médias, qui avaient lancé des attaques sans précédent contre un pape, ont pris conscience que quelque chose était en train de changer radicalement. Le « New York Times » publiait, le 11 mai, sur Internet une chronique de Rachel Donadio, dans laquelle la journaliste considère que les paroles de l'évêque de Rome aux journalistes « ont été les plus dures » qu'il ait prononcées sur le sujet.
« Les attaques 'ne viennent pas seulement de l'extérieur' constatait le pape, mais 'les souffrances de l'Eglise viennent de l'intérieur même de l'Eglise, du péché qui existe dans l'Eglise'. Et la chronique revenait sur les récentes mesures prises par le pape pour purifier l'Eglise.
« Il s'agit là d'un exemple clair du changement de ton que le pape est en train d'imprimer au Vatican », commente John L. Allen Jr., vaticaniste de l'hebdomadaire américain National Catholic Reporter.
Miguel Mora, correspondant au Vatican du quotidien madrilène « El País », un des journaux européens les moins complaisants envers la papauté, dans une analyse intitulée "Le gladiateur solitaire", présentait le Saint-Père ainsi : « Alors que les scandales pédophiles couverts par le clergé déclenchaient la pire crise que l'Eglise ait connue depuis des décennies, Ratzinger a donné le meilleur de lui-même ». Et le correspondant du journal reconnaissait en ce pape « le courage et la férocité d'un gladiateur solitaire, inhabituels chez un homme de 83 ans », dans « la purification d'une Eglise 'pécheresse' ».
L'affection des fidèles en chiffres
Le changement d'attitude des journalistes est renforcé par les chiffres surprenants de la visite papale. Le pontife a rassemblé sur l'esplanade du sanctuaire de Fatima, le 13 mai, une foule de plus d'un demi-million de personnes, soit cent mille de plus qu'en 2000, lors du dernier pèlerinage de Jean Paul II à Fatima, pour la béatification de Jacinthe et François.
A Lisbonne, le pape a rassemblé quelque 200 000 personnes à la messe, et environ 120 000 à Porto. En comptant toutes les personnes présentes le long des rues dans les trois localités visitées, on arrive probablement au million. Dans un pays de 10 millions d'habitants, ce sont 10% d'entre eux qui ont rencontré le souverain pontife.
Un Benoît XVI jusqu'alors inconnu
Cette fois-ci, les médias n'ont pas vu dans la timidité du pape un hôte froid. Bien au contraire, ils ont su percevoir son côté le plus intime, en particulier lorsqu'ils l'ont vu s'agenouiller, le 12 mai, devant la Vierge, dans la chapelle des apparitions de Fatima.
Jean-Marie Guénois, chroniqueur Religion du Figaro, qui se trouvait alors à quelques mètres du pape, a immortalisé ces minutes où Benoît XVI a offert à la Vierge une rose en or et en argent.
« Puis, il s'est comme transformé au moment où son assistant lui a remis le fameux présent pour qu'il le dépose au pied de la statue. Et là, ce n'était plus un pape mais un enfant. Il s'est avancé avec le sourire d'un petit le jour de la fête des mères ». Benoît XVI a déposé ce cadeau au pied de la Vierge puis s'est mis à prier : « Longues minutes paradoxales où se lient l'absence, une étonnante présence et le silence ».
« Autour, près de 300 000 personnes vibraient au diapason », poursuit le chroniqueur. Son maître des cérémonies est alors venu lui prendre délicatement le bras : « L'enfant est redevenu pape ».
Dans le vol papal du retour à Rome dans l'après-midi de vendredi, Octávio Carmo, de l'agence de presse catholique portugaise "Ecclesia", choisit également ce moment pour résumer ce pèlerinage : « C'est sans doute le voyage qui définit le mieux le pontificat de Benoît XVI : un homme qui surprend les multitudes qui ne le connaissent pas, mais qui se révèle plus intensément en privé ».
La mission prophétique de Fatima n'est pas achevée
Andrea Tornielli, vaticaniste du quotidien italien "Il Giornale", a souligné les paroles de l'homélie que le pape a prononcée le 13 mai, quand il a prévenu « Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait », considérant que le message de la Vierge ne se limite pas à l'attentat de 1981 contre Jean Paul II.
Dans sa fameuse conférence de presse dans l'avion, Benoît XVI lui-même a reconnu que dans le texte du troisième secret de Fatima « on voit la nécessité d'une passion de l'Église, qui naturellement se reflète dans la personne du pape ».
Jeudi, lors de sa rencontre avec les évêques du Portugal, Benoît XVI a présenté ainsi sa mission à la lumière de Fatima : « Le Pape a besoin de s'ouvrir toujours davantage au mystère de la Croix, en l'embrassant comme l'unique espérance et le moyen ultime pour gagner et réunir dans le Crucifié tous ses frères et sœurs en humanité ».
Après avoir laissé transparaître en direct des émotions aussi profondes, une nouvelle étape du pontificat de Benoît XVI commence, du moins pour les professionnels de l'information religieuse.
Jesús Colina
23:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Navarro Valls: Jean Paul II a autorisé le procès contre Maciel
(AGI) - CdV, 17 mai
Légionnaires: Navarro (ex-porte parole de Jean Paul II), le Pape Wojtilà a autorisé le procès canonique
Le procès canonique sur les crimes commis par le Fondateur des Légionnaires du Christ, le Père Marcial Maciel, a commencé avec Jean Paul II et il s'est conclu peu de temps après sa mort, durant la première année du pontificat de Benoît XVI". Telle est l'affirmation claire de l'ancien porte parole du Saint Siège, Joaquin Navarro Valls, dans une interview sur le site web espagnol Aciprensa, traduit en italien par le vaticaniste sur son blog.
Navarro cite également un "document autographe de Marciel, dans lequel il disait plus ou moins: " Je sais qu'il m'accuse de cela, de ceci et de cela. Je jure devant Dieu que tout est faux. Je ne pense pas à me défendre, je laisse tout entre les mains de Dieu. Signé Maciel". "Ce texte - rappelle l'ancien porte parole - était sur une page web jusqu'au moment où j'ai dû communiquer à l'opinion publique le résultat du procès canonique contre le Père Maciel".
Selon Navarro, les accusations et les attaques lancées à la mémoire de Pape Jean Paul II "sont démenties objectivement et historiquement par ce fait concret". Ainsi, la béatification de Jean Paul II "n'est pas en danger" à cause de la pédophilie" car il n'a jamais rien bloqué ou caché, même si nous devons reconnaître que le Pape Benoît XVI est un Pape avisé, sage et prudent qui assume la responsabilité des erreurs que nous savons tous qu'elles ne sont pas siennes".
Il fut aussi demandé à Navarro si "le Cardinal Sodano est intervenu afin que les informations "sensibles" sur le cas de Maciel ne parviennent pas au Pape ?" " Je ne sais pas. L'unique information réelle dont je dispose - a-t'il répondu - est que ce procès canonique contre Maciel a commencé sous Jean Paul II. Il rappelle enfin la réunion du Pape Jean Paul II avec tous les cardinaux américains pour discuter du problème de la pédophilie".
Traduit de l'italien par le Suisse Romain
21:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Le vrai visage du Pape
Les Portugais ont découvert le vrai visage du pape
17 Mai 2010
DEPECHES CATHOBEL - VATICAN - Portugal
En rencontrant la presse au terme du voyage de Benoît XVI au Portugal, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi, a jugé que l'aspect fondamental de ce voyage était "la vitalité" et "la grande force de la foi" du peuple portugais.
Le pape, salué par des centaines de milliers de fidèles pendant 4 jours, a vécu cette expérience "comme la confirmation que Dieu accompagne son Eglise en dépit des difficultés internes et externes", a assuré le Père Lombardi. "Là réside la grande espérance pour l'avenir de l'Eglise", a ajouté le porte-parole du Vatican devant les journalistes.
Au cours de ce voyage "merveilleux", l'image du pape a changé aux yeux des Portugais, a-t-il en outre constaté, se réjouissant que celui qui était encore peu connu leur soit devenu familier, "avec sa personnalité discrète".
Enfin, a noté le Père Lombardi, ce ne sont ni les médias, ni les évêques, ni le pape qui ont réuni des foules, mais le message de Fatima. "Le pape ressent cela et il est venu prier avec le peuple à Fatima", a conclu le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, au lendemain du pèlerinage de Benoît XVI au sanctuaire marial portugais.
Ctb/apic/imedia/
20:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook