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Rechercher : Synode sur la famille discours de clôture

De la ”vie d'Adèle” à l'assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur la famille

Exaltation de l'homosexualité

Le film qui a remporté la Palme d'Or au festival de Cannes, "La vie d'Adèle", raconte l'histoire de deux femmes. Le contexte de la France, avec le mariage pour tous, est clairement soutenu et médiatisé.

Allemagne: le Père Lombardi clarifie

En attendant, le Père Lombardi* a clarifié la rumeur d'un changement de précepte pour la communion des personnes divorcées remariées (qui en fait concerne l'état de grâce pour communier - Le Cardinal Journet, dans une intervention au Concile Vatican II, a souhaité que l'indissolubilité du sacrement du mariage, valide, célébré et consomé, soit toujours reconnue comme de droit divin, soit reposant sur la parole du Christ "ce que Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas").

Le Pape François mis sous pression

Le Pape veut revisiter l'ensemble du parcours qui mène au sacrement. On sent qu'une énorme pression, disons de l'opinion publiée ( les titres des grands médias - plus que de l'opinion publique) pèse sur le Saint Père pour le forcer à changer une disposition divine. Or, le Cardinal était un confesseur extraordinaire dans son diocèse, au service des consciences de ses fidèles. C'est un fils de l'Eglise. 

Des blessures et des souffrances

Le mariage pour tous, puis le divorce qui reste une blessure pour toute une famille, sont des souffrances qui montrent l'urgence d'un Synode sur la famille. 

Vatican - le 08/10/2013 à 14:02:00 Agence I.Media
Le pape convoque une assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur les “défis pastoraux de la famille“ en octobre 2014.

Le pape François a convoqué du 5 au 19 octobre 2014 une assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux “défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation“, a indiqué le Vatican le 8 octobre 2013. Ce type d’assemblée, relativement exceptionnel, devrait notamment travailler sur un assouplissement des règles sacramentelles à l’égard des personnes divorcées et remariées.

Conformément à ce qu’il avait affirmé lors de sa rencontre avec les journalistes dans l’avion qui le ramenait du Brésil fin juillet, le pape François a donc choisi de consacrer le premier synode de son pontificat à la pastorale familiale. Interrogé sur une évolution de la discipline de l’Eglise à l’égard des divorcés remariés, le pape avait alors invité à étudier cette question “dans la totalité de la pastorale matrimoniale“ et annoncé son intention de consacrer un synode aux questions familiales. Il évoquait alors la “seconde possibilité“ offerte aux couples par l’Eglise orthodoxe et assurait que “le problème juridique de la nullité du mariage“ devait être revu.

L’assemblée extraordinaire du synode rassemble essentiellement les patriarches et archevêques majeurs, ainsi que les présidents de conférences épiscopales du monde entier et les chefs de dicastère de la curie, soit environ 150 hommes d'Eglise. Ce type d’assemblée n’a été convoqué qu’a 2 reprises par le passé : en 1969 à propos de “la coopération entre le Saint-Siège et les conférences épiscopales“, puis en 1985 autour de l’application du Concile Vatican II (1962-1965), 20 ans après sa tenue.

Selon les statuts du Synode des évêques, l’assemblée générale extraordinaire est réunie “si les questions à traiter, bien que concernant le bien de l'Église universelle, requièrent une solution rapide“.

Après avoir jugé que la convocation d’un synode sur la pastorale de la famille était “très importante“, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué le 8 octobre que l’Eglise devait se mobiliser “communautairement“ afin de “prendre des orientations pastorales communes“. Entre les lignes, il réagissait alors au choix d’un service pastoral du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau de tendre la main aux couples de divorcés remariés et de considérer, au cas par cas, la possibilité de leur donner la communion.

AMI

* DIVORCÉS REMARIÉS : LE VATICAN MET EN GARDE CONTRE DES INITIATIVES CAPABLES DE CRÉER LA “CONFUSION“. 

Vatican - le 08/10/2013 | Par Agence I.Media

divorce-sprinter81-fotolia-l125-h81.jpgAlors qu’un service pastoral du diocèse de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) a décidé d’assouplir les règles sacramentelles à l’égard des divorcés remariés, le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a mis en garde, le 8 octobre 2013, contre des initiatives particulières qui pourraient créer la “confusion“. Il convient que l’Eglise avance dans la “pleine communion“ sur le sujet, assure le porte-parole du Vatican qui met en avant le Synode des évêques consacré aux défis pastoraux de la famille, convoqué le jour même par le pape François pour octobre 2014.

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mardi, 08 octobre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Synode des évêques pour la famille: le document provisoire parle d'intégration et pas de communion

Les évêques divisés sur l’interprétation des textes du Synode.

Les évêques répercutent de manière différente le texte provisoire du Synode. Cependant, pour les personnes divorcées remariées, le texte parle bel et bien d’intégration et de participation à la vie de l’Eglise, et non pas de communion.

Pour le tout prochain document, une exhortation apostolique post-synodale, le Pape risque cependant de se retrouver bien seul. Il aura toutefois les deux synodes avec lui. Un Synode n’est que consultatif, toujours « avec et sous » Pierre. Surtout qu'ils n'existent aucun texte et aucune citation du Pape qui diraient le contraire de l'enseignement de l'Eglise. 

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Discernement et intégration

84. Les baptisés qui sont divorcés et remariés civilement doivent être davantage intégrés dans les communautés chrétiennes, dans les différentes modalités possibles, évitant toute occasion de scandale. La logique de l'intégration est la clé de leur accompagnement pastoral, pour qu'ils sachent non seulement qu'ils appartiennent au Corps du Christ qui est l'Eglise, mais qu'ils peuvent en avoir une expérience joyeuse et féconde. Ce sont des baptisés, ce sont des frères et des sœurs, l'Esprit Saint déverse en eux dons et charismes pour le bien de tous.

Leur participation peut s'exprimer dans différents services ecclésiaux: il est donc nécessaire de discerner lesquelles, parmi les différentes formes d'exclusion pratiquées actuellement dans les domaines liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel, peuvent être surmontées. Non seulement ils ne doivent pas se sentir excommuniés, mais ils peuvent vivre et grandir comme membre vivant de l'Eglise, la ressentant comme une mère qui les accueille toujours, prend soin d'eux avec affection et les encourage dans le chemin de la vie et de l'Evangile.

Cette intégration est nécessaire aussi pour le soin et l'éducation chrétienne des enfants, qui doivent être considérés comme les plus importants. Pour la communauté chrétienne, prendre soin de ces personnes n'est pas un affaiblissement de sa propre foi et du témoignage sur l'indissolubilité du mariage: dans cette sollicitude l'Église exprime plutôt sa charité.

85. Saint Jean-Paul II a offert un critère global, qui reste la base de l'évaluation de ces situations:

«Les pasteurs doivent savoir que, par amour de la vérité, ils ont l'obligation de bien discerner les diverses situations. Il y a en effet une différence entre ceux qui se sont efforcés avec sincérité de sauver un premier mariage et ont été injustement abandonnés, et ceux qui par une faute grave ont détruit un mariage canoniquement valide. Il y a enfin le cas de ceux qui ont contracté une seconde union en vue de l'éducation de leurs enfants, et qui ont parfois, en conscience, la certitude subjective que le mariage précédent, irrémédiablement détruit, n'avait jamais été valide»(FC, 84).

Il est donc du devoir des prêtres d'accompagner les personnes concernées sur la voie du discernement selon l'enseignement de l'Eglise et les orientations de l'évêque. Dans ce processus, il sera utile de faire un examen de conscience, à travers des moments de réflexion et de repentir.

Les divorcés remariés devraient se demander comment ils se sont comportés envers leurs enfants lorsque l'union conjugale est entrée en crise; s'il y a eu des tentatives de réconciliation; quelle est la situation du partenaire abandonné; quelles conséquences a la nouvelle relation sur le reste de la famille et de la communauté des fidèles; quel exemple elle offre aux jeunes qui se préparent pour le mariage. Une réflexion sincère peut renforcer la confiance dans la miséricorde de Dieu qui n'est refusée à personne.

En outre, on ne peut nier que, dans certaines circonstances «l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être diminuées ou annulées» (CEC, 1735) en raison de différents conditionnements. En conséquence, le jugement sur une situation objective ne doit pas conduire à un jugement sur l' «imputabilité subjective» (Conseil pontifical pour les Textes législatifs, Déclaration du 24 Juin 2000, 2a).

Dans des circonstances déterminées, les personnes trouvent de grandes difficultés à agir différemment. C'est pourquoi, tout en soutenant une règle générale, il est nécessaire de reconnaître que la responsabilité à l'égard d'actions ou de décisions déterminées ne sont pas les mêmes dans tous les cas. Le discernement pastoral, tout en tenant compte de la conscience correctement formée de la personne, doit prendre en charge ces situations. Les conséquences des actes, elles aussi, ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas.

86. Le parcours d'accompagnement et de discernement oriente ces fidèles vers la prise de conscience de leur situation devant Dieu. L'entretien avec le prêtre, au for interne, concourt à la formation d'un jugement correct sur ce qui entrave la possibilité d'une participation plus pleine à la vie de l'Église et sur les mesures qui peuvent la favoriser et la faire grandir. Étant donné que dans la loi elle-même, il n'y a pas de gradualité (cf. FC 34), ce discernement ne pourra jamais faire abstraction des exigences de vérité et de charité de l'Evangile proposées par l'Eglise.

Pour ce faire, les conditions nécessaires d'humilité, de réserve, d'amour pour l'Eglise et son enseignement, dans la recherche sincère de la volonté de Dieu et le désir de parvenir à une réponse plus parfaite à elle, devront être garanties.

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mardi, 03 novembre 2015 | Lien permanent

Synode africain

Sympathique initiative: Le Saint Père a invité tous les membres du Synode pour un repas à l'entrée de la salle Paul VI.

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Le Synode demande aux africains de prendre leur propre destin en main, exige un changements des règles économiques et espère de toutes ses forces l'avènement de saints hommes poltiiques pour enrayer la corruption.

 

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samedi, 24 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Jolies photos du Synode: les enfants sont proches de Dieu

Matthieu 11, 25-30

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

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source photo: Zenit

Davide Paloni, trois mois. dernier-né d’une famille de 12 enfants, participe à sa façon au synode dans les bras de ses parents, un couple d’Italiens

Jésus a demandé aux chrétiens d'être comme des petits enfants, le Royaume des Cieux est à eux. Ce sont eux qui ont besoin de l'unité d'un papa et d'une maman. Une manière sans doute de rappeler au Cardinal Marx d'avoir la foi des enfants ? 

FAMILLE : LE SECOND SYNODE NE PEUT ÊTRE UNE “RÉPÉTITION“, IL FAUT FORMULER DE NOUVELLES PROPOSITIONS, ASSURE LE CARDINAL MARX 

Vatican - le 06/10/2015 | Par Agence I.Media

Parmi les partisans d’une plus grande ouverture pastorale à l’égard des divorcés remariés, le cardinal allemand Reinhard Marx souhaite que le Synode des évêques sur la famille qui vient de s’ouvrir au Vatican ne soit pas “une répétition“ de l’assemblée d’octobre 2014. Dans l’après-midi du 5 octobre 2015, d’après la presse italienne, l’archevêque de Munich aurait mis en garde le synode devant le risque d’un statu quo .

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source photo: Famille Chrétienne

Les futurs saints Zélie et Louis Martin, parents de la Petite Thérèse de l'enfant Jésus, veille sur la Synode, avec le Pape. 

DOCTRINE SUR LE MARIAGE ET DIVORCÉS-REMARIÉS : LE PAPE FAIT UNE MISE AU POINT 

Vatican - le 06/10/2015 | Par Agence I.Media

De façon inhabituelle, le pape François a pris la parole au début de la deuxième journée de travaux du Synode des évêques sur la famille au Vatican, le 6 octobre 2015. Face à la crainte de certains, il a soutenu que le synode ne se résumait pas à la seule question des divorcés-remariés et assuré que la doctrine de l’Eglise sur le mariage n’était pas remise en question.

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mardi, 06 octobre 2015 | Lien permanent

Paul VI: le Pape d'Humanae Vitae béatifié en octobre 2014 (Synode sur la famille)

Humanae Vitae est une lettre encyclique « sur le mariage et la régulation des naissances » promulguée par le pape Paul VI en juillet 1968

Paul VI béatifié en octobre prochain

images.jpegL'agence I.Media l'avait évoqué. En se basant sur un journal italien (Credere), Aleteia semble le confirmer.

En plein chemin synodale sur la famille, le Pape Paul VI, martyr sans mourir, auteur de l'encyclique sur la vie humaine en 1968 ( Humanae Vitae ) pourrait être béatifié en octobre 2014. Il est possible qu'il y ait aussi d'autres béatifications. 

Le Pape d'Humante Vitae

Sur le chemin synodale de la famille, dans le sillage de la canonisation de Saint Jean Paul II, Pape de la famille, l'encyclique de l'année tourmentée 1968 prendrait encore plus de valeur, en faveur d'une sexualité humaine, pour l'épanouissement des couples et le futur des familles. 

Aleteia 

Paul VI sera proclamé bienheureux cette année, probablement le 19 octobre prochain,

à la fin du Synode des évêques, révèle le dernier numéro du magazine hebdomadaire italien Credere des Editions Saint-Paul.  Son directeur, don Antonio Rizzolo, rapporte que, le 5 mai prochain, les cardinaux et évêques membres de la Congrégation pour les causes des saints, se réuniront pour confirmer le miracle attribué à son intercession. 

Aussitôt après, le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation,  se rendra chez le pape François pour lui demander son accord et promulguer le décret permettant sa béatification. Après la canonisation des deux papes Jean XXIII et Jean Paul II, ce serait donc au tour de Giovanni Battista Montini - qui a dirigé l'Église catholique de 1963, après la mort de Jean XXIII, jusqu'en 1978, et dû gérer de nombreux dossiers délicats sur le renouveau de l'Église après Vatican II -  d’être élevé à la gloire des autels. 

« Les vertus héroïques » de Paul VI ont été reconnues par Benoît XVI en 2012. Il ne manquait plus qu´un miracle obtenu par son intercession pour qu’il soit béatifié. Celui-ci est arrivé en 2001, aux Etats-Unis: la guérison « inexpliquée » d’un bébé à naître, dans les années 90, à qui l’on avait diagnostiqué une maladie qui lui aurait causé d’importants dommages physiques et cérébraux. Les médecins avaient alors conseillé à la mère d’avorter, mais celle-ci n’en fit rien, convaincue que sa foi pourrait sauver son bébé. Elle préféra s'en remettre à l’intercession de Jean-Baptiste Montini, le pape Paul VI, auteur de l’encyclique «  Humanae Vitae », un vibrant plaidoyer en faveur de la vie. 

Après l’approbation par la commission médicale, en décembre 2013, le miracle de Paul VI a été approuvé par les théologiens de la Congrégation pour la cause des saints, le 24 février dernier.  (Cf. Aleteia).

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vendredi, 02 mai 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

Synode sur la famille: comment l'Eglise en Suisse est-elle perçue ? Korazym

L'agence d'information décrit ainsi la situation dans l'Eglise en Suisse: sans pastorale suisse pour la famille, sans soutien pour les couples et les évêques suisses apporteront au Synode des réponses surprenantes, dans la ligne «progressiste» que l'Église Suisse suit depuis plusieurs années. Une Eglise préoccupée par les pauvres et les vocations, certes, mais perdue dans la structure est dominée par les «travailleurs» laïcs.

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L'Eglise Suisse propose un questionnaire alternatif à celui du Vatican pour le Synode sur la Famille (1) 
26 novembre 2013
Maria Franch
http://www.korazym.org

La Conférence des évêques suisses a proposé aux fidèles un «résumé» du questionnaire pour le Synode de la famille que le Vatican a publié en Octobre.
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La Conférence des évêques propose ce questionnaire en ligne comme une «alternative» à celui proposé par le Vatican. Dans la Suisse neutre et démocratique, tout le monde peut répondre au questionnaire, catholiques ou non, mariés ou divorcés, musulmans et non-croyants. Tout le monde a voix au chapitre.

En effet, la Commission pour la planification pastorale, responsable de la collecte des réponses au questionnaire, espère les recevoir dans la première semaine de Décembre de cette année, afin que les réponses puissent être présentées au Vatican en Janvier.

suite (Benoît et Moi)

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mercredi, 27 novembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (3)

Synode pour la famille: Saint Jean-Paul II et Benoît XVI comme des lumières dans la nuit

images-1.jpegSynode pour la famille: ne pas réinventer la roue

La famille est la plus ancienne et la première création de Dieu, comme les deux premiers chapitres de la Genèse le suggère.

J'ai parfois l'impression que le Synode est une occasion pour quelques uns de se mettre en avant pour faire passer leurs idées, comme pour réinventer la famille. Pas certains que la roue tourne. 

Ou encore, je me demande en quoi le diaconat féminin concerne la famille ...

Certes, le Cardinal Martini considérait que l'Eglise avait deux cent ans de retard. Pourtant, Saint Jean-Paul II nous invite à retourner aux origines, soit à l'intérieur de nous-même, là où Dieu nous crée, nous recrée et nous sauve. 

Saint Jean-Paul II et Benoît XVI: des lumières pour la famille

Cependant, l'Eglise a connu deux génies d'exception: Saint Jean-Paul II, qui restera dans l'histoire comme le Pape de la famille, et Benoît XVI qui sera sans aucun doute un jour déclaré docteur de l'Eglise. 

Ces deux synodes pour la famille sont pastoraux, autrement dit qu'ils cherchent des nouvelles voies pour que l'Evangile de la famille puisse rejoindre nos contemporains, la périphérie. Si l'Eglise oublie de sortir, elle tombe malade dit le Pape François. En cela, relevons le formidable et prodigieux dynamisme pastoral du Pape. François est "une vraie bête de communication". 

De source romaine: le Pape François visite très régulièrement le Pape émérite Benoît XVI

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Personne n'est en mesure de couvrir tous les débats du Synode. D'ailleurs, cette assemblée est consultative car un Synode est placé sous l'autorité du Pape. C'est bien lui qui recevra ou non "un texte final", qui décidera s'il faut le rendre public ou pas et s'il faut écrire une exhortation apostolique post-synodale. Un Synode est pétrinien. 

En ce sens le Cardinal Tagle voit très juste. Les précédents synodes n'ont pas tous débouché sur un texte du Pape. 

François l'a clairement avancé: l'Evangile de la famille, l'enseignement de l'Eglise pour cette cellule fondamentale de l'Eglise et de la société n'a pas été changé. 

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Les catéchèses de Saint Jean-Paul II, réunies dans un corpus qu'on appelle théologie du corps, produisent des fruits abondants. Des groupes fleurissent en Suisse Romande. 

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Les oeuvres complètes de Joseph Ratzinger (Opera Omnia) sont en cours d'édition. 

Enfin, le Catéchisme de l'Eglise catholique reste une belle référence pour promouvoir la famille.

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Bienheureux Paul VI: encyclique Humanea Vitae

Saint Jean-Paul II: exhortation apostolique sur la famille

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dimanche, 11 octobre 2015 | Lien permanent

Saint Jean-Paul II et le bienheureux Paul VI reviennent au Synode pour la famille

Saint Jean-Paul II et le bienheureux Paul VI font leur retour au Synode

Synod_dzień_01-18-1024x682.jpgL'archevêque polonais Hoser a enfin osé, pour ainsi dire, revenir à l'alphabet, à la grammaire de l'amour ou à la gamme des notes pour déchiffrer l'harmonie de la partition musicale inscrite dans la conscience, en faveur du couple et de la famille, tels que le bienheureux Paul VI et Saint Jean-Paul II l'avaient ardemment désiré pour l'avenir de l'humanité. 

Lien Conférence épiscopale de Pologne

"Très justement le document (document de travail ndlr) souligne la nécessite de “redécouvrir le message de l’Encyclique Humanae Vitae de Paul VI” et “sa richesse de sagesse”, mais n’avance pas dans le vif du sujet. Publiée en 1968, mal reçue, contestée et relativisée par des pasteurs et, à la suite, par des fidèles, l’encyclique véritablement prophétique a ouvert la crise postconciliaire. Elle se caractérise par la mise en doute systématique de l’enseignement du Magistère de l’Eglise".

Lien: la théologie du corps, mettre une bombe au coeur du Synode

Blog de Jeanne Smits: une intervention oubliée

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dimanche, 18 octobre 2015 | Lien permanent

Réforme de la Curie : le discours de la méthode du pape François

Lien Zenit: un bilan de la réforme

Vatican - Agence I.Media

Le Souverain pontife a donné 12 critères pour une réforme de la Curie qui soit avant tout “une conversion et une purification“. Il a aussi longuement dénoncé les multiples “résistances“ à la réforme.

Réforme de la Curie : le discours de la méthode du pape François

05-2.jpgLe pape François a présenté ses vœux à la Curie romaine le 22 décembre 2016, dans la salle Clémentine au Vatican. Pour le quatrième discours de ce type depuis son élection, le Souverain pontife a donné 12 critères pour une réforme de la Curie qui soit avant tout “une conversion et une purification“. Il a aussi longuement dénoncé les multiples “résistances“ à la réforme.

Devant les cardinaux, les principaux responsables et collaborateurs de la Curie romaine, le pape François a choisi comme thème de ses traditionnels vœux de Noël la réforme de la Curie, pour en (re)donner le “cadre“ et la “logique“ interne. Cette réforme doit rendre la Curie “conforme à la Bonne nouvelle“, a-t-il affirmé, et “plus conforme à sa fin qui est de collaborer au ministère du successeur de Pierre“.

Le Christ, cœur de la réforme

Cela demande une “conversion“, a poursuivi le pape, et non un “lifting“ ou un “maquillage“. Car il s’agit pour lui de renouveler “spirituellement“ les membres de la Curie plutôt que de “changer le personnel“. Cela suppose “avant tout une conversion et une purification permanente“, ainsi que la prière, a-t-il insisté à de multiples reprises. “Le cœur et le centre de la réforme, c’est le Christ“, a-t-il aussi souligné.

Le pape François s’est également arrêté sur les différents types de “résistances“ à cette réforme : des résistances qui peuvent être ouvertes, cachées, ou malveillantes. Ces dernières “germent dans des esprits déformés“ et proviennent “d’intentions mauvaises“, souvent déguisées en “habits d'agneaux“ et inspirées par le “démon“.

Ces résistances, a-t-il encore ajouté, peuvent être cachées derrières des paroles “justificatrices“ et parfois “accusatoires“, se réfugiant derrière les “traditions“, les “apparences“, la “formalité“. Une allusion transparente aux ‘doutes’ émis par quatre cardinaux au sujet de l’exhortation apostolique Amoris laetitia. L’un des quatre, le cardinal américain Raymond Burke, ‘patron’ de l’Ordre souverain de Malte, était présent au cours de ces vœux.

Douze travaux

Le pontife a ensuite détaillé les 12 critères qui doivent guider la réforme de la Curie. D'abord la conversion personnelle, puis pastorale, ainsi que l’esprit missionnaire. Puis la rationalité, avec la fonctionnalité qui permet de regrouper plusieurs dicastères. Suivent ensuite la modernité ou la capacité de lire les signes des temps, la sobriété pour simplifier la Curie, la subsidiarité qui concerne notamment le rôle et le fonctionnement de la secrétairerie d’Etat. Le pape souhaite également fonder sa réforme sur la synodalité, sur la catholicité d'une vraie vie “spirituelle et morale“, et aussi sur un professionnalisme appuyé sur la formation permanente et la fin des mises à l’écart déguisées en promotions. Enfin, le discernement est nécessaire, pour avancer graduellement et avec “flexibilité“.

Le pape François a ensuite énuméré les différentes réalisations déjà accomplies au cours de cette réforme depuis 2013, comme pour en marquer les étapes. Du Conseil des cardinaux (C9) à la création de la Commission d’étude sur la réforme financière et administrative du Vatican (COSEA), en passant par la Commission pontificale pour la protection des mineurs, ou encore les nouveaux dicastères : secrétariat pour la communication, dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, et dicastère pour le développement humain intégral.

Les années précédentes, le pape avait parlé au cours de ses vœux des “maladies“ de la Curie, en 2014, puis des “vertus nécessaires“ en 2015. Ceci afin d’effectuer un “diagnostic approfondi“, a-t-il cette fois expliqué.

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Le successeur de Pierre a conclu son intervention en offrant à chacun une traduction en italien d’un livre du cinquième supérieur des jésuites, le Père Claudio Aquaviva. Un livre intitulé : 'Mesures visant à traiter les maladies de l'âme'. AP
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"Le Pape François est le Pape de la réforme pratique" Benoît XVI

12 critères du pape pour la conduite de la réforme (Verbatim)

Il y en a principalement douze : Individualité, Sens pastoral, Sens missionnaire, Rationalité, Fonctionnalité, Modernité, Sobriété, Subsidiarité, Synodalité, Catholicité, Professionnalité, Gradualité.

1. Individualité (Conversion personnelle)

Je répète de nouveau l’importance de la conversion individuelle sans laquelle tous les changements dans les structures seront inutiles. L’âme véritable de la réforme, ce sont les hommes qui en font partie et la rendent possible. En effet, la conversion personnelle supporte et renforce la conversion communautaire.

Il y a un fort lien d’échange entre l’attitude personnelle et l’attitude communautaire. Une seule personne peut apporter beaucoup de bien à tout le corps mais peut lui porter préjudice et le faire tomber malade. Et un corps sain est celui qui sait récupérer, accueillir, fortifier, soigner et sanctifier ses membres.

2. Sens pastoral (Conversion pastorale)

La Curie étant une communauté de service, et rappelant l’image du pasteur (cf. Ez 34, 16 ; Jn 10, 1-21), « il nous fait du bien à nous aussi, appelés à être pasteurs dans l’Église, de laisser le visage de Dieu Bon Pasteur nous illuminer, nous purifier, nous transformer et nous restituer pleinement renouvelés à notre mission. Que nous puissions, même sur nos lieux de travail, ressentir, cultiver et pratiquer un sens pastoral fort, avant tout envers les personnes que nous rencontrons tous les jours. Que personne ne se sente négligé ou maltraité, mais que chacun puisse faire l’expérience, avant tout ici, du soin prévenant du Bon Pasteur ». Derrière les papiers il y a des personnes.

L’engagement de tout le personnel de la Curie doit être animé par un sens pastoral et une spiritualité de service et de communion, puisque c’est l’antidote à tous les poisons de la vaine ambition et de la rivalité illusoire. En ce sens le bienheureux Paul VI avertissait : « Que la Curie Romaine ne soit pas une bureaucratie, comme certains la jugent à tort, prétentieuse et apathique, seulement juridique et ritualiste, ni une école d’ambitions cachées et de sourds antagonismes, comme d’autres l’accusent ; mais qu’elle soit une véritable communauté de foi et de charité, de prière et d’action ; communauté de frères et de fils du Pape qui font tout, chacun dans le respect de la compétence d’autrui et avec un sens de la collaboration, pour le servir dans son service des frères et des fils de l’Église universelle et de la terre entière ».

3. Sens missionnaire (Christocentrisme)

C’est la fin principale de tout service ecclésiastique, celle qui consiste à porter la joyeuse annonce aux extrémités de la terre, comme nous le rappelle le magistère conciliaire, parce qu’ « il y a des structures ecclésiales qui peuvent arriver à favoriser un dynamisme évangélisateur ; également les bonnes structures sont utiles quand une vie les anime, les soutient et les guide. Sans une vie nouvelle et un authentique esprit évangélique, sans fidélité de l’Église à sa propre vocation, toute nouvelle structure se corrompt en peu de temps ».

4. Rationalité

Sur la base du principe selon lequel tous les Dicastères sont juridiquement égaux entre eux, une rationalisation des organismes de la Curie Romaine est nécessaire pour mettre en évidence le fait que chaque Dicastère a des compétences propres. Ces compétences doivent être respectées mais aussi réparties avec rationalité, avec efficacité et efficience. Aucun Dicastère ne peut donc s’attribuer la compétence d’un autre Dicastère, selon ce qui est fixé par le droit, et d’autre part, tous les Dicastères se réfèrent directement au Pape.

5. Fonctionnalité

Le regroupement éventuel de deux – ou plus – Dicastères, compétents sur des matières proches ou en relations étroites, en un unique Dicastère sert d’un côté à donner au Dicastère en question une importance plus grande (également à l’extérieur) ; d’un autre côté, la contiguïté et l’interaction des réalités particulières dans un unique Dicastère aident à avoir une plus grande fonctionnalité (les deux nouveaux Dicastères d’institution récente en sont un exemple).

La fonctionnalité nécessite aussi la révision continuelle des rôles et de l’adéquation des compétences et des responsabilités du personnel, et, en conséquence, la réalisation de mutations, d’embauches, d’interruptions et aussi de promotions.

6. Modernité (Mise à jour)

C’est-à-dire la capacité de lire et d’écouter les “signes des temps”. En ce sens « nous prenons sans délai les mesures nécessaires afin que les dicastères de la Curie Romaine soient conformes aux situations de notre temps et s’adaptent aux nécessités de l’Église universelle ». Cela était demandé par le Concile Vatican II : « Que les Dicastères de la Curie Romaine soient soumis à une nouvelle organisation plus en rapport avec les besoins des temps, des pays et des rites, notamment en ce qui concerne leur nombre, leur nom, leur compétence, leurs méthodes propres de travail et la coordination de leurs travaux ».

7. Sobriété

Dans cette perspective, une simplification et un allègement de la Curie sont nécessaires : regroupement ou fusion de Dicastères selon les matières de compétence et simplification interne de chaque Dicastère ; éventuelles suppressions de Bureaux qui ne correspondent plus aux nécessités contingentes. Intégration dans les Dicastères, ou réduction, des commissions, académies, comités, etc… le tout en vue de l’indispensable sobriété nécessaire à un témoignage correct et authentique.

8. Subsidiarité

Réorganisation des compétences spécifiques des différents Dicastères, si nécessaire en les transférant d’un Dicastère à un autre, afin d’atteindre l’autonomie, la coordination et la subsidiarité dans les compétences, ainsi que l’interrelation dans le service.

En ce sens, le respect des principes de subsidiarité et de rationalisation des relations avec la Secrétairerie d’Etat et à l’intérieur de celle-ci – entre ses diverses compétences -, est aussi nécessaire afin qu’elle soit, dans l’accomplissement de ses fonctions, l’aide directe la plus immédiate du Pape. Ceci aussi pour une meilleure coordination des différents secteurs des Dicastères et des Bureaux de la Curie. La Secrétairerie d’Etat pourra accomplir cette importante fonction qui est la sienne, justement en réalisant l’unité, l’interdépendance et la coordination de ses sections et de ses divers secteurs.

9. Synodalité

Le travail de la Curie doit être synodal : réunions habituelles des Chefs de Dicastères présidées par le Pontife Romain ; Audiences des Chefs de Dicastères régulières; réunions interdicastérielles habituelles. La réduction du nombre de Dicastères permettra des rencontres plus fréquentes et plus systématiques des différents Préfets avec le Pape, ainsi que des réunions des Chefs de Dicastères efficaces, ce que ne peut être le cas d’un groupe trop nombreux.

La synodalité doit être vécue aussi à l’intérieur de chaque Dicastère, en donnant une importance particulière au Congresso et une fréquence plus élevée au moins à la Session ordinaire. A l’intérieur de chaque Dicastère il faut éviter la fragmentation qui peut être produite par différents facteurs, comme la multiplication des secteurs spécialisés qui peuvent tendre à être autoréférentiels. La coordination entre ceux-ci doit être faite par le Secrétaire ou le Sous-Secrétaire.

10. Catholicité

Entre les collaborateurs, outre les prêtres et les consacrés/ées, la Curie doit refléter la catholicité de l’Église par l’embauche de personnel venant du monde entier, de diacres permanents et de fidèles laïcs dont le choix doit être attentivement fait sur la base de leur irréprochable vie spirituelle et morale et de leur compétence professionnelle. Il est opportun de prévoir l’accès d’un plus grand nombre de fidèles laïcs surtout dans les Dicastères où ils peuvent être plus compétents que des clercs ou des consacrés. De plus, la valorisation du rôle de la femme et des laïcs dans la vie de l’Église est de grande importance, ainsi que leur intégration dans les rôles de conduite des Dicastères, avec une attention particulière à la multiculturalité.

11. Professionnalisme

Il est indispensable que chaque Dicastère adopte une politique de formation permanente du personnel, pour éviter de « se rouiller » et de tomber dans la routine du fonctionnalisme.

D’autre part, il est indispensable d’archiver définitivement la pratique du promoveatur ut amoveatur. C’est un cancer.

12. GradualitÃ

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vendredi, 23 décembre 2016 | Lien permanent

Nazareth et la Famille

CARACTERE SACRE DE LA FAMILLE

CITE DU VATICAN, 14 MAI 2009 (VIS).

nazaret22.jpgCe matin, le Saint-Père s'est rendu en hélicoptère à Nazareth, ville de l'Annonciation et de la Sainte Famille, à une centaine de km de Jérusalem. Il y a rejoint le Mont du Précipice pour célébrer la messe de clôture de l'Année de la famille, organisée par l'Eglise catholique en Terre Sainte. Accueilli par les Maires de Nazareth et de Illit, par le Vicaire patriarcal latin pour Israël, Mgr.Giacinto-Boulos Marcuzzo, et par Mgr.Paul Nabil Sayyah, Evêque maronite de Haifa et de Terre Sainte, il a salué les fidèles rassemblés dans un amphithéâtre à proximité d'une forêt et dédié à Jean XXIII. Après le salut de Mgr.Elias Chacour, Evêque melchite de Galilée, il a présidé la messe, à laquelle assistait le Président de l'Etat d'Israël, M.Shimon Peres.

A l'homélie, le Saint-Père a dit que devant Marie, Joseph et Jésus, nous sommes portés à considérer le caractère sacré de la famille qui "selon le plan de Dieu, est fondée sur la fidélité d'un homme et d'une femme unis pour toute la vie dans l'alliance du mariage et ouverts au don divin de la vie. Les hommes et les femmes de notre temps ont un tel besoin de redécouvrir et de faire leur cette vérité fondamentale, qui est à la base de la société! Et combien est important le témoignage de couples mariés pour la formation de consciences droites et l'édification d'une civilisation de l'amour! Chacun dans la famille, du plus petit des enfants ou du parent le plus âgé, est apprécié pour lui-même... On perçoit quelque chose du rôle essentiel de la famille comme première pierre d'une société accueillante et bien organisée. Et nous pouvons prendre aussi la mesure, à l'intérieur d'une communauté plus large, des devoirs de l'Etat en vue de soutenir la famille et ses droits propres, afin aussi de faire en sorte que toutes les familles puissent vivre et s'épanouir dans des conditions dignes".

Dans cette ville de l'Annonciation, on pense naturellement à Marie, la "pleine de grâce", a ajouté le Pape qui a souligné que "Nazareth nous remet en mémoire le besoin que nous avons de reconnaître et de respecter ces dons de Dieu que sont la dignité et le rôle propre des femmes ainsi que leurs charismes et talents particuliers. Que ce soit comme mères de famille, ou bien par leur présence au travail ou dans les institutions de la société ou encore à travers une vocation particulière à suivre le Seigneur par les conseils évangéliques de chasteté, pauvreté et obéissance, les femmes ont un rôle indispensable pour créer cette 'écologie humaine' dont notre monde et cette terre ont un si grand besoin: c'est un environnement où les enfants apprennent à aimer et à accueillir les autres, à être honnêtes et respectueux envers tous, à pratiquer les vertus de miséricorde et de pardon". A travers l'exemple "fort et paternel" de Joseph, Jésus a appris "les vertus d'une piété vigoureuse, la fidélité à la parole donnée, la droiture et le dur labeur. Dans le charpentier de Nazareth, il découvrait comment l'autorité placée au service de l'amour est infiniment plus féconde que le pouvoir qui cherche à dominer. Notre monde a tant besoin d'être guidé par l'exemple, la force paisible d'hommes comme Joseph!".

Benoît XVI a ensuite invités les enfants à aider leurs parents à "découvrir plus pleinement l'amour qui donne à nos vies leur sens le plus profond" et leur a rappelé que "dans la sainte Famille de Nazareth, c'était Jésus qui enseignait à Marie et à Joseph quelque chose de la grandeur de l'amour de Dieu". Puis il a demandé à tous de renouveler leur engagement à être "ferment de respect et d'amour dans le monde qui nous entoure. Ce mont du précipice nous rappelle...que le message du Seigneur était parfois source de contradiction et de conflit pour ses auditeurs. Et ces dernières années, Nazareth a malheureusement connu des tensions, dont le monde entier a eu l'écho, et qui ont entamé les relations entre les communautés chrétiennes et musulmanes. J'invite les personnes de bonne volonté de ces deux communautés à remédier aux dommages qui ont été causés et, dans la fidélité à notre foi commune au Dieu unique, Père de la famille humaine, je leur demande de travailler à construire des ponts et de trouver les moyens de vivre paisiblement ensemble. Que chacun rejette le pouvoir destructeur de la haine et des préjugés, qui porte la mort dans l'âme des personnes avant de tuer les corps!". Benoît XVI a conclu en remerciant ceux qui "s'efforcent...d'éduquer les nouvelles générations sur les chemins de la paix. Je remercie de manière particulière -a-t-il ajouté- les efforts des Eglises locales qui, notamment à travers leurs écoles et leurs institutions de charité, cherchent à briser les murs et à offrir un terrain favorable pour les rencontres, le dialogue, la réconciliation et la solidarité". Il a enfin encouragé les éducateurs à "témoigner avec persévérance de l'Evangile, à garder confiance dans le triomphe de la bonté et de la vérité, et à croire que Dieu donnera la croissance à toute initiative qui tend à l'extension du Royaume de sainteté, de solidarité, de justice et de paix".

A la fin de la messe, le Pape a béni les premières pierres du Centre international de la Famille, du Parc mémorial Jean-Paul II et de l'Université Benoît XVI. Il s'est ensuite rendu au couvent franciscain de Nazareth où il a déjeuner avec les évêques locaux et la communauté. A la fin du repas, il a rencontré en privé, dans une salle du couvent, le premier Ministre israélien, M.Beniamin Netanyahu, puis a rejoint le sanctuaire de l'Annonciation de Nazareth.

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jeudi, 14 mai 2009 | Lien permanent

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