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Interview du Père Lombardi

images.jpgwww.la-croix.com

Note: Avec tout mon respect pour le Père Lombardi. Pourtant, je ne partage pas certains de ses points de vue. Nous sommes invités à suivre le Pape de plus près et savoir comment communiquer sa pensée. C'est notre rôle! Expliquer, raconter, mettre en perspective. Oui crise il y a eu, la seconde après Ratisbonne et c'est donc bien aux communicateurs que cela revient en premier chef.  Je pense que les médias ne sont pas les ennemis de l'Eglise. Enfin, cessons de chercher à accuser tel ou tel Cardinal, mais entrons dans le "sentire cum Ecclesiae", se flaire qui nous vient de l'Esprit Saint qui nous permet de comprendre l'Eglise. Que le Pape communicateur que fut Jean Paul II, que notre Pape Benoît XVI, grand Pasteur, doux, humble de coeur et miséricordieux, nous aide à rester fidèle à la joyeuse nouvelle de l'Evangile.

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vendredi, 06 février 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Padre Lombardi et les excommunications

padre_lombardi01g.jpgMail du chef de la salle de presse à la TV suédoise

Cher Monsieur Fegan,

je n'ai eu aucune connaissance de l'interview avec l'évêque Williamson avant qu'elle ne soit diffusée, voilà la seule chose que je puisse dire. Après la transmission, je fus informé à ce propos par des journalistes et collègues suédois de Radio Vatican.

Le Cardinal Catrillon Hoyos ne m'a dit aucune parole sur cette interview avant sa diffusion. Je ne savais pas que l'information sur Williamson fut envoyé au Vatican, et moi, je ne sais pas qui l'a reçue et lue. Personne ne m'a dit une seule parole sur cette interview.

Le Pape a dit qu'il n'avait pas été informé quand il a approuvé la révocation de l'excommunication. Je suis certain que le Pape dit la vérité. Lorsque j'ai informé mes supérieurs de votre interview avec Williamson, j'ai vu que la décision de la révocation était déjà prise. Aussi, l'unique chose que je pouvais faire était de fortement distingué le sens et le but de la décision de la part du Pape, du négationnisme totalement inacceptable de Williamson qui est une position personnelle, qui n'était en aucun cas lié à la décision de l'excommunication. C'est ce que j'ai répété tant de fois durant ces tristes jours.

J'espère que cette réponse est claire.

Merci de votre attention. Avec mes meilleurs salutations.

Padre Lombardi

Traduit de l'italien par le Suisse Romain

P.S. Voici ce que publiait Andrea Tornielli ( l'homme qui a anticipé avant tout le monde, cette levée des excommunications )

Deux jours avant la publication du décret révoquant les excommunications, et un jour après la diffusion de l'interview, dont le contenu fut anticipé par le journal allemand "Der Spiegel", à 17h30 le 22 janvier, à la Secrétairie d'Etat se sont réunis pour discuter du cas, les cardinaux Tarcisio Bertone(secrétaire d'Etat), Giovanni Battista Re (congr. des évêques), Claudio Hummes (clergé), avec les archevêques Coccopalmerio et le substitut Filoni (qui dirige la salle de presse). Lors de cette rencontre, il fut décidé que le décret ne serait pas présenté à la presse, car en soi suffisamment clair (suite)

Note: On remue à nouveau cette douloureuse affaire. Or, rien de nouveau! Notre Pape, bavarois, dirait qu'on ne peut pas faire de la mousse avec une ancienne bière. Il semble que l'émission de ce mercredi soir à la TV suédoise n'affirme pas que le Pape n'était pas au courant, mais que le Cardinal Hoyos savait. Cela devient l'Inquisition médiatique ?

Personnellement, la lettre du Pape aux évêques est très claire et clos ce chapitre: il y a eu des manques de la part du Saint Siège et il faut y remédier. Nous devons faire cela dans notre propre famille, sans se mordre les uns les autres. Les erreurs permettent d'apprendre. J'admire l'humilité du Pape, qui reconnaît les choses, simplement. Sa lettre est un monument, comme sa conférence de Ratisbonne. Voilà deux documents que l'histoire retiendra. Le reste ....

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mercredi, 23 septembre 2009 | Lien permanent

Père Lombardi: prêtre communicateur

images.jpegServir l’Eglise tout en travaillant avec les médias

La vocation de communicateur du père Lombardi

ROME, Jeudi 17 septembre 2009 (ZENIT.org) - Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, s.j., estime que son appel à travailler dans le monde de la communication de l'Eglise n'a impliqué aucun « changement d'orientation dans son service spirituel et sacerdotal », mais plutôt porté à « un approfondissement » qui va dans la même direction et conduit au même message ».

« La vocation de communicateur est pour moi une continuité de la vocation religieuse et sacerdotale. Si je n'étais pas prêtre, je ne serais pas un communicateur, je ferais d'autres choses », déclare le père Lombardi dans un entretien à l'agence portugaise Ecclesia.

La « vocation de parler, d'annoncer l'Evangile est, naturellement aussi une vocation à la communication », explique-t-il.

Le père Lombardi reconnaît qu'il lui a fallu un approfondissement technique et professionnel pour travailler dans le domaine des médias.

C'est à une série d'articles sur les travailleurs italiens émigrés en Allemagne, souligne le père Lombardi, qu'il doit le fait d'avoir commencé à collaborer avec la revue « La Civiltà Cattolica » au début des années 70.

« Je ne l'ai pas fait pour devenir journaliste, mais pour servir ces travailleurs. C'est l'optique que je recherche : faire en sorte que communiquer devienne un service, dans les questions importantes, dans la vie des personnes ».

« Bien entendu que cela soit devenu le centre de ma vie, en servant dans le cas précis, le Saint-Père et les institutions du Vatican,  ne me déplait pas. Je vois cela comme une contribution au service des personnes », affirme-t-il.

Concernant ses fonctions au Vatican, le père Lombardi explique qu'« il n'est pas un porte-parole personnel du pape » ; que ce dernier ne l'appelle pas « pour envoyer des messages spécifiques » à travers lui.

« Je suis le directeur de la salle de presse du Saint-Siège qui a pour mission de diffuser les informations officielles, des communiqués ou textes du pape, qui m'arrivent à travers la secrétairerie d'Etat et d'autres institutions du Vatican ».

« Bien sûr, j'ai des occasions personnelles pour rencontrer le Pape et m'entretenir avec lui, par exemple après des audiences importantes avec des chefs d'état et autres grandes personnalités. Je parle avec lui du contenu des rencontres, pour rédiger le communiqué, et je confronte ce qu'il me dit avec la secrétairerie d'Etat, qui peut avoir d'autres informations ».

Concernant les défis de la salle de presse du Saint-Siège, le père souligne que celle-ci « apprend à répondre, cherche à suivre l'évolution » dans le domaine des médias, surtout sur Internet. Toutefois, cette évolution « est si rapide et si vaste qu'il est très difficile de suivre la cadence de l'évolution au niveau mondial ». Cela dit, ajoute le père Lombardi, « nous menons à bien notre tâche ».

« Dans ce sens, un point très important est de développer le lien entre les diverses agences et salles de presse de l'Eglise, pour être en mesure de lancer très vite un message de Rome, s'il y a quelque chose d'urgent, donnant ainsi un sentiment de participation et de garantie, conclut-il. Je pense qu'il est possible de faire des pas en avant très importants ».

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jeudi, 17 septembre 2009 | Lien permanent

500 ème de la Réforme: commémoration, le mot juste

martin-junge-cardinal-koch_2_0.jpg« Pour la toute première fois, des catholiques et des luthériens vont commémorer ensemble, à l’échelle mondiale, l’anniversaire de la Réforme ».

Un événement historique salué par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et le pasteur Martin Junge, secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale (FLM), dans un document publié en vue de la commémoration qui aura lieu le 31 octobre 2016 avec le pape François à Lund, en Suède.

«Du conflit à la communion» est le titre d’un rapport réalisé par la Commission internationale luthéro-catholique romaine sur l’unité.

suite: Zenit

 

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jeudi, 13 octobre 2016 | Lien permanent

Commémoration de la réforme protestante: une déclaration commune

images.jpegComment ne pas nous souvenir du pontificat de Benoît XVI, tout centré sur l'unité des chrétiens ? Comment ne pas nous souvenir de l'accord entre luthériens et catholiques sur la justification, sous la houlette du Cardinal Ratzinger ?

L'oecuménisme n'est pas une branche à option, mais clairement un appel de l'Esprit Saint. 

L'Eglise catholique n'a jamais utilisé le terme "fête" ou "jubilé" de la réforme protestante. Nous ne saurions célébrer une rupture, une division douloureuse ou une révolution. La réalité de commémoration est adaptée. 

Un foi unique et commune est un gage d'espérance. Sinon, comment nous réunir ? Le relativisme ruine les efforts oecuméniques. 

Commémoration de la réforme protestante: une déclaration commune 

Etat du Vatican - 31/10/2017 18:15:00

Déclaration commune de la Fédération luthérienne mondiale et du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens sur la conclusion de l'année de commémoration conjointe de la Réforme, le 31 octobre 2017

En ce 31octobre2017, dernier jour de l'année de commémoration oecuménique commune de la Réforme, nous rendons grâces pour les dons spirituels et théologiques reçus à travers la Réforme, une commémoration que nous avons vécue ensemble et avec nos partenaires oecuméniques dans le monde entier. De même, nous avons demandé pardon pour nos échecs et pour la manière dont les chrétiens ont blessé le Corps du Seigneur et se sont offensés mutuellement pendant les cinq cents ans qui se sont écoulés entre le début de la Réforme jusqu'à aujourd'hui.

Nous, luthériens et catholiques, sommes profondément reconnaissants du chemin oecuménique que nous avons parcouru ensemble durant les cinquante dernières années. Ce pèlerinage, soutenu par notre prière, notre culte et notre dialogue oecuménique communs, a abouti à la disparition des préjugés, à l'amélioration de la compréhension réciproque et à l'identification d'accords théologiques décisifs. Devant tant de bénédictions qui jalonnent notre parcours, nous élevons nos coeurs afin de louer le Dieu trinitaire pour la miséricorde que nous recevons.

En ce jour, nous revenons sur une année d'événements oecuméniques remarquables, commencée le 31octobre2016 par une prière luthéro-catholique commune à Lund, en Suède, en présence de nos partenaires oecuméniques. Lorsqu'ils présidaient ce service, le pape François et l'évêque Munib A.Younan, alors président de la Fédération luthérienne mondiale, ont signé une déclaration commune d'engagement à poursuivre le chemin oecuménique commun vers l'unité pour laquelle le Christ a prié (cf. Jean17,21). Le même jour, notre service commun pour les personnes ayant besoin de notre aide et de notre solidarité s'est vu renforcé par une déclaration d'intention de Caritas Internationalis et du épartement d'entraide mondiale de la Fédération luthérienne mondiale.

Ainsi que l'ont déclaré ensemble le pape François et le président Younan: «Beaucoup de membres de nos communautés aspirent à recevoir l'Eucharistie à une même table, comme expression concrète de la pleine unité. Nous faisons l'expérience de la souffrance de celles et ceux qui partagent leur vie tout entière, mais ne peuvent pas partager la présence rédemptrice de Dieu à la table eucharistique. Nous reconnaissons notre responsabilité pastorale commune pour répondre à la soif et à la faim spirituelles de nos fidèles d'être un dans le Christ. Nous désirons ardemment que cette blessure dans le Corps du Christ soit guérie. C'est l'objectif de nos efforts oecuméniques, que nous voulons faire progresser, y compris en renouvelant notre engagement pour le dialogue théologique.»

Parmi les bénédictions de cette année de commémoration figure le fait que pour la première fois les luthériens et les catholiques ont considéré la Réforme dans une perspective oecuménique. Cela a permis de poser un regard neuf sur les événements du seizième siècle qui ont conduit à notre séparation. Nous reconnaissons que, si le passé ne peut être changé, son influence sur nous aujourd'hui peut être transformée pour devenir l'impulsion d'une communion croissante et un signe d'espérance pour le monde qui doit surmonter la division et la fragmentation. Une fois encore, il apparaît clairement que ce que nous avons en commun est bien plus grand que ce qui nous divise encore.

Nous nous réjouissons que la Déclaration commune sur la doctrine de la justification, solennellement signée par la Fédération luthérienne mondiale et l'Église catholique romaine en 1999, ait également été signée par le Conseil méthodiste mondial en 2006 et, pendant cette année de commémoration de la Réforme, par la Communion mondiale d'Églises réformées. La Déclaration est accueillie et reçue aujourd'hui même par la Communion anglicane au cours d'une cérémonie solennelle à l'abbaye de Westminster. Sur ce fondement, nos communions chrétiennes peuvent nouer des liens toujours plus étroits de consensus spirituel et de témoignage commun au service de l'Évangile.

Nous nous félicitons des nombreux services communs de prière et de culte que les luthériens et les catholiques ont organisés de concert avec leurs partenaires oecuméniques dans différents pays du monde, ainsi que des rencontres théologiques et des publications marquantes qui ont donné corps à cette année de commémoration.

Nous nous engageons à continuer à cheminer ensemble, guidés par l'Esprit de Dieu, vers la plus grande unité selon la volonté de notre Seigneur Jésus Christ. Avec l'aide de Dieu, nous désirons discerner par la prière notre compréhension de l'Église, de l'Eucharistie et du Ministère, en quête d'un consensus substantiel pour aplanir les différences subsistantes entre nous. Avec une joie et une gratitude profondes, nous sommes convaincus que «Celui qui a commencé en [nous] une oeuvre excellente en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour de Jésus Christ» (cf. Ph1,6).

 

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mercredi, 01 novembre 2017 | Lien permanent

Commémoration de la Réforme

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Le Pape François et la Miséricorde: un signe des temps 

Tels sont les mots que le Pape émérite Benoît XVI a prononcé lors d'une interview: 

"Le Pape François est totalement en accord avec la ligne de la Miséricorde de Saint Jean-Paul II. Sa pratique pastorale s'exprime justement dans le fait qu'il nous parle continuellement de la Miséricorde de Dieu.

Benoît XVI (source)

Pour moi, le fait que l'idée de la miséricorde de Dieu devienne de plus en plus centrale et dominante - à partir de Sœur Faustine - dont les visions, à bien des égards, reflètent profondément l'image de Dieu propre à l'homme d'aujourd'hui et son désir de la bonté divine - est un "signe des temps".

Le Pape Jean-Paul II était profondément imprégné par cette impulsion, même si cela n'émergeait pas toujours explicitement"

L'Esprit-Saint qui guide l'Eglise depuis sa fondation à la Pentecôte, continue de la guider par le Concile Vatican II. Comme écrit précédemment, la source de ces critiques à l'égard du Pape François jailli de l'opposition à ce même Concile. Désormais, sans changer la Vérité, l'attitude pastorale de l'Eglise est positive, attractive, pro-active ou offensive (sans offenser ). Elle ne rejette en rien les dogmes et les vérités. Elle a mis un terme aux condamnations, aux anathèmes, en faisant confiance à la douce force de la vérité qui brille et qui attire. 

Le Pape François l'écrit dans la bulle d'indiction du Jubilé de la Miséricorde:

Les paroles riches de sens que saint Jean XXIII a prononçées à l’ouverture du Concile pour montrer le chemin à parcourir reviennent en mémoire:

Saint Jean XXIII et la Miséricorde 

« Aujourd’hui, l’Épouse du Christ, l’Église, préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité … L’Eglise catholique, en brandissant le flambeau de la vérité religieuse, veut se montrer la mère très aimante de tous, bienveillante, patiente, pleine d’indulgence et de bonté à l’égard de ses fils séparés ». Discours d'ouverture du CVII

Bienheureux Paul VI et le Bon Samaritain 

Dans la même perspective, lors de la conclusion du Concile, le bienheureux Paul VI s’exprimait ainsi :

« Nous voulons plutôt souligner que la règle de notre Concile a été avant tout la charité … La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile…. Un courant d’affection et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne. Des erreurs ont été dénoncées. Oui, parce que c’est l’exigence de la charité comme de la vérité mais, à l’adresse des personnes, il n’y eut que rappel, respect et amour.

Au lieu de diagnostics déprimants, des remèdes encourageants ; au lieu de présages funestes, des messages de confiance sont partis du Concile vers le monde contemporain : ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus, ses aspirations purifiées et bénies… toute cette richesse doctrinale ne vise qu’à une chose : servir l’homme. Il s’agit, bien entendu, de tout homme, quels que soient sa condition, sa misère et ses besoins ». Discours de clôture du CVII

Luther et l'Ecriture

Aussi, il n'y plus de raison de s'offusquer à ce que l'Eglise regarde désormais ce qu'il y a en commun avec les Luthériens. Luther avait une grande vénération pour l'Ecriture:

"Pour Luther, la bonne façon d'étudier la théologie de fait en trois étapes:

-oratio (prière)

-mediatio (méditation)

-tentatio (affliction ou mise à l'épreuve)

martin-junge-cardinal-koch_2_0-740x493.jpgDemandant la direction de l'Esprit Saint, on devrait lire les Ecritures dans la présence de Dieu, dans la prière, et tout en méditant les paroles de la Bible, être attentif aux situations de la vie qui si souvent semblent les contredire. A travers cette démarche, l'Ecriture démontre son autorité en permettant de vaincre ces épreuves. 

Comme disait Luther, "Remarquez que la force de l'Ecriture réside en ceci qu'elle ne se transforme pas en celui qui l'étudie, mais c'est elle qui transforme celui qui l'aime à sa ressemblance et lui donne sa force". 

Du conflit à la communion, commémoration commune catholique et luthérienne de la Réforme en 2017, n°197

En cela, on comprend que le Pape François ai accepté une statue de Luther, portant les Ecritures, appartenant à un groupe oecuménique venu dans la salle des audiences, la salle Paul VI. Il ne s'agit pas de la statue de Saint Luther. C'est simplement l'attitude de quelqu'un qui accueille les personnes, en reconnaissant les bienfaits de la lecture de l'Ecriture. Luther y a contribué. En ceci Luther a réalisé, disons-le avec un brin d'humour, une bonne oeuvre. 

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En mettant la Parole de Dieu dans les mains du peuple, Luther a réalisé “un grand pas”.

Pape François (interview) 

 

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jeudi, 10 novembre 2016 | Lien permanent

Abus: le Concile de Trente et le Cardinal Sarah propagent le cléricalisme; Benoît XVI est contradictoire (sic!)

Abus: le Concile de Trente et le Cardinal Sarah propagent le cléricalisme; Benoît XVI est contradictoire (sic!)

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Marie-Jo Thiel est présidente de l'association européenne de théologie. Ces recherches l'ont conduit à l'étude psychologique des abuseurs. 

Dans une interview (extraits ci-dessous), elle laisse entendre que le Concile de Trente et le Cardinal Sarah propagent le cléricalisme. De plus, dans son récent article pour aider la réflexion de toute l'Eglise, Benoît XVI est contradictoire. 

Trois éléments de réponse: 

1- Le cléricalisme: une déviation de la vraie nature du sacerdoce. 

L'enseignement du Magistère de l'Eglise, du Concile de Jérusalem à Vatican II, n'engendre nullement le cléricalisme. Pour faire court, le cléricalisme désigne une manière déviante de concevoir le clergé, une déférence excessive et une tendance à lui conférer une supériorité morale. Le pape François a donné une brève description de ce phénomène : « les prêtres se sentent supérieurs, ils sont très distants du peuple. » Il ajoute que le cléricalisme peut être « favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs ». En effet, les laïcs peuvent tomber dans le cléricalisme aussi. Autrement dit, vouloir changer la foi, construire une autre Eglise que celle de Jésus ou contester le Magistère de l'Eglise est aussi une forme de cléricalisme. Ceci doit être distingué de la réforme permanente, de la conversion de tous les chrétiens. 

2. Le texte de Benoît XVI doit être lu en entier. Il raconte son parcours théologique. Mais pour le Pape émérite, la crise de la pédophilie vient de mai 1968 ?

Non. Joseph Ratzinger cite les paroles mêmes de Jésus. Les scandales existaient malheureusement à cette époque.

À la lumière de l’ampleur de l’inconduite pédophile, un mot de Jésus attire mon attention :  » Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer » (Mc 9,42).

L’expression « ces petits » dans le langage de Jésus désigne les croyants ordinaires, qui peuvent être ébranlés dans leur foi par l’orgueil intellectuel de ceux qui se pensent intelligents. Donc, Jésus protège le dépôt de la foi par une menace de punition pour ceux qui lui portent atteinte.

Mais il est de notoriété publique que des intellectuels comme Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir ou Daniel Cohn-Bendit ont justifié intellectuellement la pédophilie. Aucun texte de l'Eglise ne va dans ce sens. Enfin, l'explosion de la pornographie dans les nouveaux médias a puissamment fracturé les personnes déjà fragiles. 

... il apparaît alors soudainement comme une évidence que certaines choses sont mauvaises et détruisent l’humain. C’est notamment le cas de la pédophilie. La théorie voulait, encore assez récemment, qu’elle soit considérée comme une pratique autorisée, et elle n’a cessé de se répandre. Et nous découvrons désormais avec effroi que nos enfants et nos adolescents subissent des choses qui menacent de les détruire. 

3. Le Cardinal Sarah ne fait rien d'autres que de reprendre la théologie du sacerdoce, que cela soit du Concile de Trente, du Saint Curé d'Ars, de Vatican II, de Jean-Paul II, de Benoît XVI ou du Pape François. 

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Interview dans son intégralité

Extraits: sur les abus et abuseurs

Il peut aussi y avoir des facteurs externes?

Oui, à ces éléments psycho-pathologiques s’ajoutent d’autres facteurs comme le contexte sociétal. La loi du plaisir, la sexualité perçue comme une performance, la pornographie etc. ont une influence. Le pape émérite Benoît XVI a récemment mis en cause la révolution sexuelle de mai 68, et l’abandon de la morale fondée sur la loi naturelle. Mais cette analyse n’est pas suffisante. Les abus sexuels sur mineurs ont existé de tous temps dans l’Eglise. Le message de Benoît XVI est ambigu et contradictoire, même si de nombreux facteurs, dont ces deux-là, s’imbriquent.

Y-a-t-il un aspect plus spécifique lorsque l’auteur d’abus est un prêtre?

Les générations d’auteurs des années 1940 à 1970 ont été formées dans l’idée de la sacralité du prêtre qui est l’homme du sacrifice eucharistique. En tant que ministre du sacré, il est mis à part. Cela remonte à la création des séminaires, après le Concile de Trente, aux XVIIe et XVIIIe siècles. C’est la porte ouverte au renforcement narcissique et donc au cléricalisme dénoncé par le pape François.

La virginité des consacrés a été placée au-dessus de toutes les autres formes de vie et ceci au moins jusque chez Pie XII, dans les années 1950. Malgré Vatican II, qui définit le prêtre dans une perspective relationnelle, cette mentalité persiste clairement, par exemple chez le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin.

Marie-Jo Thiel est médecin et professeure d’éthique à la Faculté de théologie de l’Université de Strasbourg. Elle dirige le CEERE (Centre européen d’enseignement et de recherche en éthique) qu’elle a fondé en 2005. Elle est présidente de l’Association européenne de théologie catholique. En 2017, le pape François l’a nommée membre de l’Académie pontificale pour la vie. Outre la problématique des abus, elle est également l’auteure de nombreux ouvrages et articles scientifiques sur les questions bioéthiques liées au début et à la fin de la vie.

Marie-Jo Thiel: L’Eglise catholique face aux abus sexuels, Paris, 2018, 718 p. Bayard

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mercredi, 01 mai 2019 | Lien permanent

Europe 1: interview du Cardinal Sarah


Cardinal Sarah : « On ne peut pas détruire un... par Europe1fr

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Le Cardinal Sarah sur Europe 1

"sans Dieu, nous sommes des loups les uns envers les autres".

Lien

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lundi, 02 mars 2015 | Lien permanent

Le Cardinal Sarah nommé au culte divin

URGENT : LE CARDINAL ROBERT SARAH NOMMÉ PRÉFET DE LA CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS.

Vatican - le 24/11/2014 | Par Agence I.Media

Le pape François a nommé, dans la matinée du 24 novembre 2014, le cardinal guinéen Robert Sarah préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce dicastère n'avait pas de préfet à sa tête depuis août dernier. Le cardinal Robert Sarah était jusqu'alors président du Conseil pontifical Cor Unum.

I.MEDIA

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lundi, 24 novembre 2014 | Lien permanent

Le Cardinal Sarah et la force du silence, avec Nicolas Diat

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source: compte Facebook de Nicolas Diat

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vendredi, 30 septembre 2016 | Lien permanent | Commentaires (2)

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