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samedi, 11 avril 2015

Cardinal Sarah dans l'Homme Nouveau, avec Nicolas Diat

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Card. R. S. : Je crois que laisser un prêtre ou un évêque dire des choses qui ébranlent ou ruinent le dépôt de la foi, sans l’interpeller, est une faute grave.

Au minimum, il faut l’interpeller et lui demander d’expliquer les raisons de ses propos, sans hésiter à exiger de les reformuler de manière conforme à la doctrine et à l’enseignement séculaire de l’Église. On ne peut pas laisser les gens dire ou écrire n’importe quoi sur la doctrine, la morale, ce qui actuellement désoriente les chrétiens et crée une grande confusion sur ce que le Christ et l’Église ont toujours enseigné.

L’Église ne doit jamais abandonner son titre de Mater et Magistra : son rôle de mère et d’éducatrice des peuples....

jeudi, 09 avril 2015

Mgr Charles Morerod à la Basilique Notre-Dame de Genève, Messe pour les chrétiens persécutés

Compte Facebook de Mgr Morerod

10011247_575380779226199_1565843262364829387_n.jpgJe célébrerai ce dimanche (12 avril) à 10h. une messe à la basilique Notre-Dame de Genève, pour les chrétiens persécutés.

Pensons bien sûr aux chrétiens du Proche-Orient (qui insistent sur la nécessité de la prière), mais aussi aux victimes des violences ciblées au Kenya, au Nigéria...

Notre première arme est la prière pour eux, et pour le changement de coeur des personnes violentes...

 

 

Mgr Charles Morerod:

Messe pour les chrétiens persécutés à Notre-Dame de Genève

Dimanche 12 avril 10h

 

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Site Internet: AED Suisse

 

Pape François: arrêter l'agresseur

Les trois (fausses) bonnes raisons de ne pas aller à la Messe

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Aleteia

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Les trois (fausses) bonnes raisons de ne pas aller à la messe

VIDÉO | 09/04/2015

Après la confession et le baptême, le prêtre connu sur la Toile sous le pseudo du « Suisse romain », liste le « top 3 » des fausses bonnes excuses pour ne pas aller à la messe : on s’y ennuie, il n’y a que des hypocrites, je préfère faire la grasse mat’. Une porte d’entrée à une meilleure compréhension de l’Eucharistie.

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Attraction Studio Youtube

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Kenya: Interview de Grégoire Piller, ancien garde suisse

images-3.jpegGrégoire Piller, comme ancien garde suisse, vous êtes engagé au Kenya dans l’Université de Strathmore. Quelle est votre activité ?

 

Depuis mon arrivée à Nairobi, je m’occupe plus particulièrement des « Corporate Affairs (affaires institutionnelles » ce qui revient à coordonner les stratégies relationnelles entre l’université et ses différents partenaires. Je me suis investi au niveau du protocole et je m’emploie à nouer de nouveaux partenariats.

 

De même, les soirs et les samedis, je me spécialise dans les « stratégies publiques » ou « politique publique » dans le domaine du développement durable. Finalement, je continue à m’engager dans l’association à but non lucratif « Maria Diomira International » qui recherche des futurs talents, au cœur des bidonvilles, spécialement dans le sport, le chant et la culture.

 

Parlez-nous du Kenya ?

 

Le Kenya est un marché émergent de 42 millions d’habitants, baignés par l’Océan indien, il est très certainement le pays le plus prometteur d’Afrique car 70% de la population à moins de 30 ans. Les aspects économiques, environnementaux et sociaux liés au développent durable sont en pleine expansion, c’est donc enrichissant et intéressant d’y vivre.

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Que s'est-il passé jeudi Saint ?

 

Jeudi matin, 2 avril, 10 ans jour pour jour après la mort de Saint Jean-Paul II, 150 étudiants, sont froidement exécutés "dans leur sommeil" sur le campus de l’université de Garissa par un commando de djihadistes ( note: ils furent réveillés à 5h du matin ). L’attentat est le plus sanglant dans le pays depuis l’attaque de l’ambassade américaine par Al-Qaida en 1998.

 

Comment les chrétiens vivent-ils cette violence ?

 

Pour répondre à cette question, je dois évoquer un magnifique film français qui me touche personnellement : « Des hommes et des dieux » inspiré librement de l’histoire de l’assassinat des moines de Tibhirine. Ils vivaient dans un village isolé au milieu des montagnes algériennes dans les années 1990. Au fil des années, ils ont noués des relations fraternelles avec les musulmans vivant aux alentours. Ils se sont retrouvés au cœur de la guerre civile opposant les groupes islamistes terroristes et l’armée algérienne. 

Les moines sont alors confrontés à ces questions difficiles, qui éprouvent leur foi, leur courage et leur attachement à cette terre et à ses habitants : Faut-il fuir le pays en laissant derrière le conflit détruire leur œuvre, ou bien, rester au péril de leur vie pour le service de l’Evangile ? 

 

La vie quotidienne et la prière de la communauté sont habitées par cette tension dramatique. Sont en jeu leurs relations au sein de leur communauté, les liens profonds qui les unissent à la population, et l’esprit de paix et de charité qu’ils veulent opposer à la violence sévissant dans le pays.  

 

Voilà exactement ce qui se passe au Kenya, et voici exactement les questions que chaque jour je me pose. 

 

Que pouvons-nous faire pour venir en aide ?

 

Je pense que la communauté internationale, suite aux tragiques événements de Paris, doit continuer de se mobilier face au massacre insoutenable des 147 étudiants prometteurs de l’Université de Garissa. 

 

Il n’est pas concevable d’uniquement s’indigner lorsqu’une telle tragédie advient sur le territoire européen et de ne pas élever la voix lorsque les mêmes atrocités se déroulent à plusieurs kilomètres de notre territoire. Tout massacre gratuit doit être condamné avec la même fermeté et combattu avec la même détermination.

 

J’aimerai tellement lire plus souvent « Je suis Kenya » ou « Je suis Kenyan »

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lundi, 06 avril 2015

La RATP revient en arrière: mention Chrétiens d'Orient sera rétablie

Cardinal Koch: les chrétiens ont le droit de se défendre

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Zurich/Rome, 5 avril 2015 (Apic) Après le massacre de près de 150 étudiants de l’Université de Garissa, dans l’est du Kenya, par les islamistes somaliens shebab, le cardinal Kurt Koch réclame une réaction plus ferme de l’Europe et de la Suisse face à la persécution des chrétiens partout dans le monde.

Le prélat d’origine lucernoise, qui préside à Rome depuis 2010 le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, n’exclut pas par principe des livraisons d’armes pour mettre un terme aux actions meurtrières des milices de l’Etat islamique (EI).

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Note: la diplomatie américaine semble parfois marcher sur la tête. Alors que le Saint-Siège était toujours opposé aux interventions américaines en Irak, la situation actuelle est telle que "le Vatican" réclame cette fois-ci une action de défense des populations massacrées. L'administration d'Obama ne va pas dans ce sens. 

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Le monde à l'envers ! 

Lorsqu'il ne fallait pas s'engager, les grandes puissances sont intervenues. Maintenant qu'il est urgent d'agir, les grandes puissances n'interviennent pas. 

La RATP revient en arrière

Leaders et intellectuels musulmans: allez jusqu'au bout de la condamnation de Daesh

CB48PPlUsAELh-_.png-large.pngLe Pape François, avec la diplomatie du Saint-Siège, exhortent les leaders musulmans à se prononcer face au terrorisme. Cela ne reste parfois que trop superficiel. Exemple:

Un leader musulman s'oppose au terrorisme

Le leader du parti islamiste tunisien Ennahdha, interrogé par Audrey Pulvar, a déclaré que son parti était "opposé au terrorisme, sous toutes ses formes, où il qu'il frappe, qu'il frappe des musulmans ou des non-musulmans". Selon lui, "Daech nuit à l'islam plus qu'autre chose car il pervertit l'image de l'islam".

Selon ce leader musulman, la première victime serait l'islam, dont l'image serait pervertie. Soit ...

Cependant:

Leaders musulmans face au terrorisme: plus qu'une opposition de surface

On ne doit pas seulement s'opposer au terrorisme, mais le condamner et le combattre. Les premières victimes sont des personnes, des chrétiens ou d'autres minorités. Une condamnation trop théorique nous laisse sceptique. 

dimanche, 05 avril 2015

Massacre au Kenya: 147 morts, pas qu'un nombre mais des personnes avec des noms

#147notjustanumber #TheyHaveNames #GarissaAttack

les hashtags sur Twitter

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Le Figaro

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Pâques, Kenya: la douleur du Pape François face à l'indifférence, face à la persécution des chrétiens, face au terrorisme. 

.... Qu’une prière incessante monte de tous les hommes de bonne volonté pour ceux qui ont perdu la vie - je pense en particulier aux jeunes qui ont été tués jeudi dernier à l’Université de Garissa, au Kenya -, pour tous ceux qui ont été enlevés, pour qui a dû abandonner sa maison et ses affections proches. 

Pâques, urbi et orbi du Pape François: un message de douleur

La bénédiction urbi et orbi confère l'indulgence plénière 

Texte du message de Pâques

Vatican - le 05/04/2015 à 12:36:00 Agence I.Media

Les chrétiens persécutés, le Moyen-Orient, l’Iran et l’Afrique au cœur du message pascal du pape François

Celui croit en Dieu “n’a pas besoin d’user de violence“ a soutenu le pape François dans son message de Pâques, le 5 avril 2015 au Vatican, évoquant notamment les “souffrances“ des chrétiens persécutés par les groupes djihadistes. Après avoir célébré la messe sous une pluie diluvienne et avant de prononcer sa bénédiction Urbi et Orbi, place Saint-Pierre, le chef de l’Eglise catholique a invoqué la paix en Syrie et en Irak, au Nigeria, au Yémen ou encore en Ukraine. Il a également salué l’accord-cadre sur le nucléaire iranien trouvé trois jours plus tôt entre Téhéran et les grandes puissances. 


Dans son traditionnel message de Pâques, alors que la pluie avait enfin cessé, le pape François a dénoncé devant quelque 50 000 fidèles la “compétition“ du monde et “l’orgueil qui alimente la violence et les guerres“, mettant au contraire en avant “l’humilité“, le “service“, le “pardon“ et la “paix“. 

“Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n’a pas besoin d’user de violence, mais il parle et agit avec la force de la vérité, de la beauté et de l’amour“, a ensuite soutenu le pape, alors que de nombreux chrétiens et d’autres minorités religieuses sont la cible de groupes extrémistes musulmans au Moyen-Orient comme en Afrique. Après avoir évoqué “les souffrances de tant de nos frères persécutés“, le pape a notamment mentionné l’attaque meurtrière perpétrée trois jours plus tôt par des islamistes somaliens au Kenya, à l’université de Garissa.

Depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, le pape François a souhaité “que cesse le fracas des armes“ en Syrie et en Irak, et appelé de ses vœux une reprise du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Dans ce dramatique inventaire, il a également souhaité “que s’arrête l’absurde effusion de sang“ en Libye et que vienne la paix au Yémen. Il a par ailleurs salué l’accord sur le nucléaire iranien négocié à Lausanne (Suisse) le 2 avril, souhaitant qu’il soit “un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel“. 

Avant de dénoncer “l’esclavage“, mais aussi les méfaits des “trafiquants de drogue“ ou encore des “trafiquants d’armes qui gagnent (de l'argent, ndlr) avec le sang des hommes et des femmes“, le pontife a souhaité que l’Ukraine “puisse retrouver la paix“. 

A l’issue de ce message, le pape de 78 ans a brièvement prononcé la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi, à la ville de Rome et au monde, les épaules recouvertes d’une étole dorée. Deux heures plus tôt, devant des dizaines de milliers de fidèles, il avait célébré la messe de Pâques. Au terme de la messe, et avant de rejoindre la loggia de la basilique vaticane, le pape avait fait un tour de la place en papamobile. 

AMI

Voici un large extrait du message de Pâques du pape François :

Le monde propose de s’imposer à n’importe quel coût, d’entrer en compétition, de se faire valoir… Mais les chrétiens, par la grâce du Christ mort et ressuscité, sont les germes d’une autre humanité, dans laquelle nous cherchons à vivre au service les uns des autres, à ne pas être arrogants mais disponibles et respectueux. 

Cela n’est pas faiblesse, mais force véritable ! Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n’a pas besoin d’user de violence, mais il parle et agit avec la force de la vérité, de la beauté et de l’amour. 

Implorons du Seigneur ressuscité, la grâce de ne pas céder à l’orgueil qui alimente la violence et les guerres, mais d’avoir l’humble courage du pardon et de la paix. A Jésus victorieux demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles. 

Demandons la paix, surtout pour la Syrie et l’Irak, pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés. Que la communauté internationale ne reste pas inerte face à l’immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés. 

Implorons la paix pour tous les habitants de la Terre Sainte. Que puisse croître entre Israéliens et Palestiniens la culture de la rencontre, et reprendre le processus de paix pour mettre ainsi fin à des années de souffrances et de divisions. 

Demandons la paix pour la Libye, afin que s’arrête l’absurde effusion de sang en cours, et toute violence barbare, et que tous ceux qui ont à cœur le destin du pays, mettent tout en œuvre pour favoriser la réconciliation et pour édifier une société fraternelle qui respecte la dignité de la personne. Au Yémen également, nous espérons que prévale une volonté commune de pacification, pour le bien de toute la population. 

En même temps, avec espérance, confions au Seigneur miséricordieux l’entente obtenue à Lausanne ces jours derniers, afin qu’elle soit un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel. 

Implorons du Seigneur ressuscité le don de la paix pour le Nigeria, pour le Sud-Soudan et pour différentes régions du Soudan et de la République Démocratique du Congo. Qu’une prière incessante monte de tous les hommes de bonne volonté pour ceux qui ont perdu la vie - je pense en particulier aux jeunes qui ont été tués jeudi dernier à l’Université de Garissa, au Kenya -, pour tous ceux qui ont été enlevés, pour qui a dû abandonner sa maison et ses affections proches. 

Que la Résurrection du Seigneur apporte de la lumière à l’Ukraine bien-aimée, surtout à tous ceux qui ont subi les violences du conflit des derniers mois. Que le pays puisse retrouver paix et espérance grâce à l’engagement de toutes les parties intéressées. 

I.MEDIA

© 2015 I.MEDIA

Les clochards du Pape François

samedi, 04 avril 2015

Manuel Valls soutient sans hésitation les Chrétiens d'Orient victimes de la barbarie

Vendredi et Samedi Saint: l'évêque, Epoux de l'Eglise, sans l'anneau épiscopal

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Vendredi et Samedi Saint: l'évêque, Epoux de l'Eglise, sans l'anneau épiscopal

Saint Pie X, heureux d'être évêque, montra son anneau porté à la main droite à sa maman: "Maman, tu as vu !". Sa mère lui répondit: "mon fils, tu n'aurais pas cet anneau épiscopal si je n'avais pas eu d'abord la fine alliance du mariage"

L'Amour se cache dans les petits gestes

L'anneau épiscopal, porté à l'annulaire droite par l'évêque, est le signe de son mariage avec l'Eglise, une Epouse toujours belle, pure et jeune comme le proclame la Préface du Missel du sacrement du mariage. 

Tout comme une épouse qui perd son mari, reçoit sa bague de mariage, le Vendredi saint et le Samedi Saint, la liturgie prescrit d'enlever cette alliance, en signe de deuil.

Lors de la Vigile Pascale du Samedi Saint, pour signifier la Résurrection du Christ, le Pasteur remet son anneau. 

 

 

L'inquiétante indifférence du monde face à la persécution des chrétiens

Vatican - le 03/04/2015 à 18:46:00 Agence I.Media

Le prédicateur pontifical déplore “l’inquiétante indifférence“ du monde face à la persécution des chrétiens

Devant le pape François, le prédicateur de la Maison pontificale a déploré “l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique“ devant la persécution des chrétiens, le 3 avril 2015 en fin d’après-midi. Lors de l’office de la Passion dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du Vendredi saint, le père Raniero Cantalamessa a mis en garde ceux qui courent le risque d’être “des ‘Pilate’ qui se lavent les mains“, évoquant l’attaque qui avait coûté la vie à de nombreux chrétiens au Kenya, la veille, et l’assassinat de 21 coptes égyptiens en Libye en février dernier.


“Les vrais martyrs du Christ ne meurent pas les poings fermés mais les mains jointes“. Mentionnant explicitement dans son homélie les 21 coptes égyptiens morts assassinés en février dernier en Libye, en “murmurant“ le nom de Jésus, et “tant d’autres exemples récents“ de persécutions, le capucin italien a mis en avant ceux qui subissent des “tortures décidées de sang froid et infligées volontairement, en ce moment-même“. “Combien de prisonniers se trouvent dans les mêmes conditions que Jésus (lors de sa Passion, ndlr)“, a-t-il ainsi déploré : “seuls, menottés, torturés, à la merci de militaires grossiers et pleins de haine qui s’abandonnent à toute sorte de cruauté physique et psychologique“. 

Des ‘Pilate’ qui se lavent les mains

“La fête de Pâques de cette année 2015 sera ainsi pour de nombreux chrétiens“, a déploré le père Cantalamessa, relatant l’attitude des “martyrs parfaits“ décrits par un évêque du 3e siècle au moment des persécutions sous l’empire romain, qui célébraient la Pâques où ils pouvaient, que ce soit en “prison“ ou dans un “désert“.

Si le prédicateur de la Maison pontificale a précisé que les chrétiens n’étaient pas les seuls à subir “la violence homicide qu’il y a dans le monde“, il a soutenu que l’on ne pouvait “ignorer“ qu’ils étaient néanmoins “les victimes désignées les plus fréquentes dans beaucoup de pays“. Il a alors fait référence au massacre intervenu la veille dans une université au Kenya où les terroristes somaliens liés à Al-Qaïda avaient visiblement ciblé les non-musulmans. Prenant l’exemple de Ponce Pilate dans le récit de la Passion du Christ, le père Cantalamessa a alors lancé : “nous risquons tous - institutions et personnes du monde occidental - d’être des ‘Pilate’ qui se lavent les mains“. 

Le capucin italien a alors salué le “courage“ du journaliste et historien italien Ernesto Galli della Loggia qui avait dénoncé “l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique“ face aux persécutions de chrétiens, en juillet 2014, dans les colonnes du Corriere della Sera.

La violence qui “scandalise“

“Le problème de la violence (…) nous scandalise, a aussi soutenu le prédicateur pontifical, d’autant plus aujourd’hui où elle invente de nouvelles formes épouvantables de cruauté et de barbarie“. Le père Raniero Cantalamessa a par ailleurs assuré que Jésus, sur la croix, avait dit un “’Non !’ définitif à la violence“, lui opposant “le pardon, la douceur et l’amour“. Soulignant la “générosité infinie“ du Christ, il a encore précisé que Jésus n’avait pas vaincu la violence “par une plus grande violence“, mais justement “en la subissant et en mettant à nu toute son injustice et son inutilité“. 

A la fin de son homélie, dans laquelle il a cité plusieurs auteurs, comme Friedrich Nietzsche (1844-1900) ou Blaise Pascal (1623-1662), le père Cantalamessa a invité à prier pour tous les “chrétiens et non chrétiens“ persécutés et demandé à Dieu d’inspirer aux “hommes et aux femmes de notre temps“ la “miséricorde“ et le “pardon“. Il a également fait mention du Jubilé de la miséricorde qui s’ouvrira en décembre prochain. 

Au début de la célébration, le pape François s’était étendu sur le sol de la basilique, devant l’autel majeur, pendant que l’assemblée priait en silence. Après l’homélie du père Cantalamessa, le pontife a présidé le rite de vénération de la croix du Christ. Il a quitté les insignes de son pontificat - sa calotte blanche et sa chasuble -, avant d’embrasser les pieds du Christ crucifié, suivi par de nombreux cardinaux, évêques, prêtres, religieux et par quelques laïcs. LF/AMI

© 2015 I.MEDIA

vendredi, 03 avril 2015

Pape François: le Chemin de Croix des chrétiens persécutés

Jeudi Saint en 2 photos

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Pape François: Le lavement des pieds de détenus à Rebbibia, Rome

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Le Reposoir: le très Saint Sacrement, trésor de l'Eglise car Jésus en personne est présent, quitte le Tabernacle pour une petite chapelle, Gethsémani !

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Le Pape aux détenus: Dieu nous aime, mais sans limite

 (RV) L’Église est en chemin vers Pâques. À Rome, comme dans le reste du monde, les chrétiens se préparent à commémorer la mort et la résurrection du Christ. En ce Jeudi saint, le Triduum Pascal s’est ouvert. La messe de la Cène du Seigneur, présidée par le Pape François, a été célébrée dans la prison romaine de Rebbibia, dans l’Est de la capitale italienne.

Avant d’entrer dans la chapelle du pénitencier, le Souverain Pontife, accompagné par le vicaire de Rome, le cardinal Agostino Vallini, et par l’aumônier de la prison, le père Sandro Spriano, a longuement salué les membres du personnel du centre de détention et les détenus. Beaucoup l’ont embrassé, visiblement émus de le rencontrer.

Les prisonniers ont offert au Pape plusieurs cadeaux : un livre sur le Chemin de Croix, un crucifix, une icône en papier et un maillot flanqué d’un dessin représentant les barreaux d’une prison. Ils étaient ensuite 300 à assister à la messe in Coena Domini : 150 femmes, dont 15 mères avec leurs enfants, détenues dans la prison voisine, et 150 hommes. À l’extérieur de l’église se trouvaient plus de 300 autres prisonniers, le personnel pénitentiaire et administratif et des bénévoles, accompagnés des membres de leur famille. Des écrans géants avaient été installés à l’intérieur du pénitencier.

« Jésus nous aime, mais sans limite »

Dans son homélie, François s’est concentré sur une phrase, « centrale » selon lui, de l'Évangile du jour : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15). « Jésus nous aime, mais sans limite, toujours, jusqu’à la fin, explique le Pape. Son amour pour nous n’a pas de limites. Il ne se fatigue pas d’aimer. Il nous aime tous, au point de donner Sa vie pour chacun d’entre nous. Son amour est ainsi, il est personnel. Son amour ne déçoit jamais, car Il ne se fatigue pas d’aimer, comme Il ne se fatigue pas de pardonner, de nous embrasser. »

Le Souverain Pontife explique ensuite ce geste « que les disciples ne comprenaient pas ». Laver les pieds, « c’était une habitude à cette époque, car quand les gens arrivaient dans une maison, elles avaient les pieds sales à cause de la poussière. Il n’y avait pas de pavés ! » plaisante alors François. Mais d'ajouter : « ce n’était pas le maître de maison qui s’en chargeait, mais les esclaves. L’amour de Jésus est tel qu’il s’est fait esclave pour nous servir, pour nous guérir, pour nous nettoyer. » Un geste, précise le Saint-Père, que les disciples seraient amener à ne comprendre que plus tard.

« Il faut avoir la certitude que quand le Seigneur nous lave les pieds, Il nous purifie, poursuit François. Il nous fait sentir une nouvelle fois Son amour. » Puis s’adressant aux douze détenus à qui il lavera ensuite les pieds, il explique s’adresser à toutes les personnes présentes. Ajoutant qu’il a lui aussi besoin d’être laver par le Seigneur. « C’est pour cela que vous priez pendant cette messe, pour que je devienne plus esclave que vous, plus esclave dans le service envers les personnes, comme l’a été Jésus ».

Le Saint-Père a ainsi lavé les pieds de six prisonnières – deux Nigérianes, une Congolaise, une Équatorienne et deux Italiennes – et de six prisonniers, dont un Brésilien et un Nigérian. 

KTO: le Cardinal Müller, successeur de Ratzinger à la congrégation de la foi

Le Cardinal Müller, successeur de Ratzinger, à KTO

Entretien exclusif sur KTO avec le cardinal Gerhard Ludwig Müller, gardien de la doctrine à Rome. Cet homme, plutôt réservé, laisse transparaître sa personnalité. Brillant professeur en théologie dogmatique, il fut également évêque de Ratisbonne en Allemagne, pendant une dizaine d'année, jusqu'en 2012.

C'est Benoît XVI qui l'a appelé au Vatican, comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le pape François l'a confirmé à ce poste et créé cardinal. Ses recherches théologiques et ses convictions l'ont conduit à être tout à la fois curateur de l'oeuvre complète de Benoît XVI, mais aussi ami du théologien de la libération Gustavo Gutiérrez.

Dans son dernier ouvrage Pauvre pour les pauvres (Parole et Silence), il revient sur son expérience très concrète de l'Église dans les slums de Lima au Pérou. À Rome, le cardinal Müller se trouve au coeur des débats théologiques actuels.


Entretien du 02/04/2015.

jeudi, 02 avril 2015

Entente à Lausanne sur le nucléaire iranien ?

RTS

Accord à Lausanne sur le nucléaire iranien ?

La polynésie, paradis des essais nucléaires

Pour une massive destruction de toutes les armes nucléaires

L'homme peut détruire la planète et tuer tant d'hommes et des femmes innocents. 

Je crois que la solution réside dans la massive destruction, donc totale de toutes les armes nucléaires !

Attraction Studio pour le Jeudi Saint: 3 mauvaises raisons de ne pas aller à la Messe

Attraction Studio

Merci de nous laisser vos suggestions, vos questions qui vous tiennent à coeur, vos doutes ...

Belle montée vers Pâques

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mercredi, 01 avril 2015

RTS Infrarouge: pour moi, l'homophobie est un péché, c'est moche !

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RTS Infrarouge: pour moi, l'homophobie est un péché, c'est moche !

"Pour moi l'homophobie est un péché." @LeSuisse_Romain #RTSInfrarouge

— RTS Infrarouge (@RTSinfrarouge) 31 Mars 2015

 

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Voir l'émission 

Yannick Buttet, conseiller national PDC / VS

Mathias Reynard, conseiller national PS / VS

Dominique Rimaz, abbé, blogueur, auxiliaire paroisse St-Paul (FR)

Mehdi Kuenzle, coprésident Pink Cross

Lionel Avanthay, membre Les Veilleurs suisses

Marta Roca Escoda, sociologue, maître d'enseignement et de recherche en études genre, Uni Lausanne

Delphine Schuerch, témoin