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dimanche, 24 mars 2019

Le Pape accepte la renonciation du cardinal Ezzati du Chili, et pas celle du Cardinal Barbarin ?

Le Pape accepte la renonciation du cardinal Ezzati du Chili, et pas celle du Cardinal Barbarin ?

cq5dam.thumbnail.cropped.1500.844.jpegDu moment que les victimes du Père Preynat ont entrepris un parcours judiciaire, il est normal et donc légal de laisser la procédure aller jusqu'au bout. En l'état Barbarin a fait appel, ce qui est son droit. 

La procédure du Cardinal Chilien était plus avancée, et un verdict a été établi: la huitième section de la Cour d’appel de Santiago du Chili a repoussé la demande de classement des accusations adressées au cardinal d’avoir occulté des abus sur mineurs accomplis par des membres du clergé dans son diocèse.

Certes, contrairement aux niveaux émotionnel et médiatique, le monde juridique prend son temps en étant plus froid et rationnel.

Le Pape François n'a ainsi pas d'autres choix, il respecte les lois civiles des différents pays. 

François a incité le Cardinal Barbarin a se mettre en retrait. 

vendredi, 22 mars 2019

Sodoma ou le Vatican vu par le petit bout de la lorgnette

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Sodoma ou le Vatican vu par le petit bout de la lorgnette

Frédéric Martel est un homme sympathique, intelligent, cultivé et militant. Homosexuel assumé et revendiqué, notre journaliste de France Culture est également écrivain et sociologue, auteur d'une dizaine d'ouvrages. Pour la sortie de sa fiction, Martel assume également un plan de communication soignée, ciblée, au timing ajustée. Il a gagné, chapeau !

M'intéressant au monde de la communication, j'ai commencé à le lire. La petite chanson des années 80 m'est venu en tête. Je la paraphrase ainsi: "par le petit bout de la lorgnette, que l'Eglise est gay" ...

Un mauvais départ

Après quatre années d'enquêtes, l'opus commence mal, avec quelques erreurs factuelles:

- Personne n'annonce la mort du Pape et un Cardinal proclame au monde le fameux "Habemus Papam" depuis la Loggia, le balcon de la Basilique Saint-Pierre. Ce rôle n'est dévolu à aucun "monsignore" (pg.11)

- La fameuse phrase du Pape François "qui suis-je pour juger ?" est amputée. Il manque comme toujours "si une personne suit droitement le Seigneur". (chap.3)

- La Domus Sanctie Marthae, domicile actuel de François, n'était pas la résidence des Cardinaux, mais une sorte d'hôtel pour ne plus loger les Cardinaux électeurs à la chapelle Sixtine, dans des conditions plus que spartiates. (pg.31)

- Le Cardinal Bertone, sercrétaire d'Etat de Benoît XVI, n'a pas suivi la formation diplomatique. (pg.112)

Certes, l'erreur est humaine. Je me demande toutefois à quoi pensait Frédéric Martel en écrivant ses plus de 600 pages. 

Dieu, le Christ et la foi aux abonnés absents

Sincèrement, la lecture est ennuyeuse. Les pèlerins se rendent à Rome pour y porter un regard de foi, apporter des intentions de prières (pour une personne malade, une rupture familiale, un décès, un drame, un enfant etc.) et trouver auprès de la Vierge Marie, de Saint Pierre et de Saint Paul, des premiers martyrs chrétiens du Colisée, de la foule des saints et des bienheureux qui furent proclamés tels par les Papes, une aide providentielle.

Sodoma ne s'occupe que de sexe, des habits, des tendances cachées ou inexistantes du personnel de l'Eglise. Après 100 pages, la lassitude me gagne. Pie XII serait suspect d'homosexualité, tout comme Jean XXIII, Paul VI, Benoît XVI ... et presque tous finalement. Pensez donc, plus de 80% des prélats seraient homosexuels, chiffre invérifiable. 

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Freud voyait la nature humaine blessée sous l'angle de la sexualité, au point d'avoir une vision pansexualiste. Notre bon journaliste voit l'histoire récente de l'Eglise, non pas avec l'oeil de Moscou, mais avec la lorgnette homosexuelle. La diplomatie, la politique de paix du Saint-Siège, l'art, la liturgie, la littérature, la musique, bref tout est réinterprété par cette fixette. Même le jugement dernier de Michel-Ange est vu comme une révélation homosexuelle. 

L'expression "voir les choses par le petit bout de la lorgnette " résume bien le pavé. Elle signifie bien "ne voir des choses qu’une petite partie, qu’un aspect accessoire dont on exagère l’importance, au point de négliger l’ensemble". Hélas, cette enquête annoncée "urbi et orbi" offre une vue étriquée qui jaillit d'un esprit malheureusement étroit. Il ne pense qu'à ça !

La garde suisse

Pour avoir fréquenté la garde suisse pontificale, l'assassinat de commandant Aesterman en 1998 est encore vu à travers le prisme déformant de l'homosexualité. A-t-il pensé une seule seconde aux parents des défunts ?

Les gardes suisses trouvent parfois leurs futures épouses à Rome. Comme me l'a soufflé un ancien garde:  "pour le Da Vinci Code, Dan Brown avouait au moins avoir écrit une fiction ". 

Bref, l'enquête est une projection assez personnelle et la petite flamme de la bougie de Sodoma s'éteint dès les premières pages. 

Reste quelques vérités, comme la possible couverture des crimes pédophiles par des prélats homosexuels: "Je tiens ton secret, tu tiens le mien", un reflex psychologique assez classique. Sans oublier la fine analyse du Pape à propos de la rigidité. Cette dernière est une sorte d'hypocrisie qui cache une vie morale difficile. 

Enfin, les 11 pages de l'archevêque Viganò, ancien nonce aux USA, semble avérées. Or, Andrea Tornielli, avant d'être nommé directeur éditorial dans les médias du Vatican, a su décortiquer et démêler, le vrai du faux, dans un livre en italien. 

Bref, le reproche est souvent fait à l'Eglise de ne parler que de sexe. Sodoma semble être une démonstration qu'un "petit rapporteur" peut ne voir chez les ecclésiastiques que leur sexualité. 

J'ai encore plus de 450 pages ... je ne sais pas si je vais tenir jusqu'au bout. 

jeudi, 21 mars 2019

Journée mondiale de la Trisomie 21: chaussettes dépareillées, la différence n'empêche pas d'avancer

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Des chaussettes dépareillées en cette Journée mondiale de la #Trisomie21 pour montrer que la différence n’empêche pas d’avancer ! #WorldDownSyndromeDay

Aux couleurs fribourgeoises !

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mercredi, 20 mars 2019

Le Père Yves Baumgartner: le Pape François a incité le Cardinal Barbarin à se mettre en retrait

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Le Père Yves Baumgartner: le Pape François a incité le Cardinal Barbarin à se mettre en retrait

Définition: Pousser à faire quelque chose, à reproduire une attitude, un comportement, des idées que l'on n'aurait pas adoptés sans cette stimulation extérieure.

Exemple : Il incite ses camarades à sécher les cours avec lui. Synonymes : encourager, persuader, provoquer, conseiller, exciter, exhorter

 

Retour sur le retrait du Cardinal Barbarin

Retour sur le retrait du Cardinal Barbarin

Unknown-4.jpegLa machine médiatique s'est mis à tourner à partir de la première phrase du communiqué de presse de Lyon. Comme les médias ne peuvent jamais être objectifs, il est impossible de prendre le tout. 

L'immense majorité a retenu: le Pape a refusé la démission du Cardinal. 

Mais est-ce le cas ? Non, par vraiment. 

Le Saint-Père a laissé le cardinal Barbarin libre de prendre la décision la plus appropriée pour son diocèse.

Tout d'abord, le temps de la justice ne correspond pas au temps médiatique. Le Pape dirait: le temps est supérieur à l'espace. Notre culture est médiatique, et je comprends parfaitement que la décision personnelle du Cardinal blesse encore et à nouveau les victimes. Dramatique !

La décision du Saint-Père est à l'image du verdict rendu par la justice française. La démission est ainsi prescrite, dans le sens qu'elle ne pouvait plus être activée. Juridiquement, l'appel est en cours et donc l'effet de la peine, 6 mois avec sursis, est suspendue. Le Pape ne pouvait pas prendre une autre décision.

François a pris la décision la plus sage: renvoyer le Cardinal à sa conscience. Autrement dit: Eminence, ne reportez pas sur moi votre décision. C'est à vous de prendre un temps de retrait. Ceci lui a été suggéré par le Pape lui-même (l'essentiel de l'interview de Barbarin sur KTO, article de La Croix)

Les titres médiatiques auraient dû être: le Pape met en retrait le Cardinal. 

Vu de Rome, la perspective change. La question d'un journaliste reprenait l'angle donné par Lyon. 

Le Directeur “par interim” de la Salle de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, a pour sa part affirmé ce qui suit :

«Je peux confirmer que le Saint-Père n’a pas accepté la démission présentée par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Conscient, cependant, des difficultés que connaît actuellement l’archidiocèse, le Saint-Père a laissé le cardinal Barbarin libre de prendre la décision la plus appropriée pour son diocèse. Le cardinal Barbarin a donc décidé de se mettre en retrait pour quelque temps et de demander au père Yves Baumgarten, vicaire général, de prendre la conduite du diocèse. Le Saint-Siège tient à redire sa proximité avec les victimes d’abus, avec les fidèles de l’archidiocèse de Lyon et avec toute l’Église de France qui vivent des heures douloureuses.»

Hélas, le communiqué laconique de Lyon a donné le ton à l’ensemble du système médiatique.

Nous devons plutôt prendre exemple sur la communication des victimes. Non seulement pour leur donner la priorité (victims first), mais en apprenant d'eux une tout autre manière de communiquer. Nous n'avons rien à défendre, si ce n'est les enfants et les victimes. 

Et personnellement, je doute fort que Preynat ai subitement arrêté son carnage en 1991. Par quel miracle ? une psychothérapie ? une guérison complète ? Il doit avoir fait, hélas, d'autres victimes. L'avenir nous le dira. 

mardi, 19 mars 2019

Décision du pape François au sujet de la démission du cardinal Philippe Barbarin: le communiqué du Père Pierre Vignon

Décision du pape François au sujet de la démission du cardinal Philippe Barbarin: le communiqué du Père Pierre Vignon

"Le pape François vient de prendre une décision en apparence sage..."

19 MARS 2019 — 

Unknown-3.jpegLe pape François vient de prendre une décision en apparence sage puisqu’elle invoque la présomption d’innocence et le cardinal Barbarin se met enfin en retrait de son diocèse vu l’impasse dans laquelle il se trouve de fait.

On peut cependant se poser des questions. Le pape n’a toujours écouté que le seul cardinal Barbarin, et lu la seule note en trois points et en espagnol de ses avocats, refusant plusieurs fois de recevoir les dizaines de victimes de Bernard Preynat malgré leurs demandes. Pourquoi ?

Il faut être aveugle pour ne pas voir derrière cette affaire la coûteuse opération de communication. L’argument principal des officines qui travaillent pour lui, et que relayent les catolles lyonnaises, est qu’il est un bouc émissaire qui paye pour les autres. C’est faire trop bon marché de la souffrance des victimes. Il vaut mieux regarder les agneaux que leur berger avait le devoir de protéger.

On dit que l’argument des victimes « je souffre donc j’ai raison » n’est pas valable, mais on ne se rend pas compte qu’il n’est pas mis dans son sens logique qui est : « Je souffre donc c’est toi qui n’as pas raison. »

Trois questions fondamentales se posent : qui paye la com du cardinal ? Où est Bernard Preynat et qui le planque ? Comment se fait-il qu’il soit encore prêtre ?

Le cardinal Philippe Barbarin connaît Bernard Preynat depuis longtemps puisque c’est lui qui a prêché à Paray-le-Monial à la fin août 1991 la retraite spirituelle que le cardinal Decourtray lui avait demandé de suivre après sa mise momentanée à l’écart.

Quand le pape François essaye d’éteindre dans un coin de l’Eglise l’incendie qui suit les révélations des scandales des ecclésiastiques et de ceux qui les couvrent, cela se rallume aussitôt dans un autre. La réforme de l’Eglise demande la sanction des abus, sans parler de l’indemnisation des victimes, mais aussi la punition de ceux qui les ont couverts. La respectabilité des évêques est ruinée : qui peut certifier que son évêque ne s’est pas compromis à la nonciature avant sa nomination ?

Pour retrouver un début de crédibilité, il serait bon de prendre pour commencer trois mesures qui seraient un geste fort de bonne volonté : demander au Saint-Siège la révocation immédiate et sans condition de l’état clérical de Bernard Preynat ; demander au pape de recevoir les dizaines de victimes ; et puisque j’y suis, me réhabiliter dans ma fonction de juge dont j’ai été injustement déchu.

C’est l’honneur des Lyonnais de se lever dans les salles pour applaudir à la fin du film « Grâce à Dieu ». Un cardinal ou un évêque ne sont pas l’Eglise, le peuple de Dieu si. Que le pape François retrouve le peuple, c’est tout le sens de ma réaction.

L'archevêque de Paris, Mgr Aupetit condamne les propos de l'abbé de La Morandais

Unknown-2.jpegLa pédophilie est une énigme psycho-scientifique. Et moi ça me pose beaucoup de questions", a-t-il débuté sa réponse. Et d'argumenter:

"On a toujours l'impression que c'est un viol, qu'il y a de la violence. Mais au départ, je ne crois pas. D'après les échos que j'ai eus, les confidence, un enfant cherche spontanément de la tendresse de la part d'un homme ou d'une femme (...) et souvent ce sont des gamins en frustration de tendresse."

Des propos qui ont fait réagir les chroniqueurs et Audrey Crespo-Mara, la présentatrice de l'émission "Audrey & Co".

"La responsabilité est chez l'adulte quand même, on ne peut pas dire l'inverse", a-t-elle lancé à l'ecclésiastique. Ce qui ne l'a pas empêché de poursuivre dans le même sens. "Bien entendu. Mais le gamin va chercher de la tendresse. Vous avez tous observé qu'un gamin vient et qu'il vous embrasse sur la bouche..."

Le Cardinal Barbarin: le Pape François n’a pas souhaité prendre lui-même cette décision, mais me l'a suggérée

Le Cardinal Barbarin: le Pape François n’a pas souhaité prendre lui-même cette décision, mais me l'a suggérée

Le Pape François au Cardinal Barbarin : "Ce n'est pas à moi de décider mais à toi" 

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Mardi 19 mars 2019, Message Cardinal Barbarin.

A tous, Chers frères et sœurs

Hier, lors de notre rencontre au Vatican, j’étais venu remettre ma charge entre les mains du saint Père, mais il n’a pas accepté. Celui qui est en attente du jugement d’appel, m’a-t-il dit, est présumé innocent. Il ne voulait pas donner l’impression de me sanctionner. C’est la même réponse qu’il m’avait faite il y a trois ans lorsque, dans la première tempête médiatique, j’étais venu le rencontrer avec la même intention.

Cependant, cette fois-ci, comprenant la souffrance de tout notre diocèse depuis longtemps, et conscient du trouble profond de toute l’Eglise de France, il est d’accord pour que je me mette en retrait pour quelque temps. Il n’a pas souhaité prendre lui-même cette décision. Il s’est contenté de me la suggérer et il a tenu que ce soit moi qui décide ce qui me semblerait le mieux pour notre diocèse.

C’est en plein accord avec lui que j’ai donc demandé au P. Yves Baumgarten, vicaire général modérateur, de prendre la conduite du diocèse. Il sera accompagné par ses deux frères vicaires généraux, Mgr Emmanuel Gobilliard et le P. Eric Mouterde, Véronique Bouscayrol, économe diocésaine et Chantal Chaussard, chancelier. Mgr Patrick Le Gal reste aussi disponible pour les services qui doivent être accomplis par un évêque.

Le P. Baumgarten continuera de travailler avec les différents conseils : le conseil épiscopal, le conseil presbytéral, le conseil diocésain des affaires économiques et le collège des consulteurs. Je le remercie chaleureusement et fraternellement d’avoir accepté cette charge et je compte sur vous tous pour l’aider dans sa mission en cette période délicate. C’est toute l’Eglise qui vit ces temps-ci une grande épreuve, dans le monde entier et la France est loin d’être épargnée. Cependant, nous savons que nous devons toujours être d’abord attentifs aux victimes. A chaque fois que nous les accueillons et que nous les écoutons -j’en ai eu la confirmation lors du procès de janvier au tribunal de grande instance de Lyon- nous découvrons de manière nouvelle la profondeur et la gravité des blessures dont ces hommes souffrent depuis leur enfance.

En vous remerciant d’accueillir cette décision dans la confiance et avec paix, je confie la mission nouvelle du P. Baumgarten et de ses proches collaborateurs à votre prière, et je demande au Seigneur qu’il nous donne d’avancer humblement et « d’un seul cœur » vers la lumière de Pâques.

Service de la communication Diocèse de Lyon 6 avenue Adolphe Max 69321 Lyon cedex 05

Après sa rencontre avec le Pape François, le Cardinal Barbarin en direct sur KTO

 

Le Cardinal Barbarin a décidé de se mettre en retrait

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Le Cardinal Barbarin a décidé de se mettre en retrait

Communiqué officiel – rencontre du cardinal Philippe Barbarin et du pape François le 18 mars 2019

Lundi matin, j’ai remis ma mission entre les mains du Saint Père.

En invoquant la présomption d’innocence, il n’a pas voulu accepter cette démission.

Source

N.B. Le Pape n'a pas voulu décider, car il revient au Cardinal de prendre cette responsabilité 

Le Pape a renvoyé le Cardinal à sa conscience: 

« Conscient, cependant, des difficultés que connaît actuellement l'archidiocèse, le Saint-Père a laissé le cardinal Barbarin libre de prendre la décision la plus appropriée pour son diocèse», ajoute le communiqué du Saint-Siège.

Commentaire d'Arnaud Bédat sur Facbook: 

"Le cardinal Barbarin est toujours présumé innocent, comme tout justiciable n'ayant pas épuisé tous les recours qui s'offrent à lui. Il a fait appel et le Parquet, qui avait demandé son acquittement, a aussi fait appel, rappelons-le. Il aurait été prématuré pour le pape de se débarrasser purement et simplement du cardinal : il est légaliste, et il raison de l'être.

Pour le reste, il agit en bon jésuite et laisse Barbarin faire le bon choix, en l'état: en clair, à toi de décider ce que ta conscience te dicte, je ne vais pas le faire à ta place tant que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées. Gageons que le moment venu, François saura prendre la décision qui s'impose si la condamnation devait être confirmée en appel". 

Monseigneur Charles Morerod à Infrarouge (RTS)

Monseigneur Charles Morerod à Infrarouge (RTS)

Lettre pastorale de Monseigneur Charles Morerod

Saint Joseph, le protecteur de l'Eglise et de la vie chrétienne mise à dure épreuve

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source: Saint Jean-Paul II

Saint Joseph, le protecteur de l'Eglise et de la vie chrétienne mise à dure épreuve

28. En des temps difficiles pour l'Église, Pie IX, voulant la confier à la protection spéciale du saint patriarche Joseph, le déclara « Patron de l'Église catholique ».

Le Pape savait que son geste n'était pas hors de propos car, en raison de la très haute dignité accordée par Dieu à ce fidèle serviteur, « l'Église, après la Vierge Sainte son épouse, a toujours tenu en grand honneur le bienheureux Joseph, elle l'a comblé de louanges et a recouru de préférence à lui dans les difficultés ». Quels sont les motifs d'une telle confiance? Léon XIII les énumère ainsi: « Les raisons et les motifs speciaux pour lesquels saint Joseph est nommément le patron de l'Église et qui font que 1'Eglise espère beaucoup, en retour, de sa protection et de son patronage sont que Joseph fut l'époux de Marie et qu'il fut réputé le père de Jésus-Christ. [...] Joseph était le gardien, l'administrateur et le défenseur légitime et naturel de la maison divine dont il était le chef. [...]

Il est donc naturel et très digne du bienheureux Joseph que, de même qu'il subvenait autrefois à tous les besoins de la famille de Nazareth et l'entourait saintement de sa protection, il couvre maintenant de son céleste patronage et défende 1'Eglise de Jésus Christ ».

Ce patronage doit être invoqué, et il est toujours nécessaire à l'Église, non seulement pour la défendre contre les dangers sans cesse renaissants mais aussi et surtout pour la soutenir dans ses efforts redoublés d'évangélisation du monde et de nouvelle évangélisation des pays et des nations « où - comme je l'ai écrit dans l'exhortation apostolique Christifideles laici - la religion et la vie chrétienne étaient autrefois on ne peut plus florissantes » et qui « sont maintenant mis à dure épreuve »

lundi, 18 mars 2019

Une fronde médiatique (Mmes Soupa et Pedotti) demande la "décanonisation" de Saint Jean-Paul II.

Une fronde médiatique (Mmes Soupa et Pedotti) demande la "décanonisation" de Saint Jean-Paul II.

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Lien

Curieusement, pourquoi pas celle de Saint Jean XXIII ? 

Voici les paroles prononcées par le Pape François lors de leur canonisation (par les mots prononcés par le souverain pontifie, l'infaillibilité engagée)

Ad honorem Sanctæ et Individuæ Trinitatis, ad exaltationem fidei catholicæ et vitæ christianæ incrementum, auctoritate Domini nostri Iesu Christi, beatorum Apostolorum Petri et Pauli ac Nostra, matura deliberatione præhabita et divina ope sæpius implorata, ac de plurimorum Fratrum Nostrorum consilio, Beatos. Sanctos esse decernimus et definimus, ac Sanctorum Catalogo adscribimus, statuentes eos in universa Ecclesia inter Sanctos pia devotione recoli debere.In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti

« En l'honneur de la Très Sainte Trinité, pour l'exaltation de la foi catholique et pour l’accroissement de la vie chrétienne, avec l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des Saints Apôtres Pierre et Paul, et la Nôtre, après avoir longuement réfléchi et invoqué à plusieurs reprises l'aide divine et écouté l'avis de beaucoup de Nos Frères dans l'Épiscopat, nous déclarons et nous définissons Saint, le Bienheureux.

Et nous l'inscrivons dans le Livre des Saints et nous décrétons qu'il doit être vénéré avec dévotion dans toute l'Église.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »

Tout d'abord, Jean-Paul II a grandi au beau milieu de deux régimes totalitaires, dont la pratique consistait à monter de toutes pièces des dossiers pour calomnier des prêtres. Puis, le motu proprio de 2001, signé par la congrégation pour la doctrine de la foi, demandant de faire remonter à Rome les dossiers, a été entrepris sous son pontificat. Enfin, un saint est d'abord une personne humaine, comme vous et moi, soumise à la faiblesse et aux erreurs. 

Je n'imagine pas une seule seconde Karol Wojtilà couvrir des criminels. Il a pu être trompé et manipulé, comme nous tous. 

Quant à considérer la théologie du corps comme obsolète, il faut savoir que les criminels ne la vivent pas. Le remède à tous ces scandales est justement la lutte contre la corruption, et une vie précisément conforme à l'Evangile.