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samedi, 23 décembre 2017

Le cardinal hondurien Maradiaga s'estime "diffamé" par L'Espresso

Unknown-2.jpegSelon le journaliste d’enquête de L’Espresso, Emiliano Fittipaldi, le cardinal touchait environ 500 000 € par an en sa qualité de grand chancelier de l’Université catholique de Tegucigalpa.

La Croix

Le cardinal hondurien Maradiaga s'estime "diffamé" par L'Espresso

23.12.2017 par Jacques Berset, cath.ch

Cardinal-Oscar-Andrés-Rodriguez-Maradiaga-archevêque-de-Tegucigalpa-Photo-archevêché-de-Tegucigalpa-800x450.jpgLe cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga s’estime “diffamé” par L’Espresso.  L’archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, a en effet qualifié de “diffamatoire” un article du magazine italien du 21 décembre 2017, l’accusant d’avoir reçu personnellement des dizaines de milliers d’euros de l’Université catholique de la capitale hondurienne (UNICAH) en tant que Grand chancelier.

Sur le site internet de l’archidiocèse de Tegucigalpa, le cardinal Maradiaga  affirme que les accusations de l’hebdomadaire italien viennent de “personnes opposées à la réforme de la curie romaine qui veulent me calomnier pour que je cesse ce service” à l’Eglise et au pape François.

La “voix des pauvres”

S’exprimant au nom de l’archidiocèse de Tegucigalpa, le Père Carlos Rubio a rejeté les accusations de L’Espresso, rappelant que l’Université catholique, qui appartient à l’Eglise, appuie économiquement “tous les évêques et pas seulement le cardinal, pour aider les diocèses”.

Membre et coordinateur du C9, la commission des neuf cardinaux nommés par le pape François pour l’aider dans le gouvernement de l’Eglise universelle, le cardinal hondurien riposte dans une interview accordée à l’agence de presse catholique anglophone CNA, appartenant au groupe catholique états-unien EWTN Global Catholic Network. Représentant la “voix des pauvres”, considéré comme un proche du pape François, le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga a affirmé que les sommes d’argent en question servaient aussi à aider le travail pastoral de l’Eglise.

Une enquête du Saint-Siège

Le Saint-Siège a cependant enquêté sur des accusations de malversations financières à l’encontre du cardinal Oscar Maradiaga, mais les résultats ne sont pas connus. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a confirmé à I.MEDIA le 22 décembre 2017 que cette enquête avait été demandée par le pape François lui-même. Selon des informations parues dans l’hebdomadaire L’Espresso, un visiteur apostolique, l’évêque argentin Mgr Jorge Pedro Casaretto, a été envoyé au Honduras en mai dernier, pour enquêter sur des allégations concernant le cardinal Maradiaga

Le prélat aurait ainsi perçu environ 35’000 euros par mois pendant des années, dont 500’000 euros pour la seule année 2015. Au total, il aurait touché plus d’un million d’euros. Sommes qui auraient été investies dans des fonds anglais, notamment Leman Wealth Management, et dont une partie aurait disparu.

“Pas un acte de corruption”

Le cardinal a expliqué à CNA que l’Université catholique est la propriété de l’archidiocèse de Tegucigalpa et que lui-même n’a même pas le pouvoir de la vendre. “Nous l’avons fait grandir jusqu’à ce que nous ayons 11 campus dans le pays afin que nous puissions aussi aider le travail pastoral de l’Eglise”. Il souligne que l’archidiocèse dispose d’un Conseil économique qui décide des investissements. Pour le Père Rubio, “recevoir ces aides de l’Université n’est pas un acte de corruption, parce que l’argent ne vient pas de l’Etat, mais c’est de l’argent d’une institution qui dépend de l’Eglise”.

Le cardinal hondurien a confirmé pour sa part que le montant mensuel versé par l’Université catholique et mentionné par L’Espresso était plus ou moins celui qu’il recevait. Cet argent permet d’apporter une aide financière destinée aux  séminaristes, à la construction et à la réparation d’églises, aux prêtres des paroisses rurales “qui n’ont pas assez d’argent pour survivre”.

L’argent qu’il reçoit de l’Université catholique du Honduras, a poursuivi le cardinal, sert aussi à acheter  les véhicules des paroisses et à payer les frais de santé des prêtres, “puisque aucun d’entre nous n’a de salaire”. Le cardinal Oscar Maradiaga relève que ces fonds ne sont pas à son nom mais à celui de l’archidiocèse. “Vous pouvez consulter les prêtres, a-t-il ajouté, soulignant que ces fonds aident aussi de nombreux pauvres qui viennent tous les jours chercher de l’aide”.

“Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”

Le cardinal Maradiaga a également révélé qu’il y a plus d’un an, il a dû révoquer un administrateur à l’Université “parce qu’il était en train de voler”. Peu de temps après un pamphlet anonyme a publié une série de diffamations similaires aux accusations que publie en ce moment L’Espresso.

 “Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”, lance-t-il, avant de se demander quel but vise cette diffamation diffusée et réfutée en justice au Honduras il y a un plus d’un an. “Pourquoi la publier maintenant, alors qu’il n’y a plus que 8 jours avant que je présente ma démission au Saint-Père et que j’aurai 75 ans?” Le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga aura en effet 75 ans le 29 décembre 2017 et, conformément au droit canonique, il démissionnera de son poste d’archevêque de Tegucigalpa pour avoir atteint la limite d’âge.

L’article de L’Espresso a été publié  le 21 décembre, le jour même du discours du pape François à la curie. Lors de cette intervention, le pontife avait en particulier sévèrement critiqué les “traîtres à la confiance”.

(cath.ch/aci/cna/imedia/be)

Offices de Noël à portée de clic grâce à Theodia

Unknown.pngOffices de Noël à portée de clic grâce à Theodia

L'Avent est très court. Noël tombe un lundi, juste après le 4ème Dimanche de l'Avent. Cela rend le calendrier liturgique quelque peu confus. 

Comment ne pas manquer la Messe du Dimanche ? 

 

Comment ne manquer aucune messe ? Où y-a-t-il la Messe de Minuit ? La Messe des familles ? L'application Theodia répond presque instantanément à toutes ces questions !

 

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theodia n'est pas destiné aux seules paroisses et couvents desquels notre entreprise à réalisé de site ou l'hébergement de site. Il est destiné à toute paroisse, unité pastorale, diocèse, couvent ou groupements de lieux dans lesquels sont célébrés des offices religieux catholiques. 

L'outil, dans toutes ses options de base, est proposé gratuitement à l'adresse http://theodia.org 

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Fonctionnalités

Unknown-1.jpegPour l'heure, theodia permet de géolocaliser un lieu de culte, duquel il est possible de donner un titre, une description, de lier des images, un lien vers le site internet officiel lié au lieu en question. Chaque lieu est catégorisé par type.

A chaque lieu, il est possible de lier des calendriers au format ICS. Ces calendriers sont mis à jour à partir de Google ou d'Outlook, par exemple. Il y a un calendrier par lieu, par langue et par rite. Ainsi, une église dans laquelle sont célébrées des messes en français et en allemand dispose de 2 calendriers.

A l'heure actuelle, theodia ne gère que les messes. Un développement ultérieur est prévu pour la gestion de tous les offices religieux (vêpres, laudes) ainsi que pour la prière du chapelet et les confessions.

Un widget permettant d'afficher des iframe sur les sites internet des paroisses avec une concaténation des horaires de tous les lieux souhaités est actuellement en cours de programmation. Sa sortie est prévue en janvier 2017.

Lieux actuellement enregistrés

A l'heure actuelle, seuls des lieux dans le canton de Fribourg (Suisse) sont enregistrés. Nous attendons volontiers des volontaires hors de nos frontières.

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Enquête voulue par le Pape pour le Cardinal Maradiaga

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Selon le journaliste d’enquête de L’Espresso, Emiliano Fittipaldi, le cardinal touchait environ 500 000 € par an en sa qualité de grand chancelier de l’Université catholique de Tegucigalpa.

 

Cadeau de Noël empoisonné pour le Pape François. Le Cardinal Maradiaga est sous enquête.

Je dois avouer que j'ai toujours été très sceptique par la confiance accordée par le Pape au Cardinal du Honduras. J'avais appris à Rome qu'il pourrait bien trainer quelques casseroles. L'enquête établira les faits. Affaire à suivre ....

Cardinal Maradiaga : François est très triste. Enquête ouverte

 

Vatican - le 22/12/2017 à 15:26:00 Agence I.Media

Le pape François a demandé une enquête au Honduras sur le cardinal Maradiaga

maradiaga-l200-h200-rm.jpgLe Saint-Siège a enquêté sur des accusations de malversations financières à l’encontre du cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa au Honduras. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a confirmé à I.MEDIA le 22 décembre 2017 que cette enquête avait été demandée par le pape François lui-même.

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La gestion du diocèse du cardinal Maradiaga mise en cause

cardinal-Maradiaga-Vatican-2015_0_728_485.jpgGrand chancelier de l’Université catholique de Tegucigalpa, dont il est l’archevêque, le cardinal Maradiaga aurait reçu environ 500 000 € par an. Un hebdomadaire italien met en cause la gestion de cet argent.

Les proches du cardinal réfutent tout enrichissement personnel.

L’archevêque de Tegucigalpa, le cardinal hondurien Oscar Maradiaga, coordinateur du « C9 » et proche du pape François, aurait touché pendant des années environ 35 000 € par mois de l’Université catholique de Tegucigalpa, affirme l’hebdomadaire italien L’Espresso sur son site Internet.

« Le puissant cardinal Oscar Maradiaga, fervent partisan d’une Église pauvre (…) a reçu pendant des années environ 35 000 € par mois », annonce l’hebdomadaire sur son site Internet avant la sortie du journal, dimanche, mettant ainsi en cause le coordinateur du conseil de neuf cardinaux qui conseille le pape dans ses réformes.

 

Le cardinal Oscar Maradiaga, pilote de la réforme

Selon le journaliste d’enquête de L’Espresso, Emiliano Fittipaldi, le cardinal touchait environ 500 000 € par an en sa qualité de grand chancelier de l’Université catholique de Tegucigalpa.

Dans un entretien à l’agence catholique ACI, le père Carlos Rubio, curé de la cathédrale de Tegucigalpa explique que l’université appuyait financièrement « tous les évêques, et non pas seulement le cardinal, pour aider les diocèses » dans un pays frappé par « la pauvreté ».

« Recevoir cet argent n’est pas un acte de corruption, parce qu’il ne s’agit pas d’argent de l’État, mais d’argent d’une institution qui dépend de l’Église », a-t-il insisté.

Un dossier entre les mains du pape

« Connaissant le train de vie très simple du cardinal, je ne l’imagine pas un seul instant utiliser de l’argent pour s’enrichir », confie de son côté à La Croix un proche du cardinal Maradiaga.

Néanmoins, une partie des sommes touchées par le cardinal Maradiaga aurait été investie dans des fonds à Londres puis aurait disparu, selon L’Espresso qui met aussi en cause Mgr Juan José Pineda, évêque auxiliaire de Tegucigalpa et bras droit du cardinal Maradiaga, pour des dépenses mystérieuses qui pourraient avoir été effectuées avec l’argent du diocèse.

L’essentiel des informations publiées par L’Espresso provient en fait d’un dossier réalisé par Mgr Jorge Casaretto, évêque émérite de San Isidro (Argentine), et envoyé par le pape François en personne enquêter sur les agissements de Mgr Pineda, homme à la personnalité trouble.

Seules de très rares personnes à la Curie ont eu accès à ce dossier remis en mai dernier au pape.

« Le pape est très triste »

Les révélations de l’hebdomadaire italien interviennent au moment où le pape François a fustigé jeudi, sans les nommer, les « traîtres de la confiance » qui freinent sa réforme des institutions. « Ils se laissent corrompre par l’ambition et une gloire vaine », a déploré le pape lors des vœux de Noël à la Curie.

Le pape François s’élève contre le « cancer des conspirations » à la Curie

« Le pape est très triste mais également déterminé à découvrir la vérité », assurent des sources proches du pape, citées par L’Espresso qui rappelle que le cardinal Maradiaga fêtera le 29 décembre ses 75 ans, âge auquel les évêques doivent remettre au pape leur démission.

Selon nos informations, le pape garderait toute sa confiance dans le cardinal Maradiaga en ce qui concerne la gestion du « C9 », ce qui accrédite la thèse d’un dossier concernant au premier chef l’évêque auxiliaire.

Nicolas Senèze, à Rome

jeudi, 21 décembre 2017

L'ombre des idées "sedevacantistes" continue sa propagande anti-François

Le sédévacantisme de l'expression latine sede vacante signifiant « le siège (sous-entendu le trône de saint Pierre) [étant] vacant », utilisée entre la mort ou la renonciation d'un pape et l'élection de son successeur) est une position religieuse défendue par une minorité de catholiques du courant traditionaliste.

Ces idées sont comme incrustées dans la tête de nombreux fidèles. Elles fomentent le doute et entretiennent le mythe d'une rupture dans la Tradition de l'Eglise. Rien de tellement nouveau sous le soleil, car elles se répandent depuis le pontificat de Pie XII. 

A lire

L'ombre des idées "sedevacantistes" continue sa propagande anti-François

Unknown.jpegSource L’édition imprimée du nouveau volume des « Acta » officiels du Saint-Siège est parue au début du mois de décembre 2017. On y découvre la lettre dans laquelle le pape approuve les critères laxistes adoptés par les évêques de la région de Buenos Aires pour l’application du chapitre VIII d’Amortis lætitia sur la communion donnée aux divorcés « remariés ».

Qui plus est, cette publication officielle de deux documents, le texte des évêques argentins et la lettre d’approbation du pape, est revêtue de la mention « velut Magisterium authenticum », en tant que Magistère authentique.

Le 13 décembre, sur son blogue Settimo Cielo, le vaticaniste Sandro Magister commentait cette parution aux Acta Apostolicæ Sedis : « Par ce geste, il semblerait donc que François ait voulu dissiper une fois pour toutes les ambiguïtés d’Amoris lætitia, en éliminant tous les doutes sur sa volonté qu’à certaines conditions, les divorcés remariés puissent accéder à la communion eucharistique tout en continuant à cohabiter “more uxorio” (i.e. maritalement). Dans sa lettre, il écrit en effet que le texte des évêques argentins “explique de manière excellente le chapitre VIII d’Amoris lætitia. Il n’y a pas d’autres interprétations”.

« Cette dernière phrase laisse pourtant elle-même planer certains doutes. Si l’interprétation des évêques de la région de Buenos Aires est vraiment l’unique interprétation admise par le pape, qu’en est-il des affirmations solennelles elles aussi écrites par le pape dans l’introduction d’Amoris lætitia, selon lesquelles il est juste que “subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent”, et que donc “dans chaque pays ou région, peuvent être cherchées des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux” ?

« Qu’en sera-t-il par exemple des interprétations plus restrictives, comme celle des évêques polonais ou de l’archevêque de Philadelphie Charles Chaput ? Ou au contraire des interprétations plus audacieuses comme celle des évêques allemands ou de l’encore plus téméraire évêque de San Diego Robert McElroy ? Devraient-elles toutes rentrer dans les critères établis par les évêques argentins puisque, justement, “il n’y a pas d’autres interprétations” ?

« Mais en Argentine également, l’évêque de Reconquista, Angel José Macín, n’est-il pas allé au-delà des critères prudentiels de ses confrères de la région de Buenos Aires, quand il a publiquement et collectivement célébré dans sa cathédrale le retour à la communion de trente couples de divorcés remariés qui continuaient à vivre ensemble “more uxorio” ?

« Ce n’est pas tout. La signification de “magistère authentique” qui est appliquée aussi bien à la “lettre apostolique” du pape François qu’à son annexe (des évêques argentins) n’est pas non plus très claire. On ne voit pas bien comment articuler cet acte du “magistère” avec le canon 915 du code de droit canonique qui interdit d’admettre à la communion “ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste”. »

Et Sandro Magister de signaler que ces doutes sont partagés par le canoniste américain Edward Peters, sur son blogue In the Light of Law (à la lumière de la loi), dans une étude parue le 4 décembre. Au nom de la « miséricorde pastorale », Amoris lætitia peut-elle s’affranchir et de l’enseignement évangélique sur le mariage et de la loi de l’Eglise sur ce sacrement ? 

mercredi, 20 décembre 2017

Le Cardinal Law, archevêque de Boston, est mort. Il est désormais devant le jugement de Dieu

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Le victimes demandent des funérailles discrètes (BFMTV)

Le Cardinal Law, archevêque de Boston, est mort. Il est désormais devant le jugement de Dieu

images.jpegLe cardinal américain Bernard Law, éclaboussé par un scandale pédophile, n'est plus via @letemps @afpfr. Il est désormais face au jugement de Dieu. 

Contrairement à l'affirmation de l'agence de presse française AFP, il a été inquiété (heureusement !) et déposé de son diocèse par Rome, qui a nommé le Cardinal O'Malley, un homme intègre, droit et courageux.

Lien: Le Temps

Le film Spotlight, excellent et dramatique, raconte l'histoire de l'enquête des journalistes du The Boston Globe. Les médias furent décisifs pour faire sortir de l'ombre ces crimes sataniques. Le Cardinal Law n'avait voulu que défendre une institution, sans penser d'abord et avant tout aux victimes. 

L'histoire du Cardinal Pell est tout autre. 

Décès du cardinal Law, confronté en 2002 au scandale de pédophilie à Boston

20.12.2017 par I.MEDIA

Le cardinal Bernard Law, archiprêtre émérite de Sainte-Marie-Majeure, est mort à l’âge de 86 ans le 20 décembre 2017 à Rome, a annoncé le Saint-Siège. Archevêque de Boston (Etats-Unis) entre 1984 et 2002, il avait été contraint à la démission à la suite de révélations d’abus sexuels commis par des prêtres de son diocèse.

Dans un télégramme de condoléances adressé au cardinal Sodano, doyen du collège cardinalice, le pontife assure prier pour le repos du cardinal Law. “Puisse Dieu, qui est riche en miséricorde, l’accueillir dans Sa paix éternelle”. Il confie également le défunt prélat à “l’intercession maternelle” de la Vierge Marie. Contrairement à l’habitude, ce message ne revient pas sur la vie du défunt.

Né en 1931, diplômé de la prestigieuse Université Harvard, le cardinal américain Bernard Law a été ordonné en 1961. En 1973, il est nommé évêque dans le Missouri avant d’être transféré à la tête de l’archidiocèse de Boston, dans le Massachusetts. Un an plus tard, il est créé cardinal par le pape Jean Paul II.

Au cours de ses différents ministères, le haut prélat s’implique particulièrement dans les mouvements de défense des droits civiques et dans le dialogue œcuménique avec le protestantisme. Il est notamment chargé du programme d’accueil au sein de l’Eglise catholique des pasteurs épiscopaliens américains qui se convertissent. Par ailleurs, il appelle à la réalisation d’un catéchisme universel et supervisera ensuite sa traduction en anglais.

Poussé à la démission

En 2002, éclaboussé par les affaires de pédophilie commis par des prêtres de son diocèse, le cardinal Law est poussé à la démission. Il est accusé d’avoir été au courant des méfaits et d’avoir répondu en déplaçant simplement les prêtres incriminés.

Une enquête de journalistes du Boston Globe, couronnée de prix Pulitzer, avait permis de révéler comment la hiérarchie catholique locale, avec à sa tête le cardinal Law, avait de manière systématique, et souvent cynique, couvert des abus sexuels commis par quelque 90 prêtres à Boston et dans les environs au cours de plusieurs décennies. Spotlight, une production indépendante sacrée meilleur film de l’année aux Oscars en 2016, retrace l’enquête du Boston Globe, en donnant une voix aux survivants.

En 2004, le cardinal Law est nommé archiprêtre de la basilique papale de Sainte-Marie-Majeure, à Rome. Il participe au conclave de mars 2005. En 2011, âgé de 80 ans, le haut prélat américain démissionne de sa charge. Il a continué de vivre au Vatican jusqu’à son décès. Mgr Law a constamment refusé de parler ce qui s’était produit à Boston.

Les obsèques du cardinal seront célébrées le 21 décembre dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, comme le veut l’habitude pour celles des cardinaux résidant à Rome. Elles seront présidées par le cardinal Angelo Sodano. Le pape célébrera le rite de l’ultima commendatio et de la Valedictio, dernière recommandation à Dieu, qui a remplacé ‘l’absoute’, ou absolution des péchés. (cath.ch/imedia/xln/rz)

mardi, 19 décembre 2017

La Virginité de Marie selon Ratzinger/Benoît XVI

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Selon le petit prince de la théologie, Joseph Ratzinger/Benoît XVI,  Marie n’aurait pas fait vœux de virginité enfant ou avant mariage avec Saint Joseph. Elle a cru à l’ange, pour devenir Mère du Messie d’une manière qu’elle ne connaissait pas encore. 

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Pour l'Eglise, la virginité est féconde. Marie a inauguré le temps de la virginité pour le Royaume des Cieux. Selon les Juifs, la descendance et la procréation étaient une bénédiction divine. La stérilité, une malédiction. Avec Marie, avec Joseph, le don de soi à Dieu, dans la virginité, est fécond. De là découle le célibat des prêtres, des religieux et religieuses, la vocation de vierge consacrée et le célibat des laïcs.