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dimanche, 12 janvier 2014

Homélie de Mgr Charles Morerod

Homélie écrite

Audio

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Ordination de Monseigneur Alain de Raemy Évêque auxiliaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

Homélie de Monseigneur Charles Morerod OP Evêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

Fribourg - Cathédrale Saint-Nicolas Samedi 11 janvier 2014

Was bedeutet eine Bischofsweihe? Der Bischof kann man nur in seiner Beziehung mit der Kirche verstehen. Das zweite Vatikanische Konzil beschreibt die Kirche zuerst als „Reich Gottes“, dann als „der Schafstall, dessen einzige und notwendige Tür Christus ist“, „die Pflanzung, der Acker Gottes“, „Gottes Bauwerk“, „das Jerusalem droben“ und „unsere Mutter“, dann auch als „Leib Christi“, als „Gemeinschaft des Glaubens, der Hoffnung und der Liebe“ und als „Volk Gottes“. So ist die Kirche vor allem in ihrer Beziehung mit Gott verstanden. Weshalb kann man mehr oder verstehen, was ein Bischof ist, nur in seiner Beziehung mit der Kirche als Kirche Gottes verstanden. Wenn es nicht für Gott wäre hätten wir keine echte Gründe zu feiern, was wir heute feiern.

Es ist natürlich auch etwas menschliches: „wer Gott liebt“, soll „auch seinen Bruder lieben“ Und unserem „Gott hat es (...) gefallen, die Menschen nicht einzeln, unabhängig von aller wechselseitigen Verbindung, zu heiligen und zu retten, sondern sie zu einem Volke zu machen, das ihn in Wahrheit anerkennen und ihm in Heiligkeit dienen soll“. Dank der jetzigen Liturgie können wir besser verstehen, was wir jetzt tun. Wenn wir den liturgischen Wörtern aufmerksam zuhören, und die liturgischen Akte aufmerksam schauen, können wir immer viel lernen.

Comme la révélation « comprend des actions et des paroles intimement liées entre elles », la liturgie nous montre et nous dit à la fois ce que nous sommes en train de vivre.

Nous allons dans un instant dire ou entendre la prière d’ordination, qui est – avec l’imposition des mains – l’un des deux gestes principaux par lesquels, Alain, tu deviendras évêque. Durant cette prière, on tiendra l’Evangile ouvert sur ta tête, montrant ainsi que tu es soumis à l’Evangile et que tu es appelé à le vivre et à le faire vivre. Si nous écoutons ce que cette prière demande à Dieu, nous découvrons beaucoup d’aspects de ce que nous célébrons. J’en signale quelques extraits :

- « dès l’origine, tu as destiné le peuple issu d’Abraham à devenir un peuple saint » :

Dieu veut un peuple qui puisse être avec lui. Il s’agit d’être avec Dieu, et pas seulement comme individus mais comme peuple. Nous ne devrions jamais cesser de nous étonner cette incroyable invitation divine.

- «tu as institué des chefs et des prêtres et toujours pourvu au service de ton sanctuaire » :

Dieu accepte notre manière humaine de faire (il accepte de donner à son peuple un roi et un temple tout en expliquant bien que lui- même aurait suffi...) parce qu’il nous aime et nous respecte. Mais en même temps Dieu sait l’infirmité des pasteurs humains, et il est toujours lui-même notre pasteur . Dans l’incarnation, on voit comment Dieu se fait lui-même notre pasteur tout en rassemblant une communauté humaine et en lui donnant des pasteurs. C’est ce qui arrive dans le sacrement de l’ordre, Dieu lui-même nous donne un pasteur, qui devra toujours se souvenir qu’il n’est qu’un pauvre collaborateur de Dieu, dont Dieu pourrait se passer et qui est ainsi un serviteur inutile.

- « tu veux trouver ta gloire dans les hommes que tu choisis »

Dieu n’a pas besoin de nous pour sa gloire ! C’est nous qui avons besoin d’être dans la lumière de Dieu, et il ne veut pas que nous y parvenions comme des marionnettes passives. Il nous associe à son œuvre, parce qu’il veut notre réponse libre à son amour. C’est un des grands mystères du christianisme que Dieu, reconnu dans toute sa majesté, s’associe une communauté humaine...

Comme nous ne sommes pas des pantins dans les mains d’un destin indifférent à notre liberté, nous pouvons accepter ou non ce que Dieu nous demande. Au début de cette célébration le futur évêque a exprimé son engagement, qui est une sorte d’explicitation de la confession de foi du baptême (renouvelée à chaque veillée pascale). Il a accepté « cette charge au service du peuple de Dieu », jusqu’à la mort et avec la grâce du Saint-Esprit. Et il a pris des engagements : 

 

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« annoncer l’Evangile du Christ avec fidélité et sans relâche » :

Comme cela est manifesté par l’Evangile sur la tête de l’évêque pendant la prière d’ordination

« garder le dépôt de la foi »:

- il s’agit d’annoncer tout l’Evangile, contre la tentation de n’en annoncer qu’une partie, qui pourrait être :

- annoncer seulement ce que j’en comprends ;

- annoncer seulement ce dont je pense que mes interlocuteurs peuvent le comprendre ou le vivre (ce serait une forme de mépris des interlocuteurs ou une conviction que moi j’ai mieux que l’Evangile, une autoattribution par le ministre de « On vous a dit, moi je vous dis »). L’Evangile nous dépasse, mais c’est le don de Dieu et il ne peut être reçu et vécu qu’avec sa grâce ;

mais cet Evangile doit être annoncé à la manière dont le faisait Jésus, et qu’exprime ta devise: Auprès du Seigneur la miséricorde. Les exigences de l’Evangile pourraient sembler écrasantes si on les communiquait sans la conscience permanente que « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs »  , nous dit Jésus. L’Evangile n’est une bonne nouvelle que s’il est annoncé avec amour. Comme nous l’a rappelé et montré S. François de Sales, « l’on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent barils de vinaigre. S’il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur ».

« travailler à la construction du corps du Christ »:

L’Eglise ne se comprend qu’en relation au Christ, sans laquelle on n’a aucune raison suffisante d’en faire partie et encore moins d’y donner sa vie ;

La construction du Corps du Christ se réalise par l’annonce de l’Evangile et la célébration des sacrements.

"et demeurer dans son unité avec le collège des évêques et sous l’autorité du successeur de Pierre »:

Au sein du collège des évêques qui succède au collège des Apôtres dans une partie de ses fonctions, l’évêque sert de référence parmi les différentes interprétations de l’Evangile, qu’il y a toujours eu et qu’il y aura toujours, Le successeur de Pierre est la référence si différentes interprétations de la foi se font jour au sein du collège des évêques. Avec ces moyens de salut « humains », Dieu a pris ses dispositions pour que le don du Christ puisse vraiment être transmis avec sûreté à travers les âges.

«accueillir au nom du Seigneur les pauvres et les étrangers »:

Cela fait partie de l’annonce de tout l’Evangile. Le Sermon sur la montagne, qui indique le cœur de la nouveauté évangélique, nous le rappelle : « j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25,35). Dieu compte sur nos mains. Si le nouvel évêque a besoin de l’imposition des mains, nos mains chrétiennes sont requises pour que les pauvres croient que Dieu les aime, et lorsque nous rencontrerons le Christ il nous demandera si nos mains ont soulagé ceux qui souffrent.

 

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«partir à la recherche des brebis errantes »

Actuellement il s’agit de chercher non plus 1 brebis sur 100, mais 99 sur 100, nous dit le pape; nous sommes une minorité qui accepte comme une libération d’avoir perdu un rôle social dominant à cause duquel trop de monde a souffert ; nous proposons simplement le Christ comme il s’est proposé lui- même, à qui accepte librement de l’accueillir ;

cela implique de dire et de montrer ce que nous proposons à accueillir. Dans la situation d’ignorance religieuse où nous nous trouvons, un grand effort de formation chrétienne doit être entrepris (comme tu l’as constaté durant toutes tes années de ministère auprès des jeunes, en paroisse et à la Garde Suisse).

« intercéder auprès de toi et à te présenter l’offrande de ton Église »:

a. Il est indispensable d’intercéder parce que nous nous rappelons que nous sommes des serviteurs inutiles dans la vigne du Seigneur qui est l’Eglise, nous pouvons planter et arroser, mais c’est Dieu qui donne la croissance. Parler avec Dieu des personnes que nous rencontrons est au cœur de notre ministère. Imitons Jésus qui, avant d’appeler ses Apôtres, a passé la nuit en prière, nous rappelle l’Evangile de cette messe.

b. L’évêque doit présenter l’offrande – l’eucharistie. «L’Eglise fait l’eucharistie, l’eucharistie fait l’Eglise ». Ce qui compte dans l’Eglise, ce ne sont pas les discours religieux, c’est la présence du Christ lui- même. C’est pourquoi il faut l’eucharistie pour laquelle il faut des prêtres et donc des évêques. Si ce n’est pas l’eucharistie qui est au centre, ce sera nous, nos idées et notre œuvre ; mais nous n’amenons pas à nous-mêmes ! Nous nous posons beaucoup de justes questions (peut-être aussi des questions fausses) à propos de notre pastorale, de la vie des communautés chrétiennes. Et nous devons nous poser ces questions. Mais rappelons-nous toujours de ce qui est le plus fondamental : une communauté chrétienne existe par et pour le Christ. C’est lui qui nous appelle – « faites ceci en mémoire de moi » – et qui est présent là où deux ou trois sont rassemblés en son nom. Appelons-le sans cesse : Viens, Seigneur Jésus ! Si nous voulons que nos communautés chrétiennes vivent et se développent, il faut que l’on y reconnaisse la présence agissante du Christ.

Le porteur de la crosse est le pasteur des brebis, à la suite de Dieu qui « les porte sur son cœur » Le pasteur doit aimer chacune de ses brebis et en connaître l’odeur. Le porteur de l’anneau est comme envoyé (apôtre) du Christ époux de cette Eglise où il est envoyé, il aime cette épouse et lui donne sa vie (en prolongement de la consécration de son baptême).

Cher Alain, au début de cette célébration tu as déclaré à propos de cette charge de l’épiscopat : « Je m’engage à la remplir jusqu’à la mort avec la grâce de l’Esprit Saint ». Tu as accepté cette consécration au service de l’Eglise reçue en épouse. Il n’y aurait aucune raison de prendre un tel engagement jusqu’à la mort – tu peux être amené à donner ta vie pour la foi que tu vis et enseignes – si ce n’était en réponse au Seigneur de l’Eglise, au Christ qui a donné sa vie pour nous. On ne peut s’engager ainsi que par amour, en réponse à l’amour infini de Dieu. Tu as entendu ce que Jésus disait à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu ».

Mais même en percevant le don de Dieu, tu sais bien que tu n’es pas à la hauteur de ce don... et tu te lances quand même. Tu pourrais dire avec S. Paul : « Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait; mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus». Tu as publié dans une interview que tu te croyais trop timide pour devenir prêtre (j’en ai aussi souffert, d’ailleurs, et ce n’est pas fini). Tu as pu surmonter cette timidité en grande partie, mais tu sais encore mieux qu’avant à quel point tu es inadapté à la mission que Dieu te demande. Mais Dieu le sait mieux que nous... et donc nous n’avons pas à avoir peur. Tu t’es engagé, oui, mais en précisant bien : « Avec la grâce du Saint-Esprit ».

In der Zukunft werde ich dir wiederholen können, was Paulus in der zweiten Lesung dieser Messe sagt: „Entfache die Gnade Gottes wieder, die dir durch die Auflegung meiner Hände zuteil geworden ist“. Mit dieser Auflegung hast du ein Amt bekommen, das nicht einfach ist, aber damit gibt Gott seine Hilfe: „Leide mit mir für das Evangelium. Gott gibt dazu die Kraft: Er hat uns gerettet; mit einem heiligen Ruf hat er uns gerufen, nicht aufgrund unserer Werke, sondern aus eigenem Entschluss und aus Gnade“. Als ich an die Rekrutenschule der Bischöfe teilgenommen habe (was du auch in September tun wirst), habe ich festgestellt, dass andere Bischöfe dasselbe wie ich erfuhren: bis jetzt glaubte ich schon, dass ich die Hilfe Gottes immer brauche. Jetzt sehe ich aber einfach keine andere Lösung: mit meinen Kräften wäre ich ganz unfähig. Es ist eine ungeheure Befreiung, dass zu erfahren. Auch wenn wir auf dem Schiff der Kirche während eines Sturmes sind, sagt uns Jesus: „Was seid ihr so furchtsam, ihr Kleingläubigen? Dann stand er auf und befahl den Winden und dem See; und es entstand eine große Stille“.

N’aie pas peur. Tu n’es pas seul : nous portons le joug avec le Christ, et avec lui ce joug est léger. Et l’évêque n’est pas sans l’Eglise. Il y a deux joies et consolations dans notre vie : la première est dans notre dialogue avec Dieu. La deuxième, intimement liée à la première, c’est le soutien mutuel dans la foi. Je suis émerveillé en voyant des prêtres qui ont grandi et mûri dans leur ministère, ou qui le commencent avec enthousiasme : c’est magnifique de travailler avec eux, et ça encourage énormément. Et je suis émerveillé de tellement de rencontres avec des laïcs profondément enracinés dans leur foi : ceux qui travaillent pour l’Eglise avec joie et compétence, ceux que je rencontre en visitant le diocèse, mais aussi ceux qui me disent un mot dans la rue et entrouvrent des fenêtres sur leur relation avec Dieu. Et puis tu vois l’accueil fraternel des évêques qui concélèbrent cette ordination. Surtout de ceux avec qui tu collaboreras le plus : Pierre Farine et moi.

Comme nous avons été heureux de travailler ensemble jusqu’à maintenant, nous le serons de travailler avec toi.

 

Les premiers Cardinaux du Pape François

Le Pape rend public les noms des 19 prochains nouveaux cardinaux


(RV- Radio Vatican) - Le Figaro, Jean-Marie Guénois

Le Pape François, au terme de l’Angélus de ce dimanche, a rendu public les noms des 19 prochains nouveaux cardinaux, dont 16 électeurs (moins de 80 ans), qui seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils nous viennent de 12 pays différents, et de tous les continents « pour représenter le profond rapport ecclésial entre l’Eglise de Rome et les autres Eglises disséminées de par le monde. » Le 23 février, a annoncé le Pape, « je présiderai une messe solennelle avec les nouveaux cardinaux, alors que le 20 et le 21 février, je tiendrai un Concistoire avec tous les Cardinaux pour réfléchir sur le thème de la famille ». 

Le Pape a alors cité un par un les 16 nouveaux cardinaux :

1 – Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat .

2 – Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Evêques.

3 - Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

4 – Mgr Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé. 

5 – Mgr Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (Grande-Bretagne).

6 – Mgr Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua)

7 – Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).

8 – Mgr Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire )

9 – Mgr Orani João Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).

10 – Mgr Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia-Città della Pieve (Italie).

11 – Mgr Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).

12 – Mgr Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).

13 – Mgr Ricardo Ezzati Andrello, Archevêque de Santiago du Chili (Chili).

14 – Mgr Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).

15 – Mgr Orlando B. Quevedo, Archevêque de Cotabato (Philippines).

16 – Mgr Chibly Langlois, Evêque de Les Cayes (Haïti).

Le Pape François a décidé d’unir au Membres du Collège Cardinalice 3 archevêques émérites, qui se sont distingués par leur service au Saint-Siège et à l’Eglise.

1 – Mgr Loris Francesco Capovilla, Archevêque titulaire de Mesembria.

2 – Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune.

3 – Mgr Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries. 

« Prions pour les nouveaux cardinaux, a ajouté le Pape, afin que revêtus des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, le Bon Pasteur, ils puissent aider plus efficacement l’Evêque de Rome dans son service à l’Eglise Universelle.»

Parmi les nouveaux électeurs en cas de conclave pour élire un nouveau pape, quatre seront Italiens, dont le nouveau secrétaire d'Etat Pietro Parolin, deux autres Européens (un Allemand et un Britannique), cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), un Nord-Américain (Canada), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso), deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines).

samedi, 11 janvier 2014

Monseigneur Alain de Raemy ordonné évêque auxiliaire

Site Internet de l'Unité pastorale Notre-Dame de Fribourg

(homélie, galeries photos et lien avec le site du diocèse)

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Le 12h30 Radio Suisse Romande


podcast

ATS - via Le Matin

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Photos : Christ-Roi Facebook

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A noter l'excellente et émouvante homélie de Mgr Charles Morerod, qui sera prochainement publiée sur le site du diocèse. 

Pascal Fessard, de Cath.ch l'a enregistrée. Ici

vendredi, 10 janvier 2014

La cathédrale est prête pour l'ordination épiscopale de Monseigneur Alain de Raemy

Pas de Cardinaux, mais quelques 20 évêques seront présents. Mgr Charles Morerod, Mgr Amédée Grab (émérite de Coire) et Mgr Brunner (Sion, Valais) consacreront le nouvel évêque auxiliaire. 

Plus de 15 gardes suisses en uniformes, avec le Commandant et le Major donneront de la couleur à la célébration. 

Quelques 200 prêtres et environ 10 diacres rempliront le coeur de la cathédrale. 

3 églises sont prévues: la cathédrale avec 4 écrans, les Cordeliers avec écran et la Basilique Notre-Dame.

Quelques 20 médias couvrent depuis quelques semaines les premiers pas épiscopaux de l'ancien chapelain de la garde suisse pontificale.

Environ 1500 personnes sont attendues. 

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Notons enfin la présence de Mgr Krajewski, qui a souhaité aussi entraîner les gardes suisses dans son service auprès des plus pauvres. 

L’AUMÔNIER DU PAPE CÉLÈBRE LES OBSÈQUES D’UN SDF MORT DE FROID PRÈS DU VATICAN. 

Vatican - le 10/01/2014 | Par Agence I.Media


L’aumônier du pape, Mgr Konrad Krajewski, a célébré, dans l’après-midi du 10 janvier 2014, les obsèques d’Alexandre, le sans-domicile fixe retrouvé mort de froid dans un parking sous la colline romaine du Janicule, à quelques pas du Vatican. En apprenant la nouvelle du décès de ce Polonais de 63 ans, un mois plus tôt, le souverain pontife s’était dit “profondément attristé“.

Lombardi: Darius Rochebin tweet durant le 19.30

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Un Lombardi peut en cacher un autre

Jolie et sympathique petite erreur "jésuite" durant le 19.30. Filippo Lombardi, homme politique tessinois a eu droit à la photo du Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican. 

 

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A peine deux minutes plus tard, Darius Rochebin tweet: 

Pardon pour la confusion de photo c'est le père Lombardi du Vatican qui a été affiché au lieu du politicien.

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Ni vu ni connu, on fermera les yeux sur cette petite erreur élégamment corrigée. Errare humanum est, perseverarre diabolicum dit le dicton.

Le gris

L'immense majorité n'y a probablement vu que du feu. Les cols romains gris, c'est comme les chats. Outre d'être une couleur plutôt terne, c'est bien connu que la nuit tous les chats sont gris. Mieux vaut le noir, couleur télégénique.

Comme quoi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat !


jeudi, 09 janvier 2014

La pornographie: une drogue dure


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Le secret de la vertu de la sainte pureté: le sport, des objectifs et des passions cultivées positivement, la dévotion à la Sainte Vierge et à Saint Joseph, la confession alliée à une parfaite sincérité et la Messe quotidienne. 

Le Point

Drogue dure

C'est que la pornographie, loin d'être anodine, peut engendrer une véritable addiction. "Une hormone particulièrement présente dans les mécanismes du plaisir est sécrétée par le cerveau : la dopamine. Celle-ci peut irriguer les différentes zones qui sont au centre de nos sensations, des émotions et de l'intellect", souligne le neuropsychiatre Michel Reynaud, auteur de On ne pense qu'à ça (éditions Flammarion, 2009). Or, "tous les produits entraînant l'addiction, comme les drogues, augmentent la sécrétion de dopamine. En temps normal, une fois le plaisir disparu, notre cerveau retrouve son état initial. Mais ce n'est pas le cas pour les sujets qui entrent dans la dépendance. Ce mécanisme vaut pour l'excitation sexuelle", poursuit le professeur Reynaud.

Et, à l'inverse d'une drogue dure, la pornographie est omniprésente, légale et largement gratuite. Et le nombre de consultations pour des problèmes de dépendance explose. "Il y a différents degrés d'addiction. Certaines personnes peuvent se masturber jusqu'à quinze fois par jour et subir d'autres troubles très sévères, d'autres seront beaucoup moins touchées", explique Michel des Roseaux, sexologue à Paris. Où placer la ligne rouge ? 

François ira chez François

Vatican - le 08/01/2014 à 17:51:00 Agence I.Media
France : Le président François Hollande sera reçu par le pape le 24 janvier.

Le président de la République française François Hollande effectuera sa première visite au Vatican le 24 janvier 2014, ont confirmé à I.MEDIA des sources vaticanes le 8 janvier. Un peu plus tôt, le quotidien français La Croix avait indiqué qu’une telle visite devrait avoir lieu à cette date, à quelques mois à peine d’échéances électorales - municipales et européennes - dans le pays.


© Présidence de la République

“Il est important qu’une telle visite ait lieu sans tarder“, explique-t-on au Vatican. De fait, s’il est déjà venu à Rome (Italie) à la rencontre des autorités de la péninsule à 4 reprises depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012, François Hollande franchira pour la première fois les murs du Vatican pour être accueilli dans le Palais apostolique. Cette visite a été décidée très récemment, confient plusieurs sources, et son organisation est encore en cours. La composition de la délégation présidentielle doit encore être validée par les 2 parties.

Si Paris et le Saint-Siège se retrouvent sur plusieurs axes sociaux ou environnementaux, quelques sujets plus délicats les séparent, comme la récente légalisation dans l’Hexagone du mariage entre personnes de même sexe, ou encore le projet de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté. Sur ces sujets, L’Osservatore Romano a plusieurs fois clairement pris ses distances avec les décisions françaises.

Le pape François, devant un groupe de parlementaires français, en mai 2013, s’était contenté d’assurer que leur rôle était de donner “une âme“ aux lois et, le cas échéant, de les “abroger“. Benoît XVI (2005-2013), quant à lui, avait encouragé les évêques français, en novembre 2012, à faire entendre leur voix “sans relâche et avec détermination“ dans “les débats importants de société“. Il avait aussi noté “l’énorme défi à vivre dans une société qui ne partage pas toujours les enseignements du Christ, et qui parfois cherche à ridiculiser ou à marginaliser l’Eglise en désirant la confiner dans l’unique sphère privée“.

Une brève visite

François Hollande, qui avait accepté après son élection son titre de “premier et unique chanoine d’honneur“ de Saint-Jean-de-Latran, avait cependant décliné l’invitation du chapitre de la basilique romaine à venir prendre possession de sa stalle. Il devrait effectuer fin janvier une visite assez brève au Vatican qui pourrait être suivie d’une rencontre avec des autorités italiennes.

La dernière visite au Vatican d’un chef de l’Etat français remonte au 8 octobre 2010. Nicolas Sarkozy avait alors été reçu en audience par Benoît XVI. Déjà, en décembre 2007, l’année de son élection à la présidence de la République, il avait été reçu par le pape, avant de se rendre à la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran pour y recevoir le titre de “premier et unique chanoine d’honneur“, accordé d’abord au rois puis aux présidents de France de façon symbolique.

4 présidents de la 5e République sont venus à Saint-Jean-de-Latran prendre possession de leur titre : le Général De Gaulle (1958-1969) en 1967, Valery Giscard d'Estaing (1974-1981) en 1978, Jacques Chirac (1995-2007) en 1996 et Nicolas Sarkozy (2007-2012) dès décembre 2007. Georges Pompidou (1969-1974) et François Mitterrand (1981-1995), cependant, ne se sont pas ‘installés’ formellement dans le chapitre. AMI/MM

L'avortement: objet de votation le 9 février

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Ceci n'est pas une émotion, ni une maladie. 

Dossier RTS - article du Professeur F.-X. Puttalaz, philosophe * - Choisir la Vie - Mgr Rey, évêque de Toulon

Ce matin, sur les ondes de la Première, l'éthicien Denis Müller a présenté quelques arguments contre l'initiative visant à faire de l'avortement une affaire privée (votation 9 février prochain). 

- Première question éthique: La maladie réclame la solidarité. Cela exige donc d'être solidaire envers le financement collectif de l'interruption de grossesse pour ne pas laisser une femme seule dans les soucis financiers. 

- Seconde question : Le foetus n'a pas le statut de personne humaine. La vie intra utérine d'un foetus n'est que le début d'une vie humaine. Le titre de personne peut être donné après la naissance. 

La question "Boson de Higgs"

Le fond de la question repose sur une réflexion fondamentale: le statut d'un ovule fécondé. Qu'est-ce ? Tous les raisonnements sont la conséquence de la réponse à cette question. 

Pas de religion

Tout d'abord, le statut de l'embryon n'est pas une question religieuse, car elle relève de la raison. Force et de constater que la science, oeuvre de la raison humaine, démontre que l'ovule fécondé est un être humain, donc une personne humaine. 

Si les scientifiques sont capables de détecter les particules élémentaires de la matière, pourtant invisible à l'oeil nu, alors a fortiori la raison humaine peut découvrir cette première vérité fondamentale. La science démontre et confirme que dès la fécondation, un être humain est présent, la plus petite personne humaine du monde. 

L'ADN

Premièrement, l'ADN du foetus est clairement distinct de la maman. D'ailleurs, la science veut faire un diagnostic pré-implantatoire. Cela va dans le sens que cet ovule fécondé possède déjà les caractéristiques "maladifs" développées plus tard par la personne, déjà présente. 

Un être humain est toujours une personne

Deuxièmement, si c'est au moins du matériel physique humain, au plus un être humain, pourquoi ne serait-il pas une personne ? L'histoire a déjà connu la négation de la dignité de personne à des êtres humains. 

Aussi, l'ovule fécondé n'est pas une émotion, ni un argument, ni une maladie, mais la plus petite personne du monde qui repose dans le ventre de sa maman. 

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L'avortement sera toujours une blessure, ce qui n'est pas un acte médical. 

Extrême gauche

Etre pour la vie nous placerait plutôt à l'extrême gauche, car nous sommes en faveur des petits, des pauvres, des réfugiés, des malades, des plus petits d'entre nous. Soyons solidaires envers les femmes qui souffrent, qui pleurent, qui sont en détresse en étant solidaire envers le foetus, l'embryon qui doit être protégé. 

L'avortement n'est pas une question de gauche ou d'extrême droite, de finance publique ou d'initiative dangereuse, ni d'adjectifs qualificatifs qu'on lance au hasard: extrémiste, nazi, dangereux .... L'avortement sera toujours une blessure infligée, en plus, à une mère en détresse.

Une femme est enceinte

Une femme qui attend un enfant n'est pas malade, elle est enceinte. Ne blessons pas physiquement une femme qui souffre déjà dans son coeur. La solidarité exige de lui venir en aide par des actes concrets: aides financières, habits, logements, accompagnements psychologiques. L'avortement blesse la mère et tue un être humain, une personne. Si on tue les petits alors on se tuera toujours entre nous et nous n'aurons pas la Paix.  

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* L'ovule à peine fécondé (...le foetus) n'est pas une personne humaine en puissance, en devenir, car il est une personne en acte. Par contre, c'est un adulte en puissance. 

- acte/puissance sont des termes de la philosophie d'Aristote et de Saint Thomas d'Aquin pour cerner la réalité de l'être. Par exemple, une graine d'une plante verte est une plante verte en puissance. La semence a en elle tout le futur déploiement de la futur plante verte, donc on parle de puissance. Lorsqu'elle aura fleuri elle le sera en acte. Elle aura alors fait fleurir toutes ses potentialités. 

24 Heures: Mgr Alain de Raemy

Site Internet

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ALAIN DE RAEMY, ÉVÊQUE AUXILIAIRE

L’enfant sage est devenu monseigneur

«Barcelone est une ville très laïque.» Alain de Raemy y est né à la Clinique des Etrangers, en Suisse déraciné. Son père fribourgeois et sa mère valaisanne y vivaient, car le métier d’ingénieur du premier les y avait conduits. Le nouvel évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg dit avoir été un enfant sage. Pas comme sa petite sœur, qui avait affiché sur la porte de sa chambre le slogan «Il est interdit d’interdire». Ce qui avait le don d’énerver le père. La mère, elle, avait le souci de sa progéniture. Et lorsque la turbulente des quatre enfants s’en revenait à point d’heure, elle constatait que la lumière s’éteignait alors dans la chambre des parents. Jamais une remarque de la maman. Papa, heureusement, n’était pas dérangé dans ses ronflements.

Cet homme droit a transmis l’honnêteté et le sens de la précision à son fils. Ado, si sa sœur se passionnait pour la réincarnation à travers les écrits de Lobsang Rampa, lui cultivait la «ligne classique chrétienne». Sans avoir été ni scout ni servant de messe. Il s’y rendait, en famille, le dimanche, et s’y sentait bien pour autant qu’on ne lui demande rien. Trop timide, il refusait de lire un texte aux catholiques francophones rassemblés. «Lorsqu’une mouche mourait dans ma chambre, je l’enterrais. Je couvrais le crucifix en période de carême. Je pratiquais les rituels de la foi sans en être conscient. Je la vivais.»

Alain de Raemy se prête au jeu des questions de bonne grâce du haut de ses 189centimètres, tout en finesse. Il avoue être content de ne pas avoir grandi davantage. Il écoute, concentré, les mains croisées et porte le col romain avec désinvolture. Courtois, il pratique l’humour et manifeste de l’intérêt pour son interlocuteur. «J’aime les gens. La prêtrise m’a donné accès à des milieux très différents. Découvrir de nouvelles personnes me passionne.» Il se trouve assez patient. «Sauf au volant! Là, je ne supporte plus mon prochain. J’ai même honte de mes réactions verbales.» Côté défaut, il confesse un mauvais sens de l’organisation et pas mal de distraction. Pour se souvenir de quelque chose, il doit commander sa mémoire.

L’ancien curé de la paroisse de Boisy- Pierrefleur à Lausanne – il y a été actif cinq ans –, se détend en voyageant. Mais point besoin des Caraïbes pour le mettre en joie. Il lui arrive aussi d’éprouver le besoin d’écouter de la musique «à tue-tête». Quel genre? Du classique au hit-parade. Sa mère l’a initié au cinéma, comme à l’histoire et à la littérature. Il se souvient avec émotion de la projection de Ludwig ou le crépuscule des dieux de Visconti, à sa sortie en 1972. Le curé Paul Frochaux, qu’il connaît du séminaire et peintre lui-même, l’a initié à l’art.

En hiver, Alain de Raemy skie. Mais ce qu’il préfère c’est nager l’été dans les piscines, les lacs. Ou encore mieux dans les vagues d’une mer. La brasse et le crawl ont ses faveurs. Le bon nageur a pourtant éprouvé des difficultés à apprendre à flotter. «A Barcelone, nous étions 30 à 40 pour un seul professeur. J’étais trop philosophe. Je me disais si je coulais personne ne le remarquerait. Au début du cours, je demandais pour aller aux toilettes et je ne revenais pas.» Jusqu’au jour où le prof s’en aperçoit… et lui donne des leçons particulières. D’où la passion pour ce sport.

Ah, Rome et ses très longs étés! Alain de Raemy a été sept ans aumônier de la Garde suisse du pape. C’est là, plus que partout ailleurs dans le pays qu’il a rencontré la Suisse dans sa grande diversité. Il a étudié à Engelberg (OW), fréquenté l’Uni, le séminaire, et tenu une paroisse à Fribourg, exercé à Yverdon, mais c’est au Vatican qu’il entendait tous les jours parler rom anche.

Comment renonce-t-on à la sexualité? «On renonce si on s’investit, si l’affectivité et les sentiments sont parties prenantes du ministère.» Alain de Raemy ne se voyait pas vivre le mariage et la famille. Devenir prêtre impliquait de ne pas avoir d’engagements privés. Il évoque des difficultés, parfois, mais affirme que le principe était clair.

Dans sa thèse de doctorat non terminée – «quelle horreur!» –, il confronte deux interprétations de la phrase «Hors de l’Eglise, pas de salut». Celle du théologien français actuel Bernard Sesboüé qui propose de l’oublier. Et celle du cardinal Charles Journet (1891-1975), ami du philosophe Jacques Maritain, pour qui elle nous oblige à aller davantage en profondeur. «L’Eglise commence là où l’homme s’ouvre à Dieu», souffle le nouvel évêque auxiliaire, qui soutient la seconde.

L’ordination d’Alain de Raemy a lieu samedi matin 11 janvier en la cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg.

Michel Rime Texte
Florian Cella Photo

mercredi, 08 janvier 2014

Après un Pape théologien, un Pape Pasteur

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mardi, 07 janvier 2014

Un garde suisse dragué par des Cardinaux

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Le Matin

Vatican, homosexualité... thèmes porteurs et accrocheurs

Le Vatican et les scandales seront toujours repris. L'homosexualité, thème omniprésent médiatiquement, surtout avec le lobby gay présent dans l'Eglise, est une info de poids. 

Marquer les esprits

En langage technique de l'info, cela s'appelle marquer "le frame". Le monde médiatique est un grand récipient. Toutes les infos, quelques 5 000 par jour, ne peuvent pas être reprises. Il faut avoir une accroche et ne pas manquer la coche. Par jour, on prend seulement quelques poissons dans l'aquarium de l'info, que ceux qui ont la taille et des caractéristiques précises.

Quand publier cette info

Reste à savoir quand publier cette info, probablement vrai, afin de marquer le terrain et les esprits. Une polémique met quelques jours pour naître, puis s'éteint aussitôt après quelques jours, ou des semaines pour les plus graves. 

Que ce passera-t-il le samedi 11 janvier à 10h00 à la cathédrale de Fribourg ? Vous avez deviné ? L'ordination épiscopale du chapelain de la garde suisse en provenance du Vatican. 5 jours avant c'est le bon timing! 

Ainsi, impossible de ne pas répondre à cette question. Celui qui "tire" en premier marque le terrain et des points. Mgr de Raemy sera soumis à la question. Voilà pour la tactique média.

Le mystère de l'Eglise

Unknown.jpegCeci dit, l'info est probablement exacte. L'Eglise est comme la lune, elle éclaire la terre avec la lumière du soleil, alors que le monde est dans la nuit. Mais la lune a des cratères, des zones d'ombres. L'Eglise est Sainte. Ses frontières passent dans notre coeur. Hélas, il y a pire que le péché: la corruption. 

La corruption

Le scandale blesse. Nous nous disons: alors si c'est cela l'Eglise..... Les hommes d'Eglise portent un trésor dans des vases d'argiles. Toutefois, le Pape François précise: les hommes sont pécheurs, et sont accueillis dans l'Eglise. Pécheurs oui, mais pas corrompus. Les hommes corrompus blessent Dieu, l'Eglise et les autres, les victimes ! Il y a des scandales qui tuent la foi, qui sont comme des vaccins contre la foi. 

Heureusement, l'Eglise n'a pas peur de la vérité, car la rechercher c'est chercher Dieu. 

lundi, 06 janvier 2014

Le Pape est instrumentalisé

Vatican - le 05/01/2014 à 16:26:00 Agence I.Media
Homosexualité : Le Vatican déplore l’instrumentalisation des propos du pape sur les enfants de divorcés.

Alors que certains médias ont évoqué une ouverture du pape François aux couples homosexuels après la publication d’un échange qu’il avait eu fin novembre 2013 avec des religieux, le Vatican a déploré “l’instrumentalisation“ des propos du pontife, le 5 janvier 2014. Devant quelque 120 supérieurs d’ordres religieux masculins, le pape avait notamment évoqué les défis éducatifs nouveaux posés à l’Eglise par le nombre croissant d’enfants de divorcés, prenant l’exemple d’une fille de parents séparés vivant avec sa mère et la “petite amie“ de sa mère.

Dans son récit de la longue rencontre du pape François avec les supérieurs d’ordres religieux masculins, publié le 3 janvier dernier, la revue jésuite La Civiltà cattolica indiquait que le pontife avait alors notamment évoqué l’aspect primordial de l’éducation, “mission clef“ pour l’Eglise. L’éducateur, avait précisé le pape, “doit s’interroger sur la façon d’annoncer Jésus-Christ à une génération qui change“.

L’ancien archevêque argentin avait alors cité quelques-unes de ses “expériences“ à Buenos Aires concernant “la préparation nécessaire pour accueillir dans des contextes éducatifs des enfants, des jeunes, qui vivent des situations complexes, particulièrement en famille“. Et le pape d’affirmer : “Je me souviens du cas d’une petite fille très triste qui, au final, avait confié à son institutrice : ‘la petite amie de ma mère ne m’aime pas’“.

“Le pourcentage d’enfants qui étudient à l’école et dont les parents sont séparés est très élevé“, avait poursuivi le pape avant de soutenir que “les situations que nous vivons aujourd’hui posent donc de nouveaux défis qu’il nous est parfois difficile à comprendre“. “Comment annoncer le Christ à ces garçons et à ces filles ? Comment annoncer le Christ à une génération qui change ?“, s’interrogeait le pape François devant les religieux avant de les mettre en garde : “Nous devons être attentifs à ne pas leur administrer un vaccin contre la foi“.

Des propos instrumentalisés

“Le pape ouvre aux couples gays“, ont titré certains journaux de la péninsule italienne après la publication de ces propos. D’autres médias à travers le monde, sur la base des propos du pontife, ont assuré que celui-ci invitait à “une nouvelle approche envers les enfants d’homosexuels“.

Sur l’antenne de Radio Vatican, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a jugé “plus qu’évidente“ la “distorsion“ des propos du pape François, dénonçant leur “instrumentalisation“ alors que la question de la reconnaissance des couples homosexuels est d’actualité en Italie. Le père Federico Lombardi a précisé que le pape entendait parler “de la souffrance des enfants“.

Il a également assuré que “l’éducation et l’annonce de la foi ne pouvaient naturellement pas négliger“ des “situations difficiles“ comme celles d’enfants “de parents séparés, de nouvelles unions irrégulières, parfois même homosexuelles et ainsi de suite“. Dès lors, le père Lombardi a indiqué que l’Eglise devait veiller à accompagner chacun “avec affection“ afin de ne pas provoquer “des réactions négatives contraires à l’accueil de la foi“.

Comme à chaque fois qu’un pape évoque le sujet de l’homosexualité ou de la sexualité en général, ses propos sont soumis à des réductions qui finissent en Une des grands médias. Ainsi, prononcée alors que le pape François rentrait du Brésil en juillet dernier, sa phrase “Si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur, fait preuve de bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?“, était devenue : “Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger ?“

AMI