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mercredi, 07 juillet 2010

Bâle: le risque néo-traditionnaliste...

images.jpegA propos de l'élection du prochain évêque de Bâle:

Lu sur le blog du Copiste du Jura:

avis de Mgr Périsset (docteur en droit canon et nonce apostolique en Allemagne),  dans "1828 - 2003" Bistum Basel, p. 33-34

"En conclusion, je voudrais féliciter l'Evêque de Bâle, mon frère Kurt Koch, de célébrer le 35e lustre ou 175e anniversaire de la Convention du 26 mars 1828 entre le Saint-Siège et les cantons diocésains, donnant ainsi à toute la Communauté diocésaine, et principalement à la Conférence diocésaine rassemblant les Députés des dix cantons appartenant au Diocèse (22), l'occasion de réfléchir à leur responsabilité dans le maintien ou l’«aggiornamento» de celle-ci. Un anniversaire ne devrait jamais se limiter à un regard en arrière, historiquement figé, mais servir à proposer la problématique du passé dans le contexte actuel pour en propulser les orientations vers le futur. Je m'étonne d'ailleurs que dans les affaires de la Suisse comme Etat - dont la dernière «Exposition nationale 2002» en est un frappant exemple - on fasse preuve d'innovation créatrice, tandis que lorsqu'il s'agit de la situation de l'Eglise, on la considère inscrite dans le marbre ou le bronze, au point de fermer les yeux et sur l'évolution du monde, et sur celle de l'Eglise elle-même. D'où l'importance, parfois, d'un regard nouveau, fut-il extérieur!"

La bataille est donc lancée pour l'élection du successeur de son Excellence Mgr Kurt Koch. Le Concile Vatican II a toujours été en faveur de la liberté de l'Eglise. Le combat en faveur d'une tradition d'à peine plus d'un siècle est aussi relancé.

Délits pédophiles: dénoncer aussi au civil

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Selon l'agence I.Media, le Vatican (en fait le Pape lui-même) préparerait des nouvelles normes pour lutter contre le cancer de la pédophilie dans le clergé.

Il semblerait que les démarches avancent dans la direction d'une "réduction à l'état laïc" (très mauvais terme, car un laïc n'est pas un modèle réduit en rapport au prêtre) et d'une dénonciation, par l'évêque, à l'autorité civile (mieux vaudrait parler de la perte ou du renvoi de l'état clérical).

Cela me semble normal et tellement raisonnable. On dénonce bien aux autorités civiles ceux qui détournent l'argent... Or, une âme vaut bien plus que tout l'or du monde.

Ce monde s'était fort justement ému du forage des tombes d'archevêques défunts. Or, lorsqu'un enfant est violé, c'est bien, pour reprendre cette parabole et cette image, ce qui se passe en réalité dans son corps, son esprit et son âme.

Benoît XVI est très attaché à une saine raison.

mardi, 06 juillet 2010

Grande Bretagne: Yom Kippour et le prestige du Pape

images.jpegParfois, les catholiques occidentaux souffrent d'un petit ou d'un bien gros complexe d'infériorité, en ayant presque honte d'avoir un Pape. Or, pas tout le monde pense ainsi. Même nos frères aînés, ou préférés, nos amis Juifs, veulent entendre parler le Pape Benoît XVI lors de son voyage historique.

Aussi, le prestige du Pape, et de Benoît XVI est énorme ! Aussi, je suis certain, vu l'affection que Benoît XVI porte au peuple de l'Alliance, qu'il fera tout pour que nos frères soient bel et bien présents !

 

Le prochain voyage du Pape en Anglettere coïncide avec le Yom Kippour (6/7/2010)

(source: "Benoît et moi")

Bulletin VIS (Vatican Information Service) du 5 juillet 2010:

Le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a déclaré: "A l'invitation du gouvernement de Sa Majesté britannique et des Conférences épiscopales d'Angleterre-Galles et d'Ecosse, le Saint-Père effectuera un voyage apostolique en Grande-Bretagne du 16 au 19 septembre. Benoît XVI rencontrera la Reine Elisabeth II au palais royal d'Edinburgh, célébrera une messe au Bellahouston Park de Glasgow, rencontrera le monde politique, culturel et économique au Westminster Hall de Londres, prendra part à une cérémonie oecuménique à Westminster Abbey, suivie d'une messe en la cathédrale catholique de Westminster et d'une veillée de prière à Hyde Park. Enfin, le Pape procédera à la béatification du Cardinal John Henry Newman au Coston Park de Birmingham".

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Le journal italien Il Tempo publie:

Le voyage de Benoît XVI au Royaume-Uni du 16 au 19 Septembre est offciel. Mais le discours historique que le Pape doit prononcer le 17 Septembre devant le Parlement risque de créer un incident diplomatique: la communauté juive d'Angleterre a en effet demandé que le discours soit décalé en raison du fait que le 17 au coucher du soleil commence le Yom Kippour , l'une des fêtes les plus importantes du calendrier juif , le jour du grand pardon : il est interdit de manger, de boire , de se laver , de se maquiller , de porter des chaussures en cuir et d'avoir des rapports sexuels. C'est pourquoi la communauté juive - révèle le journal britannique The Guardian (1) - solidement représentée au Parlement britannique par 24 parlementaires , a demandé de changer la date de la rencontre . On attend maintenant la réponse de la diplomatie du Vatican , mais il sera difficile de déplacer des éléments d'un voyage court et strictement programmé.

Mgr Padovese, un témoin de la foi

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UNE INTERVIEWE POSTHUME DE MGR PADOVESE

(lu sur le site "Benoît et moi")

Datée de 2009, et a publiée dans l'Osservatore Romano du 3 juillet dernier.




source:  site de la fondation Oasis,

Interview inédite, en 2009, de Mgr Padovese, assassiné il y a un mois

Par Maria Laura Conte et Martino Diez

Le 12 Octobre 2009 Mgr Luigi Padovese - capucin, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la Conférence épiscopale de Turquie - a accordé à Venise une interviewe, à ce jour inédite , à Maria Laura Conte , et Martin Diez , respectivement directeurs du bulletin d'information Oasis et de la fondation internationale homonyme (http://www.oasiscenter.eu/). 
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La mission est la présence

 

- L'Année paulinienne vient de se conclure . Pourquoi mettre autant d'énergie à s'occuper des manifestations culturelles autour de la figure de Saint Paul et des pèlerinages aux lieux de sa vie sur le sol turc ?


- Autour de Saint-Paul s'ouvrent des possibilités que nous ne pouvons pas laisser perdre , surtout quand on pense aux chrétiens vivant en Turquie: par exemple, l'afflux de pèlerins pendant l'année qui lui est dédiée a été tel qu'il a aussi conduit les autorités turques à une plus grande attention au tourisme religieux. Nous avons eu plus de 470 groupes à Tarse , un total d'environ 29.000 pèlerins , sans compter tous les autres venus individuellement.Sauvegarder la mémoire de Paul là où il est né et où il n'y a rien pour le rappeler, absolument rien , est important. C'est vital, tant pour la communauté locale, puisque la présence continue de pèlerins chrétiens donne une certaine visibilité aux chrétiens, que pour les chrétiens qui en voyant ces sites comprennent les efforts de Paul et, en même temps ce que signifie être missionnaires dans ce pays .

- Et qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Qu'est-ce que cela signifie être prêtre et évêque en Turquie aujourd'hui?


- C'est dur. Non seulement nous sommes peu, mais aussi mal répartis, par la force des choses . En dehors de deux évêques , les cinq autres membres de la Conférence épiscopale résident à Istanbul . Et les distances sont énormes . Notre action pastorale en l'Anatolie est principalement concentrée dans le sud; dans le nord il y a quelques communautés avec une présence minimum des chrétiens . Pourtant, nous essayons de rester pour sauver une présence chrétienne . A Trabzon , là où le Père Andrea Santoro a été assassiné , par exemple, il y a une très petite communauté , il y a aussi des Géorgiens orthodoxes qui participent à la liturgie . Aussi parce que nos églises sont les seules qui restent ouvertes sur toute la côte turque de la mer Noire

- Que voulez-vous dire exactement quand vous observez qu'il est important de rester pour sauver une présence ? Quel sens cela a-t-il rester, si peu nombreux, si seuls, dans une grande majorité qui semble indifférente, sinon hostile?


- Le problème pour ceux qui viennent en Turquie , à l'exception des grandes villes , est d'être une présence. Un témoin. Avec une activité pastorale très réduite, justement à cause du nombre . La mission est la présence . Mais il vaut mieux ne pas utiliser le mot «mission» car il est facilement mal interprété ici en Turquie . Qui n'en connaît pas le sens chrétien , qui en a peur . Le mot «mission» en turc, est immédiatement perçu comme colonialiste. N'oubliez pas que le christianisme est considéré ici comme un phénomène étranger , qui dans le passé avait menacé l'identité du pays . L'unité turque s'est réalisée au détriment des minorités qui ont dû renoncer à leur langue et à leur culture en faveur d'une identité nationale turque .

- Où réside le principal problème pour les minorités?


- Le problème, c'est la législation . L'Église catholique en Turquie en tant que minorité de fait, n'existe pas du point de vue légal. Après le traité de Lausanne de 1923 , avec une interprétation que nous considérons comme arbitraire, seules les minorités ethno-religieuses ont été reconnues. Cela signifie : grecs orthodoxes , Arméniens , Syriens , Juifs , et aussi bulgares. Telles étaient les minorités reconnues . Etant donné que, contrairement aux autres, l'Eglise catholique n'est pas une minorité ethno-religieuse, elle n'a pas eu de reconnaissance . Mais en fait , les catholiques romains étaient sur le terrain , et on est parvenus à une sorte de compromis qui a conduit à la reconnaissance des biens qui existaient ( églises , collèges ,écoles , oeuvres de bienfaisance et ainsi de suite ) . Mais en tant que minorité , nous n'avons jamais été reconnus par l'État et nous ne le sommes pas encore aujourd'hui . Cela nous pose des problèmes considérables , parce que, paradoxalement, nous existons et en même temps nous n'existons pas. De toute façon, le problème regarde aussi les minorités ethno-religieuses reconnues : les prêtres et les évêques doivent être des citoyens turcs, mais puique les séminaires ont été fermés et ne peuvent pas rouvrir , le problème de l'avenir de ces Églises se pose . Comment pourront-elles continuer à exister s'il y n'y a pas de renouvellement de génération dans le pays ? Cette législation conduit à la mort progressive du christianisme. Le problème est difficile pour les Syriens et les Arméniens , mais aussi pour les orthodoxes . Comme vous le savez, le patriarche de Constantinople doit lui aussi être de nationalité turque; il est choisi par le Synode parmi trois candidats possibles , mais ensuite, c'est le gouverneur d'Istanbul qui choisit le patriarche. En résumé, l'Etat, se fondant sur son concept de laïcité - qui serait selon moi à revoir - met sous tutelle la réalité de ces minorités .

- Quelle contribution apporte le fait qu'en Turquie , des courants musulmans prônent une interprétation différente de la laïcité que celle de l'Etat Turc? Une plus grande liberté pour les chrétiens peut-elle venir de ce côté ?


- La laïcité turque est à la base de l'État turc, elle a donné sa physionomie à la Turquie; en d'autres termes - et c'est là le mérite d'Atatürk - elle a créé une Turquie sans les hésitations du passé et donc très différente de la situation d'avant, où il y avait une domination religieuse, de contrôle de la vie religieuse sur la société , étant donné que le sultan était également le calife , c'est-à-dire la plus haute autorité religieuse. Cette laïcité était une réaction à la situation antérieure. L'idéal d'Atatürk était une laïcité à la française , la séparation entre la religion et la vie publique mais, en fait , la réalité n'a pas évolué dans cette direction. Une telle laïcité est sui generis , car au fond, l'orientation sunnite dans laquelle se reconnaissent 75% des Turcs est sous le contrôle direct de l'Etat. En d'autres termes, on a créé un ministère des Cultes et un directeur des affaires religieuses dépendant directement du Premier ministre . Et, étant donné que le culte est lié à l'état , tous les chefs de la communauté ( les mufti ) sont des employés de l'Etat et sont donc payés par l'État . De cette façon, l'Etat contrôle que la laïcité est sauvegardée, et de fait, les responsables - c'est le seul modèle au niveau international - sont choisis parmi des personnes qui ont à cœur la laïcité de l'Etat et en même temps ont un rôle religieux . Telle est la situation en Turquie , où la laïcité signifie un contrôle étatique sur la religion .

- Mais alors, quel est le visage de l'islam turc, sur la base de votre expérience?


L'islam turc Islam est peut-être l'islam le plus diversifié qui existe. L'un des premiers choix effectués par Atatürk fut d'abolir de nombreuses confréries religieuses soufistes qui existaient dans le pays et qui aujourd'hui, même privées de reconnaissance , ont recommencé à vivre . Parmi elles, il y a plusieurs groupes d'orientation religieuse pacifiste - si on peut dire - qui cherchent le dialogue et le contact et aussi reconnaissent la présence chrétienne comme un moyen d'ascension vers Dieu , vers la transcendance .C'est pourquoi il existe un islam modéré en Turquie : cette modération est aussi le résultat du changementpolitique mis en place par Atatürk .

- Cela pourrait sembler presque optimiste pour l'avenir...


- La route est très longue et surtout il faut voir si aux paroles correspondent les faits . Pour moi, il sera très important de voir quelle sera l'attitude vis à vis de l'église de Tarse , s'ils en confieront la gestion aux chrétiens, comme nous le demandons; mais aussi envers l'Académie de théologie du Patriarcat orthodoxe. Depuis des années, il y a des pressions également des autorités étrangères qui viennent en Turquie , rencontrent le patriarche et réclament la réouverture de cette Académie théologique qui assurerait un avenir à cette réalité désormais à moitié inexistante de l'Eglise orthodoxe. Mais nous restons toujours au niveau des mots , les faits concrets ne sont pas là . 
En Turquie, il est important de ne pas faire confiance aux paroles mais aux faits . Je comprends que la situation est difficile , que le gouvernement doit faire face à des opposants politiques toujours prêts à instrumentaliser un geste comme la cession d'une église pour les chrétiens , mais je me demande : est-il possible qu'un gouvernement démocratiquement élu , avec une majorité au Parlement , ne soit pas capable de produire des gestes hautement symboliques concernant des minorités ?

- Même l'aspiration de la Turquie à entrer dans la Communauté européenne ne changerait rien?


- C'est une situation très complexe . Nos demandes ont toutes été oubliés et nous n'avons jamais obtenu une réponse . En tant que Conférence des évêques, nous avons déjà écrit au Premier ministre, puis encore une fois comme présidents de la Conférence d'Europe du Sud , mais nous n'avons jamais eu aucune réponse , pas même pour dire que la lettre avait été reçue . Nous sommes confrontés à un oubli total. Le Premier ministre a rencontré le 15 août 2009 des représentants des minorités religieuses , à l'exception de l'Eglise catholique qui "n'existe pas "; mais qu'a produit cette réunion, concrètement? Peut-être un peu plus d'attention , mais concrètement, quoi?

- Mais la responsabilité de cette situation est-elle seulement des autorités, ou bien des gens qui ne réagissent pas?


- Je crois qu'il revient aux autorités d'accomplir des choix plus décisifs pour changer l'attitude de la population. Il y a un immobilisme, et même si les gens sont ouverts à notre égard - j'en fais personnellement l'expérience -, nous sommes ensuite confrontés à une bureaucratie qui bloque tout.

- Pouvez-vous nous aider à comprendre en quoi consitent concrètement les discriminations subies par les minorités ? De l'Occident, il est difficile de les saisir , ou mieux, parfois, on préfère ne pas les reconnaître.


- Je reviens à l'exemple très significatif de l'église de Tarse . C'est une église confisqués par l'Etat . A l'origine arménienne , puis finalement, dans les années 30 et 40, utilisée par les orthodoxes . Ce que nous demandons, c'est que ce bâtiment, qui pour nous chrétiens a une haute valeur symbolique , soit restitué au culte , comme ce fut le cas pour deux mosquées appartenant à l'Etat et qui avaient été transformées en musée . Nous ne sommes pas intéressés par la propriété (elle appartient à l'Etat) , mais nous voulons un lieu où les chrétiens peuvent librement prier sans l'hypothèque d'être dans un musée . Pensez qu'à fin de la célébration de l'année Pauline, une communication du Ministère du Tourisme et de la Culture, et puis du directeur du Musée de Tarse, est arrivée, précisant que le bâtiment est un musée et que, pour célébrer , il fallait écrire trois jours à l'avance au directeur du musée pour demander la permission . Il y a donc une volonté claire de dire que c'est un musée . Voici un exemple de discrimination, et d'hostilité subtile à notre présence .

- Mais comment est-il possible qu'on en soit arrivé à la situation que vous décrivez ? Où est la responsabilité?


- Cette situation est le résultat des changements advenus ces dernières années . Nos fidèles ne sont pas à blâmer pour la perte de la conscience de ce que signifie être chrétien, parce que, après des décennies de discrimination, et même de réduction à l'invisibilité , avec la disparition des prêtres , la fermeture des monastères et des lieux de la vie religieuse , où les gens pourront-ils nourrir leur foi? Il est naturel que l'expérience de la vie chrétienne soit apaisée pour au moins survivre. Il faut donc inévitablement se poser la question : pourquoi les chrétiens étaient-ils si nombreux, et pourquoi n'y en a-t-il désormais presque plus ? C'est un fait indiscutable et il faudra en donner une explication . Ils pourront nier les mesures discriminatoires , mais ils devront quand même donner une explication .

- Y a- t-il de nouveaux chrétiens dans ce contexte?


Il y a de nouveaux chrétiens , j'ai baptisé plusieurs musulmans , mais après un long chemin de catéchuménat, parce que cela doit être un choix bien mûri, un choix de foi , qui exige que les personnes qui cherchent à être baptisées soient mises à l'épreuve. C'est-à-dire montrent non seulement un zèle initial , mais aussi de la persévérance .

( © L'Osservatore Romano - 3 Juillet 2010)

USA

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Chers amis,

ayant franchi l'Atlantique pour trois mois, pour une paroisse à Springfield (Illinois), je ne pourrai pas toujours assurer une présence très régulière sur notre blog. Mais je ferai le maximum. Merci pour votre patience et votre compréhension. Bel été à tous, et de tout coeur en prière avec et pour vous.

Le Suisse Romain

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Chicago, Illinois, on the 1st of July

 

"il est important d'apprendre à vivre des moments de silence intérieur au cours de nos journées pour être capables d'entendre la voix du Seigneur. Soyez sûrs  que celui qui apprend à écouter cette voix et à la suivre avec générosité, n'a peur de rien car il sait et il sent que Dieu est avec lui"

Benoît XVI