Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 06 juillet 2010

Grande Bretagne: Yom Kippour et le prestige du Pape

images.jpegParfois, les catholiques occidentaux souffrent d'un petit ou d'un bien gros complexe d'infériorité, en ayant presque honte d'avoir un Pape. Or, pas tout le monde pense ainsi. Même nos frères aînés, ou préférés, nos amis Juifs, veulent entendre parler le Pape Benoît XVI lors de son voyage historique.

Aussi, le prestige du Pape, et de Benoît XVI est énorme ! Aussi, je suis certain, vu l'affection que Benoît XVI porte au peuple de l'Alliance, qu'il fera tout pour que nos frères soient bel et bien présents !

 

Le prochain voyage du Pape en Anglettere coïncide avec le Yom Kippour (6/7/2010)

(source: "Benoît et moi")

Bulletin VIS (Vatican Information Service) du 5 juillet 2010:

Le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a déclaré: "A l'invitation du gouvernement de Sa Majesté britannique et des Conférences épiscopales d'Angleterre-Galles et d'Ecosse, le Saint-Père effectuera un voyage apostolique en Grande-Bretagne du 16 au 19 septembre. Benoît XVI rencontrera la Reine Elisabeth II au palais royal d'Edinburgh, célébrera une messe au Bellahouston Park de Glasgow, rencontrera le monde politique, culturel et économique au Westminster Hall de Londres, prendra part à une cérémonie oecuménique à Westminster Abbey, suivie d'une messe en la cathédrale catholique de Westminster et d'une veillée de prière à Hyde Park. Enfin, le Pape procédera à la béatification du Cardinal John Henry Newman au Coston Park de Birmingham".

---------------

Le journal italien Il Tempo publie:

Le voyage de Benoît XVI au Royaume-Uni du 16 au 19 Septembre est offciel. Mais le discours historique que le Pape doit prononcer le 17 Septembre devant le Parlement risque de créer un incident diplomatique: la communauté juive d'Angleterre a en effet demandé que le discours soit décalé en raison du fait que le 17 au coucher du soleil commence le Yom Kippour , l'une des fêtes les plus importantes du calendrier juif , le jour du grand pardon : il est interdit de manger, de boire , de se laver , de se maquiller , de porter des chaussures en cuir et d'avoir des rapports sexuels. C'est pourquoi la communauté juive - révèle le journal britannique The Guardian (1) - solidement représentée au Parlement britannique par 24 parlementaires , a demandé de changer la date de la rencontre . On attend maintenant la réponse de la diplomatie du Vatican , mais il sera difficile de déplacer des éléments d'un voyage court et strictement programmé.

Commentaires

Un suisse devrait nous commenter la chaude actualité ecclésiale de Suisse. Voici du pain sur la planche. Un petit commentaire à cet article de l'apic svp ! Merci

http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=209839

Salutations cordiales

Écrit par : zaratello | mercredi, 07 juillet 2010

En Suisse, un chanoine lucide, le chanoine Yannick Escher, âgé de 36 ans, affronte l'état de nécessité de l'Eglise et en tire les conséquences.
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=557306

Ce serait bien si l'abbé Rimaz donnait son point de vue sur cet événement.

Écrit par : smadndlc | mercredi, 07 juillet 2010

Je ne suis pas la personne autorisée à commenter cette nouvelle. J'attends aussi une confirmation ou une vérification de la source d'APIC.

Ceci dit, chers amis, ce blog est ouvert à la discussion, tout en sachant que je m'efforce d'être en parfaite union de pensée et de coeur avec la Tradition de mon Eglise et notre Saint Père actuel, le Pape Benoît XVI. C'est mon identité, mon patrimoine généthique, ma famille.

La vie de Sainte Thérèse d'Avila m'a appris qu'en temps troublés, il faut plutôt plonger au coeur de l'Eglise (la petite Thérèse dirait que son coeur est l'Amour) et pas en sortir. L'Eglise est un mystère de grâce et de communion. Le Christ l'édifie par notre prière, notre vie intérieure, notre fréquentation des sacrements, soit notre vie de foi.

Jean Paul II, vénérable désormais, disait que l'on pouvait le comprendre qu'à partir de sa vie intérieure, donc de prière. Ainsi en est-il de l'Eglise. Le Cardinal Journet m'a appris à poser sur elle un regard de foi et d'amour filial.

Je suis conscient des temps difficiles que nous vivons, tout comme de mes propres limites, mais en fait, il en a toujours été ainsi dans l'histoire de l'Eglise. Elle semble une barque prête à couler, mais elle ne peut pas couler. La foi de Pierre ne peut pas vaciller, le Christ mort et ressuscité l'a promis. Ceux qui font avancer, ou édifient l'Eglise, sont en fait les saints. Demandons à Dieu de nous envoyer des saints!

Aussi, je prie pour la fidélité de ceux que Dieu a choisi pour être prêtres; qu'ils soient fidèles à la Sainte Eglise, en union avec le Pape et les évêques en communion avec lui.

J'aime donc mon Eglise, car par elle je reçois tout. Je ne vais pas l'abandonner, tout au contraire.

Bien à vous

Écrit par : Dominique | mercredi, 07 juillet 2010

"en union avec le Pape et les évêques en communion avec lui"

Qui sont ces évêques "en communion" avec lui? Est-ce une simple question statutaire?

Reconnaissez que ce serait un peu facile quand l'actualité nous donne, si ce n'est chaque jour, du moins chaque semaine ou mois, l'illustration que cette communion "statutaire" n'est pour un grand nombre d'évêques que le paravent de ce que quelques observateurs ont appelé le "schisme mou"...

Écrit par : JPA | mercredi, 07 juillet 2010

Justement, face à cela, à cette réalité, qui demande un regard bien plus nuancé et profond, ni schisme mou, ni schisme tout court.

Écrit par : Dominique | mercredi, 07 juillet 2010

Cela tombe bien, pour ma part, je suis fidèle d'une chapelle de la FSSPX, ce qui me permet de soustraire ma famille au "schisme mou" qui est notre réalité locale. Je vous rejoins sur le "ni schisme mou, ni schisme tout court."

Ecône n'est pas schismatique. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le cardinal Castrillon. Maintenant, libre à vous d'ajouter des entraves aux efforts de réconciliation manifestés par le Saint-Père en continuant à nous affubler de qualificatifs tels que schismatiques ou non-catholiques. Mais ayez alors obligeance de ne pas utiliser ce dernier comme paravent.

Nous prions pour le Pape. Son nom, ainsi que celui de l'évêque du lieu, sont affichés à la sacristie, et au risque de vous surprendre, nous avons même son portrait mis en évidence dans la salle de conférence de notre prieuré. Sur ce dernier point, je doute qu'il en soit de même dans toutes les paroisses locales au regard de la doctrine qu'on peut trouver dans leurs feuilles paroissiales...

PS
Pour apprécier l'état de nécessité, je vous proposer une intéressante vidéo de nos prêtres diocésains du temps où ils étaient au séminaire. 40 ans ont passé mais ce sont les mêmes, cheveux blanchis et un peu plus courts, qui continuent à occuper nos églises. Peut-être serais-je davantage catholique et non-schismatique à vos yeux si je confiais mes enfants à leurs paroisses et à leur "KT"?
http://www.ina.fr/video/CAF91040449/pretre-pour-quoi-faire.fr.html

Puis-je également vous suggérer un peu de lecture? http://www.conflits-actuels.com/spip.php?article677

Écrit par : JPA | jeudi, 08 juillet 2010

Le problème d'Ecône ne se situe pas en fonction des évêques, ou des prêtres. Certes, il y a des abus, c'est un fait. Mais Ecône mène un autre combat, sur l'héritage du bienheureux Jean XIII, du Pape Paul VI, de Jean Paul II .... Aussi, il faut être honnête sur ce qui peut être affirmé. En fait, le Concile Vatican II pose un problème, et son interprétation sur: la liberté religieuse, l'oecuménisme, la réforme liturgique (ce problème cache en fait la forêt; le motu proprio de Benoît XVI offre en effet, comme le dit Philippe Boehler, un belle solution). Aussi, comme le disait avec humour André Frossard (je paraphrase): "un intrégriste fait toujours la volonté du Pape, même quand il ne le veut pas".

Je suis content que le Pape Benoît XVI continue le dialogue avec la Fraternité Saint Pie X. Ce dialogue est possible et utile, je crois. Ainsi, il faut être honnête sur les vrais causes du schisme.

Dès lors, si l'on constate une désobéissance, elle existe en effet, alors cela requiert la fidélité au Magistère, un plongeon plus intense, plus profond au coeur de l'Eglise. Et pas un tel mouvement de réaction, qui peut mener à être plus catholique que le Pape, ou malheureusement au schisme actuel.

Je sais que la Fraternité n'est pas unie sur le lien avec le Pape (comment pourrait-elle être unie d'ailleurs). Aussi, prions pour l'unité de l'unique Eglise, qui est la tunique précieuse du Christ. Le vénérable Jean Paul II écrivait à Marcel Lefebvre de ne pas commettre un schisme, au nom des souffrances du Christ sur la Croix. C'est bien cela qui fait mal: la division.

Aussi, moins de paroles, plus de prière, plus de vie intérieure, et le silence, l'adoration, la prière, voilà ce qui créer l'Eglise. Pas forcément la polémique, les attaques, les réactions, les affirmations toute faites, les slogans.

Écrit par : Dominique | jeudi, 08 juillet 2010

Je reviens sur le prétendu schisme, mot qui semble vous plaire particulièrement, et sur lequel vous tenez à vous distinguer du cardinal Castrillon, qui a pourtant étudié le dossier... Autant que de Benoît XVI qui n'y a pas recours.

L'actualité a présenté quelques développements depuis le livre de l'abbé Héry (que vous ignorez dans votre réponse). Faut-il vous rappeler que Benoît XVI n'a pas demandé d'autre engagement que les suivants:
http://www.clerus.org/clerus/dati/2008-10/16-20/Les_5_conditions.pdf ?

Il faut croire que la réponse a rassuré le Pape, pour que le Vatican puisse publier ceci:
"[...]Dans cette lettre, monseigneur Fellay affirme, entre autre : « Nous sommes toujours fermement déterminés dans notre volonté de rester catholiques et de mettre toutes nos forces au service de l’Eglise de Notre Seigneur Jésus Christ, qui est l’Eglise catholique romaine. NOUS ACCEPTONS SON ENSEIGNEMENT DANS UN ESPRIT FILIAL. Nous croyons fermement à la Primauté de Pierre et à ses prérogatives, et c’est pour cela même que nous souffrons tant de l’actuelle situation. »
Sa Sainteté Benoît XVI – sensible comme le serait un père au malaise spirituel manifesté par les intéressés à cause de la sanction d’excommunication, et CONFIANT EN LEUR VOLONTÉ, exprimée dans la lettre citée auparavant, de ne ménager aucun effort pour approfondir, via des colloques nécessaires avec les autorités du Saint Siège, les questions qui restent en suspens afin de pouvoir parvenir rapidement une pleine et satisfaisante solution au problème qui s’est posé à l’origine – a décidé de reconsidérer la situation canonique des évêques, Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Galarreta qui avait suivi leur consécration épiscopale.[...]"

Dès lors, vos accusations de schisme et de non-catholicité font apparaître, je le crains, une divergence entre votre appréciation et la position confiante de Benoît XVI. Je ne doute pas de vos efforts pour être "en parfaite union de pensée et de cœur avec la Tradition de mon Eglise et notre Saint Père actuel, le Pape Benoît XVI", mais puis-je relever qu'en apparence du moins, il y a un écart?

Oui, le Concile Vatican II pose un problème. Mgr Brunero Gherardini est-il schismatique pour avoir écrit:
« J’avoue que je n’ai jamais cessé de me poser le problème de savoir si effectivement la Tradition de l’Église a été en tout et pour tout sauvegardée par le dernier concile et si, par conséquent, l’herméneutique de la continuité évolutive lui est vraiment applicable.» ?

Est-il permis de considérer comme Mgr Mario Oliveri:
« Si d’une herméneutique théologique catholique, il ressortait que tels ou tels passages et affirmations du concile ne disent pas seulement nove [la même chose, dite d’une nouvelle façon] mais aussi nova [des choses différentes] par rapport à la Tradition pérenne de l’Église, on ne se trouverait plus devant un développement homogène du Magistère : on aurait là un enseignement non irréformable, et certainement pas infaillible.»?

Benoît XVI a admis et souhaité des discussions sur ces fameuses "questions qui restent en suspens" depuis 50 ans... Il me semble possible de mieux saisir son point de vue à la lecture de son audience générale du 4/11/2009 - http://www.zenit.org/article-22547?l=french
En particulier:
"Que pouvons-nous apprendre, aujourd'hui, de la confrontation, des tons souvent enflammés, entre Bernard et Abélard, et, en général, entre la théologie monastique et la théologie scolastique ? Je crois tout d'abord que cette confrontation montre l'utilité et la nécessité d'une saine discussion théologique dans l'Eglise, surtout lorsque les questions débattues n'ont pas été définies par le Magistère, qui reste, cependant, un point de référence inéluctable."

Enfin avez-vous lu ces articles sur le chanoine Escher?
http://www.summorum-pontificum.fr/article-pourquoi-le-chanoine-escher-a-quitte-l-abbaye-saint-maurice-pour-econe-53607877.html
Vous suggérez fort justement qu' "en temps troublés, il faut plutôt plonger au cœur de l'Eglise", suivant une spiritualité doublement thérésienne qui vous rapproche de certains prêtres de la FSSP X peut-être davantage que vous ne l'imaginez.
Si la restauration liturgique par le motu proprio Summorum Pontificum est, par la volonté de Benoît XVI, au cœur de l'Eglise, de même que les discussions doctrinales qu'il a permises et voulues, alors il faut croire que le chanoine Escher s'est fait plus proche de ce cœur en rejoignant la FSSP X et en s'éloignant de l'Abbaye Saint-Maurice.

Bien à vous,

JPA

PS Vos insinuations sur l'unité de la FSSP X n'ont que peu d'intérêt devant sa position exprimée plus haut par son Supérieur Général. Au demeurant, pour une institution constamment attaquée de toutes part, et au-delà des aléas propres à toute société humaine, elle résiste plutôt bien à l'épreuve du temps...

PPS "Pas forcément la polémique, les attaques, les réactions, les affirmations toute faites, les slogans." Comme "schismatique", par exemple?

Écrit par : JPA | jeudi, 08 juillet 2010

Les commentaires sont fermés.