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jeudi, 01 juillet 2010

Le VIS confirme Koch

Organe d'information officiel du Saint Siège, à l'instar de la salle de presse, la nomination de son Excellence Mgr Kurt Koch est ainsi officielle !

En attendant le rouge et la barette, il est élévé au rang d'archevêque.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 1 JUL 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Kurt Koch, Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens. Jusqu'ici Evêque de Bâle (Suisse), il est élevé à la dignité archiépiscopale.

books.jpegNote: Le Copiste du Jura relève fort judicieusement le livre de Hans Urs von Balthasar, grand théologien bâlois, connu notamment pour son livre "Le complexe antiromain". Livre peu étudié ...

Signe de la Providence, un évêque de Bâle sera une sorte de remède à cette pathologie "cléricale", à ce vice ou cette maladie comme l'écrivait, avec une formule assez choc,  ce même Balthasar. Aussi, un canal de grâce s'est ouvert.

Mgr Kurt Koch à la tête Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens rong>

DEPECHES CATHOBEL - VATICAN - Rome

Depeches_Cathobel_Mgrkoch_ces__1245.jpgLe Saint-Père a nommé Mgr Kurt Koch, Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens. Jusqu'ici Evêque de Bâle (Suisse), il est élevé à la dignité archiépiscopale. Mgr Kurt Koch, remplace à ce poste le cardinal allemand Walter Kasper, qui fêté ses 77 ans en mars dernier.

Dans une lettre personnelle à ses confrères dans l'épiscopat, le presbytérat et le diaconat et aux agents pastoraux, publiée le 30 juin sur le site internet du diocèse de Bâle, Mgr Koch exprime combien il se réjouit de pouvoir être au service de l'oecuménisme, une préoccupation très importante depuis le Concile Vatican II. Pourtant, admet-il, il ne lui sera pas du tout facile de quitter le diocèse de Bâle. L'évêque de Bâle mentionne dans son courrier les conflits internes et les polarisations dans l'Eglise qui prennent beaucoup de temps et qui sont en augmentation. Mais il estime aussi que c'est le moment favorable pour qu'un nouvel évêque "avec des forces encore fraîches" puisse reprendre cette grande responsabilité.

Mgr Koch espère, dans sa nouvelle tâche, pouvoir apporter sa contribution pour de meilleures relations entre les Eglises locales en Suisse et la responsabilité qu'a le pape pour l'Eglise universelle. Mgr Koch prend ses nouvelles responsabilités dès ce jeudi 1er juillet. Le pape Benoît XVI, dans un décret signé le 29 juin 2010, le nomme administrateur apostolique du diocèse de Bâle, fonction qu'il occupera jusqu'à l'entrée en fonction du nouvel évêque de Bâle.

La Conférence des évêques suisses salue cette nomination et souligne combien l'oecuménisme a toujours été un aspect central de l'oeuvre théologique et du ministère épiscopal de Mgr Kurt Koch. "En tant que président du Conseil pour la promotion de l'unité des chrétiens, il se consacrera encore plus intensément à cette question, chère au Concile Vatican II et aux papes. Grâce à cette nomination, il poursuivra et réalisera le travail théologique qui lui tenait à coeur depuis toujours. Même si nous devons, à travers la nomination de Mgr Kurt Koch, nous séparer d'un confrère très apprécié et estimé au sein de la Conférence des évêques, nous nous félicitons de sa nomination et nous lui présentons nos meilleurs voeux", peut-on lire dans communiqué de la CES (Conférence épiscopale suisse) signé par son président, Mgr Norbert Brunner, évêque de Sion.

Ctb/ces/vis

L'essentiel

images.jpeg"Annoncer le Christ est bien la question essentielle".

La petite phrase de son Excellence Mgr Fisichella, désormais à la tête du nouveau conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, est essentielle, capitale même.

Le vieux continent européen, avec l'Amérique du Nord quelque peu, est essoufflé et la foi semble comme dormir. Face aux querelles, aux conflits, aux scandales souvent internes aux hommes d'Eglise, la priorité accordée à la foi, à la vie intérieure, est bien l'axe porteur de tout le pontificat de Benoît XVI. C'est le Pape de la foi, déclinée de multiples façons.

Mgr Kurt Koch à Rome

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Source: site du diocèse de Bâle et du Jura pastoral

Chers confrères dans l’épiscopat, le presbytérat et le diaconat,
Chers agents pastoraux,
Chers fidèles,

Demain, le 30 juin, sera annoncée au Vatican la nouvelle de ma nomination par le pape Benoît XVI comme président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Au mois de février déjà, le Pape m’a demandé si je serais prêt à prendre en charge cette responsabilité. A cette occasion, il a souligné combien il lui importait que cette tâche soit à nouveau confiée à quelqu’un qui connaisse les Eglises et les communautés ecclésiales issues de la Réforme non seulement par les livres, mais par une expérience directe. Ainsi le Pape a montré à nouveau combien l’œcuménisme lui tient à cœur, et ceci non seulement avec les Orthodoxes, mais aussi avec les Protestants. L’unité des chrétiens est en effet une mission confiée par Jésus Christ lui-même, et son urgence aussi bien que ses difficultés sont aujourd’hui manifestes.

Je suis conscient du grand honneur et de la grande responsabilité que le Pape me confie. Je le remercie pour la confiance qu’ainsi il me témoigne. Je suis également reconnaissant pour le travail important et sûr, effectué pendant ces dernières années par le Cardinal Walter Kasper, dont je prends la suite. Un dialogue œcuménique crédible et sincère, aussi bien au niveau théologique et spirituel que dans l’expérience vécue, m’a toujours tenu à cœur. En 2002 déjà, le pape Jean-Paul II m’a nommé membre du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et en cette qualité j’étais également membre de la commission internationale pour le dialogue théologique entre les Eglises orthodoxes et l’Eglise catholique romaine et de la commission internationale catholique-luthérienne pour l’unité. Avec la tâche qui m’est à présent confiée, je porte la responsabilité des dialogues œcuméniques dans lesquels est engagée notre Eglise. Je suis en même temps responsable des relations religieuses avec le Judaïsme avec lequel notre Eglise est liée de manière particulière. Je me réjouis de cette tâche et espère pouvoir servir, avec toutes les forces dont je dispose, ces défis devenus si importants depuis le Concile Vatican II.

D’un autre côté, il ne m’est pas facile de quitter le diocèse de Bâle. Pendant les presque quinze dernières années que j’ai passées à la tête du diocèse, celui-ci m’est devenu encore plus cher. Durant cette période, il m’a été donné d’expérimenter l’estime de nombreux fidèles, acteurs de la pastorale, personnes consacrées, membres de diverses communautés ecclésiales et représentants d’institutions publiques et de droit public ecclésiastique, ce dont je suis très reconnaissant. Ma reconnaissance va en particulier à mes auxiliaires Martin et Denis et à tous les collaborateurs de la maison épiscopale, de l’évêché et des vicariats épiscopaux régionaux. Sans leur collaboration et leur loyauté, un évêque serait en quelque sorte perdu. Je dois aussi mes sincères remerciements à mes confrères dans l’épiscopat pour la longue collaboration dans la collégialité au sein de la Conférence des Evêques suisses.

Je suis cependant conscient de mes limites et de mes faiblesses, et j’en ai pris de plus en plus conscience au cours de ces longues années. A tous ceux que j’ai pu – sans le savoir ni le vouloir – de quelque manière que ce soit décevoir ou même blesser, je demande sincèrement pardon. Une omission m’est particulièrement douloureuse : j’ai commencé mon mi nistère épiscopal avec la résolution de ne laisser sans réponse aucune lettre qui me serait adressée. Mais durant les dernières années, l’accumulation de nouvelles tâches dans différents domaines de travail ainsi que l’importance croissante de discussions et les polarisations internes de longue haleine ont rendu la fidélité à cette résolution de plus en plus difficile. Pour cela aussi, je vous demande votre compréhension.

Je suis reconnaissant d’avoir pu mettre mes forces à la disposition du diocèse de Bâle pendant une longue période. Cependant, comme les évêques ne peuvent donner leur démission qu’à l’âge de 75 ans, il me reste encore quinze ans dans le service épiscopal. Face aux conditions dans lesquelles l’évêque de Bâle doit remplir sa tâche, je me suis demandé s’il me serait possible d’assumer cette charge pendant quinze années supplémentaires sans présenter des symptômes de fatigue. Je considère ma nomination comme une circonstance favorable pour qu’un nouvel évêque puisse prendre en charge cette grande responsabilité avec des forces neuves. De mon côté, je suis heureux de pouvoir assumer un nouveau défi avec une ardeur également renouvelée.

J’espère aussi, par ma réponse à l’appel du Saint Père, pouvoir contribuer à de meilleures relations entre les Eglises locales en Suisse et la responsabilité du Pape pour l’Eglise universelle. Pendant ces dernières années, j’ai pu observer dans l’Eglise en Suisse un climat de plus en plus « anti-romain », ainsi qu’une attitude de plus en plus distante envers le pape Benoît XVI. Le reproche, selon lequel le pape Benoît voudrait retourner en arrière vers la situation d’avant le Concile Vatican II, est largement répandu dans l’opinion publique, que ce soit par ignorance, ou bien intentionnellement de la part certains théologiens qui devraient pourtant savoir ce qu’il en est vraiment mais proclament publiquement le contraire. Ce reproche correspond à un grave malentendu. A celui qui ne se contente pas des informations – en partie très sélectives et défigurant la réalité – que transmettent différents médias, mais qui prend connaissance de ce que dit et fait réellement le Pape, la conclusion s’impose : Le pape Benoît ne veut en aucune manière retourner en arrière, il veut au contraire conduire notre

Eglise dans la profondeur de ce qu’elle est. Il ne s’agit pas pour lui de réaliser simplement des réformes isolées, mais de permettre que le fondement et le cœur de la foi et de l’Eglise parviennent à un nouveau rayonnement. De la même manière que le Pape, au regard de l’histoire de l’Eglise, voit dans la « réforme franciscaine » un modèle de réforme réussie, il travaille aujourd’hui en vue d’une « re-forma-tio » de l’Eglise de l’intérieur, pour que l’Eglise retrouve sa forme authentique, comme l’a déjà réalisé le Concile Vatican II.

Nous devrions tous partager ce souci du Pape, spécialement face au grand défi que constitue aujourd’hui la transmission de la foi aux générations à venir. Je suis heureux de pouvoir soutenir le Saint Père dans l’exercice de sa responsabilité de manière encore plus immédiate et j’espère que les intentions véritables du pape Benoît XVI seront de mieux en mieux, et avec de moins en moins de préjugés, comprises et transmises par les médias catholiques.

Je commencerai ma nouvelle mission le 1er juillet 2010 et, en ce jour, je me trouverai déjà à Rome. Cela signifie que le siège épiscopal sera vacant depuis de 1er juillet. Avec un décret du 29 juin 2010, le Pape Benoît XVI m’a nommé Administrateur du diocèse de Bâle. Avec mon nouveau travail à Rome, j’assumerai cette responsabilité, qui durera depuis le 30 juin 2010 jusqu’à l’entrée en fonction du nouvel de Bâle. Ainsi il ne peut pas s’agir pour moi d’un départ définitif ; je devrai encore revenir dans le diocèse, afin de conclure les affaires en cours. A cela s’ajoute le fait que le temps entre la publication de ma nomination et mon entrée en fonction à Rome est très bref, si bien que, pour des raisons de discrétion je n’ai pu ni organiser mon déménagement, ni régler les dossiers encore ouverts.

Il revient maintenant au Chapitre cathédral de prendre en main les préparatifs pour l’élection du nouvel évêque, qui peut seulement entrer en fonction après la confirmation et la nomination par le Saint-Père. Je vous demande, chères sœurs et chers frères, déjà aujourd’hui, d’accompagner par votre prière l’élection et la nomination du nouvel évêque.

Il me tient très à cœur de redire ma grande reconnaissance pour toute l’aide prodiguée et les conseils donnés, pour la compassion, l’estime et la reconnaissance, reçues en abondance. Avant tout, je remercie les innombrables fidèles qui m’ont promis leur prière et qui ont accompagné et porté mon ministère épiscopal dans la prière. Le plus beau cadeau que reçoit un évêque est cette multitude de personnes qui prient ; cela est une aide précieuse. J’espère que cette union de prière continuera : ni les kilomètres ni les limitations douanières ne lui sont un obstacle.

C’est dans cette gratitude que mes meilleurs vœux vous accompagnent et que je vous souhaite de tout cœur la bénédiction de Dieu. Que le Dieu vivant et infiniment miséricordieux répande sa bénédiction en abondance sur le diocèse de Bâle et son futur évêque et accompagne le Chapitre cathédral dans sa grande responsabilité avec l’aide de l’Esprit-Saint.

Vous toutes et tous, recevez mes cordiales salutations,

+ Kurt Koch
Evêque de Bâle

mardi, 29 juin 2010

La Suisse en rouge

images.jpegL'agence AGI certifie bien que la nomination de son Excellence Monseigneur Kurt Koch, évêque de Bâle, au conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens, sera annoncée officiellement demain, fête des premiers martyrs de Rome.

Grande et belle nouvelle que ce canal de grâce qui continue de s'ouvrir encore entre Rome et la Suisse, entre le très saint Père et nos diocèses, entre l'Eglise catholique et tous les chrétiens.

Ecône est illégitime, et pas catholique

Les ordinations sacerdotales de la Fraternité Saint-Pie X demeurent "illégitimes"

DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - Rome

29 Juin 2010

 

ECONE_01ECONE : bâtiments de la Fraternité St-PieX

Alors que la Fraternité Saint-Pie X ordonne 20 nouveaux prêtres en ce mois de juin 2010, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a confirmé que ces ordinations sacerdotales devaient encore être considérées comme "illégitimes", malgré le choix de Benoît XVI de lever l'excommunication des 4 évêques de cet institut en janvier 2009 et les discussions doctrinales en cours.

 

Interpellé, le père Federico Lombardi a ainsi indiqué qu'il n'y avait "aucune nouveauté" concernant les ordinations sacerdotales au sein de la Fraternité Saint-Pie X depuis le communiqué publié à ce sujet par le Bureau de presse le 17 juin 2009. Celui-ci précisait alors que la fraternité n'ayant "aucun statut canonique dans l'Eglise", ses ministres ne pouvaient exercer, "de façon légitime, aucun ministère dans l'Eglise"."Les ordinations doivent donc encore être considérées illégitimes", avait ensuite clairement expliqué le communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège. L'ordination des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X est sacramentellement valide aux yeux de Rome, mais ces ministres sont suspens ad divinis. Ils sont donc interdits d'administrer des sacrements tant qu'ils n'ont pas été réintégrés dans l'Eglise.

Le 19 juin dernier, au séminaire de Winona (Etats-Unis), Mgr Alfonso de Galarreta a célébré l'ordination de 8 prêtres. Le 26 juin, Mgr Bernard Fellay a ensuite ordonné 3 prêtres au séminaire de Zaitzkofen, en Allemagne. Le 29 juin, c'est Mgr Bernard Tissier de Mallerais qui ordonnera 9 nouveaux prêtres à Ecône, en Suisse. Sur ces 20 nouveaux prêtres, 8 sont français, 7 sont américains, 2 sont suisses. Les 3 autres proviennent de République tchèque, d'Italie et de Suède. Des 4 évêques de la Fraternité Saint-Pie X, seul le Britannique Mgr Richard Williamson ne célèbre pas, cette année, d'ordinations sacerdotales.

Ctb/apic/imedia/ami/

59 ans de sacerdoce

ordinazione.jpgBenoît XVI, Joseph Ratzinger fête aujourd'hui ses 59 ans d'ordination comme prêtre. Le 29 juin 1951, en la grande fête, la sollenité de la Saint Pierre et Saint Paul, le futur Benoît XVI recevait la marque indélébile du caractère sacerdotale en son âme.

lundi, 28 juin 2010

Ne pas critiquer le cardinal Schönborn

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Reçu par Benoît XVI, l’archevêque de Vienne est remis à sa place après ses critiques contre le cardinal Sodano.

-Vatican - Agence I.MEDIA - 28 juin 2010 -

 

Reçu en audience par Benoît XVI le 28 juin 2010 en milieu de journée, le cardinal autrichien Christoph Schönborn a exprimé ses “regrets“ 2 mois après s’en être pris au cardinal Angelo Sodano, ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège, en pleine crise sur les actes pédophiles de certains membres du clergé. Dans un communiqué, le Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué que seul le pape pouvait critiquer un cardinal et que certains “malentendus“ avaient été “clarifiés et résolus“ au cours de cette audience.

De manière inhabituelle, le Bureau de presse du Saint-Siège a ainsi publié un communiqué peu après l’audience accordée par le pape à l’archevêque de Vienne. Il a été précisé que le haut prélat avait souhaité rencontrer Benoît XVI pour “clarifier le sens exact de ses récentes déclarations sur certains aspects de la discipline ecclésiastique actuelle, ainsi que sur certains jugements à propos de l’attitude de la Secrétairerie d’Etat, et en particulier du cardinal secrétaire d’Etat de Jean-Paul II concernant le regretté cardinal Hans Hermann Groër, archevêque de Vienne de 1986 à 1995“. 

Ainsi, en mars dernier, alors que les scandales de pédophilie au sein du clergé éclaboussaient l’Eglise, le cardinal Christoph Schönborn avait souhaité que s’ouvre une réflexion sur le célibat sacerdotal, sans pour autant remettre en cause son obligation. Puis, fin avril, il avait reproché à l’ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Angelo Sodano, d’avoir réduit les scandales de pédophilie à des “jacasseries“, mais aussi d’avoir couvert les méfaits de son prédécesseur à Vienne, le cardinal Hans Hermann Groër, au milieu des années 1990. Celui-ci avait ainsi été accusé d’actes pédophiles.

Clarifier des malentendus

Selon le communiqué du Saint-Siège, le cardinal Schönborn a donc rencontré le pape puis, en sa présence, les cardinaux Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice, et Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège. Au cours de cette audience, “des malentendus très répandus et découlant en partie de certaines expressions du cardinal Christoph Schönborn ont été clarifiés et résolus“. Celui-ci, a encore précisé le communiqué, a exprimé “ses regrets pour les interprétations qui en ont été données“. 

Cette audience a également été l’occasion de rappeler que, “dans l’Eglise, quand il s’agit d’accusations contre un cardinal, la compétence incombe uniquement au pape“ et que “les autres instances peuvent avoir une fonction de conseil, avec toujours le respect dû aux personnes“.

En outre, a indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège, “le mot ‘jacasserie’ a été interprété (par le cardinal Schönborn, ndlr) de manière erronée comme un manque de respect à l’égard des victimes des abus sexuels“. Des victimes, “pour lesquels le cardinal Angelo Sodano nourrit des sentiments de compassion et de condamnation du mal, les mêmes que ceux exprimés dans différentes interventions du pape“.

L’audience accordée par Benoît XVI à son ancien élève en théologie et ami Christoph Schönborn est pour le moins inhabituelle. Pour autant, l’archevêque de Vienne avait déjà dû, en janvier dernier, au sortir d’une audience avec le pape, adresser des excuses à l’évêque de Mostar (Bosnie-Herzégovine) après avoir effectué un pèlerinage controversé au sanctuaire marial de Medjugorje.

Benoît XVI, il y a un mois, aurait par ailleurs envoyé une lettre à l’archevêque de Vienne dans laquelle il faisait part de son mécontentement suite aux propos virulents tenus par le cardinal Schönborn à l’égard du cardinal Sodano. Les propos du cardinal autrichien avaient provoqué dans la curie romaine certains remous et fait resurgir quelques suspicions sur la gestion des affaires durant le pontificat de Jean-Paul II (1978-2005). AMI/LB

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source: Benoît et moi

Communiqué de la salle de presse du Saint-Siège: Rencontre du Saint-Père avec le Cardinal Christoph Schönborn , 28.06.2010

1) Le Saint-Père , a reçu aujourd'hui en audience le cardinal Christoph Schönborn , archevêque de Vienne et Président de la Conférence épiscopale autrichienne. Ce dernier avait demandé à pouvoir exposer en personne au Pape la situation actuelle de l'Eglise en Autriche . En particulier , le cardinal Christoph Schönborn a voulu clarifier le sens exact de ses récentes déclarations sur certains aspects de la discipline ecclésiastique , ainsi que certains jugements sur l'attitude tenue par le Secrétariat d'État, en particulier par le secrétaire d' État du pape Jean-Paul II de vénérée mémoire , à l'égard du regretté(compianto) cardinal Hans Hermann Groer , archevêque de Vienne, du 1986 à 1995.

2) Ont ensuite été invités à la rencontre les cardinaux Angelo Sodano, Doyen du Collège des Cardinaux , et Tarcisio Bertone , Secrétaire d'État .
Dans la deuxième partie de l'audience , ont été clarifiés et résolus certains équivoques très diffusées et provenant en partie de certaines expressions du cardinal Christoph Schönborn, qui a exprimé son regret pour les interprétations données.

En particulier:

a) Il est rappelé que dans l'Église , quand il s'agit d' accusations contre un cardinal , la responsabilité incombe uniquement au pape ; les autres instances peuvent avoir une fonction consultative , toujours dans le respect des personnes.

b ) Le mot " bavardage " ("chiacchiericcio") a été interprété à tort comme un manque de respect pour les victimes d'abus sexuels , pour lesquelless le Cardinal Angelo Sodano nourrit les mêmes sentiments de sympathie et de condamnation du mal, comme exprimées dans les différentes interventions du Saint-Père . Ces paroles, prononcées dans le discours de Pâques adressé au pape Benoît XVI , étaient reprises à la lettre de l'homélie du pape pour le dimanche des Rameaux, et était une allusion au courage "qui ne se laisse pas intimider par le bavardage des opinions dominantes.

3) Le Saint-Père , se rappelant avec une grande affection de sa visite pastorale en l'Autriche ,envoie, à travers le cardinal Christoph Schönborn , ses salutations et ses encouragements à l'Eglise qui est en Autriche et à ses pasteurs ,confiant à la protection céleste de Marie, si vénérée à Mariazell , le chemin d'une communion ecclésiale renouvelée .

Nouvelle évangélisation

images-1.jpegLe nouveau dicastère était annoncé et attendu (voir Andrea Tornielli), le voilà qui arrive (AFP), comme une bouffée d'espérance.

"J'ai décidé de créer un nouvel organisme avec l'objectif de promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où une première annonce de la foi est intervenue et où il y a des églises de fondation ancienne mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte d'éclipse du sens de Dieu"

Benoît XVI

Pendant ce temps, le Pape poursuit son labeur oecuménique !

Le Cardinal Schönborn et Sodano

images.jpegROME, Lundi 28 juin 2010 (ZENIT.org) - Dans l'Eglise, un cardinal n'a aucune autorité pour accuser un autre cardinal, rappelle un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège publié à l'issue de la rencontre qui s'est déroulée ce vendredi entre le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne et Benoît XVI puis les cardinaux Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice et Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat.

Le Vatican précise que « le pape a reçu aujourd'hui le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne et président de la Conférence épiscopale autrichienne », celui-ci ayant « demandé de pouvoir s'entretenir personnellement avec le Souverain pontife sur la situation actuelle de l'Eglise en Autriche ».

« En particulier, le cardinal Christoph Schönborn a voulu clarifier le sens exact de ses récentes déclarations concernant certains aspects de l'actuelle discipline ecclésiastique, ainsi que des jugements sur le comportement de la Secrétairerie d'Etat et en particulier de celui qui était alors le secrétaire d'Etat du pape Jean-Paul II, de vénérée mémoire, concernant le défunt cardinal Hans Hermann Groër, archevêque de Vienne de 1986 à 1995 », poursuit le communiqué.

« Dans un deuxième temps, lit-on par ailleurs, les cardinaux Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice et Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat ont été invités à la rencontre. Lors de la deuxième partie de l'audience, ont été clarifiées et résolues quelques équivoques largement répandues et en partie dues à des expressions utilisées par le cardinal Christoph Schönborn qui déplore les interprétations qui en ont été faites ».

Le communiqué « rappelle que dans l'Eglise, lorsqu'il s'agit d'accusations contre un cardinal, la seule personne compétente est le pape ; les autres instances peuvent avoir une fonction de conseil, toujours avec le respect dû aux personnes ».

Il est également fait allusion à la polémique soulevée à Pâques par un terme utilisé par le cardinal Angelo Sodano, le terme « 'chiacchiericcio' (jacasseries, rumeurs) » qui « a été interprété de façon erronée comme un manque de respect pour les victimes des abus sexuels, pour lesquelles le cardinal Angelo Sodano éprouve les mêmes sentiments de compassion et de condamnation du mal, que ceux qui ont été exprimés dans différentes interventions du Saint-Père. Ce terme, prononcé dans son allocution pascale au pape Benoît XVI, était pris littéralement de l'homélie du pape du dimanche des Rameaux et se référait au 'courage qui ne se laisse pas intimider par la rumeur des opinions dominantes' ».

« Rappelant avec une grande affection sa visite pastorale en Autriche, le Saint-Père transmet à travers le cardinal Christoph Schönborn son salut et son encouragement à l'Eglise qui est en Autriche et à ses pasteurs, confiant à la céleste protection de Marie, tant vénérée à Mariazell, le chemin d'une communion ecclésiale renouvelée », conclut le communiqué.

Selon la presse autrichienne le cardinal Schönborn aurait accusé le cardinal Sodano, secrétaire d'Etat de 1991 à 2006, de s'être opposé, il y a quinze ans, à la création d'une commission d'enquête vaticane sur l'archevêque de Vienne de l'époque, le cardinal Hans Hermann Groër. Celui-ci était alors accusé par un ancien séminariste d'actes pédophiles commis dans les années 1970. Nommé archevêque de Vienne en 1986, le cardinal Groër avait quitté son poste en 1995, après les accusations portées contre lui.

Gisèle Plantec

 

Note: conclusion: si un cardinal ne peut pas critiquer un autre cardinal, alors nous ne pouvons pas non plus donner tort au cardinal Schönborn dans sa volonté de transparence et de défense des victimes, la même ligne que le Pape Benoît XVI

Belgique: priorité aux victimes !

Peter Adriaenssens et la Commission démissionnent

source: Cathobel

28 Juin 2010

DEPECHES CATHOBEL - BELGIQUE - Leuven

 

 

Depeches_Cathobel_Adriaenssens__9835.jpg

La Commission pour le traitement des plaintes pour abus sexuels dans une relation pastorale s'est réunie ce lundi 28 juin au siège de la Commission à Leuven. Le président, le professeur Petre Adriaenssens ainsi que les membres de la Commission démissionnent. Celle-ci explique la décision prise dans un communiqué qui vient d'être publié.

 

"En premier lieu, parce que la Commission se trouve dans l'impossibilité matérielle de travailler, tous les dossiers et documents de travail ayant été saisis ce jeudi 24 juin 2010. En outre et surtout, la Commission doit constater que la base de son fonctionnement n'existe plus, à savoir: l'indispensable confiance entre la Justice et la Commission, nécessaire à la sauvegarde de la confiance entre les victimes et la Commission.

Les membres soulignent avoir toujours cherché à préserver tous les droits des victimes, notamment à travers la convention avec la Justice, publiée sur son site. 475 citoyens n'auraient jamais confié leurs données sans confiance en cette Commission.

Le Président et les membres de la Commission donneront officiellement leur démission ce jeudi 1ier  juillet, à Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai et évêque référendaire auprès celle-ci. Il revient à présent aux évêques de prendre soin des victimes et d'assurer le suivi des plaintes.

Les membres de la Commission remercient tous ceux qui ont pris contact avec elle ces huit dernières semaines. Ils demandent à la Justice de garantir une stricte discrétion. Nous espérons que, suite à cette démission, des mesures constructives seront prises et que priorité sera donnée aux demandes des victimes: la reconnaissance et la discrétion envers les victimes, ainsi que les sanctions appropriées envers les auteurs présumés des faits."

Ctb/cp

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Note: La Sainte Eglise catholique, celle qui est avec et pour les victimes, comme d'autres, a aussi un message libérateur à proposer pour le salut du corps, pour l'innocence des âmes. Sa voix est un peu comme David face à Goliath, avec quelques mots face à un torrent d'impureté et de business qui brûle les yeux. On essaie donc aussi, dans un combat titanesque, de la faire taire ...