Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 21 décembre 2008

Jésus a échappé à l'Eglise...

images-1.jpeg... et à l'histoire pour devenir un people.

C'est le titre du Matin dimanche du 21 décembre. Citant Dan Brown (Da Vinci Code), Ernest Renan (Jésus), James Cameron (film le tombeau perdu de Jésus), Daniel Marguerat ( "spécialiste" du Jésus historique) ou encore Mel Gibson (Passion), l'article montre bien que c'est tendance de penser que l'Eglise n'aurait en fait rien à voir avec le Jésus historique, le Christ de la foi. 

 

D'où l'importance de lire patiemment le livre de Benoît XVI, "Jésus de Nazareth", qui va au coeur du débat, en montrant que l'Evangile est historiquement convaincant et que Dieu entre définitvement dans notre histoire. L'Eglise catholique est alors Jésus communiqué et répandu. C'est le mystère de notre foi, nous croyons en Dieu... conçu du Saint Esprit...né de la Vierge Marie...à la sainte Eglise catholique. Le Credo tient la route depuis plus de 1700 ans.

Soyons lucide sur le trouble qui peut-être jetté sur le Pape, l'Eglise, son histoire, afin de ne pas trouver la vie éternelle: Jésus vivant en Marie, au coeur de l'Eglise. Or, depuis sa naissance à Bethléem, Jésus ne cesse d'être présent dans notre monde, mais encore plus humble, caché et tout petit dans le grand mystère de la foi: l'Eucharistie. 

images.jpeg

 

Célibat des prêtres

Le célibat sacerdotal consacre plus étroitement au Christ

images.jpeg

Nouvel ouvrage du card. Arinze : « Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre »

ROME, Vendredi 19 décembre 2008 (ZENIT.org) - « Depuis toujours l'Eglise a eu une profonde considération pour le célibat des prêtres », rappelle le cardinal Francis Arinze dans un livre présenté mardi au siège de Radio Vatican.

De larges extraits de l'ouvrage intitulé Riflessioni sul sacerdozio, lettera a un giovane sacerdote (édition italienne publiée par la librairie éditrice vaticane, 138 pages, 12 euros), (Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre) ont été publiés par L'Osservatore Romano.

« Le Christ a vécu une vie virginale, il a enseigné à ses disciples la chasteté et a proposé la virginité à ceux qui sont disponibles et en mesure de suivre un tel appel », explique la cardinal, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

« Dans la vie sacerdotale, la chasteté perpétuelle pour le royaume des cieux exprime et stimule la charité pastorale. C'est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde » et « un témoignage qui resplendit devant le monde comme chemin concret à la suite du Christ », a-t-il ajouté.

Dans le monde d'aujourd'hui, « plongé dans un intérêt exagéré pour le sexe et sa désacralisation », « un prêtre qui vit avec joie, fidélité et de manière positive son vœu de chasteté est un témoin qui ne peut être ignoré », observe le prélat.

A travers le célibat sacerdotal, poursuit-il « le prêtre est consacré plus étroitement au Christ dans l'exercice de la paternité spirituelle », il se présente « avec plus de promptitude » « comme ministre du Christ, époux de l'Eglise », et « peut vraiment se présenter comme signe vivant du monde à venir, qui est déjà présent par l'intermédiaire de la foi et de la charité ».

Le prêtre, avertit le cardinal, « ne doit pas douter de la valeur ou de la réalité du célibat à cause de la menace représentée par la solitude », présente d'une certaine manière dans chaque état de vie, également dans le mariage.

Il serait donc erroné de chercher à éviter la solitude « en se jetant toujours plus dans le monde actif et en organisant sans cesse de nouvelles rencontres, des voyages ou des visites ».

En revanche, ce dont le prêtre a besoin c'est « de silence, de tranquillité et de recueillement pour se trouver en présence de Dieu, pour apporter une plus grande attention à Dieu et rencontrer le Christ dans la prière personnelle devant le tabernacle », parce que « c'est seulement ainsi qu'il sera capable de voir le Christ dans chaque personne qu'il rencontre dans son ministère ».

La fraternité est tout aussi importante pour bien vivre le célibat, au point que « l'idéal est que l'évêque fasse en sorte que les prêtres vivent par deux ou trois dans les paroisses, plutôt que seuls », parce que « nous avons besoin les uns des autres pour faire croître au maximum nos potentialités ».

Le prêtre, ajoute le cardinal dans son livre, « a comme Maître le Christ », et même s'il n'est pas possible d'en imiter la manière d'agir « dans chaque petit détail », « cela ne nous empêche pas de le suivre de la manière la plus proche possible ».

A côté de la pauvreté et de l'obéissance, l'exercice de la charité est fondamental.

« Un test sur la générosité du prêtre peut consister à se demander quels motifs de charité sont inclus dans ses désirs et combien de pauvres, séminaristes ou candidats à la vie consacrée, pleureront sa mort, reconnaissant qu'est parti leur père dans le Christ et leur bienfaiteur », souligne le cardinal Arinze.

samedi, 20 décembre 2008

Trois clichés pour dépasser les clichés sur le Pape

Le vrai visage de Benoît XVI

loreto8.jpg

 Auprès des jeunes à Loreto en 2007

bimbi3.jpg

Expliquant la foi aux enfants en décembre 2008

300.jpg

 

 

Encyclique sociale ?

Annoncée pour début 2009, la prochaine Encyclique sociale ne sortirait en fait pas avant quelques mois. Le texte, encore trop superficiel sur l'économie, serait donc encore à travailler face à la crise économique mondiale.

images.jpeg

Ceci dit, prions pour que les hommes de bonnes volontés et tous les laïcs chrétiens fassent preuvent d'ingéniosité et de génie professionnel pour donner à tous des conditions de vie et de travail dignes de l'homme. Les petits risquent de faire les frais de la folie de quelques "grands". 

jeudi, 18 décembre 2008

Le génie et les démons de chaque peuple

Ces quelques phrases tombent bien dans une ambiance médiatique où l'Europe a tendance à critiquer les USA, et son Président sortant, comme la source de tous les maux. Combien de catholiques ont parfois aussi des idées bien trop arrêtées sur la politique de tels ou tels pays. Encore une fois, le style du Pape l'emporte: tout en finesse, douceur et nuances sur les réalités humaines.

images.jpg

« Chaque peuple a son génie et aussi ‘ses démons’ propres », déclare Benoît XVI

Discours à 11 ambassadeurs

ROME, Jeudi 18 décembre 2008 (ZENIT.org) - « Chaque peuple a son génie et aussi « ses démons » propres », a fait obsever Benoît XVI dans un message adressé ce matin au Vaticna à 11 nouveaux ambassadeurs près le Saint-Siège : Malawi, Suède, Sierra Leone, Islande, Grand-Duché de Luxembourg, République de Madagascar, Belize, Tunisie, République du Kazakhstan, Royaume du Bahreïn, et République de Fidji.

« Chaque peuple avance à travers un enfantement parfois douloureux qui lui est propre, vers un avenir qu'il désire lumineux, a constaté le pape. Mon souhait serait donc que chaque peuple cultive son génie qu'il enrichira au mieux pour le bien de tous, et qu'il se purifie de ses « démons » qu'il contrôlera aussi au mieux jusqu'à les éliminer en les transformant en valeurs positives et créatrices d'harmonie, de prospérité et de paix afin de défendre la grandeur de la dignité humaine ! »

Benoît XVI a médité sur le caractère possitif de la « diversité » des nations en ces termes: « La diversité de vos provenances me permet de rendre grâce à Dieu pour son amour créateur et pour la multiplicité de ses dons qui ne cessent d'étonner l'humain. Elle est un enseignement. Parfois la diversité fait peur, c'est pourquoi il n'est pas étonnant de constater que, souvent, l'homme lui préfère la monotonie de l'uniformité ».

Il a fait observer que « des systèmes politico-économiques provenant ou se revendiquant de matrices païennes ou religieuses ont affligé l'humanité trop longtemps et ont cherché à l'uniformiser avec démagogie et violence ».

Plus encore, a déploré le pape, « ils ont réduit et, hélas, réduisent encore l'homme à un esclavage indigne au service d'une idéologie unique ou d'une économie inhumaine et pseudo-scientifique ».

Et d'affirmer qu'il « n'existe pas un modèle politique unique qui serait un idéal à réaliser absolument », et que « la philosophie politique évolue dans le temps et dans son expression avec l'affinement de l'intelligence humaine et des leçons tirées de son expérience politique et économique ».

Le pape a également évoqué les communautés catholiques présentes dans cess pays : « Elles sont soucieuses de vivre l'Evangile et d'en témoigner dans un esprit de collaboration fraternelle ».

Quelques idées sur le monde fascinant des médias

images.jpg

La démocratie des cerveaux disponibles ( résumé )

Caroline Fourest (dans le Monde du 4 décembre 2008, pg 29)

Dans un contexte médiatique dominé par une information généralisée, simplifiée, où l’image, la bipolarisation, l’anecdotique et la petite phrase dominent, Caroline Fourest analyse la crise de l’information en 4 « ion » :

-    La vidéocratisation, ou triomphe de l’image sur l’écrit qui favorise le fait-divers, le personnel et l’émotion. Alain Duhamel parle de « vidéocratie ».
-    La contraction, ce rétrécissement de l’espace-temps, avec une génération habituée à l’image, à zapper et à chater. C’est la dictature du court qui asphyxie la complexité.
-    La précarisation, ou le talon d’Achille de l’information tient à la précarisation du métier de journaliste, pressé par le temps et qui ne favorise pas l’enquête, l’analyse, le recul et la confrontation d’idées. L’information va plus vite que la réflexion.
-    La concentration est à un tournant, notamment avec la réforme de l’audiovisuel public en France ou plusieurs grands médias appartiennent à des quasi « frères » du président. Ce lien incestueux empêche une réflexion critique à l’égard de la parole officielle.

Reste la Toile, le rendez-vous des journalistes, pour compléter. La révolution numérique, celles des podcasts favorise un horaire flexible. Mais on assiste au morcellement de l’audience qui rend plus difficile un récit commun et des valeurs communes. Sur le Web, chacun lit ce qu’il veut entendre. L’auteur invite à se méfier de la désinformation et à éduquer aux nouvelles générations à décrypter et trier, avec esprit critique, la masse d’information qui les submerge.

-----

Saint Paul

Aussi, en cette année dédiée à Saint Paul, Mgr Celli, président du conseil pontifical pour les communications sociales nous invite à utiliser les moyens de son temps: « faisons usage d'une technologie adaptée sans en être esclaves, avec liberté et hardiesse, au service de nos frères ».

 

mardi, 16 décembre 2008

Benoît XVI

images.jpgUn éditorial de l'Osservatore Romano tente de comprendre comment nous avons une image fausée de notre Pape, perçu comme intransigeant, proche de l'intégrisme, traditionnaliste étroit, fermé à l'oecuménisme, au dialogue interreligieux, n'aimant que le latin, la liturgie obsolète, pessimiste, observant de très loin notre époque moderne. Personnellement, je ne saurais pas répondre à ces clichés, points par points, en quelques lignes. Mais une chose est certaine, avec ma toute petite expérience, en ayant lu bien de ses livres depuis de nombreuses années, le "cotoyant" un tout petit peu plus, Benoît XVI est une immense grâce pour notre Eglise et notre monde; un tout grand Pape. Il est doux, humble, attentif aux personnes, prenant le temps d'écouter, véritable Mozart  de la théologie, d'une rare finesse, d'une grande et remarquable intelligence, avec comme toute première qualité: une grande humilité. Un homme de Dieu, un Pape mariale. Nous avons eu Jean Paul II le grand, un Pape hors du commun, un homme qui a mené l'histoire à bout de bras. Depuis la fenêtre du ciel, Jean Paul II nous a envoyé Benoît, doux et humble de coeur. Merci très Saint Père. Les USA, la France et bien d'autres pays encore le savent mieux que personne.

lundi, 15 décembre 2008

La préoccupation numéro une !

images.jpgVivre dans un autre pays nous aide aussi à ouvrir son esprit, pour être parfois un peu plus "critique" vis-à-vis du sien. Depuis le coeur du monde catholique, en contact avec tous les pays du monde, je reste impressionné par le côté assez matérialiste des nouvelles venant de Suisse. Certes, le travail, l'argent, les problèmes quotidiens dont la santé ont toute leur importance. Mais le suisse semble peu ouvert à la vie spirituelle, à la foi, à l'Eglise catholique, à la vie de l'esprit... Si seulement on pouvait avoir comme préoccupation numéro une, Dieu, la foi, la Vierge Marie, la Messe et la confession, la prière, la joie, la solidarité humanitaire... cela pour une nouvelle culture de la vie, en abbondance!, avec une âme et un souffle nouveau.

Lu sur Internet:

Les années passent et les préoccupations des Suisses demeurent. Voilà huit ans que le chômage, la hausse des coûts de la santé et la prévoyance vieillesse sont leurs principaux soucis. Mais l'érosion du pouvoir d'achat les talonne de près.
Le quatrième rang est en effet occupé par le thème "inflation et renchérissement", lequel affiche la plus forte hausse passant de 20% à 32%. Tel est un des résultats du "baromètre des préoccupations" mené chaque année par l'institut gfs.berne pour le Crédit Suisse et publié lundi.

La deuxième hausse la plus marquée concerne l'évolution générale de l'économie. Le sujet progresse de 8 points pour atteindre 17%. Pour les chercheurs, certains de ces résultats «reflètent le sentiment d'inquiétude suscité par les marchés financiers, sentiment qui s'est encore renforcé au cours des dernières semaines».

Parallèlement, certains thèmes perdent en acuité. L'inquiétude par rapport aux étrangers est par exemple nettement moins forte que l'an dernier, avec une baisse de 11 points à 24%. Après avoir fortement progressé l'an dernier, les craintes relatives à l'environnement ont quant à elles retrouvé le niveau des années 90 (23%).

images-1.jpg

Du côté des aspects négatifs, les sondés relèvent les lois trop nombreuses, l'imposition excessive et un système de santé trop complexe. A noter que près d'un tiers d'entre eux considère le multiculturalisme comme un point faible de la Suisse. L'enquête a été menée auprès de 1000 personnes disposant du droit de vote et domiciliées dans toutes les régions du pays.

source: ats/tsr.ch

La vraie joie !

images.jpg

Le Saint-Père a rappelé que ce troisième dimanche de l'Avent était appelé de Gaudete parce qu'il "reprenait une expression de saint Paul dans son Epître aux Philippiens", lorsque il dit: "le Seigneur est proche. Voilà la raison de notre joie. Mais que signifie que le Seigneur est proche? De quelle façon devons nous comprendre cette proximité de Dieu? L'apôtre Paul, lorsqu'il écrit aux chrétiens de Philippie, pense évidemment au retour du Christ et les invite à se réjouir de cette certitude. Toutefois, Paul, cette fois dans l'Epître aux Thessaloniciens, avertit que personne ne peut connaître le moment de la venue du Seigneur et met en garde de tout alarmisme comme si le retour du Christ était imminent. Ainsi déjà, l'Eglise éclairée par l'Esprit Saint comprenait bien mieux que la proximité de Dieu n'était pas une question d'espace et de temps mais une question d'amour : l'amour rapproche! Le prochain Noël nous rappellera cette vérité fondamentale de notre foi et, devant la crèche, nous pourrons goûter à la joie chrétienne et contempler en Jésus, ce nouveau-né, le visage de Dieu qui par amour s'est fait proche de nous".