dimanche, 28 décembre 2008
La presse glisse vers internet
Selon une étude, Internet dépasse désormais la presse comme source d'information (Obama aurait gagné les éléctions grâce à internet). Pour l'annonce de la bonne nouvelle par excellence, l'Evangile, nous avons à nous engager dans tous les domaines qui permettent de la communiquer; presse écrite, radio, télévision, internet, cinéma, publicité etc. sans oublier chaque personne, son voisin, ou celui qui est juste à côté de nous, le prochain. L'Eglise restera toujours pour un contact personnel, notament par les sacrements, fontaines et sources de la grâce, évitant ainsi l'anonymat et l'isolement. Bonne nouvelle non ?

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jeudi, 25 décembre 2008
Sans papiers ? qu'on se le dise!

T'as entendu ? Voici ce qu'a répondu l'abbé François Xavier Ahmherdt: http://info.rsr.ch
Question très fine, réponse embarassée .... car en fait si tous les sans papiers vont chez lui, ou chez eux, plus besoin d'occuper les églises. La prochaine fois, faudra pas se perdre dans ses papiers, ou ses cartons... oups!

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Pour une écologie de l'homme
Le mépris de la création est contre la vérité
Étant donné que la foi dans le Créateur est une partie essentielle du Credo chrétien, l'Église ne peut pas et ne doit pas se limiter à transmettre uniquement le message du salut à ses fidèles. Celle-ci a une responsabilité à l'égard de la création et doit faire valoir cette responsabilité également en public. Et en le faisant, elle ne doit pas seulement défendre la terre, l'eau et l'air comme des dons de la création appartenant à tous. Elle doit également protéger l'homme contre la destruction de lui-même. Il est nécessaire qu'il existe quelque chose comme une écologie de l'homme, comprise de manière juste. Il ne s'agit pas d'une métaphysique dépassée, si l'Église parle de la nature de l'être humain comme homme et femme et demande que cet ordre de la création soit respecté. Ici, il s'agit de fait de la foi dans le Créateur et de l'écoute du langage de la création, dont le mépris serait une autodestruction de l'homme et donc une destruction de l'œuvre de Dieu lui-même. Ce qu'on exprime souvent et ce qu'on entend par le terme « gender », se résout en définitive dans l'auto émancipation de l'homme par rapport à la création et au Créateur. L'homme veut se construire tout seul et décider toujours et exclusivement seul de ce qui le concerne. Mais de cette manière, il vit contre la vérité, il vit contre l'Esprit créateur.
Les forêts tropicales méritent, en effet, notre protection, mais l'homme ne la mérite pas moins en tant que créature, dans laquelle est inscrit un message qui ne signifie pas la contradiction de notre liberté, mais sa condition. De grands théologiens de la Scolastique ont qualifié le mariage, c'est-à-dire le lien pour toute la vie entre un homme et une femme, de sacrement de la création, que le Créateur lui-même a institué et que le Christ - sans modifier le message de la création - a ensuite accueilli dans l'histoire du salut comme sacrement de la nouvelle alliance. Le témoignage en faveur de l'Esprit créateur présent dans la nature dans son ensemble et de manière particulière dans la nature de l'homme, créé à l'image de Dieu, fait partie de l'annonce que l'Église doit apporter. Il faudrait relire l'Encyclique Humanae Vitae à partir de cette perspective : l'intention du Pape Paul VI était de défendre l'amour contre la sexualité en tant que consommation, l'avenir contre la prétention exclusive du présent et la nature de l'homme contre sa manipulation.
Extraits des voeux de Noël du Pae à la Curie romaine (22 décembre 2008)
Pourquoi avoir cité l'extrait de ce discours ? un certain lobby veut créer une polémique pour se faire entendre et engendrer des nouvelles. Le Pape étant un puissant haut-parleur durant ces fêtes, il cherche à surfer sur cette vague. Or, il est de notoriété publique que l'Eglise catholique n'est pas homophobe, mais qu'elle s'oppose simplement et très clairement à une culture gay. Dans ce texte, où est la condamnation des personnes ? Certes Benoît XVI est l'emblème de non compromission, de lucidité et de clarté dans ce domaine.
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mercredi, 24 décembre 2008
Les clochers ne sont pas des minarets
Dans son éditorial du 24 décembre, le Temps annonce l'agenda politique de 2009 avec l'initiative sur l'interdiction des minarets. Je me permets une réflexion toute personnelle: ce débat sera surement très polémique et polarisé à outrance. D'un côté, tout sera fait pour adoucir le vrai visage de l'islam afin de mieux "diaboliser" la réflexion pertinente. Historiquement, il y a eu deux temps dans la vie de Mahomet: une période mystique suivie par une autre faite de combats. L'islam peut jouer sur l'une ou sur l'autre. On va ensuite tenter de mettre sur un même plan l'islam et notre catholicisme pour subtilement utiliser l'histoire du christiannisme, dont les clochers. C'est la tentation du relativisme. Or, la foi catholique est à la source du génie de l'Occident (qui hélas entre en décadence). Rien de tel pour l'islam qui fut toujours un défi dans l'histoire de l'Europe. Enfin, on va reparler de la liberté religieuse, valeur non reconnue par nos frères musulmans, qui connaissent la peine de mort. On va regarder l'islam avec nos yeux, alors qu'il faut mettre d'autres lunettes pour lire sa réalité.
L'astuce de l'islam va consister à se placer avec "la gauche", alors que ces valeurs sont clairement du côté de l'extrême droite ( séparation homme-femme; infériorité de la femme; lapidation; charia; excision; ... etc. ). Ceux qui s'opposeront, non pas aux musulmans (qui sont nos frères en humanité et des enfants de Dieu) mais à l'islam, seront stigamtisés et mis du côté des obscurantistes et des intolérants. Enfin, l'argent sera aussi un élément très important.
L'islam a déjà réussi son entrée en douceur en imposant un tabou, un interdit, un nouveau paradigme fondé sur la peur de la liberté d'expression. Il va gagner d'autres étapes dans ce combat, aux accents tout particuliers certes, encore sans armes, sans morts, car placé au niveau du droit et du politique. Dans les moments décisifs de l'histoire, qui ne se répète pas, une phrase de Churchill me revient en mémoire, après la capitulation de Münich en 1939: «Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.»
Puissions-nous nous réveiller et vivre courageusement et sans peur pour laisser à nos enfants une civilisation d'amour et de paix. Que le grand et doux Saint François d'Assise nous aide pour ce dialogue qui n'en est qu'à ses premiers balbutiements. Que l'enfant Jésus, qui ne laisse aucune trace de violence dans notre histoire, nous donne la prudence, la vigilance, la prière et la force. Enfin, Benoît XVI sera d'un puissant secours.
Le Temps - 24.12.2008
Editorial
Des clochers aux minarets
Par Yelmarc Roulet
Interdire les minarets en Suisse? Avec son initiative populaire, l’UDC impose le sujet à l’agenda des Chambres fédérales, qui en débattront au printemps, ainsi qu’au peuple, qui aura le dernier mot, fin 2009 ou début 2010.
Mais la question, par sa gravité, par ce qu’elle engage de la relation du pays à lui-même et à l’islam, hante déjà les esprits. C’est pourquoi Le Temps s’est penché sur les conditions dans lesquelles les confessions minoritaires ont obtenu en Suisse non seulement le droit de cité, mais celui à la visibilité dans les villes et les paysages suisses. Cette revendication symbolique fut longue dans certains cas, moins dans d’autres. Très compliquée ici, simple là.
La première étape dans cette conquête de la tolérance s’est jouée entre chrétiens. Quand les catholiques vaudois ont enfin pu, après trois cents ans de Réforme, édifier leur église, il leur a fallu attendre encore plusieurs décennies avant d’avoir le droit d’en élever le clocher. En sens inverse, il n’a pas été facile aux protestants de dresser leur temple dans une Carouge qui s’était construite comme un contrepoids catholique face à Genève.
Les progrès de la laïcité, érigée parfois en politique, ont ensuite favorisé la réalisation de monumentales synagogues, par lesquelles une communauté juive profondément enracinée dans la réalité suisse revendique sa pleine présence.
Ce qui vient ensuite est d’une nature différente, puisqu’il s’est agi d’accueillir dans la cité des mouvements religieux venus d’ailleurs.
L’islam suscite aujourd’hui des peurs renouvelées, en raison des formes radicales qui lui font escorte et qui tentent d’imposer des valeurs incompatibles avec celles de notre société laïcisée et égalitaire.
L’histoire est là pour nous montrer que la tolérance a toujours payé: en dissociant la liberté du culte et de ses emblèmes du débat sur la transformation de la société, elle clarifie les choses, réconcilie les esprits de bonne volonté, marginalise les extrémistes et fait grandir la confiance en notre capacité de vivre ensemble.
© Le Temps, 2008. Droits de reproduction et de diffusion réservés.
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lundi, 22 décembre 2008
Voeux du Pape à la Curie romaine

Encore une fois, Benoît XVI sait nous émerveiller par ses discours poétiques et enchanteurs. Ce matin, à l'occasion de voeux à la Curie romaine, le Saint Père a évoqué l'année 2008: le Synode sur la Parole de Dieu, la JMJ de Sydey, la Création et la Trinité, les rencontres, les voyages en France et aux Etats-Unis, l'idéologie du "gender"...
Quelques phrases saillantes, marquées par une forte douceur:
- la joie! Son discours fut une hymne à la joie. Pour la JMJ : "Si on peut organiser une rencontre, on ne peut pas organiser la joie. Elle est un don de Dieu".
- Durant ces journées de la jeunesse: "le Pape est seulement vicaire, il renvoie à la présence de Dieu".
Sur ces paroles, je m'associe aux voeux du Pape, le doux Christ sur la terre, et vous souhaite, chers bloggeurs, de tout mon coeur, un bon et saint Noël 2008 et une joyeuse année 2009. Merci pour vos visites!
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Plus de 2000, peut-être 4000 ...
C'est le nombre de mosquée en construction projettée en France.
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Angélus de Benoît XVI : 2009, année Galilée.
Le ciel et le cosmos sont fascinants. Tout le calendrier liturgique se base sur l' observation des saisons pour exposer la foi.

Jésus est la lumière qui se lève, tel le soleil, sur la nuit du monde.
La fonction de l’astronomie : rythmer les temps de la prière
Paroles de Benoît XVI à l’angélus de midi, en ce 4e dimanche de l’Avent
ROME, Dimanche 21 décembre 2008 (ZENIT.org) - La fonction de l'astronomie est « de rythmer les temps de la prière », a expliqué Benoît XVI à l'angélus de midi, en ce 4e dimanche de l'Avent, à l'occasion du solstice d'hiver. Le pape a notamment fait remarquer que la place Saint-Pierre et son obélisque forment une méridienne.
Benoît XVI a expliqué que le « mystère de salut », par l'incarnation, la passion et la résurrection du Christ, « a une dimension cosmique, et pas seulement historique : « le Christ est le soleil de la grâce qui, par sa lumière, « transfigure et illumine l'univers en attente » (Liturgie) ».
Il a aussi fait observer que « la place même de la fête de Noël est liée au solstice d'hiver, lorsque les journées de l'hémisphère boréal, recommencent à s'allonger ».
La Place Saint-Pierre, a rappelé le pape, est aussi une méridienne : « le grand obélisque, en effet projette son ombre le long d'une ligne qui court sur les pavés vers la fontaine [qui se trouve] sous cette fenêtre, et ces jours-ci, l'ombre est la plus longue de l'année ».
Benoît XVI a souligné la fonction de l'astronomie de « rythmer les temps de la prière » : « L'Angélus, par exemple, se récite le matin, à midi et le soir, et c'est grâce à la méridienne, qui servait dans l'antiquité à connaître le « vrai midi », que l'on réglait les horloges ».
Le pape a saisi l'occasion de ce solstice d'hiver pour « saluer tous ceux qui participent à différents titres aux initiatives de l'année mondiale de l'astronomie, en 2009, proclamée pour le 4e centenaire des premières observations par le télescope de Galilée ».
Il a cité trois papes qui se sont illustrés dans l'astronomie : « Sylvestre II, qui l'a enseignée, Grégoire XIII, auquel nous devons notre calendrier, et saint Pie X qui savait construire des horloges solaires ».
Le pape voit dans les « lois de la nature », scrutées par les chercheurs, « un grand stimulant à contempler avec gratitude les œuvres du Seigneur ».
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