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Au fait, qu'est-ce que le Synode sur la Famille ?

images.jpegUn Synode est l'oreille du Pape

(Radio Vatican - News.va) Alors que le Synode extraordinaire sur la Famille vient de s'ouvrir au Vatican, voici des réponses claires et précises aux questions que vous vous posez sur cette assemblée d’évêques ( Synode extraordinaire - consultatif )

Que signifie le mot « synode » ?

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Synode vient du grec sunodos, “chemin parcouru ensemble”, d’où sa signification d’assemblée délibérante. Il réunit des évêques pour discuter de la mission de l’ensemble de l’Église et de l’unité de la foi en son sein. Un synode est donc une forme d’expression de la collégialité de l’Eglise, c’est-à-dire de l’unité de l’Église et du caractère universel de sa mission.

Quelles sont les autres formes d’expression de cette « collégialité » ?

Longtemps, la collégialité de l’Église s’est manifestée par les conciles et les synodes d’évêques, auxquels on prêtait la même signification, ainsi que par le Sacré Collège, formation d’un collège de cardinaux autour du Pape à partir du XIIe siècle.

Mais chaque institution a été clairement identifiée et définie lors du Concile Vatican II (1962-1965), puis par le Code de Droit canonique de 1983. On distingue donc :

- le Concile œcuménique, qui réunit les évêques du monde entier
- le Synode des évêques, assemblée plus restreinte que le concile, donc plus facile à réunir - le Sacré Collège des cardinaux
- les conciles particuliers, pléniers ou provinciaux - les conférences épiscopales, d’une nation ou d’un territoire

Comment se passe un Synode ?

BzSx1GhIgAELLEc.jpgUn Synode se présente sous la forme d’une assemblée consultative convoquée par le Pape. Cela le différencie du synode diocésain, convoqué par un évêque dans son diocèse.

Le Synode a pour but d’informer et de conseiller le Pape. Le Saint-Père peut aussi lui donner un rôle délibératif, sous réserve que les décisions soient ratifiées par ses soins.

Si le Pape ne préside pas le synode en personne, il nomme pour chaque session un ou plusieurs présidents délégués. Cette année, ils sont trois, représentant symboliquement trois continents : le cardinal français André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, et le cardinal brésilien Raymundo Assis, archevêque d'Aparecida.

Un secrétariat permanent du Synode existe au sein de la Curie romaine. Il est dirigé par un secrétaire général qui assure la préparation et le suivi des sessions. Le Pape François a souhaité que cette responsabilité soit "cardinalice", pour lui donner une plus grande importance qu'auparavant. Il s'agit actuellement du cardinal italien Lorenzo Baldisseri.

Le secrétaire général collabore avec le rapporteur général, chargé de rédiger le « rapport introductif au débat », un document destiné à lancer les discussions. C'est aussi lui qui rédige les conclusions des travaux. Cette tâche incombe cette année au cardinal hongrois Peter Erdö, archevêque de Budapest.

Enfin, un secrétaire spécial est nommé pour assister ces derniers. Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti-Vasto, en Italie, remarqué pour ses contributions lors du précédent synode sur la Nouvelle évangilisation, s'est vu attribué cette fonction.

À la fin du synode, les évêques adoptent un rapport remis au Pape, et rédigent souvent un message au monde. Le Pape, sous réserve d’avoir ratifié les conclusions présentées, reprend fréquemment dans un document paraissant sous sa responsabilité propre les éléments du rapport qui lui a été remis. Ce document est, généralement, une exhortation apostolique post-synodale.

Qu’est-ce qu’un Synode « extraordinaire » ? Et « ordinaire » ?

Trois types de Synodes des évêques existent.

Le Synode « ordinaire » réunit des évêques élus par les conférences épiscopales, les patriarches orientaux, des évêques nommés personnellement par le Pape, et des religieux. Il y en a eu 13 depuis Vatican II. La treizième et dernière assemblée générale ordinaire a eu lieu en octobre 2012, sous le pontificat de Benoit XVI ; le thème abordé fut « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».

Le Synode « extraordinaire »  réunit seulement les présidents des conférences épiscopales, les patriarches orientaux, les cardinaux préposés aux congrégations de la Curie, des religieux et des participants nommés par le Pape. Il s’agit alors de donner des réponses rapides à « des questions concernant le bien de l’Église universelle ».  C’est la formule retenue pour cette édition 2014.

Le Synode « spécial » : il est convoqué sur une question propre à une région ou à une Église particulière. Le dernier s’est déroulé en juin 2010, il s’agissait d’une assemblée spéciale pour le Moyen-Orient.

Quels ont été les précédents synodes extraordinaires ?

BzSx1aCIUAEqQYR.jpgIl y en a eu deux. D’abord en 1969, sur « La coopération entre le Saint-Siège et les Conférences épiscopales ». Puis en 1985, sur « Le vingtième anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II ». Actuellement, jusqu'au 19 octobre 2014, a donc lieu la troisième assemblée générale extraordinaire, qui est par ailleurs le premier Synode du pontificat du Pape François.

Sait-on quand aura lieu le prochain Synode ?

L’année prochaine ! Il s’agira cette fois d’une assemblée générale ordinaire du synode. Elle se réunira à Rome du 4 au 25 octobre 2015, sur le thème : « Jésus Christ, révèle le mystère et la vocation de la famille ». Cette assemblée sera plus importante que celle d’octobre 2014, puisqu’elle sera constituée de délégués des conférences épiscopales (en proportion du nombre d’évêques de chaque conférence), et des experts conviés par le Pape. Elle sera donc plus représentative de l’épiscopat.

Reprenant le travail du synode extraordinaire, cette assemblée réfléchira plus profondément sur les thématiques affrontées pour définir des lignes d’action pastorales. Elle remettra ses propositions au Pape François, qui pourra ainsi publier un document ou proposer d’éventuelles réformes.

La famille a-t-elle déjà fait l’objet d’un Synode ?

Oui, en 1980. Ce cinquième Synode ordinaire s’est déroulé du 26 septembre au 25 octobre 1980, sur le thème : « La famille chrétienne ». Au cours de leur travail, les évêques produisirent un message écrit intitulé « Message aux familles chrétiennes dans le monde moderne » et proposèrent une «Charte des Droits de la Famille» que le Pape Jean-Paul II promulgua plus tard, en 1983. Se fondant sur les débats et propositions de l'Assemblée, le Pape publia l'Exhortation Apostolique Familiaris consortio.

News.va / Sources : "Théo, L’encyclopédie catholique pour tous", Droguet-Ardant/Fayard 

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mardi, 07 octobre 2014 | Lien permanent

Synode: de la parole à l'image

Pour la Suisse:

- Canonisation la bienheureuse soeur Maria Bernarda Büttler, originaire de Suisse. www.catholink.ch

Le 12 octobre, quatre bienheureux qui se sont distingués dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans sa traduction en oeuvres, seront canonisés. Il s'agit d'un prêtre Gaetano Errico; de deux religieuses, Maria Bernarda Büttler et Alfonsa de l'Immaculée Conception et d'une laïque, Narcisa da Gesù Martillo Morán. C'est une invitation pour tous, aux pères synodaux et aux fidèles, à se laisser guider par l'Esprit Saint par le biais de la Parole de Dieu sur le chemin exigeant mais dans le même temps exaltant de la béatitude ou de la sainteté.

- Son Excellence Mgr Kurt Koch, évêque de Bâle et président de la Conférence des évêque suisses est au Synode. 

Pape: des propos qui marquent d'entrée! 

" si dans certaines régions la foi s'affaiblit jusqu'à s'éteindre, il y aura toujours d'autres peuples pour l'accueillir " ( Benoît XVI ) 

http://eucharistiemisericor.free.fr

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Rome: Ouverture du Synode des évêques

( du 5 au 26 octobre 2008 )

CITE DU VATICAN, 3 OCT 2008 (source: VIS) 

Ce matin vendredi 3 octobre près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des évêques, a présenté la XII Assemblée ordinaire consacrée à la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise, qui s'ouvrira dimanche par une messe que le Pape présidera pour la première fois en la Basilique St.Paul Hors-les-murs.


Ce choix est à mettre en relation avec l'Année paulinienne en cours. La messe de clôture de l'assemblée synodale aura lieu le 26 octobre en la Basilique vaticane.

Les Pères synodaux sont 253, représentant les 13 Eglises catholiques orientales, 113 Conférences épiscopales latines et 25 dicastères romains, ainsi que l'Union des supérieurs généraux.

Assisteront à ces assises 41 experts dont 6 femmes (21 pays), et 37 auditeurs dont 19 femmes (26 pays).Les délégués invités représenteront 10 Eglises ou confessions chrétiennes: Patriarcat oecuménique de Constantinople, Patriarcats orthodoxes de Serbie et de Roumanie, Eglise orthodoxe de Grèce, Eglise apostolique d'Arménie, Communion anglicane, Fédération luthérienne, Eglise des disciples et Conseil mondial des Eglises. Le Patriarcat oecuménique sera représenté par SS Barthélémy Ier en personne. Le Saint-Père a invité 3 autres personnalités: Le Révérend A.Miller Milloy, Secrétaire général de la United Bible Societies (SA), Frère Alois, Prieur de la Communauté de Taizé (France), et le Grand Rabbin de Haïfa (Israël).

Le Rabbin Shear Yashyv Cohen, exposera lundi 6 aux Pères synodaux comment le judaïsme lit la Bible. C'est la première fois, a souligné Mgr.Eterovic, qu'un non chrétien prendra la parole durant un Synode". Le 18 octobre, se déroulera une rencontre oecuménique. Après la récitation des premières vêpres Benoît XVI et Barthélémy Ier prononceront un discours centré sur le thème à l'étude dans le contexte particulier de l'Année paulinienne. Là aussi, ce sera la première fois que le Président de l'orthodoxie s'adressera au Synode des évêques catholiques.


En vertu du règlement, chaque Père disposera de cinq minutes pour s'exprimer devant l'assemblée, en plus de leurs interventions écrites. La discussion libre aura lieu les 18 et 19, après la congrégation générale de l'après-midi. Un autre débat libre est fixé au 6 octobre après-midi, après la lecture des 5 rapports. Chaque Père disposera de 10 minutes pour questionner les Rapporteurs sur la perception du thème dans chaque partie du monde.

Une intervention de 30 minutes est également prévue sur la réception de l'exhortation post-synodale Sacramentum Caritatis, avec un débat sur le sujet.

REFLETS EN IMAGE

Suivre le Synode avec l'agence H2O, une agence de presse en image: 

www.h2onews.org

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H2O, pour remonter à la source de l'info!

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dimanche, 05 octobre 2008 | Lien permanent

Prière du Pape François pour le Synode

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Lien: Pastorale de la Famille Fribourg

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Prier avec le Pape et toute l'Eglise pour le Synode des évêques sur la famille

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Françoise et Bertrand Georges, un couple, une famille

au service des familles dans le canton de Fribourg

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samedi, 04 octobre 2014 | Lien permanent

Synode sur la famille: le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg consulte

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Quelle consultation ?

Les laïcs font partie intégrante de l'Eglise. Consulter pour faire changer l'enseignement de l'Eglise ? Ou consulter pour apprendre des fidèles, qui des baptisés au Pape, unis dans la même foi, adhèrent ensemble au Christ et sont dotés de l'infaillibilité ? 

Afin d'être pastoral

Le Pape est un Pasteur et les questions démontrent que l'Eglise cherche à amener tous les baptisés au Christ, pour qu'ils lui disent "Amen". Aussi, la consultation ne veut pas réformer la doctrine immuable et définitive, mais bel et bien trouver, dans le monde et la culture de ce temps, des chemins pastoraux nouveaux pour que la Vérité entre avec autant de force que de douceur dans nos coeurs agités, incertains et anxieux. Le Christ révèle la vérité de l'homme et  sauve sa créature. 

Le questionnaire

Le document "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation" aborde de nombreux sujets tels que la pastorale de la famille, la préparation au mariage, le concubinage, les divorcés remariés, les unions de personnes du même sexe, la contraception.

Cette consultation prépare l'Assemblée extraordinaire du Synode des évêques convoquée du 5 au 19 octobre 2014 par le pape François sur la famille. 

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Cette consultation a été lancée dans tout le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg par Mgr Charles Morerod. Les réponses à la consultation (39 questions) devront parvenir d'ici à Noël 2013 au Secrétaire général de la Conférence des évêques suisses (CES). 

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mardi, 12 novembre 2013 | Lien permanent

Synode sur la famille et pontificat de François: l'Eglise est miséricordieuse

« là où est le Seigneur, il y a la Miséricorde. Et saint Ambroise ajoutait : là où il y a la rigidité, il y a ses ministres ». Pape François

Homélie Messe du matin à Sainte-Marthe.  

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Nous pourrions lire: alors le Pape critique l'Eglise lorsqu'elle parle de l'indissolubilité du mariage, car cela viendrait des ministres. Ce Pape est révolutionnaire.

Or, ce n'est pas le cas. La racine de cette incompréhension provient de la définition de la Miséricorde. 

La Miséricorde: "va et ne pèche plus!"

Le grand malentendu sur la Miséricorde est au coeur de la perception médiatique du Pape François.

Le débat en surface est ainsi posé: depuis son élection, Bergolgio est vu en contraste avec Ratzinger devenu Benoît XVI, Pape rigide et doctrinaire. François est celui par qui les changements vont advenir, notamment sur la question de la communion des personnes divorcées remariées.

"Pour moi vivre c'est le Christ" Saint Paul

Je tente une explication de ce phénomène de communication.

Tout d'abord, Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg rappelle, à la suite de Benoît XVI, que la morale est une conséquence de la vie avec le Christ. 

Avant tout, repartir du Christ ! La Samaritaine rencontre d'abord le Christ avant de reconnaître qu'elle a plusieurs maris. 

Si la vie avec Dieu ne vaut pas la peine, si connaître le Christ n'est pas supérieur à tout, alors l'Eglise n'est qu'une dictature. Or connaître Dieu et Sa Sagesse vaut plus que tout l'or du monde. 

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... j’ai tenu pour rien la richesse ;
   ( la Sagesse ) je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ;
tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable,
et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue.
    Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ;
je l’ai choisie de préférence à la lumière

(Sg 7, 7-11) 

Non seulement les lectures de dimanche dernier étaient providentielles (création de l'homme et de la femme, Jésus recréé l'harmonie originelle et sauve l'homme et la femme par la fidélité au sacrement du mariage), mais celles de dimanche le sont tout autant. 

Par Sa Parole, Dieu préside le Synode pour la famille

C'est bel et bien Dieu et Sa Parole qui préside le Synode sur la famille et qui guide le Pape et tous les évêques en communion avec lui. Un Synode est parfois un lieu de tant et de tant de paroles creuses. 

 La Parole de Dieu

1ère lecture : 

« À côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse » (Sg 7, 7-11) 

Lecture du livre de la Sagesse

J’ai prié,
et le discernement m’a été donné.
J’ai supplié,
et l’esprit de la Sagesse est venu en moi.
    Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ;
à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ;
    je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ;
tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable,
et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue.
    Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ;
je l’ai choisie de préférence à la lumière,
parce que sa clarté ne s’éteint pas.
    Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable.


    – Parole du Seigneur.

 

Le péché n'est que tristesse, ténèbres, inconsistant comme le sable, une boue qui cache la clarté de la grâce. 

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La Miséricorde n'est pas un élastique, mais une corde qui nous sauve, nous tire hors de la boue

 

Ainsi, la Miséricorde de Dieu n'est pas le statu quo. Dieu nous sort des ténèbres. 

 

Dans le mot Miséricorde, il y a "corde", soit le Coeur de Jésus qui est touché et ému par notre misère. Mais il y a aussi la corde, qui nous tire de la boue, qui nous arrache au mal, pour nous faire entrer dans ce qui vaut plus que l'or du monde. Le reste n'est que du sable et l'argent n'est que de la boue. 

 

Une fois posée la priorité de la Personne du Christ, qui nous sort de la boue pour nous donner la Lumière et la Vie, alors les conséquences en deviennent plus claires: 

 

- l'Eglise est miséricordieuse lorsqu'elle rappelle que nous devons tous être en état de grâce (sans péché grave ou mortel, soit sans boue) pour communier. Car l''état de grâce c'est le bonheur et le péché mortel c'est quitter la vie avec Dieu (vivre c'est le Christ), fermer les yeux à la lumière; c'est la tristesse de la boue, la perte du trésor des trésors. 

 

- l'Eglise est miséricordieuse lorsqu'elle enseigne la fidélité et l'indissolubilité du sacrement du mariage. Car le bien d'un homme et d'une femme réside dans la fidélité. 

 

Et on pourrait multiplier les exemples. ....

 

L'Eglise offre la Miséricorde

 

Séparer la Miséricorde de la vie avec Dieu consiste à séparer la Miséricorde de l'Eglise. Avec cette séparation, l'Eglise ne serait en effet qu'intolérante, sévère, dure, impitoyable, rigide, étroite.

 

Alors autant rester dans notre situation. Or la Miséricorde change toute notre vie, elle nous sort. L'Eglise est née en sortie dit le Pape François. 

 

La Miséricorde: "va et ne pèche plus"

 

L'année sainte de la Miséricorde, dès le 8 décembre 2015, nous donnera un temps de grâce pour vivre de la Miséricorde, qui nous fait quitter les ténèbres pour l'admirable lumière de la foi, lumière qui ne s'éteint jamais.

 

Au fond, la Miséricorde c'est "va et ne pèche plus" (Jésus pardonne la femme adultère)

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Lien: Cardinal Schönborn: laxistes et rigoristes seront déçus

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jeudi, 08 octobre 2015 | Lien permanent

Synode pour la famille: le Vatican publie les débats dans les groupes de discussions

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Lien

Le pape François a ouvert le 5 octobre 2015 les trois semaines de travaux du Synode des évêques sur “la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain“. Cette assemblée laisse plus de place aux débats en groupes linguistiques.

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vendredi, 09 octobre 2015 | Lien permanent

Ouverture du Synode et Sainte Faustine: la Famille sous la protection de la Miséricorde

images.jpegSainte Faustine, la première sainte du 3ème millénaire, fut canonisée par le Pape Saint Jean-Paul II. Ce nouveau millénaire s'est donc ouvert par la Divine Miséricorde. 

Le Synode de la famille s'ouvre sous le signe de la Divine Miséricorde

Ce n'est pas un hasard du calendrier si l'ouverture du Synode des évêques sur la famille s'est ouvert le jour de la fête de Sainte Faustine, apôtre et secrétaire de la Divine Miséricorde, sous le pontificat du Pape François, autre apôtre de la Miséricorde.

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dimanche, 05 octobre 2014 | Lien permanent

Synode de la Famille: le mystère du document provisoire reste entier

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Synode sur la famille: pas qu'une erreur de communication

L’erreur de communication a été principalement de ne pas dire que le texte avait été largement contesté. Une simple connaissance des règles élémentaires de la communication aurait permit de ne pas publier un texte qui allait enflammer le système médiatique. 

Le document provisoire, de travail, ne correspond pas aux interventions des Pères du Synode

Toutefois, de très nombreux participants ont estimé qu'en plus, il ne reflétait pas la teneur des interventions et ont ouvertement dit leur désaccord.

Aussi, la vraie question demeure: pourquoi ce document de travail ne correspond pas aux interventions des Pères du Synode.

sources romaines

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La théologie du corps de saint Jean Paul II

Le 16 octobre marque le 34 ème anniversaire de l'élection de Karol Wojtilà sur le Siège de Pierre.

La solution réside dans une meilleure culture de la communication au sein de l'Eglise, mais aussi à l'introduction de la théologie du corps de Saint Jean-Paul II. Paul VI, proclamé bienheureux ce dimanche par le Pape François, avait aussi contribué à une humanisation de la sexualité humaine ( Humanae Vitae, Encyclique de 1968 )

Au fond, il n'y a rien de fondamentalement nouveau dans les quelques passages du document de travail. Le fait de dire que toute personne est la bienvenue dans l'Eglise existe depuis les origines de l'Eglise, y compris les personnes homosexuelles... Nous sommes tous et toutes pécheurs. Si les pécheurs n'étaient pas les bienvenues dans l'Eglise, il ne resterait simplement plus personne ! 

A lire: Vatican Information Service

Le Christ nous appelle surtout à la conversion permanente et continuelle, car Sa Miséricorde nous libère du péché. 

 

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jeudi, 16 octobre 2014 | Lien permanent | Commentaires (4)

Benoît XVI ouvre le Synode sur l'Afrique

... une maladie déjà diffusée dans le monde occidental, à savoir le matérialisme pratique, associé à la pensée relativiste et nihiliste. Sans parler de la genèse de tels maux de l’esprit, il est toutefois indiscutable que le soi-disant “premier” monde ait parfois exporté et continue d’exporter des déchets toxiques spirituels qui contaminent les populations des autres continents, parmi lesquels justement les populations africaines. C’est en ce sens que le colonialisme, accompli sur le plan politique, n’est jamais tout à fait terminé ...

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HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE

Vénérés Frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce,
Mesdames et Messieurs,
Chers frères et sœurs!

Pax vobis - la paix soit avec vous! Au travers de cette salutation liturgique, je m’adresse à vous tous, rassemblés dans cette Basilique vaticane où, voici quinze ans, le 10 avril 1994, le Serviteur de Dieu Jean-Paul II ouvrit la Première Assemblée pour l’Afrique du Synode des Évêques. Le fait que nous nous retrouvions ici aujourd’hui pour inaugurer la seconde, signifie qu’il s’est agit d’un événement certainement historique mais non pas isolé. Elle a constitué l’arrivée d’un chemin qui, par la suite, s’est poursuivi et qui arrive désormais à une nouvelle étape significative de validation et de relance. Louons pour cela le Seigneur! J’adresse la plus cordiale bienvenue aux membres de l’Assemblée synodale qui concélèbrent avec moi cette Sainte Eucharistie, aux Experts et aux Auditeurs, en particulier à ceux qui proviennent de la terre d’Afrique. Je salue avec une reconnaissance toute particulière le Secrétaire général du Synode et ses collaborateurs. Je suis très heureux de la présence parmi nous de Sa Sainteté Abuna Paulos, Patriarche de l’Église orthodoxe Tewahedo d’Éthiopie, que je remercie cordialement, ainsi que de celle des Délégués fraternels des autres Églises et Communautés ecclésiales. Je suis heureux d’accueillir également les Autorités civiles et Messieurs les Ambassadeurs qui ont bien voulu participer à ce moment. Je salue affectueusement les prêtres, les religieuses et les religieux, les représentants d’organismes, de mouvements et d’associations ainsi que le chœur congolais qui, avec la Chapelle Sixtine, anime notre Célébration eucharistique.

Les lectures bibliques de ce dimanche parlent du mariage. Mais, plus profondément, elles parlent du dessein de la Création, de l’origine et donc de Dieu. Sur ce plan converge également la deuxième lecture, tirée de la Lettre aux Hébreux, là où elle dit: “Jésus qui sanctifie, et les hommes qui sont sanctifiés, sont de la même race; et, pour cette raison, il n'a pas honte de les appeler ses frères”. De l’ensemble des lectures, ressort donc de manière évidente le primat de Dieu Créateur, avec la validité éternelle de son empreinte originelle et la priorité absolue de sa seigneurie, cette seigneurie que les enfants savent mieux accueillir que les adultes raison pour laquelle Jésus les indique comme modèle pour entrer dans le Royaume des cieux. Or la reconnaissance de la seigneurie absolue de Dieu représente certainement l’une des caractéristiques les plus importantes et unificatrices de la culture africaine. Naturellement, il existe en Afrique de nombreuses cultures différentes, mais elles semblent toutes s’accorder sur ce point: Dieu est le Créateur et la source de la vie. Or la vie - nous le savons bien - se manifeste en premier lieu dans l’union entre l’homme et la femme et dans la naissance des enfants; la loi divine, écrite dans la nature, est donc plus forte, prééminente, par rapport à toute loi humaine, selon l’affirmation nette et concise de Jésus: “ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas !”. La perspective n’est pas avant tout morale: avant le devoir elle concerne l’être, l’ordre inscrit dans la Création.

Chers frères et sœurs, c’est en ce sens, que la liturgie de la Parole de ce jour - au-delà de la première impression - se révèle particulièrement adaptée pour accompagner l’ouverture d’une Assemblée synodale dédiée à l’Afrique. Je voudrais souligner en particulier certains aspects qui émergent avec force et qui concernent le travail qui nous attend. Le premier a déjà été évoqué: le primat de Dieu, Créateur et Seigneur. Le deuxième: le mariage. Le troisième: les enfants. À propos du premier aspect, l’Afrique est dépositaire d’un trésor inestimable pour le monde entier: son profond sens de Dieu que j’ai eu l’occasion de percevoir directement au cours des rencontres que j’ai eues avec les Évêques africains en visite ad Limina et plus encore lors de mon récent voyage apostolique au Cameroun et en Angola dont je conserve un souvenir agréable et ému. C’est justement à ce pèlerinage en terre africaine que je voudrais me référer parce qu’en ces jours-là, j’ai ouvert idéalement cette Assemblée synodale, en remettant l’Instrumentum Laboris aux Présidents des Conférences épiscopales et aux Chefs des Synodes des Évêques des Églises orientales catholiques.

Lorsque l’on parle des trésors de l’Afrique, notre pensée va immédiatement aux ressources dont est riche le continent et qui sont malheureusement devenues, et continuent parfois de l’être, une source d’exploitation, de conflit et de corruption. La Parole de Dieu nous fait au contraire nous tourner vers un autre patrimoine: le patrimoine spirituel et culturel dont l’humanité a besoin encore plus que des matières premières. “En effet - dirait Jésus - quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie?”. De ce point de vue, l’Afrique représente un immense “poumon” spirituel, pour une humanité qui semble en crise de foi et d’espérance. Mais ce “poumon” peut aussi tomber malade. Et, à l’heure actuelle, au moins deux dangereuses pathologies sont en train de l’attaquer: avant tout, une maladie déjà diffusée dans le monde occidental, à savoir le matérialisme pratique, associé à la pensée relativiste et nihiliste. Sans parler de la genèse de tels maux de l’esprit, il est toutefois indiscutable que le soi-disant “premier” monde ait parfois exporté et continue d’exporter des déchets toxiques spirituels qui contaminent les populations des autres continents, parmi lesquels justement les populations africaines. C’est en ce sens que le colonialisme, accompli sur le plan politique, n’est jamais tout à fait terminé. Mais, justement dans cette perspective, il faut signaler un second “virus” qui pourrait également toucher l’Afrique, à savoir le fondamentalisme religieux, lié à des intérêts politiques et économiques. Des groupes qui s’inspirent aux différents appartenances religieuses sont en train de se répandre sur le continent africain; ils le font au nom de Dieu, mais selon une logique opposée à la logique divine, c’est-à-dire en enseignant et en pratiquant non pas l’amour et le respect de la liberté, mais l’intolérance et la violence.

En ce qui concerne le thème du mariage, le texte du chapitre 2 du Livre de la Genèse nous en a rappelé le fondement éternel, que Jésus lui-même a confirmé: “À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un”. Comment ne pas rappeler l’étonnant cycle de catéchèse que le Serviteur de Dieu Jean-Paul II a dédié à un tel argument, à partir d’une exégèse ô combien approfondie de ce texte biblique? Aujourd’hui, en nous le proposant justement à l’ouverture du Synode, la liturgie nous offre la lumière surabondante de la vérité révélée et incarnée dans le Christ, avec laquelle on peut considérer la thématique complexe du mariage dans le contexte africain ecclésial et social. Sur cet autre point cependant, je voudrais brièvement saisir une suggestion qui précède toute réflexion et indication de type moral, et qui se relie encore au primat du sens du sacré et de Dieu. Le mariage, tel que la Bible nous le présente, n’existe pas en dehors de la relation avec Dieu. La vie conjugale entre l’homme et la femme, et donc de la famille qui en dérive, est inscrite dans la communion avec Dieu et, à la lumière du Nouveau Testament, devient icône de l’Amour trinitaire et sacrement de l’union du Christ avec l’Église. Dans la mesure où elle conserve et développe sa foi, l’Afrique pourra trouver des ressources immenses à donner en faveur de la famille fondée sur le mariage. 

En incluant également dans la péricope évangélique le texte sur Jésus et les enfants, la liturgie nous invite à considérer d’ores et déjà, dans notre sollicitude pastorale, la réalité de l’enfance qui constitue une grande partie, même si elle est malheureusement souffrante, de la population africaine. Dans la scène où Jésus accueille les enfants, en s’opposant avec dédain à ces disciples qui voulaient eux-mêmes les éloigner, nous voyons l’image de l’Église qui, en Afrique et dans toute autre partie de la terre, manifeste sa propre maternité surtout à l’égard des plus petits, même lorsqu’ils ne sont pas encore nés. Comme le Seigneur Jésus, l’Église ne voit pas en eux avant tout des destinataires d’assistance, et encore moins que jamais de piétisme ou de manipulation, mais des personnes à part entière qui, avec leur propre façon d’être, montrent la voie maîtresse pour entrer dans le règne de Dieu, à savoir celle qui consiste à se remettre sans condition à son amour.

Chers frères, ces indications qui proviennent de la Parole de Dieu s’inscrivent dans le large horizon de l’Assemblée synodale qui commence aujourd’hui, et qui se rattache à celle déjà dédiée précédemment au continent africain, dont les fruits ont été présentés par le Pape Jean-Paul II, de vénérée mémoire, dans l’Exhortation apostolique “Ecclesia in Africa”. Reste naturellement valide et actuel le devoir premier de l’évangélisation, voire d’une nouvelle évangélisation qui tienne compte des mutations sociales rapides de notre époque et du phénomène de la mondialisation. Il faut en dire autant du choix pastoral d’édifier l’Église comme Famille de Dieu. C’est dans ce large sillage que se situe la Seconde Assemblée, qui a pour thème: « L’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. “Vous êtes le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde” ». Ces dernières années, l’Église catholique en Afrique a connu un grand dynamisme, et l’Assise synodale est l’occasion d’en remercier le Seigneur. Et puisque la croissance de la communauté ecclésiale dans tous les domaines comporte également des défis “ad intra” et “ad extra”, le Synode est un moment propice pour repenser l’activité pastorale et renouveler l’élan d’évangélisation. Pour devenir lumière du monde et sel de la terre, il faut toujours davantage viser la “mesure haute” de la vie chrétienne, c’est-à-dire la sainteté. Les pasteurs et tous les membres de la communauté ecclésiale sont appelés à être saints; les fidèles laïcs sont appelés à répandre le parfum de la sainteté au sein de la famille, sur les lieux de travail, à l’école et dans tout autre milieu social et politique. Puisse l’Église en Afrique être toujours une famille d’authentiques disciples du Christ, où les différences entre les ethnies deviennent une raison et une sollicitation pour un enrichissement humain et spirituel réciproque.

Par son action d’évangélisation et de promotion humaine, l’Église peut certainement donner en Afrique une grande contribution à toute la société, qui connaît malheureusement dans plusieurs pays la pauvreté, les injustices, les violences et les guerres. La vocation de l’Église, communauté de personnes réconciliées avec Dieu et entre elles, est d’être prophétie et ferment de réconciliation entre les différents groupes ethniques, linguistiques et aussi religieux, à l’intérieur de chaque nation et sur tout le continent. La réconciliation, don de Dieu que les hommes doivent implorer et accueillir, est un fondement stable sur lequel construire la paix, condition indispensable pour le progrès authentique des hommes et de la société, selon le projet de justice voulu par Dieu. Ouverte à la grâce rédemptrice du Seigneur ressuscité, l’Afrique sera ainsi toujours plus éclairée par sa lumière et, en se laissant guider par l’Esprit Saint, deviendra une bénédiction pour l’Église universelle, apportant sa propre contribution qualifiée à l’édification d’un monde plus juste et fraternel.

Chers Pères synodaux, merci pour la contribution que chacun d’entre vous donnera aux travaux des prochaines semaines, qui seront pour nous une expérience renouvelée de communion fraternelle répétée au bénéfice de toute l’Église, spécialement dans le contexte de cette Année sacerdotale. Et à vous, chers frères et sœurs, je demande de nous accompagner par votre prière. Je le demande aux personnes présentes; je le demande aux monastères de clôture et aux communautés religieuses répandues en Afrique et dans le monde entier, aux paroisses et aux mouvements, aux malades et aux personnes souffrantes: à tous je demande de prier pour que le Seigneur rende fructueuse cette Seconde Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques. Invoquons sur elle la protection de saint François d’Assise, dont nous faisons mémoire aujourd’hui, celle de tous les saints et saintes africains et, de manière particulière, de la Sainte Vierge Marie, Mère de l’Église et Notre-Dame d’Afrique. Amen!

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dimanche, 04 octobre 2009 | Lien permanent

Le Pape, le Synode et le langage pastoral

images.jpegAvant l'intuition de Saint Jean XXIII, pour trouver un langage positif et pro-actif, l'Eglise était plutôt sur la défensive. 

Le Pape François est un Pasteur, un théologien de la vie concrète et ordinaire et le Synode des évêques sur la famille ( organe consultatif ) cherche un langage pastoral. 

Synode des évêques sur la famille: que veut dire pastoral ?

... pastoral, soit: "un terme qui ne veut pas dire nécessairement flou, dépourvu de substance.... mais partir d'une attention positive à l'homme d'aujourd'hui, qui n'a jamais été aidée par ces condamnations qu'il a trop entendues sur tout ce qui est faux, tout ce qu'il ne doit pas faire, pour arriver à ce qu'il a trop peu entendu et qu'il veut vraiment entendre, à savoir ce qui est vrai, ce que le message de la foi peut apporter à notre temps, ce que celle-ci a de positif à lui enseigner et à lui dire". 

Qui s'est exprimé ainsi ? Le Cardinal ...

 

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lundi, 13 octobre 2014 | Lien permanent

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