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Rechercher : François divorcés remariés

Le Pape François gazouille pour la Vie

images-1.jpegLE Tweet du Pape pour la Vie 

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Vatican - le 22/01/2014 | Par Agence I.Media

Vie/USA/Pape : Le pape François a adressé son soutien dans un tweet , le 22 janvier 2014, aux participants à la “Marche pour la vie“ qui se déroule le même jour à Washington (Etats-Unis).

“Je m’unis, par ma prière, à la Marche pour la vie à Washington, Puisse Dieu nous aider à respecter toute forme de vie, en particulier celle des plus vulnérables“. 

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mercredi, 22 janvier 2014 | Lien permanent

La manif pour tous chez le Pape François

Vatican -le 12/06/2014 à 11:52:00 Agence I.Media

 

La présidente de 'la Manif pour tous' a longuement présenté au pape François les enjeux de son mouvement.

 

La présidente du mouvement français de la Manif pour tous, Ludovine de La Rochère, a assisté le 12 juin 2014 à la messe matinale du pape François, au Vatican.

A l’issue de la messe, a-t-elle confié par la suite à I.MEDIA et Famille Chrétienne, elle a longuement présenté au pape les enjeux de son mouvement, elle l’a remercié pour son “soutien“ et lui a offert un sweat-shirt marqué du célèbre logo de la Manif pour tous.

 00300-12062014-l200-h200-rm.jpg© L'Osservatore Romano

 

C’est assise derrière les concélébrants dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe que Ludovine de La Rochère a participé avec quelques dizaines d’autres personnes à la messe privée du pape. A l’issue de la messe, elle a été invitée à s’entretenir “près de 5 minutes“ avec le pape François qu’elle avait souhaité rencontrer dès janvier dernier, lorsque la visite au Vatican du président français François Hollande avait été annoncée.

“Nous avions écrit au pape que le mouvement de la Manif pour tous devait impérativement se poursuivre face à la menace de plusieurs projets de loi, assure aujourd’hui Ludovine de La Rochère, et lui avions alors demandé un signe de soutien, d’encouragement exceptionnel de sa part“, et cela même si le mouvement est aconfessionnel.

Lors de son entretien avec le pape, la présidente de la Manif pour tous a présenté au pape la situation dans le pays, en particulier les projets législatifs plus ou moins aboutis concernant la famille, les risques d’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux homosexuelles et aux femmes célibataires, la gestation pour autrui, et les questions qui tournent autour de l’idéologie du genre.

Ludovine de La Rochère a assuré au pape François que la famille était “attaquée de toutes parts“ en France, évoquant notamment la loi Taubira de 2013 ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe. Le pape lui a alors confié qu’il réfléchirait au meilleur moyen d’adresser un message aux Français. Elle a par ailleurs évoqué l’extension du mouvement à d’autres pays où la famille est également menacée.

Avant de quitter le pape, Ludovine de La Rochère lui a offert un sweat-shirt blanc marqué du logo de la Manif pour tous, qu’elle lui a présenté comme “un signe de résistance“ en France. Elle a également remis au pape un ouvrage sur le mouvement ainsi que le “Manifeste pour la famille et l’enfant“ publié en mars dernier à l’issue d’un Grenelle de la famille.

AMI

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jeudi, 12 juin 2014 | Lien permanent

Pape François: les mafieux sont excommuniés

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Pape François: les mafieux sont excommuniés

Ceux qui ont choisi un “chemin de mal“, comme “les mafieux“, “ne sont pas en communion avec Dieu mais sont excommuniés“.

Pape François, 21 juin 2014 à Sibari (Italie), messe au terme de son voyage en Calabre, dans le Sud de la péninsule.

News.va

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samedi, 21 juin 2014 | Lien permanent | Commentaires (2)

Le Pape François et le Rwanda

Vatican - le 06/04/2014 à 12:49:00 Agence I.Media

 

Rwanda : 20 ans après le génocide, le pape François encourage le processus de réconciliation.

 

capture-d-e-cran-2014-04-06-a-12-22-25-l200-h200-rm.pngA l’occasion du 20e anniversaire du génocide rwandais, le pape François a encouragé le processus de réconciliation en vue d’une “reconstruction humaine et spirituelle“ du pays, lors de la prière de l’Angélus, le 6 avril 2014. Devant plus de 70 000 personnes, place Saint-Pierre, le pape a également fait mémoire du tremblement de terre meurtrier de L’Aquila (Italie), 5 ans plus tôt, et encouragé une nouvelle fois les fidèles à toujours avoir sur eux un Evangile, en leur faisant offrir des dizaines de milliers de petits exemplaires de poche.

Après sa catéchèse dominicale sur l’Evangile du jour et une invitation aux fidèles à se “libérer des ‘bandeaux’ de l’orgueil“, le pape François a notamment évoqué le génocide de 1994 au Rwanda qui, il y a 20 ans, fit quelque 800 000 victimes, principalement dans la minorité tutsi. A la veille des commémorations devant marquer le 20e anniversaire du génocide, le pape a ainsi souhaité exprimer sa “proximité paternelle à l’égard du peuple rwandais“.

N’ayez pas peur !

Le pontife, alors, a encouragé tous les Rwandais “à continuer, avec détermination et espérance, le processus de réconciliation qui a déjà porté des fruits et l’engagement à la reconstruction humaine et spirituelle du pays“. “A tous, je dis : N’ayez pas peur !“, a lancé le pape François avant de poursuivre : “Construisez votre société sur le rocher de l’Evangile, dans l’amour et la concorde, car c’est seulement ainsi que peut naître une paix durable“. Avec la foule réunie place Saint-Pierre, le pape a alors récité un ‘Je vous salue Marie’ pour le peuple rwandais.

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dimanche, 06 avril 2014 | Lien permanent

Canonisations: Homélie du Pape François

Vatican -le 27/04/2014 à 11:38:00 Agence I.Media

 

Les saints Jean XXIII et Jean-Paul II ont œuvré pour “restaurer et actualiser l’Eglise“, affirme le pape François (Verbatim).

 

Jean XXIII et Jean-Paul II ont tous deux œuvré pour “restaurer et actualiser l’Eglise“ des origines, a affirmé le pape François lors de la messe de canonisation de ses prédécesseurs, le 27 avril 2014 place Saint-Pierre. Dans son homélie, le pontife a évoqué d’une part la docilité de Jean XXIII à l’Esprit saint, qui ouvrit le Concile Vatican II (1962-1965) et de l’autre l’attachement à la famille du pape polonais. Le pape a célébré la messe devant quelque 800 000 fidèles massés au Vatican et aux alentours, selon des chiffres officiels.

“Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Eglise selon sa physionomie d’origine, a ainsi souligné le pape, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles“. Aux yeux du pontife, cette restauration est passée par le concile, qui a cherché à faire correspondre encore davantage l’Eglise à sa vocation de “miséricorde“ et de “simplicité“. Le pape François s’exprimait depuis le parvis de la basilique Saint-Pierre, sous les 2 grands portraits des nouveaux saints, installés sur la façade. Non loin de là était assis le pape émérite Benoît XVI.

“Dans la convocation du concile, Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, a encore expliqué le pape François, il s’est laissé conduire et a été pour l’Eglise un pasteur, un guide-guidé“. Quant à Jean-Paul II, “il a été le pape de la famille“, et c’est ainsi qu’il voulait “que l’on se souvienne de lui“, a poursuivi le pape François. “Il me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient“, a-t-il ajouté.

Evoquant les 2 papes de manière solidaire, le pontife a ainsi insisté sur leur lien avec le concile, Jean XXIII l’ayant ouvert et Jean-Paul II lui ayant donné son actuation et son interprétation. “Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage du Saint Esprit, a-t-il affirmé, et ils ont rendu témoignage à l’Eglise et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde“.

Voici le texte intégral de l’homélie du pape François

Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, et que saint Jean Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.

Il les montre dès la première fois qu’il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la Résurrection. Mais ce soir-là Thomas n’est pas là ; et quand les autres lui disent qu’ils ont vu le Seigneur, il répond que s’il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, et Thomas aussi était là ; il s’adresse à lui et l’invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit “Mon Seigneur et mon Dieu“ (Jn 20,28).

Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : “Par ses plaies, vous avez été guéris“ (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).

Saint Jean XXIII et saint Jean-Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Eglise et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.

Ils ont été des prêtres, des évêques, des papes du 20e siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus-Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.

En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une “vivante espérance“, avec une “joie indicible et glorieuse“ (1P 1,3.8). L’espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L’espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’écœurement pour l’amertume de ce calice. Ce sont l’espérance et la joie que les deux saints papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.

Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont nous parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47). C’est une communauté dans laquelle se vit l’essentiel de l’Evangile, c'est-à-dire l’amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.

C’est l’image de l’Eglise que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Eglise selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du concile, Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Eglise un pasteur, un guide-guidé. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église ; il a été le Pape de la docilité à l’Esprit.

Dans ce service du peuple de Dieu, Jean-Paul II a été le pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du pape de la famille. Il me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.

Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Eglise, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours.

MM/I.MEDIA

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lundi, 28 avril 2014 | Lien permanent

La fatigue du Pape François

Unknown.jpegIl se donne à fond, sans compter, refusant de prendre des vacances jusqu'à cette année. 

Le Pape François se donne à 200%

Peu après son élection en mars 2013, un proche du Pape François l'a vu dans sa chambre à Sainte Marthe, totalement exténué, assis et courbé sur sa chaise, au point de s'inquiéter pour sa santé.

Le Pape François exténué

Le Pape a simplement dit: "je suis trop fatigué, je n'en peux plus; je ne peux pas venir aux Complies (prière du soir)"

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mardi, 01 juillet 2014 | Lien permanent | Commentaires (3)

Le Pape François et le Rwanda

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source: Le Copsite


Discours du Pape François

Chers Frères Evêques,

Je vous souhaite la bienvenue à Rome, à l’occasion de votre visite ad limina Apostolorum. Je souhaite de tout cœur qu’à l’intercession de saint Pierre et de saint Paul et à la lumière de leur témoignage, vous puissiez renouveler en vos cœurs la foi et le courage nécessaires à votre exigeante mission pastorale. Je remercie Mgr Smaragde Mbonyintege, Président de votre Conférence épiscopale, pour le cordial message qu’il vient de m’adresser.

À travers vous j’exprime ma profonde affection aux prêtres, aux religieux et religieuses, aux fidèles laïcs de vos diocèses ainsi qu’à tous les habitants de votre pays.

Le Rwanda va commémorer dans quelques jours le vingtième anniversaire du début de l’épouvantable génocide qui a provoqué tant de souffrances et de blessures qui sont encore loin d’être refermées. Je m’associe de tout cœur au deuil national, et je vous assure de ma prière pour vous-mêmes, pour vos communautés souvent déchirées, pour toutes les victimes et leurs familles, pour tout le peuple rwandais, sans distinction de religion, d’ethnie ou d’option politique. 

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Vingt ans après ces tragiques évènements, la réconciliation et la guérison des blessures restent certainement la priorité de l’Église au Rwanda. Et je vous encourage à persévérer dans cet engagement, que vous assumez déjà par de nombreuses initiatives. Le pardon des offenses et la réconciliation authentique, qui pourraient sembler impossibles à vue humaine après tant de souffrances, sont cependant un don qu’il est possible de recevoir du Christ, par la vie de foi et la prière, même si le chemin est long et demande patience, respect réciproque et dialogue.

L’Église a donc toute sa place dans la reconstruction d’une société rwandaise réconciliée ; avec tout le dynamisme de votre foi et de l’espérance chrétienne, allez donc résolument de l’avant, en rendant sans cesse témoignage à la vérité.


Mais nous devons nous rappeler que c’est seulement en étant unis dans l’amour que nous pouvons faire en sorte que l’Évangile touche et convertisse les cœurs en profondeur: « Qu’ils deviennent parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (Jn 17,23) nous dit Jésus. Il est donc important que, dépassant les préjugés et les divisions ethniques, l’Église parle d’une seule voix, manifeste son unité et raffermisse sa communion avec l’Église universelle et avec le successeur de Pierre.


Dans cette perspective de réconciliation nationale, il est aussi nécessaire de renforcer des relations de confiance entre l’Église et l’État. La célébration, le six juin prochain, du cinquantième anniversaire de l’instauration des relations diplomatiques entre le Rwanda et le Saint Siège, peut être l’occasion de rappeler les fruits bénéfiques que tous peuvent attendre de telles relations, pour le bien du peuple rwandais. Un dialogue constructif et authentique avec les Autorités ne pourra que favoriser l’œuvre commune de réconciliation et de reconstruction de la société autour des valeurs de dignité humaine, de justice et de paix. Soyez une Église « en sortie » qui sache prendre l’initiative (cf. Evangelii gaudium n.24) et établir la confiance.

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Ne craignez pas de mettre en relief l’apport irremplaçable de l’Église au bien commun. Je sais que le travail accompli, en particulier dans les domaines de l’éducation et de la santé, est considérable. Et je salue, à ce propos, l’œuvre persévérante des Instituts religieux, qui, avec tant de personnes de bonne volonté, se dévouent auprès de tous ceux que la guerre a blessés, dans leur âme ou dans le corps, en particulier les veuves et les orphelins, mais aussi auprès des personnes âgées, des malades, des enfants. La vie religieuse, par l’offrande de son adoration et de sa prière, rend crédible le témoignage que l’Église rend au Christ ressuscité et à son amour pour tous les hommes, en particulier les plus pauvres.


L’éducation de la jeunesse est la clé de l’avenir dans un pays où la population se renouvelle rapidement. « Cette jeunesse est un don et un trésor de Dieu dont toute l’Église est reconnaissante au Maître de la vie. Il faut aimer cette jeunesse, l’estimer et la respecter » (Africae munus, n. 60). Aussi est-il du devoir de l’Église de former les enfants et les jeunes aux valeurs évangéliques qu’ils trouveront en particulier dans la familiarité avec la Parole de Dieu, qui sera alors pour eux comme une boussole leur indiquant la route à suivre. Qu’ils apprennent à être des membres actifs et généreux de la société, car c’est sur eux que repose son avenir. Pour cela il convient de renforcer la pastorale à l’Université et dans les écoles, catholiques et publiques, en cherchant toujours à relier la mission éducative et l’annonce explicite de l’Evangile, qui ne doivent pas être séparées (cf. Evangelii gaudium, nn. 132,134).

 

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Dans la tâche d’évangélisation et de reconstruction à accomplir, les laïcs ont un rôle primordial. Et je voudrais ici d’abord remercier chaleureusement tous les catéchistes pour leur engagement généreux et persévérant. Les laïcs sont fortement impliqués dans la vie des Communautés Ecclésiales de Base, dans les mouvements, les écoles, les œuvres caritatives, ainsi que dans divers domaines de la vie sociale. Une attention particulière doit donc être portée à leur formation et à leur soutien, tant dans leur vie spirituelle que dans leur formation humaine et intellectuelle qui doit être de grande qualité. En effet, leur engagement dans la société sera crédible dans la mesure où ils seront compétents et honnêtes.


Une vigilance toute particulière doit être portée aux familles, qui sont les cellules vitales de la société et de l’Église, alors qu’elles se trouvent aujourd’hui très menacées par le processus de sécularisation et que, dans votre pays, tant de familles ont été déchirées et recomposées. Elles ont besoin de votre sollicitude, de votre proximité et de vos encouragements. C’est d’abord au sein même des familles que les jeunes peuvent expérimenter les valeurs authentiquement chrétiennes d’intégrité, de fidélité, d’honnêteté, de don de soi qui permettent de connaître le vrai bonheur selon le cœur de Dieu.


Je tiens enfin à exprimer ma gratitude aux prêtres qui se donnent généreusement dans le ministère. Leur tâche est d’autant plus lourde qu’ils ne sont pas encore assez nombreux. Je vous engage à perfectionner sans cesse la formation humaine, intellectuelle et spirituelle des séminaristes. Qu’ils aient toujours comme formateurs des modèles joyeux d’accomplissement sacerdotal. Soyez très attentifs à vous faire proches de vos prêtres, à les écouter, à être disponibles. Leur tâche est difficile et ils ont absolument besoin de votre soutien et de vos encouragements personnels. Ne négligez pas leur formation permanente et je vous engage à multiplier les occasions de rencontre et de contacts fraternels.


Chers Frères, je vous renouvelle l’assurance de mon attachement pour vous-mêmes, pour vos communautés diocésaines, pour le Rwanda tout entier, et je vous confie tous à la protection maternelle de la Vierge Marie. La Mère de Jésus a voulu se manifester dans votre pays à des enfants, leur rappelant l’efficacité du jeûne et de la prière, en particulier la prière du Rosaire.

Je forme le vœu ardent que vous puissiez faire en sorte que le Sanctuaire de Kibeho rayonne davantage encore l’amour de Marie pour tous ses enfants, en particulier pour les plus pauvres et les plus blessés, et qu’il soit pour l’Église du Rwanda, et au-delà, un appel à se tourner avec confiance vers « Notre Dame des Douleurs », pour qu’elle accompagne chacun dans sa marche et lui obtienne le don de la réconciliation et de la paix. Je vous donne de tout cœur la Bénédiction apostolique. 

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mardi, 08 avril 2014 | Lien permanent

Le Pape François et la communication du ”pathos”

Il y a une parfaite continuité entre le Pape Benoît XVI et le Pape François: même foi, même doctrine et même Eglise.

Benoît XVI et Le Logos 

Benoît XVI avait un charisme pour la pensée, c'était un Pasteur de l'intelligence, au point d'avoir doté l'Eglise d'une assise doctrinale exceptionnelle. Durant 50 ans, il fut Le Théologien auquel tout le monde se référait. Il restera dans l'histoire comme une pierre blanche, tout comme Saint Augustin ou Saint Thomas d'Aquin. 

Le Pape François et le pathos

Le Pape François annonce la même foi, mais autrement, avec son style. C'est le théologien de la vie, de l'existence et rejoint notre vie de tous les jours, au quotidien. En rhétorique, on parle de "pathos", tant il dégage la bonté, la Miséricorde de Dieu. Il attire, rayonne et réchauffe le coeur comme Jésus avec les disciples d'Emmaüs. 

Le mariage et l'ordre, deux sacrements de service

Le pape François a tenue sa catéchèse mercredi 26 mars sur la place St. Pierre. Elle a été consacré au sacerdoce et au mariage, "deux vocations qui conduisent au Seigneur ".

Après avoir évoqué les prêtres, "choisis et consacrés pour servir la communauté" , le Saint-Père a parlé des évêques. Ils sont placés à la tête, ce qui pour le Seigneur signifie mettre son autorité au service d’autrui. Le Christ veut que celui qui veut être grand se fasse esclave.

« Ainsi un évêque qui ne serait pas au service de sa communauté ferait mal et se tromperait. De même pour tout prêtre… L’union sacramentelle au Christ se caractérise par l’amour passionné envers l’Eglise… Prêtres et évêques aiment l’Eglise dans leur communauté, avec force, c’est à dire comme le Christ l’aime…

C’est là un mystère d’amour…et il en va de même dans le mariage, qui est une autre voie conduisant au Seigneur ». Reprenant la recommandation de Paul à Thimotée, de raviver sans cesse le don qui est en lui, le Pape a affirmé que si le ministère épiscopal ou sacerdotal n’est pas alimenté par la prière et l’écoute de la Parole, la célébration quotidienne de l’Eucharistie et la pénitence, il perd de vue le sens profond du service et éteint la joie découlant de la communion profonde avec Jésus-Christ.

Le Pasteur doit se confesser

« Le prêtre qui ne vit pas ainsi perd à la longue son lien avec le Seigneur, tombant dans une médiocrité qui fait mal à l’Eglise. C’est pourquoi il faut aider les pasteurs à prier, à écouter, à célébrer et à se confesser régulièrement ».

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lundi, 31 mars 2014 | Lien permanent

Gänswein et le Pape François

safe_image.php.jpegLe site Korazym revient sur une interviewe de Mgr Georg Gänswein, secrétaire émérite de Benoît XVI. 

Deux idées clefs: 

- l'héritage de Benoît XVI est  la réforme du Pape François. 

- François ne veut pas réformer la foi mais les fidèles. 

Intégralité: Benoît et Moi

 

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vendredi, 03 janvier 2014 | Lien permanent

Pape François: breaking news

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Un long entretien du Pape François avec des supérieurs religieux sera publié aujourd'hui à 15heures. Le contenu de cette longue conversation “libre et spontanée“ abordera des thèmes aussi divers que:

la vie en communauté, la lutte contre les crimes sexuels au sein de l’Eglise, ou encore le rapport avec l’autorité épiscopale.

source I.Media

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vendredi, 03 janvier 2014 | Lien permanent

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