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Rechercher : François divorcés remariés

Depuis 3 ans, François peint l'histoire de l'Eglise avec le pinceau de la Miséricorde

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Très Saint-Père,

images-2.jpegvoici déjà trois ans que vous êtes notre Pape, le doux Christ sur la terre.

Je suis trop proche des événements et je n'arrive pas à les mettre spontanément ensemble, pour les lire dans toute leur amplitude et leur potentiel, avec un regard libre et détaché de l'immédiat. Un peintre ne doit pas être scotché devant ses couleurs.

Ce temps m'a permis une certaine décantation pour mieux découvrir la fresque que Dieu dessine dans l'histoire de l'Eglise, du monde et sur la toile de nos âmes. 

Le coup de tonnerre de la renonciation

Je ne fus pas vraiment surpris par la renonciation de votre grand prédécesseur, Joseph Ratzinger, Sa Sainteté Benoît XVI; mais j'avais été marqué par le tonnerre, le coup de foudre tombé si soudainement sur la coupole de la basilique Saint Pierre. Ce jour là, il faisait sombre. 

Il avait laissé entendre qu'il pourrait renoncer au pontificat, et je le sentais très fatigué. Pour moi, c'est un saint vivant, un géant digne de Saint Jean Paul II, un prince, un Père et un fidèle serviteur de l'Eglise. J'ose le dire: la crise et la corruption dans l'Eglise catholique m'avait fait douter. Cette corruption interne me donnait une certaine nausée. L'action décisive de Joseph Ratzinger m'avait convaincu de demeurer dans la grande famille de l'Eglise. Je suis resté grâce à lui !

Autant son élection m'avait fait quitter mes genoux pour sauter sur mes deux jambes, autant votre élection m'a certes réjouis, mais m'a laissé dans l'expectative. J'ai bondis vers mon ordinateur ! Je ne vous connaissais pas. 

Je l'avoue ... lorsque le Cardinal Tauran a prononcé joyeusement votre nom, avec un air un brin taquin - il mesurait déjà la divine surprise - ce fut la toute première fois que je l'entendais. Ce fameux 13 mars, après que l'épaisse fumée blanche ait recouvert les toits du Vatican, j'avais une interview à la télévision. J'ai foncé sur Internet pour mieux vous connaître et glaner un maximum d'information. 

L'oiseau de bonne augure

images.jpegL'oiseau posé sur la cheminée de la chapelle Sixtine me reste également en mémoire, comme si l'oiseau de bonne augure, annonçait un Pape venu d'au-delà des mers. Je le dis sans complexe: je pensais que le Pape viendrait d'Amérique !

Dès vos premiers pas, je vous ai suivi, lu, observé, écouté et aimé. Je confesse que votre sens liturgique m'a un peu étonné, tant j'avais pris l'habitude de prier avec Benoît XVI, dans des liturgies splendides, rayonnantes de beauté, de sobriété et de foi. L'équilibre liturgique avait été atteint. Je l'avais vu de tout près. 

Avec émotion, je vous ai vu aller vers les malades, les pauvres, les prisonniers et les petits. Je vous ai admiré, car très à l'aise avec les journalistes, au point que des larmes de joie ont arrosé mes joues. Vous communiquiez comme mes professeurs de la Sainte Croix m'avait appris durant mon séjour romain: images percutantes, sens de la formule, avec ces mots ficelés et ciselés pour les salles de rédactions et pour les gens simples, comme Jésus avec ses paraboles. Depuis le début, je suis fan de votre sens de la communication. 

J'ai dévoré presque tous les livres vous concernant: celui d'Andrea Tornielli, l'un de mes vaticanistes préférés, celui d'Arnaud Bedat, un journaliste de mon pays, ravi et saisi par votre personnalité, ceux du correspondant de l'AFP Jean-Louis de la Vaissière et bien d'autres articles de différentes agences de presse, sans oublier ma préférée I.Media.

Le livre d'Austen Ivereigh, "le Grand Réformateur, l'avénement d'un Pape radical" (The making of a radical Pope), m'a permis de mettre des mots sur l'espérance qui m'habitait. L'Esprit Saint réforme toujours l'Eglise, la met dans sa forme originelle et nous entraîne a sa suite. La prière et la conversion sont des entraînements pour nous mettre en forme. 

Au Brésil, j'avoue avoir été d'abord fâché quant à votre décision de ne pas rencontrer les journalistes lors de votre vol outre Atlantique. Puis, j'ai confessé ma grossière erreur lorsque je vous ai vu si à l'aise lors lors du vol de retour, passant plus d'une heure avec les journalistes. Vous m'avez conquis. L'effet "post voyage" donnait un rayonnement mondial à vos conférences de presse. 

La lumière du confessionnal

Grâce à vous, ma vie spirituelle a fait un bon en avant, tant vos homélies du matin à Sainte Marthe sont concrètes, pétries de réalisme et de sagesse, avec ce génie de Saint Ignace. Avec vos propos, je cours plus vite au confessionnal - vous ne vous gênez pas de vous confessez publiquement - car je vois mieux mes péchés, mes manquements.

Vos mots sonnent comme des doux reproches affectueux et bienveillants, qui ne m'écrasent pas, qui ne me culpabilisent pas, mais me poussent à me convertir, pour ne pas m'installer, m'établir ou demeurer dans la tiédeur. Vos propos ne sont pas piqués des vers, ils picotent l'espace d'un instant, comme un aftershave, avant de me faire sentir la bienfaisance du baume et reposer dans la quiétude et la paix de la conscience.

Vous êtes une sorte de Dalaï Lama de la Sagesse, un Père Teresa, non pas de Calcutta, mais de Buenos Aires. Vous me rappelez que la foi ne consiste pas d'abord à mettre la virgule théologique au bonne endroit, mais qu'elle est d'abord une vie concrète, quotidienne et ordinaire, qui m'engage dans ma relation avec mes frères et soeurs. 

Benoît XVI fut passablement chahuté par le monde médiatique. Depuis 1982, son service fidèle et précis à la Congrégation de la doctrine de la foi, en a laissé plus d'un avec une rancune contre son action limpide. Autant vous étiez un inconnu depuis votre élection, autant Benoît XVI avait eu le temps de voir naître des ennemis fort puissants depuis belle lurette. 

Votre sens de la communication 

La médiatisation de son pontificat pécha par manque de lumière, tant ses interventions n'étaient pas reprises, censurées et ignorées. Votre pontificat a trop de lumière. C'est toujours la même histoire: le trop et le trop peu, les excès sont souvent déformants.

Vous êtes partout. C'est phénoménal. Mais vous êtes devenu un objet commercial. Il est tellement facile d'être avec vous quand le vent vous est encore favorable.

Je fus stupéfait comment votre simple "bonsoir" ai pu donner à croire que vous alliez enfin abattre les vérités de la foi qui brillent comme des étoiles dans la nuit de notre monde. Vous alliez décapiter l'infaillibilité papale, renverser les tables, déformer et même casser enfin l'Eglise, changer la doctrine poussiéreuse que Joseph Ratzinger avait patiemment précisée et sculptée, telle une montre sortie des ateliers suisses les plus prestigieux.

La majorité vous voyait changer la nécessité, pour tous et chacun, d'être en état de grâce pour recevoir le Corps de Jésus. Autrement dit, vous seriez celui qui abolirait cette funeste et injuste interdiction de communier des personnes divorcées remariées. J'épluchais vos prises de positions et ne lisais manifestement pas la même chose. Je fus aussi fort surpris de voir votre phrase aérienne: "si une personne homosexuelle suis droitement le Seigneur, qui suis-je pour juger" être raccourcie en sa finale "qui suis-je pour juger ?". Or, il y a la prémisse: chercher droitement le Christ. 

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Pour terminer, je dois dire que je vous vois comme le grand électeur de Joseph Ratzinger. En avril 2005, vous avez croisé le fer avec vos collègues cardinaux afin qu'ils ne vous élisent pas sur le Siège de Pierre. Vous avez dû vous fâcher ! pour les convaincre d'élire l'élu de votre coeur: le bras droit de Saint Jean-Paul II, l'héritier, le Cardinal, Joseph Ratzinger !

Avec vous c'est toujours le Pape, l'aventure de la foi qui résonne dans l'espace et le temps, Jésus Christ qui continue d'être annoncé partout, surtout à l'extérieur de la sacristie et du monde clérical renfermé et étroit. Vous continuez à présider la famille qui est née le jour de la Pentecôte, alors que les portes étaient d'abord fermées et verrouillées. L'Eglise est née en sortie dites-vous ! 

La Miséricorde

At last but not the least ! Vous êtes le Pape de la Miséricorde. Avec vous, j'ai découvert pourquoi le Christ m'a appelé: parce que je suis un pécheur. La Miséricorde appelle, votre devise est comme l'étendard. Elle me fait sortir de mon moi, de ma médiocrité, de mes défauts, de mes infirmités, un peu comme Lazare du tombeau: "viens dehors". Les bandelettes qui entourent les blessures de mon âme tombent et me laissent gambader comme un homme libre, un peu ivre l'Esprit Saint, pour me jeter vivant dans le bras affectueux de Dieu mon Père, mon Papa, Abbà Père. 

images-1.jpegVous peignez l'histoire de l'Eglise avec le pinceau de la Miséricorde.

Karol Wojtilà fut élu car il manquait de saints pour nous donner l'exemple. Joseph Ratzinger fut appelé car l'Eglise souffrait de la confusion doctrinale. L'Eglise avait mal à son image ! Alors Dieu vous a désigné.

Avec votre visage, vos mimiques dignes de Don Camillo, la foi est attractive, bienveillante et suscite l'intérêt. Vous dites ne jamais regarder le petit écran, mais vos expressions sont une petite lucarne, une mise en image de la foi. On y entrevoit sa profondeur, son intériorité et son humanité: la joie, la souffrance, les rires, les pleurs, la colère et la compassion. 

Je vous tire mon chapeau. Les Papes se succèdent, mais c'est toujours blanc bonnet et bonnet blanc. Les sceptiques vous opposent, alors qu'il faut vous ajouter. En fait, l'herméneutique de la Réforme de Benoît XVI, décrite dans un discours simplement magistrale à la curie romaine en 2005, est en pleine expansion. Vous n'avez pas vécu le Concile Vatican II, mais vous le vivez

Pour tout cela, très Saint Père, merci d'avoir accepté ce choix de Dieu, merci d'avoir dit oui à l'Esprit Saint, pour être depuis 3 ans, notre Pape bien-aimé. 

 

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mardi, 15 mars 2016 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pape François, le célibat sacerdotal et Amoris Laetitia

Amoris Laetitia

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Pape François, Amoris Laetitia:

 

une morale de la rencontre personnelle 

Il s’agit de « ne pas définir les gens par des qualificatifs tels que ‘mariés’, ‘divorcés’, mais par leur nom : ils s’appellent Paul, Jacques, Marie… Le Seigneur les aime comme des personnes ».

Il faut regarder « comment fait Jésus » qui « accueille avec charité » mais « qui dit parfois non ».

Il y a « une vérité du Christ, des personnes », et aussi « une vérité du contenu ». Mais il s’agit d’une « morale de la rencontre ». La « finalité », « c’est la croissance des personnes » 

Pape François

Zenit

Pape François, le célibat sacerdotal et Amoris Laetitia

Le célibat sacerdotal et « Amoris laetitia » ont été à l’ordre du jour de l’échange entre le pape François et les prêtres de Lyon, rapporte Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon : « Le Saint-Père est arrivé avec une feuille blanche et un crayon. Dans une attitude d’écoute comme un Père qui accueille ses enfants », « cette rencontre avec le pape François était d’une grande gratuité. »

Mgr Gobilliard a tenu un point presse au Séminaire français de Rome ce jeudi 5 octobre 2017, après la matinée au cours de laquelle 82 prêtres de Lyon (France), réunis autour de leur archevêque, le cardinal Philippe Barbarin, cette année dans la Ville éternelle autour, ont été reçus par le pape François. Ils ont aussi pu prier avec le pape émérite Benoît XVI.

L’audience du pape François, dans la Salle Clémentine, a duré une heure vingt, a précisé l’évêque : « Le pape a pris son temps, comme un frère, un père et un ami, attentif à chacun », « avec une grande simplicité… Nous avons parlé de la fraternité sacerdotale et d’Amoris laetitia. Ce n’était pas du tout ‘politique’ ».

 

Le célibat sacerdotal, « un cadeau »

Le pape s’est prêté au jeu des questions et des réponses : sur le célibat sacerdotal, il a affirmé, révèle l’évêque, que c’était « un don joyeux fait à l’Église, pour l’Église » : « C’est un cadeau », « et je ne vois pas pourquoi cela changerait ». Le pape, a continué l’évêque, a rappelé que « le fondement c’est le lien avec Dieu, avec les frères prêtres et avec le peuple de Dieu ». Mgr Gobilliard a souligné que le pape a indiqué « trois points importants » : « la place du pasteur doit être devant, au milieu et derrière ses fidèles ; pas de commérages ; avoir un cœur pur, une attitude vraie et profonde avec les gens ».

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Le personnalisme d’Amoris Laetitia

À propos d’Amoris laetitia, le pape François a invité à considérer les personnes « non pas comme des adjectifs mais comme des substantifs », a précisé l’évêque qui rapportait les propos du pape : il s’agit de « ne pas définir les gens par des qualificatifs tels que ‘mariés’, ‘divorcés’, mais par leur nom : ils s’appellent Paul, Jacques, Marie… Le Seigneur les aime comme des personnes ».

Mgr Gobilliard a ajouté que le pape a redit que « derrière Amoris laetitia, il y a Thomas d’Aquin, une vraie réflexion théologique, mais qui n’est pas une casuistique. Il s’agit « d’accompagner, a ajouté le pape en insistant sur l’importance de la proximité, avec Dieu et avec chaque personne ».

Quant à la préparation au mariage, qui est un des points importants mis en valeurs par les pères des deux synodes, il faut « la revoir » et la « prendre au sérieux ». Le pape a repris des propos qu’il avait tenu à Milan en mars dernier : « Il faut huit années pour se préparer au sacerdoce, mais seulement trois conférences avant de se marier : ce n’est plus possible ».

Discernement et Evangile

Enfin, sur le discernement, autre point clef de Amoris laetitia, Mgr Gobilliard rapporte que le pape n’a pas indiqué de « techniques pastorales » mais il a conseillé de « revenir à l’Évangile » : la théologie et la morale ont leur « source dans l’Évangile » ; il faut regarder « comment fait Jésus » qui « accueille avec charité » mais « qui dit parfois non ». Attention donc au « relativisme », a recommandé le pape : il y a « une vérité du Christ, des personnes », et aussi « une vérité du contenu ». Mais il s’agit d’une « morale de la rencontre ». La « finalité », « c’est la croissance des personnes », a insisté le pape.

A la fin de la rencontre, raconte Mgr Gobilliard, les prêtres ont spontanément entouré le pape François en chantant : « Que soit parfaite notre unité », le pape est resté « dans une humble attitude de prière ». Ils ont prié un Je vous salue Marie et le pape leur a accordé sa bénédiction.

En fait, conclut Mgr Gobilliard, pendant cette audience « il a été avec nous ce qu’il nous demande d’être avec les autres ».

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vendredi, 06 octobre 2017 | Lien permanent | Commentaires (1)

François ira chez François

Vatican - le 08/01/2014 à 17:51:00 Agence I.Media
France : Le président François Hollande sera reçu par le pape le 24 janvier.

Le président de la République française François Hollande effectuera sa première visite au Vatican le 24 janvier 2014, ont confirmé à I.MEDIA des sources vaticanes le 8 janvier. Un peu plus tôt, le quotidien français La Croix avait indiqué qu’une telle visite devrait avoir lieu à cette date, à quelques mois à peine d’échéances électorales - municipales et européennes - dans le pays.


© Présidence de la République

“Il est important qu’une telle visite ait lieu sans tarder“, explique-t-on au Vatican. De fait, s’il est déjà venu à Rome (Italie) à la rencontre des autorités de la péninsule à 4 reprises depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012, François Hollande franchira pour la première fois les murs du Vatican pour être accueilli dans le Palais apostolique. Cette visite a été décidée très récemment, confient plusieurs sources, et son organisation est encore en cours. La composition de la délégation présidentielle doit encore être validée par les 2 parties.

Si Paris et le Saint-Siège se retrouvent sur plusieurs axes sociaux ou environnementaux, quelques sujets plus délicats les séparent, comme la récente légalisation dans l’Hexagone du mariage entre personnes de même sexe, ou encore le projet de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté. Sur ces sujets, L’Osservatore Romano a plusieurs fois clairement pris ses distances avec les décisions françaises.

Le pape François, devant un groupe de parlementaires français, en mai 2013, s’était contenté d’assurer que leur rôle était de donner “une âme“ aux lois et, le cas échéant, de les “abroger“. Benoît XVI (2005-2013), quant à lui, avait encouragé les évêques français, en novembre 2012, à faire entendre leur voix “sans relâche et avec détermination“ dans “les débats importants de société“. Il avait aussi noté “l’énorme défi à vivre dans une société qui ne partage pas toujours les enseignements du Christ, et qui parfois cherche à ridiculiser ou à marginaliser l’Eglise en désirant la confiner dans l’unique sphère privée“.

Une brève visite

François Hollande, qui avait accepté après son élection son titre de “premier et unique chanoine d’honneur“ de Saint-Jean-de-Latran, avait cependant décliné l’invitation du chapitre de la basilique romaine à venir prendre possession de sa stalle. Il devrait effectuer fin janvier une visite assez brève au Vatican qui pourrait être suivie d’une rencontre avec des autorités italiennes.

La dernière visite au Vatican d’un chef de l’Etat français remonte au 8 octobre 2010. Nicolas Sarkozy avait alors été reçu en audience par Benoît XVI. Déjà, en décembre 2007, l’année de son élection à la présidence de la République, il avait été reçu par le pape, avant de se rendre à la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran pour y recevoir le titre de “premier et unique chanoine d’honneur“, accordé d’abord au rois puis aux présidents de France de façon symbolique.

4 présidents de la 5e République sont venus à Saint-Jean-de-Latran prendre possession de leur titre : le Général De Gaulle (1958-1969) en 1967, Valery Giscard d'Estaing (1974-1981) en 1978, Jacques Chirac (1995-2007) en 1996 et Nicolas Sarkozy (2007-2012) dès décembre 2007. Georges Pompidou (1969-1974) et François Mitterrand (1981-1995), cependant, ne se sont pas ‘installés’ formellement dans le chapitre. AMI/MM

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jeudi, 09 janvier 2014 | Lien permanent

Après un divorce: garder la foi et l'espérance en la Miséricorde

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Témoignage: je suis catholique et divorcée remariée; je reste confiante en la Miséricorde

Je suis catholique, divorcée et remariée, pourtant, je reste confiante, puisque j’espère en la Miséricorde de Dieu.

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mardi, 28 octobre 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pape François

Unknown.jpegSur le drapeau de l'Argentine, il y a frère Soleil, comme l'appelait Saint François, comme le Christ qui est ce soleil, la lumière du Ressuscité. Il semble que les Cardinaux sont allés le chercher au bout du monde. 

Vrai que la perplexité a gagné la place Saint Pierre, car il s'agit bien d'un outsider.

Il est très fraternel, homme très proche des malades, des personnes pauvres, qui se présente comme un évêque de Rome; puis la prière pour notre évêque émérite Benoît XVI. 

Ce silence, la prière du peuple qui demande à Dieu la bénédiction sur lui. Silence! Moment sacré!

Je note aussi que Saint François a parlé au Sultan, ce qui laisse toute la place pour le dialogue avec les musulmans. 

Lien RTS

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Jean-Louis Tauran :

Annuntio vobis gaudium magnum :
Habemus Papam,
eminentissimum ac reverendissimum Dominum,
Dominum Jorgium Marium,
Sanctæ Romanæ Ecclesiæ Cardinalem Bergoglio,
qui sibi nomen imposuit Francesco.

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Le Cardinal argentin, le Cardinal Bergoglio nouveau Pape. Jésuite (le premier de l'histoire), 77 ans. Licencié en chimie, homme de science, personne très aimable. Premier Pape de l'Amérique latine. Il a parlé tout de suite de l'évangélisation.

Ami de Mgr Celli des communications sociales, il souligne que le Pape invite à prier en silence. 

Je ne l'ai pas vu venir, et j'ai, nous avons tout à découvrir, l'Eglise qui continue son chemin.

Son nom est splendide, un frère, qui prie en silence pour son Pape émérite Benoît XVI. Un instant de silence très touchant, qui demande à ce que Dieu le bénisse. 

Saint François, un saint amoureux de la Création. Vraiment très suprenant mais tellement touchant. 

Bonne nuit, demain il ira prier la Vierge.

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mercredi, 13 mars 2013 | Lien permanent

Une interview du Pape à la Nacion démontre que le Pape pense comme l'Eglise

 «la réforme spirituelle est celle qui m’inquiète le plus en ce moment ».

Pape François

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Aleteia

Intégral La Nacion en anglais (traduction en français)

 

Interview de François à La Nación: sur la question des divorcés-remariés:

 

« ce n’est pas une solution de leur donner la communion ... Il semble qu’ils sont excommuniés de fait .... Ils ne sont pas excommuniés». Pour lui, "la solution est l’intégration"... le pape veut leur ouvrir « un peu plus les portes».

 

Interview de François à La Nación: sur les personnes homosexuelles

 

Le pape François souligne que «personne n’a mentionné le mariage homosexuel durant le synode». Il précise que les discussions ont évoqué la question «des personnes homosexuelles par rapport à leurs familles ... C’est ce que le synode a abordé. C’est pourquoi quelqu’un a mentionné des facteurs positifs dans le premier projet. Mais ce n’était qu’un projet »

 

SYNODE SUR LA FAMILLE, DIVORCÉS REMARIÉS, HOMOSEXUELS, RÉFORME DE LA CURIE : LE PAPE SE LIVRE DANS UNE NOUVELLE INTERVIEW.

Vatican - le 07/12/2014 

Par Agence I.Media

Dans une interview accordée au quotidien argentin La Nación , le pape François se livre une nouvelle fois, revenant en particulier sur le Synode des évêques sur la famille en évoquant la question des divorcés-remariés ou du mariage homosexuel. Dans ce long entretien publié le 7 décembre 2014, à quelques jours de ses 78 ans, le pape annonce également que la réforme de la curie ne sera pas prête pour l’année 2015.

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dimanche, 07 décembre 2014 | Lien permanent

La blogosphère anti-Pape François l'accuse d'hérésie

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Église : le pape accusé d'hérésie

lien publié le mercredi 01 mai 2019 à 19h36

Le pape François hérétique ? Le souverain pontife ne fait visiblement pas l'unanimité auprès de certains ultra-catholiques.

Une vingtaine de prêtres et de théologiens ultra-conservateurs ont appelé les évêques à qualifier d'hérétique le pape François, rapporte Midi Libre. "Nous prenons cette initiative en dernier recours pour réagir au préjudice croissant causé par les mots et les actes du pape François au cours de ces dernières années, qui a donné lieu à l'une des pires crises de l'histoire de l'Église catholique", précise les signataires de une lettre ouverte, publiée sur LifeSiteNews (ndlr:site leader anglophone de la contestation papale).

Dans leur viseur : les prises de position pas assez tranchées du pape François. Notamment sur l'avortement, l'homosexualité, ou encore le divorce.Pour eux, le souverain pontife est coupable de "crime hérétique". Ils demandent donc aux évêques de l'Église catholique d'"admonester publiquement le pape François pour qu'il abjure des hérésies qu'il a publiquement professées".
 
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Agence Reuters
 

CITE DU VATICAN (Reuters) - Une vingtaine de prêtres et de théologiens appartenant à la branche ultraconservatrice de l’Eglise catholique ont appelé les évêques à qualifier le pape François d’hérétique.

“Nous prenons cette initiative en dernier recours pour réagir au préjudice croissant causé par les mots et les actes du pape François au cours de ces dernières années, qui a donné lieu à l’une des pires crises de l’histoire de l’Eglise catholique”, écrivent les 19 signataires de cette lettre ouverte, dont le plus connu est le père Aidan Nichols, un prêtre britannique âgé de 70 ans de l’ordre de Dominicains.

Ils reprochent notamment au pape argentin, monté sur le trône de Saint-Pierre en 2013, ses prises de position sur l’avortement (qu’ils jugent trop faibles), sur l’homosexualité (trop accueillantes), sur la place accordée aux divorcés (trop bienveillantes) ou bien encore sur les relations avec les protestants et les musulmans (trop accommodantes).

Ils y voient un “crime hérétique” et, s’adressant aux évêques de l’Eglise, leur demandent d’”admonester publiquement le pape François pour qu’il abjure des hérésies qu’il a publiquement professées”.

Leur lettre ouverte a été publiée mardi sur le site LifeSiteNews, une plateforme proche des milieux catholiques conservateurs.

Déterminer si un membre de l’Eglise est un hérétique incombe à la Congrégation pour la doctrine de la foi, lointaine héritière de l’Inquisition.

Un porte-parole du Vatican s’est refusé à tout commentaire. Contacté par Reuters, l’universitaire Massimo Faggioli, qui enseigne l’histoire de la théologie à l’université américaine de Villanova, voit lui dans cette lettre une illustration de la “polarisation extrême” de l’Eglise catholique.

“François bénéficie d’un côté d’un soutien écrasant au sein de l’Eglise, tandis qu’une petite frange d’extrémistes tentent de le dépeindre comme un pape hérétique. Le problème, c’est que la critique constructive et légitime du pontificat de François et de sa théologie est très réduite”, commente-t-il.

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Valeurs Actuelles:

Le pape François, malgré son statut, n’est pas en odeur de sainteté auprès de tous ses fidèles. En mars 2018, déjà, un sondage témoignait d’un désamour croissant de la part de sa communauté religieuse française, notamment chez les catholiques pratiquants réguliers. Mardi 30 avril, une vingtaine de prêtres et théologiens ont décidé de passer à l’offensive, par le biais d’une tribune au vitriol publiée sur le site LifeSiteNews, dans laquelle ils accusent le souverain pontife de « crime hérétique », rapporte Midi Libre.

Les évêques appelés à « admonester publiquement le pape »

Les mots tenus à l’égard du patron des catholiques sont durs. « Nous prenons cette initiative en dernier recours pour réagir au préjudice croissant causé par les mots et les actes du pape François au cours de ces dernières années, qui a donné lieu à l’une des pires crises de l’histoire de l’Église catholique », expliquent les 19 signataires de cette lettre ouverte, dont le plus connu est le père Aidan Nichols, un prêtre britannique de l’ordre dominicain, aussi appelé ordre des Prêcheurs. Ils s’adressent ainsi aux évêques de l’Église, leur demandant solennellement d’« admonester publiquement le pape François pour qu’il abjure des hérésies qu’il a publiquement professées ».

Les reproches faits au pape argentin, monté sur la chaire de Saint-Pierre en 2013, sont nombreux. Ses positions sur l’avortement ou l’homosexualité sont jugées trop faibles, permissives, et celles sur la place accordée aux divorcés trop bienveillantes. Il est également accusé de se montrer trop accommodant envers les relations interreligieuses, avec les fidèles protestants et musulmans. Contacté par l’agence Reuters, le Vatican s’est refusé à tout commentaire. Récemment, le pape François a une nouvelle fois défrayé la chronique en faisant don de 500 000 euros à l’Église catholique du Mexique afin de venir en aide aux migrants d’Amérique latine. De l’argent tout droit sorti du Denier de Saint-Pierre, l’institution financée par les dons des fidèles, et donc de leur porte-monnaie. 

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jeudi, 02 mai 2019 | Lien permanent

Mgr Müller et la communion

muller1.jpgLien Osservatore Romano

Des stratégies médiatiques ont laissé entendre que le Pape François, le prochain Synode sur la famille d'octobre 2014 et quelques évêques d'Allemagne changeraient la pratique actuelle d'être en état de grâce pour communier au Corps, au Sang, à l'Ame et la Divinité de Jésus.

Or, le Pape souhaite revoir l'ensemble de la préparation au mariage, revisiter la globalité de la pratique pastorale afin que la blessure du divorce reste toujours ouverte vers la Miséricorde et la Vérité. 

Document à lire avec patience, dans la prière

Indissolubilité du mariage et débat sur les divorcés remariés et les sacrements

La force de la grâce

 

Après l'annonce d'un synode extraordinaire qui se tiendra en octobre 2014 sur la pastorale de la famille, se sont succédé diverses interventions, en particulier à propos de la question des fidèles divorcés et remariés. Pour approfondir avec sérénité ce thème, qui est toujours plus urgent, de l'accompagnement pastoral de ces fidèles en cohérence avec la doctrine catholique, nous publions une ample contribution de l'archevêque préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. 

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mercredi, 23 octobre 2013 | Lien permanent

Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, invite chaleureusement les personnes blessées dans leur amour à franchir la porte saint

images.jpegL'invitation remplit d'humanité de Mgr Lebrun aux personnes divorcées remariées 

Par une lettre, Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, invite les personnes blessées dans leur Amour, à prier avec lui le 1er novembre, jour de la Toussaint.

source

Appliquant l'exhortation apostolique du Pape François Amoris Laetitia (chap VIII - accompagner, discerner, intégrer), l'évêque envoie une invitation chaleureuse, amicale et profonde aux personnes divorcées remariées afin de franchir avec lui la porte sainte, pour rencontrer personnellement un prêtre (7 missionnaires de la Miséricorde) afin de trouver un nouvel élan dans le chemin de vie marqué par la poids du fardeau. Elles prieront ensemble les Vêpres et seront aussi bénies par l'évêque. 

Lettre 1

Lettre 2

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samedi, 08 octobre 2016 | Lien permanent

Le document du Pape sur la famille devrait sortir avant Pâques

759c21445509019c85886d696b5f1723d8642e03.jpegPersonnes divorcées remariées: intégration mais pas de communion

Selon les propos mêmes du Pape, le document post-synodal sur la famille devrait sortir peut-être avant Pâques. 

Durant la conférence de presse, François a aussi levé le voile sur la fameuse question de la communion des personnes divorcées remariées.

Comme il fallait s'y attendre, le Pape parle d'intégration mais pas de communion. 

Il a beaucoup apprécié cette question, en rappelant que la communion n'est pas une récompense ou une médaille. 

(Selon VIS)

Q. Pendant le voyage, vous avez parlé à beaucoup de familles et de l'Année de la Miséricorde. Comment une Eglise que se dit miséricordieuse peut-elle pardonner plus facilement un assassin que des divorcés remariés?

R. Deux Synodes et le Pape chaque mercredi en ont parlé toute l'année. Il faut une nouvelle pastorale de préparation au mariage. Par exemple, il existe encore trop souvent le recours au mariage à la hâte parce qu'un bébé est en route et qu'il faut sauvegarder socialement l'honneur de la famille. Souvent cela donne des mariages vides.

Les évêques doivent aussi penser au bien premier de l'enfant. L'éducation des enfants est un sujet crucial également. Nous devons aller à la rencontre des familles. Lors de la rencontre de Tuxtla, j'ai parlé à un couple de divorcés remariés pour montrer que leur situation doit être intégrée dans la pastorale de l'Eglise.

Intégrer a été le mot-clé utilisé au Synode.

Q. Pourront-ils communier?

R. Intégration dans Eglise ne signifie pas communier. Ses portes sont ouvertes, mais on ne peut pas dire qu'à partir de maintenant ces fidèles peuvent prendre la communion. Ce serait une blessure également pour eux.

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vendredi, 19 février 2016 | Lien permanent

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